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DICTIONNAIRE
MALAIS-FRANÇAIS.
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DICTIONNAIRE
MALAIS-FRANÇAIS
CONTENANT
1° les mots malais en caractères arabes, avec leur prononciation figurée
en caractères latins ; 2* leur étymologie ; 3° leur sens propre et figuré,
avec un grand nombre d'exemples; 4° une indication des langues
de l'archipel Indien et de l'Océanic , dans lesquelles les mêmes mots se
retrouvent, avec la différence qu'ils y ont subie soit dans le sens, soit dans
la prononciation; 5° des remarques, toutes les fois que le mot a une
origine commune avec son correspondant dans les langues indo-
européennes.
OUVRAGES DU MÊME AUTEUR.
Grammaire javanaise accompagnée de fac-similé et d'exercices de lecture.
1 vol. in-8° 12 fr.
Dictionnaire javanais-français. 1 vol. in-8° 20 fr.
An account of the wild tribes inhablting the Malayan peninsula, Sumatra,
etc. 1 vol. in-12° 2 fr. 50 cent.
Sous presse.
Grammaire de la langue malaise. 1 vol. in-8°.
Chrestomathie javanaise. 1 vol. in-8°.
Pour paraître.
Dictionnaire français-malais. 2 vol. in-8°.
Histoire et système comparé des langues de r archipel Indien et de
l'Océanie.
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DICTIONNAIRE
MALAIS-FRANÇAIS.
L'ABBÉ P./AVRE,
TOME PREMIER.
&jL~l ^jAy. U»jÂj *t ji\
VIENNE.
IMPRIMERIE IMPÉRIALE ET ROYALE.
MDCCCLXXV.
Pi MM, IAI80HKEDVR KT fl», ((L'AI VOLTAIRE 16.
175870
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PRÉFACE.
lie dictionnaire malais-français que nous publions aujourd'hui aurait
dû paraître beaucoup plus tôt. Commencé en 1861, il fut annoncé
en tête de notre grammaire javanaise en 1866, et du dictionnaire
javanais en 1870.
A cette dernière époque, le manuscrit était terminé et allait
être livré à l'impression, quand la guerre malheureuse qui survint,
et les troubles politiques qui la suivirent, retardèrent cette opération
qui ne put être commencée qu'en 1872.
Cette fois encore, et par suite de circonstances regrettables,
mais indépendantes de notre volonté, nous avons été obligé de
recourir à une imprimerie étrangère. Les difficultés résultant dès
lors de la distance de 400 lieues qui nous séparait du théâtre des
travaux, occasionnèrent de nouveaux retards, en même temps qu'elles
nous faisaient craindre un manque de perfection dans l'exécution
du travail.
Toutefois^ grâce à l'habileté des compositeurs et des employés
de l'imprimerie impériale et royale de Vienne, grâce à la perfection
des types adoptés, et malgré les complications qu'entraînait
l'emploi de tant de types divers et si peu usités, nous sommes
arrivés à un point de netteté et d'exactitude que nous n'avions pas
osé espérer.
II
Ici nous éprouvons le besoin de témoigner notre reconnais-
sance à l'honorable et savant M. Beck, directeur de l'imprimerie
impériale et royale de Vienne. C'est à sa bienveillaucc et à son
obligeant concours, que cet ouvrage utile à notre pays et nécessaire
à l'enseignement de l'École spéciale des langues orientales vivante?
doit, non seulement sa perfection typographique, mais la suppression
d'une grande partie des obstacles qui l'empêchaient de voir le jour.
Quant à la composition et à l'ordonnancement du dictionnaire,
on verra dans les notions préliminaires qui suivent, que nous n'avons
rien négligé pour le rendre aussi complet et aussi clair que possible.
Sa publication a pour but de favoriser nos relations diplomatiques et
commerciales dans l'extrême Orient et, en facilitant l'étude d'une
langue répandue dans ces régions si vastes, si heureusement douées
de la nature, si bien disposées pour le trafic international, de
contribuer à étendre l'influence de notre pays , et la prospérité de
nos colonies voisines.
Je me croirai amplement récompensé de mon travail et dédom-
magé des sacrifices qu'il m'a demandés, si je puis «aider à obtenir
ce résultat.
III
NOTIONS PEÉLIMINAIEES.
PRONONCIATION FIGURÉE.
Pour la prononciation figurée, c'est-à-dire, pour la transcription des
lettres de l'alphabet arabico -malais en lettres européennes , nous avons
suivi le système indiqué dans l'introduction de notre grammaire javanaise,
et que nous exposons également dans la grammaire malaise, actuellement
sous presse. Ce système, que nous croyons de la plus grande simplicité,
consiste à rendre toujours une lettre par une seule lettre. C'est celui qu'a
suivi Marsden; mais nous y avons ajouté quelques modifications pour ce
qui regarde certaines lettres de l'alphabet arabico - malais qui n'ont pas
leurs équivalentes dans l'alphabet latin, et que nous avons représentées
par d'autres lettres latines ou formées d'après l'alphabet latin. Sur ces
lettres et leur valeur nous avons ici quelques explications à donner.
?g est un composé de n et g, et représente la nasale & de la classe
des gutturales.
x représente le caractère malais ^ , et répond à tek prononcé d'une
seule émission de voix, ou comme ch dans les mots espagnols mucho
et muchacko.
j représente la lettre p^ , et se prononce à peu près comme dj dans
adjectif ) ou comme j dans le mot anglais just.
fi répond à la nasale des palatales o>, et se prononce comme gn
dans agneau; c'est le il espagnol dans senior, duena.
to se prononce à peu près comme en anglais.
y a la même valeur qu'en français.
Ces deux dernières lettres répondent à ^ et à ^J dans l'état mobile
(v. Gram.).
a
IV
à k n'étant ordinairement qu'un fulcrum pour porter une voyelle,
est la plupart du temps confondu avec 1 alif. C'est pourquoi , lorsque
Ton aura vu, dans un auteur malais, un mot commençant par t h, et que
dans notre dictionnaire on ne trouvera pas le même mot sous cette lettre,
on le cherchera sous 1 alif) et vice versa.
Quant aux mots arabes qui ont passé en malais avec des éléments
arabes et des lettres étrangères aux lettres malaises, nous avons indiqué
la prononciation qui nous a paru la plus généralement suivie chez les
Malais. Lorsque nous avons eu des doutes, nous avons donné la pronon
dation indiquée par J. Richardson , dans son grand dictionnaire arabe
et persan. Nous ferons cependant observer que chez les Malais les
lettres doubles se prononcent ordinairement comme si elles étaient
simples. (Voyez le 1er tableau: Alphabet arabico-malais, ci-après.)
Le malais appartenant à la classe des langues agglutinantes, ses
mots se divisent naturellement en deux classes; les radicaux ou mots
primitifs , et les dérivés au moyeu de particules préfixes et suffixes que
Ton joint aux radicaux.
Sachant combien il importe à ceux qui veulent étudier cette langue,
de distinguer au premier coup d'oeil le radical de ses accessoires, nous l'en
avons partout séparé par un trait; nous avons aussi séparé les parti-
cules entre elles, lorsqu'il y en a plusieurs qui précèdent ou qui suivent
le mot primitif.
CLASSIFICATION DES LETTRES.
Marsden, dans son dictionnaire malais, a rangé les lettres selon
l'ordre de l'alphabet arabe, en mettant à la suite de chacune des lettres
arabes qui a servi à eu former une nouvelle (par l'addition de points),
celle qui en a été formée.
Nous avons remarqué que cet arrangement embarrassait singulière-
ment les élèves; et que ceux-ci étaient obligés de se servir très-long-
temps de ce dictionnaire, avant de savoir distinguer les éléments malais
des éléments étrangers.
Le Dr Pijnappei a suivi une autre méthode , celle de séparer , dans
son dictionnaire, les mots malais des mots étrangers; mais avec un
autre inconvénient, celui de former ainsi deux dictionnaires, que l'on
est obligé de consulter alternativement, par la raison qu'un bon nombre
de mots sont formés d'éléments tout à la fois malais et étrangers (arabes
ou persans).
Nous avons cru obvier à ce double inconvénient, en ne faisant qu'un
dictionnaire dans lequel les éléments étrangers viennent successivement
à la suite des éléments malais, dans l'ordre systématique adopté pour
les caractères alphabétiques.
Cet ordre qui nous semble , non seulement le plus favorable à la
mémoire, mais le plus conforme à la nature, est celui-ci: nous plaçons
d'abord les voyelles, puis les consonnes divisées par classes comme en
sanscrit", à savoir en gutturales, palatales, dentales, labiales, liquides
et une sifflante: viennent ensuite les lettres étrangères selon l'ordre
qu'elles ont dans l'alphabet arabe.
Cette classification présente encore aux personnes qui ne connaîtraient
qne les caractères latins, l'immense avantage de pouvoir se servir du
dictionnaire presque aussi facilement que le pourront les personnes qui
ont étudié les caractères arabes; les deux, alphabets (arabico-malais et
latino-malais) se trouvant rangés dans le même ordre.
Cet arrangement présentait cependant une difficulté pour la lettre
J k, qui est quelquefois employée dans des mots purement malais, et
qui d'autres fois représente un élément arabe.
Comme les Malais donnent à cette lettre la valeur du J k, nous
avons placé ces deux lettres à la suite l'une de l'autre. Nous en avons
cependant excepté le cas où Jj commence un mot; dans ce cas, il est
évident qu'il ne peut être malais, il se trouve alors à sa place parmi les
éléments arabes, et devient la dernière lettre du dictionnaire.
CLASSIFICATION DES MOTS.
Nous avons classé les mots par radicaux. Chacun des radicaux fait
l'objet d'un article qui contient en outre tous les mots dérivés. Ces
dérivés, nous les avons extraits des dictionnaires publiés jusqu'à présent,
soit en anglais , soit en hollandais , en y joignant ceux que nous avons
trouvés nous même dans les principaux auteurs malais dont nous don-
nons plus loin la nomenclature.
VI
Les radicaux sont imprimés en caractères plus forts et ressortent
un peu, afin de frapper immédiatement l'œil de l'étudiant. Les dérivés
reprennent à la ligne en caractères plus petits: le tout ordinairement
dans Tordre suivant:
1° Radical , son sens, ou ses différents sens (un passif si ce sens
est verbal).
2° Adjectif ou verbe d'état formé au moyen du préfixe j> ber.
3° Verbe d'action formé au moyen du préfixe » me.
4° Sens passif formé avec le préfixe J> ter.
5° Verbe transitif formé avec la particule suffixe <J t.
6° Verbe causatif formé avec le suffixe y kan.
7° Formé avec le préfixe^ ber et le suffixe y kan.
8° Forme passive avec le préfixe J> ter et le suffixe y kan.
9° Formé avec les préfixes * me et ^ per.
10° Forme causative formée avec les préfixes > me et ^ per, et
le suffixe y kan.
1 1° Noms verbaux formés avec le préfixe <J pe, sens actif.
12° Noms verbaux formés avec le suffixe {y an, sens passif.
13° Formé au moyen du préfixe «-> pe et du suffixe C>* an.
14° Formé avec le préfixe * per et le suffixe ô* an.
15° Formé avec le préfixe ^j ka et le suffixe C>* an.
16° Verbe réciproque par le redoublement et le suffixe C>* an.
17° Verbe réciproque avec redoublement, le préfixe^* ber et le suf-
fixe {y an.
Pour les verbes transitifs et causatifs, nous les donnons dans leur
forme active, c'est-à-dire avec le préfixe » me. Toutes les fois que cette
particule est retranchée, ils deviennent passifs.
ÉTYMOLOGIE.
Autant qu'il nous a été possible, nous avons indiqué l'étymologie
de tous les roots étrangers aux langues de l'archipel Indien. Nous
l'avons donnée dans les caractères propres de la langue d'où le mot
a été tiré, ayant soin d'y joindre toujours la prononciation figurée en
lettres latines. Pour le sanscrit, nous avons beaucoup emprunté au
système de transcription de E. Burnouf.
vn
Lorsque l'étymologic ne nous a pas paru assez certaine pour être
placée en tête de l'article, nous Pavons portée à la fin, avec quelques mots
d'explication.
Lorsque le mot est d'origine arabe , nous avons placé , entre deux
crochets après le mot et sa prononciation figurée, l'abréviation Ar.y suivie
du radical sous lequel ce mot se trouve dans les meilleurs dictionnaires
arabes , et particulièrement dans celui de A. de Riberstein-Kazimirski.
Après le dernier dérivé de chaque radical, se trouve généralement,
entre deux crochets, un petit paragraphe de philologie comparée, indi-
quant les langues de la même famille , soit dans l'archipel Indien , soit
dans FOcéanie, chez lesquelles le même mot est usité, avec ou sans
altération.
Ce mot est écrit en caractères originaux de chaque langue, puis en
lettres latines ; et lorsque, non seulement la prononciation, mais la signi-
fication a été altérée, nous l'indiquons également.
Enfin, lorsque le mot aune origine commune avec nos langues
indo-européennes (ce qui arrive souvent lorsqu'il provient du sanscrit),
nous le faisons remarquer, en donnant son correspondant en grec, en
latin et en allemand.
Le dictionnaire de. J. Pijnappel et celui de Marsden nous ont été
d'an grand secours pour cette partie du travail; toutefois nous avons
rejeté quelques étymologies données par ce dernier, parce qu'elles ne
nous ont pas paru assez démontrées. Mais , d'un autre côté, nous avons
été amené à en présenter un certain nombre d'autres qui nous ont paru
ne laisser aucun doute, et qui ne figurent pas dans ces excellents ouvrages.
Lorsque nous avons eu à donner sur l'étymologic ou sur la pronon-
ciation d'un mot quelques explications un peu étendues, ou qui n'entraient
pas tout-à-fait dans le plan de l'ouvrage , nous les avons reportées , en
forme de note, à la fin de l'article, en caractères plus petits.
ORTHOGRAPHE.
Quant à l'orthographe de la langue malaise écrite avec les caractères
arabico-malais, nous avons suivi le système le plus généralement adopté,
tel qu'on le trouvera dans notre grammaire. Ainsi toute syllabe fermée
n'a pas de lettre faible en repos. Cette règle n'a guère d'exception que
VIII
pour C>b dân et C)y pïïn. Toute syllabe ouverte et finale d'un mot a la
lettre faible écrite, si le mot se termine en i ^j ou en u $ , et non écrite,
s'il se termine en a. Un petit nombre de mots sont exceptés de cette
règle: ce sont S>A Uu, ^y\ ï?ii, leurs dérivés JU-X* bagïtu, iy** bagïni,
JUxw situ, iJ^j sïnï) O^JL seperti, et peut-être quelques autres.
Nous avons fait une exception à ces règles pour les mots arabes
ou appartenant à quelques autres langues étrangères, pour lesquels
nous avons conservé l'orthographe originelle, l'usage l'ayant consacrée.
Pour les mots dérivés, nous avons suivi les règles du changement
prosodique qui s'opère lorsqu'on ajoute quelque particule à la fin d'un
mot primitif; ces règles données dans la grammaire sont trop longues
pour que nous les reproduisions ici. Nous nous contenterons de faire
quelques observations sur l'emploi du hamzah, et sur les mots formés
par la réduplication du radical.
1° Du hamzah. Les traducteurs de la Bible emploient le hamzah
pour indiquer une consonne supprimée, dans la formation des mots
dérivés au moyen des particules préfixes • me et «^ pe, suivies dune
voyelle, et W. Robinson, qui a traité cette matière très-longuement,
adhère à cette opinion. Cependant, comme les auteurs malais ne se servent
jamais du hamzah dans ce cas, nous ne l'avons pas non plus employé ,• nous
écrivons cA«* mergâta, et non cXJu de C&kâta. Nous écrivons aussi
^^l** merg-âjar, et non ^^LJL de ^>*\ âjar. Il importe, eu effet, de
trouver dans le dictionnaire les mots écrits comme ils le sont dans les
auteurs malais, et non tels qu'ils devraient l'être d'après une théorie et
des règles faites pour d'autres langues.
2° Réduplication du radical. Sur la manière d'écrire les mots
formés par la réduplication du radical, les auteurs malais, aussi bien
que les grammairiens qui ont écrit sur l'orthographe de la langue malaise,
sont loin d'être unanimes.
G. H. Werndly l veut que l'on écrive et que l'on prononce les deux
membres de même. Cependant, à la page 60 de sa grammaire , l'auteur
admet que l'on écrit aussi les deux membres comme ne faisant qu'un
seul mot, et que dans ce cas on doit le prononcer aussi comme un seul
mot; il donne pour exemples p^J^j raja -raja et £)&3 lakï-lâki.
1 Maleische Spraakkunst door George Henrik Werndly ; pages 42 et 43.
IX
W. Robinson ! et E. Schleiermacher 2 veulent que, lorsque le mot radical
est formé de deux syllabes ouvertes, la pénultième seulement du second
membre soit longue. C'est aussi l'opinion de W. Marsden.8 Mais, dans ce
cas, il faut écrire le mot redoublé en entier. C'est la pratique que nous
avons suivie dans ce dictionnaire. Ainsi nous avons indiqué la rédupli-
cation du radical par le signe X argka, toutes les fois que le second
membre doit avoir la même prononciation que le premier, comme Xiû^>
hûyuiy-hûyurg, X *tAù dâyary-dàyary, X Jpokânak-kânak ; mais lorsque
le radical a deux syllabes ouvertes, et toutes les fois que le second
membre a une autre prononciation que le premier, nous avons écrit
le mot redoublé en entier, comme £^&3 laki-lâki, de Yi làki,
^fJSuùS lâlik-kiUk-an de J^S kïlik.
Quant aux radicaux formés de deux syllabes ouvertes et qui n'ont
de sens que par la réduplication, que l'on trouve toujours indiquée par
le signe V dans les auteurs malais, nous les avons mis à leur place avec
ce signe , ayant soin d'y ajouter le mot dans l'orthographe qu'il devrait
régulièrement avoir dans le système que nous avons admis: c'est ainsi que
l'on trouvera X^jS ou mieux {j*SS kisï-kisi, Tjo ou JOJo gada-gàda.
Si le lecteur trouvait quelques difficultés à se rendre compte de
l'orthographe d'un mot, il devra consulter la grammaire.
Toutefois, comme ce dictionnaire est particulièrement destiné aux
élèves qui veulent apprendre le malais d'une manière pratique, nous
«
avons fait tout notre possible pour les aider dans leurs recherches, en
indiquant pour un même mot les différences d'orthographe que l'on retrouve
dans les auteurs malais, et en renvoyant à celle qui nous a paru devoir être
préférée, comme la plus conforme aux règles ou le plus en usage.
AUTEURS CONSULTES.
Parmi les auteurs qui nous ont guidé dans la composition de ce
dictionnaire, nous devons mettre en première ligne les deux noms, déjà
cités plus haut, de J. Pijnappel et W. Marsden.
1 Proeee tôt opheldering ran de gronden der maleische Spetting do or
W. Robinson, uit het engelsch vertaald door £. Netscher; page 179 et suivantes.
- Grammaire mal aie par A. A. E. Schleiermacher. 28.
3 Grammaire de la langue malaie par W. Marsden, traduite par C. I\ J. Elout,
page 213.
Le Dr J. Pijnappel, professeur à Leyde, est auteur d'un dictionnaire
malais-hollandais, imprimé à Haarlem en 1863. Cet ouvrage d'un grand
mérite à tous égards, est non seulement de tous les dictionnaires malais
celui qui renferme un plus grand nombre de mots, mais c'est encore
celui qui nous a paru présenter le sens avec le plus d' exactitude.
Le dictionnaire malais-anglais de W. Marsden, dont le Dr Pijnappel
s'était lui même inspiré, est surtout précieux par le choix des textes et
des exemples pris dans de bons auteurs, et qui présentent mieux qu'une
simple définition, une idée très-exacte du sens des mots. Aussi en avons-
nous fait un grand usage.
Nous avons mis à contribution le dictionnaire malais - anglais
(caractères latins) , de J. Crawfurd, souvent cité par le Dr Pijnappel.
Toutefois, comme nous avions déjà extrait noUs-mêmc une partie de ces
mots de divers auteurs malais, c'est sous le nom de ces auteurs que
nous avons cité ceux qui se trouvent dans cette catégorie, de même que
nous avons cru devoir laisser sans citation d'auteur, les mots de Crawfurd
et antres que nous avions recueillis dans nos longues relations avec
les peuples de l'archipel Indien. Quant à ceux que nous n'avons
pas pu justifier par d'autres autorités, ils sont restés indiqués par
l'abréviation (O.).
Nous nous sommes aussi aidé du supplément au dictionnaire malais-
hollandais du Dr Pijnappel par H. C. Klinkert. Nous devons cependant
remarquer qu!un certain nombre de mots donnés par cet auteur nous ont
semblé n'être que des altérations de mots qui figurent déjà dans le
dictionnaire de J. Pijnappel. D'autres nous paraissent n'appartenir qu'au
dialecte local de Rioh, où M. Klinkert a fait son travail. Nous les avons
cependant insérés ici, à l'exception d'un très-petit nombre qui nous ont
paru un peu étranges, et que nous n'avons pu retrouver dans aucune des
autres langues de la même famille.
C'est aussi M. Klinkert qui, dans un ouvrage spécial, nous a servi
à compléter notre collection de proverbes malais, extraits partiellement
de divers auteurs : nous lui devons aussi les énigmes.
On trouvera quelques dérivés avec l'indication (li. V.) : ils sont tirés du
vocabulaire de P. P. Roorda van Eysinga, ancien employé du gouvernement
des Pays-Bas à Java, et devenu depuis professeur de malais en Hollande.
XI
Enfin quelques mots sont suivis de l'indication (F. T.): ils sont
tirés des ouvrages de M. H. Newbronner van der Tuuk, savant des plus
distingués dans la connaissance des langues de l'archipel Indien, mais
qui ne s'est occupé que secondairement du malais, ses études s'étant
portées spécialement sur la langue batak.
Quant aux détails de philologie comparée, les ouvrages dont nous
nous sommes le plus généralement inspiré sont les suivants :
Pour le javanais: le dictionnaire javanais - hollandais de
J. F. 0. Gericke, corrigé et augmenté par T. Koorda, qui nous avait
déjà guidé pour la composition de notre dictionnaire javanais-français.
Pour la langue sunda: le dictionnaire sunda-anglais de Jonathan
Kigg.
Pour le batak: le dictionnaire batak -hollandais de M. H. New-
bronner van der Tuuk.
Pour le macassar et le bugis: le dictionnaire macassar-hollandais
du l)r B. F. Matthes.
Pour la langue dayak: le dictionnaire dayak-allemand, établi et
publié par les soins de la société biblique de Hollande.
Pour le tagal : le dictionnaire tagal - espagnol , fait par les pères
Jnan de Noceda et Pedro de Sanlucar.
Pour le bisaya: le dictionnaire bisaya- espagnol du père Fr. Juan
Felis de la Encarnacion.
Pour la langue malgache: le vocabulaire de l'abbé Dalmond.
Pour les langues océaniennes: le vocabulaire océanien -français
de l'abbé Boniface Mosblech.
Pour les langues de l'île Formose: le dictionnaire du dialecte de
Favorland de Giibertus Happart, et le vocabulaire du dialecte tayal
de M. (ruérin.
Dans la partie étymologique, nous nous sommes servis :
Pour l'arabe: du dictionnaire de A. de Biberstein-Kazimirski.
Pour le persan: du dictionnaire de J. Richardson.
Pour le sanscrit: du dictionnaire de II. Wilson, du dictionnaire
d'Emile Burnouf, et du Glossarîum sa7iscritum de F. Bopp.
Pour le chinois: des dictionnaires de M. de Guignes et de l'abbé
Paul Perny.
b
XII
AUTEURS MALAIS CITÉS.
Il serait trop long de donner ici une notice sur tous les auteurs
malais qui nous ont fourni des textes. Bien entendu que ceux h qui nous
avons fait le plus d'emprunts sont aussi généralement les plus estimés
dans la littérature malaise; toutefois, comme ce dictionnaire a surtout
pour but de faire étudier la langue malaise d'une manière pratique, nous
avons admis, pour beaucoup de mots usuels, des exemples tirés d'auteurs
dont l'autorité littéraire est moindre.
On trouvera peut-être que les exemples sont un peu multipliés;
mais nous ferons remarquer aussi que dans une langue parlée par un
peuple qui a des idées Ki différentes des nôtres, il serait quelquefois
très-difficile d'indiquer clairement le véritable sens d'un mot (lequel
souvent n'a pas d'équivalent dans nos langues européennes), sans des
exemples et des phrases tirés de la langue même. On remarquera en
outre que ces exemples, comme nous les avons choisis, ont l'avantage
de faire connaître les mœurs, les usages, les idées et la manière de voir
et de penser des peuples qui parlent le malais.
Quant à la traduction de ces exemples, nous avons tâché surtout
de nous rapprocher des textes originaux, autant que le génie de la langue
française nous Ta permis; nous n'avons même pas hésité souvent à
sacrifier l'élégance de la phrase, pour rendre le rapprochement plus exact.
TABLEAU. A.
ALPHABET ARABICO-M ALAIS.
XIII
.AS.SK
I l'A II A C-
' TfcRK
ÉLÉMKNTS MALAIS.
KIGl'KE DKS LKTTKKS
| !
iaolt'r* Ami** i médinlv»
iiiiti«le«
N< )M
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b*
XIV
/s* TABLEAU. B.
ALPHABET ARABICO-MALAÏS.
iioléc*
ELEMENTS ETRANUERS.
KKilUE DES LETTKES
final™
médiAlr*
initiales
NOM
VALEUR
domine pur
k'8 Ma lai»
I
c
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* ! *
A
J
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! ,V^ ^«wm» rhain
\i/â
*
z
*♦ c/r
r?7, /
tl, t
a, e, », «, m
9
Jj commençant un mot est toujours élément étranger et se trouve être la
derniï-re lettre du dictionnaire; dan» les autres circonstances, on le trouvera au
rang du JJ.
IIe TABLEAU. A.
ALPHABET JAVANAIS.
XV
AKSARA
pasaïuan
NOM
VALKUll
AKSAKA
l'ASAWAN
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VALEUK
mi
<jn
/*a, a
h
«r
GS
ja
j, <V
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pa-xcrek
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i
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iya-lclet
le
LETTRES CAPITALES.
AKSAKA
l'ASANUAN
NOM
VALKUll
AKSAKA
l'ASAMiAN
NOM
=====
VALEUR
Ml
—
na-gedé
N
(m
(m
sa-gedé
ti
—
fMK
xa-gedé
X
«a
-4
pa-gedé
P
**v
~9Qj~
ka-gcdé
K
s
—
na-gedé
N
V
~~<f
ta-gedé
T
tut
/rut
ga-gedc
G
**
^^—
sa-gedé
S
.^.
Sk'
ba-gedc
XVI
/JF TAULE AU. B.
ALPHABET JAVANAIS.
SANPAN3AN.
I
FORME
NOM
VALEUR ET USAOE I
1
VOYELLES.
£L '
pepet
e , comme dans petit.
o
iculu
i.
T
suku
h , comme ou français.
v-
taltry \
f\ comme dans café.
è, grave ou aigu, comme dans zHe.
rj-f
talhy-tarurg )
o , comme dans écho.
6 aigu . comme dans étonne.
SIGNES l
ORTHOGRAPHIQUES.
■> \
patén , NGr.
Otc à la lettre qui le précède la voyelle
paiykon , Kr.
inhérente.
CÂ
pirgkal
Est la «emi- voyelle y, ou it» après uno
consonne.
(^ t-t C
i
jcakra
Est la liquide r entre une consonne et une
vovelle.
>'
keret
Donne le son du pa-jrerck après une
-
consonne.
S
layar
Est la liquide r à la tin d'une syllabe.
t
\
wtgnan
Kst h terminant une syllabe.
•
—
.rexak
Donne b* son nasal du nj à la tin d'une
syllabe.
SA8TKA-SWAKA OV LETTRES VOYELLES.
///' TABLEAU.
ALPHABET BATAK.
XVII
•
i
FORME
NOM
Y A MU1 II
FORME
NOM
VALEUR
w>
ha
h , muet
_
pa
P
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i
—
A
ba
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■*•
u
—
«c
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m
~
ha
// (final k)
*»
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g , toujours dur
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\\
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ka
k
"3
na
n
■
1
i
xa
x, tcti
VOYKLLKS KT SHiSKS OKTIKNiKAlilKJUX
FORME
!
NOM
VALEUR
O
hahtfiin
/: ex. tf^O™ "O ri pi.
>
haborutcan oxihaborotan
u (ou f'rarcais) : ex. c^> ^^f^bupiututa.
X
xiyala ou sihora
o: ex. ■■■XSfcX poto.
-
hatadiryan
é: ex. Â^ bérê.
\
pa rgola*
Ote à la lettre qui le |»rér«*de la voyelle
inhérente: ex. "■ Jfc\ pat, ^-JÇlCXpot.
"
haminaran ou pamirggit
Donne le son nasal de iy à la fin d'une
syllabe: ex. «S ])fiyy "™"Ô pi'Vi
^punj, — x ;>o77/. 1
xvra
IVe TABLEAU.
ALPHABET WACASSAR ET BOUGUIS.
FOItMK
NOM
VALEUR
FOItMK
i
1
NOM
VALKIMI
»
*
*a
k
"D
ja
j> <V
^
ga
g, toujours dur
<*?
na
«. gn
•<
iga
rg. ng
"i^1»^*
y*
y
,J
pa
1'
^
ra
r
*
ba
b
-o
la
l
w
ma
m
ta
t
^^
wa
w
sl^
da
il
^
sa
8
T»
va
H
/-^»
a
a
XJ
xa
jr , tch
«S
\ ha
i
i
VOYELLES.
KORMK
NOM
I
YALEL'K
•
titi ou an a irate
8e place sur la lettre, à laquelle il donne le
son de /.
•
tt'ti ou an a irawa
8e plaire sou* la lettre, à laquelle il donne
le son de m {ou français).
r
ana ri-boko
Se place devant la lettre, à laquelle il donne
le son de tf.
1
ana rigolo
Se place après la lettre, à laquelle il donne
le son de o.
XIX
\s TABLEAU.
ALPHABET TAGAL ET BISAYA.
FOIIMK
— — __....
NOM
' YALEUll
ta<;ale
BISAYA
■v
Y
a
a
%^*\.
.Xv et a&
i
•
i
3
3
u
u
#
t£
ic
ka
k
31
31
ga
gy toujours dur
>9
—
rga
W, ng
t-o
K
pa.
P
cz>
O
la
b
<v>
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b-
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G
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T
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•
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3"
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l
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—
tca
w
>3
1/1
«a
8
CO
C/O
ha
h
CO ! -
1 i
1 1
ya
y
t
Chaque consonne renferme la voyelle inhérente a.
Un point placé sur une consonne lui donne le son d<
ï * ou é.
Un point placé sous une consonne lui donne le son <
de u ou o. 1
•
Kx. £K ka9 ££ ké on ki , J^ ku ou ko.
m
1
XX
VIe TABLEAU.
ALPHABET SANSCRIT.
VOYELLES.
INITIALE
MEDIALE
VALEUR
X
r
X
3fc
T
f
a
a
M
n
n
INITIALE
MED1ALE
VALEUR
r*
/r/
Irï
T
T
f?/
o
au
CONSONNES.
(LASSE
FOKME
VALEUR
CLASSE
FOKME
■I"
VALEUR
lîntturales
\
I
5R
ka
ka , kfui
ga
i jyfl, w^rt
i
' c'a. tc/ta
ca, tchha
ja
jet , j?ta
m
na , gna
CtTvbral*'*»
Dentale
Z
1
ta , f A<i
• •
da
m
da . <Mn
ta
ta . ///«i
«/n . dha
I
CLASSE
XXI
FORME
VALEUR
CLASSE
FORME
VALEUR
La M Alt*» <
Nemi- voyelle»
I
f{
l
pa
m • pa, pha
ba
ba j bha
ma
ya
ra
la
ra
Sifflante.»
Aspirée
Lettre védique
35
<;a
sa
sa
ha
h
8IGNE8.
Anusviâru — fT al9 > an9
Vi»ar|ja
9'. ait
Virâina — prive de la voyelle
EXEMPLES DE GROUPES.
m
TTiï
sa
m
3»
ira
kta
ktya
ktra
ktrya
ktra
kna
35
3RI
m
knya
h aa
kya
kra
krya
kla
kra
^T I ksa, xa
3T
kng
ru
ru
Ina
lia
r-ra
via
rva
fwa
^ra
f/a
ffrt
«//a
«ra
«Ai
*?Yf
XXII
ABREVIATIONS.
Conip comparez.
Dict dictionnaire.
Énig énigme malaise.
Fig sens figuré.
Gram grammaire.
Loc locution.
Mar terme de marine.
ord ordinairement.
p. ex par exemple.
préf. particule préfixe.
prob probablement.
Prov proverbe.
q. ch quelque chose.
q. q quelqu'un.
Rad radical ou racine.
Sent sentence.
suf. particule suffixe.
Trad traduction.
v voyez.
v. s voyez sous.
= égal ou de même que.
— évite de répéter dans les exemples le mot qui fait l'objet
de T article.
_ placé sur une voyelle, indique que la syllabe où se trouve
cette voyelle est longue; et, dans le mot écrit en
caractères arabes, la présence d'une lettre faible en
repos.
' indique la syllabe sur laquelle tombe l'accent.
— un point sous une lettre, indique que la lettre arabe
correspondante fait partie dos éléments étrangers à la
langue malaise.
XXIII
LANGUES CITÉES.
Allem. ou Germ. . . . Allemand. f
Ang A nglais.
Ar Arabe.
Bat Batak.
Batav Dialecte de Batatia.
Benk Dialecte de Benkoulen.
Bis Bisaya.
Bug Bouguis.
('hin Chinois.
Day Dayak.
Eur Langues européennes.
Forui Langues de Formose.
Gr Grec.
H. ou Hin llindousiani.
Hebr Hébreu.
IIol Hollandais.
Jav Javanais.
Kw Kawi.
Lat Latin.
Mal Malais.
Mak Macassar.
Malg Malgache.
Océan Langues océaniennes.
Port Portugais.
Père Persan.
Rej Rejang.
Sund îxingue Sunda.
S. ou Sanscr Sanscrit.
Siara Siamois.
Tag Ttya/.
Taui Tamoul.
XXIV
AUTEURS EUROPÉENS CITÉS.
Cr John Crawfurd, auteur d'une grammaire et d'un diction-
naire malais (caractères européens», d'une dissertation
sur les affinités des langues de l'archipel Indien et de
rOcéanie et d'une histoire de l'archipel Indien.
J. Higg Jonathan Kigg, membre de la société des arts et des
sciences de Batavia, auteur du dictionnaire de la langue
sunda (caractères européens).
Lcy. . .'. I)r J. Lcyden, traducteur des Annales malaises.
L Leydekker, auteur d'un dictionnaire malais dont une
partie seulement a été publiée, souvent cité par
le Dr J. Pijnappel.
i/ W. Marsden, auteur dune grammaire et d'un dictionnaire
malais et d'une histoire de Sumatra. Ce dernier ouvrage
a été traduit de l'anglais par M. Parraud.
Mat £>r B. F. Matthes, auteur du dictionnaire macassar et
bouguis.
Pij I)r J. Pijnappel, professeur à l'Académie royale de Leyde,
auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire malais.
Kl H. C. Klinkert, auteur du supplément au dictionuaire
malais du Dr Pijnappel et d'une collectiou d'énigmes
et de proverbes malais.
P. Deu> H. von Dewal, auteur de l'Essai d'un dictionnaire malais.
R. V. P. P. Koorda van Eysinga, auteur d'une grammaire de la
langue malaise, d'un dictiounaire hollandais -malais
très -étendu (caractères européens), et de plusieurs
autres dictionnaires et vocabulaires malais et javanais.
Y. T. H. Newbronner van der Tuuk , auteur de plusieurs
ouvrages sur la langue batak et sur la langue malaise,
dont les principaux sont une grammaire et un diction-
naire batak.
XXV
LIVRES MALAIS CITÉS.
Abd. Woord Projet d'un dictionnaire malais par Abduilah , cité par
M. Klinkert.
Amir llamza i>L*»-y**\ Âil5o» hikàyat amtr hamzah, Histoire de Amir
Hamzah, éditée par (.}. K. Nieman; La Haye, 1870.
B mi iV-f^T/5 ^Jy* ***r«/ perjanjtan lama , traduction
de l'Ancien Testament; édition de Harlem, 1824.
Bi*. Itaj p*lj JLj ilS^* hikàyat bi*po râja, Histoire de BispoRaja;
édit. de Leydo, 1849.
Bot Dictionnaire de botanique, cité par Dï J. Pijnappel.
Chr. l'as ^^^ PTt/^*^ ^V^* ^é^ynt raja-râja pàsey, Histoire des
rois <Te Passey; imprimée à Paris, 1849.
Cad. Mal Code du royaume de Malacca.
I)' M. »y*+*\ *Aj~+» ■ «<fl»<f. v^tJ kitàb mukteçer seràyia islam,
livre contenant l'abrégé des lois musulmanes', édité
à Amsterdam , 1844.
Exer Livre d'exercices de lecture; lithographie à Sincapour,
1859.
B. Ab Ail] JuP Àilx>* bikâyat abduilah , Histoire d'Abdullah;
lithographiée à Sincapour.
B. D Lô *£*»• hikàyat dunià, Histoire du inonde ; lithographiée
à Sincapour, 1855.
IL y. Histoire naturelle en malais , caractères latins ; imprimée
à Sincapour , 1846.
Uafg, T. by 4th *ty&* fa'kàyat liavj fiïtcah, Histoire de Hang Tuwah,
éditée par Nieman; La Haye, 1870.
Itm. Y ai /joli Uwl Aju». hikàyat ismà yàttm , Histoire de Isma
Yatim; éditée par Hoorda van Eysinga, à Batavia.
Indr Passages d'un roman, qui contient les aventures d'Indra
lakêana, etc., à la fin de la grammaire malaise de
Marsden, traduite par Elout.
XXVI
Kal. dan Dam àLo <ju AJLi) LlXt*. hikâyat kalïlah dân daminah% Histoire
de Kalilah et de Daminah; éditée par II. Newbronner
van der Tuuk, Lcyde 18G6.
À". Tarn Cj**y* tl» sS*** ^'ar^ff^'abi7han. poème de Ken Tambuhnn
édité par Dr J. J. de Ilollander; Leyde, \H"\t\.
Lett. Mal Lettres écrites en malais.
Mir. Molt X*ë- p^l*** mirtjj mohammi-tl. Voyage de Mahomet au ciel;
manuscrit de 146 pages.
M. R PrJ/^ sjr*** 0»X* makôta nryala raja - ràja . la Couronne
des rois; livre édité pur Roorda van Eysinga. Batavia.
1827.
\J~*^*yj? uJy* *nraf jierjanjïmi Italiârv, traduction
du Nouveau Testament; édition d'Harlem, 1820.
Nm PMI Natural philosophy (connaissances naturelles), en malais;
imprimé à Sincapour. 184S.
P. M. . >£"■* Cïj^S? penjajâran ine»ĕln\ Livres de religion chré-
tienne.
R p\j <Sj~* ^d^* hikâyat sri râma. Histoire de Sri Rama;
éditée par Roorda van Eysinga, Breda, 18-43.
S. Bid i^jV-^-X-i ^*tt» liar bïdamri , poème de Bidasari ; édité
par W. R. van Hoêvell, Batavia, 1844.
Sut. Ab jUU X& OllaL* **)^ hikâyat sultan ahdulwaluk, Histoire
du sultan A bdulmaluk; imprimée à Batavia , 1847.
Su?. Ibr ff^ly^ OU^L* AjtlSew hikâyat sulfân ibrâlûtn, Histoire du
sultan Ibrahim; éditée par D. Lenting à Breda, 18-ltf.
S. Mal .- j}y*ïj\s£*' sejârat malâyv, Chroniques malaises; impri-
mées à Sincapour.
DICTIONNAIRE
MALAIS-FRANÇAIS.
)
' la lettre nommée en arabe
oïi\ al if. Dans l'état quieseent,
c'est la lettre de prolongation
da son a oomme dans yl» bàtu.
Dans Tétat mobile , elle est un
fulcrum servant à porter la
voyelle qui lui est adjointe,
comme dans J ada, l$J***\ istrï,
- * i e
woul umpaty ou bien elle a la
valeur de *, comme dans JUl^l
«/«£ ou JUyb hûlat, £jl ĕtajgr
ou £L* hltavg. (v. Gram.)
&) oft (interjection), ah! hélas!
^Jbl ÔAo, holà! holà ho! (eu
appelant quelqu'un).
l«AJbl iAdâ (Ar. c^J^), conduire
dans un bon chemin, bien
guider.
I.
XJb) ll/lbet (Ar.wJbl ), moyens, pro-
visions, munitions (/>. M. 219).
J^bl o/ief (Ar.), gens, personne.
aAé»/ ul-hîkmat ber-kâta, car
les gens instruits disent, etc.
(J/. /tf. 140).
Jfcl eWê (Ar. Jjbl), habitué à,
capable de, habile, propre à.
,J^-0 £j j\> Jj*l ^^J bû /can-
na ehlï bngi y a/g demikïan,
il est peu habile à faire de telles
choses {KaL dan Dam. 4).
<*!& Jf >^ ** /1 C^f
JUj! £jv*L Ç)\T bukan - ?7a a/-?*
ï«e* ert/i ia^i pe-karjà-an kâ-
raig-meiyârarg ïtu, je ne suis
pas capable de faire des compo-
sitions de ce genre {IL Ab. 4).
l
2 (S)
iS>\îya,ia, pronom de la troisième
personne: il, elle, lui; après une
voyelle on une nasale prend un
-> d: ij^ dïya, dïa (ce qui arrive
aussi très-souvent dans d'autres
cas, surtout dans le langage vul-
gaire), çts* £J *iy ta-lah
yavg di-bri-na, ce fut lui qui
le donna. ,J^ ^\ JUjl a)13 katâ-
lah ïtu âkan dia, dis-le lui. Ce
mot est quelquefois employé
pour \A iyâ.
[Jav. *j4jn\ éj suffixe. Bat. tt/*
iya. Mak. <~*'tt* tya. Tag.
>3to siya. Bis. yitf sia.]
u) iyâ et u yâ, oui, bien, cela efct.
&Jc~» — yâ suryguh, oui vrai-
ment. oi*o p^ij cpV- Af ^y ^\
A)li .... yâ-lcah tïian yavg jâdi
raja dï-sï?u .... yâ-lah. Oui !
Quoi ! c'est vous qui êtes le souve-
rain de ces lieux ? . . . . Oui. I» Alil
Jjjuï aZ»1 antah y à antah tïdak,
il en est peut-être ainsi, ou peut-
être non. w**li! ivâ-ltu ou Z***\*
yâ-îtu, oui bien; c'est-à-dire.
[Jav. m*9m\ iya ou *t/t\ f/<7.
Sund. *m\ ya.]
/«341 ayâpan, aliments, vivres,
ration, mets; ce qui reste d'un
repas (/*/.). ^U ^U ^^o
Jy ou di-bri-na ai/âpan nâsi
dân ffûley, il lui donna à manger
du riz et du carry (J/.)- a1*Ju»»
^M Jfc* cjui-i sudah-lah sau-
ta]) segala ayâpan, lorsque
Ton eut mange les différents
mets (& Btd, 54). J&-, a, a1Z*
XSj o.>lJL sa - telhh sudah
santap maka ayâpan pûn dû
anugrhh - ton ka -pada yavg
meig-hâdap baginda, après le
repas, on donna les restes à tous
ceux qui étaient présents (]hj.).
&i*> — ayâpan sepah, une chique
de bétel déjà mâchée ((>.).
f y eiyàm, pluriel de »y_ yûm.
M âyaIl(S.omt\ vayas, fleur de
l'âge), père (en style élevé).
Xj vl>u Ai] âya/i dân blinda,
père et mère. AjI^L aUxjkji tïry-
gal-lah fîâwa âya/t, adieu, toi
qui es l'âme de ton père (M.).
En malais, on nomme assez ordi—
naircment une nourrice ou bonne?
d'enfant ayah ou aya. Ce mot a aussi
la même acception en Tagal. "ty^fco
aya.
[Jav. 4/n*w?\ ayah, petit fils.
Sund. m<t*<?\ aya. Mak. '-**->?* ay«
mère.]
rjOl àyoh-àyoh, berceau (prob.
de {j\ âyun).
Jtd\
c£\
3
OJ} ayutl, v. ^\ àyun.
XJô\ayahruki ztJCjja/yanda,
père (en style de cour). Jjj
t)UaLi Xj\ sJx* lâffî hïdup
ayanda sultan, le père du Sultan
étant encore en vie (M.). C>Jf
***i/*. *"**" lj£' ■**£' kàrna ayanda
ïni sudah ber-tïtah, car moi
prince, père, j'ai résolu (Jndr.
263).
Jj âyo9 exclamation d'encourage-
ment, et aussi de doléance, de
plainte. ^jI e>ta h *&\ xSS y\
âyo kakanda apâ-tah yaiy di-
tâna ïni, ah! mon ami, que me
demandez-vous là? y\ ôy aIûpL
-XOï bânjun-lah tUan âyo adin-
da, ré veille- toi, ô ma bien-aimée !
(J/.).
y\*+ meig-âyo, se plaindre,
gémir.
[Jav. vnn<*Mt\ ayo.]
*Ji àyu, excellent, exquis. cXs^
— senjâta âyu , des armes
excellentes.
•Ji îyaw — y* hïyaw.
kJ UJ i eiwàn (Pers.), avant-cour,
galerie oouverte en forme de
croissant: balcon.
<—>*£' ayUta — £>f*-ju~ta.
{\\^j ciyïïman, argent donné
dans un mauvais but, p. ex.
pour faire la piraterie (Kl.).
ijAjl îka, le, ce, cette, celui.
OL-O dî-sïka = v^^-> di-sïni.
v. {y*> 9Ïnî.
[Jav. Mitmt\ îka.}
JLm âyak, tamis, crible; criblé
tamisé. £j-ta-> Ji->Sjj*>* Jib
di-àyak dnhtilu kamudïan di-
dâxiiy, qu'il soit tamisé, puis en-
suite pesé (M.). ^jJU jt[ «Ai J^l
âyak tepkvy yanj hâlus, tamis
tin pour bluter la fleur de farine.
J|iljL meiy - âyak , tamiser,
cribler.
^Julà* merg-âyak-kan, tami-
ser ou faire tamiser quelque
chose.
JjiU» pevj-âyak, qui tamise
ou sert à tamiser ; tamiseur,
cribleur.
[Jav. et Sund. *jn<w*<ury\ ayak%
Mak. ^?^v-v aya.]
lié, attaché. JjL — ïkat mâti,
un nœud noué, qui ne peut pas
se dénouer. £&& — ïkat pvrg-
gavgy une ceinture. tf>\» — ïkat
târgan, un présent. jXl àL'1
A***9 înï-lah ïkat piiggaiy
1*
c&\
c&\
hamba, voici ma ceinture (li. ,
kau ïkat- /la, détacher ses liens
( M.), wsil Oj* «-^i» ^J/^i^ w*-
/âi?i-kan ïkat lâut itu, si ce
• i
i
n'est en opposant des digues à
cette mer (]{. 12G). '
^&t\/ be?m-ïkat? qui a un lien,
qui a une clôture. ^^}y \y Àta>
,^—•1 di-dâlam kïilam ber-ïkat \
amas, dans une pièce d'eau dont
l'enceinte est d'or (H. 133).
JUvJt* mety-ïkaty lier, atta- ;
cher, clore, ranger. oUU — i
metg-ïkat mata - mata , bander •
les yeux (P. M.). J^xJu^è] £j
yarg argkaw merg-ïkat, ce que
vous lierez (Ar. 28). pj - !
me ig -ïkat j)raig , ranger une
armée en bataille (MX \
J^xj^y ter-ïkat, qui est lié,
que Ton a attaché. *ï&\j> fa \
^ipl7 yaw/ ter-ïkat târgan-na,
dont les mains étaient liées (3/.).
ter - ïkat di- dâlam suwarga,
sera lié dans le ciel (N. 28). %
meiy-ïkat-kan , faire ,
lier, faire attacher quelque chose. j
it-J J&j\ v*x*^^i^ di-ikat-kan-
îla âku pada tïaig, ils m'ont
attaché à une colonne (P. J/. ).
<jl£jL mergikât-tj lier à, I
attacher à quelque chose. AjIo
^u 1 jlijï ^^yJ rf*"- bâtarg lêher
tuan-ku ikat-î, attachez-vous-
le au cou (S. Bid. 40).
JSJA perg-ïkat, qui lie, qui
sert à lier: attache, clôture.
pergasïh-an yarg ada perg-ïkat
ka-sempur?ià-anj la charité qui
est le lien de la perfection (N.
231). ^i J&; j£as ^ci.
iJUi! meuetàit-ka?i peig-ïkat tùg-
gal ôraig ïtu, briser l'enclos où
demeurent ces personnes (//.
Ab. 378).
vyvT| ikât -an, qui est lié,
attaché: liaison, assemblage.
vl>*^* — ikât-an per-katà-an,
liaison des mots (7/. Ab. 47).
y 0 \ S&A ïkat - ikât - an,
morceau de poésie ou de littéra-
ture. j$f\ sZSJ\ ô\lj&pantun
dân ïkat - ikât - an 7 des épi-
grammes et des morceaux de
poésie (II. Ab. 85).
^vCaJ peig-ikât-an , action
de lier, d'emmancher (II. V.).
{yv\> per-ikât-an, liaison,
emmanchement (H. Y.).
[Jav. *m*n*mf\ iket et Suud.
utKhnttsnp ïkat y mouchoir qui
s'attache sur la tête, et remplace
le turban. Bat. T7?^x\ ihot,
bande qui sert à porter quelque
chosç sur l'épaule. Tag. et Bis.
3UC gakot.)
cû «. -; ~ -,
selon, suivant. ^> — Veut
harga-j suivant le prix. àIIXjI
JXil 4tiySy\ ïkut-la/è âku ka-
gîînurg ïtu, suivez -moi vers
cette montagne (litt. : qne je sois
par vous suivi). 4»* i*i^b jU
tj 11 jS moka dî-ïkut-îla jûa
ka-dâlam gUah, et il le suivit
aussi dans la caverne (IL 95).
^Xil^i ber-ïkut, qui suit,
suivant.
XkZ&Aj ber-ïkut-ïkut, se ;
suivre, aller l'un après l'autre,
se succéder continuellement.
mevg-ikuty suivre, imi-
ter. ôUwil juvJk* {)J> cyy* '/a~
tiûman pûn meryïkut laksa-
mâna, Hanuman suivit Laksa-
mana (IL 155). SSJi* ^'^t ^
sJ\j^ olî ta me-mulâ-i men/-
ïkut tapa -per- tapa y il com-
mença à suivre les exercices
de la pénitence (IL 75). —
^jlW merg-ïkut jâlan, suivre
un chemin (IL 26).
^yJU merg-ikût-t, aller à
la suite de quelqu'un, suivre
quelqu'un. ,jj*l+ ^y\ï dî-ikût-t
mantrïj suivi de ses ministres
(8. Bîd. 142).
vyuSu£* merg-ïkut-kan, faire
suivre, accompagner quelqu'un
(S. Mal. 215).
&
%Z&A/ÀC mem-per-ïkuty faire
que quelqu'un suive, poursuivre.
^% 9j3\ J& ùjl ^}J> di-
per-ïkut Tdeh segala ôrarg ma-
lîika} ils furent poursuivis par
les gens de Malacca (8. Mal.
192).
jSjé perg-ïkut , qui suit,
suivant.
^yîy \ ikût-any suite.
^ylJ^Xil ïkut-ikût-an f se
suivre alternativement, à la
suite l'un de l'autre.
£yy*S ka-ikiit-an, sujte, imi-
tation. <£~M — ka-ikïït-cm el-
mesehj imitation de Jésus-Christ
(P. M.).
[Bat. ???Jg\ ihutj aller
avec]
/jAJI ïkan, poisson. O^i — ïkan
lâuty poisson de mer. £y —
ïkan sûigei/y poisson d'eau douce.
6jk» — ïkan mërahy poisson
rouge. i>j> — ïkan kriry, pois-
sou séché. ^Lf ^\** pJy^
vyjj ^+-~j sa-ârarg peigâilmem-
bâwa sa-ïkor ïkany un pécheur
apporta un poisson (M. IL 1G7).
sa-ôrarr/ pergt ka-sïiïgey metg-
ambil ïkan} un homme allait à
la rivière pour prendre du pois-
son (IL 54).
iï
Prov. J^Ij ib^ ^j\ C^L»
sepertt ikan di-ddlam belat,
comme un poisson dans une
nasse. Signifie: lorsque nous
sommes dans un lieu trop étroit
ou sous la puissance d'autrui,
nous ne pouvons pas faire ce
que nous voulons (KL). Autre
Prov. j*\£* Sf C& r J?'
Kj~~i iû K^y^A ^y^ ânak-
ànak ïkan hexil men-jâdi
makân-an ïkan-ïkan yarg be-
shr-beshr, les petits poissons
deviennent la pâture des grands.
Les petits sont toujours à la
merci des grands (8. Mal.
Préf. 6).
,\ ihan.]
[Bat.
5J\ ïkor et ëkw, queue (d'un
animal, d'une robe, d'un instru-
ment) ; ce qui vient après, suite,
cortège. Ce mot est aussi em-
ployé comme numéral pour tous
les animaux. ùS — ïkor kûda,
A
la queue d'un cheval, pjy —
ïkor bïïruig, la queue d'un
oiseau. J-X* — ïkor bedlL la
culasse d'un canon (R. V.).
<3jl> — ïkor dâun, la partie
pointue d'une feuille, ùy y^\ *&
£^1 J^| ^jL* ày^\ J;J*
pada ïkor tïian putrï ïtu-pûn
menâri ampat ôrarg, parmi la
suite de la princesse se trou-
vaient quatre personnes qui
dansaient (M.). £*\ tf>* ^A.
e>t* mergerlirg dergan ïkor
matâ-na, regarder du coin de
l'œil . i/X! 4&^j J?jW jâtri tûjuh
ïkor, sept têtes de bétail. aUl5Ju
^Aij^ JUi! Aft taigkap - la A
kijarg ïtii dûa ïkor, attrapez
ces deux chevreuils (R. 95).
^ cA> O^ £>S. £r> *
CS?i S*} a^a sa-ïkor bûrurg
jantan dergan ampat ïkor bê-
tifia, il y avait un oiseau mâle
et quatre femelles (R. 101).
fe*y S<A L>^b dâun ïkor kû-
xirg, nom de certaines feuilles
médicinales (KL).
S*\f% ber-ïkor, qui a une
queue. — ilû bintarg ber-ïkor,
une comète (N. Pht'L 101).
r^Ail^i ber-ïkor -ïkor, qui
vient après, qui suit.
^^XJL merg-ïkor, suivre, aller
après (KL).
^Jtè pel-ïkor, suite, cortège.
— J/& segala pel-ïkor, tout le
cortège, toute la suite.
[Bat. TpWB^x ihur. Mak.
^-^I iigkoig. Day. ikoh. Tag.
et Bis. .Xviz? ïkog.]
m
vj&^l îkal, noué, porté en nœud,
bouclé, frisé (des cheveux).
r«iu
- A
il
Jx>\ & JU**> ^JLi Jê/a5 - Jean
rambut yarg ïkal, mettre en
désordre des cheveux bien liés
(3/.). £>\* «Jw erV^> rambut-iia
ïkal mâyanjy ses cheveux bou-
clés ressemblaient à la fleur du
palmier (S. Btd. 27).
<}Q/. ber-ïkal, qui est en
nœud, qui est bouclé, frisé.
[Jav. MUMnn\Mj^\ ukeh Sund.
M 401 »\AÊ \ ikal. ]
r<j4j ) ou ^A^J I iga-ïga, nom
d'une sorte de mousse aquatique.
Àsti) ïvgah, enfance de vieillesse;
tombé .en enfance (L.).
j\ îtgu, pour
_y<i» îgatv, délire, rêve, somnam-
bulisme.
j\JL merg-ïgaw, délirer,
rêver, être dans un état de
somnambulisme. y\ £y<J^y<s]
&u^j£] argkaw merg-ïgaw-
kah ùtaw aigkaw jagô-ka/t,
rêvez-vous, ou bien êtes-vous
éveillé (AV.).
L>y* \y*i} ïgaw-tgâw-an, état
de délire, de rêve. yA ALx> ^Y^
l>^o \ ber-âdu dt-dâlam ïgaw-
iqâw-an, être plongé dans un
état de rêve. jXjl Pjj— •» J^
ù^O 1 bagtnda sa-ôrarg ïgaw-
îgàw-arij le prince était troublé
- pendant son sommeil.
^J5o 1 igfal, action de faire la roue,
de se pavaner.
yZ&* merg-ïgalj faire la roue,
se pavaner. J&U ôy£>\ J^
merhk ïtu-pUn merg-ïgal, ces
paons faisaient la roue (Ism.
Yat. 21). y&U Af ï\ ada yarg
merg-ïgal } quelques-uns se pa-
vanaient (S. Mal. 159).
[Javan. annrrup ïgel. Batta
v>~x-X\ e'go/.]
4u\ iyatg, un dieu, une divinité
(rac. de ^U kayâtg-an). ,
ï£jj àycvirg-ây(Mfg> nom d'line
médecine tirée du régne végétal
(A7.).
sj^idn ïrgat 9 attention, souve-
nir; revenu à soi, avoir repris
ses sens. i>*^Py^\ *-^*jl ïrgat
a rgka w per - katà - an , faites
attention à ce que Ton dit.
^Jbjï »^*J» hgat deri pitg-
san, revenu d'un évanouissement
(R. 124).
TJ^«j1 ïrgat-ïrgat, grande
attention. ys\ aITJA! ïrgat-
ïrgat -lah argkaw, faites bien
attention (#. 122).
J^iil^ ber- ïrgat y qui fait
attention, qui se souvient.
•• A
il
CM
\
A A
-A A
meig-irgat, se rap-
peler.
^*>)j> ter-ïrgat, l'attention
excitée, se ressouvenant; qui se
ressouvient. /$i SS d\lAAj! jU
aU! v>-f^^ wwria ter-ïrgat-lah
kïta âkan per-janjï-an allah,
alors nous nous rappellerons la
promesse de Dieu (AT. Phil. 51).
Jjlài* rnerg-irgât-iy rappeler
à la mémoire ; se rappeler q. ch.
merg-ïryat-kan, faire
ressouvenir, avertir quelqu'un.
merg-ïrgat-kan kâmi âkan per-
janjï-an allah, nous fait ressou-
venir de la promesse de Dieu
(N. Phil. 51). Js&A>&X±
^»yJ £jl* hendaJç-lah di-ïigat-
kan bâraiy lahTt-nay qu'il soit
fait attention à ses actions (Cod.
Mal. 403).
^yS&Aj ber-ïrgat-kan, qui
fait observer, qui fait ressou-
venir.
C£Jô perg-ïigaty qui pense,
penseur, observateur (R. V.).
^ylèl iigât-aji, mémoire, sou-
venir, attention.
j^yWy ber-wgât-an , qui est
de mémoire.
{jfishf per-wgât-any mémoire,
souvenir. — £oy* sûrat per~
irgât-an, mémorial, agenda.
^y vjue perg-iigàt-ari) Y
de rappeler à la mémoire ;
fait souvenir, ce qui fait corn
LJJ^ vJL; jJSS" JL-Ui
inl-lah perg-irgât-afi-ku
pada tïap-tïap baigsa,
pourquoi je serai connu d
les peuples (fi. 89).
^yte-S ka~irgât-an, ce
on se souvient; digne d'êi
marqué.
[Jav. nvn*a*snÊ\ éiget.
*jn*2*sn*\ iizjat. Bat. yp^
irgot. Mak. ~?»K irga . Day.
/U*i » vnjin, désir, appétit
voirise. — àIj^j ber-ûleh
satisfaire son désir. ^P->
,j»A jikalaw devgan ïvg
cela est fait avec plaisir.
^ vC £ | ê?gw â£a?i wwi&c
désir des aliments. «_*+J
^3 £ \ «JUyJu i^âj| kârna )
irgin me-lihat âkan dïa,
désire le voir (if. 17D).
0*il>î ber-ïrgin, qui <
désirant, qui a appétit.
AA
• _
merg - iiym - 1,
ses désirs sur q. ch.
• A A*
pery-ivgin-an ,
violent (if. F.).
^y-A-J ka-irgïn-av , dés
suel ; ce qui est désiré.
jLiujy ber-Jea-irgïn-an , ce
qui est désiré, désirable. ->l^sL
rjfiujLsp £j?l ^ l£ Sj> jikalaw
ada ber-lca-iigïn-an-na la in
dert-pada Jcânak-Jcânak^ si ce
qu'elle désire eçt autre chose que
ce que désirent les enfants (M.).
Jdj xvgar, bruit, clameur.
X/mA C^S ^éW jàrgan /cita
ïrgar -ïrgar, ne faisons pas de
bruit (S. Mal 29). Oy JoJ polî
0l> s/Jb\ Jôjù i»li O^jL *Lo<>»
^jwjU {jAx*j ^j-pU* pâdarg Uu-
pûn jadi-lah seperti kiâmat
dert-pada ïrgar dân menârgïs
sa-kalï-an mànusïa, et cette
plaine devint comme la vallée
du jugement dernier à cause des
clameurs et des pleurs de tout
le monde (M. H. 44).
^Jt) ^JtA trgar-birgar et ïrgar
bargar, vacarme, tumulte. ^Jb]
j*J£ ll> Çjj\ ^ii ïrgar- birgar
ôrarg dâlam pâsar, il y avait
une émeute dans le bazar (M.).
merg- ïrgar, faire du
bruit; ébruiter, rendre public.
On trouve aussi s/SkJ^ hïrgar.
[Bat. Tp^spHx irgor, faire
du bruit comme des enfants qui
jouent.]
iji&i) ifgas = ^rSy rergas.
A A
Rj ) îrgiis, humeur du nez, hu-
meur qui coule du cerveau;
roupie, morve.
[Bat. fr<2>\ iiyus.]
ls£l ijâ, v. U£ hya.
Ol^l îjôd (Ar. -fe*j), invention.
c^l^l \jàb (Ar. wo^^), affirma-
tion, conclusion (D. M. 1).
JJ^I ïjtlk, substance fibreuse
ressemblant au crin du cheval et
qui se trouve sons la première
écorce du palmier, crin végétal
(borassus ffemutï). Cette subs-
tance sert à faire des cordes,
des nattes, etc.
[JaV. latxrtp aille j et t/nantKnj\
eduk. Sund. 2nKmwn^\ injtik.
Bat. fr<-7{\ y ut.]
C<J\ âyivt,
{yy\ JÂil âyut-ayût-an, con-
cubine, une esclave. Çj^l j| JL*
ù>y\ JU*I ^j»>++ jîka ada ôrarg
menebii8 âyut-ayût-an, si q. q.
achète des femmes comme es-
claves {Cad. Mal. 420).
Jj Uu9 ce, cette, ces, le, la.
— FjJ\ ôrarg ïtu, cet homme.
— àJj! ûleh ïtu, pour cela, par
cette raison. J^A jJLo «x$ pada
Jcotïka ïtu, à cette époque.
il jU^i J^PjJ aIJL. matï-lah
^o
10
l)
ûjo!
ôraig kciya bendahâra ïtu7 le
grand trésorier mourut.
[Jav. âi<vn\ iku. Sund. t*>«s»\
itu (démonstratif).]
Àji âyat (Ar. ^1), un verset du
Coran. JUil L\ ^y<*jj\ -X* pada
arthkan âyatïtu, pour expliquer
ce verset (M. IL 227).
Jw) Î#M&> canard, cane. ^^ —
ïtik jantan, un canard. ,jaI* —
tle'A; betïnn, une cane. yJ* — 7£*'Z:
/;?7l#, canard sauvage. Jji»*' —
ê^Vt sarâti, une espèce de gros
canards. <J-1* — *£*Vfc ma-mla}
canard de Barbarie. ^>1 — î^Vfc
âyery une espèce de sarcelle.
j>Jj^ — êftVfc ber-tâji, canard
éperonné: un fanfaron. — AS
petiir ïtik, une vis. C>b j£»l xU
Çjjl AW-O ^^Jbj hâyam itik dân
gaiysa disambiïih ôrarg, on tua
des poules, des canards et des
oies (R. 3).
Prov. j£ $JU Jfcl O^w
seperti Itik menergar-kan gun-
tur, comme le canard qui écoute
le tonnerre. Le sens est: il a
appris (entendu) quelque chose
de l'affaire, mais il n'en sait pas
le fort et le fin (À7.)-
[Jav. MiSnoatjf\ ùiky pou. Bat.
itik. Mak. sy-* kiti.
Day. itik. Tag. et Bis. «Xvt->
itik, oie.]
OyCjJ Uu-pïitl (de J^A itu et
ôyptin), sur ce, sur quoi, alors,
ainsi. Awb ôy^A /j>y*** J-k
**&jy bedïl sembTiyan Itu-pan
pâsarg ôraiy-lah, sur ce on tira
le canon en signal d'alarme (M.).
c5' *^is ùyty itu-ptin larï-lah
la, sur qnoi il prit la fuite. jJU
AJLJVo^i ôy^>) Jj-XÎl maka indrâ
Uu -piin ber -jàlan - lah, alors
Indra partit (lndr. 262).
A^Ajl îâ<aJl9 donné en présent,
offert.
àXJu meig - icfc/A , faire un
présent (s'entend surtout de pe-
tits présents en marque d'affec-
tion ou d'amour).
txJé peiy-ïdahj présent, ca-
deau (d'affection), ôy^ï à*\Jè
S j J^**y A« >**■> peiy - ïdak
perampiian tïdak-lah ter-sam-
bïït-i lâgi, les présents que lui
faisaient les femmes, ne pouvaient
plus être reçus (tant ils étaient
nombreux) (S. Mal. 311).
p^j 1 ïtlarg.
êxJè perg-îdarg, bordure,
rebord, moulure de meubles,
etc. (KL).
O^JJ ĕdan, fou, infatué, hors de
son bon sens. ^jU^* SS L# AjW
»jj
J
11
ù^Ajâtuh sâkîtmen-jâdïëdan,
il tomba malade et en délire. Jïtë
ùy ùJ^Cï^} C/ pàteknenëdan
kârna tûan, nous raffolons de
vous (3/.)-
^\xS ka-edân-an} folie, in-
fatuation.
[Jav. et Sund. ^t>n«w^x édan.]
J JOl illap, maladie.
^Sbl <-î-Xi! ïdap-tdâp-an, des
maladies.
^JjlJL menj-ïdapy être malade
(AV.). "
r JOl ttZar, en rond, circulaire;
tourné en rond.
Vj-Xil ïdar-idar, circulaire-
ment, en rond.
>Xi^> ber-ïdar, qui tourne en
rond, tournant, se mouvant cir-
culairement. — j&j bintarg ber-
tdar, les planètes (N. PhïL 84).
jjJL merg-ïdar, tourner, se
mouvoir en rond , circuler.
— ô JupI âvgin-pûn merg-ïdar y
le vent tourne, change (M.).
^jjhJU merg-idâr-i, entourer,
faire le tour de quelque chose.
jy Jy J& ^jU*. £ £»j Alljl
wï - /aA rcyo yarg merg - ecftîr - %
segala mûka bîlmt) il est le roi
qui a fait le tour du monde (M.).
^jXJU merg-ïdar- kan, tour-
ner quelque chose, faire qu'une
chose tourne. ^yj^\> \j*y* ^*
aIp^! maha minûm-an di-ïdar-
Ican ôrarg-lah, et on passait la
boisson de l'un à l'autre (IL 139).
vJf>-XiUtf mem-per-ïdar-kan,
faire tourner, faire circuler. «JLS
aIpj^I vJb-^,1^ piâla dî-per-
ïdar-kan ôrarg-lah, on faisait
circuler la coupe (R. 1G0).
Ojbl tdâr-an, tour, révolu-
tion.
c>jb]^ per-idâr-an , révolu-
tion, vicissitude; tour. ù\$%*>
sa - /â$u ada per - tdâr - an xa-
Jcrawâla mata-hâri dàn bïdan,
tant que dureront les révolutions
du soleil et de la \ui\e(Lett.
Mal.). &) Lo ùjbj^î *Ùj"b <fc-
targ-lah per-idâr-an dunta ïniy
arriva la vicissitude de ce monde
(II. Ab. 12). J& J3 po Ob
^^jbL* dàn benih - mu pada
segala per-idâr-an-ilaf et vos
descendants de génération en
génération (B. 21).
[Jav. et Sund. «îww\ ider.]
•jj] àyan, fer-blanc (KL).
VI âyun, bercé, balancé; qui
balance, qui est chancelant.
jA J)b J*b AiZ^ ,>! ada sd-
tergah màbuh dàn âyun, la
moitié était ivre et chancelait
(M.).
12
Ji
)
^jlA* merg - âyun, bercer,
balancer. JJ*1 — merg - âywn
âtttf&, bercer un enfant (;!/.)•
^^Ijli* mcrg-âyu?i-kan, ber-
cer quelque chose, faire bercer
ou balancer. ^y\y — merg-âyun-
han buwày-an, agiter le berceau
{M).
{y\*& perrf-àyun, qui berce
ou sert à bercer; berceuse.
C/jÙ ayûn-any ce qui est
bercé: berceau. T^Jfj 0 y\ yy
^yy\ Ibj fa hûhan âku kâvak-
kânak yarg di-dcUam ayûn-an,
je ne suis pas un enfant au ber-
ceau (Amir Ilamz. 214).
On trouve ordinairement ôy)
ayïin.
igiyuiiy bercer. Sund. un vit w^
ayun.]
•y] îni, ce, cette, ces. - £j^l
ôrarg ïni, cette personne -ci.
— ^Jj\h hâri ïm', ce jour-ci.
àU\ inl-lah, on Alul ïnï-tah,
voici, celui-ci. e) rw aZu! tnï-tah
gambar-na, voici son portrait
(//. H. 145). Jjy Ay\ JfeU àU
z«ê - /aA iâe'A; itû - /aA bûruk,
• ceux-ci sont bons, ceux-là sont
mauvais (3/.).
[Jav. vn*n\ ihi. Sund. «*>«m\
t/t^a, ce, cette. Mak. /-n»T» cm?«.]
^JJl inte (S. ^T ina), le soleil ;
maître, seigneur; prince, roi
(AV.).
01 ëtiak, exquis, friand, agré-
able; plaisir des sens éprouvé.
wol ^VJ e)«) ^Jri' ênak-ênak
rupâ-îia ta mon ïtu, la vue du
jardin était délicieuse. A) J\ woui
Jpi! jJ^H C>UaL< l>j3 sebab ùû-
lah tûav sultan ter-lâlu ênak,
m m
le Sultan en fut ravi (M.).
meig - enaky prendre
-• A
plaisir à.
A .
merg - enak - kan,
rendre agréable, faire prendre
plaisir.
[Jav. 9]t<njq<xntf\ énakJ]
4Hm ïnarg, nourrice, bonne.
— U ma ïnarg, la principale,
la première nourrice. Ce mot est
souvent joint à à**»U$ perg-âsuh.
eriril^ &j! ^j dergan ïnarg
perg-âsuh-na, avec la nourrice
qui l'avait élevée (fi. 34).
jJuA ïnarg- da = &\ ïnarg,
style de cour. jJuA A}\jfe ^jy>*
di-sîïrnth-na bàwa ûleh ïnarg-
da, ordonna qu'elle fût amenée
par sa nourrice (R. 155).
[Jav. vntgjp tnya. Bat. 'y "0
ma. Day. tua, mère.]
JOl ayanda, y. Xy\ ayahnda.
ij^£j ïnun, qui est là-bas.
J^ju i ïnanda, v. AM J/ia/gr, style
de cour, pour jJuA ïnaigda.
^f^' inap, passer la nuit.
[Jav. inMi)i|\ inep.)
iJu) îpoh, arbre vénéneux, pro-
bablement le même que le \j^^
ïipas. àiu\ ^^-ij/ ■>! j*J y«fl? ffcfa
ber-ïsi ïjtoky remplie du poison
extrait de Yipoh (H. Ab. 348).
[Bat. yp^ ipu. Mak. ^^J1
ipo. Day. ipo.]
Swi ëpok, -vase à mettre le $ër*#.
[Jav. *ivnnvit'Kn]\ épok.\
JU» ipar, beau-frère, belle-sœur.
I)lî3 — *par laki-lâki, beau-
frère. c>yu^ — ïpar peram-
ptian, belle-sœur. ,Jxjfe ^)y^^
v^Ju! dîsîiruA-na parggil ïpar-
na >, il ordonna d'appeler son
beau-frère (if. 59).
[Jav. ti»4^4\ ipé. Mak. ^^J«
ipara. Tag. et Bis. C/Ot-o hipag.)
JJu) îp</. — a^j lûah lpt1 y le
fruit de l'arbre nommé y^
merbaw. On s'en sert pour jouer.
j\ iba, triste, affligé, inquiet. ,
jJLlfc wol yiy ter-lâlu iba hatï-
\
13
•••
Atm, mon cœur est profondément
affligé (M.).
*J) ïbîl, mère. *J>\* — ïbu bâpa,
père et mère. ^jy\ lj ?/â ibû-ku,
o ma mère! e)jjl {£* ^ f j^l
ânak-ânak hàyam dergan ïbîï~
un, des poulets avec leur mère.
iX]^^ — ïbu serâni, marraine.
(On se sert aussi de ïbu en adres-
sant la parole à une femme âgée.)
Au figuré ce mot désigne la chose
principale à laquelle d'autres
sont subordonnées; ainsi, comme
on dit: j)Jb ^1 ânak targga, un
échelon d'une échelle, on dit aussi
A
j\ii> — ïbu ta/ryga, la pièce du
côté de l'échelle, à laquelle les
échelons sont fixés. ài'IS — ïbu
pânah, un arc à tirer des flèches.
^r — ïbu kunxi, une serrure.
j^Jo — ïbu nagri, le chef-lieu,
la capitale. ,Sj\e> ïbujâri ou
^\j — ïbu târgan, le ponce.
— ïbu kaki, le gros orteil
du pied, ^j** — ïbu mhs, veine
d'or, filon d'or. £*** — ïhti
xargkey, le clou de girofle
arrivé à maturité. C>j\~» — ïbu
sâwan, nom d'une éruption de
la peau. A#lî Jj'l a)L>I aL" ùyU*,
*
pûn telah adà-lah ânak pânah
tïga bïji mak a ibû-na belùm
s«
H
t*J
per-uleh, j'ai reçu trois flèches,
mais je n'ai pas encore pu avoir
Tare (IL 23).
jj\j> ber~ïbu, qui a une mère.
\J\* y\Sj% «^ j*J «-^ to« y«*y
tiâda ber-ïbu bâpa, nous qui
n'avons ni père ni mère.
[Jav. et Sund. «/w«:n\ %hu. Bat.
TAX e'io. *Day. $0.]
r^l tddr-î&ar, nom d'un petit
bâtiment à voile.
[Jav. «â«T\ ibar, voler.]
^JLji ïblll, la partie dure du tronc
du* palmier qui se trouve sous le
QjJ rûyuig (Kl.).
-*AJM ïbltë, nom d'une espèce de
palmier.
xi âyam —. A* hây<
x) lyam.
jX»\ /Ju merg'ïyavi'iyâm-ij
épier, guetter (/>.).
Ûlrl vmâti (Ar. &*\)f foi,
croyance. L>lrl P-XÎ £& merne-
ghrg pedhrg ïmân, tenir en main
Tépée de la foi (A/.).
L>lf|^ ber-ïmân, qui a la foi,
croyant. c>M^ j*f Pj^l ôrargyaig
ber-ïmân, un vrai croyant.
^yJUoL me?g-imân-kan, don-
ner la foi.
[Jav. et Sund. «J<fs>«tj\ înian.
Mak. ^^w ema/gr.]
ktm.
^cl rôiey, ëmey, riz cuit si
l'eau, riz bouilli.
«J^Cl înurt (v. £♦* himmat), soi-
*•
gneux, vigilant.
/fi^s** merg~imat-kan, soi-
gner une chose. Ja£j A*jj vjX*^**
meig-ïmat-kan rûmah tatyga,
tenir une maison avec soin,
soigner une famille.
yj] àyer, eau, liquide; suc, jus.
^1 _ ayer lâut, eau de mer.
£yj — ayer sïïvgey, eau de
rivière. J»J> — âyerprïgi, eau
de source, de puits, ࣠— âyer
Zvàr//, eau trouble, j^j — ayer
tâwar, eau douce, potable. —
/jwL ayer mâsin, eau salée,
*•-
saumâtre ; saumure. *£ — âyer
tenhrg, eau stagnante, ^f —
âyer kûkus, eau distillée. —
yo âyer bakiï7 glace. Awl» —
âyer pâsary, flux de la mer, haute
marée. Cfjy* — âyer sïïrut, re-
flux de la mer, basse marée. —
£j\+î âyer pennâta, V eau d'une
pierre précieuse. ^-X» — âyer
kudus ou it^w — âyer sem-
bahyarg, eau bénite. Ajj — âyer
&w«^ jus des fruits. ^i\ —
âyéT avggur, du vin. j-J ~ âyer
tebû, du vesou. >£* — ayer
Jcanjtj eau de riz. ^«>L — ayer
mâduy miel.j-*y*»— âyersâsu, dn
J
lait. *J — âyertëh, du thé. Uf —
âyer <jula, sirop. OU — âyer
mâtfty pleure, larmes. ^}y —
âyer mûka, le teint du visage.
j*£j — âyer wanji, eau odori-
férante. j^U — âyer mâwar,
eau de rose. l\^ù — âyer dawât,
encre, ,»~^ — âyer amas, dorure.
U~*\j^ cA* U**y *«*Mr dergan
âyer amas, écrit eu lettres d'or
(M. -K. 169). ^Jj — âyer rasa,
vif- argent, mercure. j& — âyer
llor ou àlj — âyer lUdah, sa-
live, crachat. ^J**» — âyer seiû
ou *&£? — âyer kenxtrrj, urine.
j^I — âyer âji, nom d'une
rivière et d'une place sur la côte
ouest de Sumatra. x*M> — âyer
ftïtam, nom d'une rivière et d'une
place sur la côte ouest de Suma-
tra. XjA âyer-âyer, nom d'un
fruit qui ressemble au A~J lan-
sah, mais qui est un peu plus
petit et plus arrondi. — cX*mâta
âyer y une fontaine, une source.
— OjX* salûran âyer, un aque-
duc. — yA pintu âyer, une
écluse. — AjUw sa-bâtaiy âyer,
un filet d'eau, un cours d'eau.
— i\r*J*^ ampûh-an âyer, dé-
luge. — Ç>y buarg âyer, uriner.
— P/~* menabrhry âyer, pas-
ser l'eau, traverser une pièce
d'eau. — yykâyu âyer, plante
J*
\
15
de la famille des aralïacées,
le ginseng chinois.
Prov. ^JJ \£\ &3 Jpû> j\
âyer di-tethktiâdaâkan pUtus,
l'eau coupée n'est pas pour cela
brisée. Signifie : les dissensions
entre époux, parents et amis ne
peuvent être de longue durée
(KL). Autre Prov. Jf^A fL^,l
âyer sâma âyer kalhk men-
jâdi sâtu sampah îtu ka-tepï
JHffVl
de l'eau avec de l'eau ne
fait plus qu'une seule eau, et la
saleté est rejetée sur le bord.
Le sens est: les grands s'unis-
sant aux grands ou aux nobles,
il s' en suivra que les petits seront
toujourrt mis de côté (KL).
j\j> ber-âyer, qui a de l'eau,
qui fait de l'eau. {y^ *^+*
y],» 4> JUjut jJu w^+y^j hamba
lepas-kan ttîan-hamba ka-pada
tampat yaiy ber-âyer, nous vous
ferons passer dans un lieu où il
y a de l'eau (Kal. dan Dam.
50).
Jjji \j> ber - âyer - kan , qui
mouille, qui trempe, qui arrose
q. ch.
l>jLîj ka-ayër-an, qui fait
eau, ce qui est submergé. vy-olS
ùj\*ïS C)JuA ka-nalk-an ïtu-
16
!>-'
pun ka- ayer -an, le bâtiment
faisait eau (8. Mal. 49). ôy ù\
Pf?* c>>U-S ada-pïïn ka-ayer-att
jûrg, quant au navire, qui ferait
eau (CW. Mal. 414).
[Kw. ^m\ er. Sund. (ce mot
ne se trouve qu'en composition)
vuvm\ f.i<a\ ayer 7iiaicarf eau de
rose.' Bat. w»0>yy\ né Je. Mak.
f~*tzs ère'. Day. ayer inati, la
vase sur le bord de la mer. Tag.
'V'fco ayo, petite marée. Bis.
Wtoty aya-ay, eau stagnante,
petite marée.]
XyA ou jAj] ira-ira, fils ou
fibres qu'on trouve dans le bois,
fil du bois.
XJ\ ouyAj ] ira-ira, nom d'une
sorte de poissons rouges (KL).
§jj[l $raw, se mêler de, accom-
moder par vote de médiation
(O.).
<J*jj )J\ ïrûpa (Port. Europa),
Europe.vy^Ji/î Jap T*jJl Ai T £>l>
<->jj^il bârarg-bàrary yavg îndah-
indah deri-pada per - huât - an
ïrûpa, des objets très-jolis fabri-
qués en Europe (//. Ab. 80).
£j\ ërak.
J>^** menj-ërak, tourner,
faire tourner q. ch. horizontale-
ment, p. ex. une voiture, un
navire, etc. (À7.).
Jj J) %rïk9 foulé aux pieds. Ji^l>
si/~ rJ (Jj~* ~^ dî- ïrïk ûleh
nnrï rama kaki-tia, et Sri Rama
lui foula le pied (R. 27). ^f\^
er~ l^* ^1 '- ïrïk - fia dergan
kakï-na, il mit le pied dessus
(li. 32).
JjA ïrik, siguifie aussi un
crible (L.).
Jj^JL meiy-ïrik, fouler aux
pieds, marcher sur quelque chose,
battre le grain pour le faire sortir
de son enveloppe. ^W ^IL*
^ <-P 3S~* JF& suP«ya
jâvgan bârarg kâli metg-ïrik
dia ïtu, de peur qu'ils ne vien-
nent à les fouler aux pieds
(N. 10j.
3j*\? ter-ir&, qui est foulé
aux pieds. JUA J}L si^»L» jJL
JUil yj àJj! 3jt\/ niaha sa-
tergah-na mâti ïtu ter-ïrtk ûleh
karbaw ïtu, plusieurs moururent
écrasés par ce buffle (li. 105).
3Sf* pcrg-ïrtk, qui foule ou
bat le grain, ce qui sert à battre
le grain,- batteur.
£*ms/& pevg-irïk-an , action
de battre, de fouler, battage,
foulage.
[Sund. tuhnnMM\ irik.]
€*jj>) %/ra/njj tacheté et bien.
[Jav. *nù\ irerg, noir.]
êJ
&
)
17
F*ti' W*toy* derrière, par der-
rière : côté , à côté.
fj^f. ber-ïrmjj être à côté;
qui accompagne, suivant.
X 2jÀ/% ber- ïrùg - ïrùg , qu i
vont un à un; marcher l'un
après L'autre (comme font les
Malais, qui ne marchent jamais
de front).
A
9-ffL* merg-ïrùg, aller après,
suivre ; accompagner : avoir près
de soi. Jj j£f j] ->LJ Jd^
j<£>\ pj<*+ jika tiâda la ber-
kenhn pergi meig-ïrirg argkaw,
si elle ne veut pas vous accom-
pagner (B. 33). — Çjy ôrarg
* A a- * I
merg-ïrùg ou fy?** £*^Ji FJt
ôrarg ber-hûtarg merg-ïrirg, un
débiteur asservi, dont le travail,
faute de paiement, est devenu la
propriété de son créancier.
iûs/iu merg - irïrg - i , aller
après quelqu'un, suivre, aller à
la suite de, accompagner. ^^JL
^yU^i jlîy £)^A+ mânis
merg-irïig-i tûan-Jcu ber-jâlan,
il sera très-agréable de la voir
suivre votre Altesse {8. Bïd. 20).
Jy ^&Jjta di-irïrg-i pUla, de
plus, en outre.
I.
^jXSjaJu* metg - ïrùg - katt,
accompagner ou faire accom-
pagner quelqu'un, i* ^jjû JUjuI
t5-> £\ cfh^ jJ amPat
lalcsa yarg pergi merg-ïrùg-kan
âkan dïa y quarante mille le
suivirent {IL 1). j£L aI^I i^us^*b
segalaânak raja-râja, il fut sui-
vi par tous les princes (IL 21).
9y>+& perg-ïriig, le suivant,
qui suit. — Ç-jj\ ôrarg peig-
ïrùg, un suivant, *u y \j\^
J^A Ay JUjui per-arâk-an yarg
sa-rïbu ïtu âkan peig -ïrùg per-
arâk-an yarg ampat pûloh ïtu,
les mille petits chars formaient
la suite des quarante grands
(B. 15).
^«Jjl irïjg-an9 après, der-
rière; le derrière de quelque
chose: à côté, qui est à côté,
^•lî ^1 JUil JIj vy«j jta di-irïrg-
an bâley ïtu ada tàinan, der-
rière le bâtiment il y a un jardin
(M.). Jr jbjfjjit ôjiA
^la ia-pûn ber-lâri ka- irïrg -
an mûla pat an i, il se lança à
la poursuite de Mula Patani
(M. 162).
tfù^yià perg-irhg-an, action
d'accompagner, de suivre : cor-
tège, suite, appendice (R. V.).
18 fy\
Ce mot, qui vient du javanais,
prend aussi la forme javanaise
suivante.
P^* mïrivg, pencher sur un
côté, être sur un côté, incliner.
ijK* C**\ ^>\* prâJiu Itu mïrirgy
le navire penche. ^Iu i^»jjuï
£r*^ ^j^\j jX-J tïdor mïrtig
Jcânan tïga rôt us teihun dàn
tïdor nûrirg klri tïga râtus
tàhun , dormir couché sur le
côté droit trois cents ans, et
survie côté gauche trois cents
ans (if. 75).
t/^jf me-nûrirg-kan, faire
pencher, incliner quelque chose.
A 1-
*-Aî — me-mïriig-kan telhga,
pencher, ou prêter l'oreille.
[Jav. et Sund. ^>«?î> Iriig. Bat.
maigirirgkon , suivre. Day.
mirivg , suivre. Tag. Je£\
îliîg, accompagner.]
P-jJ 1 ïrwiy, tasse pour boire ( M.) ;
cruche (/,.).
rpjJl èrurg-èrtwg , les trous
par lesquels l'eau qui se trouve
sur le pont d'un navire s'écoule
dans la mer (KL).
Jyj] ïihU9 de travers, courbé,
tortu. — ^jJj betts ïrut, baucal.
I
£jjA iif A-Xij %>J*J tiiggirindafœ-
timparg ïrut, les grands et les»
petits, les boiteux et les tortu».
(S. Mal. 147).
^yJjt^U merg-ïrut-kan, cour-
ber, rendre une chose tortue.
^ j-> — meig-ïrut-kan dirï-nay
se tordre.
CJ}^ trût-an, courbure.
^JijjS ka-irût-an 9 qui est
tortu, courbé.
On trouve aussi O^* hïrùt.
w3> %i 1 irap, radical de %Jj&kïrap.
*J>t£ J ÏTup9 humé, avalé en rcti-
rant l'haleine. ^^» *->jh ^^r
AjJ jïlat irup âyer dergan lï-
da/i} lapé, bu en tirant l'eau
avec la langue (AI»).
*-*/?** merg - ïrup , humer,
laper.
«-J^jtî peig - ïruj) , grand
buveur.
[Bat. T-<fc-ç\ idup. Mak. et
Bug. /-*?« iru. Day. îhu-p.]
{jA tram = y* h
tram.
I
-jJI mat, asperge, arrose.
^jdu meig-ïrus, asperger,
arroser.
jL>^«4 metg - iras - kan,
arroser avec quelque chose.
merg -ïrus- kan âyer ka-pada
Ji
tS^
!
19
yaig di-pinjsan ïtu, asperger
d'eau celles qui étaient éva-
nouies {M.).
[Jav. MinixAjfs irus, cuillère à
riz avec un manche en bois.]
\Jj\ ela (Holl. el), aune, mesure
de longueur, depuis l'extrémité
des doigts jusqu'au milieu de la
poitrine, une demi-brasse.
On trouve ordinairement }M
m
clà et quelquefois ^U êlo.
[Sund. nvnnn/i%\ éllo.]
yj] ëlo, v. Jj»I êla.
ib I ëlok, beau , joli, admirable,
charmant. C^\ ôy^P J^>\ êlok
perampûan ïtu, cette femme est
jolie. jU g jb Jîl Jj* sitjL*
d^ij seperti mïlka dnak dura
yurg êlok rupâ~na, comme la
figure d'une vierge charmante
(Jndt: 262). ^I2p jLl êlok
per-katâ-an- iïa} ses paroles
étaient admirables (M.).
^jLS ka-elôk-an, beauté.
[Jav. itvn9i<tvit<KnjÊ\ élok.\
4ujj ëlirr), incliné de côté, ren-
versé sur le côté.
£\JU metg-ëlùg, pencher de
côté, tomber sur le côté, prêter
l'oreille à quelque chose.
[Jav. Jim\ ilùg, faire atten-
tion j nm*u\ éling, N., de ««jx&ttn^
éiget, K., prêter l'oreille. Sund.
9}im(n*\ éliig, se souvenir. Bat.
yrô ilùg. Mak. ^-i» tiltnj.
Tag. co ç /ti/ig, s'incliner. Bis.
csyj hilinjj faire attention.]
«J^Jb J ttot, tromper, mentir, frau-
der (CV).
V.JLL 1 ilop; couvert, caché.
^JuJL mevg-ïlap-kan , obs-
curcir, couvrir; tenir caché,
v. cjJj gelhp.
Ju I itor, désiré, souhaité.
JlA» mety-ïlar, désirer, porter
ses désirs vers quelque chose
(L.); avoir faim (O. Batav.).
ç*Jl W<i plein, rempli, chargé;
le contenu d'une chose. >y —
isi biïmi, les habitants de la
terre. «Jj^ — isi nagri, la
population d'une ville, du^j —
isi rîlmahy famille. Co — isi
prhtj les intestins. Ojj^*» — isi
sûraty le contenu d'une lettre.
àj — isi bïïah , les graines que
renferme un fruit, x^ — isi
marïam, la charge d'un canon.
^jl jU — isi kâwïn, la dot d'une
femme qui se marie. On dit
aussi Ù-Xj — isi badàn, la chair
par opposition aux os. *ly àL**1
isi-la/i kïïlahj remplissez la me-
sure (litt.: soit la mesure rem-
plie). j*\ v5y^-*»byï lâlu di-isï-
iîa âyer, il la remplit d'eau
(R. 103).
^jv-j]^ bèr-ï8i, qui est plein,
rempli, chargé, habité (d'un
lieu). ^Lil ^£o ^jy c^-ii^ *-*"•
sudah ber-ïst bïimi devgan ani-
âya, la terre était remplie d'ini-
quités (B. 8). c^^A-jL*J^-*'
senâpaiy sudah ber - £«, les
fusils étaient chargés (//. ylA.
236). ^^yjyJ^J^
jwjU JUif jl jâiyan ka-pada
bïimi ber-ïsi yairj ada tampot
mânusïa, que ce ne soit pas dans
un lieu habité, c'est-à-dire où
demeure quelqu'un (IL 103).
çw£* meig-ïsi, remplir, char-
ger, peupler, ^j \y& jJuJU Ota
>jj dân merg-isï-lah kâmu
âkanbûmi, et remplissez (peu-
plez) la terre (7i. 11).
£+~Ju meig-ùiï-kan, remplir
ou faire remplir quelque chose.
[Jav. »maji\ is i. Bat. T2TO
isi. Day. isi, la chair des ani-
maux, des fruits, etc.]
jri | ësukj demain, le lendemain ;
dans la suite, ^fjv* — ësuk hâri,
demain, le lendemain. Sb —
€8uk pàgiy le lendemain ma-
tin. «Jljl* AlyL> y^*~*} èsuh-ua
sa-pûloh kâri, dans dix jours
(3/.). u-Al £»» ■>» ÏJ-i» j»f
Ail> kalaw ë8uk-€8uk ada ôravy
iiygris dâtaig, si par la suite il
vient des Anglais (H. Ab. 266).
tfj~^ ka-esûk-an, le lende-
main, tfjvk — ha - esïik - an
/tari, le jour suivant. Ja jL
àLjIcx^j moka pada ka-esûk-
an harï-na niaka ka-duâ-na
pu n ber-jâlan-lah, or le lende-
main ils se mirent tous deux en
route {IL 1 60).
On trouve aussi J^ju besuk.
[Jav. fj*<n<Liuiip ésuk. Sund.
<ùn<L<ifc7if\ ùuk.]
JU»£J ÎSOk, asthmatique, court
d'haleine. ^ï £j^l Jy AjU
v5|Â-j! dâtaig pîila oraiy loin
Ï8ak-na, il en vint encore un
autre qui était court d'haleine
(//. Ab. 134).
Jf~i!/ ter-ïsak, qui est asth-
matique, qui respire difficilement,
oppressé de la poitrine. }±~*j>
£ Lj| Jr-jly ter-sedû ter-ïsak-
ùâk-an, ses sanglots l'oppres-
saient (&^/. yl6. 100).
[Jav. «^tjtialiOT^ £s<?£, rauque;
^iixioarp €8ak} peine, crève-
cœur.]
A»J > ïsa/rg, les ouïes du poisson;
les parties qui, dans le corps
des araignées et des chenilles,
I
sécrètent la liqueur avec laquelle
se fait leur soie ou leur fil.
r^j) isary-ïsarg, s'occuper
de bagatelles, faire des riens
pour passer le temps (L.).
i-uJl ï&it, les gencives (O. '
lïatav.).
t. * i
y t
&
21
r*i •» m
1 1 w*ap, v.
\isap.
LâJ I wa(Ar. ^j^), action de faire
un testament (/>. ^f. 190).
1^1 uwâ, oncle, tante ; s'entend du
frère ou de la sœur plus âgés
que le père ou la mère. *Uu
*\j\ aJjI £*jy** bapâ - mu dî-
sliruh'kan ûleh uwà~muy votre
père a été chargé d'une com-
mission par votre oncle (R. 61).
\y\» pà-uwâ, frère aîné du
père.
lyL mâ-uwd } sœur aînée du
père ou de la mère.
[Jav. <v}\ wa ou vnws mva.]
j U I anwàu, nom d'un singe noir.
l^v*)îlyâ8a, endormir en ber-
çant (L.).
ii • i ôyak, paraît être le radical
de ijij kôyak.
7*i*f ûyarg, enclin à pencher,
dont le haut emporte le bas.
»^1 ûyurg -ïiyurg f chan-
celer en marchant, v. Ïj*-J^.>
dûyurg-dûyury.
*~**ljr ôyotf nom d'une sorte de
lierre (Z.).
[Jav. rjiMi<ri<wit<w4\ oyod , ra-
cine.]
•£ji awira =jt^ wïra.
\*\ âwak, corps, personne,
gens.y^ — âwak prâhu, les
gens, l'équipage d'un navire
(Cod. Mal. 393).
^jïj! àwak-na (comme pronom
de la troisième personne), il,
lui, lui-môme (litt.: son propre
corps).
[Jav. etSund. vnuiKnfs awak.]
àj) awèk et £jwek, courbé,
recourbé: chiffonné, froissé (L.).
Jj^l uwàk, oncle, tante — \j\
uwa.
,Vj' uwàk, le beuglement du
buffle.
JjyU merg - uwak , beugler
comme le buffle.
Prov. ç-S PJûf AIjS" jJL
masttk ka-dâlam kandatg kam-
bhy merg-embïk mâsuk ka-dâ-
lam kandavg karbaw merg-
22
toi
J&
uwàkf bêler avec les chèvres et
beugler avec les bœufs.
[Jav.<nt?*77^oOTrf\ tcékkuwél;
le caquetage du canard. Bat.
^t>t>\ vgnwek. Mak. -VI f~^
igoicé.]
rjjjl àuruk-âumk, nom d'un
singe {h y loba tes leuciscus).
v. ^l auwàu.
nom
iSjl uA'/fc et ,Sj! Sfc<, n<
d'un jeu auquel on joue en plaçant
des duwit y sur lesquels on eu
jette un autre. On y joue aussi
avec des bliah kràs (KL),
wftJ>a) Ukup, parfums, aromate,
encens; parfumé, brûlé (de
l'encens, des parfums). àj^\y
«Jt5jl> l>jU c)^^J ber - ubah
baû - fia kârana di - îikup,
l'odeur est changée, parce que
l'on y a brûlé des parfums (A/.)*
sJ&yU merg-ûkup, parfumer.
{j>y\ ukûp -an, encensoir,
vase dans lequel on brûle des
aromates (A/.).
{j>y\ «Ju^l ûkup - ukûp - an y
des parfums , des aromates.
{j>$\ cJt^l S If X>j bagïnda
memâkey ûkup - ukûp - a« , le
prince se servit d'aromates (S.
Bid. 54).
[Kw. et Sund. oa*>2«*ft uhu-p.]
5jl wWr, gravé, sculpté; gra-
vure, sculpture. ^Jjj ^p^ c)/^l>
£y rfe'- ?*&*r - fia dergan rupa
bûrga, il grava en forme de fleurs
(litt. : fut par lui gravé) (Af.).
Jj^t* ber-ûki**, qui a des
sculptures, orné de gravures.
^jjJL» meig - ukir , graver,
sculpter,inciser.^îlj ^^jb^ll^L
metg-ûkir nàma dî-atas bâtu,
graver le nom sur une pierre.
j^J ter-ûkir, qui est gravé,
que l'on a sculpté. j^J «>l
Vù^U**** V $\*j adater-ukir
ber- bdgey - bâgey jetas âwan-
âwan, on y avait fait des sculp-
tures représentant des nuages
(IL D. 49).
jJé perg-ûktr, qui grave ou
sert à graver. — Çjy ôrary
pag-ûkîr, un graveur.
ùjS \ ukir - an , gravure,
sculpture.
CïjSjé perg-ukïr-an , action
de graver, de sculpter; gravure,
sculpture.
[Jav. et Sund. o/»«t?\ ukir.
Mak. ^?/>i uktri. Day. ukir.]
$£' iïkWT, v.j5y> hûkur.
j*^5' ïikas, nom d'un gros co-
quillage qui fournit la nacre,
et avec lequel on fait des bou-
tons, etc. (KL)
«J^Oj I Ûgut, frayeur, épouvante.
me^ - ?<^kI - ugut,
causer do la frayeur , exciter la
crainte (A7.).
Ai A
Pjl uwarg, v. £j uwjgr, v. aussi
ôt^ âican.
^prji* ÏÏMfU, pourpre: violet,
rouge foncé. — l)j^ warna
myu} couleur de pourpre. p*»u
— kâxa aigu, du verre violet.
e)v*j^ ^Pjl ^j^j j\j bâtu besï
Tirgu wamâ-na, des pierres de
fer de couleur rouge foncée (//.
Ab. 54). ,
[Day. urgu.]
V-iAc^l ûtgka, v. jA£| ?^/5r^a.
*JU>*jl ÛX€ff, inconvenant, mal-
séant (Or.).
1 ïixap, dit, parlé, pro-
noncé, invoqué; être dit, être
prononcé. ^ «xî àU&^I ûxap-
lah pada dia, parlez-lui (litt. :
soit par vous parlé à lui).
uu^ju merg-ûxap, parler,
dire, prononcer, réciter, invoquer.
,j**l — meig-ûxap amïn, pro-
noncer amen. ^ U^Lo oU^yL
^ merg-ûxap çelawat àkan
nabïj adresser ses prières au Pro-
phète. Ax*S^£ J^yL./l â/te
me/g-ûxap sukûr ka-padâ-mu,
23
je vous rends grâces (N. 132).
aUI ^lj^i
JUJ wâjïb la merg-ûxap Sukûr
âkan ait ah taàlâ, ils doivent
rendre des actions de grâces à
Dieu (M. IL 227).
* A
metg - ûxap - Aaw,
prononcer, dire ou faire dire
quelque chose.
i^x^yb perg-ûxap, qui parle,
qui prononce, demandeur dans
une cause; procédure. ^.i^Jè
^^-jL^IC* ùjojj^t* perg-ûxap
sukûr kâma sa-kalï-an mànu-
sïa, prononçant des actions de
grâces pour tous les hommes
(N. 342).
AI **
^yUf9 petg-uxâp-an , action
de parler, de prononcer : expres-
sion, invocation.
[Jav. et Sund. tvnuivip uxap.
Bat. A2* ■ \ usap.]
P^jjL merg-ûja, exciter des
animaux à se battre (À7.).
[Jav. «/w*r\ uja, lâcher des
animaux.]
XJ ' uJh touche, épreuve, essai :
touché, éprouvé. — y\* bâtu
ûji, la pierre de touche. a>^[>
p\ ^ï dt - vjî devgan âpiy
éprouvé par le feu.
£*.yUmen/-wji, toucher avec
la pierre de touche, éprouver.
ja»jJ«! penj-ïîji, qui touche,
qui éprouve.
v*-^l uji -an, action de
toucher avec la pierre, épreuve,
touche. Le mot y^ bûtu peut
s'employer avec lea dérivés
comme avec le radical. On dit
jfcj«»j>\j bâtit penj-ûji on jÏIj
^r^ bâtu ufean, pierre de
touche.
On trouve aussi ^Jijhj
ber-bàtu ïiji, qui a, OU qui se
sert de la pierre de touche.
jfc.^1 ka-baîîâk-an ôrarg bebal
yavg U'âda ber-bàtu Uji, beau-
coup d'imbéciles qui n'ont pas
la pierre de touche (qui jugent
sans examen) (//. Ab. 3).
[Sund. util vji. Bat. ■*■<-<>
uji "
: Mak. -?4J »
w-0»«J uj(tt, subtilité, habileté ■
(( ,'r.). v. J*y» hûjat.
^o~y< tïjat, insulte, v. J*.y-
hûjat.
J»yl vjar, parlé, dit. aI/tV '
^OITJaL.^1 ûjar-lah tu
mendhut kâta tenitiii-ïia , il dit
en réponse au discours do son .
compagnon (litt. : par lui fut dit). |
•y
^jû metg-Ujar,Hite, parler.
nï-apâ-kali garâiy-an àkan ado
tnetg-ûjar ka-pada ibrâhlm aâ-
rah sudah meûusîi-i ânak laTri-
lâki, qui donc aurait pa *fte à
Abraham que Sarab nourrirait
nn fils {B. 28).
Lorsque ce mot est précédé
de Oi- maka, il s'écrit t/>-^'
maka - vjar OU mak - îîjar.
tnaka-ûjar râja anmud àkan
tiia't putrï, or le roi Ahmud dit
à la princesse (Chr. P. 5).
[.fav. umti «/or.)
>»^1 »#«f*, v. bous ^l ow/ar.
yUjl tt*»r (Ar-^j), nerf; les
nerfs. *ijï Ja & Âlie Ol> jlïjl
(j-JL iitâr dân aie le t yaty
pada tïibuh niûmtsïa, les nerfs
et les muscles du corps humain
(if. H. 12).
yyj,) ou mieux /*U1 utâra (S.
•an^ ttttara), nord, le nord. Les
noms des quatre points cardinaux
sont : jlïl h tara, nord. ^iL» selâ-
tan, sud. </^J rimur ou *ZJJ jj
fîmur tepht, est. tiyu harat
ou J«Ju Cylj Aûrn( tep&f, ouest.
-»*- yV lA> JV-*7 ^ û*1 V-*
•y
jy
25
J^J
j^iL ^Jas» duniâ ïni telah ter-
bahâgi devgan suâtu mester iâ-
ïtu ber-tentàrg-an deri kittub
utâra sampey kutub selâtan, le
monde est partagé en deux hémis-
phères par une ligne (méridien)
tirée du pôle nord au pôle sud
(N. PhiL 6). y* c£fr* 4>î \?->
Ojw duniâ bûleh di-bahagï-
kan dû a devgan suâtu mester
ber - tentârg - an tlmur dergan
bàrat, le monde peut encore
être divisé en deux hémisphères
par une ligne (équateur) passant
par les points est et ouest (N.
PhiL 7). Les douze rumbs de
vent intermédiaires sont: jW
^j OU-* utâra sa-mâta tïmur,
N. N. E. CjjI i/*j tlmur lâut,
N. E. j\j\ oUw ty*j tïmur sa-
mâta utârat E. N. E. j\£jL» ^eJ
tïmur menorggâra ouJ£îb ky*S
tïmur torggâra, E. S. E. JSZmj
torggâra, S. E. jlùL» ^y ^Li $e-
lâtan menorggâra oujlùtJ ^J ^L
selâtan torggâra, S. S. E. ^X»»
fj[> selâtan dâya, S. S. 0. Ojl*
^jb bàrat dâya, S. 0. C/jIj
^3*-» oUw bârat sa-mâ\ta se-
lâtan, 0. S. 0. jlil OU-* w>
barat sa-mâta utara, 0. N. 0.
£*}* wjl* iâra/ Zâttf, N. 0. jlîl
N. N. 0.
[Jav. et Sund. <t/»«wo?\ utara.
Bat. */>x53s^0for<7. Day. utara.
Bis. 3fc"3^ offlrfa, vent d'est]
K{y ôto, pectoral, pièce d'étoffe
qui garantit la poitrine, comme
les enfants en portent.
[Mak. ~*1~1 oto.]
J^Jjl ïitak, cervelle, moelle.
Jlû — ûtak kapâla, le cer-
veau, fyt — ûtak tûlarg, la
moelle des os. JUyJL Jjl* 1U *là
5aA â/am hendak me-lïhat utak
• • •
kânak-kânak ïni ber-panxâr-
an Ica-pada bâtu, Votre Majesté
voudrait-elle voir la cervelle de
cet enfant jaillir sur la pierre
(Zf. 16). Dans un sens figuré J^l
ûtak signifie le résumé, la quin-
tessence ; et encore imagination,
opinion. Kjpji g 0*t£î jA jL
O^^S^î J/& maïca ïni per-katâ-
an yarg ûtak-ûtak segala per~
katâ-an, et ce discours est la
quintessence de tous les discours
(M.). q\ J7,1 jlb £p> J&
segala hantoi yarg dâlam ïitak
ôrarg , et ces fantômes qui
26 £j
n'étaient que dans l'imagination
(77. Ab. 64).
[Jav. 9m9sn9ma\ Utak. Bat.
,&S37?x\ utok. Mak. /-^^^
wto. Tag. 3^ otak. Bis. J£-
iJa I iïtik, nom d'un poisson (es-
pèce de silure?).
T iJjl ĕtak-ĕtak9 sorte de
mets préparé avec du poisson
et des herbes et enveloppé dans
des feuilles {KL).
SJjl ûtap, sorte de petit bou-
clier (KL).
rjjl Uttw-ûtar, petit bouclier
rond en rotin. J>\1*»\ PJlo Ja j\
^JsL Ty^l A^ JUjI ada pada
dindng astâna ïtu sa - bûah
ûtar-ûtar kex\l} il y avait contre
le mur du palais un petit bou-
clier (S. Mal. 179).
\/JïS. ber-ûtar-litar , qui a
un bouclier , garanti par un
bouclier (8. Mal. 180).
it^{y titots, cordon, lacet, cor-
deau; (numéral des cordes, chaî-
nes , etc.). wU^Ju ^^A /ç*j
^jviy-*» rantey amhsbe-permâta
sa-ûtas, une chaîne d'or ornée
de pierres précieuses (S. Mal.
325). ^y-J *-*•» A^L# Jlî tàli sàuh
sa-ùtas, un câble d'ancre. ^j-Jj— *
•v^ iJ sa-ûtas tàli lĕher, un
collier (fifa/. dan Dam. 27).
U~J}*» merg-ïitas, mettre une
corde.
[Sund. t/»«s»a^ utas. Mak.
-»J^] Utas, ouvrier, ingénieur;
adroit, habile. ^Ix^Su ijy*
^7-j^l Ota ^Jû» ,J£** nienïïruh
mevg-himpun-kan segala pan-
dey dàn Utas y il ordonna de
rassembler les savants et les
ouvriers habiles (& A/a/. 22).
\j~*^j> ber - M/a$ , qui est
habile, ingénieux.
^jwL-S ka-utàs-aii, habileté:
qui est fait avec adresse.
^iJj] Titus 9 envoyé, député ; être
chargé d'une commission.
metg-utus, envoyer,
députer, charger d'une commis-
sion. i$J ^j-SyU *Ju* ij à1)1
allahyarg sudah meig-Utus dia,
c'est Dieu qui l'avait envoyé
(B. 91). ^j-jjJL ^j^i^\ îitus-
meig - ûtus , s'envoyer réci-
proquement.
^y^jyU meig-ûtus-kan, en-
voyer quelqu'un, charger quel-
qu'un d'une commission. à!*Ju>
êjj\t JJul ^JyU ^ sudah-lah
la meng-Titus-han ampat ôrarg,
*l
I
27
il avait député quatre personnes
(M.).
{j»>y\ utûs-an, un envoyé, un
ambassadeur. j^cM^ôyA jJU
ù^y ' FJ^ maka ta -pûn kâta
kâmiôraig utû#-an, et ils dirent :
nous sommes des envoyés (.fi.
123). v^v/lj^bg^l
yarg di-ambil âlcan utûs-an
di-pilih-na an tara ôrarg yarg
ber-bûdiy celui que Ton envoie
comme ambassadeur doit être
choisi parmi les hommes sages
(3/. if. 147).
Cx^y*5 P&y-utûs-an , action
d'envoyer, députation, ambas-
sade.
[Jav. et Sund. *4i<az<*5^ utus.
Mak. /-^"-%^ utusarçy un en-
voyé. Tag. 3t"> otos, ordonner.]
Jal ïïda, radical de ïy* mûda.
A Jjl ûdah, laid (O.).
3^9' wdïk) cours supérieur
d'une rivière; l'intérieur d'un
pays.
J->^b di-ûdik } dans le haut
d'une rivière, dans l'intérieur
d'un pays; ^Ju — di-ûdik
tepï-an, au-dessus de l'aiguade
ou de l'abreuvoir d'un village.
J)*y mûdik, remonter une ri-
vière, voguer contre le courant :
s'avancer dans l'intérieur des
terres. ^^ *& J:y ^ jI i>
belùm ada dia mûdik ka-pada
dûsun-na, il n'a pas encore
remonté là rivière jusqu'à son
village (M.).
Cr^^yiM me*n -per - mûdik-
kan, faire remonter. ^y\ a1)1
y>v tf^ïy*^ allah àkan per-
mûdik -kan kâmu f Dieu vous
fera remonter (J5. 85).
[Jav. <unw<xnf\ udik. * Sund.
<£4<ui*mp mûdik, remonter une
rivière.]
3^,? ' t&liefc, dernière période de
la lèpre? (Pzj.).
Ojl Udilt, tout ce que l'on
fume; tabac, opium.
COyL merg-ûdut, fumer.
vlO}*£ perg-ûdut, qui fume,
un fumeur.
^jJ^I udût-an et ù^^l
udûd-any une pipe à fumer.
[Jav. et Sund. <unia*ap udud
et trnannsnjp udut. Mak. ^J-^sl^^>
pargudukayg, pipe.]
*Jj,I
udap.
^talo^l ûdap - udâp - aw,
comestibles de peu de valeur,
choses qui ne sont pas bonnes
pour la santé.
28
!
$<Jj>\udip, nom d'un poisson de
mer, petit ïkan pârarg.
A^Ojl Ûdar = jS\ udar, âgé
(Py\). = ^lî tàhan (KL), v.
aussi >>•> hôdar.
Ûj) âwcm, nuage, nuée. OyL
0^ Abj J-xS seperti hllat di-
dâlam âwan9 comme l'éclair
dans un nuage. &JÛ«* ôy sIjj***
(j>*^ seperti àwanmergandurg
hUjan, comme un nuage gros de
pluie. {£s *L j-XÎj ytfXiùjiï
ôydi-terbarg-lcan-nà ka-udara
sâma dergan âwany il s'éleva
en l'air avec elle, au milieu des
nuages. JUjI JUpÏ jZù 0^1 &*
c)wj X S \jj9 moka àwan di-tepï
lârgit ïtu ber - bâgey - bâgey
rupâ-ria, les nuages à l'horizon
prirent diverses formes (Indra,
262). — l)^ICu sa-kâwan àwan}
une quantité de nuages, des
nuages réunis.
l>^|/ ber -àwan, qui a des
nuages, nuageux.
c>^U* mejg-âwaïiy se diriger
vers les nuages.
A I
On trouve aussi &y âioarg.
X Ç> *\ âwarg - âwarg , l'atmos-
W A « >"A . _
phère. 9-y^ P y âwarg guma-
warg} l'espace compris entre le
firmament et la terre.
[Jav. vn(ùi*ain\ awarg-awdrg.
Sund. unùis awarg.]
Jtjt' ïïnak, plante année de pi-
quants, épine, chardon.
_. M ».A . A A «I
PrOV. wU*9 *~*3 g^j-O ***ày*
J^*J ^£ï ei*i^ rnlilut di-syap-
na pïsarg pantat di-kâit-îia
dergan ûnak, il lui donne à
manger des bananes, tandis qu'il
lui pique le derrière avec des
épines; amuser quelqu'un au-
quel on veut nuire ou dont on
veut obtenir quelque chose (S.
Mal. 309. - II. Ab. 237).
r*Uùl ëninj - (hiiig , descen-
dant au quatrième degré, ou
enfant d'un arrière-petit-enfant
(KL).
•Jjl ënan et ûnan, foire,
marché périodique.
Xjl Una/m9 nom d'un mollusque
testacé; le coquillage en est
brun et dentelé, et l'animal, qui
est d'un goût parfumé, peut se
manger (A7.). — CX^pervtàta
ûnam7 l'onyx (M.).
j-î^i ĕnar =j>^> hônar.
«■JJa! àwap, vapeur, exhalaison,
haleine. JiJj^J^Çi ^ O/-
^^wli seperti àwap yarg ka-lïiar
deri prïyuk nâsi, comme la va-
peur qui sort du pot où l'on fait
cuire le riz (N. PhiL 54). y \y>
iS\ij
*y
29
àwaj) adà-na yarg ka-Uhât-an
sa-kotïka, c'est une vapeur qui
ne paraît qu'un instant (A7.
375).
«JjjJ^ ber-âwap, qui a de la
vapeur, qui s'évapore.
o^li* merg-âwap, respirer,
prendre haleine.
<*->jYs 'mer - âwap , éclater,
faire explosion (d'une montagne
volcanique) {KL).
On trouve aussi o^U hâwap
et o^ wap.
[Sund. un i7»*5| * aiaap. Bat.
Àf> ■ \ uwap.]
*m 1 upaya, v. ^lîl upâya.
\%\upah, gages, salaire, recom-
pense, loyer; gagné, payé. £>y
— ôraw/ /TpaA, des gens à ga-
ges. — ^»»4« meig-ambil ûpah,
travailler pour des gages. ^^^
amà* ctea kcUi âkan ûpah,
il donna pour récompense deux
livres d'or (If.). Xty JJHjû*/|
ô£w men-dàpat ûpah-ûpah, je
gagnais de l'argent (//. Ab. 31).
jikalaw dî-ûpah-na âku sa-
râtus rvrggit, quand on m'aurait
payé cent piastres (U.Ab. 155).
à3j\y ber-ûpah, qui est à
gages, qui est payé. ù\J *j Çj^\
«J^l* te^j ôratg yarg tiâda ber-
ûpah menûluig, des gens qui
n'étaient pas payés, étaient là
pour aider (//. Ab. 384).
* A
dôJu merg-upah, prendre à
gages, louer des ouvriers. Çjl*
>u i&yU y^j Pjj— ** bârarg sa-
ôraig tiâda merg-ûpah kâmi,
personne ne nous a loués
(N. 34).
>UjL metg - tipâh - i, payer
les gages à quelqu'un , le
prendre à gages (D. M. 125).
^y^jJL* meig - ûpah - Jean,
mettre une chose à prix, en
payer le prix, faire faire pour un
prix. £?£* £ Ob C>y{ £
<S* yaiy mem-bûat dân yarg
meig - ûpah - kan dla , ceux
qui le font et ceux qui paient
pour le faire faire (3/.). A-f ^
di- ûpah - kan ûleh bapâ - ku
menâlin, il y en eut que mon
père fit transcrire en payant
(//. Ab. 11).
CrÂl^ ber-ûpah-kan , qui
paie les gages, qui prend à gages
(Z). M. 125).
^*&\ upâh-an, récompense,
salaire.
^JbU-S ka-upâh-an, qui est
salarié.
30
tiji
^JbU«9 petg-upâ/t-cm, action
do payer les gages, paie.
[Jav. et Siind. t-nt*{i upah.
Bat. ^— upa. Day. upah. Tag.
À^jlÛJ^a/l', v. J^l m/>«£, friandise.
ÀJjl ïiplh, gaine de la feuille
de l'aréquier, dont on se sert
pour faire des enveloppes de
lettres et des vases à puiser
de l'eau.
£j*fyU meig- ûp tn -ko n .
[Jav. et Sund. «««.«^ upih.
Bat. A""0 upi. Day. ttpi'/*.]
J&yûpak, attisé,cxcité, fomenté.
Jpy*+ merg - Tipak , attiser,
exciter, fomenter, il — meig-
ïtpak âpi} attiser le feu.
Jpy& peig-ûpak , qui attise
ou excite, qui sert à exciter;
un fourgon. — Çjy ôraig penj-
ttpak, un boute-feu, celui qui
sème la discorde.
£ lia» peirj-upàk-an, action
d'attiser, (V exciter.
jfi^y ïïpdk, nom dune friandise
préparée avec de la farine de riz.
vJU5ùl ûpat — «J^juI umpat.
ij&} ' ûpatï (S. tfcMlTl utpatti,
production, produit;, tribut, taxe,
impôt, contribution. — JL/^
mem-brï upatï, payer le tr
— J^ mentnta ûpatï, \m\
une contribution. — ^yJS
meig-hùiipun-lcan ûpatï, p
voir des impôts. *»**£ ^<*C *
Af2?ra per-sembah dân 1<
nagrï ïtu , en présentant ]
hommages et le tribut de
villes (Bis. Iiaj. 17).
Jc*y** merg-ûpatï , pay<
tribut.
-* A*
• «
J?y» peig-upati, qui pai
impôts, tributaire (/J. 020).
On trouve aussi J|J i
hïitarg patï (KL).
[Jav. et Sund. in^i uj.
J)*)ïipam, nettoyé, frotté, lu
poli; bruni. J^l er^j^— ->
JUii {^k^ inaka di- sïiruh
lipam xermin ïtu , il ord<
que ce miroir fut poli (A*. 1
fJlfi ber-ïïpam, qui poli
fj^-jL» meiy-ïïpamy fre
polir, lustrer; brunir, travj
sur les métaux. fyU 9jy-
^ ôb Jli tf\X& j£- I
ôra??7 meig-ïipam segala
pandëy-an tembâya dân
il connut l'art de travaille
cuivre et le, fer (B. 6).
fy\f ter-ïljHun, qui est b
que Ton a bruni. ^^J «^
jj\j> AJL7 ij seperti zemrïïd
yarg telhh ter-ûpam, comme une
émeraude que Ton vient de polir
(R. 46).
fy& perg - ûpam , frotteur,
brunisseur; brunissoir.
^yxiib perg-tipâm-an, ac-
tion de frotter, de brunir; bru-
nissage.
J>%l ûpar, préparer un médica-
ment en le frottant dans les
mains (GV.).
if&S* wpa8, suc vénéneux de
certaines plantes, poison végé-
tal. — ^yy pôkon Upasj arbre
dont le suc est un poison (antia-
rîs toxicaria et aussi strycknos
tieuté). ^/^^j^ ôLil Oy tûan
laksâna penâwar lipas, vous
êtes comme un antidote contre
le poison Upas (S. Btd. 155).
Prov. )j>*\j Ây^î cr*^ ûpas
ber-hûlam râxun, un poison
mêlé avec un autre: une mau-
vaise chose vient avec une autre.
^j-^l/ ber-ûpas, qui a du
poison ûpas. — ^J krîs ber-
ûpas, un criss empoisonné.
[Jav. et Sund. imtJiMp upas.]
*J
31
,»***%' upas (Holl. oppasser), sur-
veillant, employé de la police.
iumiïïbah, ôbah, changement,
variation; changé, varié.
^At ber-ûbah, qui change,
qui varie, qui s'altère. *>^]/ *\ b
belhm ada ber-ïibah, cela n'a
pas encore varié (M.). **}[? Ol>
e)u^» l)j^ dàn ber-ûbah warna
mukâ-na, et la couleur de leur
visage changea (R. 84).
&j>y** merg-ubah, changer,
altérer.
^yyL meig - ûbah - kan,
changer quelque chose, faire
varier, altérer, révoquer quelque
chose. ^'W^J Cry^** -3 ""
tiâda mâu menj-ûbali-lcan pe-
Ictirjâ-aii-na,) il ne veut pas
changer de conduite (R. 138).
c)^ £rvy** ^* «**•* tiâda mâu
meig-ûbah-han namâ-na, il
ne veut pas changer son nom
(R. 41). er^V^ e>lyw fcle
âdat samuà-na di-ûbah-Jcan-
naf il changea toutes les lois
(3/.). ^^ — mevg-ûbah-kan
jatijij rompre une promesse,
enfreindre un traité.
^jJbU ubâh-an} changement,
variation.
^jJblJk petg-ubàh-an , action
de faire changer, de détourner,
diversion (R. V.).
^jJbL-S ka-ubâh-an, ce qui
est changé; variable; change-
ment, variation, variabilité, wuw
^y\ Lô ^L-j JUyJu sebhb me-
32
XhJ
llhat ka-ubâ/i-an dunîâ hu\ en
voyant la variabilité de ce monde
(//. Ab. 215).
[Jav. vjvntwt^ owah. Sund.
<nint<rji{\ obaJt, Bat. acd uba.
Day. obah. Malg. irî-owa.)
TA{ù1 ôboh^ôboh, le parasol du
Sultan de Lingga, consistant en
huit compartiments jaunes et
autant de blancs (Py\).
{Af) ubl9 nom que l'on donne aux
tubercules, qui se mangent; et
surtout à la famille de dios-
corées ou ignames. Les espèces
données par KL sont: jl — ûbî
ara, JJ^l» — ûbî bâdakj Juj —
ûbî trolanda.) yc>* — ûbîjâica,
Ç>y$ — ûbî gâdurg, *£j — Ubi
kentarg, ^j**^ — ûbî ûpas, —
^•ûbîmërahyàSy — ûbîpûtî/i,
Â\j — ûbî wâigî, ^^o —
ûbî kelâdî, yy — ûbî Jcâyu ;
cette dernière sorte est une espèce
de manioc. La pomme de terre se
nomme dans le langage ordi-
naire Jtouij — ûbî berggâla.
&* ^ ^ *■** J ia
ber - tapa mâkan ûbî kelâdî,
il fait pénitence en mangeant
des tubercules nommés cladî
(IL 24).
[Jav. <vtiâ\ uwî. Bat. aao
ubî. Day. owî. Tag. et Bis.
30 obî.]
I
£*] ĕbat 9 médecine,
ment, drogue, poison; \
soigné. ôj> — ôbatgûna,
que Ton fait prendre poui
l'amour. »*U* — abat
remède contre les ven
j\ju J^i L» abat sdkit ka[
mède contre la migraine.
abat ber-ânak, médecii
faire cesser la stérilité
J^o L3 /yJ^ abat sa - i
penakît, remède à tous 1<
sjyàj* Pjy d* - a mbil - n
moka dî-mpû-kan-na l
mûka ôra-tff ber-kâwal
une certaine drogue et c
le visage des gens qui v
(IL 148). J*IJ*jL>j
jîkalaw tiâda dî-ôbat ït
ne remédie pas (R. 1G2).
abat bedtl, poudre à
p^ij — abat raja y 11 (
arbuste (smîlax) nomm
sir^ yy Jcâyu, xïna.
X \Z+ty ôbat-ôbat, près
médicale.
w*J
menj-ôbal, adn
des médecines, remédier
JjLi* merg-obàt-ïy r
à, donner des remèdes
qu'un. ij>\>\ SS jj* me
obât-î, viens, nous te soi
(S. Mal. 344).
I
Cr~t}** m&y-àbat-kan, faire
au remède de quelque chose.
t^oyt» perg-ôbat, qui donne
des remèdes, médecin.
^jïlJ«$ peiy - obât - an , action
de remédier, de guérir, traite-
ment.
^y^ ka~obàt-an, ce à quoi
on a remédié, celui auquel ou a
donné des médecines, v. JU*yb
hôbat.
[Jav. ^««it«7i^|\ obat. Sund.
7«jtti«7i4^^ obat, poudre à canon ;
4d(^ ubar, médecine. Mak. et
Bug. ~*js itba, poudre à canon.
Tag. gc^ obak, poudre à canon,
et aussi l'arbuste abat râja. Bis.
30 obat 7 l'arbuste abat râja.]
M^jiJ^ Û6an,cheveux gris,chcveux
blancs. — ^/**f mem-bantun
Tiban , arracber les cheveux
blancs.
^£/3r^ ïiban-ûban , les vieil-
lards, les anciens.
On trouve aussi ^y^ hûban.
[Jav. *nlf™f uwa?i. Bat.
uban. Day. oican.)
r^ J
3»>
••J §1 llbtoh v* C/.fï*Jubin-
1 ubin, tournevis (A7.).
•jjl ïibutl , sommet de la
tète, vertex. v»j^l Jny bûtak
ûbun-tia, il avait la tête chauve.
I.
io^l aiyhaw âkandi-kubûr-kan
tatkâhi sâryat pâti h Ttbun-mu,
vous descendrez dans la tombe
lorsque vous aurez la tête toute
blanche (H. 20).
X^y^\ ûbun-ûbun, ouverture
dans le crâne des petits enfants,
qui laisse apercevoir les pulsa-
tions des artères du cerveau, et
qui se ferme à mesure qu'ils
grandissent (AV.).
On trouve aussi (y^ hûban.
[Jav. raiM bi^if* bunbunatt.
Bat. v>«c\c^>o> ambubu.]
jjj/\ ïïbtvr 9 sorte d'écorec de
bois qui sert à teindre en cou-
leur brune, ^j^b di-ûbar, être
teint avec du ûbar.
Prov. isJb \$jt\ V^l ïibar-
ûbar dyer-na Ititam, l'eau dans
laquelle a été trempé le ubar
sera toujours noire (M.).
j>yt+ may-tibar, teindre avec
du ûbar.
jjj] Ûbar, délié, non attaché
[Jav. qH\ udar. Sund. iw<ttf\
udar.\
r J J Uhur-ubur, sorte de nié-
dusc jaune. — Ai^ pùyunj
ûbur-ûbur, nom d'un parasol de
cérémonie, ainsi nommé parce
3
34
P
1
^
qu'il a la forme et la couleur de
cette méduse, «iy T^l fi^f c$'
ia ber-pàyuig ûbur-ûbur kû-
nîrg, ils étaient sons des para-
sols de cérémonie jaunes (11. 38;.
/»*> ÔWIMI, son imitatif du mugis-
sement du lion, du tigre, etc.
X»yiU merg - âwum - âicum,
mugir comme un tigre, comme
un lion etc.
5&«ft] âmonj, causé, jasé.
?**}*<• meirj -ômonj Jm causer,
jaser.
[Jav. <$]i/nt*iin\ omoig.]
X ft*y ïimcv*y-ïïmarg , action
de secouer, de remuer, de trou-
bler (AV.).
Prov. xS ^Jy~*l fj\ PjL
Vi»^\ ^jls^ sâruig Tina m di-
masTik-i ketam mett-jddtûmaig-
ûnuvig y lorsqu'un crabe entre
dans un coquillage, celui-ci de-
vient mouvant (AV.).
L^voji Uniat, mat, échec et mat,
au jeu d'échecs (KL).
rjAÏÏva, poussé, qui s'est étendu.
Prov. a&ù AJ £>j Jl£r JlÎ
e>Uj pada tat/câla rebtng tt'àdu
di-pâtah ma Ica Icoft/ca auda/t
men-jâdiûra ujHL-knh gunâ-na,
si la pousse du bambou u'est
pas cueillie quand elle est jeune,
quelle utilité aura-t-elle quand
elle aura grandi ? (elle n'est plus
bonne à manger). Signifie: si on
ne profite pas d'une chose à temps,
elle devient inutile (//. Ab. 408).
[Jav. *irm ura.]
r})aur€$, négligent; négligence.
jj\jj ber-aura, qui est négli-
gent.
rAj) âwar-âwar, évalué, ap-
précié.
XjyJL* meig - âwar - âwary
évaluer, apprécier.
Oji^j^i âtrar-awar-an} éva-
luation, appréciation (/>. J/. 1 i3)_
^s/Jr out/^y ' ura-îêra, contre —
fait, imité: non dans l'intention^
dissimulé.
Jyj\/t ber-ura-ûra, qui est
contrefait; qui est dissimulé—
jyj\£ •>*•* (y **»» kâsih neir
tiàda ber-ura-ûra, aimer d'il!»
amour véritable (S. Bid. 163)-
\jy pura-pura, v. ce mot.
O^? onu/^y nra-urei.
jyj\ft ber-ura-ûra, chanter
des vers de mémoire.
[Jav. «w'*M7j-»>\ ura-ura.)
CfJjj» ÏÏvey, délié, ouvert, non
cohérent, mobile. — ^j^\ amas
ûrey, or eu poudre. — à*Ij
tânah ûrey, terre meuble.
(Jjyt* meig - ûrey, ouvrir,
délier, délivrer, débarrasser,
décharger. y*è] &) ^y^» ?J*
,Jjy*+ ^y \ bârarg sa - kalï -an
yujy aiykaio âkan merg-ûrey,
tout ce que vous délierez (iV. 28).
JJl J/y** l$Jj*+ Cy Pj^l ôrarg
pûn meig-ûrey segala onta, ou
déchargea les chameaux (B. 34).
tjj^\y terûrey,([u\ est ouvert,
que Ton a délié. cSL>^!/ -^ Cr"
^jy> Al>«> âkan ada ter -ûrey
di-dâlam suwarga, sera délié
dans le ciel (N. 28). — S^j
rnmbut ter- ûrey , des cheveux
épars.
/yojJL mety-ûrey-kan, dé
lier, ouvrir quelque chose ; faire
délier; racouter une chose en
détail, sg&ijj^ A) iSj~* ~^ «-**
maka ûlelt srl râma di-ûrey-
kan-na, il fut aussitôt délié par
Sri Itama (1t. 45). £ij£$\
V^J)1 àku ïirey-kan artï-na, j'en
fis connaître le sens (//. Ab. 144).
^vljl urëy-an, récit circons-
tancié, détaillé.
OÙ/*3 Peiy~urëy-anj action
de délier, d'ouvrir.
^jtSj^ ka-urëy-an, ce qui est
ouvert, délié: ouverture.
rJLfcl
35
uJ
D'après Leydekker, wrey
signifie aussi arrière-faix, délivre.
[Day. uraï.]
^jj^i m£jUKjr oro-ôro, bruit
que Ton fait avec un claquet pour
appeler le poisson.
IxJUr wrÛM8 (P°rt0> horloge,
montre. l\ yL# ^r^^j^ ^- A\ï\
J^So Ju*i ^Ui adâ-lah jâm urû-
lis sâtu ada bùiàsa sa-dïkâ,
une montre qui est un peu abîmée
(Lett Mal.), v. ^j^fy* horlûji.
Tjjj^l &rak-&rak, pompe à
bord des navires. JXjI ^Jj^
JjbUu ôrak-ôrak Itu bâratg-
siâjfa merg-kïlaig-kan dîa hu-
kum - na sa - tàhiï , quiconque
détériore la pompe, doit payer
un tail (CW. 3/a/. 414). Orak-
ôrak, insigne en bois eu forme
de poisson, que celui qui finit le
quart, à bord d'un navire, remet
à celui qui le remplace (O.).
rjj^i ber- ôrak-ôrak , qui
est à la pompe, qui pompe.
£d cr^ ^ £y?- Ojl^3 Oy^l
c^pl; ôy£*\ Vjjj\rl oda-pun
ka-ayër-an jury Itu âtas yaiy
ber-ôrak-ôrak ïtu-j)ûn tânjan-
na, si le navire fait eau, la faute
doit en être imputée à celui qui
3*
36
jLb
I
a la surveillance de la pompe
(Cod. Mal 414).
(3 JL? ^rafc, Rà™i ?xpo**é à l'air.
Jjjy*" mety-ïïrak, aérer, ex-
poser à l'air, ^i^— meiy-ûrak
kàin, éventer des vêtements. Ce
mot signifie aussi muer, changer
de plumes, de poil ou de peau
lÎJJ uruty> haussé, exhaussé.
. jijj** mety -urttk , hausser,
exhausser avec de la terre.
[Jav. *'fj[iif\ tyuruy.)
fcjji* ÔMW9 > homme, personne,
gens. J$& — ôraty laki-ldki,
un homme. Oy^î — ôrary per -
amp'dan, une femme. iSo^L —
ôraty vialàikat , des anges. —
^J^U ôrary malâyu, des Malais.
tiy — ôraty pTttih , un Euro-
péen. ^Aa^ - f>/v/w/ itZ//^/, Chi-
nois. ^2* — ôraty dâautt, un
villageois. C5S — ôw/y /cîw/,
des marins, des navigateurs.
* A
Ç-J* — ôraty prh-iy, un ï;uer-
• *i- *
ner. s-*»,? — orary per-tapa, un
pénitent, iïfj» — ôraty her-
Itlittny , un débiteur. p~\j —
ôraty ràja, un roi. J^yyo Ç-j^\
ôraty dahtilu kâla, les anciens.
^jj* — r>ra^ h vtan, un sau-
vage, un orang-outang.
9-jy ôraty se joint ordinaire-
ment aux adjectifs pris substan-
tivement.
On dit ^u — ôrary kàya, un
riche. \y — ôraty tua, un
vieillard. Jy — ôrary ttûida, un
jeune homme. jl-JO^ — ôraty
mardahika , un homme libre.
^lyw — ôraty sahâya, un es-
clave, ^jy — ôraiy hahâru, un
nouveau-venu. ô^Jb — ôravj
hutysdwan, un noble.
F'Jy ôraty sert de pronom in-
défini. — Jy^ di-piïkul ôraty,
on frappe. £jj\ A^\ {j\jl?»*± di-
jeeritrâ - fcan ûleh ônny , on
raconte.
* »
P-Jj-** «*c« -oraty } quelqu'un,
une personne.
gjj ...«■> m- sa -ôraty, chacun,
A 1*1
tous. Cjy Cjb hârary ôraty,
quelque, l'un ou l'autre. J^o -
ôraty diri, ^jl — <>/yï?(7 dirt-
m/ ou ^jl Ç-jy tf>S deiyan
ôraty dirï-na, en personne.
c/c-^ ôraty- na, sa personne,
en personne (//. Ah. 107).
A p.
X Pjy sa - ôraty - ôraty,
* *
c^Pj^-*»» sa-oraiy-ôrany-na ou
* ► A
&^ Fjjr"1 C^* detyatt m-ôraty-
ôraty-na, tout le monde.
P>y ô/vf/r/ s'applique même
quelquefois à des animaux. jL
&
*-*• K,
segala tantâra sernut îtu lâlu
di-gïgit-nâ-lah sa-ôrarg sâtu
bljilaiga, de toutes ces fourmi s,
chacune prit une graine de
sésame dans sa bouche (Indr.
263).
Enfin £>y, ôrarg sert de numé-
ral pour les personnes. j->jb Jfîl
Ç-jjl â/M7& (fera efôa ôrarg, deux
vierges , deux jeunes personnes.
9-jy wJul JJ.^) bûdak ampat
ôrarg, quatre enfants.
Cf\^ ?*>^ ôrarg - orârg - an,
poupées, marionnettes.
pj§i âroig, petits sachets de
feuilles du cocotier, dans lesquels
on fait bouillir du riz.
pl§l ïïrltg, petite moustache
sous le nez.
C&jiï Qy uriig-vrhg-an,
bourdonner, murmurer, parler ou
rire dans sa barbe.
Pjjl ïïrutg, ne pas réussir, man-
quer. — ^j»+ mhs ûruig, minerai
d'or (prob. pour ,jjj\ ûrey).
^SjyU merg - ururg - kan,
faire manquer.
. [Jav. ajcm wururg.]
iZjSjrt ûrat9 veine, nerf, fibre,
nervure. Ajb — ûrat dârah, une
veine, iiy — tirât hûniig , id.
^jlî — *7m/ nâdiy artère. — ,
Aïy — ûrat pûtth, nerf, jjx^
Oj^i j&me-lemah-kan segala
«rat, relâcher tous les nerfs. —
Jjû Tirai gâtai, nom d'une méde-
cine tirée du règne végétal.
£jjj\ ûrat, sert de numéral
pour certains objets. Aô Oj^lj^
tïga ûrat berùirg , trois brins
de fil (//. Ah. 98).
Ce mot prend aussi le sens de
ijj£ ûrat.
\l>jj\j* ber-ûrat , qui a des
veines, des nervures; veiné.
[Jav. et Sund. *M'*t*snj\ nrat.
Bat. .ft^Rx urat. Mak. et Bug.
~>zz vra. Day. vhat, Tag. et
Bis. 331 ogat. Malg. uzatrâ.]
Jj*i Urîlt, frotté, frictionné,
massé. J(~* ^PJ v!j»j^I> dî-ûrut
deigan mïnak , être frotté avec
de riiuile.
£>jyU metg - /7/-?*£ , frotter,
frictionner, masser, ioy C>jyU
^pli j^jCO we«/ - *7rw£ tûbuh
deigan tâtgan, faire des frictions
avec la main ou masser quelqu'un.
[Jav. et Sund. «m^*»^ «r«/.
Day. uni t.]
9J§) if mp, oint, enduit, graissé.
— (^S^ nâsi ûrap, o>j^u A$ »
jàgurg di - wrap , du riz et
38
I
aJ,!
du blé de Turquie auquel on a
mêlé de la noix de coco râpée.
^Aj!/ ber-lirap, qui graisse,
qui enduit, enduisant.
*~*jyU merrj-ïirap, oindre, en-
duire, graisser. J(~* ^pj ^jy^
mery-ûrap dergan mïnak} oindre,
frotter avec de l'huile. jjS iJjy**
s/w ^W merg - ïirap kubûr
dergan kàpur, blanchir un tom-
beau avec de la chaux (M.).
À£* metg-vrâp-ï, mettre de
Thuile sur quelque chose, faire
des onctions sur quelqu'un.
£f\j\ urâp-an, onction (]\M.).
^ljio^j^i ûrap-urâp-av , les
ingrédients dont on se sert avec
le bétel; toutes sortes d'onguents.
^îljl<^j^l àj^o JUL# minta di-
bûbuh ûrap-urdp-an, demanda
qu'on y mit tous les ingrédients
d'usage (S. Bhl 35).
CJ*\& per-uràp-an, onguent.
[Jav. a/tp)*<ip urapy mélange.
Mak. ~>zz. uru.]
JMil Ul*ip9 vivant; vivre. «J^l
JÛ> jj££& ^-O'^ ûrip wdris pe-
nùggal bunda, vis heureux, toi,
qui es abandonné par ta mère
(S. Bid. 5).
[Jav. onnup vrtp.]
ifijy ûroH9 nettoyé, lavé.
^j**jyU meTg-ûraSy nettoyer
avec de l'eau, laver.
[Jav. *n'T)*/ip liras. Bat.
j.
\ m ras.]
Ja) âw(U (Ar. JH), premier, pré-
cédent ; commencement. ^ —
àiralmûsîm, le commencement,
de la mousson. \^% Jjjl iSJ^
JlT kârt dirai parba-kâla , an -
ciennement, au commencement.
cyp*>\ .À^* i*/^ «fcp deri-pacbr
àwal-na sampey âkir-na, depuis,
son commencement jusqu'à sa fin
(//. Ah. 121). Jjilç-jj rabï-
ul-âtral, nom du troisième mois
de l'année. J^ïl c£>W* jumâd*
ul-âwal, nom du cinquième moi**
de l'année.
[Jav. et Sund. t*»™*^ \ awal.~\
AJj) ÔlaJè, ruse, dissimulation,
feinte, déguisement, fausseté.
aIjjL meirj-ôlah , user de dis-
simulation, feindre.
àiy ôlah — aly* hôlah.
&jy ïileh, de, par. *JJ aI^I J^b
dî-ambil âleh raja, fut pris par
le roi. -iJjl ^^} ïrgat Ttleh-mti,
faites attention. C>Jf — ïileh
kârna, *ZJ\ — ûleh Un, ^^
ûle/i-iïa, par la raison que, parce
que, pour cela, c'est pourquoi.
ÏUj-m> sa-ûleh~ïdeh , comme
si, de même que. a^xJlaj TaLI
Jj,1
•LxjO j^Jb^u y 1 *a - Tdeh - /7/e//
kapala-kïï-lah à Jeu serait -kan
kn-}Hidâ-mu} c'est tout comme
si je vous livrais ma tête (IL 40).
^j!/J ber-ûleh, qui peut, qui
obtient, qui effectue; qui pos-
sède; obtenir. ô^\Za^ — /><?r-
Tdehper-mintà-an, obtenir l'effet
de sa demande.
(Aussi) aIj^ per-ûle/t. tf\
àS%y \ jiSj^v âkan ka~hendak-
ku âku per-tileh, j'ai accompli
mes désirs (IL 1 07). ^j^ ->\f
tiâdti di-per -Tdeh -na, ils ne
purent réussir.
{JV^/** be -per - Tdeh - £a//,
qui fait obtenir (IL F.).
ûv\!^ J>er~ulëh-an , ce qui
est obtenu; acquisition, posses-
nions , propriétés, y^s] £j àIL*
f*v\J^ J^il J^lî sa-telah yavj
argkaw pinta ïtu per-nlëli-an-
?«?/, puisque vous l'avez demandé,
c'est votre affaire (le résultat de
votre demande) (H. 102).
^yjJ^iS ka-per-ulëh-an, ce
qui peut être obtenu (IL F.).
Ày bûleh = Aj\y ber-ûleh,
pouvoir. dSy jLj ,jjl J|Jû* hen-
dak lâri tiâda bûleh, il a envie
de courir et ne le peut. — C)\*
m art a bïdeh , comment cela se
ponrrait-ilV c'est impossible.
j!
«y
30
\ ÙyM* sa-bTdeh-lndeh } de tout
son pouvoir, autant que possible.
sa-hrdeh-bTdeh jïtgu hamba me-
làwnn, je combattrai autant qu'il
me sera possible (IL 43).
[.lav. ^Mtntjni^ ole'h, pouvoir.
Bat. A.C— o utî) «e»c— o ma~
ruh\ obtenir. Day. vlih, ce qui
est obtenu.]
lÀJt ÏÏM et ïiley, tournoiement
(de l'eau), gouffre.
JyL mrrg-Jili, tourner, tour-
noyer; pétrir.
Uj) awliâ, pluriel de ^^ wall.
J^l ïïln, pluriel de ^ dzïi.
A
Jy*' ôlok, moquerie, dérision;
moqué, tourné en ridicule. C^*f
— mem-lmat ôlok, se moquer,
faire une moquerie.
VjJJ^l fdok - idok , moqué,
singé, imité. J-<w c^l Cr '^/^
^Jo £-*«$' cAi-*"?0 di-tei'-ta?câ-
kav ôraiTjf sambil di-jadï-kan
ôravg ôlok-ô/ok, dont on rit, qui
est devenu la risée du monde
(//. Ab. 381). rjL *>& 0^y
Tj[)jl ^y^ju bukan-na gîijah
bethl-betul me-lâin-kan fdok-
m
ôlok\ ce n'était pas des éléphants
véritables, mais seulement imités
(//. D. 1G).
40
jy
Cr ^ J^** vneig-ôlok-ôlok-kan , \
tourner quelqu'un en ridicule, se
moquer de quelqu'un. £ X J}^ ,
Cji^ * cT*1 A> j' *!*' di-àlok-ôlolc' !
kan ûleh ôraig bargsa - bargsa \
lâîn, être moqué par les autres
peuples {H. Ab. 439).
ïJji ïilak, tourné, viré; tournant.
j\ — îllak àyer, un tournant,
un gouffre dans une rivière.
^\ — Ttlak ânjiny tourbillon
de vent.
J^Jlj» ber-ûfak, qui tourne,
tournant, virant.
jjj** merg - ûlak , tourner,
virer.
^JuyUmerg-ûlak-kan, tour-
ner quelque cliose.
Jjl^îf mem-per-lilak , faire
changer, faire que q. eh. vire.
[Jav. <imij*7tp u/ek.]
»•) ôlirg 9 balancer comme un
navire agité par les vagues, ou
comme l'eau dans un baquet
que l'on aurait secoué.
fàjy ûlafg, répété, réitéré, fait de
nouveau.
Viljl ùlarg-ûlarg, continuelle-
ment répété, toujours réitéré.
ril^^i ber-ûlaig-ûlarg , qui
répète souvent, qui revient à
différentes fois. — ^y^uf tampat-
na ber-Tdaig-Tdarg, les lieux qu'il
fréquente. pj^ ^$At *-?** {
Jca-duâ-na pûn ber-ûlatg-
ber-prairg, ils revinrent, te
deux, se battre à différent
prises (H. 161).
«lyL* merg - îllarg , ré
réitérer, faire de nouveau
gner, visiter, &*££" —
Tdavg sujûd-na, réitère
prosternement8 (A/.), jfi*
merg-ûlarg menïlïk, rega
différentes reprises (Z>. M
PjJ/ ter-ûlarg, qui est r
réitéré. rf*t— ter-ïdavgn<
na, son rêve fut réitéré, ^y.
Xi»yJ* sâna sïm'ter-ûlaig-
balloté, jeté d'un endi
l'autre (M.).
£}UL meig-ulârg-î, ri
une chose, visiter quelqu1
une place. J3 &jji ^^1
i^jU- TolJ kit-îïlaig-îtlâfg
bîir-na pada tlap-tlap ht
visitais tous les jours sa
(//. AL 396).
£^i\ ulârg - a?i , répé
reprise en musique.
cJ^P-jîjî ber-ûlarg-\
an, qui répètent alternative
&\t <>xr° JV ùP&\ ^
£^i\ ber-arggap-arggâp-c
lâlu sabur ber-ïdavg-ulâ
dansant tous ensemble, repi
constamment et alternativement
(Ii. 160).
[Jav. 4y»*t««a*>^ ulaigan, vaga-
bond.]
tJUJ^i ïUatf v. jJy^ hûlat.
<^J§) tëZft, bercé sur les genoux,
caressé, dorloté. ^S\ù u)? jJjb
^A^y di-ûlit-ûlit-na dî-àtas
lûtut-na, elle le berçait sur ses
genoux (If.).
«^Jjj^ ber-ûlà, qui berce,
berçant, dorlotant. Jù£i àUjI^
J^iwl 51 ber-ûlit-lak bagînda
lâJri ùtrï, le prince et la prin-
cesse se dorlotaient (S. Bid. 58).
S-Jyi+ merg-ûltt, bercer, ca-
resser, dorloter.
rjJjA* merg-ûlit-ûlù, pous-
ser ça et là, balancer, bercer.
v^xJj£* merg-ûlit-kav, faire
bercer ou balancer q. ch. CjJL»
sepertf' ânak hexil y arg di-ûlit-
lcan uleh ïnarg perg-ôsu h , comme
un petit enfant bercé par sa
nonrrice (M.).
/J§1 ula?U jMi — ûlan tampâ-
la, un ornement en or consistant
en une petite plaque ronde, qui
se place dans les cheveux du côté
droit et du côté gauche de la
tête d'une jeune mariée {Kl.).
jj
41
/jjjl ulun, soumis, esclave,* je,
moi, nous.
^Cry ûlun-ûlun, esclavage,
les esclaves.
[Jav. 4/nn/>«7^\ ulun.]
wfiJy ïïlup, écubier ou trou dans
lequel la chaîne de l'ancre court
en dehors d'un navire (A7.).
Xy ulam = ly* hûlam.
JL^i iïltim, se rétrécir.
fx/ tef'-ûlum, rétréci, con-
tracté (L.).
Jy ûlar, serpent. Les princi-
pales espèces connues des Ma-
lais sont: Jj>jL — ûlar belûdaJc,
une espèce de vipère. a*L* —
ûlar sâwah , le boa , dont trois
sortes : ,JJ^ ^LjJ^] ûlar sâ-
wah xandi, £\ ^» J^\ ûlar
sâwah là/cary et *jJ> AjL^l
ûlar tsâicah rendant. j»I — ûlar
âyer, serpent d'eau. jJ-
ûlar-kïst, un petit serpent veni-
meux. ^£w — ûlar senïy id. —
Ç-£> Ular tedùrg, serpent veni-
meux, dont trois sortes : 9-^J^
ju Ttlar tedùrg lïar, P-^ Jjl
«JL>V* ûlar tedùrg màtahârt,
p^O' ûlar tedùrg sâlah.
àjIj — ûlar tânahy serpent
non venimeux, j\* — ûlar bâ-
y
gâjah, AL — Ttlar be/hiy, veni-
meux, y ta - tl/ar dânaiCy
jpu — Ttlar kayak, venimeux.
yj J& J y ûlar Icethnt teint,
^5-XJ — ttlar litli, venimeux.
— Ttlar lira /g. ^3L»1
Ttlar ttmbâka. !^3 — ttlar
putttL yj> ^*> Jy ttlar ta ht
karhatr. ^^ - Ttlar tïktts.
jjj* — ttlar mûrit, serpent
capel. ^-uj — ttlar blsa , un
serpent venimeux. ^ l/X*l»* i\
j+~* y*J> ad° &i-*lcor Ttlar fer-
lai u besàr, il y a un serpent extrê-
mement grand (7/. 25). O^Lj
u^Ojy J^S V9J seperti dt-pàgut
ûlar rasâ-fla, il sentit quelque
chose comme s'il avait été mordu
par un serpent (3/.).
' 1o' Ttlar-ïtlar, un pavillon,
étendard; le grand étendard
royal.
[Jav. <in<nji\ tua, Sund. <n*m%m*ii\
orai. Bat. AJ^m,7Z
Mak. ~?~&Z5 ulara.]
ulok.
j.
JJ ulir, une vis. j£l — tilir
ïtikj tire-bouchon. v.J&pelrr.
[Jav. et Sund. vnw» ttlTr.]
Jjl ïîlur, v.^k hulur.
jjjl iîlo#, couverture, housse,
linceul; (selon KL) un tour ou
une bordure autour d'un siège
ou d'un palanquin royal, comme
le tour d'une cheminée ou d'un
lit, mais non plissé. JSjX^j Aj
^J^l j «m» IVyT filant sa - dîkt't
ter-ghngsir ftlas-na, la couver-
ture du matelas avait un peu
glissé (S. lU'il. 70).
^/-y*-» mtnj-Tthis . couvrir,
mettre une housse.
^wll ulâs - an , ce qui est
couverture; housse. ^lx» SjJl\
j~»ï nlâs-an bantal besàr, de
grande* housses d'oreillers (<S.
Mai 99).
[Jav. <*>jtyjij\ nies. Bat.
•Ai§» âwas, clairvoyant ; qui voit
ou entend clair.
^i-w^Li-» m erg - âwas - &ui,
regarder on écouter quelque
chose avec attention.
[Jav. innjop aica8.]
X*jj) Usait, utile, nécessaire, être
utile, être nécessaire. ^^^ art»!
apâ-tah Tisah-iia, à quoi bon?
quelle utilité y a-t-il? à^\ jLï
tiada ïtsah, cela n'est pas néces-
saire.
a-^I ltmh, avec les particules
,y kan on a) MA, a le sens
de ^yJ&U* jâvgan-kan , loin
de, tant s'en faut. Pjy ^y^c"^
Và-x^j ^y U /7sfl7/ - Avw knratg
.,1
43
iMikin her-tamlmk-tamhah, loin
Je diminuer il augmentait encore.
$»nh-lah ïa kena btitu rumà-iïn
jiTiti tiûdn. 1-enn . tant n'en faut
qu'il ait été atteint, qu'un île ses
poils même ne l'a pas été (AV.).
Oc mot est très-souvent con-
fondu avec iU twiïia, travail,
application, effort, peine. AJuîlk y
^^-jl ,^1C jâp ^$1 ber-hentï-
fak ïa deri-pada sa -katl-an
ûttnh-îia, il se reposa de toutes
ses peines (M.).
*»*jly ier - kmâ, qui est
soigneux, qui fait des efforts, qui
s'applique , qui travaille. I_)£u
*"!?!/ i;^-o AjIj segala dâyain
ili-sîtruk her-utah, tons ses do-
mestiques reçurent l'ordre d'être
diligents (Jl/.J.
AuJt* riieig-îiialt , s'efforcer,
*' appliquer.
^y^-juu m«i/ - ûsak - £«w,
n'efforcer pour faire q. eh., S'in-
quiéter pour q. eh. Cy àL&W
^j-ï ^y-^jA* jâtgnn-lah tïlttn
niPiTj-ltsnh-kan diri-îïtt, ne vous
inquiétez pas à ce sujet (A/.).
*■"! >i^ per-ûanh, fait, tra-
vaillé, construit, cultivé: œuvre.
per-îtsik rïîmafi, quelqu'un par
qni une maison est liâtie. f-jy—>
tiadâ'tah âkan
per-ûmh tànah, il n'y avait per-
sonnepour cultiver la terre (2?. 3).
cjÛj — per-Sga/t nendtag, cul-
ture. J^îS — per-îÏDtift kapttl,
flonst l'ut t ion navale.
, t~/j^£i lie-per-ûfnli, qui cons-
truit, qui édifie.
^v^j \*t w<™ • y"*»" - ûêah-
kan, faire construire, édifier.
^jkLJfa peig - itsûk - an , ac-
tion do s'efforcer, application
at. n- _
^LiL» per-Kêâ&'an, cons-
truction, édifice, œuvre, travail,
ouvrage. ,y»U/ j£~}\yî, *i)l
tfi" Wj£* £ n//oA me/tf-ASbùi-
kan per-usâ/t-aH yaig di-karjâ-
kan-Tia, Dieu acheva l'ouvrage
qu'il avait fait (/J. 2).
(j-,1 «SI* (CI,. Il je»
c/*e), résidu huileux dans une
pipe à opium.
i£**J> «*<*i/ = Jjs\ Urey.
^jj umf/a (S. sn^âyiM),
durée de la vie. ^tjji—i
«)l--iirtm/«')j dira tùhun usiyâ-
lia, chèvres de deux ans. jJu
dataty miya-/7<i ka-pada dûa
bltis tn/tiin, arriva à l'fige do
douze, ans (IL 18). ft Ob
44
<yj
1
dàn /agi di-panjarg-kan alla h
umur usiyâ-na dâlam duniâ,
que Dieu prolonge la durée de sa
vie dans ce monde (Lett. Mal.).
Avec le S. comp. Gr. aîwv, àsl ;
dorien aiéç. Lat. œvum, œtas.
/+>**y Ûsfk, poussé, incommodé,
harcelé, provoqué. ^»^> »jU-
jârum hor/ïiji tt'âda /m/eh ber~
jalon devgan tiada di-ûsik-
Jîsik, l'aiguille d'une horloge ne
peut pas marcher, si elle n'est
pas mise en mouvement (N.
Vhïl. 143). Jpj\**ji*jj"Q
àjyj>y*> Aô ^jPJ benhvg satra
niera h di-ïisik deigan benhrg
sïltra jrûtth, des fils de soie
rouge et blanche tordus ensemble
(KL).
J^y** merg-ûsik, pousser, in-
commoder, harceler, provoquer.
éSy £^1 X^ xJ^y^ £"!•>
ddtarg ineig-usik-usik lâdarg-
làdarg ôrarg pûtîh, venir mo-
lester les Européens daus leurs
propriétés (H. D. 238).
[Jav. yunituKkjip osiky mouvoir.
Snnd. vn2*9mj\ usiky mouvoir.
Bat. ^K3r^O\ osik, pour-
suivre. Day. usïky jouet. Tag.
3>3 o*'#, poursuivre. Bis. 31/1
o.w&, dilapider.]
£«^> ûsatg, vieux, de la i
précédente.
[Bat. *%2~ musant-]
f**»y ÛSUnj , porté à deu:
plusieurs: être porté en
ou en palanquin. — yy
ûsurg, une perche pour
à deux.
Ao^l^i ber -ûsurg 7 qui
en chaise à porteurs, portai
a une chaise, qui est en <
raja ber-a>gka& /tari rây
vsuiy, aux jours de fête,
se met en marche en ch
porteurs (S. Mal. 104).
A A
merg - usurg , po
deux ou à plusieurs, surto
les épaules, au moyen d
ches. C^y^y. — w^/jr-
bûah-buâh-an, porter des
a l'aide d'une perche (M.]
$L*jyb peig-ïïsuig y qui
porteur. — èjj\ ôraig
ïisurgj un porteur.
iu^^? per-û~surg , ce <
porté, litière, palanquin.
£fy»>\ usû/g-an, ce <
porté, une litière, une cl
porteurs. $\)\? — us
per-aràk-an , espèce d'e
que Ton porte en proc
* I
iSji*/. f'Jy pada ampa<
1
/t
45
jTiru usTiixj-an ïtu amjjat ôraiy
ber-dïri, aux quatre coins de la
construction (dans laquelle était
porté le corps du défunt) se
tenaient quatre bommes (//. Ab.
383).
Cj^y**]^ ber-ujùrg-an, qui est
en chaise à porteurs, muni d'une
litière.
[Jav. et Sund. *mM* usurg.
Bat. A2; usuvg y porter un
mort en terre. Mak. <=>1 sorg,
porter sur la tête. Tag. et Bis.
3>3 osorg.)
I ïïsîr, poursuivi, ebassé.
JÛx> ^-wjb y ^ karïmaw dï-
ûsir bagïnda, un tigre fut pour-
suivi par le prince (8, Bid. 148).
Jol pjî J3 c^-m^U £>-*> sïgrak
dî-Usir-na pada trhrg ïtu, il se
dirigea aussitôt vers cette lu-
mière (M.),
j~»j** merg-ûsir, poursuivre,
chasser ; diriger sa course vers.
la merg-ïisir marïka-ïtu sampey
ka-pada dàn, il les poursuivit
jusqu'à Dan. (D. 18). *u ç-jy
2ùy* j~*yU bûruig yavg me/g-
ûstr bilâlarg, des oiseaux qui
donnent la chasse aux saute-
relles.^—*) A; j^Su^yt* ^j) àbj
larl - lah la metg - Tisir nagri
yanj beshr, il se dirigea préci-
pitamment vers la capitale
(M).
O/^à perg-usîr-an , action
de poursuivre, de chasser (R. V.).
0^1 j~*yj> ber - &$*> - w$Jr-
aii) qui poursuivent simultané-
ment et avec animation. ^iy
&£r\j~*yj j\j ter-lâlu râmey
ber - Tisir - usïr - an , poursuivant
en grand nombre et à ou-
trance (M.).
[Jav. et Sund. imSi\ usïr.
Bat. **>x2-*»o\ ©**'£. Tag.
3>3 oaigJ\
i Usur =j~iy» sû8ur (KL).
i*****^» USU8, intestin, boyau.
OlSjl mvkât, pluriel de JU5^
waktu.
m
À*lSl ikâmet (Ar. .15), se tenir.
«p l âku9 pronom de la première
personne; je, moi, nous. (Pour
l'emploi de ce pronom, v. Grara.)
jU — âku mâUj je veux. ùy \
pTU Ct" akû-lak ânak râja, je
suis le fils du roi. y*£\£\xJ
y ' L$*yp ttadâ-Jcah argkaw ka-
tahïï-î dku, ne me connais-tu
pas? ^jS — dku ka-dïïa, nous
deux. Lorsque ce pronom prend
le sens de pronom possessif, il se
contracte en jj ku. J^f^j rû-
mah - ku, ma maison. ^JU>
40
/'
bapâ-ku, mon père. Après une
nasale et quelquefois dans d'au-
tres cas, le pronom prend un ->
et devient y b dàku. v. ce mot.
y\ ôku, a aussi le sens de
confessé, reconnu, avoué, cy b
dî-akû-na, il confesse (litt. : par
lui est confessé), cy b ^}j>+ Àj
tiâda jûga di-akû- fia. il ne
voulut pas le reconnaître (Ism.
Yat. 101).
y UL merg - âfo« , confesser,
avouer, reconnaître, se porter
caution, s'engager à. ^^ —
merg-âku dosa, confesser sa
faute, ^j-*! — meig-Uku atnàs}
garantir de l'or. y\îu ôy à^y
j\<ïy*> ^y \ ijl maû - kah tJian
merg - âku dla â/can sudâra,
voulez-vous le reconnaître pour
frère? j£*5JL. JX± /lia ^1
te*.» la meig-ôku hendak me-
naigkap-kan gàjah, il s'engage
à prendre des éléphants (//. Ab.
67).
^eyJL meig-akU-i, répondre
de quelqu'un, se charger de.
^J ^y^Ju £jA J*i ktta lui
meig-akû-i dia, je me charge
de lui, j'en réponds (H. 71).
CAS?** la di-akû- i ïtleh gurïï-
tia tiâda mâti ûleh xenjâta,
il lui avait été assuré par son
instructeur, qu'il ne mourrait
pas par les armes (S. Mal. 265).
^yy<Ju merg- akû -kan (P.
JET.). Dans le sens de confesser,
avouer quelque chose, faire
avouer quelque chose.
y U» perg-âku, qui se fait
caution ; répondant, garant.
0»y \ akû - an , confession,
aveu; responsabilité. ^ji&y \
oûj io akû - an dosa yanj
genhp, une confession entière
(P. M.). &*$\ J^>> derî-pada
akU-an-na, à cause de la res-
ponsabilité à laquelle il s'est
engagé {D. M. 73).
ô»y<Jè peig-akû-an} action
de répondre pour quelqu'un, de^-
cautionner; cautionnement, ga —
nui tic (D. M. 73).
On trouve aussi j\* hâku.
[Jav. et Sund. «,w*n\ aJeu. Bat —
**>?3 a/tu. Mak. s> ku. Day —
aku. Tag. et Bis. ^/*Jz? o^o -
m
Malg. ku. Océan, au et akî.)
£J 1 àleak, pour jp I ôpaA.
i3 ) àkikp sorte de coquillage^»
avec lesquels les ôraig làu£
font des anneaux, des bracelets- ?
etc. (À7.)-
jj%^9» aktûber (Ang.), le moi**
d'octobre, ^)y ^jU JS ^ jJû
^ %5I ka-pada dûa lïkur hàrt
lafl
Jf\
47
bu/an aktuber, au vingt-deu-
xième jour du mois d'octobre
(//. Ab. 1).
liai ilctifâ (Ar. jtf), être suffi-
sant; contentement.
•y I àkan, mot indiquant une
direction: à, vers, pour, en fa-
veur, quant à, touchant. t-*t
Jjlî ^l £J J^. qpa jûga
tïtah à Jean pâtek, qu'aurez-vous
de plus à ordonner à votre ser-
viteur? xji £ VaJ£*j1 ijgat-lah
âkan dtrt-mu, prenez garde à
vous. £>>>> £$\ k2S\j tâkupàkan
dirï-na, craignant pour lui-
même. ^Ch £ IC* ^y\ âkan
meîiukâ-kan hati-na, pour lui
réjouir le cœur. S*A Si JU- ^y\
âkan hâl lâda ïtu , quant à ce
poivre.
Ce mot sert aussi d'auxiliaire
pour marquer le futur. £y Jlîol
w*X-p]y ^ \ apa-kâla tûan âkan
&er - aigkat, quand partirez-
vous? Jj £\ fl\ &\S ka-
*nâna argkaw âkan pergiy où
irez -vous? iU» — âkan te tapi)
mais, néaumoin8.
X^y \ âkan - âkan , comme,
de même que. ^J^y» ,j\ J^l
J£jX*j ^Jù V^ I apa-bïla la
ber-jâlan âkan- âkan bovgkak
sa - dlkùy quand il marchait
paraissant oomme un peu fier
{IL Ab. 82).
jyl—*> sa -âkan et T^L-*»
* a - oittM - â£aw = V^ 1 âkan-
âkan,
£ \j> ber-akan, qui est à, qui
est vers, qui est avec; être corn
pagnon, être associé. ^£>-
\}j 50* jikalaw argkaw ber-
âkan deigan dîa nùxâya atg-
kaw nanti rugi , si vous êtes
associé avec lui, certainement
vous perdrez (A7.).
py3) llknïim (Ar.), hypostase,
personne de la trinité (dans la
théologie chrétienne). jLî ï\
àUI^jL» -Xï m^i\ ada tïga uknïïm
pada sâtu allait, il y a trois
personnes en un seul Dieu
(/'. M).
•ySl^i ber-uknûm, qui est
une personne, qui est en per-
sonne. JXJ — ber-uknûm tïga,
m
qui est en trois personnes
(/'. M.).
j$ ) akbar (Ar.^f), grand, ad-
mirable. aIII — akbar allah,
Dieu est grand. JS il i-j* «JjU
hâri pràvj el-akbar, le jour du
grand combat (SL IL 105).
fSund. «7ïkm\ akbar.]
1 oo
48
JLTl
\jS\ehmél (Ar. jS), parfait,
complet.
J~S \j ter-ekmel, très-parfait,
le plus parfait. j£\j ij àJCj*^
xinta kâsih yarg ter - ekmel,
sentiment d'affection le plus par-
fait (Lett. Mal).
3 1 àlcar, racine; source, prin-
cipe. j)fj*y j\ âlcar pôhon
kàyu, la racine d'un arbre.cri^J
^JO ^51 Ob AjLT puxuk- an
ka-bâwah dânàkar-na ka-àtas,
le bout des branches est en bas
et les racines sont en l'air (lt
133)- ijr-} — àkar wanji,
racine odoriférante; nom d'une
plante (andropogon muricatus).
{j*>/fi — àkar parsi, des as-
perges. ù**f ~ àkar kuxhy-
an, arbrisseau ayant des fruits
longs et chevelus comme la
queue d'un chat; sa racine est
employée dans les maladies des
yeux (cïbotïum glaucescetut).
y*»y — àkar kiïnu, une racine
médicinale (polypodùim auerci-
folium). ^yk* — àkar binàsa,
nom d'un arbuste à longues
feuilles, dont la racine est
employée contre la maladie
nommée AL**j rasturg (plum-
bago rosea). ôjjï — àkar
pelwvun , une racine médicinale
{artstolochia indica). uSj
/'
àkar tlkus y autre ra
dicinale [ophioxylon
tum). ^ij» — àkat
(rkinacanthus commu/
tjjy ^j^ àkar xlrit
plante qui produit lagon
tique. — y^> harlma
m
v. harîmaw. — A"***
àkar y une sorte de cive
Prov. As £\j~>y*^
c>Lj AL* ^ \ jikalaw i
ntisur àkar tiâda âka
bùtà-faiy quand le scrp
vrait une racine, il ne
pas pour cela son venin,
homme grand et riche e
au rang du pauvre et i
rable, sa grandeur ou ses
ses en seront elles dim
(//. Ab. 108). Autre P
àkar ptin ber-gïïnay qu
n'a pas de rotin, on se
racine. A défaut de clu
première qualité, on se
choses de qualité inférie
Ab, 163).
ïp I àkar-àkar, des r
c'est aussi le nom que i'oi
aux plantes parasites.
J \tf ber - àkar , qui
racines, qui prend racine
^^6bôjb^0ta be>
dàn ber-ddun dàn ber-a
qui prend racine et pousse des
feuilles et des branches (il/.).
[Sund. **î*7j\ akar. Bat.
*>?9ff£\ akar. Mak. ~*s> aka.]
Aï) ikrâr ( Ar. ^5), avouer, re-
connaître; consentir, approuver.
y*** j\?\ O^X £*• ^jj-** y**
sàtit sûrat yaig bagimâna
ikrâr tmgku , une lettre attes-
tant que le Tangku consentait
('//. Ab. 186).
iyj\J&* mery - ikrâr - kan,
avouer, reconnaître une chose
(/). M. 47).
j>J}\ ahrab (Ar. v^5) , proche,
intime. — ils^y ber-sohàbat
akrabj ami intime, wol VjjjlT
v^rjil J iy ils^y kànak-kânak
itu ber-sohâbat ter-lâlu akrab,
• • • /
ces enfants étaient liés d'une
amitié très -intime (KaL dan
I)am. 58).
/CU3) ikllm (Ar. iî), climat.
^^*o 1 âk€$8, beau, joli.
^Lé3) aksâra (S. ?RT^ axara),
lettre, une lettre de l'alphabet.
jLil ^Ji^ cA* c£j? hûkaa
denjan bâgey - bâgey aksâra,
saus aucune sorte de lettres
(1/. R. 31).
I.
r
tfi
49
On trouve aussi ce mot écrit
j\li\ aksâra et jliS I . aksâra.
[Jav. et Sund. f»«n^'i;t a£-
^}**9i ékslr (Eur.), élixir.
! a&#â (Ar. Uaï), éloigné,
lointain. — Xf£~* mesjid aksâ,
le temple éloigné, surnom de
Jérusalem (par opposition au
temple de la Caabadc la Mecque).
r^lLaJl iiktâr, pluriel de^JaS kufr.
wJ) aga, élévation de soi-même,
jactance.
£ D^if mem-per-agâ-kan,
s'élever, se glorifier, ^o oUj
lSj^S Ou di-per-agâ-kan-îia
ka-sâna ka-mâri, il ne fait que
se glorifier par ici et par là (KL).
0*Sj^ per-agâ-an, gloriole,
jactance, v. £ gah.
p ui agâma et Igâma (S. 31*1*1
âgama, les recueils de la loi
religieuse), religion. »3L*1 —
agârna islam, la religion maho-
. métanc. *£~* — agâma mesèhï,
la religion chrétienne. — J^L
mâsuk agâma, embrasser une
religion, y* ib »0 \ agâma yarg
benar, la vraie religion. iy^Sbs/^
— me - rhyan - kan agâma,
50
e
alléger la religion, la rendre
moins austère.
»l£l— j sa-agània, de la même
religion, coreligionnaire.
*tëy ber-agàma, qui a de la
religion, religieux. — P-j^ôrajy
ber-agàma , une personne qui a
des sentiments religieux (3/.
It. 73;.
On trouve aussi S\ agama.
[Jav. et Suiid. c/n<m*ï\ agama.
Mak. et Bug. /"**->iw agama.
Day. agama.)
À) 1 âgah, conjecture', soupçon;
conjecturé, présumé; à peu près,
environ. ^j^A^ — àgah sa-
ràtus, environ cent.
£\*Umeiy-àgah, conjecture-r,
soupçonner, estimer.
£\j>ter-âgah, qui est conjec-
turé, estimé, jugé. - jLi tiàda
m
ter -àgah y on ne saurait juger,
^y^ Mu meig - àgah - kan,
former un soupçon, conjecturer
quelque chose.
Ai ) àgih, distribué, partagé,
donné en présent.
^y^ \JU meig-agih-kan, par-
tager, distribuer, faire présent,
donner une chose.
M 1 âfjfih = A \ àgah (M.).
tSj^Y "ffuJwîri, milieu , mo-
déré, tempéré. — ^> harga
ugahàri, un prix modéré. ^Jb
— panas ugahàri, chaleur mo-
dérée. JXi ôb ^ JC1\ ,jj\$\
ugahàri antàra lavjut dân pen-
dek, un milieu entre long et court.
*
l£j*Y Mffahâri, quelqu'un
d'une grande expérience (/>.).
[Bat. a^^o ugari, cou-
tume.]
4if » agahanj = ^jy ' "<7rt*
/*#/•/, modéré (O.).
Jp ï âgah, conjecturé, soup
çonné, hésité ; faire semblant de,
menacer ((V.). 9-j^ ij*yfi ^
p^V* Kjfi \ {yJj^ Vjl» tiàda
ka-tahu-i ôrarg betkl-betùl me-
là in - fran àgalç - âgah sahàja,
ou ne sait pas positivement,
mais on conjecture seulement
(//. 1). 208).
Tjp \ âgak-âgaky des con
jectures, des hypothèses.
Jp l&o menj - dgak , conjec
turer, soupçonner; menacei
((>.)• v* "\ àgah.
ii I âgttJc, une chaîne, nncolliei
en or.
» » àgurg, grand, principal
chef. — A-J tïyaig àguiy , h
grand mât. — jSl làyar àgurg
la grande voile. — ^)y plipu
àgurg , la principale récolte di
e
\cte\
r>i
poivre. — *&y tûkaty âguuj, le
principal ouvrier, celui qui est
à la tête de l'ouvrage. — ^w3j
di - pasêban âgury , dans la
grande salle d'audience (S.
Mal. 157).
[Jav. et Sund. «W»x figury.]
^à\ egurg = jàgimj.
w ï agama, v. JTl agàmtt.
>5 1 Ô#jr«f* (Pers. si, quoique),
pour, pour que, afin que. J>\
CS* C/y ,J>\ ij&c** âgar jâiyan '
la bûat bagttu, afin qu'il n'agisse
pas de la sorte, ^y* — dgar
dî - hûnuh - fia , pour le tuer.
L$\lL$ — âgar supâya, pour
que, afin que. •
£^i ï àgar-âgar, espèce d'algue
marine (plocarîa-candida) , on
eu fait des gelées pour desserts.
T^ \ C)^JL «_j j! arfo yary
meig-ambil àgar-âgar, quel-
ques-unes prenaient des algues
(S. Mal. 48).
J dga89 nom d'une sorte de
moustique.
[Bat. v>-i w%»\ af/cw. Day.
«//ers, fourmiller; multitude.]
i+J I àguë = ijà\ bâgus (em-
ployé comme titre (A7.).
*1»J 1 ayostll (Augl.), le mois
d'août.
pl G>wg9 tu, toi (masculin). Ce
pronom parait être une abrévia-
tion de y*s>\ aiykaw.
ê!
<JA&) atgka (S. î^p a>yka)y
chiffre; la marque du redouble-
ment pour les mots malais, c'est
le nombre X des Arabes. {^\xs^\
<^jOf*» jw arykâ - fia tîâda xTt,-
&«p> les chiffres n'étaient pas
suffisants (//. Ah. 157).
[Jav. *i<ùn%<nii\ onjka. Sund.
*SMi?i\ aiyka. Mak. et Bug. ^-^^>
argka. Day. argka.]
ciAc- ) onjka, nom d'un singe sans
queue (hylobatesagiUs). X ^jSs*.
JapI «X9p w*j yjenis-jems mïtîiet
deri-pada onjka, différentes
sortes de singes tels que otyka,
etc. (//. J/;. 74).
On trouve ordinairement ce
mot écrit jlpjl ô)yka.
r<JAc- 1 argka-a/njka, réflexion,
pensée. — CrWt^ ber-jâlan
atyka-aiyka , aller en réfléchis-
sant. — ^JiJu7 tiadâ-kit aryka-
aryka, je ne comprends pas
(S. Bid. 43).
ô*^-£! jA£|/ ber-aiyka-aiykd-
an, se méfiant l'un de l'autre,
4*
52
v/
U\
£ts
pensant du mal l'un de l'autre,
v. jAjL* saiyka.
y^lxc-l argkâra (S. 3«£^l{
aharykâra, orgueil), présomp-
tueux, téméraire, entêté ; égoiste,
pervers. enCiJ J&\ *j ïjji
ôravy yaty avgkâra tùykah-nO)
gens infatués par trop de luxe
(M.). jj£jSl\ vly y jlî w^
«-^♦y^ namba tiâda ber-bùat
arykâra ka-pada tûan-hamba,
je ne me suis pas montré pré-
somptueux envers monseigneur
{H. 42). J>* gb Jxf J\
tf\ {jf+± &y-£\ apa ka - hen-
dak-na dâtary detyan arykarâ-
na demïkïan im} quel est donc
son but en se présentant avec
tant d'arrogance (3/.).
[Kw. *hur>'ri\ aiykara.]
y^&C-» argkâra, admirable,éton-
nant, magique. jls3l ^SJb ybl$
prâhu ta?ykos a?ykâra7 un
bateau qui va avec une rapidité
étonnante (S. Bîd. 1).
l>*j^X-pI aiykarâ - an , une
chose admirable, magique; p. ex.
un char volant (/V/.).
^Kel argkdsa (S. fllahW
âkâsa), l'éther, l'espace éthéré,
le firmament, le ciel; les airs.
6î/a pedàiy tTwun deri aiy-
Icâsa, un glaive tombait di
(B. 85). ^jJsXf^Ji j\
^)j*> J&A J*S Cy jikala
lârt ka - aiykâsa pTui klta
jûga, quand il se sauverait
l'espace éthéré, je l'y sui
encore (It. 153). Jtyf
^vx^l bail - fia memen\
arykàsa, son parfum rempl
airs.
On trouve aussi cr£-£l a
et ^j^ I âkas.
[Kw. et Sund. t*i j.».mx al
&£>] argkuh, orgueilleux,
gant.
[Jav. et Sund. mum^ aiy
^Xcl urgkah, nom d'une
de singes (AV.). v. JÀ£1 o
r&cl crgkali-ergkah, à
tié cuit, p. ex. des tuber
ubi, etc. (KL).
/<^' urgkey, défait, dé
p. ex. du fil, de la ficelle.
meiy-uiykey, dé
dévider, p. ex. du fil qi
trouve en pelote (AV.).
ftXC-l avyka/w, pronom persi
de la seconde personne, ord
renient singulier, quelquefois»
J&)
c&\
53
- !
-»b siapa argkaw Ini dan deri-
nûina argkaw dâtarg, qui es-tu
et d'où viens-tu (R. 88). JL SiS
y*£>\ tiâdn rnâln argkaw, n'as-tu
pas honte? (trf.). — Jxj \S tâkut-
kah argkaw, as-tu peur? — ÀJU
m
mati-lah argkaw, meurs donc,
puisses- tu mourir.
On emploie souvent, par con-
traction, y kaw. S$y &> tiàda
kaw-kenhl, ne connais-tu pas?
Dans quelques endroits on em-
ploie la contraction Pi arg dans
le même sens; mais cela n'a
guère lieu que dans la langue
parlée. (Pour l'emploi de ce
pronom v. Gram.)
g^Cr 1 ewghu, titre donné à cer-
tains chefs malais. ^L j£j3
AyJvcyje] deri-pada sàya ergku
temurggurg , venant de moi,
engkuTemunggung(/,ett. A/a/.).
m^Cr) ergku, sorte de singes,
prob. pour jipl orgka.
^J|X^) evghak, colle {KL).
c] cwgkavg, pour Z&s\a rgkat.
0&C>) avgkat, levé, pris, érigé,
élevé, adopté. — jj>\ ânak arg-
kat, un enfant pris, adopté.
— <j\* bâpa argkat, père par
adoption. Aj\jj* C&s\argkatderi
tânah, enlevé de terre. àI^Xw
Z+A w**fc AJlî J^XpI ^1 sîgràh-lah
la argkat pânah hamba Itu,
que de suite il enlève mon arc
(litt. : que par lui soit enlevé mon
arc) (if. 31). j£èb Jeb>\ J&
àIpjjI segala idârg-an di-argkat
ôrarg-lak, on emporta tous les
mets. ^^SS y* CS*s>\ ù>yj\ ïa-
pUn argkat dûa kakl-ila, il
continua son chemin (B. 44).
jSÀ\y ber -argkat, partir, se
lever, se diriger vers, entre-
prendre. ^HS s2SJ£\j> ,j\ la ber-
argkat ka-tlmur , il se dirigea
vers l'est (J/.). ^&l/ ^y à\Ju\j
bâik - hih tnan - ku ber-argkat,
monseigneur fera bien de partir
fjX^ J|-*-* là/u ber-argkat-lah
la pergi ka-ktilam hendak
mandï, elle se leva et se rendit
au bain (3/.).
merg- argkat, lever,
ériger, élever, exalter; prendre,
adopter. aJU JSJuU aj^wJ ^^-iSw»
sa-kall-an-aa di-sûnth merg-
argkat pânah , tons furent in-
vités à enlever l'arc (A\ 31).
epW cf\ c*-> &&&. 0>J la-
pûn merg-argkat-lah dïa âkan
ânak-na, et elle l'adopta pour
son fils (B. 87).
sZ&s\j> ter-aigkat, qui est
levé, que l'on a enlevé, érigé,
54
c£l\
c&\
adopté; qui peut être lcvé.^iîs*.
C&s\j> &* jikalaw fonda ter-
argkat, s'il n'est pas enlevé
(A\ 31).
•£l>J*£* mcrg-argkat-kan,
faire lever, faire partir, faire
élever, lever quelque chose. jX*
t^ld syjSJuU l>jÎ ij\ maka la
pTtn metg-aigkat-kan mukâ-na,
alors il leva la tête (72. 69).
^ISupI argkât-an, une expédi-
tion, troupes, armée, flotte, tout
ce qui est nécessaire à une expé-
dition. è**y jtâ>\ AL"V^ *""
lihât-a-n-lah aigkât-an musuk,
l'armée ennemie parut (AL).
rj J^ol ^S^s\ aigkât-an "du
pergi) l'expédition (le personnel
de l'expédition) partit (IL Ah.
358).
SSjub perg-engkat , qui en-
lève; qui part.
^ISupLÎ prr-atgkât~an, ex-
pédition.
•JïïxÀiépe rg~argkât-a /?, action
de lever, de partir.
SSjé paigkat, lieu élevé,
plancher, étage, rang, degré,
grade , emploi , office. —
{y\e*S pargkat ka-rajâ-an9 la
dignité royale, rang de prince.
jSJé xS CjS^ makôta lima
paigkat, une couronne à cinq
rangs (de pierres précieuses).
♦J tU il j£j& àe^J tû'inh para-
kat. à pi. nâraka, les sep
du feu de l'enfer, èe^y S
jSJè sa-bïiah mâlige\
paigkat, un palais à sep
(]{. 73). jSjù jJp
<Jjj~~*J> di - pexhh - -fi
pada pargkat pemûsûr
priva du rang de rein
b er-û/e/t paigka t m ertah
padft allah, qui tient soi
tion de Dieu (A/.).
XSSjLsy ber-p
pargkat, qui est par
graduel. CSy Jj^9 «xiS
tJuj^ Ojf w*ii agi
ka - pada punxak bïl,
tûrun ber - pargkat - p
l'eau descendait du som
la montagne , par degi
168).
jS*.* margkat, moui
céder; qui est défunt.
SS<Ju aJu* raja kâmi
margkat , notre roi esl
tâkun ïtu margkat-lah
le Sultan mourut cette ai
ayanda yaig maigkat ,
roi, notre père chéri (A/.
[Jav. etSund. *mim*™p
Bat. **>T9ft\ argkat
s'échapper. Mak. /-**x>
cXtS
Day. anjkat, être élevé. Ta£.
VtK «^*7* ? emporter. Bis.
V*£l? avglcat, prendre ou donner
une caution.]
C\c] atgkut, porté sur le dos,
emporté. ^y<A Jil cjlx£b rfA
(iirjlcut-îia segala îkan , il em-
porta tous les poissons (Ko/,
dan Dam. 36).
CStukm merg-argkut, porter
sur le dos, emporter, pyj —
men/~arykut bârarg, transporter
«les effets à dos, emporter des
effets, des meubles d'un endroit
dans un antre.
^S2l
*\>
)i>
*^cl argkut = %J&\ argJcup.
X \Z&s>\aiglcut-a7gIeut = r<Jtx£l
argkup-argkup .
*XCJ argkap.
merg - avglcap , faire
un compliment avec une coupe
à la main pour boire à la santé
de quelqu'un (À7.).
vJ&yC-l argkap, pour j£p| arg-
gap, et ijSjtk haigkap. <JUup]^
ù»' é?U Jsr* A* ù^i
her-argkap-argkâp-an ter - /â/w
faAâr ber-ulavg-ulârg-an, dan-
sant tous ensemble, reprenant
constamment et alternativement
(#. 160).
Jixcl argkup, petite pince
pour arracher la barbe, comme
le font les Malai*.
TouLpI aigkup-aigJcup, nom
d'une sorte de mouche-gnepe.
[Day. aigkop.]
waXc) argkup, bouton, bour-
geon de fleur ou de fruit.
[Jav. et Sund.tV>fc»«4f> aigkup.]
^Xc-I Otgkar, saint, sacré, ce
que l'on no peut pas toucher.
[Jav. jW//\ avgker, ce qui est
défendu.]
3^1 irgkar, refusé, rejeté,
rebuté, renoncé. àJJ ^y\ PjlxL*
yAflf*** -top p^l> *J^^> sakàratg
lui telhh injkar-lah râja derl-
pada sumpah-na, maintenant le
roi rejette son serment (Ko/. '
dan Dam. 44).
^y^Ju^ meig - ngkar - kan}
refuser ou faire refuser quelque
chose, v. Ar.jbCl inkâr.
^Jkc-l uigktt, levé ou soulevé
avec un levier.
j£JuU meig-ungJeilj soulever
avec un levier, v. JJul ttmpil.
[Jav. ih*a)M{\ urgkil. lîat.
*>*-*<-% ovggal, «cx-x-x
morggal, lever en bascule.]
fj^^a/iykas,\\a^s\ mgkûsa.
5G
JL\
p.\
j\cAmT)kll89 conduit (d'an élé-
phant).
meffj-a7yku*?comlvLhe
un éléphant (S. Bîd.).
J^l uiykaH, oiseau, volaille.
segala urgkas-pûn belùvi ter-
barg deri-padu sârary-~tay et
les oiseaux n'étaient pas encore
sortis de leur nid (Sul. 1b. 3).
segala vrrjhas yarg lâi'n deri-
pada merapâtî, toute espèce
d'oiseaux, honnis les pigeons
(M.). ^\ ^s £ ^&\ r wÂj
^ i^» JlxLi £ia^> - tf/y? urgkas
yarg ber-nefas la tatkâla mïnum
âyer, toute espèce d'oiseau qui
respire en buvant (3/.).
On trouve aussi ^^Xp! nrggas. \
<Mc>) avgga (S. 55F " W7? menv
brej, branche d'arbre.
A
3&\j> ber-aryga, qui a des
branches; qui a du bois; p. ex.
du cerf.
aIxC-1 arggàra, nom d'un pois-
son, 8ortede saupe ou vergadellc
rouge.
[S. H#l{ arygâra, charbon
allumé, ou ce qui en a la couleur.]
AC) arggey, abuser de la sim-
plicité de q. q., tromper (Pi).)* ,
jaCJ aiygmc, lever la maii
comme pour frapper (f V\).
y£\ avggu.
y*& Per'al9guy un assor
timent complet, une garniture
habillement complet (KL).
y^cA avggu on tvggu (Pers-^Jl;
assa-fœtida.
>y>£y\ arggôta, membre, parti
du corps, le corps. ^ *j 0^3
arggôta yarg lûka, un membr
blessé. jê>* Jllî^l ^Jûw Aj
%ZS \j penùh-lah sendi arggotâ
ku dergan tâkitt, mes membre
tressaillirent de peur (//. Al
412). £j£s\ uty» ylykâm me
nùtuparggôta, un vêtement pou
couvrir le corps (3/1). D'aprè
Marsden du S. 3£ argga, mem
bre; le corps.
[Jav. wtîito7?\ orggaJ]
atggur
, v. Jl\
arggm
i^l arggok, signe de tête; êtr
fait signe de la tête. Jj*l7 £jt j
eOli3 ^r^î^b ^^tjjfta mem
brl tàbelx lciri kânan di-arggok
îia kapalâ-ncij il saluait à droit
et à gauche en faisant signe de l
tête (//. Ab. 103).
j££l^ ber-aiggok, qui fai
signe de la tête.
ĕ
i
J*
57
-\ A A
merg - arggok , faire
signe de la tête.
^VjtîjfcA» Tw^y - arggok - &rcfl,
faire ou faire faire un signe de la
tête. ^
J^atî pen arggok 9 qui fait
signe de la tête,
Tjjxij targgok - arggok et
K jfis>\jî ter - arggok - arggok,
signes de la tête faits, ou qui se
font.
&£>> evggarg, l'oiseau rliino-
'céros, espèce de calao, bucéros.
^lî — &gg<iW pâpan y bu-
céros bicornis. ^Io — eig9a7y
danto j bucéros lunatus. Le
evggarg se nomme aussi #en
malais ^\j i>jy btîrurg tâhun*
Dans la traduction de la Bible, ce
mot répond à pélican. *Ju*y \
Oj/> £&\ ÇjJ Cj* J*\+
âku sitdah jâdi seperti bûrurg
evggarg di-gûron, je suis devenu
comme le pélican du désert
(B. 869). ^
Prov. j&\ Ju JoJ j&\ £j
» \ A A
ZjIî *Lj JUil JUïlî «j ùb jJ
CV»
^L^ y«iy evggarg ïtu sâma erg-
garg jtiga dan yarg pâtut ïtu
sâma pâtut jû g a (KL).
[Bat. ^x^ oiggarg. Day.
arggarg et tirggarg.)
^-^&cl anjytt, enfilé.
b« mwy - arggit, enfiler,
enfiler ensemble.
[Jav. àntiump arggit. Sund.
tm«y*çna\ argit.]
C&cA arggut.
X SSs-\ arggut - arggut et
C&s\j ber-arggut, qui branle la
tête, qui a la tête vacillante (L.).
/i^l arggun, dans ses vête-
ments ou dans sa manière d'être,
paraître ou se montrer plus que
l'on est (A7.).
•le) erggan, refuser, nier, ne
pas consentir. ^-Xl» àLxpI erg-
gan - /</A mé» - dergar , refusait
d'écouter. Jj/^*-> -4p c5^ aIiCM
eiggan-lah la deri-pada di-
htbur-kan, il refusa de recevoir
des consolations (B. 61). àLj jli
JUil ^^-p! frac/a bïïleh eiggan
ïtu } il ne peut en disconvenir.
S \ àkS<è] erggan - lah âku , je
refuse mon consentement.
^jxJA.it»* 7»e/?7 - erggan - &aw,
refuser une chose. *«o àjléW
^1 JU<^ o^W jaw/aw - /«A
kâmu erggan -kan nasïhat-Jcu
mi y no refusez pas mes con-
seils (Â7.).
^'ICjLj ka-erggân-an, refus,
négation.
[Sund. i,n\ arg.]
58
J*
/p^» erggan, place indiquée,
endroit. ôU Jfcs>\ O^^U ôy
tuan màu keràt erggan mâna,
à quel endroit (de la planche) vou-
lez-vous la couper (KL)'
[Jav. vnnantwp eiggon.]
^y*&\ irggan, pour j£**> hirg-
gan. v. jXiJb kù
urggnn, un gros morceau
de bois que l'on met sur le feu
pour le conserver (KL) ; alimenté
(du feu); part, division (Or,).
£r&\t ber-uiggun, continuer
à brûler, qui continue à flamber;
feu muni d'une grosse bûche
pour le conserver.
^JjXpI urggûn - an , foyer,
flamme; bûche qui conserve le
feu. J\cs£è\ ^b çf*^*
dz-jumùr - na krlrg di- àtas
urggûn -an âpt , ils les font
sécher au-dessus du foyer (//.
/). 163).
j&i
arggap, chants en chœur,
danse ou divertissement deux à
deux on par groupes.
sJj^s\y ber - arggap , qui
s'amusent, qui chantent en chœur.
^Ixjp] cjlxpI^j ber - arggap-
arggdp-an, s'amuser tous en-
semble, chanter en chœur en se
répondant mutuellement, j^f
ka-lûar menâri ter-là
ber - arggap - aiggàp -
sortirent en dansant
sant tous ensemble (
mU9aP ~ wyyûp ' an
sulca-suJcâ-an, ils cha
se divertissaient entre
On trouve aussi oti-
et oi>JU> hanjkap.
[Bat. v>->— x aigQ
sjo^ivggap —
JxC'l arggaVy souffrir,
(Or.); pourvu que (KL
S»
cwggur ou *
&
(Pers.j^j'l angur), v
8in, vin; mitraille (Py.
pohon arggur, la vigr
bûah arggur, du rais
âyer arggur, du vin.
arggur Autan, vigne
— Si lâda arggur, la
poivre, plant de vigne, ]
de bourgeons qui sort
racine, par oppositioi
qui proviennent de bri
couchés en terre (M.).
J& ^b Jj\ jïs
deigan ârah dân arg
coupes remplies d'arac
(M. lGOJ.j/p^l^
>'
u\
2*1* iù argkatc sudah simpan
âyer arggïir yarg bâik, vous
avez conservé' le bon vin(À7.151).
j&\ ^y £ykj y\y» aIcU* j;\
in menânam~lah suâtu tenàman
fôhon argglir, il planta une
vigne (/>». 12).
r^JuM avggur-arggnr , chan-
celer comme un homme ivre
[Jav. et Sund. im<m\ avggur.
Afak. ^>^\^\ arggoro. Day.
^££1 arggur, branche, rejeton,
bourgeon.
^Hu m&g- arggur, enter,
greffer (À7.)-
\S&\ irggir-irgglr ; nom d'un
poisson (Ptj.).
<^\\t] enygerâna = ^3U> £<?-
ntyàga (KL).
^ S&1 ctrggreky orchis, saty-
bûrya aiggrek, ayant dans les
cheveux des ornements en fleurs
d'orchis (S. Bid. 21).
[Jav. et Sund. »hin^(nMma\
arggrék.)
^-OkC'l îrggris, anglais. ,j\
\j*j£\ 0>y %/s*^* *a mery-âjar
ïûan iiygris, il enseigna un mon-
sieur anglais (H. Ab. 8). Jj*j
59
\Jtr^ <J" V ^;* " tïltur bahâsa
hygri's, parler anglais (éd.).
On trouve aussi ^ù^s\
irggrls.
[Jav. et Sund. wiïnMp iry~
gris. Mak. et Bug. /-^^i^
arggarisi.)
<JxC-J arggal, légèrement chargé
(d'un navire). JJtTj^ JÉ21
Aiî AJLo ^J\ orggal jïïga kapal
Un suiyguh penît/t } ce navire
est légèrement chargé, quoiqu'il
soit plein (P. Dew.).
iy^xÀSu meig-07T/gal-kn?iy
alléger un navire.
^^Uiij^iV mem -per - arggal-
kan, faire alléger.
vJ&G'l WHMJWh tangage d'un na-
vire, principalement lorsqu'il est
à l'ancre; signe de tête; trem-
blement de tête ; action de sou-
lever quelque chose (M.).
r^Jxi) tarygul-aiygul, qui a
du tangage, qui tangue. Selon
Crawf. urgguly aller an galop
(liatav.).
[Jav. (incmovip uyggulj élever
au-dessus de quelque chose.]
{r^^ » urggas = ^j&M urgkas.
sZ*C?\ wgut, rêvé, radoté.
merg - argut , rêver,
radoter, rêvasser (KL).
60 J.\
/jCI ârgin, le vent. jW — âçj« |
vlâra, le vent du Nord, ^yil-i —
nij^i'w selàtan, le vent du Sud.
Oji — âiytn lâttt, le vent de
mer. OjiJ — n^i'w durât, le
vent de terre. — ^-ib di-âtns
ârgin, au-dessus du vent, an vent.
0e' \X^ iSy~* naffrl ôtas ârgin,
les pays oceMeutaux, par rapport
aux Malais, comme l'Inde, la
Perse, l'Arabie, etc. — »jlo di-
bâirah ârgiti, sous le vent, an-
dessons du vent, ^l ijb J jj^
nagrl di-bâwak ârgin, les pays
a l'Est (le la pointe d'Achem, la
presqu'île malaise et les îles.
ûjl*>> tfS ârgin deri halûwtm
on iJj*J di-mûl-a, vent debout.
^■J %>y tfl r"y'n s"ru19 *«-
rït-an, vent arrière. *Xl *1 ^Êl
âiguVt Itmhh letnbut, petit vent
frais. i—L itjî ^1 ârgin pâtiig
beliyuiy, tourbillon, ^-«j tf\
«Jy Ojijl âiyût rïbut ïtu-pûn
Œrun-lah, une bourrasque s'é-
leva. u»bl jpI »^»b_ f-*^f ^> jjI
udttra yarg ber-gunxarg iâ-ttu
ârgin adâ-îïa, l'air agité, c'est
là ce que l'on appelle le vent (A7.
PhiL 67). — J^~£* merg-ambit
ârgin, prendre l'air, respirer^*».
— kahar ârgin, nouvelles vagues.
— t5^^ perxâya ârgin , une
croyance qui laisse des doutes
(II. Ab. 323). — OU
argin, point du compas. -
main ârgin, parler on ag
légère. a1£W ^cl jA. ^
ârgin jâ>gnn-lnh perxây<,
dia, celte personnr pari
légère, ne la croyez pas. ,
iligin màti, calme, ^cl £
dîiun bâlik ârgin, nom
plante médicinale que I'
ploie pour chasser le*
(Ab. woord.).
£$>i ber-âigin, qui a d
venteuï. i\j ^ls ^u^. j.
Jfi-' tf\/ ter-kàdaiypai
sim pana" tiâda èer-âi$
kâli, quelquefois, pendam
il n'y a pas de vent du to
Pkil. 68).
^jyJ^li. meig - ârgin
aérer, faire prendre l'air : i
ù*?\? per-atgln-an ,
exposée nu vent, pavillo
ceau. jS> ,jj\3 jïV?
O*1*!/* ïa riâtk ber-ûdu A
gelaper-nTgm-an, elle mon
se reposer sur un sofa d
pavillon exposé au vent (h
,j*jî-S kti-argïnan ,' i
plié par le vent, qui
l'action du vent
|Jav. et Sund. <.n(»,^
Rat. ">-e-30\ aigin. B
xj*
A"
61
Bug. /-»j»A» argivg. Day. argin,
m
bourrasque. Tag. et Bis. co£>0
haigin.]
Y /je] ârgan-ârgan, penser à,
vouloir, s'imaginer, désirer : avoir
pour agréable. &X^\ Jw-»
ù*\jX?S p/<+ J X* sada - kâJa
àrga?i'âigan-na hendak mène-
rait? ka-indrâ-an, il pense tou-
jours à attaquer les régions cé-
lestes (K. 136).
[Jav. «*i«3jo»fof\ aryenaryen7
penser, désirer. Sund. vn«x*n,p
aryen, le cœur, disposition.]
t) âfgur, plutôt, de préfé-
rence, aimer mieux. £jAf\ A£\
J%j1 -X*p àiyur-lah âku ïnidert-
pa<la ItUj j'aime mieux ceci que
cela.
\>j<f^ aiyïir-an, qui est pré-
féré; préférence.
[Jav. **w avyur.\
[isCA Otgram = *^P ryeram,
couver.
ZA €Wg8€l9 v. ij-Jk* harysa.
^-*L*c1 argsarta (8.vt\~iasana,
nom d'un arbre, terminaUa
nlata tome nt osa). Les Malais
donnent ce nom au Ptérocarpns
indiens, plus ordinairement nom-
mé {j* sa fia. v. ce mot, £jyl —
aiysana lâut , une espèce du
même.
[Jav. et Sund. *haj>*o\ arysana.]
siJy^L) anfsôka (S. ^ïlcn
açoka, jonesia açoka), nom
d'un arbre dont les fleurs sont
très-estimées pour leur odeur et
leur beauté (Gavetta). ^«^
•> Jvl JUj e>& £1* v^iw
teddk-na seperti pâyury buiyâ-
na ter-lâlu âmat hârum, il est
ombellifère et sa fleur répand
une odeur très-agréable {M»)»
^jy*s\ seperti gâdury kastûri
yaty me-lïlit pôhon arysôka,
comme l'épidendrum qui s'en-
tortille autour de l'angsoka
(Indr. 260).
On trouve aussi *Ûy»* sôka.
[Jav. *>nv)2Jit%ai\ aiysôka et
'M^t^n' sofca»]
fimC] injsanj, pour A-j\ insary.
z] argstir, avancé par de-
grés, payé par termes.
0>jj~&\ aiysûr-an, portion de
paiement, remboursements pério-
diques.
iJLmC-I awgsil — J~Jl ensiL
À&A OXàr, v.^l âxar.
\
02 yVt
yw*-' axâra (8. mW\( adora,
conduite, manière de faire),
cause, procès, affaire, différend,
contestation. &\£j\o~\jk *i-jjSj
•1/Jlj Olj -ilj/^lj dl-jlûlus-lah
/lïëica axârn hirîi-îia di-nntara-
hu dân di-antarâ-mu, que Dieu
veuille bien juger la cause qui
n'élève entre vous et mon//. '20).
— Jâf 7ne>ntiiTf<jiï uxâra, citer
en justice.
jWl^ ber-a xâra . qui a un
procès, qui traite une affaire en
justice.
jU?* metn-tixâra, traiter un
différend, avoir un procès.
^J^* meiy-axarïi-i, faire
nn procès a quelqu'un.
$)/&* mety - (ixarâ - kan,
faire un procès à quelqu'un sur
q. cit., établir nue procédure
sur un sujet.
On confond souvent ce mot
ayeOjUi Iiixâra.
b&A axth ou aorêh, petite espèce
de sangsues qu'on tronve dans
les bois (parait être la même que
•S**M jiâxat). C'est aussi le nom
malais du royaume d'Achem,
situé a la pointe nord-ouest de
.L'Ile de Sumatra, probablement
parce que cette espèce de saug-
siicB s'y trouve en grande quan-
tité.
j>-1 Ôxu, montré, pr
essayé. JX* i^Jo-b^l
tXJ&j, dun tiga kâli c
axïi-îia fiendah ber-knl.
deux ou trois fois il es)
parler (KL).
f^£* mety-âxu , n
prétendre, faire sembla!
sayer, viser h.
$jè~ menj-itxû-kan
trer quelque chose, fai
quelque chose ait l'appar
viser à, diriger quelque
tjeHj'jmn-na tâvjan-îî'i t
kan-na ka-mu/cCi-ùa, il f<
poing et le lui montra (
233). JÎ^.l^^
<Z*\ fjj'^V serta meiy
kaa jiedîivg-iUi ttu path
iiraig-itu, en faisant se
avec son glaive de cou
cou à cet homme (IF. Al
Oj>-1 axmraii, tuciïan
Oxu), modèle, forme; u
moule. x,jj — axuan i
modèle, plan d'une maii
Ab. 218j.jjjJ5 — axiïa.
ru, moule à balle, à bon'
Jj»*l exile — rfT! enxï.
5>*1 exôfo, souvent, fr
JJav. yuuyp aoA.]
)
ïjU
G3
TO*\axo/¥tj9 un envoyé, émissaire.
yJczJJtA merg - âxarg - kany
envoyer quelqu'un.
I CHcHUf une espèce de riz
blanc très-fin (L.).
•>-) âxap, submergé, être dans
l'eau.
«Jt&J/ ber-âxap, qui est
submergé.
«Jtcfc..lA« meig - âxap , sub-
merger.
5ls?* merg-axâp-i , couvrir
une terre (parlant de l'eau).
^£is*\iu merg - âxap - kan,
submerger q. ch.
<_a»*^a? mem - ^>er - âxap,
faire submerger.
JoJ^if w* em -per - aa:ô/> - ^',
faire submerger q. ch.
o&J«3 perg-âxap, ce qui
submerge, débordement.
,jîloJ axàp~an7 submersion.
^L^? petg-axâp-an, action
de submerger.
^J\e>A^ per-axâp-an, ce qui
€8t submergé; submersion.
[Bat. 2T~\ sa/>.]
H àxum, irrité, provoqué,
excité.
^.UL meig-àxum, irriter,
provoquer, exciter.
X ^» meig - axum - axum,
menacer.
4*
{j*j& petg-axUm-an, action
d'exciter, de provoquer; provo-
cation, excitation.
[Jav. «""i**^ axum 9 pâli.
Ajn*an<r*rxn*fia\ aîixam - anxam,
menacer.]
1 oscar (Pers. j^l), des
achars, fruits ou légumes confits
dans le vinaigre, ou avec d'au-
tres assaisonnements très-épicés.
JajL — âxar margga, des man-
gues en achars. «xîp {J&*^
%/p*\ L>b ^11 ^^r^ l)er ' bakàl-
an derî-pada jenïs-jenis alûwa
dan âxar, des provisions de
différentes sortes de pâtisseries
et d'achars (//. Ab. 272).
[Sund. MitJt\ axar.]
•JbldJ ajalum — jk^jàf*
tan.
<SoLw) ijabet (Ar. <w»U*), action
• • •
d'écouter, d'exaucer, appro-
bation.
ÂjtoJ ijàret (Ar. ^1), salaire,
loyer {D. M. 59).
^lô-l ou -dtoJ fyàs (Pers.),
prunes de Damas.
â^ldJ ijâzet (Ar. jU-), permis-
sion, ordre. <~++Y>y UW^ Cp*
64
1
I
AJy w^Jb AJJUu*» deiyan ijâzet
tûan-hamba sudah-lah hamba
bûnuh, par votre ordre je l'ai
mis à mort (Anu'r Uamza. 119).
H crç/ij lu (parlant des livres
de religion), appris (les for-
mulaires do religion), récité (les
prières); appris, étudié. v_AlS
^A^e^b kitâb di-aji-îta, il lisait
le Coran (litt. : par lui était lu
le Coran).
j>*IjL meiy-âji, lire le Coran,
réciter les prières; apprendre à
lirc.^^ Obj>.U* aI^ ^\ jL
mjgL JXyJU maka ht tahïh-lah
menj-âji dân bel-âjar me-lî/tat
nujïïm, il savait lire les livres
de religion et étudiait l'astrologie
(IL 61). Jo! ^ ^ J\ JU
ô\i ^>JJU maka la meneirjar
setk Un meiy-âji korâti, il en-
tendait le scheik lire le Coran
(M. IL 76). JU j>Mu ^j-o
S \ àLsÎ* di-surufi-iia meiy-âjî
maka menj-ajï-lah âku, elle
m'ordonna de lire cette formule
religieuse et je la lus (//.
Ab. 21).
-&j£» peïg-âjty qui lit les
livres de religion, qui enseigne
les formules religieuses.
exercice pour apprendre à lire
les livres religieux ou à réciter
les prières; lieux où Ton ap-
prend à lire, école. &ysr «-^-*
jll^sf ^ixJyù maka bahar9ë>-
lah di-ttià's-kan-na peig-ajï- ar*--
kit, elle écrivit la première leço *»
que je devais apprendre (f^-
Ab. 21).
Ce mot vient probablemei* *
du S. ?ftffa «'.%<?> lîre> étudier*"' •
[Jav. et Sund. **i*o ajî. Bat?-—
ajî. Hak. ^n*-o ajî.]
H c^/f, formule magique, incan —
tation.
[Kw. «fiio ajî.]
«H djl (S. f§T jV, exceller, do» —
miner), roi, prince.
>JjL« sarg-àjî, v. ce raofc -
— Pj%> blirunj âjî, nom d'u^*
oiseau fabuleux.
[Sund. «M-io <y7. Kw. «jw*o aw
et .io jî. \
] âji, prix, valeur.
[Jav. et Sund. «/#i«iô ajt'.]
ïyd ejmg, v. «J ejitty.
7_py <Ù**ô<*>9 P°ur *?^1 "»
A>-^l ajujah (S. STÏÏ ja*-/}*
médire, cal omnier, jaser. *JLJ&j*f
i
s»t
baraig-siâpa yarg ajtijah ka~
padâ-mu ta ajûjah deri-padâ-
inu, quiconque médît des autres
devant vous, médit aussi de
vous devant les autres (M. R.
194).
sy*ls5H ajujâA-an, mé-
disance, calomnie.
A âjak, invité, engagé, pressé,
provoqué. j^lT f\j*y J^\ y£\
atgkatc âjak .sudarâ-mu ka-
lUar, vous provoquerez votre
frère pour le faire sortir (litt. :
sera par vous provoqué (J{.
114).
Jp*l£* merg - âjak } inviter,
envoyer, exciter, presser, provo-
quer, oui»» ^y 1 — meîg-âjak
âkan santaj), inviter à dîner.
o^i jJJi^i; C*fr^ cP a^â*-^* tj\
>u ta meig-âjak-lah dta ûjar-
îia ttrggal-lah serta kâmi, ils
le pressèrent de s'arrêter en lui
disant: „ Restez avec noustf (Ar.
147).
Jf*>\j> ter-âjak, qui est pro-
voqué, pressé, tourmenté. —
ô+Ï^J ùjv ter -âjak kârna
bunt-huni-an , tourmenté par
les sons de la musique (M.).
meig - âjak - ka?i}
exciter ou provoquer quelqu'un.
J^J«9 petg-âjak, celui qui
invite, provocateur.
^ U?9 peig-ajâk-an , action
d'engager, invitation, provo-
cation.
ùï Jf>^j» ber-âjak-ajâk-au,
s'inviter ou se provoquer mutuel-
lement; engager avec instances.
aJU^ m ber - âjak - q/⣠- «■/*
padâ-na sa-hùgga ta terimâ-
la/t, il lui fit des instances jusqu'à
ce qu'il acceptât (B. 55).
[Jav. et Sund. un*ç«nj\ ajak»
Day. ajak.]
L3>*' Ôjok, contrefait, ridiculisé.
Jj>Jj«* /ne?^ - âjok , contre-
faire, ridiculiser; «iuger. Vj^U*
meig-ajok-âjok , menacer (A7.).
JjcwUî pey-âjok, qui ridi-
culise, moqueur.
[Jav. tjunirjkçihïi^ ojoky exci-
ter. Sund. ir>«*<rt*N^ rryb£. Day.
q/oi, cajoler, flatter.]
Le sens «le ce mot en Jav. se
rapproche du précédent, et le sens
qu'il a en Day., paraît être le même
pris au figuré; aussi Mnrsden ne fait
qu'un mot des deux, qu'il prononce
ajak ou ajok. Par son sens en Day.
il se rapproche du Mal. Lys^y ^»V".*»
cajoler, qui paraît être le même que
le Jav. rjibrhnp hujtd- , amorce,
appât.
4*>y çjÎMy, jonque, grand navire
chinois. Ojl** — ejlag sârat,
I.
66 ^lr^
une jonque chargée. fe*\ C)\~m
pj^u**^ faksâna ejîtrg dt-àtas
kârarg , comme une jonque sur
les rochers.
Selon Pij. ce mot serait le même
que le persan &*s»+jwig; mais dans
cette langue il signifie: guerre, com-
bat, et paraît plutôt être le chinois
Tj? jong, armes.
On trouve ordinairement ce
mot écrit P^> ejurg.
j\1^r\ ijtiJtâd (Ar. J^), effort,
soin ; interprétation, pensée. tf>s
\$&$a»\ dergan îjtihâd-na7 par
ses efforts (Lett. Mal.). Ja
*
pada ijtihâd-na ada jûga sa-
suât a murka allah, dans sa
pensée c'était une marque de la
colère de Dieu (3/. H. 213).
y ejàn, presser, forcer à
sortir (les excréments).
[Bat. v>>ccroK^ odon. Mak.
^^^s araiy.]
wjU^H ajnâs, v. ^^ jenis.
lL>*l ijbôr (Ar^*^), contrainte.
vJL»*1 ijmâl (Ar. J*&*), résumé,
abrégé.
pU>-l tjmâ (Ar. £**>), réunion,
grande quantité; accord, una-
nimité (D. M. 1).
]
I âjar (S. STFTra âcarya,
maître, précepteur), leçon, in-
struction: appris, étudié; en-
seigné. Jl* AjjJb riU ùb
dan rnalam - màlam di - âjar
Tdeh bapâ-ku , et tous les soirs
mon père me donnait des leçons
{H. Ab. 21).
Tj*J ajar-âjar , un homme
saint, un prêtre hindou.
j**]f bèr-âjar et j>Jy* bel-
âjar y qui étudié, qui apprend;
étudier. oWi^ ^L — ber-âjar
main senjâta, apprendre l'escri-
me. &y£* g £jj\ -**>> j*»\t
ber-âjar deri-pada ôraiy yarg
merg-atahïï-i, apprendre d'un
homme instruit (A/.). ^ A^*j*.
e>Uiu js**% £jj\ ber - bagey-
bàgey ôrarg bel-âjar ka-padâ-
na, différentes sortes de per-
sonnes venaient étudier près
d'elle (If. Ab. 19).
:a*A«* inerg-àjar, enseigner,
donner les leçons. — ^j\ JI£j
tatkdla ta meiy-âjar, lors-
qu'elle enseignait (7/. Ab. 19).
^J^p^ mevg-ajâr-iy enseigner
à quelqu'un, donner des leçons
à. ^jiil i£^&* ±$\ îa metg-ajâr-i
dnah-na, il donnait des leçons
à son enfant (il/. 11. 172). Jj£
^U.1 ùJ Alîj^Ub ^^Lj àIL» £>Ij
ka-pada bârarg sâlah babàl-na
1
M
f
67
A -
Aendak-lah tlian ajâr-i, veuillez
L'avertir à chaque faute qu'elle
oommettra par ignorance (M.).
^J>j>*\m+ merg - âjar - Jean,
enseigner quelque choBe à quel-
qu'un. $\ J^^ &r*iJf*
*yij~* mata-hàrî-pûn
*nerg - âjar - kctn âhan sa-ribu
hikmat prargy le soleil enseigne
mille ruses de guerre ili. 80).
yis f*\ £ Q /» M\ j£j
âjar-kan apâ-lah âku bârarg
yarg atgkaw tâhuy enseignez -
moi ce que vous savez (M. R. 80).
Xê perg-âjar9 qui enseigne,
instituteur, maître. ^U jLî Aj
v^&^Ue jmU yarg tiâda mai/
menevgar perg-àjar-na , qui ne
veulent pas écouter leurs pré-
cepteurs (H. Ab. 28).
j**$ pel-àjar, qui est en-
seigné, écolier, apprenti.
ôj\c*] ajâr-an, leçon.
AA
cijlfff9 perg~qjâr-an } action
d'enseigner, enseignement, ré-
primande, instruction. *£"* —
perg-ajâr-an mesêhï , instruc-
tion . chrétienne, catéchisme.
O^0>J*& ï«*fl Pj^ «^-» maJca
bârarg apa-apa perg-ajâr-an-
îia ku'tUrut, je suivais son
enseignement (H. Ab. 19).
c>;W^b pel-ajâr-an , chose
enseignée ; leçon , instruction.
na ber-sa/âÀ-an dergan pel-
ajâr - an - ku, ne s'accordait
pas avec les leçons que j'avais
reçues (//. Ab. 140).
[Jav. et 8und. */n*c\ ajar.
Mak. /-^-o^5 ajara. Day. ajar.]
Âp^i wj^ef (Ar. j*J), salaire,
prix du travail, v. £)W! ijâret.
J^J ajal (Ar.), sort, destinée,
prédestination , époque fixée,
heure de la mort. 0^~» if *!•) \
\£>j& J>\* ^a^] alcTi-lah yarg
menûrat ajal-na dan umur-na,
c'est moi qui ai écrit sa destinée
et l'âge qu'il doit atteindre (3/. 1t.
12)." -iJU ^^1 L jk. jika
belùm ajal-na â/iyat, si l'heure
de sa guérison n'est pas encore
venue (M.). *jta v*^c>J ajal-na
dâtarg, son heure arriva (il
mourut) (îd.).
ji&J ejlâ (Ar. iU-), plus bril-
lant, éclatant. »
iJ\ anàh = a* &àA.
J^oï ennt, v. Jo /là* (7i7.).
XI «fï«m, tressé, entrelacé (d'une
corde, d'un panier).
5*
08
f
11
tf
r
x\** mevg - ânam , tresser,
entrelacer.
[Jav. vnxiiMp anam. Sund.
44)«qd«/>|\ anam. Mak. et Bug.
/-^/-s* ananj.]
ui iitwma (S. on** uttuma),
excellent, parfait, le meilleur.
— ^j^A amas utâma, (le l'or
pur.
*\j\j» ter-utâma, exquis, le
plus parfait. -xîp ^j^ M **t*^
i*uJb t^™** tabint yaiy- ter-
utâma deri-pada sa-kalï-aw ta-
bîat, une qualité plus parfaite que
toutes les autres (IL Ab. 271).
[Jav. et Sund. inam^s utama.)
*}) âtmv (S. 3CICU utawa), ou,
ou bien, autrement. ^j~*\y \ Jrf?
përak âtaw amas} de l'argent ou
de l'or. JjUy Ij-XJy I âtaw tldor
âtaw mâtt, ou endormi ou bien
mort.
[Jav. 9/n m vi\ ataica et uiunais
utawa» Sund. rnmwts atawa.]
4û) ôtunj, dans l'incertitude, dans
le doute; flottant.
«JU* meig - âturg , flotter :
être dans l'incertitude. Jeter
l'ancre avec un cable court pour
retenir plus étroitement le na-
vire (O.) ; voltiger, papillonner
(AV.).
C/y]^ per-aturg-an } ce qui
flotte, flottaison.
lu» âtap, toit, ce qui sert de cou-
verture à une maison; feuilles
de palmier, ordinairement du
palmier nïpah, avec lesquelles
sont généralement couvertes les
maisons des Malais. i+^j *y~*
^Jtfw oui *-"•*»> S$^X*> sa - bliak
rûmah aa-dÂkà beshr âtapjvga,
une maison un peu grande mais
couverte en feuilles (IL Ab. 183).
«-a^ci)**^ yt i^v** te-perxik
âyer xuxûr-an âtap} mouillé
d'eau tombée des gouttières
(3/.). *-**j — âtap burgburg,
un toit qui retombe de plusieurs
côtés. y*y* **-« — âtap ffâjah
meîiûsu, un toit qui n'a qu'un
côté, abat-vent.
ouj^i ber-âtap, qui a un
toit en feuilles. OjL> *-*& **3<>
AjLJ rïïmak ber - âtap dciun
nïpah, une maison couverte de
feuilles de nïpah (M.).
ouli* meig-âtap, couvrir nue
maison, mettre un toit (It. F.).
oui*» peig-âtap, ccïùi qui
couvre, couvreur (II. F.).
[Jav. *n*vnij\ atep. Sund.
m 9snvn<M.p ateup. M ak. '-**'-*«£(*..
Day. atep, ce qui sert à clore.
Bis. V*fc" "top.]
j\ àt(tr 9 onguent ou huile aro-
matique (À7.).
Jl âtur, ordre, rang; rangé,
placé, mis en ordre. OVa^j ,Jx-»
Ùèj^Ji\ï segnla bûalt-buâh-
nn di-âtur ôrarg-laJt, toutes sor-
te» de fruits furent servis {M.).
y\y bei'-âtur, qui est en
ordre, qui se range. — Jty
dïîduk ber - âtur , être assis
dans un ordre régulier. \$\y**
muâ-nâ dâtaig ber-âtur di-
Itadâp - an ôraig beshr - fia,
tous viennent se ranger devant
leur chef (//. Ab. 101).
jhm* merg - âtur, arranger,
ordonner. &\laè* ït\ — merg-
âtur niât senjatâ-tia , mettre
en ordre les arsenaux (J/.)«
Jtj?*** merg-atïtr-i ', mettre
de Tordre dans quelque chose.
v^îw«* men/ - ô/w - kan,
mettre quelque chose en ordre,-
faire arranger.
J& perg-âtur, qui an-ange,
f^ui met en ordre, ordonnateur.
ùjy\ atîir-an, ordre, arran-
gement. y$* yj<\r — atûr-an
bahâsa malâyu, le style de la
langue malaise (//. Ab. 171).
ùjy** peig-atû~r~an, action
de mettre en ordre, d'arranger,
arrangement.
u~>
;!
r>9
ôjy\j> ber-atûr-an , qui est
d'ordre, qui est arrangé; arran
gement.
ùjy\y per-attiraii, la chose
arrangée; arrangement.
ty? \?\f. ^)Pr " *îtur ' nt*îr - an y
qui sont arrangés tous ensemble,
chacun à sa place, chacun à son
tour.
[Jav. et Sund. vnvn\ atur.
Bat. v/>5£c*\«^r. Mak. <-*7"-*\zz\
atoro. Day. atory accusé.]
^Jj) âtal, nom d'un arbre des fo-
rêts (AV.).
-Jï a tas, sur, dessus.
^^JIj di-âtas, au-dessus,
dessus.
^j*j!£S ka-âtas, vers le haut.
— jj deri âtas, d'en haut, ^y
^Lxfcj àjjù ^r^-* bit ni di-âtas
di-hâwah di-Jiadâp-an , noms
des trois voyelles de la langue
malaise (//. Ab. 135). J}J>J
^p| ^jIj nagrl di-âtas âigin,
les pays situés à l'ouest par
rapport aux Malais. j\*fc
t^v-S ^j iiy^» /ii?gga sa-pû/oJi
réal ka-âtas, sur une valeur de
dix piastres et au-dessus (il/.).
iJ^U^^ $\*$*~ùy JbL> sul-
tan ter-âmat Jearu nia-Jean âtas
m
diaf le sultan le combla de fa-
T)
JJ\
J
vcurs (M. IL 218). xJ>\ w^
jyJt# ^jt^yt^ wâjib âtas -mu
merg-ûxap suhûr , c'est pour
vous un devoir de rendre des
actions de grâces (id. 227).
samuâ-ûa âtas ka-dûa pTtloh
ampat fasal, le tout est contenu
dans vingt - quatre chapitres
(id. 8). ^J ïsûj*t» ^j^\ âtas
Sarlat nabi, suivant la loi du
prophète.
^j-jI»* mevg-âta8} s'élever,
aller en haut.
^£wll«* menj-atâs-iy s'élever
au-dessus de, surpasser.
^•JU* meiy - âtas - lcav,
mettre quelque chose en haut,
élever quelque chose. ^^» —
merg-âtas-ka?i diri-ïla, s'élever.
[Sund. vn*snMf\ atas, quant à,
touchant. Bat. ^>S12T\ «*«&•
Day. atas.]
jl^l Utihâil (Ar. JeJ), union,
concorde, unanimité.
<jLa7l Mlsâfi Ar. oU^), des-
cription.
^jSoLal** m^y - /M iV»ô/"- ka n ,
décrire quelque chose.
Jjliul ittifak (Ar. J(ij), accord,
concordance, rencontre (/>. J/.
108).
jl\ ada, être, exister, y avoir,
avoir lieu.
^w^l l\y \ âtaw ado âtair
tiadtr, est ou n'est pas. — î)lo-
di-mâna ada, où est-il? ^l* —
ada bâik, c'est bien. «**** Js *lbl
adâ-lah pada hamba, est à moi,
j'ai. JJjli — ada banale, il y en
a beaucoup. A — ada lama, iL
y a longtemps. olfo^L» A\S
\y pj$\ adâ-lah seperti kât
ôrqia tuwâ, c'est comme disen
les vieilles gens. jLj ^pj jljllî
antâra ada dergan tùlda, entn
être et non être, à peine percep-
tible. j\ f\ «j jl ^1 âjfcw rtc&^
#«7*7 âlcu ada, je suis celui qui»
est (/?. 89).
ôy^l ada-pTm, de plus, en
outre, or, ensuite.
J»j^ ber-ada, qui a. *Lj vJl*»»
ber-ada waty sa- banale ïtu,
qui a tant d'argent?
jl«* menj-âda, faire, produire.
TjU* merg-ada-rgâda, inven-
ter, dire une fausseté. ^l£*-o
Ïù\m+j \ di - saïahâ - /7/7 âX'it
inevg-ada-rgâda ' , il pensera que
je dis une fausseté (5. /frrf. 82).
£ \jJt+ meta-adâ-lcan, former
ou faire former quelque chose;
produire, créer quelque chose,
inventer. Jol JU^ ^u£* «j
aJ
.j
71
yaiy merg -adâ- ka n b erhàla
itu, qui avait établi oette idole
(//. D. 14).
$ \&J> ter-adâ'kan, qui est
produit, fourni, livré.
£ \^\y ber-adâ-ka?i, qui pro-
duit quelque chose*
iy\<*\jit inem-per-adâ-kan,
faire produire, faire exister.
ô*\ i\ adâ-an, être, existence.
J^JlTj Jca-adâ-u», qui est
créé, qui existe; existence.
[Jav. tn*a\ ana. Bat. v>«^<
(idoig. Day. a ton.]
*Ol âdîih et ^Jbj J] adUM, ah !
liélas! malheur! jJjI aj! <^Ij
hatâ-ua àduh adinda, il dit,
ah, ma bien-aiméc! (Jndr. 259).
CiÂi! — àduh ânak-ku, hélas,
mon enfant! j\ — àduh âku,
malheur à moi !
àï\m+ merg-âduh, dire hélas!
€>émir, lamenter.
^jkjJ*3 jyenj-adUh-an, lamen-
tation.
[Jav. uni*f\ àduh* Sund. unta>\
adu/i.]
cier.
^ Ol-> — adt dân jô-
han, v. r^>j>>* jôhan.
àdi (S. 5TuT adt} sur, au-
dessus, plus), excellent, émi-
nent, magnifique. jlT — adt
kâra, magnifiquement fait, su-
périeurement travaillé (& Bid.
27). Selon Kl. titre d'un offi-
[Jav. et Sund. vnw\ adt\]
OJl âdi9 nom d'un instrument
de guerre (L.).
^OJ àilu, état de quelqu'un qui
repose, qui est couché.
jy\j> ber-âdu, qui repose, qui
est couché; prendre du repos,
dormir. Ja ^Jta — ber-àdudi-
Otas cjeta , être couché sur un
lit de repos. è^^Jr'U aJlIpW
j*y ^ji -xi jârgan-lah mâsuk
kârna baginda lâgt bw-âdu,
n'entrez-pas , car le prince est
encore couché (B. 49). ^\j> j;\
jyj yiji ïa ber-âdu ter - lâlu
îiadar, elle dormait d'un pro-
fond sommeil (A/.).
0^3 J^î per-ad7i-an, place où
l'on est couché, lit, alcôve,
chambre à coucher. s^So\ùù
ô^y\y l'jo Jf^u ^JiA di-dâ-
kap-na. ùtrï-iîa mâsuk ka- da-
tam per-adu-an , il prit son
épouse et l'emmena dans la
chambre destinée au repos (3/.).
^Ol àdu, excité à combattre.
ta âkan bawâ-ua ka-tergah
pâdavg hendak di-adû-na, il
Cl
s\
u
le conduira au milieu du champ
de bataille pour le faire com-
battre (IL 147).
^jU* mery-âdu, faire battre
ensemble, exciter au combat.
J# yli* JX* 0^> £j ^ISL
^3 ^P3 jikalmr yaty dt'-per-
tûan hendah mety-âdu pâteh
deiyan dia, si votre majesté
veut me faire battre avec lui (S.
Mal. 66).
^y^jJc» niery-adïï-kan, faire
combattre avec. ^lCJiS ^y^jJt*
mety - adiï - han ha - sahtï - an-
na, faire combattre ses forces
surnaturelles avec, les mesurer
avec (À7.).
[Jav. et Sund. mw adu, com-
bat, dispute. Bat. v>»^ adu,
+c^t0~margadui tâcher de faire
aller un animal dans un endroit
déterminé. Day. ado, calomnie.]
a<J) àdUf représentation faite,
plainte portée, exposée.
jjU* mery-àdu, faire une re-
présentation, porter plainte, in-
tenter une accusation, exposer;
mettre an jour. %ZS jûXj Jju
^■>l«* ha-pada bagindet klta
merg - âdit , je porterai • mes
plaintes au prince. ^jA JJîtè
jiy Jy yl£* lj-xil aI^I ^^^3
pâteh ïnidi-tïta/* han Ttlelt ïndrâ
merg-âdu dûli tnan-ku, nous
sommes chargés de la part
d'Indra de représenter à votre
majesté {M.).
^yy*** niery-adU-han, expo-
ser une chose, proposer un cas.
JUU. J^jJL f\ Ol/iflC sa-
hàraiy ha - niâna âhu meiy-
adû-han hâl-hu, maintenant, à
qui irais-jc porter mes plaintes
{IL 86). JU £y£*fs\ û/-»
y \ sppertîargkaw mery-adû-han
liai segala ôrary itu ha-padû-
hu ma ha hendah-lah aighatc
' ptln mery-adu-han hâi âhu ho-
pttda ttî/ian âhu, comme vous
m'avez exposé le cas de ces per-
sonnes, veuillez aussi exposer
le mien à mou seigneur (à Dieu)
(M. IL 79).
ôt>jj*è peiy-adTt-an, accusa-
tion, plaintes, ôb pjX* ô*j±*&
J>\> ^jU àX* SsA \Jrï pery-
adû-an sodJlm dan omurâ itu
sudah jâdi bânah, l'accusation
contre Sodome et Gomorrhe est
devenue grande (I). 24).
L J^jO) adûhly v. &j1 âduh.
JjOJ â(Hk9 frère ou sœur plus
jeune, cadet ; le plus jeune chez
JW
JJ
73
les animaux. Appellation dont se
sert le mari en parlant à sa femme,
et dont on se sert, en général,
lorsqu'on adresse la parole à
quelqu'un plus jeune que soi.
kalï-an âdik dân kàkak, o
vous tous mes aînés et mes
cadets. JUu j£Vj.>1 $*> se-
gala âdik kâkak bapâ-ku , les
frères aînés et cadets de mon
père (H. Ab. 9). J^iJbAL"
yu» ^f>* telah dâtaag àdik-mu
devgan tïpu, votre frère cadet
est venu me surprendre (H. 42).
jï\j> ber-àdik, qui est frère
ou sœur plus jeune.
3^y. S^ ûdfy ber-âdtk, être
frère ou sœur, qui sont frères
ou sœurs avant des aînés.
[Jav. ijnxjts adi. Sund. *mta\
adi. Bat. v>«vq arggi. Mak. et
Bug. /-»?«•, andi. Day. andi.]
JtSjl adakàla (de ±\ ada et
J^kàla) et ^)1&1 ada kalâ-na,
quelquefois, de fois à autre.
PO) âdarg 9 embuscade, embûche ;
être dressé (des embûches),
intercepté, j^-* «-i aI^I «ta c&-
ôcfafl/ m/<?A mrg sûr a, des em-
bûches étaient dressées par
Sang Sura (S. Mal. 314). Jl
a-^. a1j\ £>b J*T C^lf ^s£
apa bixarâ-iia kâma kita rft-
âdarg ûleh mûsu/t, que faire à
présent que l'ennemi nous a
coupés? (M.).
?y\/ ber-âdaig, qui est en
embuscade.
coU* wen? - âdarg , dresser
des embûches, attendre quelqu'un
dans uue embuscade. j;\ aI^l aL"
telà/i tahû-lah ta âkan ka-
ampat ânahrâja itu merg-âdavg
dùa} lorsqu'il sut que quatre
jeunes princes lui dressaient des
embûches (H. 39).
^jXéoI** meig - âdarg - kan,
intercepter.
cjUe perg-âdarg, celui qui
dresse des embûches, qui se
met en embuscade.
^U«3 perg-adârg-an, action
de dresser des embûches.
[Jav. uti*jiv adarg.]
&J) âdavg.
* l A
V PjIjL* î/ie7«7 - adarg - âdarg,
secouer le riz sur un van pour
en séparer les gros grains
(Kl).
V £OJ adarg -âdarg, de temps en
temps, v. hwkâdarg.
ÛOi âdon, mêlé, pétri, mis en
pâte.
74
JûJ
vL>->^j ber - âdon, pétrissant,
mêlant.
0->l«* merg-âdon, mêlef, pé-
trir.
mêler quelque chose, faire pétrir.
{J>3*\ adôn-an, ce qui est pé-
tri, pâte.
adoiij de »mui\ adu, mêler des
épices.]
JjJï culhula (dérivé de j*\
âdik), puîné, cadet (style de
cour). On s'en sert (réciproque-
ment avec j£f ka/canda , aîné)
comme remplaçant le pronom
personnel de la seconde per-
sonne; entre les personnes de
différent sexe, il s'applique ordi-
nairement à la femme, toujours
supposée la plus jeune. ^L -Xol
O-k Jû>J adinda nâtca ha-
handa badàn, toi, ma sœur
(ma bien- aimée), tu os l'âme, et
moi, ton frère, je suis le corps.
hj^ aJJLju» jù£* J**\ vl>b J&
kakanda dân adinda sa-kati-
an santap-lah sïrih , mes aînés
et mes cadets (mes amis plus
âgés et plus jeunes que moi),
prenez donc du bétel (3/.).
30f edap (Pers. ^ÏS)> sorte de
tambour de basque.
[Bat. wpx'C- \ odap.]
<J>\3J>\ adipàti (S.sfgq-
pati, maître suprême)
gouverneur. ,jj^^ jfi
jflàj^i adâ-lah adipàti a
yerûmllm, il était gou
de la ville de Jérusalem
Jlbl jCîuL me-lethk-h
pâti, établir gouverneur (
194).
[Jav. et Suud. ^nuiuu
pati.]
«
Uj30) atlapûn (de *\
Oy pûn), quant à, toucli
que, mais, or. 4o xp\£
Oi' J^*^ ada-pîin pe
an-mu yarg xovghah ini
h vos paroles arrogantes
v-^O) adab (Ar.), courtois
lité, politesse, affabilité.
c^jI^Mj ôravg yaig tah\
une personne, qui coni
règles de la civilité.
w->|^> ber - adab, c
civil, poli, affable, ùta
w->ly m ber-ilmu de
adab, il est savant et
(3/. H. 217).
f Jl ndum (Ar.),' tout
du ciel et de la terre q
peut embrasser. Ile ^3
âlam dân udum ïtu, qui a fait
le monde et tout ce que nous
pouvons voir (if. H. 30).
yOl adar ou tidar, âgé.
y* Jl udara (S. flErç adara), l'at-
mosphère, l'air, le ciel, le firma-
| ment. e>l jl >>l J^l ^^ J*f «j
^jy fàto ber-nefas ïtu udara
adâ-na, ce que nous respirons
n'e*t autre chose que l'air (JV.
1%U. 60). >>U AiV memânah
ka-udara, tirer une flèche en
lair. ^lT^^U me-lâyarg ka-
udara, s'élever dans les airs.
è &J? bïïruig yanj di-
«dam, les oiseaux qui sont dans
le* airs. j*\ jj ùjy Oy y*
iêwa j>ûn tûrun deri udara,
une divinité descendit du ciel.
** <£*" Cr' **i/*"* seperti
akan sampey ka-udara, sem-
blait toucher aux cienx (if.).
ry j! adtrâja, titre. (Selon KL
pour adi-raja, de deux mots,
S. adî, excellent, et reja = arja, \
bonheur.)
j*Ol âdas, fenouil, carvi. —
j^U âda* munis, de Tanin.
U+X9 — âdas pedbs, aneth?
^j- CY*- — âdas xïna CHU-
tium anizatum KL),
(Jav. et 8nnd w^a^ adas.
Mak. /^h&s^ adasa.]
iSU
7f>
3' ant*
<jU* mery-âni, tendre des
fils pour tisser (AV.).
»3 ' aney - àney , fourm i
blanche.
(Bat. v>sy/>g^ ané~ ané,
nom d'un ver à tête noire, qui
fait son nid dans la terre.]
cSwi aniyàya, aniâya (S.
SPÏTRI anyâya) , oppression,
injustice, tyrannie, tort; être
opprimé. ^Jl ^L'I c^ «JL-p^
ji~P> baraiy • siâpa ber-bûat
aniâya âtas rayat-ku, quicon-
que fera une injustice à mes
sujets (if. 1{. 81). ^b £ àA;
<-*. C^3 '5»«^ y«*J7 di-ambil-
fia dergan aniâya, pays dont il
s'est emparé par la force (i/.).
di -aniâya ûleh ôrarg itu, nous
étions opprimés par ces gens
(if.).
^T^ mé>?!7 " aniàyn , oppri-
mer, tyranniser, commettre des
injustices. ^ ^Li. jL" *?orfa
merg- aniâya dût, il ne lui fit
aucun mal (f?. 43). Jo| Cj^l
aniâya âtas diri-na, cet homme
se nuit à lui-même (if. /il. 81).
^«!/ t&'antâya, qui est
opprimé, que Ton a tyrannisé.
r-r - •
JU
^Lijj I*£) -XÎp ^L-p^ bararg-
siàpa deri-pada rayât ter-
aniâya, tous ceux des sujets
qui ont été opprimés (J/. if. 81).
ôrarg yarg ter-amaya dân ytny
merg • aniâya , les opprimés et
les oppresseurs.
^"Lûj** menj-anùiyâ-îj faire
du tort à, niiir à quelqu'un.
â.<w metg-aniaya-i segala rayât-
na, il opprimait continuellement
ses sujets (A/.)-
•£ Lu** m^/jr - ttw /Wyâ - Aw/,
persécuter quelqu'un, faire cau-
ser du dommage à quelqu'un.
^Ub JX* £ £^1 OU> £,1;
bâranj di-vuina ôratg yarg /ten-
dait di-anïayâ'kan-na , partout
où Ton voulait qu'elle causât du
dommage (//. Ab. 145).
ôXjIm* perg~anwyâ-any ac-
tion de persécuter, persécution,
tyrannie, injustice.
[Jav. vnyvnin^ aniaya.]
v^Xj) anëka (9. ^nen <**<#«,
multiple, divers), une variété de
différentes sortes , toutes sortes.
XX* — anêka benda-benda,
une variété de choses précieuses.
^/^O — anëka per-malw-an,
différentes sortes de jeux. ôXày
Yb TjLil jâ>J bûah-buàh-an
derf'-pada aneka-anêka bâgey
des fruits de toutes les espèces
On trouve aussi jJLû^-m» m
banëka pour jLil t^-w *yi
anëka.
ÀàJ] im-tah, v. ^1 *wi'.
A*jJi anïburg — *-+» mbuy.
àLj) irii-lah, v. ^1 «*/.
*J 1 anu, un certain, un tel, vagut
indéfini. — Pjy ôrarg ânuj i
certain homme. JL** «7 - ân\
un tel. yL*» Jjîl ^y^c^ i
tetâpi dî-namâ-kan ânah *
ânu, mais on le nomme le f
d'un tel (//. Ab. 17). ùW
l£^ ^ Ajjta £p-> fJO--' ^
yl jPrte/r/ zemîin Cinu ada i
ôraig dâgarg ddtanj derî-pa\
nagrï Cuni, à une certaine époq
un marchand venant d'un eerfe
pays (.1/. R. 97).
[Jav. et Sund. *>»m\ anu. B
v>-^ anu. Mak. et Bug. ~s
anu. Day. anu.]
*)) ânmv, nom d'un palmier (i
guérit ff sarrharifera) (Cr.).
JLîl mvak: 1° enfant, le petit d
animal ,• 2° on se sert de ce n
pour désigner la chose subord
ane autre, qui en dépend
en est l'accessoire: 3° ce
Jt employé pour les dimi-
4° il indique l'origine.
•>l — ânak âdam, les en-
l'Adam, le genre humain.
— ânak argkaty enfant
f- s}j^ — ânak ban- !
enfant adultérin. +Ju — !
* J ' I
buigsu, le dernier né. — \
nak dâra ou ^30 —
yâdis, une fille, une vierge.
— â?iak ganipaig ou iu<r —
kinxirg , enfant bâtard.
• ânak ijûgur, un avorton.
— ânak kâtcïn, enfant
le. «lil — ânak ïnarg,
ason. 53KJ — ânak laki-
m garçon. ^^ — ânak
un esclave né dans la ;
î du propriétaire de la ;
>y — ânak mïida, neveu,
enfant du frère, ôy^i —
perampîian, une fille. —
Inak ptâtu, un orphelin.
— ânak sâ?iak, neveu,
enfant de la sœur, p-1; —
-ô/a, un prince, fils de roi.
— ânak sô/oiy, le premier
£ — ânak tïri, beau fils.
Ile. ô^J» — ânak tartina,
îe homme. Jïuiï — ânak
l, enfant unique, y^f^ —
xûxu} les descendants,
il
77
postérité. J»y — ânak kuda, un
poulain, i^i — ânak kambirg,
un chevreau, il* — ânaA sâpi,
un veau.
2° Ajj — ânak bûah, les des-
cendants d'un chef. «jU — âwai
dâywiy , un rameur. JUIi —
ânai genta, le battant d'une
cloche. Su — ânak kaki, les
orteils du pied, jfîr — ânak
ku?ixt\ une clef. AjJ — ânak
m
lïdah, la luette. àAI - â/i«A;
limpah, la rate. A»lî — â?KiA:
pânah, une flèche. y*|/ — ânaA
prâhu, les personnes faisant
partie de l'équipage d'un bâti-
ment, ïjj — ânak rûda, les
raies d'une roue. Cj*T^^ ~~
ânak rambïït-an, épingle à che-
veux. ^\j — ânak târyan, les
doigts. j\*J — ânak targga, un
échelon, une marche d'escalier.
A-Jl7 — ânak teïivga, le carti-
lage de l'oreille.
3° &y* — ânak sTugey, une
petite rivière, un ruisseau. --
y[> ânak bâtu, un gravier.
4° y$j^> — ânak nagrl, un
enfant du pays. y^+ — ânak
midâyu, un Malais, ^yc^ —
ânak xlna, un Chinois. --
^*2j>\ ânak irïïpa, un Européen.
78
On dit — Jjy ber-gràk
ânak on — Sy gûaur ânak,
accoucher avant terme, faire nne
fausse couche.
J^» ber-ânak, qui a de» en-
fanta; devenir père ou mère,
accoucher. ùjS Jy*> ùy S*
ï,j* Pjj^" ,_£■]/ maka titan
pntrï ptin ber ■ ânak sa - ôrara
laki-lâki, alors la princesse ac-
coucha d'uu fils (R. 8). jil^ jf\
ânak ber-ânak, de père en fils,
de génération en génération.
*jU — ber-ânak ber-bûah,
avoir des enfants, devenir chef
de famille {II. Ab. 7).
(j*!/* per-ânak, engendré,
qui est mis au monde. /^\j>\
JUs^îaUj'^Î ibrâkïm per-ânak-
lak isahâk, par Abraham fut
engendré Isaak {N. 1). J^
&y\ Jjl ilJuVfii apa-bita di-per-
ânak-lak iïlek ibû-iia, lorsqu'il
a été mis au monde par sa mère
(H. Ab. 21).
^yJU'j'_ ber - ânak - kan , qui
donne naissance, qni met au
monde un enfant. ^St\j> Oyu\
Y-* ia-pRn ber • ânak - kan
/ïamba, elle me mit au monde
M. 150).
£*j\fi perdnak-kan, qui est
mis au monde, qui est engendré,
descendant. JjJj c£*\f J&
seaala per-ânak-kan w
les descendants des Ho
(//. Ab. 160).
^yJblyù be -per - âna
qui fait engendrer, qui fi
des enfants, ^i lJ&\/ju
âku hendak be-per-âr.
dia, je le ferai engendn
ferai devenir père (
f\ J^l» AJu» aUI alla,
be-per-ânak-kan âku, 1
fait avoir des enfants {B
1^ju]^û ka -per - âna
qui est de génération, i
ânak - kan deri baiym i
d'origine venant des San
jylîl anâk-an, int
l'argent.
,£\A J^l ânak - anàk -
fantillage, ponpée, jou<
fants.
^U«ê pera-anâk-an,
d'une mère, utérus,
Cr^i^ per-anâk-an,
progéuiturc, génération,
zj 6y> S' «u
«égala per-anâk-an Cari
quels fnrent les enfants d
0. 15). j^ùh L.x
JÛ*»cA» per-anâk-an
dân ka-tebîls-iin deinan
oenx qui étaient nés
&1
et ceux qui avaient été
i (fi. 22).
* kanak - kânak, petit
r w i?«« men-jadï-kan
i kanak-kânak plila , et
de nouveau la forme d'un
îfant (if. 14).
. et Sund. w*g*w anak.
■*-5^\ anak. Mak. et
**s* awa. Day. anak. Tag.
*V*/Ti a /ta A.]
\hâr (Ar.^xJ), renoncc-
lénégation (O. M.).
ikda9 v. Ju>Jl a/2a£a/?âa.
lklyâd(Xr. jU), soumis-
béissance.
nakanda (composé de
ik et de la particule jJ
[ni s'applique aux termes
enté en style élevé), enfant
etion royale ou noble.
W îf\yy cjOÎ"* cli-brï-
8U âkan a nakanda ïtu,
nna son sein à cet enfant
H. 16).
it aussi Juul anakda dans
e sens, ç^ ^pj J£ju jJul
itirggal derganyatïm-na,
afant royal reste orphelin
&
79
AjXîl ankruh, en hâte, avec
précipitation (AT/.).
jXÎf angU (Pers.). v. fs\arggû.
r£j) (mgiïr (Pers.), v. jyè>\
arggûr.
AjSJi anuqrati (S. fl-j/J^ anu-
graha), don, présent, bienfait,
faveur. — ijjf meni-brï anu-
grhh y faire un présent, accorder
une faveur. — xjf terïma anu-
grhh, recevoir un don.y \y» àL^j
j^L. Pjj\f\* <y\ ffi brï-lah
suâtu anugrhh âkan dâku
ôrarg misl&n, faites-moi un don
à moi qui suis pauvre (if. 97).
I>^jI t*J*y.J J^juI ampat ribu
derham anugrhh - mu , votre
présent de quatre mille drachmes
{M. R. 167).
>J^>I«* merg - anugrâk - 1\
faire une faveur à quelqu'un,
favoriser quelqu'un. ^>y*\ Ota
Jtp^jij «JJul &\jô dân anu-
grâh-i padâ- fia ampat ribu
derham, il lui accorda quatre
mille drachmes (A/. 11. 469).
^VJKjXJjK* meig-anugrhh-kan,
accorder une faveur, faire don
de quelque chose. ^^Xj^Mj ^lA**
J yJ> by*> Jô l>*W£ y \ supâija
di- anugrhh - kan - fia âku ka-
rnjâ - an pada sa - bliah nagrï,
80
*P
afin qu'il me donne le gouverne-
ment d'une ville (IL 57).
[Jav. Ki\a2jvn\ nugraka.]
yj*f^ Ingris, v. ^Jl\ ùygris.
r^l inxa-inxa, temps clair,
beau (l'y.).
t^f** enotf, monsieur, maître.
jl^y ta ber-kâta tiian âtaw
enxi sahâya pùtta dûa jjorkàra,
on lui disait, monsieur, ou bien,
maître, je vous prie de m'accor-
der deux choses (//. Ab. 30).
On trouve aussi J^£l enxilç.
[Jav. *mt~m%r7j\ etixik. Sund.
»>n*a\ lilXlA
6*
ï anxu, sorte de radeau (L.).
[Jav. un*]vrm\ anxOy espèce de
filet, ableret.]
S^l mvxakj petite claie en
bambou, sur laquelle on place
des mets qui doivent être donnés
on jetés, avec des vues supers-
titieuses, par exemple pour ob-
tenir la guérison d'un malade.
A
- £y bwwtng cmxukj mettre
sur un chemin ou faire emporter
par l'eau la claie nommée anxak
avec les mets qui sont placés
dessus.
1
J^J etiocik, v. j£\ et
JLs£ï enxok, goutte,
tisme (Cr. liatav.).
[Jav. ri*<n<n*zmtimi\ éliX
**-' anxtirg, odeur
A*£' unxwrg, sac de '
ambil-na unxarg di-ïs
/tari, il prit le sac qui fut
par le joaillier (KL).
[Bat. v>-£^5\ unsan
sac pour placer les chof
oieu8es.]
1 inœlt, chassé, e
être chassé. JUil «jy ij^\
di-înxit-na ôrarg gûni
il chassa les gens de la m<
(litt. : furent par lui chasséi
tnxït, va-t'en , retire-toi !
JX*^** meig-vnxù, <
expulser.
Jw*£|y ter - inxit ,
chassé , expulsé , banni. K
ter -ùi. vit dei'i nagrl ï
ils furent bannis de ce pa;
merq * inxi
chasser q. q. ^jXIs^**
C*~Sj^ gombala - g
meïy- inxit - ka n m arïka-
bergers les chassèrent (
i
1 Inxut, boiteux, estropié,
mal fait, mal tourné.
XsZ*f£\ji ter- inxut -inxut y qui
boite, qui est estropié. \Z^\j
ter - inxut - inxut ta ber-jâlan
seperti ôrarg me - lumpat lakïï-
na, étant estropié, il marchait
comme un homme qui va en
sautant (A7.).
T \j^-\ iinxal-unxal, collier
ou guirlande de fleurs.
jWl anjir (Pers.), figue.
JL^Tl injïl (Ar. J*£), évangile,
les évangiles, le Nouveau Testa-
ment.
«J-f^N el- injïl, l'évangile.
£% ^j^r %y*t\ r^lif JL; y *\
ada dûa tïya kàab-kitâb injïl
bakâsa malâyu, il y avait deux
ou trois livres de l'évangile en
langue malaise (//. Ab. 128).
jLf£l injïli, évangélique,
évangélÎ8te. i*f£l \J~** sa-kalï-
an injïli, tous les évangélistes
(P. M.).
[Jav. ùn*ànn*i\ injiL]
Jjs£l injak, foulé aux pieds,
écrasé sous les pieds.
. A
JJf^** mevg-injak, fouler aux
pieds, marcher sur quelque chose.
I.
*t
i)-5ti unjuk, étendu, avancé,
dirigé, montré, indiqué. Jcs\j —
unjuk târgan - mu , étendez la
main ( litt. : par vous soit la main
étendue). jj\k ji Jfc£\ JL^U
JX*U tânjan -Jeu unjuk jpada
hâri kiântat, ma main indique
le jour du jugement {M.), wJur
s^ksC\^ iû tampat yatg di-unjuk-
ila, la place par lui indiquée.
. A
JJ-f£** inerg - unjuk, étendre,
avancer, diriger, montrer, indi-
quer. ^ISkJs — merg - unjuk
ka-saktï-an-iia , ils montrèrent
leur puissance (Mi).
JJf£ly ter - unjuk , étendu,
avancé. — ^i àJ^I Tdeh lârgan
ter -unjuk, avec le bras étendu
(IL 93).
• A
mevg - unjuk - kan
présenter , avancer quelque
chose, j>\ JX* è>y c£jJ-> ^** «^*
u>j ^ &:£***
S*A ^Jp jy£ £**&** maka sïtâ
dĕwi pTcn hendak ia merg~un-
juk-kun bUiga ïtu ia-pthn
ber-diri di-dâJam gâris maka
tâigan~na meig-unjuk-kan ka~
luar gâris ïtu, Sita Dewi voulut
lui présenter la fleur et se
tenant en dedans de la ligne
tracée, elle avança le bras en
dehors (H, 97).
82
6^
i
tf
i
On voit que ce mot est sou-
vent pris pour Jff^ tunjuk.
[Jav. tvnKantmjf\ Utljuk.]
jfc^l anjiig, chien. 0*j^S —
anjtig per - burû - an , un chien
de chasse, ^y^ — <*njùg hûtan
ou wv«j — <*'\jùg rïmba, chien
sauvage, le chacal. — yy kûtu
anjiig, puce. — j\*y* sudûra
anjiig, nom que se donnent les
enfants des premiers lits d'un
veuf et d'une veuve mariés en
secondes noces. aJIj — onjtrg
tânah, nom d'un insecte volant.
Prov. j£U^ jUf Jiuù £f£l
^jI anjiig di-tepuk kapâla
men-jerglcit ïkor, le chien que
l'on frappe du plat de la main
sur la tête (que l'on caresse) lève
la queue : se dit de celui qui de-
vient vaniteux, lorsqu'on le loue.
[Su ml. »nrnSm\ anjùg» Bat.
w>-g\<-ô anjùg.]
*L^1 mijunj, une salle haute,
ordinairement plus élevée que le
reste de la maison. J(jU jT}L
f^^ sîlâ-kan nâîk ka-anjuig,
veuillez monter à la salle haute
(Sut. Ab. 23).
VAf£l anjuig - anjuig, nom
que Ton donne aux cabines qui
sont sur le pont dans un navire
(Cod. Mal. 412).
11 est probable, qu'oi
ment anjuig signifiait i
destinée à recevoir les
et les visiteurs, d'où :
meig- anjuig.
jj3 — meig - avjurg
visiter la tombe, «j £
Jw merg- anjuig âk
sàkit j visiter ceux qui i
lades (M.).
meig-anjuig
tcrq.q. JjS~*JJ
^Jlîi supàya âÀ'u per^
anjûvg - 1 bajjâ -ku, i
j'aille visiter mon pèi
Ibr. 13;. *jl* J>j?**
maJca Aïltca meig - c
sârah , or Dieu visit
(B. 28).
tfy*& anjuig -an, vit
tation. — Çjj\ ôrarg a?i
nom de certains servite
les princes.
ùfa&per-anjîtn/
droit où l'on reçoit Ici
— **JJ ruinait per - aw
une maison qui sert à
les visites; ou qui pos
salle élevée.
ka - anjuig •
est visité ; ce qui arrive
'£'*£?' ^^y oer -
kanjîiig-an , se visiter i
ment, se trouver enseml
tf
1
1
{fy*£\/ ber-anjunj-an , nom
d'un animal marin (M.).
1 (Mljutg, action d'élever,
"" d'exalter.
V£f£l anjufg-anfufg, la pièce
de bois qui est en haut d'une
voile, et que Ton peut hausser
et descendre (KL).
. A
;*-f^** meng-anjurg, élever,
exalter.
£**&£** merg-anjuiy-kan,
enlever q. ch., porter une chose
en haut.
j**J anjmy-anjary , nom
Tune plante (elaeocarpus) [Kl.].
1 hijap.
utf^i ber-injap , être très-
occupé, surtout à cause d'un
grand nombre de visiteurs qui
vont et viennent (KL).
*^£ 1 atijatn , tressé , entrelacé.
. *
■Ti^H enjtit, élastique, exten
sible; tiré, allongé (L. et O.).
. A
J^s£** merg-enjut , tirer, al-
longer, détendre.
■^s^) injat, heurté, frotté contre
quelque chose, àj'Ij «xî v^^Uj J^s£l
w/a£ kapalâ - /*a j)ada tânah,
heurter de la tête contre terre
(3/.).
J*s£\j> ter-înjat, qui heurte,
qui frotte , qui pousse. ^jÏ ^U
^1 *J*s£]^j ra<û°£ lâyar ter -injat
wtgîn , hissez les voiles , le vent
fraîchit (il/.).
m**» injifl, essieu d'une roue,
çond d'une porte, charnière
(Holl. hangseC).
*&** meiy - anjam , tresser,
entrelacer, • tordre.
*^£) injam, radical de ^3
jjùijam. *.
j*£\ unjam.
P?^** merg - unjam , frapper,
enfoncer quelque chose, p. ex.
un morceau de bois dans la
terre (7\7.)«
s£ ) anjir, v. j*d\ tutjîr.
» anjur, remué, avancé ; qui
fait saillie , qui s'avance ; p. ex.
un cap dans la mer.
jf£\/ ber~anjur} qui avance.
. A
jfï** menj-anjury avancer,
aller devant, conduire, «j ylj
JXjI Jj-*Aî yj^\* j*^** bâta yàry
merg-anjur di-âtaa tâsik Uu,
le rocher qui s'avance au-dessus
du lac. jfï* jJ\ £ jjS J&
A m
£y ^jy** ^*>} Hpgala kadey
yaîxj anjur-meiy-anjnr itu di-
stlru/t-fîa bïiaiy, ordonnaient
d'abattre les boutiques qui sor-
G*
H4
\
?Js. &^& »'
• ^f
taicnt de l'alignement (5. Mal.
339).
v^rf^** «w?^ - anjur - Z,wi,
précéder quelqu'un, conduire,
guider quelqu'un, faire avancer.
m
A tïadâ-lah ta merg-imjur-
kan pe-karjâ-an ber-prh/rg ïtu,
il ne conduira paR plus loin son
expédition militaire (if. 152).
^jptf ^Jj^s^** mevg - anjur - Jean
tâiyan, étendre les bras en avant.
perg - anjur, qui guide
ou sert à guider; conducteur,
officier, y U^j j*^* *J*^f^* M
y^>* yaiy men-jâdi perg-anjur
ber-jâlan da/iûlu, les guides
marchaient les premiers. y\
. A*
. AA
â^a/* men-jâdi penj-anjur-na
dâlam per-jalân-an ïtu, pour
leur servir de guide pendant le
voyage {IL I). 30).
C)jjf£\j*£\j> ber- anjur- anjûr-
an, avancer toujours, aller con-
tinuellement; avancer tous en-
'semble. t>jjf£\ j^y% jfi* *£*
V^i/ maka pâtek ber-anjur-
anjTtr -an per - lahan - lâhan,
votre serviteur s'avancera tout
doucement (B. 54).
j£r* telanjur, qui avance la
langue, qui a la langue trop
longue, babillard.
-a
\
- i
On trouve aussi j>*^\ ujur e- -l
merg - Ujur. J*»y* ^ -
O $ j$ tânah - fia me ry -ujur
lâut, cette terre s'avance e n
forme de .pointe dans la mr r
(H. 1). 218).
s
[Kw. ann\ njanjur, devant
j w 3f^** mevg-anjal ko
-J
. *
6â/*°, rebondir (d'une balL
d'une boule, etc.) (KL).
vj^l anjol.
^<Jf^!/ ber - anjol - anjol
rjf^j^l ter -anjol -anjol, hau.
ser et baisser la tête, p. e
par somnolence.
vJ^l unjùL
. A
ftieft/ - unjal, enfe:
mer, serrer (A)'.).
rv-JL«^i unjal-unjal = X J^
unxal-unxaL
U ) iniïâ _ ^1 m et c^l ïnaiy -
J^J 1 anto (S. 5^T awta , fin).
JXjLj her-anta , et ^*^]^
her-anta-ber-anta ? tout-à-fait
jusqu'à la fin.
1
zà
v/
b1
85
il onta, chameau. — JlX
gombâia onta, un gardien de
chameaux. — ç-jy lûrurg onta,
autruche.
Selon Marsden du S. 37? mais
pins probablement de 3T? nstra.
A
Prov. £j>* C&s* S*i\ onta
meneràfi-kan dîrïy le chameau
se livre lui-même: venir à jubé,
baiser la pantoufle (A7.).
[Jar. n,nêa\ UHta. Slind. nvnt<ia\
B** t toi,
onta. Mak. ~*<~* unta.]
uil intahi, v. l^'l ïntihâ.
tJl antâra (S. WR{ antara,
intervalle), entre , parmi : inter-
valle d'un lieu ou d'un temps à
un autre. Ou — antâra mata,
entre les yeux JUpÏ OU >y —
antâra bûmt dân lâigà , entre
Je ciel et la terre. &\J*j\ ib da-
tant antarâ-fia, dans l'intervalle.
***** U~ (S* c*]/^ antarâ-na
lima blhs depa, leur intervalle
est de quinze brasses. fs\ àU^L*
\JjA+p j£*>JZ\ï mubàrak - lah
argJcaw di-antâra segala per-
ampûan , vous êtes bénie entre
tontes les femmes (JV. 92).
e>jj-» juîl ^yi^o dixampur-
kan antâra ka-duâ-na, que
Ton mêle ensemble (Indr. 263).
Ju* jP^>U jtSI ùy jiT JU
moka bagïnda pûn antâra
tïdor dergan jâga , alors le
prince était entre le sommeil
et la veille, /i demi endormi
(K. 10).
jUiJ^i £er - antâra 9 qui est
entre, qui forme intervalle. jU
JUjl £jl$ ^Ji jt*l^ tiâda ber-
antâra lâgi pâdavg ïtu, il n'y
avait plus d'intervalle, d'espace
vide, dans la plaine (J/.).
eJ^i^*» mevg - antarâ - «',
mettre entre, placer parmi,
insérer.
JZ\j> per- antâra vtjzièperg-
antâra, qui tient le milieu. — £>j!
ôraig per-antâra, médiateur.
l>*]/u]^ per-antarâ-an, mé-
diation, intercession, interpo-
sition.
jU.)o bel-antâra (ce mot se
trouve ordinairement joint à
*-~y rimba, ^k hïîtan ou wlî
pâdaig). j£% £j^> jU#^L w%*j
rimba bel-antâra, h titan bel-
antâra, une vaste forêt déserte.
j£% £.>lî pâdaig bel-antâra,
un désert.
0*']/^^ bel-antarâ-an, pas-
sage, corridor, antichambre.
[Jav. et Snnd. »j>wn\ antara.
«si/
Bat. v>^\5gs$ awtora.)
Comp. Lat. tW^r, Gr. èvroç,
AU. ?ewter (E. Burnouf).
8(5
A3)
Aiil antah, expression de doute,
je ne sais, qui sait, on ne peut
dire, reste à savoir, peut-être.
lH* {y — antah nen mdna, on
ne sait qui. jo OU — antah
ka-mâna pergi, je ne sais où il
est allé. JJJuï aZî! Ij aL'I antah
yâ antah tïdak, peut-être oui,
peut-être non. ax&* ^ ji-> *»*\
antah dëtra antah jin-kah, est-
il un Dieu ou un génie V aZi'I
^^Jlj jfj kZJu\ antah ampat lima
râtua, environ quatre ou cinq
cents. £ ^ ^Ll Jl^ £1
T^^w ^^ Py.J* GHtol' hr-bràpa
bâîïak - îla waiy - na ynnj ter-
bûwaiy deiyan sîa-nïa} on ne
saurait dire, combien d'argent
ils ont dépensé inutilement (7/.
Ah. 79).
Àlil^j ber-antah, qui doute,
qui est inquiet. — ,j\ J^èL» aIIxjL
niarykin - tW/ saïga t ta ber-
antah, elle fut beaucoup plus in-
quiète encore («S'. /M/. 77).
^yo I a Tito A - ka n —&\ antah.
iSjJ* tyt £? — antah - kan
pergi mem-bûaiy diri, serait -il
allé se détruire (.)/.).
Ce mot paraît être pour àJU!
anâtah formé du jav. vmn\ ana%
être, et du suff. àS tah indiquant
une interrogation.
Ali) antah, non bien décortiqué—^.
aZîI^j ber-antah) qui n'est
bien décortiqué. — sjy br
ber-antah, riz qui n'a pas é
«assez pilé.
r&Jl entah-entah, descend*
au sixième degré (AV.).
d£j) anteh, filé, être filé.
s
re
.. *
mety-antehj filer, fai
du fil. ij t&*4 î/^ jantTmdJ.
metg-anteh be?ui7ff , un rouet /i.
filer (7/. 136).
On trouve aussi JuIj gantek <?t
^sH an/e. D'après la forme que o*
mot se trouve avoir dans plusicu *"»
des langues de l'archipel indien, 1*
radical doit être aIIj gant eh . îout«*^-
l'oû», pour le dictionnaire j'ai prélV? *"«*
la tonne tCii anteh, parce que c"c» sst
celle que l'on trouve ordinairemo ■ "■*
dans les auteurs malais.
[Sund. ^ntjêo^ kantéh. 13** *•
«S'-p-^tSgO nutiygantù BI*****
>xA. gant/. Day. kantïh.]
m
^), fin, terme; fini. OO V^l
intt'hâ el-kalâm, fin de la lett*"*
(7t\ Tr.).
{6j\ antej/ pour J^*> Atatty f*
aussi pour àI>T anteh.
ntey, cordon, fil d'un
tûkal {KL).
jj\j> ber - untey - a n, être
rdon, pendre à dos cordons.
87
vntimun —
05°
tïmitn.
entelro (Port.), entier,
ïtak, douleur causée par
al, ou par une blessure: I
é, souffert.
m* merg-antak, causer de
ileur. •-- Aj'U nânah me)g-
', T ulcère fait mal, souffrir
ileur de l'ulcère (M.).
*
tt. v>ruc\999\ ontak.]
tukf sommeil, assoupisse-
: assoupi, otl) — antuk ,
profond sommeil : très-
pi. fy ùyUil JSI jU
^^JvIS moka antuk lelàp-
)er-làku ka-âtas ïbrâhïm,
lara fut surpris d'un pro-
sommeil (B. 20).
\j> ber -antuk, qui a som-
qui s'endort; qui heurte
3 quelque chose (comme
u'un qui marche en som- '
int). ;
«• menj - antuk , dormir,
ciller. lt £tj~> — m erg- '
c serta mimpt, s'endormir i
et rêver. JUêL* Jr** ùjH^ ^
moka ia-pUn merg-antuk sârgat,
ils dormaient profondément (li.
148).
Prov. Jlû {f&jp** Jp^» Pj^l
ôrarg merg-antuk di-mrwrg-kan
bantal, passer un oreiller sous
la tête de quelqu'un qui a som-
meil: dire à quelqu'un des cho-
ses qui lui plaisent, qui lui sont
agréables {H. Ab. 3).
j£|/ ter -antuk, heurter le
pied contre q. ch. (comme quel-
qu'un qui marche en sommeil-
lant). — y\> bâtu ter -antuk,
pierre contre laquelle on heurte ;
pierre de scandale.
sy^\y ter - antuk - kan, que
l'on fait heurter. &$S — ter-
antuk-kan kapalâ-iïa, il se
heurta la tête (3/.).
J£j ) entak, appuyé sur la terre
avec le talon, frappé avec le
talon ou avec le pied sur la
terre.
j£|/ ber-entak, qui frappe.
— *j>ybj^3 prâhu yavg ber-
entak, un navire qui tangue.
Jp«* merg-entak , appuyer
sur la terre avec le talon, frap-
per la terre avec le pied. *-j ij
— kïida yarg merg-entak , des
chevaux qui frappent la terre,
comme quand ils veulent partir.
88 J£|
meig-entak-kan , faire
frapper la terre avec le pied.
^&S ^xlolj ,3**** *anibU di-
entak - kan - fia Icaki - na , en
frappant la terre avec son pied
(//. Ab. 121).
Jfj) intik, retardement, em-
pêchement.
Jjr*\j ter-ïntû\ qui est re-
tardé, remis, empêché (AV.).
JwJifnW/fc,poiir Jj/Zjrintik, tache.
JpJl untuk, part, portion (À7.).
Jr»j^ ber-untuk, qui a une
portion, participant.
""'* meig- untuk, partager.
wt?-)?/ - untuk - ka?iy
faire la part, donner à q. q. ce
qu'il doit avoir, partager une
chose.
[Jav. MiKiMip antuk, obtenir.]
4Cj) Cintirg, pendre, être pendant.
riZil antùg-autirg } pendants
d'oreilles, joyau qui pend: ba-
lancier d'une horloge, pendule.
•lÂlî jJû jl 4u JXjI Xiûj\ antitg-
antivg ttu yarg fidn ka-pada
telirgâ - mu , les pendants que
vous avez à vos oreilles (11. 108).
Ontoig-antinj, pendiller.
<r
XiZAy ber-antiiy-antùtg, q
a des pendants d'oreilles. j£ -
e>Ulî ber ~ antivg - antivg pa
te-tngâ-na, ayant des pendant
à ses oreilles (J/.).
//«-il antïig-an, nom d'i
arbuste dont les fleurs resseï
blent à des pendants d'oreilli
(acroceph a lium diffusum) .
a
U
in
ÏS
[Jav. miiïvnâï antivg -anti
et Sund. «*i2j\ antivg 9 pendants
d'oreilles. Bat. ">-3\5^^>
v>-5\5t5 antivg-antivg. Ma le .
~*<^avttrg. Day. antivg et anfêT—
antivg.]
4Cj\ antewg, pour ^'1 antci7* ^
pilon.
*&) entarg -^ jj &?*&£ (À7> •
*fcj] untirg, visé à, dirigé vers — - •
ViZîl untirg-untirg, un nivea
à plomb ou à eau.
V pllio merg- untivg - untùg,
viser à, diriger vers, mettre en
joue; p. ex. avec un fusil, un
canon, un niveau. *L^ Jy —
merg-nntinj-untitg bûlu kam-
birg, carder de la laine (Kl.).
jfcjl unturg, gain, profit, avan-
tage, bonheur: sort, destin,
hasard. J^L — unturg bâik}
i
î fortune, succès, réussite,
w ' — untuvg jâhaty mau-
fortune, adversité. «Zîl s3\j>
*Juj ôy brâpa untuigtûan
h dâpat, combien de profit
- vous fait? ib i£\ sJ\
y\e^3 apa untuvg dâlam
îrjâ-an ïtu, quel avantage
;-il à faire cela? £,1 £\i\
apâ-ka/i untuvg hambay
bonheur pour moi ! (fi. 55.)
untuvg bâik dan untuvg
t dâtanj derî-pada allait,
ospérité et l'adversité vien-
de Dieu.
ov. y[» «Zîl ^J-c JX»Lf «Zj|
untuvg 8âbut tvmbul un-
bâtu tevggelam, le sort de
rce filamenteuse de la noix
>co est de surnager, et le
de la pierre est d'enfoncer
L'eau : chacun suit sa chance
fortune {H. Ab. 217).
%\j> ber - untuvg, qui a du
leur, heureux.oLJ^i aI»]^
Csir** 4*1^ fi ber - tin-
laJi baravgsiâpa yavg ber-
demikian aohbat, heureux
qui peut avoir un tel ami
R. 219). A^ ^1 àlbl
adâ-lah ta sa-ôravg ber-
rg, tout lui réussit hcurcuse-
(/?. 63).
89
mevg - untuvg - Ican,
faire- gagner, faire prospérer,
donner du succès, déclarer heu-
reux. a1* Alil *J*yï*+ S*** c5^
^U- ^y \jh ^y^Zib ta henduk
merg-atnhû-i antah telah di-
untuvg-lcan hûwa âlcan jâlan-
na, il voulait savoir, si le sei-
gneur avait rendu son voyage
heureux (B. 33).
^y^ûl\y ber-uhtuvg-kan, qui
rend heureux. ^îlil^i ^y\ ,j\
ijU- ia âhan ber-untuvg-lcan
jâlan-mu, il rendra votre voyage
heureux (/?. 34).
^y^ij^ be-pev-untuvg-han,
qui déclare bienheureux. J&
£ \ sy<M^\yu Oyu^î J(j| segala
ânak perampûan be -per - un-
tuvg-lcan âhu, toutes les femmes
m'appelleront bienheureuse (B.
46).
^y^perg-untïiTg-an, action
de faire gagner, chance.
[Jav. et Sund. vnw untuvg.
Bat. wr>~5>\£ untuvg. Mak.
~*\'-+\ ontoig. Day. ontovg.
Tag. gfc-} ontovg, fortune; ha-
sard.]
m •«•!
antvt.
iyy*\ antût-an, nielle, ergot,
maladie du blé.
90
Llil
vJ^uul urCfolt, éléphantiasis. Pjj— *
^r— ^jS J^Iîl \y sa - orcr ?y ///à
?i?tfttl ka-dïia JcaJcl-na, un vieil-
lard qui était attaqué (le r élé-
phantiasis aux deux jambes (*$'.
Mal 141).
^]/^' (Wltun, pilon à piler le riz.
ijfc) a/nton, en ordre, à point,
juste, bien arrangé, soigné (AV.);
fat, muscadin (TV.).
\jfà intan, diamant. ^Ull Jô
^yo\ -XÎp riZil /jerda te/irgâ-ita
antirg - aidirg derï-pada intan,
il avait des pendants d'oreilles
en diamants (lt. 15).
On dit aussi — y\* bâtu in-
tan, diamant.
[Jav. et Sinid. J»mm4\ inten.
m. *
**/
Mak. /-^^* intairj.]
Xj*j\ antar-antar, baguette
de fusil (Prj.y
JUl antul, rebondi.
^)I1«* menj-antuly rebondir,
p. ex. une balle contre un mur,
une flèche lancée contre un corps
dans lequel elle n'a pas pu
pénétrer.
^JCji untal, pilule; avalé en pi-
lules; un pain (3/.).
merg-untaly mettre en
pilules.
Jlîl^J ter- untal, qui est fait
eu pilules.
Ju«* mety - untâl '- /, mettre
q. ch. en pilules.
^yVlTIir* m erg- untal-kan, f:i i re
des pilules avec quelque chose.
3*»]^ mem-per-untal, faire
faire des pilules.
^JuJjjJf mem -per - untâl - i\
faire faire des pilules avec q. eh-
^yJUjjif mem-per -untal -kart <?
faire faire des pilules par q. <1 -
avec q. ch.
OVj^l untal'untâl-an , cr^
qui est avalé sans mastication- _
pilules.
J^«5 peig-nntaly faiseur de-^
pilules: ce qui sert à faire des *
pilules.
[Jav. ^Jl♦o<^^^\ untal.]
vjui) until, petite boule, boulette ;
paiement par petites parties
((>.). (Ce mot est probablement
le même que le précédent).
[Jav. vnJiovys until, petit pa-
quet.]
^•Jbji antélàs = ^^iM <z/*fâ«.
^Lju) intteâb (Ar. wwJ), rap-
port, relation, connexion.
Jb1
c$Jûi
91
y le musc <le la civette-
r.).
wlâka (S. ITTôfT rfcAa,
lureau sauvage.
*a§m\ daka et un9ntKti\
}
ihf beau à voir, agré-
?ntendre, précieux, ad-
magnifique. — *j ^i^
7« yafl? indah, des vête-
agnifiques. — - «j t>"^î
?â - an yarg indah , de
iroles. — ftC? ^JiJ* Per~
yaig indah, des actions
les. — «j »lî nâma yarg
me bonne réputation.
ber-indah , qui admire,
idère. ^1 à1*jJ],j e>&
Jj3 bapâ-na ber-indah-
n per-katâ-an ïni, son
it dans l'admiration sur
lui entendait dire {IL 60).
merg - indah - Arc?/,
estimer q. ch., tenir
respecter. ^Sj^Jj\ j jIj
feac&z di-indah-kan-na
a, il ne faisait pas atten-
te (7f. 88). JL^i JJl
/<ff dillhat - /7rc sahâya
idah-kan per-katâ-an-
loroqu'il vit que je ne
.*
tenais pas compte de ses pa-
roles ( Voy. Ab. 6).
^JbjJ]^ ber-indah-kan , qui
estime, qui tient compte, qui
respecte. ^)&» vyJuJ]^ ^j\ àU Jû*
\y fa fjj\ hendak - lah ta ber-
indah - kan segala ôrarg yarg
tua, il doit respecter les vieil-
lards (M. R. 196).
^1 JÛ.T ka-indâh-an, beauté,
rareté, splendeur, magnificence.
On trouve aussi aJÛ* mindah.
[Kw. et Sund. «p«j»«n?\ éndah.
âJU) ondeJl, exclamation d'éton-
nement.
(*£jJl andey, égal, semblable,
comparé.
^^5-Vj l andey-andey ou ^JÛl
a?idey-na, comme, de même que,
par exemple. &jy{ J|l eJi"^ 3^*
Pj^jikalaw andey* fia ta mem-
bûnuh ôrarg, si, par exemple,
il tue quelqu'un (//. Ab. 114;.
ï^-Vj! andey -andey y nom
d'une plante (grevia oblongi-
folio).
X ^Ju )\j> ber - andey - andey,
qui use de comparaison. — J^
dîlduk ber -andey -andey y être
assis et s'entretenir en paraboles :
conférer ensemble.
^jû* mandey, comme, de
même que. T^JÛ* mandey-man-
dey, parler par comparaisons.
i>2
cSJUl
^iJu«* merg - andey - kanf
mettre q. ch. on parabole, com-
parer q. ch.
ù'V^jJI andey - andey - an*
comparaison, similitude, para-
bole.
[Jav. nvninim\ onde, exemple,
modèle. Sund. «n^gn andé, sup-
posa que.]
C$*Aj) undey, sort, lot, chance.
— J>y* me - lu ta r un dey ou
A
— Ç-y{ mem - buarg -un dey,
jeter le sort, tirer au sort.
J;\ àjjl ^jJl j^lToL-P^ di-
sûruh bnaiy undey avtâra
marïka-ïtu maka bâraiysiâpa
ka-lûar undey -fia di-bnnuh in,
ils devront tirer au sort, et celui
sur lequel le sort tombera devra
être mis à mort (/>. M. 302).
V^jJl undey-undey, boulette
faite de farine et de sucre pour
être mangée comme friandise.
^l^-XJl andawàli , nom d'une
plante {c issus papillosa) {KL).
Oj*XJ) andïiwan (S.?F^ an-
dû, chaîne), chaîne qui sert à
attacher un éléphant par les
pieds.
Jj Jol enduk, parole de caresse
envers un enfant.
- .•*
m en/ -en duk-enduk
endormir un petit enfant {Kl).
Jj*AJ1 induk, le nid, le récep
tacle de certain* insectes, L
matrice, le réservoir de certaine
productions naturelles, mère
j^U — induk mâdu , le rayo
de miel. ^Jj^S — induk ha
stïiri, la poche du muw
Jtyt» — induk sTitra, la chrç
salide du ver à soie, jll* -
induk mutiâra , la nacre <3
perle. - Otaolj bâpa dà
induk, le père et la nier
^Oj'I £j*}j\r qJs telàr ya
bahâru deri-pada induk-na, w
œuf qui vient d'être pondu.
[Sund. Mi*p\ îndurg. Ba
%r>^iO\^p?\ tnduk. Ma
~*;51 anrowg. Day. indu, mèr<
V^t-Xj] andak-andak, qui
quefois {KL).
rj}*Xj) unduk - unduk , ne
d'un petit animal marin, u
sorte de petit lézard sans patù
et que les Malais considère
comme préservateur du mal. !
tête a quelque chose de resse
blant avec celle du chev
l'hippocampe.
ÇxjJ) andatg, flambeau, tore
faite de feuilles de cocotier.
ÔJJl andarg, moucheture, tache
congéniale, tache de mère.
pjj) cuuluig, nom d'un arbre
que Ton plante sur les tombes,
et dont on fait des lances (calo-
dracon jacquimt). Selon KL il
y en a de trois sortes : yf£* —
andurg hïjaw , ty** — andurg
niera h, etyb — andurg bâtu.
PJoi endiirg , exclamation de
surprise on d'étonnement (KL).
Ç'M 1/ndavg, secoué.
ç Jl*« merg - indarg , secouer,
tamiser.
vypjÛjL we/jr - indarg- kan,
■
secouer, agiter q. ch., p. ex. du
pablc dans un baquet pour en
extraire de la poudre d'or, ou
du riz dans un tamis pour le
nettoyer.
(Bat. **>^o\-S. indarg, ba-
quet dans lequel on lave le sable
pour en extraire la poudre d'or.]
|jri
ptXj) induiy
jrM andotg ou VpjJI ondoig-
ondorg, voile dont on se couvre
la tête et le visage, comme le
font les femmes pour n'être pas
vues: être couvert de ce voile.
9-±»\j> ber-ondorg , qui est
couvert d'un ondorg.
93
étaXj) undarg (ordinairement
doublé), lois, statuts. ÏjIp IIj
y 31* r P Jol dàlam âdat undarg-
undarg rnalâyu, selon les usages
établis par les lois malaises (//.
Ab. 184).^r£jJ|^Ugj?Jj
nagrl yarg menâruh undarg -
undarg huJcum, pays gouverné
selon des lois, des institutions
fixes (il). *%>\SLî*\c>£,jL>
4^j*j V^jJl l>I-> seperti âdat
hukum islam dân undarg -un-
darg nagrl y suivant la forme de
procéder des Mahométans, et
conformément aux lois du pays
(M.).
[Jav. vn*p\ undarg j proclamer.
Sund. hmm\ undarg. Mak. ^c
undarg. Day . undaig - undaig. \
rp*AJl ati&airg-andaiiTj , ver-
gue. (Selon Cr. andan-andan.)
û)<ASi (indatl, albinos, homme
blanc (AV.).
cJJul undati, sorte de bécasse
(l'y.)] pélican (pelicanum ono
crotalus) (Cr.).
ÛJô) amlan - andan, v.
r^jJl andaig-anda7g.
9 Jol eilditp, caché, être caché
(soit en se baissant , soit en se
tenant derrière q. ch.) (/'. Deu\).
94
$JJ)
A •(
-VîUi bcr-endap, qui est ou
so tient caché.
merg-endap, se cacher
le visage, se dérober, se placer
derrière q. ch. pour n'être pas
vu, se tapir.
ojJl^î ter-endap, qui est
caché, que Ton a mis derrière
quelque chose.
X o «VjIjJ ter - endap - en dap,
furtivement (J/.).
j\Xm* meig-endâp-i\ cacher
derrière q. ch.
syiX^A merg - endap - kan,
cacher q. q. ou q. ch.
v-J-Vîy^ mem -per - endap y
faire cacher.
^j\ Jj^if mem -per - endâp - ■*',
faire cacher en quelque place.
vy^-ViJ^ mem -per - endap-
kan, faire que q. q. se cache,
faire cacher par q. q.
^l Jjy ber • endâp - a?i , qui
sont cachés (d'un grand nombre).
ôX\^jS\y i ber-endap-endâp-
an, se cacher de deux côtés,
Tun pour l'autre.
A . **
perg-endap, qui cache
ou sert à cacher, je JX>I *LJ
peig-endap-na, ce pilier servait
aie cacher. — JJi tnmpat peig-
endap, cachette.
AJ) ondop = sjJI
^Aj) andam (Pers. JjJl
ajusté, arrangé, mis e
justesse, symétrie, jl
^«VjI^jU rambnt-i
Inmpaxc bâgus andam-
cheveux sont arrangi
beaucoup de symétrie (/
p-k|/ ber - andnm ,
ajusté, qui a de la symt
»Jûjc« menj-andam , a
ajuster, mettre en ordre
j£U^ y\ ^^ merg
mïsey âtatc jarggut, :
les moustaches ou la bai
*±>\J ter - andam , qi
ajusté, qui est mis er
pouvant être ajusté.
>\ jÛjk* meig-andâm-
de Tordre à q. ch.
i^y<*X*+ merg - anda
arranger, ajuster q. ch.
*-VJ]^îf mem -per -
faire ajuster.
JjJj^îf mem-per-a
faire mettre de Tordre à
^♦«vii^if mem- per -
kan, faire ajuster q. ch.
f-***9 peiy-andam, qi
on sert «à ajuster.
^•IjJ* andàm-an , ce
ajusté; justesse, ordre.
f
Oil
X
ail
95
ridant, se tourner et se
rner au 'fond du bain.
\j> ber - ïndam , qui se
e dans le bain.
it-être pour *jSj rendam.
atuUr et (J^Oj) an-
9 une haute école pour
irahmes : (et aussi) une
où les étudiants viennent
ruire sous la direction des
68.
i
■
tnderâ, indrà (S. J~^ '
f), nom du dieu Indra, le
du ciel, le dieu des airs,
[alais donnent aussi ce nom
certaine classe d'êtres sur-
: aegala ànak raja - raja
indrà xandrâ na-Jealï-
urun deri udara , les
es, les divinités, les êtres
turels et autres génies *
ndirent des airs (H. 31).
y-Xii £y fmrga indrà lak-
nom d'un arbuste épineux
r» jaunes (AV.).
\yïLjka- indrà -an, la ré-
le l'air, la demeure d'Indra,
bawà-lah nàik di-ka-
m
; - an jfidt - Jean istr't-
conduisez-la dans le ciel
d'Indra pour en faire votre
épouse.
[Kw. *nm(y\ éndra. Sund.
•iity\ indra.]
/*OJ] undur, retiré, éloigné,
reculé; être retiré, s'éloigner.
S ï ù^^U rayat-Ka hàbis undur
tiàda dâpat ia me-làwan lâffi,
les troupes, s'étant retirées, ne
voulaient plus opposer de résis-
tance (J/.). Jap jjJI Jiiî ^U .>Lj
^\ JX1* luu&z wiâit pàtek un-
dur deri-jmda tampat ïni, je ne
veux pas m'éloigner de ce lieu
(1t. 43).
jjJl^i ber-undur} se retirant,
reculant, qui s'éloigne. >> >^5/
s*^u ber- undur deri niyet~na,
abandonner une résolution (il.).
iJjjXj^ mery - undur - i,
éloigner de, se retirer de.
^yj Jl*« menj - undur- kan,
faire retirer, éloigner, repousser
quelque chose. &jji* &$j<>*\*
di- undur - kan - fia satrii-iia, il
repoussa sou adversaire (J/.).
^2jS aIiS» jJ \ undur-kan-la/f
ka-arûiy-an, retirez votre barque
pour la conduire en pleine eau
(Ar. 100).
ùj*jS\ undûr-an, retraite.
96
jy ^oîi
cl
. **
ôj^JÛje peiy - undïïr - an,
aclion de repousser, répulsion.
Ojj J^-> &a - undur - an , qui
est retiré; retraite, mouvement
rétrograde.
[Jav. et Suiid. i#i*£ undur.
Bat. **>-^\-<,ej\tt>eG?*/r, aller.
Mak. ^?%^îs unduru , s'enfon-
cer. Day. undur,]
c>]yy^» . Indra -buwâna
(S. ^~<McM), le ciel, la demeure
d'Indra (litt. : le monde d'Indra).
i^J^Xj) andal, confiance.
^jJIjJ] andâl-an, digne de
confiance. ^)l jJl p^V" ^i^ pi^
dâyaty 'du sahâja andâl-an,
ces suivantes - là seulement
seront dignes de confiance (#.
Bïd. 13).
[Jav. et Sund. «yn*?™^ andel.]
J»*X)i muUdâ9 plante dont les
racines servent à donner du goût
à l'eau que Ton boit (A)".).
5 AJ) anatidah, pour Jûxlt ona-
kanda {S. Mal.).
il etuib, clarifié, rassis, dé-
posé: dépôt, résidu. JUjI J^^l
^1 wol àI^I) âyer kerhh ïtu la/îi-
lalt enàh t'a ? cette eau troublée
s'est clarifiée. ^'1 »i êjj kû-
ra?y lama enàb-na, il n'est pas
. *
assez rassis, lyji — enhb
icat, du marc de café.
wJly ber-enàb, qui s<
sied, qui s'épure en se rep<
meiy-enàb, se ra*
déposer en se reposant.
jjLjt* mery - enâl) - 1, à(
dans un endroit, former un
quelque part.
^y*l*+ meiy-enhb-kan,
reposer , faire déposer
liquide).
^UVJ^ mem-per-enâb-i
déposer un liquide quelque
^y*j^i{ mem-per-enàl
faire qu'un liquide forme î
pot, un résidu.
peiy-enàb, qui for
sert à former un résidu. J
£^û«9 sZjyt apa kït a mern
peiy-enàb- tia, que devom
faire pour le clarifier? (/'. j
[Jav. im*]cn.f\ eneb , «
Loi) embiyà, pluriel de ^
Xi anàm ou x nàm, six
j-Jj -r^ anàm ôlàs,
àLJ — anàm pûlo/t, soix?
^jy Aer - fr«àw< , qui est
qui sont à six.
. A*
J
m* meig-aftâm-iy mettre à
re six.
ka-anhm, le sixième:
. six, tous les six.
\ ùnia+vp enem* Bat.
ycK\ ofiom. Mak. t^>
Day. ja haie en. Tag.
%nim. Bis. y^ onom.]
tr9 un traîneau servant à
• les grains (O.).
nsàn{\\\ ^1), l'homme,
re humain. — J^'l ânak
le fils de l'homme (/'. M.).
m anak - ânak insân , les
i des hommes , la race hu-
sarg — *-jI ïsaiy.
VSil (Holl. hergsel), char-
penture.
\j» ber-ensil, qui est à
^re. JJl^j j;jy ^ *jlî
l-> ^/-jI^ par lût bJtrurg
w-ensil di-âtas dan di-
, la partie supérieure et
•tie inférieure du bec du
uet sont à charnières
118).
ixal (Ar. Jy), émission
rme; avoir une éjaculation.
£JÎ** «J/' c5' *^** wwka ta
nenï-na ka-lâvt, alors il
•u
97
eut une éjaculation de sperme
qui tomba dans la mer (II. 149).
AU) LUI iiisë-allah ou e'wiâ-
«//a/< (Ar. àDI'LÔI), s'il plaît
à Dieu! par la bénédiction de
Dieu! jjb aUI 1*i'\ jà> £>IC
il-» ôl -> ou* .>! sakâraty devgan
insâ-allah nagrï ada tetàp dûn
senhrg, à présent, par la béné-
diction de Dieu, le pays est en
sûreté et en paix. «X$p ,j\ àLJ^j
lepas-lah ta deri-pada se gala
ka-jahât-an insâ-allah taâla,
il sera délivré de tout mal, s'il
plaît au Dieu très -haut (if.
IL 222).
A^Lail anAâr, plur. de ^-oU
JLai ) Insàf, insâp (Ar. «JuaJ),
équité, justice, modération. ^W
cJLoi'l Ota J->l& j£p jft jârgan
lâlu deri-pada çtdil dan insâf,
qu'il ne s'éloigne pas de la jus-
tice et de l'équité (AT. R. 70).
^Laily ber- insâp ^ qui est
juste, équitable.
^yA^al*** merg - insâp - kan,
faire droit, rendre justice, se
fier à q. q. ^oUoîl ,j\ aJûpL»
sâirjat-lah in insâp- kan , elle
eut une grande confiance (en lui)
(S. Bid. 151). •
98
uf
u
;t
cT»
util anfas, plur. de^jJu w<?/i.
•Jti) et?/fe« (Ar. ,^-ju ) , très-pré-
cieux.
9) apa, que, quoi, quel (pronom
interrogatif pour les choses).
c>W — apa namâ-na , quel est
son nom ? ^U Jy sJ\ apa tûan
mâu, que voulez -vous? JXj! —
apa itu, qu'est-ce que cela?
ôj^— apa kârana, pourquoi?
à quel propos? wu-» — apa
sebàb ou — <-*juj sebhb apa,
pour quelle raison? dans quelle
vue? J-il apa-bïla, dans quel
temps? quand? à laquelle époque,
lorsque. l$j\*> **y àUuT J-Jl
apa-bïla genap-lah tnjuh hân\
quand les sept jours furent
accomplis. «JI-> ^U Oy J-*»l
apa - bila tûan mâu dâtarg,
quand viendrez - vous ? jfâl
apa- /cala (même sens), jiiy Jl£3l
jSè\y apa - kâla tUan-lcu ber-
argkat, quand monseigneur par-
tira-1- il? à-^ i\ JlSol apa-
&ô/a ada mTisuk, lorsque Ten-
nemi paraît. - aI^I Tdeh apa,
par quoi ? pourquoi ? à cause de
quoi? — Aj tiâda apa, n'im-
porte , peu importe , cela ne fait
rien., J^ Jj sJ\ ÀJ J*L i\ *y
bûah ada mâhal tiâda apa bell
jûga , les fruits sont chers ; peu
importe, achetez -en de n
— &. bârarg apa, qu
chose, quoi que ce soit.
On dit aussi «_îlê SLj
m
>gâj»i, peu importe, cela n
rien, i/l jL»yj jJbU
pi JTU^ y Jil.
X5 ^ J»&î£ tiâda
adâ-lah tïpu pada âku
tiâda dâpat ôrarg meigatc
arykaw ber-salâh-an d
katâ - mu , cela ne fait rier
un moyen qui ne permettra i
sonne de dire que vous avez
que à votre parole (J/. H.
£ lîl apâ-kah , quoi ?
ment? quel?
Ailîl apâ-tah (même s
cation). ^ITjJû *\ jjfêl ap
ada ka-pada kâmu, que
importe? &&• tf>\/ è&\
tah gârarg-an mulâ-na, \
en est donc la cause? ^l
apâ-tah sâlah-na, quel
a-t-il? pourquoi pas?
àIUI apâ-lah, quoi ? quoi <
o ! pitié ! je te prie ! (interj*
par laquelle on supplie). ,
^1 *L*Jb v^> aIUI lephs-kar
lait kirâ-na hambâ-mu ïn
franchissez, je vous prie,
esclave. *L*Jb j^'l ^) aJISI ^
^jS peliharâ-kan apâ-lah
na ânak hambâ-mu ka
S)
SI
99
préserve, je t'en supplie, mes
deux enfants.
«-*\^ ber-apa, brâpa , com-
bien V en quel nombre ? v. ce mot.
sJfc> betâpa, comment? pour-
i$jjf?* maka betâpa garârg- '
an kâmi âkan men-xûn\ com-
ment aurions-nous volé (B. 74).
ô*lîlS ka-betapâ-any le pour-
quoi, le comment, la manière,
jftrf* &\3& J\L> J3 pada
menatâ-kan Jca-betapâ-an merg-
hukum - kan , pour expliquer
comment doit se rendre un juge-
ment (D. 3/. 364).
*J\£ gunàpa (pour sJ\ Oy
glina opa), pourquoi? quelle
utilité? à quelle fin?All! JUf
>l> j^iJe^ AJu» gunàpa allait
sudah jadi-kan kâmi, pour-
quoi Dieu nous a-t-il créés ;
Cf. J/.).
cJlîl apa-apa, quoique, quel-
que chose que ce soit, quelque.
«-îli* merg-âpa, pourquoi?
comment se fait-il? importer; il
importe; attacher de l'impor-
tance , faire cas de. y>v £ lii*
ytf JUTv^CL ^l£* merg- !
apâ-kah kâmu sa-kalï-an merg- '
grhk-kan kapâla kâmu, pour-
quoi secouez -vous tous la tête?
(/?. 16).
y IjuL merg - apà - kan , cher-
cher la raison pour, considérer la
cause de; regarder comme im-
portant, faire cas de.
y\i** perg-apâ-kan , consi-
déré , apprécié, Jfëy> w*tf ^$\
bararg-kâli ôrarg peig-apâ-
kan âkan dâku , craignant que
Ton ne fît pas assez attention à
moi (IL Ab. 15).
y Ujej di-perg - apà - kan,
être apprécié, être considéré,
être fait cas de. Aj Jil ^ jLj ,j\
^^wjU cj5l» a!j1 y\i*oi ta tiâda
dâpat ttâda di-perg -apà -kan
ûleft segala mânusia, il est im-
possible qu'il ne soit pas appré-
cié par tout le monde (if. 96).
<-P y \ y\&* *\j j\ m tiâda
di-petg-apâ-kan âkan dia, il
ne faisait pas attention à lui
(II. Ab. 74). ji £\&* aIjJ ^lJ
tiâda buleh di-perg -apâ-kan
dia , on ne peut pas lui en de-
mander raison (IL Ab. 113).
s^\ apa se combine avec jw
si pour former le pronom inter-
rogatif pour les personnes. «*JL**
a»
siâpa , qui, qui est-ce, quelle
personne. %j> ^U «*JL* siâpa
mâu pergi, qui veut y aller?
3l^ fi — siâpa yarg brâni,
qui ose?ybl; — siâpa tâ/tu, qui
7*
100
iSffl
sait? \ty — siâpa pana, de qui,
à qui? ^u-Pjj baraiy- siâpa,
quiconque, qui que ce soit. jl&*
^ -A' cA> J^ ^u ^ ->V
JeX'tf fcae&t #/âpa wâw mem-belï
d&yan arga ïtu, s'il n'y avait
personne qui voulût acheter à
ce prix. ^y\ ùy ij^\ »U sJL*>
siâpa nâma ôraiy mïida im\
quel est le nom de ce jeune
homme? wvjb J>y £ li— êjj\ >
Aey ôraw? siapâ - kah tïian
hamba, dites-moi qui vous êtes,
monseigneur (B. 54).
sJ\~*» siâpa, se contracte en
s~A** sapa (comme en javanais),
d'où le verbe.
<*->L« menâpa, adresser la
parole à quelqu'un, l'interroger,
le solliciter. oLj^j aIUL» ,j\ JU
irc meuapâ - /ci// yûsuf deri-
pada sa - Aâri* dâtavg ha -pada
sa-hârij or elle sollicitait Joseph
de jour en jour (V>. 64).
[Jav. Mfi\ii\ apa. Sd. ini.irjHu\
apa-bila, lorsque. Mak. ~*-J
tf^ff. Bug. ^^J a^F«. Tag. t-o
j?a, quoi? maiyapa , pourquoi?
Océan. nr///7, quoi?]
cSW upâya (S. ^TTCI upâya),
ruse, expédient, moyens, res-
source. Jo^lîl^J! apa upâya
X*Zta, quelle ressource nous reste-
t-il? — ^b rfaya upâya, de*
expédients, des moyens. ê>J ù
c5^' c5'-* bagùnâna pûn dâyr
upâya, par quels moyens (
Ab. 203Ï.
^wj^j ber- upâya, qui a d^s*
moyens, qui use de ressources.
— ^vJ ^) ta tiâda bei'-upâycm, ^
il se trouvait sans expédiera-*
M. li. 168).
y LâJt* meiy-upayâ-kan, em. -
ployer des moyens, méditer de «^
ruses, forger des ressources.
— ^fit àDI allah nanti metjpr -
upayâ-kan, Dieu y pourvoit-**
(li. 30).
On trouve aussi ^lî^l upâya .
[Jav. mm» H? \ upaya.]
& b! apâ-hah, (v. <JI).
AJldï apâ-tah, (v. «Jl ).
tJbl apa-apa, (v. ,J1 ).
f bl upâma (S. 33T upama)*^
comme , ressemblant , compa-
rable: modèle, exemple; par
exemple, supposé que, comme si.
* & \ f^ &^J* mûlut-na
upâma Jcuntum bwrga mafor,
sa bouche était comme un bou-
ton de jasmin d'Arabie (J/.)^~
^ \-> l$\ ->l O^Li e)UI upamâ-îu*
i
sepertï ada ta sâkù, comme,
par exemple, s'il était malade.
sa-ôraty ber-atrï dâlam âyer,
supposé qu'on homme se tienne
dans l'eau (M.).
On trouve aussi »\Su\ um-
pâma.
[Jav. et Sund. <vnutfn\ upama.
Bat. vr>«^\— «c umpama, pièce
de quatre vers renfermant une
comparaison.]
•U— » sa - upâma, un sem- ^ Il *t - , , , *i,
\ r \ . f ài\3) apa-laJi, (v. ol).
blable, comparable, ^ijy» vl>^^) j
<3' àpl, feu. — A-Af
?rl> F^T"* *J*'* f^"-* "^ ka-rajâ~
an suwarga ada sa - upâma
devgan sa-ôravg râjay le royaume
des cieux est semblable à un roi
(.V. 39). fUL- ùjff^ j\j-» te
JUJ aUI tiâda sa - tttôto ./Sa-
pin sa-up€tma alla h taàla, il
n'est absolument rien de sem-
blable à Dieu (M.).
^Uuu meiy - upamâ - àkmi,
comparer, assimiler, rendre sem-
blable. Ob c>Xl P> //Uii.
^lo meiy - upamâ -fcan bârarg
lalcû-na dân katâ-na, rendre sa
conduite semblable à ses paroles
{Cod. Mal. 402). ^Ûb Jol
îlft dî-upamâ-Jcan-na) ce qu'ils
assimilèrent à.
&\J\ upamâ -an et O^Uîl^î
j>er - upamâ - an , qui est com-
paré; comparaison, similitude,
parabole. ^£ï J^î àIu ^^p
ô*L*]^» **a &a£â - lah pula
dergan per - upamâ - aw , Jésus
parla de nouveau en paraboles
(AT. 39).
***\c memasarg
âpiy allumer du feu. — olf memâ-
dam âpï, éteindre le feu. — yy
kâyu âpï, du bois à brûler. —
«iljlî âpï nâraka, le feu de l'en-
fer. — w*at tampat âpï, chemi-
née, fourneau. — ^y lo dï-mâ-
Ican âpï, être consumé par le feu.
te J\ ûyLJlC, J\ o,l> JSL
m\jô SS lï jikalaw dï-lâut âpï
sa -kâlï-pûn âku tïâda tâhut
padâ-mu, fût-ce dans l'océan
de feu, je n'aurais pas peur de
te rencontrer (M.).
Prov. j£ JKL- jS J-l j\
âpï îtu pada tatkâla IcexM ïa-
ïtu kâwan apa-bïla besar men-
jâdï lâwan, un petit feu est un
ami, mais un grand feu est un
ennemi. Une chose dans des
proportions modérées est utile,
mais devenue trop considérable,
elle devient nuisible: ou bien,
votre enfant petit vous aime, mais
si vous ne relevez pas bien.
* " ' I • • l * •* '
* * 1 '* . . • * " » » *
• • • • • "
102
ii
devenu grand il sera votre ennemi
(//. Ab. 432).
il^ ber-âpi, de feu, qui est
en feu, allumé, ardent. — «j «J^*»
sTtluh yarg ber-âpi, un flam-
beau ardent (B. 20).
X il api-âpi, sous prétexte,
comme si, faisant mine de.
C'est aussi le nom d'un insecte,
luciole, et encore le nom d'un
arbrisseau, espèce de palétuvier
(//. Ab. 189).
[Jav. vnà\ api. Bat. «r>— q
ope*. Bug. ^Zj ajtn. Mak. MM
j>^/>£ Day. apui. Tag. V^>v
opte»*. Malg. afu. Océan, ahù]
<3' àpey, du carry.
L^3Î OfriSn (Ar. ôVi, S. 5^R
apêna), opium. <Jy&\ ^^-> ^-»
^ ^-> maka di-brï-na apiûn
dûa peti, alors il donna deux
caisses d'opium (77. Ab. 96).
53) àpak, puant (7V/.) : °dorifé-
rant (J/.): sentant le moisi
(KL).
53) àplk, propre, net, recherché.
jiil — ô/nVfc limparg, assemblage
au-dessous d'un navire et qui
unit la quille au bâtiment.
^â$1£* merg-âpxk'kan , re-
chercher, apprécier (AV.).
[Jav. et Su ml. ihumi^ ffjwX\]
i*l
vjM' apa-kala, de «Jl a
et Jwkàla. (v. ces deux mots
*3) aptinj, ce qui flotte sil 7
l'eau, une bouée, plume attaché *
à une ligne à pêcher, etc.
*eU* merg-âpuiy , flotter su. w
l'eau.
^P9!/ ter-apurg-âpuig , qixi
est mis à flot, qui flotte. ^}jS jX^
kaphl ïtu ter - apurg - âpurg
sebhb tiâda ber-ârgùiy or le
navire flottait parce qu'il n'y
avait pas de vent (KL).
A
upaxâra (S. >am*i( Upa-
dàra, service rendu à un maître),
objets qui servent à un prince,
comme boîte à bétel, etc.; ap-
pareil, pompe, dehors trom-
peur (M.).
[Jav. unâjj*ji*7)\ upaxara, insi-
gnes royaux.]
^3) àptt , serré, pressé, pincé;
pressuré, étreint; contigu, en
contact. ,jf*> — âpit xi?ia, nom
d'un instrument de correction
dans les écoles (77. Ab. 27}.
JUib wvjb aII&W jârgan - lah
hamba di-âpit, que je ne sois
pas tourmenté (S. Mal. 133).
tjôl apit-âpity trappe pour
prendre les bêtes sauvages, ji»
Ara harïmaw itu mati sebab Jeena
cpù-âpit, le tigre est mort parce
qu'il a été pris à la trappe (AV.).
J*3^i ber-àpù, qui est près,
c\ui est serré contre, qui se serre.
JUjJ^i .1)1*4»* ù*y& à^- jâtuh
Jza-pohon xampâka ber-âpù,
il tomba tout près d'un xarapaka
<Jf.). ^
JJ\m* merg-âjnt, serrer, pres-
ser, pincer, étreindre.
^y^SUL merg-âpà-kan, serrer
quelque chose, faire pincer ou
presser. ^sJ^ $&** <j\ *£*
maka ta merg-âpù-kan jâri) et
il pince les doigts (H. Ab. 28).
JôU» peig-âpù, qui presse,
qui pince, qui sert à pincer,*
frappe.
ijH] apït-an, presse, moulin.
}r» — apït-an tebû, un moulin,
Pour la canne à sucre.
ô X wol àpit-apït-an , pièce
&>U jeu de dames ou d'échecs.
[JaV. uiM9snj\ OpÙ.]
y^îï upati = J3jl ïlpati.
Ju3) apa-bila, de <JI apa et
J-j bïla. (v. ces deux mots).
|3I âpam, gâteau fait de farine
de riz; espèce de crêpes.
[Jav. et Sund. tn,w^\ apem.
Mak. ^-J aparg. Day. apam.}
Ait
103
Jl£ j3) ajwiZ (Angl.), le mois
d'Avril.
Jl5) àpil, parapet, épaulement,
gabionnade.
^Ul apïl-an, id.
J aé«, être ardent, avoir chaud
'(Cr.).
ij «Aa = ^lJ tâhan ; c^l^J
fer - aba = ù* J* *er " tà^an
(KL).
J) aba (Ar.^jl), père. *\A abâ,
les ancêtres.
r^l aba-aba , pour Ï&A abah-
âbak.
[)] Ibâ (Ar. ^jl), repousser avec
mépris; refus.
X du) abah- abah, harnais, joug.
vL>*IjJûj JjtS Xàj\ ^y \m mepgenâ-
han abak-âbah ka-pada kan-
darâ-an, atteler les bêtes de
trait (J1/.).^I abah-âbah
lembu, joug pour des bœufs.
[Jav. iL<nt7t?«/n*M\ abahan.
Sund. vncni*jn<a9f\ abah - abeth.
Mak. ^JZ ambarg, attacher.
ambarg-ulu, le lien qui attache
la têtière d'un cheval. Pers. U
•
iba, deux bœufs sous le joug.]
du) abah.
104
•il
C>Xàj\ abah - abâh - an , être
encore visible malgré la dis-
tance; aussi loin qu'on peut
apercevoir (KL).
^J] abey, petit, de pen d'impor-
tance.
^jwu merg-âbey-kan, con-
sidérer comme de peu d'impor-
tance, faire peu de cas. J^*1
v*yO*jD ombak di-âbey-kan~ua}
ils comptaient pour rien l'agita-
tion des flots (M.),
ÛUv) abey-mânéf, les deux ou-
verturcs inférieures du corps.
OUjl ^-û iuùy* menutup ka-dûa
abey-mâna, se couvrir par de-
vant et par derrière (M.).
a-j) àbiyal (Ar. ^lj), éclatant
de blancheur, très-blanc.
*)] ëUbti -- j*\*> hâbu.
JlJl abwân (Ar. ^\), les pa-
rents, père et mère (D. M. 167).
CJ>*Ji abawî (Ar. <^\), paternel.
ôy\ iibïltvan, abuan, portion,
terme d'un paiement qui se fait
par parties (Cr.).
JL)) àbuk = y\*> hâbu et ^J
lebû.
€j) ebuk9 les cheveu:
velure.
[Sund. tmvn*m*\ bauk
Bat.
^>K«O^J\
obu/c.
Bis. qco ioAoA-.]
4tn abavg, aîné, frère
plus âgé; une femme c
nom à son mari ; on se s*
de ce mot en s'adressam
leroent à quelqu'un pi
que soî.^p! ^J^Aj*yf
Jt} \ JpS ^y \ jârgan-lah
pergîkârna argJcaw âkc
âbarg-mu, ne vous en al
parce que vous devez re
votre frère aîné (H. 26),
Dans tout le détroit de
abarg s'emploie pour frère
pour sœur aînée on se sert
dinai rement de Jj u kâhak,
4u\ àbatg, rouge ; étoffe <
rouge, indienne peinte.
bàicarg âbary, l'oignon
rouge. £j\c^U* xe
dbarg, une espèce d'é
à fleurs rouges.
[Jav. et Sund. xm t~m a
J&£\ abjed (Ar. £l).
qui signifie : alphabt
composé des quatre pi
lettres de l'alphabet ara
l'ordre ancien, qui est
l'alphabet hébraïque, la
numérique des lettres arabes
tient à cet ordre; elles sont
groupées de la manière suivante
S S 8 8 $ 388 S*
f
1
105
«c r» «s «o «un»
OQO
et v«
On trouve un exemple de rem-
ploi des lettres arabes selon
cette valeur numérique dans le
M. B. page 7: J} J*| ^p
wL* jXi-^ , que Ton traduira :
w^ ^ai& indique l'époque à
laquelle il a été composé : c'est-à-
dire en Tannée 1012, i valant
1000, ^5 10 et w 2.
û) ibtidâ (Âr. Lb), commence-
ment.
UZ»iU lilibtidâ, pour com-
mencer.
*W a^KWf (Ar.) , éternité , siècles
i venir, ce qui n'a pas de fin
(opposé à Jj! azat). J^A -X»ï Jjjl
vi^àbui yJ arti abad ïtu ttâda
&a-8udâ/i-an-iïa , aiac/ signifie
ce qui n'a pas de fin (M. H. 29).
,JJ*\ abadij éternel.
lijLil abadiyet, éternité.
{j>) ibn ou /&nw (Ar. JJ) , fils,
enfant mâle. J^b y\ OUL* ^J
lai* sotïmân ibn dâud, le pro-
phète Salomon, fils de David (il/.
/f. 53).
aIJI ^1 ibn-ullah, le fils de
Dieu.
-*^Jl ébnUs (Ar.), ébène, bois
d'ébène: une sorte de brème?
(A/0.
jfcû) abantâra, héraut, celui
qui porte Tépéc royale devant le
roi, officier de la garde. ^yW—
i$j& — vl>b abantâra kânan
dan abantâra kïri, un héraut
qui se tiei^t à la droite et un
héraut qui se tient à la gauche
du roi. ^éU* — abantâra Ai-
dâiy-an, officier de la bouche.
Jp fk> J^çjJ J& Ob JSA
abantâra dân segala ôrarg
kâya di-dâlam ?iagrï, les
hérauts et les gens riches qui se
trouvaient dans la ville (R. 2).
abantâra dûtarg merg - âtur
segala alât ka-rajâ-an, des
officiers vinrent pour déployer
les ornements royaux (il/.).
On trouve aussi Jd» bantâra.
Ce mot vient peut-être du
S. gcirlU awatâra, incarnation
d'une divinité, ou de *HÏTT
batfâray respectable.
f:
) abam, appui, étai. ,j*yS —
âbam kamûdi, la traverse qui
soutient le gouvernail dans les
navires malais,
106 -j J
Jcmnïïdi dergan âbam-na, le ,
gouvernail et sou soutien cassés. |
Toute espérance perdue.
i-J> — âbam tïya/rg y arc- i
boutant, étambrni. Selon KL i
ebam pour ebom du Holl. boom,
arbre, pièce de bois.
p]y] ttorà (Ar. \j), rémission, ac-
quit, amnistie (J). M. 60).
Jj J\ àbrek (Ar. J^), talc de
Moscovie ou mica.
ij&jr wbr&f (Ar. ^^), lépreux.
AL) abilah (Pers.), vérole, petite
vérole.
j^-Jul 4Mî# (Ar. ^-li), Satan, le
diable, Eblis. — ï^Ip âe&7£ tfcfo,
des coutumes diaboliques (//.
Ah. 377).
fl arna (S. ^PT âma, maladie;
surtout affection intestinale), ma-
ladie de la plante du riz ; petits
insectes qui causent cette mala-
die; des poux.
*l^ ber-ama, qui a des poux,
qui a des insectes (en parlant
des plantes et des animaux).
[Jav. «M»-» ami, tout ce qui
nuit aux moissons, comme vers,
sauterelle^ etc. Bat. v>«c ama,
f
insectes qui se trouvent dans le
riz.]
i univi (Ar.), mère.
jJyl m\ umm ul - waladj oi
nomme ainsi une esclave qui :
donné un enfant à son mattr
(D. M. 31).
Loi amMHà (Ar.), touchant, quai
à. Suivi de J^ bad, signifie
après le préambule nécessaire
ensuite de cela, quant à . . . .
Jtful imëtet (Ar. OU), faii
mourir.
ÛU) aman (Ar. ^), pai
sûreté, sécurité; bonne fo
loyauté: chose confiée. î)l«ilj
OL^Ïl ^ dâv el - aman u e
ihsân, le séjour de la paix et (
la bienfaisance {LetU Mal.).
o\*\j» ber-amân, qui est c
paix, en sécurité.
^yJl»** merg-amân-kan, me
tre en paix , mettre en sécurit
AJU) amànat (Ar. ^\)y dépô
chose confiée, objet mis en dépô
confident. UU vl>b O'Uj^tt fj
draiy ka-perecayâ-an dan aitu
nat, un homme discret et q
puisse être un confident (U. A>
124). JUiULl JU'U. jêl
jâiyan kiânat âlcan amànat it%
qu'il ne manque pas de fidélité à
l'égard de ce dépôt (3/.jK. 161).
jf ^ èXA J&j\;> di-
târuh-kan-na amânat ka-pada
sohbat-tia, il le mit en dépôt
chez son ami (Kal. dan Dam.
63).
^iU«* metg - amânat - kan,
confier un dépôt à q. q. h jwo
^ jJo ^piUI wn^j besïyarg
tûan -hamba amânat -kan ka-
pada hamba, le fer que vous
m'avez confié (Kal. dan Dam.
63).
Mimâm (Ar. •!), prêtre, chef
spirituel, celui qui préside à la
prière. aJU J^l Oi^-M A^ imâm
el-musltmm ïtu iâ-lah, il fut prê-
tre parmi les musulmans (M. Ii. 3>
*> J-U* £\ Jjjij £ pUI
<mâ»j ytffl/ ter-ûrap âkan merg-
ambiï dârah, le prêtre qui a
reçu la consécration, prendra le
sang (de la victime) (B. 158).
»U »lîl JUif ^$3 hendok malim
ne-mnta dpâ ka-pada allah
ada-pûn dm ïtu upâma imam,
le pilote doit prier Dieu , parce
qu'il est à bord comme l'homme
de la prière (Cod. Mal. 407).
j*mi »L1 jJlIpI jl* ma£a bâigun-
feA wtâm besàv, alors le grand
Prêtre se leva (.V.50). O-il^ £j —
v>Ȕ
107
. ùnâm yaig ber-izin, un prêtre '
approuvé pour exercer le saint
*
minÎGtètjS (P. M.).
iuUt iiHd.mat j prêtrise, état
sacerdotal. Not»it du troisième
livre de Moïse, ic Lévitique.
i*Uly ber-ùnâmatj qui est
prêtre; remplir les fondions
sacerdotales. ^y\ ô^j^ Ï^J^ J^'v
jlX JuUI ji âw7& lakî-lâkï hâ-
rïin âkan ber-imâmat baai-ku,
les fils d'Àaron rempliront les
fonctions sacrées devant moi
(B. 129).
[Jav. et Sund. tmin&yp imam.}
MUf imâret (Ar. jL) , comman-
dement, gouvernement, district.
A)U) amârah = *jU mârah.
JU) âmah, petite espèce de ver
(A)'.).
Xoi âniih, pour >IT kâmt(bakâsa
rayât) (KL).
Ûl^ol imhân (Ar. jy*), humi-
liant.
^) umnil (Ar. A ignorant, qui
ne sait ni lire ni écrire.
ijfev amîn (Ar. ^l). amen, ain-
si-soit -il. JU*lxi^ vl^~* ^
108
jjJ
- i
sa-kati-an marïka-itu w*aS-\
* . « •
dah-Jcan tâvgan-na mefgatû-
kan amï?ij tous levèTfcjrt leurs
mains en disant*, ainen (hm.
m m ^
Yat. 131). .•";/'
Ce mot a aussi le sens de
fid$l&;. véritable, exact, correct.
: "; \^b\ ^ul ê>b/s* kârtia segala
xerïta yarg dâlam kàâb inî
benhr dân aiiûn a dû- fia , car
7 i
les histoires racontées dans ce
livre sont vraies et exactes (M. '
M. 224). i
!
i
Enfin dans le D. M. amïn in- ]
i
dique celui auqnel on a confié
quelque chose.
merg-amin-i, assentir ;
à, dire amen à q. ch. (K/.).
"**»«• merg-anùn-ka?i , ap-
prouver q. ch., dire amen.
[Jav. et Snnd. i****»^ armn.
Bat.<rpMç £Q\amin. Mak.'-^^L
amïrg. Tag. V*ôo nmùi, croire
q. ch. Océan. ame?ie.]
jfa» amir (Ar. ^1), chef, com-
mandant, un émir.
Cfr*jVjî*i anûr el-mûminïn,
le chef di»s croyants, le calife.
£*) âniak, une natte (Pîj.).
Ce mot a aussi le sens de
Jf* mak, mère.
[Hat. vr>«c7?\ amak, une
grande natte. Day. amak, im<
natte de rotin.]
JL*1 ârnok, attaqué avec fureur
être attaqué, i-^j a!&1» JL
J^U* IpJl à!j\ ^^ub maAra Aâwa i
làh rayât dî-âmok-tia ule,
indrâ jâtz, un grand nombre d
personnes du peuple furent atti
quées par Indra Jati en furen
(K. 156).
Jf*l^ ber-âmok, qui est ft
rieux ; entrer en fureur.
J^Uk* merg-âmok, attaque
avec fureur, se précipiter e
désespéré, courir Vamok, deven
furieux : assassiner. j^\ £l £>
J^U^ rnaka lâlu ta merg-âmo*
et il attaqua avec fureur {H. 65
J^W» Çjj\ i\ ada ôrarg men
ârnok, il y a quelqu'un qui cou
Vamok (II. Ab. 228), g f >
e)b»»U Jf*^» ôrarg yarg met^
âmok nâkodâ-na , des gens (d
l'équipage des navires) qui e;
assassinent les patrons (M.).
$y>\ Jf*!/ ber-âmok-amôk-
an* se jeter réciproquement l'un
sur l'autre avec fureur .^l^î çj/
Crj*' J*!/ ^ fcfi ber -jtràK/
ter-lâlu gârarg dân ber-âmok-
JU
Jliu!
109
amdk-atij on se battit cruelle-
ment et on s'attaqua réciproque-
ment avec fureur (R. 162).
JaU» peig-âmok , celui qui
court Vamok.
{jy*& perg-amôk-an, action
d'attaquer avec fureur, ou de
courir Vamok.
[Jav. et Sund. vntjwp amuk.
Day. amok.]
Om imkàn (Ar. £+) , possi-
bilité, le possible (D. M. 97).
A*) âmarg, menacé.
fui** meig-âmaig , menacer.
Prov. îu\si+ ^l^j ^JL^^j^i
rarysiâpa berânî merg-âmaig
tà-dâpat ttada berânime-lâwan
jàgaj qui ose menacer ne peut
pas ne pas oser résister. Ce que
nous osons dire, nous devons
avoir le courage de le faire.
i*\*£perg-âmarg} qui menace,
menaçant.
^•1 âmat, beaucoup, très.
r*j — âmat besàry très-grand.
Jjlj — âmat banale, beaucoup,
très-nombreux. — ^lïy terlâht
àtnat, excessif, extraordinaire.
^Ul S**\m* meig-âmat-amàt'i,
observer q. ch. avec attention,
examiner attentivement, espion-
ner. jjZ ,jU JX#U* Cj^| àjy*
wol êïïruh ôrarg merg-âmat-
amât-i nagrï itu, commandez du
monde pour aller reconnaître la
ville (J/.).
jjjH *^*\J*t mem-per-àmat-
amât-i, observer ou faire obser-
ver une chose avec attention. jJU
Jûij *y <J X JX«l^î J moka di-per-
âmat - amât - 1 Tdeli ba guida,
fut observé attentivement par le
prince (li. 10).
^Ul J~t\*ôpe7g-ârnat~amcU~î,
action d'observer avec attention,
espionnage.
[Sund. inr/iKnp arnat , beau-
coup.]
<JXo) âmat, détendu, prohibé.
Uf**> yj»j> w*»l *«**•» suda/i âmat
bras di-jûal, avait défendu de
vendre du riz (!A.).
k+\uniat (Ar.), les membres d'une
société, gens qui professent la
même religion. {j^^ £•! ttmat
ïsa, les Chrétiens. ^~£L JjJÛJb
£jl*l hendak me - lephs - kan
umat-na , voulant sauver ceux
qui suivent sa religion (Z/. D. 64).
i*ly ber-umat, qui est d'une
société, être en société.
JliLoI imtisàl (Ar. Jl.), obéis-
j sance, servitude,
110
w
u
X •«-•' aman-âman, nom d'une
sorte de toile L. .
C$)LmU' aman*ari, nom d'une
friandise préparée avec de la
farine de^^ fe*" kâsaig ht-
j*iw. que Ton fait cuire â la va-
peur (h'/.:.
fUUl umpâiiia — ^ upâma.
Àfc»l awpuh, débordé, répandu :
inondé. P->U ajl*1 ^ J^J^ */*-
/<^al fij/er nuipuh pâdanj, il vit
l'eau répandue dans la plaine
■J/.#. — iiy kiïnùg nmpvh%
couleur de soufre.
metg-ampuh , inonder,
submerger, se répandre sur.
sSj** a**«* ineig-ampuh nagrï,
inonder h* pays.
v^yu» nrupâh - an . inonda-
tion, débordement, déluge. i\ S \
*j> âlcn ada men-dàtaig-kau
mâtu ampTih-an âyer ka-âtas
btimi, je vais faire venir un dé-
luge d'eau sur la terre (//. 9).
[Jav. vvn^i>inuif\ (impuhfl)K
pluie accompagnée de vent dans
les montagnes. Tag. Y"*&-o3
npno et Y3F&-03 sapaoj se noyer,
se couvrir d'eau. Bis. "V3&0
napOy submerger.]
vÂ*' nmpey, fin. fluet, mince.
— — *>*y pôhùH ampef-
ampey* nom d'un arbre dont le
bois n'est pas attaqué par les
vers. — JL>W\/î'ri" ampey, verge
â fouetter.
Jl« » ampey. Ce mot est quelque-
fois pris pour Jtf tampt] vanné.
et pour Acw #anipey7 uu habit
qui pend.
i~**' oinpïnak, caressé.
«* meig omplnak, eares-
«• *
ser. agir familièrement (L.).
â-%1 a m pu • tenu, soutenu; tenu
sur les mains.
•&s*
2*+=+ meig-ampv9 tenir, sou-
tenir, tenir sur les deux mains:
avoir la puissance, gouverner,
régir.
^yy+m* ineig-ampu-kan, go*
verner quelque chose, adminis-
trer quelque chose, commander
à. J&oS^&U.
>^jj «JUi bâik marïka-îtu
meig-ampït-kan pada segah
bihâtatg di-btïmi, qu'ils com-
mandent aux bêtes de la terre
-X*£ ôratg yarg me}g-ampû-kon
pe-karjâ-an akad, ceux qni
exécutent les conventions d'un
contrat (/>. i/. 24).
fij
OjJ
111
««
per-ampu-an, ce qui
)us le gouvernement ; femme,
mot.
iv. Qt&^p empu, particule
se place devant les noms
res de grands personnages.
«rracx\-ç ompu, maître,
riétaire. Mak. ~*VJ opu et
. tumpuy maître, seigneur.]
tmpu, une coiffure indi-
t le rang d'une personne
amplifia, ordinairement
pûna (formé de^yul ampu
a suffixe e) na), remplace
pronoms possessifs et se
; ordinairement entre le nom
osse8seur et la chose possé-
Ce mot exprime aussi le
if: possédant. — y \ âku
i, mon, ma. — fjù diapûtîa,
sa. — C>y tûan pûna, votre.
d^ w^Jb hamba pûna rû,-
, ma maison, cy ^ ^jy
•** pny-t'mpu, qui gou-
î, qui administre; adminis-
nr, tuteur. AjU J>LJ S\ j\
a ta ada talok ka-hâwah
- ampu -peig - ampu, il est .
is anx tuteurs N. 312).
►yul umpû-an, ce qui est
gouvernement, régie.
i
2Jy*> turut dia pana suka, sui-
vant son bon plaisir. ,jà tjjv
kârna dia pûna mica dergan
dia pûna nagrl, car ils sont
libres d'en agir à l'égard de
leur pays comme bon leur semble
(M.). ^J^&f *f kûda pûna
kaki) les pieds du cheval, à+^j
yà &y rûmah pûna pintu, la
porte de la maison. Jju &yu\ £j
yarg ampuna Jcaphl, le pro-
priétaire du navire. \&yu>\ » U*-»
^y\ itii si-apà - hah ampuna
Icampuig ïni, à qui appartient
cette propriété (#.54). £ \jj***
xerùerâ-Jcan lileh ôrarg yarg
ampuna xeriterâ ïni, est
rapporté par l'historien.
&fj> ber-puna, qui possède,
qui est le propriétaire d'une
chose. PjL v^Uî ^jh? aJu* j;\
mem-brï padâ-îia bârarg sa-ka-
U-an yarg ta ber-pûna, il lui
donna tout ce qu'il possédait
(B. 34).
^"LAf 7nem~punâ-ictlJ*\+î+M+
meig-ampimâ-i, posséder, avoir
la propriété de. ^lJul i» yaig
ampuna- i, celui auquel appar-
tient, jy ûl> sZèi J'iît £ aD!
ail ah yaig mem-pvnâ-i (âigit
112
JM
dan bïiuri, Dieu auquel appar-
tiennent le ciel et la terre (/?. 32).
On trouve aussi ,J*\*{ memu-
nd-i (1). il. 64).
y \Ac mem-punâ-kan, attri-
buer, mettre en possession, s'attri-
buer q. ch.
ù*Lî£ ka-puiïâ-an, ce qui est
possédé, propriété, possession.
^♦LîS^pU^* Jo| zXj benduig
itu men-jâdi ka -punâ-an - na,
ce champ devint sa propriété
(Il 32).
[Bat. v>«c\-ç-^ ampuna.)
JJui ampïllur, moelle ou
substance spongieuse qui se
trouve dans l'intérieur de cer-
taines plantes. Jw — ampTihtr
kumpey, la moelle du kumpey
avec laquelle on fait des mèches
pour les lampes.
JLju! empuk, cuit (des pommes
de terre, ubi, etc.).
jJul onipik, les crochets ou
agrafes d'un filet (O.).
.yU** mevg - omptk } détour-
ner, débaucher (L.).
JLft* 1 wnpok.
lySi+M* merg - ompok - kany
imprimer des figures; presser
une chose dans un moule pour
lui donner une forme (À7.).
*UUJ ampifg, v. «A-o dumping
«lui empaiy, en travers; plac
en travers; barré (un chemk
une rivière). J^-o JJjL Ai*\ Xy\
Jcayu - kâyu empavg Ininak d
sûrgey, il y avait beaucoup c
pièces de bois mises de trave
sur la rivière (.)/.). £A+\ ^jy
*S*A ^y** dï-sûrufi-na empa
stïrgey ïtu, il ordonna que
rivière fut barrée (//. Ab. 221
A
9-jy — empavg bûrurg, un pe
choir (J/.)
£*♦** mevg-empaig, mettre <
travers, barrer, barricader.
juuiy ter- empavg , qui e
placé en travers, qui barre.
T*^J* p^' empavg y ce q
barre, palissade, barrière.
^Ijul empavg- an i, travers
barrage, barricade.
^jpli»** p erg -empavg- an, s
tion de mettre en travers,
barrer, barrage.
*uul ettvparg, baie, anse (Ki
*uu) enipin/, riz préparé a*
de la noix de coco: (selon '.
et R. V.) riz que Ton a i
griller et que Ton mange à u
On l'appelle aussi ^ZjI %
empîvg intan, parce qu'il re
semble à des perles. iiu\ $
^jA f^S^ \J"\ mâkan empùg
intan dûa gantavg ïni, manger
ce* deux mesures de riz grillé
(R 22).
Ce mot paraît aussi signifier
du riz vert, ou non encore mûr.
rfuiu\J» per-emphy~an , état
du riz vert : riz nou 11 maturité
(Z). M. 23).
[Jav. €«*?J»x empirg, riz vert
que Ton fait cuire pour le man-
ger ainsi. Tag. et Bis. C<>C*>
pipin/ et C<y^Co pilipivg , riz
vert que Ton mouille et que l'on
fait cuire ensuite.]
pManipwg, fourmillière , nid
de fourmis (/,.).
CJul ampat, quatre.
^Jj JJul ampat blhs, qua-
torze. AS — ampat p&lohi qua-
rante. JXjujyu* sa-per-ampat, un
îJL.1
quart, /àf — ampat per - lima,
quatre cinquièmes. ^j^J* —
ampat persâgi, à quatre côtés,
quadrangulaire.
JJLÎj ka - ampat, le qua-
trième; les quatre. ^iu » ka-
ampat -fia, tous les quatre en-
semble.
J^LAy ber- ampat, qui sont
à quatre ; être quatre.
[ Jav. j .« isw y \ pat. Sd . ^mw r»7iy >
oyw*. Bat. «/>x— sg\ c^a^. Mak.
I.
113
?«J ogprz. Day. ^pa£. Tag.
>°^o opa*. Bis. ^F* <>/>«*•]
2*1 inipit, serré, pressé.
JUjul^i her-împît, qui se trou-
vent placés, assis ou couchés l'un
à côté de l'autre, de manière à
se toucher (A.).
JUa»*« m^?^ - em/x'l , serrer,
presser, pousser.
JU) Uinpilt, calomnie, médi-
sance; calomnié, médit, blâmé.
/b J\ ^t^ àji JJUb <&-
nmpttt Tdeh marika - êlM â£rt#
</â£w, ils parlaient mal de moi
(//. Ah. 163).
JUa+jk* mevg-umpat , calom-
nier, médire, blâmer. A-VJ ^J/frV
JUa»*« J£p -memeliharà - £a#
/df/aA dèri-pada meig-umpat, se
garder de médire (.1/.). O^w
S^ Ota J^a»** aerta meiy-
/impat dân nie-mâki, en blâ-
mant et maudissant (//. Ab. 258).
JUi««9 y?^^ - ampat , qui ca-
lomnie: calomniateur, délateur,
médisant.
•jjl£**3 peig-wmpât-an, action
de médire ; médisance, calomnie.
[Jav. jMfu/^ umpah, injurier.!
^oui ampat, caché.
JJu«4 meig-u-mpat, cacher,
se cacher. JUiujL ^\ ^£L aI^II
8
114
j^
hilu-lah bâvgun iamerg-umpat.
8'étant levée, elle alla se cacher
(S. Bid. 70).
JXi*ly ter-umpat, qui est
caché, que Ton a caché, iiv aJIjj
JJuJy ^Ij ro/â - £a^ kampurg
tiâda ter-umpat, n'était caché
dans aucun kampurg (S. Bid.
15).
jjAâ*! umpât-an, la chose
cachée; l'action de cacher.
[Jav. vnrji~4*snj\ umpet.]
•JU! ampun, pardon, grâce.
— JUlf me - minta ampun,
demander pardon. — J>/tf mem-
brl ampun, faire grâce. JU1»
.li ^y 1 ^yul minta ampun âJcan
bapâ-mu, demande pardon à ton
père. m\j ,jj~* JjS ^Jl.\ JU1* ^\
ia minta ampun ka-pada srï
râma, il demanda grâce à Sri
Rama (R. 45). y>mJ> 0y ^jSu\
sJu\ Jl> ampun tuan be-ribu
kâli ampun, pardon, mon-
seigneur, mille fois pardon (M.).
£j ô\i ^yi*\ l\ ^£g*» jikalaw
ada ampun dan karunia , si
l'on obtient pardon et faveur
(Lett. Mal.).
i^yL** menj- ampun, pardon- •
ner, faire l'action de pardonner.
^ul/ ter-ampun, pardonné,
qui a été pardonné. »Lo J&
m\j3 ^^**]/ *-*-** segaladosâ-mu
sudah ter - ampun padâ -
tous vos péchés vous sont
donnés (N. 13).
^yu«* merg-ampun-i ,
donner à, faire grâce à c
ùb J^* £i y^ J~
c>U* S\^ ollah taâla
yaig meig-ampûn-t dân t
liharâ - ka?i hambâ - na ,
Dieu qui pardonne à ses s
teura et les protège (Sut.
11)- ^S^ï^jfc* *«j
âku di-ampUn-i, afin qu'i
soit pardonné (ZJ. 91). .Lo <
^yul ^yi supâya dosâ-mu
ampûn-i, afin que je vous
donne votre péché (R. 156
A *
mew/ - ampun -
pardonner une chose, p. ex
faute; remettre une dette.
^yul ampwn -an, pai
rémission.
{y y* » ia - ampûn - aw ,
don, rémission, absolution;
est pardonné, absous.
(Jav. unn^itap ampui
«wtj'i»\ apura, NB. ; **»t|
apunten K. Ces deux der
mots semblent venir de am
T. R. paraît le croire ; mais
pense qu'ils pourraient bien
de l'arabe jy£> . Cela ne me p
pas probable, car il n'est
ordinaire de trouver en jav;
mots arabes qui n'aient
ïéjà passé par le malais.
. vn&^ivy* ampun. Bat.
ts u^ ampun. Mak.
\zs\ poporo. Day. ampun.
*V*t*> ampon , faveur.
XJ
115
\Mipan, appât, amorce;
fourrage. Jjlj ^1 Ol> £^>
^—# *Xl meràig dàn umpan
k ïtu serta kâmi, il y a
îoup de paille et de foin
nous (J5. 34).
ov. ù\j Kfofjlu] ^[k
hâbis umpan kerurtj-
rg tïâda dâpat, lorsque
It est fini, on ne peut plus
Ire le poisson (nommé ke-
kërurg). Signifie: lorsque
n'a plus rien à donner, il
lut plus s'attendre à rien
lir (AV.).
i *
merg- umpan } mettre
ippât, amorcer.
JjL»a» merg - umpan -kan,
e de l'appât à un hameçon
prendre du poisson.
it. v><ç)(\ 0\ ompan.
t'^^-J épavg. Day. umpan.]
ûnipas.
#uul ^j-jui empas - empâs-
descendant au septième
: {KL).
^JJui ampul.
A »
merg-ampuly se gon-
fler, grossir, profiter (des fruits).
vJJul umpfl, poussé, mu en
avant par le moyen d'un levier;
être ramé par le moyen d'une
pagaie.
,JJul^i ber-umpily qui se sert
de levier ou de pagaie.
^yî+m* merg - umpiï , pousser
en avant, ramer avec une pagaie.
^2/Jla*** merg- ump il - ka n,
faire avancer 'quelque chose,
pousser un bateau avec une
pagaie.
pety-umpîly qui pousse
ou sert à pousser.
JjLJ umbàka. — J^\ Tdar
umbàka, nom d'un serpent (KL).
«>-L*i anibâxarg = ç^**
hambâxarg.
^)L*i ambâru — jJj bâru.
m
JuJ ambah, indemnité, répa-
ration. £ J^cf ' f^P ^ or'
ambah -fia lima derham
âkan gantî yarg lenfiap, la ré-
paration sera d ; cinq drachmes
pour remplacer ce qui a disparu
{!). M. 109).
A*»** merg- ambah ^ indemni-
ser, réparer (/). M. 108;.
8*
116
aJ<
JH
0 X i~»\ ambak - arnbah. - a»,
pour ôXi>\ âbah - abâh - an. v.
X*j\ abah-âbah. •
À**! amboh, intercédé, obtenu,
accordé , consenti. jXSj *+*\ ôb
» • »
ù^^*^ -** rfâra amboh bagï^ku
pada efrûn, et intercédez pour
moi auprès d'Éphron (litt. : soit
par vous intercédé) (B. 32).
**♦*» perg- amboh, interces-
seur, médiateur (Z,.).
0 X à+*\ amboh - ambôh - aw,
qu'il en soit ainsi, il en est ainsi.
[Tag. V^o ampo, soumis-
sion. Bis. \P¥? ampo, prier;
Y*3l3*V" magalampo, inter-
cesseur.]
JUo! irnbaJi, ajouté, de plus
= A*r tambah.
m
1 umbi, les racines qui pous-
sent au pied d'un arbre, mais
hors de terre, et meurent, par !
exemple au pied du cocotier, de
l'aréquier, etc. ; (selon O.) pivot. :
v. ^j*Jo hambey.
V-#l hilbuw = yZ*& ptuygiL I
r^o! ambu-ambu, nom d'un
poisson, la bonite (il/.).
(£*<*) anibïïyi,atnbUl, ah ! oh !
rayat-na ter-lâlu bâti
combien ses sujets se
breux (//. Ab. 254).
JU*J enibik, le cri de 1
ou du mouton; bêlemer
J^ merg-embïk,
Prov. i-^çjJi 1
mâsuk ka-dâlam kand
m
btrg merg-embik màsu>
lam kandarg karba
uwhk, bêler avec les c
beugler avec les bufflei
JL«J enibok, mère, ma
X J^l ambok-ambok
amborg - amborg , mot
se sert envers un escl
qu'on veut lui adresser
d'une manière amicale
fJav. t ?>»*M/f»?M\ embe
J^~ol omhak, vague
lame. PjvJà* J^»l cm
£epî kâravg, les brisan
pointes des rochers. J^.
^-o jikalaw adu ombt
s'il y a une forte lame.
,J*£. Jr*l âvgin bâik omb
un vent favorable et
mer. J^\ £\ JUil ^
^j*y* vl> 1 -> hendalç ma
âkan ombak dân ht
•
pilote doit faire atten
houle et aux courants (Cod.
M. 406).
sepertt ombak mem - bantfig |
dtri-na, comme les vagues qui
se heurtent elles-mêmes.
j*\j> ber- ombak, qui a des
vagues, qui s'enfle (de la mer).
jXSmaka lânt ïtu-pûn ber-om-
bak-l<\h maka ka-deigâr-an-lah ,
hi-udara , la mer s'agita et le
bruit de ses flots se fît entendre
dans les airs (Jï. 156).
cr
i
117
[Jav. et Sund. ^«.nin*^ om-
bak. Bat. ***^g\cbW\ umbak.
Mak. et Bug. JZ\jz bombarg.
Tag. c/oCD hombak, cavité qui
se trouve entre deux lames. Bis.
coO A ombak, grandes vagues
qui se brisent sur la plage.]
***) ambawg, châssis d'une
porte. ^j-Jta — ambarg di-âlas,
linteau. â^lo — ambarg dî-bâ~
ifoA, le seuil de la porte.
— V iîo* jenaig -jenàrg am-
barg, les poteaux ou le châssis ,
tout entier. i^lo *-**l ambaig
dï- bâtcahy enclin à pencher
(de quelqu'un qui a trop bu).
/Jy f-~+\ ^r^** tïkus ambaig
bûlan, espèce de musaraigne
(gymnura rafflesii).
&**) arnbaiy, déchargé, vidé.
^__ 1) ^Jôkajjîil yaig ambarg,
un navire dont la cargaison est
enlevée. — J£ petï ambarg,
une caisse que l'on a vidée.
4^ol arnbirg, porter (il/.)- v- u^
ambîn.
4**! amborg, nom d'un panier
qui sert à la moisson et qui se
porte sur le dos. Cordage, agrès
d'un* navire (f V.).
T4_~J amborg - amborg , fas-
cines, gabions; hâbler, se vanter
(L.) (peut être de l'anglais hum-
bug).
4^) emborg (et aussi £j borg),
frère aîné.
^ol onibarg* flottant.
X j*-~»|/ ter-ombarg-ombaig,
qui flotte, qui est à flot. *j
O^i *«ô X j*-~»|/ ymg ter-
ombarg-ombarg di-tergah lâiit,
qui flottait au milieu de la mer
(Livre de lecture).
^L»j^9 per - ombârg - an , la
chose qui flotte.
4t**l onibirg , nom d'un poisson
(A7.). — Jr*"JfcJ tctyffok ombùg,
une sorte de verveux ou de
truble (A.)-
-x^*) umbaiy , d'un grand exté-
rieur, d'une grande apparence;
118
rO
CrtJ
gros, imposant, fort, consi-
dérable.
i .»■»• mery-umbaiy, se mon-
trer j^rand, paraître imposant.
r^L*l ambury-anibuiy , nom
d'un arbuste à fleurs et dont la
moelle sert à faire des mèches
pour les lampes.
1 ambat, v. JXm> hambat.
1 inïblt.
JX-êly ber-imbù, qui emmène
avec soi toute sa famille.
. A
meiy-imbit-kan, faire
emmener avec soi sa famille.
[Day. imbù, mener.]
1 nnïlnit, le cœur de la
couronne du palmier (c'est une
partie tendre et délicate que les
Européens mangent en salade);
coupé, être coupé comme la
couronne du palmier que Ton
mange. ^^L*] e^~»l-> ^«^ di~
tebhvg-na di-ambil-na umbut-
na? ils les abattent (les palmiers)
et en prennent le cœur (//. Ab,
377).
JU~êly ber-vmbut (du pal-
mier), qui a la partie du cœur
tendre et bonne à manger.
J*«v>« merg - umbut , prendre
le cœur du palmier, abattre
ou couper le cœui
mier.
[Bat. ">«cx\aS*
jeune plante non en<
à manger.]
ijM ambin, pièce d
on se sert en guise d'<
que Ton porte en b
5*\ — ambin tkor,
**y 6y ù**\ Î\}1<* de
bûa/t pûtih , nom d<
feuilles médicinales (.
{y*** m erg - ambi
une pièce d'étoffe e
lière , porter quelc
dans une pièce d'étc
*
hanche.
A
merg - an
porter quelque chose
bandoulière; faire d
une bandoulière.
fJav. et Sund. unii*
ceinture, sangle. Ja
emban, une personne
un enfant sur la liane
morceau d'étoffe. Al
éinbary, porter sur le
ambin, porté sur le d<
rement avec une pièci
^T^0' cmXmn, rosée
w^u) àyer mata - /
embvH yaig dî-huju\
- A
ses pleurs sont comme les
gouttes de rosée qui pendent à
•
l'extrémité des herbes (Indr.
259). o*-!^J o£* ^J J4 a!
lemàh lembut perargï-na se-
pertt âyer embun, son naturel
était doux et agréable comme la
rosée du ciel (3/.).
if*+\jl ber-embun, qui a de la
rosée, être mouillé par la rosée.
jVm>>« meig - embun - kan,
mettre dans la rosée, faire
mouiller par la rosée.
[Jav. vntmKu\ ebun. Bat.
*^«c>c\«ft-^\ ombun, nuée.
Mak. et Bug. /-**-J apurg. Day.
ombon. Tag. V'CD ambol,
m
asperger.]
JU) umban, v. />*♦* humban.
jitl ambar, fade, insipide, plat,
éventé. v^J^r^ ambar gUley
m, ce potage est insipide (3/.).
8elon JÏ7., ce mot s'emploie
ordinairement avec j^ll tâwar
ou AjL^. xarnpah. Ài*^^ul j^lî
/»•1 tâwar ambar , xarnpah am-
bar, (v. ces mots.)
[Bat. <»ti\»^\ ambar,
fade (du tabac).]
J^tl ambar, près, proche ; être
près.
y+m+meig-ambar, approcher,
s'approcher.
^jljL*»* mery-ambâr-i ', s'ap-
procher de quelqu'un. ùy&jj-*>
c$-> c$J^*** J^îb jUî «a - ôratg-
pïin tiàda dâpat mery-ambâr-i
dia, personne ne pouvait en
approcher (S. Mal. 154).
^yjK+M* mery - ambar - Av7W,
faire approcher.
Tj^Ui ambar-ambar (Ar. ^^
amber, ambre), petite boule odo-
riférante dont se servent les
femmes dans Leur toilette : petite
boule en ambre.
j^Ul ambur =j±** kambur.
^/JUJ umbur =j*y*t êùbur.
^jLol ambil, pris, levé, saisi,
accepté; être pris. Jjlio —
ambil di-hâti, pris à cœur.
Jjîl — ambi'l ânak, sorte de
mariage, par lequel un père
donne sa fille à un homme d'une
condition inférieure, afin de la
garder sous le toit paternel.
j~»yj* «J~»l àIIpW. jânjan - lah
ambil per-gîisar, ne prenez pas
cela en mauvaise part (litt. : ne
soit pas par vous pris), ^^b
Ji Jm^J di- ambil -fia nagrl
Tcïta, il s'empara de notre ville
(M.). ^
^y~**+ mery - ambil , prendre,
saisir, s'emparer, accepter. ,J~***
120
JJ
y* meiy-ambil iiâica, enlever la
vie , tuer. jÙ gjj J>* J^
merg-ambil hak ôrarg loin,
s'attribuer, usurper le droit (l'un
autre (R. V.). £\ J*1S a)Uj
,3**** tïadâ-lah pâtek âkatt
merg-ambil ', votre serviteur ne
l'acceptera pas.
,J~»l^ï ter-avibt/, qui est pris,
saisi, enlevé. V Si «xîp wu*>
C)W 3**!/ ^-^ **i&£ deri-pada
lakî-lâkî sudah ter-ambil add-
na , parce qu'elle a été prise de
l'homme (/?. 4).
^x L«w merg-ambîl-kany en-
lever, saisir ou faire prendre
quelque chose.
^L^l ambtl - r/7i , la chose
prise; prise, saisie.
perg-ambil-any action
de prendre, d'enlever; prise,
saisie. jÛ gjjl J** jL^
peig-ambïl-a?i hak ôrarg lâin,
usurpation du droit d'un autre.
[Jav. 4/n*>>tti;\ ambîl. Tag.
VO ambil, répéter une chose
plusieurs fois. Bis. \po amlril,
ce que l'on prend.]
ijL*) anifrul.
^y~**+ merg-ambul, rebondir
yjLol imitai, manquant, impar-
fait, qui laisse à désirer (KL);
suivre ((V.).
1
yjLol ombol, déchargeme
navire (L.).
(jLoi umhal, humide ,
mouillé et sec; morve.
À7. r,J~»i embal-embal.
[Jav. *nf.»^\ embel, \
geux. ti9Mu*/A umbeli m<
ICO *-'
h inïbas, presque
à peu près, approchant.
j>\ amar (Ar.), ordre,
tion, commandement. <^
amar dân nahi\% ordre et*
(J/. A. 170).
vJ^r»** merg-amar-kaT
ner un ordre, enjoindre.
>1 amas (S. *TFI wiôm
de 1 gram. 166), oi
mace, un poids ou n
d'or, la seizième partie il
<twàgv> — amas xûxt\
pur, or épuré. ^Z* AJyu» —
sa - pïiloh mutïï , or j
dixième carat, l'or le pi
\y - - amas tua, de l'or ■
foncée..^* — amhsmïida:
couleur claire, pâle, j^l -
ûrey, de l'or en poudre.
amas ûruig, mine d'or.
amhs pTitih, de l'or blan
tine. — j\ âyer amas,
{J>my — amas kâwïn, c
l'on donne en épousai
I
èl»
121
e. — iS^3 jxtndey ambs,
rfèvre. AÎUy «j — amhs
ter-sâpuh, de l'or qui a été
au feu.
•À+«4 me7y-amâs-ï, mettre
r à, donner de For à; dorer,
liir. *~>jy* s&~^ c^*^
di-amas-ï-na sa-kalï-an-
nenvrut kçttâ-na , il leur
lit de l'or pour suivre ses
s (S. Mal. 71).
A*\ amâs-an, d'or, dorure.
nLjî per-mâs-an, richesses,
rs (AV.).
•»U-j ka-amâs-an, qui est
qui est doré. i^L-S^rO ^>
yambar ka-amâs-an, deux
es d'or (//. I). 50).
tv. inwxjip ernas. Sund.
i mets. Bat.w»xiz ' \omaj*»
>*n»w^|w^ amasa-méra,
uge. Day. amas, or. Tag.
*. *V*à^ <7wa«, poids d'or.]
imls, puant, fétide, nau-
>nd.
iv. *nfriMâ\ amis.]
imsàk (Ar. ji~*), parci
e, avarice.
amsàl9 v. Jl» misai
hl firâ, nom commun à divers
arbres de l'espèce des figuiers,
à feuilles entières.
On trouve aussi ]jU ^ôrô" {S.
Mal. 121).
[Bat. t?x^09| ftayvwara
pour kayu-ara. Malg. ?r?/ara.]
2)1 «râ, v. jjl ârcr//.
AOy I ir allai (Ar. .>[>) , volonté,
désir, intention, inclination. ïjjjl
JijL*r e*H^ irâdat artï - mi £<?-
hendak, iradat signifie désir ou
inclination. ^fcljl £)-xi \yy^+ ^
c)U^ ^^Ji a#a// me-lakû-lcan
/coderai iràdat-na Citas hambâ-
m
nay Dieu accomplit la force de
sa volonté sur ses serviteurs (H.
Ab. 333).
4)1 ârah, direction, coté; du côté
de, vers; but, projet. Jf^S —
âraA ka-salâtan, vers le sud.
J^i! c£rJ cA*^ OU J aY - mâna
ârali - ?*a nagrï ïtv , où est
située cette ville (M.). ^^«XJo
jjU A;l *_-! ^jCo rfi* - tikavi - /7a
devgan lambivg âraJt hâti, il le
perce avec une lance du côté du
cœur {Exer. 136). Ai'lî àj\ ôjb
dàun ârah tCniah, plante ram-
pante que Von emploie en mé-
decine contre les vers.
122
l£j
*>l*« meig-ârak, diriger vers,
aller du côté de, 8e proposer
un but.
v*^/b)L* merg - ârah - kan}
faire diriger vers, atteindre un
but.
On trouve aussi souvent \j\
orâ que à>\ ârah, &])\ vly ->1
^11$ Jâj JUjI Aj'Ij ada - j>«/j tfrâ-
na tânah ïtu dektit pintu, or ce
terrain était situé près de la porte
(de la ville) (H. Ab. 142).
^y* ,}& \j\ arâ ka - tepï
sûrgey} sur le bord de la rivière
(M 183). Oplfy Jél* aLSu*£1
unjuk-kan-lah tânjan-mu arâ
ka-lâut, étendez votre bras du
côté de la mer (//. D. 28).
On trouve aussi IjL mârâ,
aller dans la direction, se diriger
vers. ^îl-v !A* l$1 c5^*w supâya
ta inârâ ka-hadâp-an, afin qu'il
marche en avant (Z/. D. 28).
[Jav. et Sund. «,w«?j?\ ara/*.
Bat. vr>9^ ara, sur le point de,
courir vers. Mak. ~?zs ara, aller
vers le nord. ~^zs wara, id., et
aussi dans quelques endroits,
aller vers l'ouest.]
c5v eri (Ar.), crèche; étable.
X{S)) a/H-wri9 l'aine, le bas
ventre, la vessie. &£?ù £2 «-^
yarg di-tikam-na ïtu tet
ka-ârî-arï-ku, le point où i
percé (le scrotum) était re
jusqu'à Taine (//. ,14. 28
[Jav. et Sund. ^^«j-t
art, arrière- faix.]
/j^^jji arïnirg#mi ,
jeune frère, ma jeune
terme de caresse en s'adr
à une personne plus jeui
-XOi a dîna/ 1.
[Ce mot n'est autre <
javanais m *% 4414*1^ arinv.
composé de art, jeune fri
v i7r/8un, mon, ma.]
^j~lj> ert* (Ar. ^jl), h
de la campagne, culti?
fermier.
^r^lj^ arts, v.^l arà.
^jj) âraw, trouble (parla
l'eau ou d'un liquide).
^jU* mevg-âraw, tro
p. ex. de l'eau (en coura
dans) (KL).
jjl\ arU, nom d'un arbre qn
au bord de la mer {cash
litorea). M. prononce art
[Bat. «/>xn oru.]
jj!\ erû, nom d'un grand c
dont on se sert pour prenc
requins (AV.).
^jj^ cirtvâh (Plur. de ^j
ruh). ji^ljjl *L* Cyu* e>L>;
rasâ-na seperit hïlarg arxcâh-
ku, l'impression fut telle, que
j'étais comme ayant perdu mes
esprits (//. Ab. 154).
Ce mot signifie aussi : défunt,
feu ; prières et cérémonies qui se
font les 3", 7", 40" et 100" jours
après le décès.
^\jj\j» ber-arwâk, qui fait
les prières, qui pratique les cé-
rémonies des jours indiqués
après le décès.
£j^-\y J \fi ber - arwâh - kav,
qui fait célébrer les cérémonies
funéraires les jours d'usage
après le décès.
£/***)} j\/>t mem-per-arwâli-
Xcan, faire faire les prières, cer-
tains jours après le décès.
Jjjji ftrUda (Port, arruda), rue
(plante), la rue fétide.
-)*li arïiwan, nom d'un pois-
son. Selon les uns, le même que
^j-jQ^^ol ïkan g abus (pphice-
jpltalus), et selon d'autres, un
poisson saumoné {saurîdichthys
ophiodon).
3jl ârak (Ar. jjz), arac, li-
queur spirilueuse. *\ — ârak
âpiy de l'arac rectifié. fs*f*\j>*
Jjjl harâm me-nùnum ârak, il
,1
123
4J]
est défendu de boire de l'arac.
JJji maJca piàla dï-ïsl ôrarg-lah
deri-pada mùiïï-ni • an ârak,
alors on remplissait les coupes
avec de l'arac (Jt. 160). — f}f
kâyu ârak, nom d'une plante
(vùex pubescens).
[Jav. et Sund. vnnnunp arak.
Day. arak. Tag. *y**r alak.]
Jj Si ârak, procession, marche
triomphale; porté ou conduit en
procession, en cérémonie. jJU
î>*ïj£ J**> ^-> eÂ>^ 7na k"
di'ârak-nft dergan segala bTini-
lunï-an, fut conduit en proces-
sion au son des instruments de
musique (li. 158).
Jjj]^ ber -ârak, qui marche
en procession, qui suit une marche
triomphale. JL>J^ h>^ O^L»
viyJ sepertï oraig ber - ârak
lakû-na, comme des gens qui
forment un cortège triomphal
{M.), jjlt ôy c^5 Cy JU
maka tïïnn putrl plin ber-
ârak, et la princesse aussi allait
en procession (R. 158).
JjjL* meig-ârak , conduire
en procession. J^>1 £j>y> Jj^**
meig-ârak sûrat ïtu, portant
cette lettre en procession (S.
Mal. 295).
124
j&
^ySj*** meig-ârak-kan, porter
q. ch. en procession, porter en
triomphe.
^y&J^it mem-per-ârak-leaVj
faire porter en procession ou en
triomphe. \£>j\*ïjîl ^&ijij** di-
per - ârak - kan - fia lôlu di-
bâkar - na , il ' le fit porter en
triomphe et le brûla (A\ 161).
^y \j\ Jjji ârak-arâk-an, pro-
cessionnal, triomphal (CrX
Cr \f* petg-aràk-an , action
d'aller* en procession, marche
triomphale : char de triomphe.
Cr \>]f p^r-arâk-an, char de
triomphe, échaffaudage que Ton
porte en procession. O^-k Jj&>
à^tj> ôj&\ ^\j)f ^j-îb segala
hidïliean di-âtas per-arâk-un
Itu - pïin her - fia ni - lah , les
chanteurs qui étaient sur le char
entonnèrent leur chant (MX
*-^v fi Cr i*!*5 ^ per-arâk-an
tïtjuh blhs paftgkat dan ampat
pûloh per-arâk-an yaig kextl,
un char de triomphe de dix-sept
degrés, et quarante autres plus
petits (R. 3).
cS
arlnymi, or, ensuite, après
que, de plus. £ )/f^ &* J&>\
Çyj\ arlâyav maka di-xeriterâ-
kan ôraig, or on raconte (M.).
arkïyan sa - te/àrA dâti
pada kotiku yarg bâik,
lorsque le moment favoi
arrivé (R. 37).
>£)}] arya, v. J^> hargt
g
P^l âran/, charbon, cha
bois. £j\ ôbyi jè>* y
lâmur devgan lampur dû
souillé de boue et barb<
charbon (//. Ab. 24). .
âra-ig di - mtika , h ont
— ytrkûy*1 drnïg, ébèn
ârarg para, suie. — <
âran/, charbon de terre
benàig âravg, cordeau d
sier.
Prov. ^èj JuAojliaL
àSy J\ *\J ôy J&jjL
Itu jikaiaic di-bàsuh
âyer mdirar sa-kâli pi
âkan pîtti'h, quand on
le charbon, même avec
de rose, il ne deviendr
blanc. Quand on ferait
à Thomme d'uue naturel
et basse, et quand on li
gnerait le bien et la nol
ne changera pas, et resi
jours mauvais (AV.). Au
&' J* & ^ -
jju* jLj ~î)j+3 bïntaig t
dâpat di-bllarg tetâpi ârarg di-
mûka tîâfla sedàr ; on peut
compter les astres qui sont au
ciel, et on ne peut pas voir le
charbon dont on a la figure, bar-
bouillée. Signifie: de très loin,
nous apercevons les défauts
des autres; tandis que nous ne
voyons pas les nôtres (Kl.)*
Antre prov. £~^" g ?J\ ^r^
w**-> mem - bâsuh - kan ârarg
yavg ter - xonttrg di - mûka,
laver le carbon dont on a la
figure barbouillée. 8e venger
d'une injure; effacer une honte
reçue (//. Ab. 360. S. Mal
178).
[Jav. «.îm4m arerg. Sund. *wiV
firarg. Bat. */>*>>< ergorg. Day.
artig. Tag. et Bis. g*^* oliig.]
] arirg, puant, fétide.
1 àrivg, ornement saillant et
dentelé au dessus de la lame
d'un criss.
^1 àHtg ou T ^arhy-ârirg,
plante dont les feuilles sont
employées pour laver le mer-
cure (AV.). AjIT *j J%*Hj £jl *y
bïiak ârirg iâ-îtu bïïah kâbtng,
le fruit de la plante arirg ou le
fruit du kabutg (AV.).
ai
125
P) ï àrurg, être à l'eau , être en
pleine eau, être à gué, être passé
l'eau. £>\ ij\ oW^ O^ lâut
senjâta âbaig ârurg, j ai passé à
travers une mer de traits (MX
PjIjL metg-ârmg} passer l'eau,
passera gué, aller en pleine eau.
j\ — meig-âruig âyer, passer
l'eau.
^Pjjl ariïrg~an> passage de
l'eau.
^c^-S ka-arïiig-an, endroit
où Ton passe à gué; qui est
passé. cJ^ÏJ aLSj-Xî! undur-
kan-tah ka-anng - an , retirez
vous en pleine eau (X. 100).
fcy erifg, une espèce de faucon
(Kl), (prob. du Holl. a rend,
aigle;.
Tfjr arxu = ?TJ rexa.
Zjy arta9 v. 0^> karta.
ôjïy artmvan, v. ôjlj> har-
tâican.
iZjy àrtt, lame, harpon à prendre
le poisson.
vlyL* pi-ârits id.
M
[Jav. et Sund. wfn.*ij\ arit,
couteau pour couper l'herbe.]
J^)l arti (S. VQ arfa, senn),
sens, signification; dessein, in-
12G
a>'
tcntion (quelquefois prononcé
rerti). &*jj\ JU$b w%*fc la belùm
kamba dâpat artï~na, je n'en
ai pas encore trouvé, la signifi-
cation. ^j\ *ij£ ôyz>\v^\j yz»
segala raja-râja ttn-pun tahû-
lah arti-na, tous les princes qui
étaient présents en comprirent
le sens (IL 85).
s*£j$ arti-na, c'est-à-dire.
Jj/** meig-arti) comprendre,
entendre. Cyy ^y >lf àLj^L
S*A meig-artï-lah kâmî bûili
sîîrat ïtUj nous comprenons le
contenu de la lettre. »>L* C^lT
J}j** y \ kârna tiâda âJcu
meig-artij car je ne comprenais
pas (IL Ab. 128).
fy^fU meig-arti-kan, faire
comprendre, donner le sens, ex-
pliquer, interpréter. y£>\ jSyy
y LvJu ^jXJ^L bTdeh-kah avykuir
mevg-arti-kan ka-pada âku.
pouvez vous me faire comprendre
(Ar. Phi t. 147). àIUj SC
tiadâ-lah aa-ôrarg ymg meig-
artï-kan dia ïtu, et il n'y avait
personne pour l'expliquer (//.
«5 fi).
* - A*
^v^» ïnï-lah perg-artï-an-na,
en voici l'explication (7i. 65).
[Jav. et Sund. *tT*sJ\ Jiarti.]
c5J^I ftrrff (Ang. order), ordre.
^3;! J^L* mïnta itrdi) demandant .
des ordres (S. Mal. 356).
On trouve aussi ^$^ urdi.
[Jav. tnÀa\ urdù]
cJ)> âron, du riz qui est à moi —
tié cuit (L.).
c);lA* metg-âron , étendre *-
p. ex. du riz chaud pour le fair^
froid ir : (et aussi) brouiller, foue
ter un œuf (KL),
x^ijr ar1>ûb9 pluriel de
rabb} seigneur.
J il arbab = ^\*j rabàb.
f*ljp arba (Ar. *jj), quatre.
*jj1^-oUp enâsir arba, le»
quatre éléments (3/. if. 20).
Isd il rcr&â (Ar. *jj ), mercredi*
le quatrième jour de la semaine
(par corruption on trouve quel-
quefois £uj relm). Dans le lan-
gage vulgaire on prononce *-*J
rabu , *-j j JL>^ ^«rt rabu , te
mercredi.
Crdf* peiy-artï-an, explica- m >\) eràm, probablement le radi-
tion, interprétation , sens. àLJ\ cal de >jlu menjerhm. v. .j raw.
irh-ârartn, corde nouée,
le corde; petit banc où
un homme qui travaillé
ispendu à une corde
chaise ou sangle pour
lux à faire le long d'un
' = J*f *raf.
S, le cœur du tronc du
r (/**)".). Selon Kl. corde
d'une voile pour Tern-
ie se déchirer; bordure
bit, (et aussi) tige des
plantes.
rouve ordinairement ce
t t^j-Jj» arïs.
i
ïâl, v. sous sjy*j rasul. ,
r (Ar.), riz.
i
i
u urz (Ar.), pin , cèdre. ;
(Ar.), compensation, dé- !
eraent, expiation (/). j
yan et ôy&^ orga.no n
Père.), espèce d'ins-
de musique à vent,
aftri, des timbales, des
des trompettes (if. 3).
rganôn = ^j\ organ.
a))
127
^j\ al,d, U,ul, (Ar.), le, la,
les.
^Ï\ Uâhi (Ar. #11), divin, v. aII
ilak, aIJI allah et ^\ ilahh
CSVi alât. On trouve quelquefois
ce mot comme pluriel de £)\ âlat.
•Ji) ilânivn, v. jiï lânun.
£**) alàrnanj, sorte de glaive
'droit, avec une poignée en bois
d'ébène.
[Jav. fvtxn lamevg.]
AJl àlah, subjugué, vaincu, battu ;
perdu (d'une bataille). CjJL»
A)l «j jjj^j seperti nagri yarg
àlah, comme un pays conquis.
a)1 aI^Jui (j*>}S i*j&"» sa - genhp
dnsun sudah-lah âlafi, chaque
village a été subjugué. aL^I
7t\> **£j àlah- la h rayai râja,
les troupes du roi furent battues.
a!]^ ter-âlahj qui est vaincu,
battu. À\j fa à)IxJ ji* ww&a
£*Wâ - la h yarg ter - âlaft, et
personne ne se trouvait vaincu
(if. 145).
^ylli* meig-âlah~kan , sou-
mettre un pays, vaincre q. q.,
subjuguer, ^^yl** jJlj ol~»
^il jlj"lo^ si'-dpa dâpat meig-
âlah-kan ka-rajâ-an-ku Ini)
qui pourrait subjuguer mon roy-
128
*A
aumeV (il/. X. 43). jA jy Çj^
mJida ïni meiy-âlah-kan rupa
ànak râja yaiy besèu; ce jeune
homme surpasse par sa bonne
mine les fils des plus grands
rois (i<\). Jo* — mety-âla/t-
kan hulcunt , faire le maître.
AjJ — mevg - cUah - kan lîdak,
m
parler contre.
^ïl alâh-aJt. défaite.
^fcïl^i ber-a/â/t-an? celui qui
éprouve une défaite, qui est
vaincu. ^i\;» fa ->^ ji* maka
tiâda t/aty her-atâh-an, et il n'y
eut pas de vaincu (//. 43).
^y** pery-alâh-an, action
de vaincre; conquête.
[Jav. M»n*\ kalah, Day. alah
et kalah.)
aJI âlîh, changé, tourné: p. ex.
du vent: filé: p. ex. d'une étoile.
CT^X* O*^ ^^ ^w di-âlih-na
hubûiy - rr w /ï</ , et qui change
ses liaisons (//. AL 173).
àJI^j Aé»r - âlîh, qui change
changeant; tourner, changer.
J^jOL* à1]^j ^1 *13ta (ÙÏJHlt - lui,
ta ber-âlth setnliri, elle parvint
à se tourner elle-même (S. UiiL
46).
AJuL n*evy ~ àlîh * changer,
tourner quelque chose.
«*
!
/jyJU per-alïh-an, part, divk —
sion. Pjj-*1 Ï<J^ Ov^l^ /^
alïh-àn tiap-tïap sa-ôrarg, 1 ^
part de chaque personne (/). J^P
368).
[Jav. tn*M," w/^'A, retourne^H
Day. alih, changement.]
M elîih, soupir.
a1£ rgelith, soupirer ((>.).
Probablement le même qiBn
[Jav. *m?> /«#, pleurs.]
ÀJ) 4to/t ( Ar.) , un dieu , une di
nité, une idole.
i^ll ilahet, divinité: un di
une. déesse.
n.
flyJ) ilham (Ar. ^), inspiration
divine, *lyH ^jpj Ol> ^j v>^
devgem trahi dân deiyan jlh&f*y
par la révélation et par l'inspi-
ration divine (J/l i?. 184).
^y^yljt» metg - ilhâm - kan.
inspirer, donner une inspiration
à quelqu'un.
j-^JI iUthi (Ar. aH » , mon Dieu f-
^ j — tltihï rabbt) mon seigneur
et mon Dieu ! (& liid. 32).
c*N /Ai///, divin.
iJl ilahfit* qui est divin.
M ■
— cAi*v/.:ff* ï/a/ifit, la nature
divine v7*. J/.).
J
J
129
Vr.), à, jusqu'à, en pré-
devant. JU aUI J\ y**
lia alla h taâlâ, vil
le Dieu très-haut (Lett.
e préposition ne s' ém-
ue dans les locutions ve-
Tarabe.]
-àli, une fronde. — y\*
lî-âli, la pierre lancée
me fronde. ^jIj s£^\^
y-yl di-ambil-na bâtu
ih-iia dt-ali~âli, il prit
îrre et la mit dans la
(//• D. 40).
&• merg-att-rgàli , fron-
ncer des pierres avec
nde.
*i«* mery-ali-rgalï~kan,
contre quelqu'un des
avec une fronde. J1T
cA> X^ c£^* ku> - aU-
aiglcaw devgan bâtu ïni}
lancer cette pierre contre \
[rnir Harnza, 210).
un*viunrvi\ ait- aliy un
]
f (Ar. JJI) , la lettre I :
intime.
I allfbâ ta, alphabet.
la hâri ïtiçjïiga /cu-ttilis-
kan alif ba ta, ce jour- là même
j'écrivis un alphabet (//. Ab.
136).
*J) àlaw9 chasser, v. ^1U hâlaw.
*)) alu, pilon, instrument dont
on se sert pour battre le riz, pour
le faire sortir de son enveloppe.
^jwj — àlu besï, un pilon de fer.
j\ Ob *J à+\s£* Je^ jilca men-
jântah lesùrg dan àlu, si elle
devait toucher le pilon et le
mortier (si elle devait piler le riz)
(#. liid. 128).
^lliL merg-âlu, piler le riz, se
servir du pilon.
[Jav. et Sund. tmnp alu ou
halu. Bat. ^>"^\«<<7 andalu.
Mak. et Bug. ^-o alu.}
J) alu, paille {Bot.).
J) altlwa, nom d'une sorte de
friandises; pâtisserie, fi ôb
Tyl c>b T*y J^î tfcw lâgi pûla
kûweh-kUweh dân aluwa-alU-
way il y avait encore quantité
de gâteaux et de friandises (//.
Ab. 165).
On trouve aussi ^i* halwa.
v. aussi ^S^- hulwa.
y\ élu, reçu, accueilli.
9
128
Al!
^
aume? (J/. H. 43). jA ly pjj
j~{ G & ^ ^ J ts^* dra^
mîlda bu me/g-âlah-ka?i rûpa
ânalc raja yarg besàr, ce jeune
homme surpasse par sa bonne
mine les fils des plus grands
rois (if.). Se** — merg-âlah-
kan Itukum, faire le maître.
AJul — mevg - âlah - kan lïdah,
parler contre.
^ï\ alâh-a?*, défaite.
^il^i ber-alâh-an} celui qui
éprouve une défaite, qui est
vaincu. ^^» pf ->^" ji* maka
tiâda yarg ber-alâlt-an, et il n'y
eut pas de vaincu (h\ 43).
^3« petrj-alâh-an, action
de vaincre; conquête.
[Jav. hntnf\ kalah. Day. alah
et kalah.)
aJJ âM/l, changé, tourné: p. ex.
du vent; filé: p. ex. d'une étoile,
cr^x* cj^ta Ota ctew di-âlih~na
hubûrg - a?i ■ na , et qui change
ses liaisons (//. Ab. 173).
l>? ^er " <*'^« *lu* change
changeant; tourner, changer.
J^i-C-» A\j> ,j\ *13ta <fe/>«^ - la h
t'a ber-âlih sendïri, elle parvint
à se tourner elle-même (*S. Bid.
a)IjL mevg - ùlih , changer,
tourner quelque chose.
^jyJjjî per-alïh-an, part, divi-
sion. £>jl* r»Jj JyJj^ ^^r-
alïh-an tiap-tïap sa-ôrarg } la
part de chaque personne (/). J/.
368).
[Jav. *ri/n!in ulih, retourner.
Day. al t'A, changement.]
AJ) eluh, soupir.
*1£ igelùh, soupirer (O.).
«
Probablement le même que
dfkefàA.
[Jav. #m?\ luA, pleurs.]
àj) ilah ( Ar.) , un dieu , une divi-
nité, une idole.
i^\ ilahet, divinité: un dieu,
une déesse.
f ly ) ilhâm ( Ar. *$) , inspiration
divine. ^11 jp«> ùb ^j ^^
deigan ira Aï dân dergan ilhâm ,
par la révélation et par l'inspi-
ration divine (M. R. 184).
^j/^yljfc» we/y - ilhâm - fcw .
inspirer, donner une inspiration
à quelqu'un.
/«^» ilahi (Ar. aJI) , mon Dieu î
^j — ilahi rabbi, mon seigneur
et mon Dieu ! (*'. Bid. 32).
«$11 ilahïy divin.
i*J| ilahêu «lui est divin.
— CÀ^dzdt ilahety la nature
divine (]>. M.).
^Jï Ua (Ar.), à, jusqu'à, en pré-
sence , devant. JUJ à)J1 Jl ^ia^
heker lia alla h taâlâ, vil
devant le Dieu très-haut (Lett.
Mal).
[Cette préposition ne s'em-
ploie que dans les locutions ve-
nant de l'arabe.]
iS+i ali-âli, une fronde. — y\>
bâtu ali-âli,' la pierre lancée
avec une fronde. ^jIj ^^^b
J*>-> y&r£* dt-ambil-ïia bâtu
di-bubuh-îia dï-ali-âlî, il prit
une pierre et la mit dans la
fronde (//. D. 40).
JUl«* merg-ali-rgâli \ fron-
der, lancer des pierres avec
une fronde.
^JiadU* menj~ali-rgalï-lcany
lancer • contre quelqu'un des
pierres avec une fronde. J1T
ù^ y^ cA> J^ cQ* k* ~ ali'
alï-kan avgkaw dergan bâtu i?u,
je vais lancer cette pierre contrev
vous (Amir Ilamza, 210).
[Jav. vnnAumrvi\ ait- ail } un
anneau.]
vJuK aUf (Ar. oJl) , la lettre I :
un ami intime.
u y wftJr alïfbà ta, alphabet.
\j u pada hâri ïtujUga hu-tTdis-
I.
kan alïf bâ ta, ce jour-là même
j'écrivis un alphabet (//. Ab.
136).
Jl àlilW, chasser, v. ^IU hâlaw.
y) «Jit, pilon, instrument dont
on se sert pour battre le riz, pour
le faire sortir de son enveloppe.
^jwj — âlu besï, un pilon de fer.
J\ Ob *J &*\s£* Je^ jika men-
jâmah lesarg dân âlu , si elle
devait toucher le pilon et le
mortier (ai elle devait piler le riz)
(& Bid. 128).
^1U* merg-âlu, piler le riz, se
servir du pilon.
[Jav. et Sund. *mnp alu ou
halu. Bat. **>"a\«<<T andalu.
Mak. et Bug. ^-o a/?/.]
J) âlw, paille (Zto*.).
Jl alïïwa, nom d'une sorte de
friandises; pâtisserie. Jul ûta
Ty\ C)b ï*y uy dân lâgi pïila
kïïwëk'kûwek dân aluiva-alû-
way il y avait encore quantité
de gâteaux et de friandises (//.
Ab. 165).
On trouve aussi ^i* Italien.
v. aussi iS^- /i ultra.
Jy\ élu, reçu, accueilli.
1 Si >
jW'
c>
\
Jl«* mety-ëlu, aller à la ren-
contre, aller au-devant, accueillir.
tf^** mnrj-elTL-kaiiy aller
au-devant de quelqu'un, recevoir,
accueillir quoiqu'un. j^iT ^1
•XÔl ^yjJLffljr« 7r/ kn-lTuir meiy-
clu.-iyelïi-ktin adindtt , il sortit
pour aller recevoir son jeune
frère (IL 139). j£li* J^î ^1
^JJ ïrt pwffî Htenj-elâ-kan dla%
il alla au-devant de lui (7r/. 118).
tnenj-elu- lyeld-ka n dïti deiyan
sa-rïbu fca-mulia-nn, il le reçut
avec mille marques de respect
(IL 160).
[Bat. v>«-»x «fo, ennemi;
«c<<'*xw><"x wnyalo-alo,
aller à la rencontre. ]
ojjil alu-âlu, nom d'un poisson
de mer, une espèce de gradeau
ou de spliyrène. Jô Jp$e>-j ^1
y ïl ^jXil {*$>> m êer - jcefâp/tk
padi blâ/caiy ikan nlu-âiu, il
se trouvait à califourchon sur le
dos d'une sphyrène (S. Mal. 110).
Ai Jl alwàh (Pers.), aloès.
A Jl elwet i.Ar. il), serment, jure-
ment. Bois d'aloès.
OJi alïïwan, v. 0^1* A<?//7-
3XJ1 alku, entremetteur pour
affaire d'amour ou de débauche;
proxénète, celui qui tient une
maison de prostitution. = £J
ùj+ ptnmy mïïda.
4zïï âUlty 9 de peu d'importance,
insignifiant, futile, peu, commun,
ordinaire. tAll ^y er*!** *«*'*?>
v7a bûlcan âlmy-âlaiy, sa beauté
n'est pas commune.
«ILîS Icapâlmy, commun,
moyen, ordinaire. 4i\îS fb ^lC
makàn-an yary kapâlaiy, la
dépense ordinaire , commune.
jiniS ^yy ^^e^jàhat-nabûkan
kupùlary , sa méchanceté était
très-grande (//. D. 153).
jtlliSjy! Cilaiy - kapâlaiy , ri
peu, si insignifiant, très-commun.
^/fv* (ilttjy-Jeaptdaïy ïni bnih
ht h jCuyaj* ada sa-kàlî, ponr
si peu, vaut mieux rien du tout
(AV.).
^^OLjJI âlary-alâry-an, ce
qui est de peu d'importance
chose insignifiante.
^XîS^j ber - kapalâiy -a'*4*
qui est insignifiant, ce qui «■***'
peu.
A ce mot se trouve souve*"*
jointe la particule » kah int^*1
rogative.
é
)
e
1
131
JX«H àlarg-kah, est-ce peu?
est-ce insignifiant? ne serait-ce
pas? n'est-il pas? JjjIj — âlarg -
kah bâiky ne serait-ce pas bien ?
jkX»y\ — âlanj-kah âJcu tâ/iu,
ne sais-je pas ? J^A ^w — âlarg -
kahsebhb-na itu, n'en est-ce pas
là la raison? 9-\j ^pU^ ^l^iSL.
^Lli &J&] jikalaw la men-jâdt
raja âlarg -ka A bâik-nay s'il
venail à être roi, ne serait-ce
pas bien? (B. 91). ^Ol ^
bel-âjar bahàsa wolanda âlaiy-
kah bdnak gunâ - fia , n'y
aurait-il pas un grand avantage
à étudier la langue hollandaise?
(//. Ab. 178).
[Bat. w>yg alarg, indécis.
Mak. ^-o ala, quoi?]
4u\ âlarg, transversal, de tra-
vers ; traverse, poutre en travers.
,iJj* — âlarg rnûka, en travers
sur le devant, ^^b *-j jjj* ill
âlarg mûka y air/ di-âtas, em-
placement qui, sur un navire,
se trouve devant la cabine du
capitaine (Cod. Mal. 412).
itlU mâlary, v. ce mot.
^JuIjL wew/ - â/afl/ - kaity
mettre quelque chose en travers.
j£l — merg - âlarg - kan lâyar,
mettre les voiles d'un navire en
travers.
^ï\ alâig~ati) banc de sable,
endroit où se trouvent des bancs
de sable, surtout à rembouchnre
d'une rivière. ^£il jj) jXjL*
htrgga lûar alârg-an, jusqu'en
dehors de la barre («V. Mtd. 301).
i^i pâlargf poutre, pièce de
bois placée de travers; croix.
— 5»~ hukunijjâltny, supplice
de la croix; crucifiement.
£Ju\c memûlaig-kan , cru-
cifier, mettre en croix (AV.).
[Jav. *,nrù\ alarg. Sund. */tria\
malaiy. Mak. x>^& kalarg.]
4*)] âlaig, aigle, faucon, v. «1
Iwig.
X4u\ âlarg -âlarg, un cerf- vo-
lant. Ce mot paraît être le pré-
cédent pris au figuré. Ainsi re-
doublé , il a aussi quelquefois le
sens de *li lâlarg.
, [Tag. VTVT (danj-alarg,
être dans les airs.]
4tn âlarg, nom d'une éruption
galeuse {H. F.).
4*J) âlunj, nom d'un jeu auquel
on joue avec les noix du J^v
kemïri (/v/.)*
4u\ eltog, nom d'une certaine
mesure de capacité.
132
ifl
AJ) alat (Ar. Jll), instrument,
instrument de musique; arme,
A A
instrument de guerre. P£/ —
âlat ber-pràry, équipements de
guerre. cAsê" — alat senjâta,
armes , arsenal. ù*V-/ — âlat
ka-rajâ-an, les insignes royaux.
ùyuA ij* « ».«■» Jil» C>b il\ ,Jxw
a1«ju ser/ala âlat dan segala
buni-buiiï-an Itu-pUn dâtarg-
lah, tous les instruments de
musique étant arrivés {11. 14).
«J^Jl âllt.
— Jlî tâli âlà, corde qui
sert à faire aller une toupie (À7.).
J^J) elàt = JJ /rc£ ou JJjb //e/cV.
v-^Jl e{/ef, blessé, effet d'une arme,
blessure. jLj ifrôUJd jb^yi
JJI /â/w £ewa t/cïc/rt lakttamâna
tetâpi ttâda élut, la poitrine de
Laksamana fut atteinte, mais il
ne fut pas blessé (A7.).
•J! âlin, frotté, être frotté avec
du riz ou avec un œuf, etc.
^jJli* meiy-âh'n, frotter le
corps d'un malade ou d'un pos-
sédé avec du riz coloré en jaune,
ou avec un œuf nou cassé, afin
d'y faire passer le mauvais esprit.
On prétend que quand on ouvre
ensuite cet œuf, on y trouve des
choses étranges.
sjiM atin-an, moyen dont
se sert pour frotter.
on
*J1 alun, lame de la mer, une
vague, mouvement de l'eau,
houle. j~~ j — alun besbr, une
forte lame, une forte houle.
^)\ji ber-âlun, qui a des va-
gues, qui se gonfle ou s'agite
(des eaux). à-U]^ ôy^} C^
£jj OyL* lâut itu - pun ber~
âlun-la/i seperti gïïnury, les va-
gues de la mer s'élevaient comme
des montagnes.
sy\&^ meiy-âlun, former de»
vagues, s'enfler. ^)l*U J^l slyu
ytf** Ojl J seperti ombah menj-
âlun di-lâut bunï-iia, le bruit
en était comme celui des vague»
de la mer qui se heurtent (H.
155).
[Jav. et Sund. i*^*^ al»».
Bat. »*><- 0^\ alun y prolonge-
ment d'un bruit. Mak. -^-o
galuirj , ondoyant. Tag. et Bis.
*Y*^ alon. Océan, aie.]
T /J 1 alun - âlan , paillasse,
bouffon, faiseur de farces.
4*Jui alpil (S. 5F*I alpa, peu,
petit), négligent, distrait, peu
soignenx ; négligence , distrac-
tion, évanouissement. — .«1 jLj
tiâd'i la alpa, il n'est pas
£ ->.?> cA> ùi' V-* fb è'-'
JE»
négligent. e>L*Jl j« deigan-
alpâ-iia, faute d'attention. jJL
e>LîJl JiSp ^l j;\ inaka ta
bcuTjun dert-pada alpâ-na, et
elle revint de «on évanouisse-
ment {H. 157).
$ vAià* merg - a//;â - kan,
négliger quelque chose, faire
négliger. £ lill w^^ ^*~ ^
w^il O^v^/^J mflrAv/ meiy - apà-
kah tnan-hamba alpâ~kan pe-
karjâ-an itu% pourquoi, mon-
seigneur, uéglige - 1 - il cette
affaire? (A'. 49). J& ^j£
<i^ ^y IA1«* Ica - ludîip - an
segala ôrarg dâlam du tria ïnt
devgan gerJîr yarg mevg-alpâ-
knn marïka-ïtUj la vie des
hommes en ce monde est accom-
pagnée de vanités qui leur font
perdre l'attention (M. H. 36).
[Kw. vnwi~*\ alpa, ignorant,
hébété.]
vJlII âlap.
cJ3l«* merg-âlap , cueillir les
fruits à un arbre, avec une sorte
de pince ou avec un crochet'.
[Jav. vnru*nj\ alapy prendre.
Bat. **><—— \ alap, tirer.]
'Jul âlap-âlap, une sorte de
faucon (falco bengalensis) [Cr.]-
^)l 133
smfiu) alip, v. jjjj windu.
^J$» alpëres (Fort, a/feres),
sous-officier, porte-drapeau.
u^Jl âlab, lent, à longs inter-
valles; lentement; ralenti,
*-JI^j ber-ô/ab, qui est lent,
qui fait intervalle.
wJU* meng-âlab, aller lente-
ment, ralentir (7\ Dev\).
vjAaLJI alabargka (Port. a/<7-
banca), pince, levier, pied-de-
chèvre.
•^Ul almàs (Ar. ^^wl), diamant.
ô*>^* ->u — aimas dân marjdn,
des diamants et des corallines
(.1/. IL 118).
pUL! //ma (Ar. A), brillant.
Jl âltr, coulant, qui coule.
J>\*+ merg-âlîr , couler, ruis-
seler, se répandre, jaillir. Ajta
&j*>j>) £j/l<*>J\m* C>y^t\ dârah
ïtu-pwn meig-âlir seperti àyer
sûrgey , le sang coulait comme
l'eau dans une rivière (#. 153).
dî-Iïfiat-na âyer ïtit meiy-âlir
deri kâkï garni rg , il vit Te au
jaillir au pied d'une colline (il/.).
y\*U e)*** ^i' «y«r mata - îia
134
J
metg-âlir , ses larmes coulaient
(.V.).
jyiiL meig-âlir-kan, faire
couler. j5 i&y\ ^yJ^U «j «jy
èjld aAj gûnuig yatg merg-dlir-
kan ûyer-ua pada tergah pâ-
datg, des montagnes qui faisaient
couler leurs eaux jusqu'au mi-
lieu de la plaine (7*\ 118). J^lU*
&y> j>} meig- âlir - kan âyer
sûtgey, détourner l'eau d'une
rivière dans de petits canaux
pour l'irrigation (.1/.).
ôjù\ alïr-av, courant d'eau,
canal, rivière.
On trouve aussi ce mot écrit
^U hâlir et J\è> tgâlir (Z>. M.
303).
Ji âlir, appât, amorce.
^lb di-âlir, amorcé, excité
par l'appât.
J\*U merg-âlir, amorcer,
exciter au moyen d'un appât.
J\£ô pery-âln-j qui sert à
amorcer, appât.
Jï âHtir, entaille, coupure,
coche, canal étroit, passe.
%t)Sy — âlnr terknl, entailles
dans l'intérieur d'une carabine,
lorsqu'elles sont droites. *SJ£ ■>!
^jJU* JUil y\j ÎaIoO &Jl\ ada
tampat âhtr-na di~xelàh-jcelhh
bâht ttt/ jâlnv , les interstices
entre ces pierres fendues for-
maient un chemin (//. Ab. 189).
htîlelt kapàl lâ/u , détroit où
les navires peuvent passer (//. !
-I*. 328).
Xy\ â/ttr - âlur} nom d'un
arbre et aussi d'un poisson.
ôjy\ altjr-an, fossé, canal,
conduit d'eau, lit d'une rivière,
rigole, sillon.
[Jav. ±rtJLynta$\ alîtr-an , la
trace de quelque chose. Sund.
vnivj\ alur, un sentier battu.
Mak. ^o1-^o1^1 loloroy couler.
"V^ol^l kaloro , torrent.
">^o1^ ka/orarg, rigole, sillon.)
àUI alUih (Ar. aJI), Dieu. JU —
allait taâla, le Très-Haut. — »-^
demi allait , de Dieu , par Dieu -
&\ Jri> ^ j aIII ïl aIï ï fo il* A
ill a a lia h wu mo/t tmmed rasï* «
allait , il n'y a aucun Dieu qim«
Dieu, et Mahomet est son pr^>
phète. IIp jCjf^* h aUI all<* >
yarg men-jadî-kan âlam, l4
Seigneur qui a créé le mond *?
aJJI^jJJu sj£>i dergan tahff**
allait, par Tordre de Dieu, aelo*
l'ordre établi par Dieu. aUI
bism illa/tj au nom de Dieu.
àUI allait n'est autre que Ta*""
ticle J\ al ou el, et aJ| tfaA, « n
dieu. aII! allait, signifie don<%
J>
J\
1 35
le Dieu, ou, le vrai Dieu.
Lorsqu'il est suivi <Vun nom ou
d'un pronom , il doit devenir à!1
ilah. +h\j>\ aII fli à)! aU/| âku
ùû - la h ilah bapâ - mu ilah '
ïbrâhïm, je suis le Dieu de vos
pères, le Dieu d'Abraham. (H.
88). jl^ll ilah-ku, mon Dieu.
^j dl tlahl rabbï, mon Dieu
et mon maître.
-Jl âlOH, soutien, ce qui est .
placé sous une autre chose, sou-
coupe; ce qui est placé an fond
de quelque chose , ce qui forme
une couche, une doublure, une
garniture. ^^Jl ^£<>j\"> ^\f^
xerâna sâtu dergau âlas-na, '
une boite à bétel avec sa sou-
coupe. ,J>\j* — âlas muât-un %
lest, ce qui est placé dans le ;
fond d'un navire, ^pj ^ ^y^^
y»y di-ôla&'na petï deirjan
kâïn, il garnit de toile le fond
de la caisse (A/.)- A«jj — âlan
rïïmah, fondations d'une maison.
Ou — âlas bâta , le sens d'une
parole.
^jJl^j ber-Qlas, qui a un sou-
tien, une base. ^j-JJ^ ->Ij p J>y
futur yarg tîâda ber - Citas,
discours qui n'a pas de sens, qui
ne repose sur rien.
^jJIjL merg-àlas, garnir; ;
mettre un soutien.
^\/ ter-âlaS) qui est garni,
qui a un soutien, qui est posé
sur une base. Kj~S\ ^j^\/ ^r^
^Jljji yJb kak7 - un . ter - âlas
âtas hairjko ka-amâs-aH , ses
pieds étaient posés sur un esca-
beau en or (//. /). 51).
^jw^uL» ntr)rj~alâs-t\ mettre
une garniture ou un soutien à
q. eh., garnir q. ch.
^^JlA* meirj'âlaS'haii , faire
garnir quelque chose, mettre
une base à quelque, chose. aIZ-j
^iJb JUjI ^sj aJuj sa - tel ah
sudah petï 7 tu dt-âlas-kan-na ,
lorsqu'il eut garni le fond de la
caisse (IL 16). *
^*J)jit mem-per-dlas-kaity
faire mettre un soutien à quelque
chose, faire garnir q. ch.
^"i\ alâs-a/if fondation, gar-
niture.
i
^«ijtob pcuj-alâs-an . action
de garnir, de fonder, fondation.
ù*^\J* per-alâs-av , ce qui.
est placé comme soutien, fonde-
ment, piédestal.
j-j)LS ka-a/âs-a?? , ce qui ;i
été fondé, doublé; fondation.
^w*iO J»jl* -**P deri-pada
hâri Icti-alâs-an-îia j depuis le
jour de sa fondation (B. 98).
[Bat. v><— 2-\ alas, une
feuille placée sous le couvercle
13G
■J*
du pot dans lequel on fait cuire
le riz. Mak. /-^^o^ alasa.]
j*
alas9 forêt.
j*}\ alàs-an, forestier, pays
couvert de forêts.
[Jav. et Sund. ^nm^ a las.
Océan, hala.]
yj] âlis, les sourcils.
On trouve aussi ^j-Jl alla.
[Jav. \mrviJ.i^ (llù.]
c5J^ éledxî (Ar. ^i)), qui,
lequel.
•J os (Pers.), myrte.
é ^*\ osa, menthe (AV.).
yj) osa, simple, uniques seul, un.
■■— i-j />J tïihan yarg asa. le
Seigneur unique, ç-y c)b ^ J Ç-y
C+*y* bu-vga a sa dan bùiga sïï-
sun, des Heurs simples et des
fleurs doubles. ^JiY^ ^\ ijy
IcTïraig osa sa-râtus, cent moins
un. ^j*\ Ay j-> dûa pûloft asa,
vingt-et-un.
^y LJL mery-asâ-leaiu recon-
naître l'unité; séparer, mettre
seul, emporter.
vL>*U am-an, unité, unani-
mité. O'L— » »1 asa-asâ-an , être
seul, être séparé.
0*1—j ka-asâ-an, qui est
seul; unité, unanimité; solitude.
a/« rfûn ka - asâ - an tûhan,
l'existence et l'unité dn Seigneur
(J/. /f. 29).
^) a*fï (S. 5T5TT osa), espé-
rance, espoir. JUjI P j^l ^i ,^-y
pûtus asa ôravg ttu, ces gens
avaient perdu tout espoir.
^*\/ ber-asa, espérant, qui
espère, qui attend. h>J> ^y\ ^j
ber-asa âkan tràrg, attendant
l'aube du jour.
ô*L— » *\ osa-asâ-aii, grande
espérance. ô*L— »1 ^^jàrgan
asa-asâ-an , ne se flatter d'au-
cune vaine espérance.
[Tag. V>3 <mw ]
âLil nsâha (S. dr41l«$ utsâha),
travail , application , effort. Ojl
J^\e^ ^"W ^L" mi *L>\ Ob <irte
rfâw vsâha yaiu tiâda memadâ-i
hàjat-na, du bien et un travail
qui ne suffirent pas à son entre-
tien (D. M. 212). ^-Ày^pOl j\
dhr*\ ^-^ji^* *« bel-âjar ba-
hâsa malâyu dergan usahâ-na,
elle étudiait la langue malaise
avec application (//. Ab. 90).
JUpL*y ijj *Lj| ^pj dergan vsâ-
ha ter-lâlu sàiyat, par tous ses
efforts.
aL*!^j ber-usâka, qui fait des
efforts, qui s'applique, qui tra-
vaille. ^U-j à\^\j> S£\* ->Lî «j
aU
àJ
137
C/V-"«
^jvC« dyj> yary tiâda dâpat
ber - usâha supâya ber - ûleh
makân-an, ceux qui ne peuvent
pas travailler pour gagner leur
nourriture (Z>. M. 2 1 2).
^"I^-JL merg-usahâ-î , s'ap-
pliquer à quelque chose, s'effor-
cer ou travailler pour obtenir
quelque chose, ^pj lJ'V*** l$\
p*p jîl> y! A^y Jfi* la
merg-usahâ-i dergan sa-kira-
Jcïra tûjuh âtaw dulâpart dir-
ham, il s'efforce pour obtenir à
peu près sept on huit dragmes
{D. M. 213).
mevg - usahâ - &aw,
mettre tous ses soins: stimuler.
^uS Jj jl ^ll* ^^vo^ maka hâ-
rus JcâJtib Uu merg-usahâ-kan
supâya jâigan binâsa arti ki-
tâb, le copiste doit mettre tous
ses soins pour éviter que le sens
du livre (qu'il copie) soit altéré
(M. li. 225). oî ^>> JV*.
ïm±j*Zè £/\jlJ merg-usahâ-kan
dîri-ûa pada per-buât-an sé-
riât, s'efforcer de travailler à
Vaccomplissement de la loi (M.
It. 82).
Cy^Jàperg-usahâ-an, action
de s'efforcer, application, travail.
Cy^fJj* per-usahâ-an, œuvre,
travail, construction.
*U usâha, est souvent con-
fondu avec à**j| âsah. v. ce mot.
[Sund. imojuns usa ha , effort.
Day. vsaha, travail. Tag.
3T3co osaha , faire quelque
chose petit à petit. Malg. asa,
travail.]
jk>U
asaiian, nom d'une
grosse toile de coton.
■
-*jLJ\ as à s (Àr. ^j*>\), fondation,
base.
X*A âsah 9 aiguisé, affilé, passé
sur la meule: raclé, broyé sur
une pierre. ^ï y^j\ ^«b JL
^y^u maka di-ambil-na âkar
kâyu lâlu di-âsah-na , alors il
prit la racine médicinale et la
broya (li. 163).
Prov. jKk Ji £j[S £%
aAj ^jU^ A**b blâkarg pâraty
lâgî jikalatc di'-âsah nîsxâya
tâjar», même le dos du couteau,
si on le repasse, deviendra tran-
chant. Signifie: même un niais
et un indifférent , acquièrent de
l'habileté et de l'énergie, si tous
les jours on les instruit, et si on
les excite.
d^Aj» ber-âsah, qui est aiguisé,
affilé: aiguisant.
A*il** merg - âsah , aiguiser,
affiler, passer sur la meule;
racler, broyer. ^J^ à-jU* JjJÛ*
JUil yli Jju hendak merg-âsalt
pârmrj-na ka-pada bâJtu ïtv,
voulant repasser son couperet
sur cette pierre (/4. 55). £-j.—
mevg-â*ah gïgi, polir les dents
en les frottant avec certaines
pierres. JX» jl à-jU* y\> bâtit
meiy-âsah abat, la pierre sur
laquelle on broyait les médecines
(Ii. 163).
A*A*9 peiy-âsah , qui aiguise,
qui sert à aiguiser. — j&y tu-
knrg perg-âsah , un repasseur.
— y\* bât u peiy-âsah, une
pierre à aiguiser, une meule.
On trouve aussi à-jU hâsah.
[Jav. et Sund. vmj^ a sa h.
Day. osa.)
Àw) à&ih, radical de dJiï kàsih.
Àw) àfiuhf élevé, nourri, allaité,
éthique.
A*tl*4 mnij - <7m/< , élever,
nourrir, allaiter, éduquer.
A**L$ peiy-âsutt, qui élève,
qui nourrit, ùta ^r«-jb ^£j
v*^r*ue AIj| devgan dâya/y - f/rî-
yaiy-na dân ïnaiy peiy-âsuh-nn,
avec ses suivantes et la nourrice
qui l'avait élevée (7/. 34).
ÀwJ âsuh, nom d'un poisson.
,r^' nsîya — ^j\ Ttslya.
y*ri OSU (S. 5^o/m», clûen>^
tanin. — «^-^ 9*9l ôsu, dent^
canin,
canines.
[Jav. imjs «su j chien. Bat
-asu, chien. Bug.
asu
cliien. I>ay. aso, chien. Tag
*VT3 aso, chien.]
iwl âsak, foulé, pilé, battu 9
pressé.
Jr*î/ ber-âsak, qui presse*,
qui se serre.
I**l«* î/wh/ - tf^ffi , fouler,
battre, affermir en frappant ç
serrer, presser.
Jr*^* perg-âsak, qui foule
ou sert à fouler; fouioir, b«-
guette de fusil.
^X*) askey, gai, agréable (/,-)-
«•JuL;) ?Mfcie/(Ar. «Juu»), évêqi*^-
Tcjuî-iI ^pl^* râh ulkudus 9** ~
dah atyknt kânut men-jâdî t£&~
kuf-uskuf, le Saint-Esprit voU*
a établis évoques (A'. 233}-
— êjy tfwrw uskuf, monseignei*1"
l'évêque (/>. il/.).
^Laii àsiiy, seul : distinct, étranger-
— Ao' <>«H7 âsew/, un étranger,
un pèlerin. *-»! \Sj£* ^Lp O^
dagâry - an deri - pada nagr*
âsùy, des marchandises d'un
pays étranger. «-1 ù\ ^\ ^
benih - mu âkan adn âsirg di-
dâlam tânah yarg bûkan pûna
narïka - ïtu , vos descendants
seront étrangers dans nne terre
qui ne leur appartiendra pas
(/?. 20).
Xit~>\ âsirg - âsiig , séparé-
ment, en particulier, chacun.
£-»j^ ber-âsùg, qui est seul,
séparé.
v^j*-il«* merg-âsiig-kan , sé-
parer, distinguer, mettre à part.
^ij^ — merg- âsiig -kan derï-
Sîfiy se séparer, se distinguer.
tieigan nâma apa di-âsivg-kan
bintaig besàr ïtu, par quel nom
désigne -t -on les grands astres
(iV. Phil. 95). ï)j\ ^^JUb jU
âsirg-kan-na ôrarg kâya deigan
ôraig miskïn , il ne faisait pas
de distinction entre le riche et
le pauvre (H. Ab. 271).
^/*~*\j> per-asïrg-an , rctire-
ment, séparation.^*lT \^k~A£ Ail?
tânah per - asïrg - an kâmu, la
terre où vous êtes comme étran-
ger (/?. 21).
ka-asïtg-an, qui a été
séparé ; séparation , isolement.
i
139
ber -pusakâ - <" tânah ka - asïrg-
an - ww , pour posséder la terre
où vous êtes comme étranger
(litt. la terre de votre isolement)
(i*. 43).
v. V£*»u mâsiîg-mâsiîg,
Ô asirg.]
[Bat.
Aw) esàty, morve, roupie, ordure
du nez: mouché.
i~£* merg-eshrgi se moucher
avec les doigts, fermer une des
narines, en appuyant dessus
avec un doigt, et souffler de
l'autre (KL).
Marsden écrit £\~> sârga. On
trouve aussi £-/ sa/g.
) âsutf excité, suscité, pro-
duit (du trouble, des dissen
sions).
J^JJu metg-âsut) susciter,
causer, produire du dommage,
du trouble.
^y^ a sût -an, provocation,
excitation, instigation. *Ï*Z.S**
s?\» ±*>\ p*lj JlÎS syy*>\ &jU\
ka-ïtu ampuua asîit-a?i ka-
pada râja ïtu moka sebàb itn-
lah men-jâdi prhrg ïni, c'est à
leur instigation que le roi a
fait cette guerre (KaL dan
Dam, 99). v. XÀ asad.
\
140
JU
^Juyjl a&tàklt, trône temporaire
servant pour un couronnement :
(Cr.)j place élevée où se trouve
le trône. Jj]/ ôy* £•[) ji-»
JUJT jjU Ly ^l» JL Jl^T
maka raja pïln ber-ârak ka~
astâka maka raja pûn vâtk
ka-astâka, alors le roi est con-
duit en cérémonie jusqu'à la
place où est le trône, où il
monte ensuite (JS. Mat. 107).
<Ju-J astàna (Pera.), palais,
habitation royale. — . +s£* pun-
2*aA astâ?ifty les créneaux du pa-
lais. — «-J Jfjllî pintv garbmy
astâna, les grandes portes du
palais. — ^i} <*'" astâna, tout
le personnel du palais, la cour.
fr. Jy ùU-ï j^ J\ j,i
ôy£<> lûïk âkan tampat astâ-
va dïdi yarg di-per-t7ian , con-
venable pour en faire le lieu où
devra s'élever le palais de Votre
Majesté (/?. 2).
jk*J ustàz (Père.), maître.
^j^lJ asfïwi, poli, bien élevé
(O.).
uLJ isttwâ (Ar. jy), compa-
raison, parallèle, égalité.
ôyC*J\ istakUna (S. 57^
astan, huit, et gRIIT kana , fa-
JkJ
cette), à huit faces, octogone** ->
octaèdre.
ôy^l^i ber-tstakûna , qui -=
huit faces, octaédrique. — ^wBB
yiâsi ber-istakûna, riz prépar-
formant des morceaux à hu^S
côtés et que Ton mange à ceiLzr-
tains jours solennels, p. ex. aiL z:
jours de noces, etc. (À7.,i.
^5JLL*j istawggi (S. ?xv^$
astajgga, consistant en huit par-
ties), encens, parfums. «J-**^ —
ïstatggt' sa - xembul, une botte
de parfums. — y^ mentînv
iêtaiggij brûler de l'encens. e$£ ^->
Ol^o J&> ^f^jt S**~^ dî-bû,-
kar - îia istmggi memûji segcr/u
dêirôta, il offrit de l'encens à
toutes les divinités (il/.). ^U»
i-iZ-»l Ob ^jO merg-antar du**
dâv ïstaiggi, emportant une
torche et des parfums (&
Mal. 292).
Selon Kl. ce parfum paraîtrait
être effectivement composé de
huit choses: 1° sucre blanc,
2° canne à sucre, 3° bois de
garou, 4° bois de xendâna*
5° musc, 6° benjoin blanc,
7° hurle de rasamâla, 8° bois
de kasturi.
[Sund. tffM.rm iataiggi. Mak.
>~U
ttataiggi.]
I isttvggar ou jAilwi
igarda (Port, espingar-
om d'une ancienne arme à
riJuw 4L4 Ob^t*!**! istirg-
ïn lambirg sumpït-an, des
à feu, des lances et des
janes (S. Bid. 88).
"**»);> ber - isttvggar , qui a
sil, armé d'un fusil (S.
359).
istijabet (Ar. uL),
d'écouter ou d'exaucer
(mande.
<£jLs)
141
stinjâ (Ar. ^*£), action
•rer; purification. iSiXJ*
•fls r£l \s^\ hendak-
tinjâ deigan tâigan kîri,
t se laver avec la main
ï (après avoir satisfait aux
s naturels) (M.).
stibrci (Ar. ly) purifica-
•ecouvrement de la liberté
. 277).
1 istebrak (Ar.), vête-
de soie, de satin. ^ilT
\ Ob ^j*xL*» jjjj £â*u
ada sundus dan istebralc,
bits de brocart et de satin
\Ioh. 4).
4ftlmèwa9 particulière-
spécialement , d'autant
irtout. Çj^l jpfô Jy ^<wil
^#L 1* ii ^ istimëwa pula
pâtek ôrarg mïïda yavg belum
biâsa, et spécialement, comme
votre serviteur est jeune et in-
expérimenté, {y} jJL* »1 Ojj-rf
s ûral istimëwa ïni, cette lettre
spéciale (M.). S* — istimëwa.
lâffiy en outre, et surtout.
Prob. du S. STcf astu, soit,
et ^5" éwa, ainsi, aussi, encore.
pll^w) istimtç (Ar. «!•), jouis-
sance, usage (D. Af. 266).
À^J^wJ iHttrdhet (Ar. *.1j),
action de se reposer; repos,
paix, tranquillité. — JXJuî tam-
pat istirâhet, un état (condi-
tion, situation) tranquille (M.).
c5/L/l tsteri, istri (S. ^ **rî),
épouse. — Ob ^1^-* suwâmidân
istri ou — ^J i /â£i' i&râ, les
époux, mari et femme. ,j\ Ob
jarfi* bagi-iia âlcan istrï} et elle
devint son épouse (#. 36).
^jy j oy^i e^^ï J-*V <1>L
mâna ka-hendalc istrï-na itu~
pan di-tùrut-na, il se con-
formait en tout aux désirs de
son épouse (if.).
^y^*]/. ber-ûtriy qui a une
épouse , qui prend une épouse ;
marié; se marier (d'un homme).
*Â/~*\?Î r*. ^ û>ju kârna la
U2
<£JLJ
belîtm ber-istri, car il n'est pas
encore marié (11. #7). ^$1 V^IT
y*s\ ^y \ iSj**\j* y* kalatc-ka-
lato ïa màu ber-istrï âkan
atgkaWy peut-être voudra-t-il se
marier avec vous (/</.).
^ij*^]f ber-istrl-kan , qui
épouse une femme ; prendre q. q.
pour épouse, fjy* ^V- ^li*»
supâya jargon sa-ôratg pnn
kïta sa - ko II - an ber - istrl - kan
âkan dla , afin que personne de
nous ne la prenne pour femme
(#.39). J^/^f AJu-c^iC ôjf
^J kârnn sa~kalï-an-na sudnlt
ber -util -kan dla , car tous
l'ont épousée (N. 40).
,£j<*>\j* per- istrl, qui est ma-
rié, qui s'est marié(d'iui homme).
^fjj^j]^ w^*. AJUbJu*» xuda/t - la h
hamba per -istrl, je me suis
marié (M.). OUaL* aJ^I Jy^-»^->
//*' - per - es* r* /7/e/i sultan , le
sultan épousa (&. Mal. 136).
^^.wl^îf mem-pter- istrl, faire
marier un homme.
^jXi^wly^ niem - per - istrl-
kan , faire prendre uue femme,
faire marier. ^Xj^L-jI^ j jL«
JjLxJj ^ J aIpj^I ma-Xra . di-per-
istrï - kan ôraig - /«// dcngan
bundâ-kiij alors on le fit marier
avec ma mère (H. Ab. 9).
[Jav. nunx.i\ éstri. Slind. inxr
aJLjlJ ist islam, (Ar. A-o, ac-
tion de se soumettre à q. q., sou-
mission.
uijui! UttlHitiï (Ar. ^£î), excep-
tion (D. M. 9G).
U2L*L» ber-istisnây exception-
nel (D. M. 96).
^ls£H i#ttkâr(Ar.j\eL), prière
pour demander du secours.
AclLlJ Lstitdat (Ar. clb),
pouvoir, capacité: influence sur
quelqu'un.
jlvIâl^l istitlllâr (Ar. ^),
conviction, certitude, indication
(/). il/. 365).
l jUtlJ irtiâdat (Ar. jIp), cou-
tume, usage; cérémonie, éti-
quette. Jxli âjUL*»! y*lî ->L» g
-~j i >lj y avg tiâda tâhu
istiàdat segala raja yarg beshfj
qui ignorent la manière de ren-
dre leurs respects aux grands
princes. J^A £>jy* a1I*w ***»
7:\^J ^Jy" 2->Ll*»l ^j kïta
aambut-l'ih sîïrat itu deigan
istiàdat sïirat raja ■- raja , nous
es la lettre avec le céré-
l qu'on a coutume d'ob-
à Tégard de celles qui
nt des princes (A/.).
J IstUlâd (Ar. M) , être
•é pour q. ch. : capacité.
il l «tintai (Ar. J-^),
, emploi, service {]>.
Il»»"--** m eiy- i.stimdl-ka tt ,
yer une chose, se servir de
(D. M. 128).
I Istlgds (Ar. wlè), im-
l'assistance de q. q.
1 IsUujafâv (Ar. j&),
n-de demander pardon: ex-
tion de surprise ou d'épou-
jU«Li| istagafâr - idlah,
nous garde! bon Dieu!
une formule de prière signi-
je demande pardon à Dieu.
» » m I
jj
143
* *
».
J>/tf Ou h drus marika-ltu
ieri-pada per-buât-an-?ia
sala h diin meiy - Uxap
fâr-ullah tlâ?i mem-brï
it, ils doivent se repentir
rs actions mauvaises, et ré-
a formule istagafâr -v lia h
nner des aumônes (pour
appaiser la colère de Dieu) (A/.
IL 224).
A^sCLj] Mifllâm (Ar. *yi), inter-
rogation.
A*Uu*J intlkâmet (Ar. .15), rec-
titude: pureté d'intention.
j\jkL*A iHtikrâr (Ar.^ï), con-
firmation, ratification.
<-X*J ft#ttrf (Ar.), causer du dés-
ordre, exciter des troubles, v.
*i âsut.
-X*J asad (Ar.), lion.
•j**;] âtiin, salé, saumâtre,
mariné , confit au sel. y I 0***l^
jy> j>\ âyer âsin âtaw âyer
tâwar, de l'eau saumâtre ou de
l'eau douce.
Cette forme est rare, on
trouve ordinairement ^y*»u wwZ-
sùi. — jii {J&+ makân-an yarg
mâsi» 7 des provisions salées.
âyer ïtu mâsin , il but de cette
eau, et sentit qu'elle était sau-
mâtre (A'. 1 1 1). — {y^ tâsih
mâsin, le lac salé, la mer Morte
(B. 18).
^wl atrïn-an, chose salée,
légumes ou fruits confits au sel.
[Jav. et Sund. *nM%a^ asin.
Hat. v>-r;\7— xo\ ansin. Dav.
ttttîn. Tag. et Bis. *Vr>3 asin.]
\
144
jLJ
JUm;) isiiad (Ar. £~»), charge,
allégation, citation, preuve.
^y j Lt# /we/y - isnâd - iv/ » ,
alléguer une chose, prouver une
chose (D. M. 46).
^U^' Innehi ou isnen — j*X\
tune in.
iuJ] ànap, fumée, vapeur. aJj^IT
£1 cju*i! ka-lUar-lnh âsap âpt)
la fumée du feu en sortit.
Jju cju*fl Iuj «-jL^jtjLj e>L^^
xahayâ - /7a sâbttiy - menâbuig
di- datant âsap bed)ly on en
voyait de temps en temps briller
l'éclat à travers la fumée des
canons (.V.). — ,Jju Jcapàlâsap,
un bateau à vapeur. — ^ij
karêta âsap, voiture à vapeur,
locomotive.
ou**l^> ber-âsaj), fumant, qui
fume. ou*>jy ôb jhj* ber-îiâla
dan ber-âsap, flamber et fumer.
cju*i|^i e>yLj bulTt-na ber-âsap,
ses cheveux étaient tout fumants
(MX ^*-**}^ PiJ1^ dâpur ijaiy
ber-âsap, un four d'où sortait la
fumée (Ji. 20). -- £û bintanj
ber-âsap y une comète.
ou**l«* meny-âsap, faire de
la fumée, enfumer, p. ex. faire
de la fumée pour chasser les
moustiques.
r
i
JLjk* mety-asâp-t) enfuma **
q. ch. remplir q. ch. de fumé<=^^-
^L-je perg - <?4â/> - an , a<^^--
tion de faire de la fumée, fumK- •
gation.
^Lij^î per-asâp-an } encens -
soir, vase dans lequel on brûl^»
de l'encens ; pipe à fumer.
[Hat. v>2— x asap, sort* A^
résine dont on se sert commeie
parfums. Day. asep. Tag. C/o>3f
kasap , mettre de la fumée aux
narines.]
xwi àsam, aigre, acide. ^Uj —
âsam rasâ-îia , le goût en e**t
aigre. ^W — âsam jâwa, le
tamarinier et son fruit. jCj» ^\
^U*. xwl yy^i-*» ^^ îa ber-temtir
dergan sa-j>ôhon âsam jâiccr T
il rencontra un tamarinier (R. 74> -
iS — âsam kumbaig (tamarî —
nier aux frelons), nom d'un arbr^^
dont les fleurs ont une odeu»^
très -douce, àj^ — âsam pu y
(tamarinier aux cailles), no
d'une plante rampante. J>& —
âsam paya ou £y* — âsam
m
kelTibt, nom d'un arbre qui croît
dans les endroits marécageux de
la forêt, les feuilles servent à
faire des ataps et les fruit*
quoiqu'acides sont mangeables.
^j*~* — âsam besembi. une
plante du genre des rubia-
I
r
cées. Asam gelûgur, v. J*yï
gelUgur.
*l~«* merg-asâm- i} mettre
de l'acide sur quelque chose.
OlfÊ"*** — mevg-asâm-i senjâta,
frotter la lame d'une arme avec
une liqueur acide pour produire
certains effets sur le poli.
xwlx» pekâsam, viande salée
ou mise dans la saumure, poisson
salé, etc.
^•ImZjwi àsam - asâm - an,
arbuste qui croît dans les bois
et qui ressemble un peu au ta-
marinier.
De ce mot est formé: xwU
mâsam, aigre, acide: dur,
austère. c>l£* ^U &£>\c*.jâiyan-
lah mâsam mukâ-na, qu'il ne
montre pas une figure sévère
(M. B. 196).
v2/*wlf me - mâsam - kan,
rendre aigre: rendre austère.
e)lx* ^y<*Jt Çjj-~~, sa-sa-ôraiy
me-mâsam-kan mukâ-na, cha-
cun fit la grimace (à cause de
l'acidité du fruit qu'il avait
goûté) M. R. 153).
[Jav. et Sund. vnu**y\ asem.
Bat. v>^«cx\ a 80 nu]
fCV^l tsm (Ar. Uw), nom, un nom.
l>yélif disparaît dans àUI js~>
bCsm-illah, au nom de Dieu.
' /M t&ma-isma, rhume (Kl.).
I.
:AJI
J45
^)Uw) asmàra, (S. Fxr^r 8maro\
amour; bien-aimé, favori.
[Jav.etSund. mumn asmara.]
o
j]r**'' tsrâr (Ar. ^— 0, cacher.
L-w) asràr, pluriel de^-w ser.
[jLj] islmn ( Ar. 1*") , dévoué à
Dieu, confiant en Dieu; l'isla-
misme. - ç>jj\ ôrarg islam, un
mahométan. — »u\agâma islam ,
la religion de Mahomet. — ^jlfè**
men-jâdi islam , devenir maho-
métan. — Jh-« mâsuk islam, se
faire mahométan.
^y^ 3Ljm merg - islam -kan,
rendre q. q. mahométan, circon-
cir q. q. ^^Xt^Lb JUjI ^Lw a^
marhh sïlu itu di-islâm-kan-
na, il convertit Marah Si lu au
mahométisme (S. Mal. 74).
[Jav. et Sund. mx**^ islam.]
i^j^iui (t&ânin, v. sous j^î
senein.
^^Jl Içnein (Ar. ^), le second.
— cJ^vjb hâri isnein, le second
jour de la semaine, Lundi, v.
^j senein.
Lji isbàt (Ar. J-^î), affirmation,
confirmation (D. M. 24).
^yJUjU ro^w/ - isbât - &a>*,
affirmer, confirmer q. ch.
10
146
y
jîl anar (Ar.), marque, signe:
monument des temps passés.
j\j\ asâr} paroles ou actions
de Mahomet transmises à In
postérité par la tradition.
L^*l thyà (Ar. ^)7 qui fait
vivre, vivifiant; restauration, dé-
frichement d'une terre. — i*}k
alâmat ïhyâ, un témoignage de
satisfaction (//. Ab. 416).
Jjâ>! aliwâl, pluriel de JU.
hàl, v. ce mot.
f
{£>*) ahkam, pluriel de S*>
hukum.
Aj*^ ihttram (Ar. *r^), vé-
nération, respect.
^Lj^w) Utiisàb (Ar. u^k),
supputation, estimation.
^y^L^Isf* meiy-ihtîsàb-kany
faire l'estimation de q. ch.
s^>\~So»\j> tcr-ihtisàbi qui est
supputé, énuméré.
filial UUtëâm (Ar. i^k),
honneur, gloire; respect.
«-X>*J aluul (Ar.), le premier jour
de la semaine, le dimanche.
— c$-A* hârîiihad, le dimanche.
— JXJ àX*> .suduh tïga ahad, il
v a trois semaines.
Ji«-X>*i Ihdâd ou jbd* ^ïfor/
(Arab. Jc^), deuil (/). .V. 274).
JL*J
A ahrnak (Ar. J^»), fou,
insensé, sot, stupide. ôy*Jy\
(J^^ «J* Oî* £i â^w peram-
j)Uan yaiy hïna lâgt ahmak, ')?
suis une femme vile et sans juge-
ment (À"/. d«« Z)«w. 108}.
3**^ k£ ^"^ «-^ *~^i ber-lcâta
la padâ-îia Aey ahrnak, il leur
dit: ô insensés que vous êtes
(M. IL 59). Jb CX*£ JL.
J^l ^aj9« yeny À'ô/a ^rj
ahrnak, celui qui dira: vous
êtes un fou {N. 7).
J5U»* hamâkat) bêtise, folie,
stupidité. JUil ^J-J «j *jJj* ^a-i
»U>» JÛT fài*> tniïlut yavg tebàl
iiu taniLi hamâkat, des lèvres
épaisses sont la marque de la .
stupidité (M. 1t. 192;.
fK^l il ira m (Ar. tj**), ana—
thème, excommunication ; illégale
place sacrée; vêtement de cehnr
qui doit entrer sur le territoi
sacré de la Mecque, v. J
hardm.
m
ÔL*&*] ihsiin (Ar. /j-^O, ho
excellent; bienfaisant: bienfai
bïr-kan parentah yavg ihftdt
établir un bon gouvernemen
(Lett. Mal.). ôU^OUl/
dâr et -aman u el-ihsân, 1
séjour de la paix et de la bier
faisance {Lett. Ma IX
lôUJ ifcrôet (Ar. iiJ), terre
donnée en fief.
^LJaU iktiyâr (Ar. jlc^), libre
arbitre, action libre, volontaire ;
choix, option. ^j-JI J>\^*U ^e^
&)Ja\ ^êj ^jïjârgan mevg-
aniçtya âtas diri - fia deiyan
iktiyâr - na , qu'il prenne garde
de se faire mal volontairement
(M. R. 94). — iby pûlarg ik-
tiyâr, venir à l'imagination,
imaginer (KL).
,Jj\Sè£* meiy- iktiyâr- i, por-
ter son choix sur quelque chose.
^juls?* mevg - iktiyâr - Jean,
choisir, vouloir q. ch.
[Jav. m«n*M\ iktiyâr.)
•JiloLl iktildf '(Ar. oiU ), dis-
corde, désaccord.
îloU ikbâr (Ar.jè**), rendre
notoire : jUi-l akbâr, pluriel de
^
iUl
147
m àkir (Ar.), fin, la fin, le
dernier, l'extrémité, a^ —
àkir mûstm, la fin de la saison.
ôL»J — àkir zemân, l'expiration
dn temps. — *j ±$J&> hâri ymy
o.kir, le dernier jour.
\$j>-\ âkir-fia, enfin, à la fin,
finalement. j>+\ J9 ^&ti J^l* Ajll*
Ojj^-» nienâruh tâpak târgan-
na pada âkir sûrat, placer leur
signature à la fin de l'écrit (A/.)-
«-I; ji c)lr juw Ja e>/>-l v>b
p^lj ûfen âfor - fia lâgi sampey
namâ-na pada telïrga râja, et
enfin leur nom arrivera jusqu'aux
oreilles du roi (SI. M. 223).
[Jav. et Sund. «*«& akir.]
îi^l akirat (Ar.^l), la vie à
venir, l'autre monde, l'éternité.
5>1 ob jA Ly $*?&&
ber-uleh ka-bijik-an dunia ïni
dân akirat, obtenir le bonheur
dans ce monde et dans l'autre
(M. R. 223).
[Jav. et Sund. vnn<unni<tsn*\
akérat.]
•^ JtoJ iklâs (Ar. ^/al»- ), sin-
cérité, candeur, amitié, affection.
— *V$ fearkat iklâs, une lettre
d'amitié. — JÛT tanda iklâs.
marque d'affection. — ^bûl*
menandâ'kan iklâs. donner des
preuves de sincérité, d'amitié.
— 3^î ber-hâti iklâs , avoir
un cœuf sincère , aimant. àUI .j>
wviyjj -X* cfenu a//tfA l/7lu« da//
iklâs rasa hâti hantba pada
tûan - hamba , je vous le jure
devant Dieu, les sentiments de
mon cœur envers vous sont affec-
tueux et sincères (Ism. Yat. 12).
[Jav. et Sund. rm^niij\ iklas.]
10
148
d
*X>+) akiz (Ar.), preneur, celui
qui accepte (/). J/. 112).
ÛlJ>) réân (Ar. jjl), appel public
à la prière.
^tSji ezkàr (Ar. j£), mention
du nom de Dieu.
Oj!) Ucln ou Min (Ar.), con-
sentement , permission , congé.
^^1 ^-> y&- jikolair devgan
tzin-na, si c'est avec sa per-
mission. — ^jt tnemJt/iun àïn,
demander le consentement.
— cÇ/^ niem - brî izin , donner
permission, accorder, j^ AlL*
stiapâ-kftk mem-brï izùt âlcan
mykatc dïam dï-bâtrak pôhon
ItUy qui vous a permis de de-
meurer so us cet arbre (/va/.
dan Dam. 96).
ô<>\f bcr-izïn, qui est permis,
approuvé. — *j »U *//*âw yaty
ber-izin, un prêtre approuvé,
autorisé à exercer le ministère
(/'. M.).
^jjJu mety-izin-kan, per-
mettre, accorder quelque chose.
AjI ùl> -^ J^-ta ^£* jikalaw
di - iz in - ka /* /> m « du dû n dya h ,
s'il mVst accordé par mon père
et ma mère (Su/. Ah. 37).
[Jav. et Sund. «iw^^ «&>*.]
JJ» azal (Ar.), préexistence,
éternité par rapport an puté,
sans commencement (par opposi-
tion à -Xil abad). ->Lî ^Jj\ Jjl
0*3O azal arti tiâda ka-mulâ-
an, azal signifie sans commence-
ment (J/. R. 29).
Jjl aza/ï, préexistant, qui*
été de toute éternité, qui est
éternel , sans commencement
J Jl acfa -^>w/< âi*o// tïihan ada
he-brâpa prï yarg azali, or en
1
Dieu les perfections sont éter-
nelles (J/. 7/. 31). j
Â^Uil liârat (Ar. jU. ), signe, clin ,
d'œil , signe de tête. Jj Jy~»
v!>UJu jJu ïjlâl Jî/tf sri ràma
mcnt~hrï ùïàrat ka-pada laksa-
mâna , Sri Rama fit signe à Lak —
samana (if. 57). ^w^jî-^
2jLî»\ di-lârary-na deiyan isâral
il le lui défendit par un signe (il.)
vyJjll£* merg - isârat - kan*~
faire un signe, faire connaître*^
q. ch. par signe. s*^SsJj^»\ kX*> J*
e)U* ^£3 la su du h. iëârat-kan- -
wz deigan mata- fia, il le lui fit
connaîtue par un clin d'œil (MX
Lll aSyâ, plur. de ^ *éy.
^Jlill! iSttf/âl (Ar. J^î»), oeen- -
pation, emploi, travail (/).-
JA 212).
il -il
3*1
141)
I iàrak (Ar. J^-à), le lever
leil. — ii— y*w sembahyaig
'y nom de la prière qui se
iu lever du soleil (J/. 7/.
»
I iSrâk (Ar. J^), action
rendre pour associé *(/>.
0).
u#ul, plur. de J-ol tfW
?û/. 42).
W*«/ i Ar.), racine, origine,
e, race, lignée, extraction,
le. v*^u L* — asal ffdkit-
la cause de sa maladie.
— asal sûigey , la source
i rivière, il J-ol uy Ay\
'tlt-lah mû la usai âpt' ïtu,
fut la cause de l'incendie.
-crw màna yaiy asal-àa, on
aurait distinguer quel est
inal. ^\ ^£1 «Jl J-ol Jap
/>CTffor asal apa atgkatr hn\
e est votre origine (K. 149).
> J-*>! AJ^i jA> Cy oUÇ JL.
f bagîmâna pûn bâik
•-lah asal kîdup, tout leur
lait bon. pourvu que leur
tt vécût (//. Ab. 18).
r tïap-tïup stiôtu /ht kom-
ïa ka - yada asal - iia, J/. 22).
chaque chose doit nécessaire-
ment retourner à son origine.
^Juol asalî, originel, yj
J*>\ ^-> J^/L» ^ ^^
1** ^j"^ ô\<> «do dûa jerùs
dosa lâ-îtu dosa osait dân dosa
falî. il v a deux sortes de
péchés, le péché originel et le
péché actuel (/'. J/.).
[.lav. et Sund. t/nwm^ asal.]
^^1 fUfah (Ar.* £*), le plus
vrai: légitime.
i^Aé^I €Utlmb, v. wcwlo sâhîb.
\Àa*>\ istifâ (Ar.), choix, élec-
tion. A«jKJ IaIxoi Ojjl* menûmt
tstrfâ ?timety suivant l'élection
de la grâce (X. 264).
»ol nager (Ar. 4J^>), le plus
petit, trèvpetit.
i>Ldl /tfftw? (Ar. la-i), mot
indiquant l'application des si-
gnes voyelles.
^jXJdLflâa* metg-idlbât-kan,
marquer les consonnes des points-
voyelles.
J^L>! idllnl (Ar. J-i), séduire,
égarer.
^^Ul /tfâfc (Ar. jlL), généra-
lité; acception générale (Z).
ir>o ^jy
{y^yiam^ merg - itlak - kaw,
mettre en généralité (/>. 37. 23).
^jJudi (Vtélàs (Ar. ^jJlk) , satin,
soie satinée. ^JW J>\}j~* j}*
memâkey sertcâl a fêlas, por-
ter un caleçon de satin (A/.)-
On trouve aussi u~&\ anteths.
1 awer (Ar. jIp j , borgne ;
s'entend surtout de celui qui
Test de naissance, ^j \£sjf\
•IJ^ jap e>ll» ^A** i-J JUj| Cj^l
^o us ^P3 JlJ Cy jI (*tr *r rf*-
katà-kan ôrmy Un y an/ sâtu
mata- fia deri-pada portâma
ada bîîta tiâda derguv peiïâkït,
on nomme awer celui qui est
borgne, mais qui ne Test pas de-
venu par accident (3/. R. 191).
*K^\ fttkâf (A. jSs,) , s'ap-
pliquer avec assiduité à q. ch.,
être constant.
^)LZCï ftlbâr (Ar.^fc), attention,
réflexion , raisonnement (/).
3/. 53).
^jlltt* meta - itt'hâr - fcan,
raisonner sur q. ch. (I). 37. 63).
jlîÊcl /tffovtf (Ar. jufc), foi,
conviction.
^ juu«*4 mé^ - itikâd - Iran,
établir une conviction.
Jl^CI atlâd, pluriel de ut
aded: idâd, dénombrement, v.
J-X£ aded.
éfi] aamm (Ar. ^), universel,
commun à tous.
♦JÇVjC-ï (Jrô/(Ar. <J^), nom d'un
lieu situé entre le ciel et l'enfer:
ce Heu est considéré comme le
purgatoire des mahométâM.
Ov-O jI W<rf #?/ôft/ tampat pada
antâra suwarga arâ/namâ-nn,
ma ht deri-pada ka-sukâ-an
sttrraraa pûn ada dï-sân<ty dân
deripada ka-dukâ-an nâraka
pïiH ada dî-8ânan il y a, entre
le ciel et l'enfer, un Heu nommé
araf% dans lequel on participa
aux joies du ciel et aux peines
de l'enfer (37. H. 100).
^c] alâ (Ar. Jlp), hant, plu^
noble, excellent.
Xc\ alem (Ar. le-) , plus savant,
plus instruit, sage par excellence.
l&l aDI^ u alla A alem , et
Dieu sait parfaitement (Sul.
Ibr. 23).
^LX^I fdzâr (Ar. jSï), circon-
cision.
jLXcl adzâr, pluriel de jSz ' 0*3 » afiûn = Ojil aptûn.
udzar, excuse.
UUâC) Ofiâb, v. JLot asahat.
UaCi a<ïïû9 plur. de^is rrd//7.
^àlicl //S/ (Ar. otf>), ce qui
prévient, ou empêche de faire
une chose défendue (/>. 3/. 238).
^P^Mm** meiy-i-fâf~ka7i (D.
^L 243).
ÀJLci IgaSyaf (Ar. lié;, tégu-
ments, couverture, membranes.
Ob LtÀ\ Ob OlUj Jap j,*
wJujUaP /â/w derî-padn ribâ-
twi dâ?i igasyat diin atârif,
m
sans y comprendre les ligaments,
les téguments et les petits vais-
seaux (3/. H. 1 2).
ÙU~3) afsun, v. ôy~* pasuna.
^4ai*i! af Mutin (Pers.), ab-
sinthe.
jLâàl a/ïïtef (Ar. J-ii), émi-
nent, supérieur.
i
i
' 7T^l eflâj (Ar. <i?;, maladie des
yeux, humeurs qui coulent des
yeux, ftj p^ilil t>b iyd JoU
JUàW^J petiâkù lekwet dût/
eflâj ynrg ter-jâJuit , la paraly-
sie de la bouche et les humeurs
qui coulent des yeux sont de
très - mauvaises maladies (il/.
H. 21).
| J\sè) afâl, v. J*»f?l.
1t, la lettre nommée U hâ; elle !
répond a h muette, avec la va-
leur qu'a cette lettre dans nos ,
mots français, homme, habit. Elle
sert de fulcrum pour porter la j
voyelle, qui lui est adjointe,
comme dans ili halaiy , ^s^ ,
hunjam, ^yu^ /iimpu?i, ou bien
à accompagner une lettre faible
en repos, comme dans ^j~)b»
fiâbiSj j^y* hntan* O-XJb //7-
dup. Elle est encore employée
pour éviter la rencontre de deux
voyelles, comme lans 3*^° m^~
/tftl, ^j^^ jw/wn, Jl^ pïhak.
(v. Gram.)
152
iSl*
c5Ub hayi, hai, interjection,
hélas !
XUb hâyam, nom générique de
~ la classe des gallinacés.
htiyam janUtn , un coq. yl» —
hâyam betïna , une poule. —
j^o hâyam kabïri, un chapon.
4_jL* — hâyam sûbv-rg, coq de
joute, jjîj* — hâyam h titan ou
J^i — hâyam btriiga , poule
sauvage, le faisan. ^jI — hâyam
âyer, poule d'eau. f&J* —
hâyam peratggarg , un poulet
assez gros pour être rôti. — yj\
ïbu hâyam, une mère poule.
-XJ^ — hâyam wolanda , poule
d'Inde. ju!« — hâyam mut tara,
•
poule pintade. T^U hâyam-
hâyam y sorte d'oiseau de ri-
vage. J^\â — hâyam j>âdt\
le raie. — JJjI ânak hâyam,
poulet. — JjJI indak hâyam,
une poule qui pond. - Jpy
kukuk hâyam, le chant du
coq. — **iy*i siisuh hâyam,
ergot du coq. — Cflf k"'
riitg-an hâyam, une cage à
poules, un poulailler. j£»1 x U
Fyy aLcw^ ^j-aS ôb hâyam
ïtîk dâv gargsa di-sambilïh
ôraiy , on tua des poules, des
canards et des oies (]{. 3).
maka sa - bentar jiïya ber-
kîikuk-lah hâyam jantan , et
aussitôt le coq chanta (N. 50;.
Prov. fe? Ç->S *ïy x\* hâ-
yam piitih terbang siaig , une
poule blanche qui vole pen-
! dant le jour. C'est-à-dire: une
faute est devenue si évidente,
qu'elle est comme une poule
blanche qui vole en plein jour
(AV.).
; v^rtLvrU hâyam-hayâm-any
1 la volaille en général.
On trouve aussi A âyam.
[Jav. et Sund. tflw^ hayum.)
, *J*jUb hàwap, v. sJj\ âwap.
jyjbhâwar, peste, épidémie,
choléra.
Jj^Ub hâwur, hâur ou Tj^U
hâwur-hâwur , variété de bam-
bou. Selon Kl. les différentes
! sortes sont : îû» — — hâwur-
hâtrur betùrg, i-J) hâwur-
hâwur gomboig , p>y& — —
hâwur-hâwur gâdtiy, ioù -
hâwur- hâwur kTtnirg , — : —
3t^9t- hâwur - hâwur xûxuk —
et ^JlT — — hâwur-hâwur—
tâli. — àJjJ biiluh hâwur, des-
bambous fins, déliés (Pij.).
Prov. «_jL> Jjlï j Tj^U CjL*
seperti hâwur-hâwur di-târik
iiwgsajy, comme on tire un bam-
bou contre le cours des branches.
Le sens est: une chose prise au
rebours est toujours difficile.
[Sund. vnxns haur. Bat.
vr>*s>0£X\ aor. Day. haur.]
^j^Ub hàitms, hâus-, soif,
altération: altéré; nielle du
blé ; rongé par la rouille : écor-
ché, incisé. - ^yiLyiU mevg-
hïlary-kan hâurus, étancher la
soif. — ùy l$\ ici i>«w hdtrus.
alors il eut soif (R. 102). ^
-#*Ij^ àLjI* ^jA besï ~tni /tabu-
la h hàmts, ce fer est rongé par
la rouille (S. Mal. 22). ^14-
-4#»l* jLï su paya tiâda hâirus,
afin qu'elle ne soit pas écorchée
{Exer. 154).
\J"^*J* ber-hâwusy qui a soif,
altéré. — w***. ôyj/cârnn ham-
ha ber-hâwus, car je suis altéré
(Jf-).
[Bat. v><->2-\ oint 8, rongé
par la rouille. Day. haus, désirer,
aspirer à.]
{jMjb
153
lhàrgat 9 chaud , brûlant,
ardent ; chauffé , échauffé, fa y\
hârgat dan âyer yaiy sejhk, de
Veau chaude et de l'eau froide.
- — e>*j^* 'ntârah-na hâigat, il
était dans une ardente colère.
*«jL Ai y S*g\* j^ CjO bâratg
kâli hâigat tûbith mânusïa,
quelquefois le corps humain est
échauffé (J/.)- (jÀr+ — hâiyat
mata-hârt, soleil ardent (R. F).
^yJiplyjfc» w*>/r/ - hârgat - ka?i,
rendre chaud, faire chauffer.
^^ObJbjC-^U^ di-
hârgat-kav di-âpi dân la han~
jcuvj on In fait chauffer au feu
et elle fond {Exer. 147). jlî
y\ ^jCsX^tm j\ tyj\ tiâda ber-
Tileh âpi meig-hârgat-kan âyer,
il ne put se procurer du feu
pour chauffer de l'eau (J/.)-
[Jav. et Sund. i/nWtsw^ aiyet ]
C-Ub hârgit, puanteur de
quelque chose qui grille ou qui
brûle (AV.).
&Ub hmgtts, brûlé, consumé :
être brûlé. w~**> jJ^ *L£U
hârgus-lah mû lut hamba, j'avais
la bouche en feu. ^plf^^^-ÊU
yljb hâigus men - jâdi hâbu,
brûlé, réduit en cendre (R. 147).
inaka sa - halèy ru ma - fin j)û?t
tiâda hârgu8y pas un poil de
son corps ne fut brûlé (R. 134).
Lr£U ,j\ Au j\m* ^iSL jikalaw
di-bâkar tiâda 7a hâigus, on le
mettrait sur le feu qu'il ne brûle-
rait pas (R. 148). ôy SJuj
ir>4
DU
^U
pûn h aigus seperti di-inâkan
âjjï, l'herbe était brûlée comme
si le feu y avait passé (M.).
— Cj keivi hârgus, brûler
(R. T.).
^y^sXy»^ merg - hfngus - ka»,
consumer, brûler. £> il vl^ju*
ilp ^LpI^ ^y\ Jhj> sepertt
âpi yarg ber-nd/a âkan hârgus-
kan nlam , comme nue flamme
qui s'étend au loin pour embra-
ser l'univers (3/.).
[.Jav. «.mvtJip hmrfusj suie.
Day. hargus, égaré, perdu.]
C)\ibhâna, seulement, simple-
ment, uniquement, mais, excepté,
sauf, à moins que, encore. ù>->
Çj*l v>J j£*c ^ljb dân hâîta
tnggalt'tga ôrarg, il resta seule-
ment trois hommes. ù\ ,j\ c>l*
0^**O hàna ta ada dî-sâna , lui
seul y était. ZjJ S\ J^. c>^
^y flâna jïîga ada ôraiy be-
râni, à moins qu'il n'y ait des
gens assez intrépides, «j <*JI Ail -XJ
/tV/cfâ - &/// apa yaixj ka-dergâr-
a?f dûn Jca-tihât-an lâgi hanâ-
lah ktlat senjâta jûga dû?t tem-
pik segahi huhthâlaiy , on ne
pouvait rien voir ni entendre,
excepté la lueur des armes étin-
celantes et les cris des guerriers
( J/.). ïy e>l* Jl-V» ->Lî ùy y\y
j\lp\j J3 £j sitâtu pûn tiâda
padâ-ku hàna bûiga yarg pada
tâigan-ku , je n'ai absolument
rien, sauf cette flenr, qui est
dans ma main (//. 97).
Ubhâiïut, flottant, qui flotte:
surnager, voguer au gré des
flots: planer dans l'air, «j Çj^I
J^jI* j^P *~*\ -> ôrarg yavg dâ-
pat pràhu hânut } ceux qui
trouvent un navire voguant h
l'aventure. ^^fj^Ak ùy ^]}
pràhu pûn hânut ka-belâkaig,
le vaisseau rétrograde. J~A »Jûj
JX»U ^j-i^ gundum ïtu hâbis
an ut, tout le blé fut entraîné
par les eaux {M.).
JXiUjj her-hânvt, qui flotte,
qui va à l'aventure, £j ij^
eSjw ùLS w^j^j ôraig yarg ber-
hânut ka-sânaka-inârî7 peuples
nomades (//. D. 141).
sySXifM^ merg - hânut - Jean,
faire flotter, faire voguer (R. T.).
^TyJ^i ber - hanût - an , ce
qui flotte, ce qui est entraîné
par les flots, olj i-)Su* Ota
C^i iljJ ^jU^ «few segah
rata ber - hanût -an À'- dâlam
/dut, et les chars étaient em-
portés par les eaux de la mer
(Ji. 141). *Lyy J^i* J& JL
^
Ifc
jlfc
155
A £)0 Al.> maka seffn/a baig-
key ber - haiiîît - an - lak datant
ilârah ïtv , et tous les corps
morts nageaient dans le sang
01.).
[ Kw. c7>«qi«w*\ aîivt» Mak.
3»^ a£w. Dav. an**.]
jjub hâfitr, puant, fétide, gâté,
sentant l'huile de baleine. ^l>
jllk «j ^jVjI bâu ïlcan yarg hâ-
nir, une odeur de poisson gâté.
^u c>b j-^j j*ij y jX «^
bau-na kei%d fuir à itu busuk
dan hânir, ce vieux singe exhale
une odeur désagréable et fétide
(.V.).>> Ob ^U JJ^l ^jj
di-rasa-J-na âyer îtu mâsin
dan hânir, il sentit que cette
eau était saumâtre et puante
(/Mil).
[Bat. "><ff£0\ argir.)
iJUb hâti « le cœur, l'organe du
sentiment. Les Malais le consi-
dèrent aussi comme l'organe de
rintelligence.^-J — hâti'beshr,
orgueil, fierté. J^£ — hâtikextl,
haine, rancune, lâcheté. ^^U —
hâti mân%8 , bon naturel. JXi —
hâti lembut, tendresse de cœur.
*>y* — hâti mûrah, générosité.
*Jy — hâtiputih }cA\\ùei\r. Jxi —
hâti bergtcotç, hypocrisie. ïj> —
hâti krîig, égoïsme. — J*/**
hlri/iûti, haine, jalousie. — l>^!>
râiran hâti) sentiment vif. Jo L*
sâteit hâti, peine, tristesse.
— c5>^ mem - brl hâti, donner
du courage. — ^^» menâhnn
hâti, réprimer sa colère. ,J~»1
fjj\ JjU> umbH hâti ôraig,
gagner les cœurs. JjU jJu J-^l
amhil ka-pada hâti, prendre à
cœur, se fâcher. JjU ib^ Cy^î"
ter-sûrat di-dâlam hâti, écrit
dans le cœur, dont on se souvient.
jLlà Ay hîiwah haô-ktt, le fruit
de mon cœur, expression de
tendresse. JL ^Ji cXs^ JU
ttf^jj* maka senjâta la lu ke-
na betit/hulu hatï-na, Tanne lui
entra dans le creux de l'estomac
{II. 1C2). ly* ^JL/pI àIïjû*
ph J&> J>* pli ^y ^
hendak-lah argkaïc meig-as'th-i
mnhâ besàr tTthan ilah-mu
dergern sa-geynip hati-mu , vous
aimerez le Seigneur votre Dieu,
de tout votre cœur (Ar. 115).
^A* itaj J>J* <jj£ ôy tûan
pv tri pi kir di-dâlam hatï-na,
la princesse pensait en elle-même
(11. 50). w*o* JU ^jJj J3 àL£o
demilâan - lah pada rasa hâti
hamba , tel est mon sentiment
(#. 119). j*j* JU> jJ^ JU
maka tca -pada hâti hanïiman,
lf><>
JU
Sol*
or, dans la pensée d'Hanuman
(/{. 131). J^ yl J3U jl^lÇ
Jjljb Jju ^y^ {Jt\c** jikalmr adu
kilâf àtaw bahhl jaigav ambt'l
ka-pada /tâti, s'ils manquent de
prudence ou s'ils sont ignorants,
ne vous en fâchez pas (//. 119).
meiy-hâdap-kan vtâta hqtï-na
ka-pada zât allah , porter les
yeux de son cœur (de son intel-
ligence) sur la nature de Dieu
(J/.).
Les Malais se servent aussi
du mot Ar. wJb kelb. cœur.
v3^ C*t^ y~^5 ^ namâ-iïit kelb
artï-na hâfi) kelb signifie cœur,
(v. t-J£ kelb). En tenue d'ana-
tomie le cœur se nomme
jantuig.
(J^* ber-hâti, de cœur, qui
a le cœur de telle ou telle sorte.
j~ j — ber-hâti besbr, orgueil-
leux. AsL — ber-hâti kexïl% .
haineux, lâche.
On dit aussi J}^ ber-hâti,
non assez cuit, encore dur : p. ex. :
Jl^i ji j>\ ^U ml si milâgi
ber-hâti, ce riz est encore dur,
il n'est pas encore assez cuit
(AV.).
vyJk^îf mem-per-hat~t-kan,
mettre son cœur, son attention I
à q. ch. oUj tcjl* v^uI^Jû
*-.
ku-per-hatï-kan bâraig-bârojg
di- mâna ku - lihat ôrarg mm-
bïïat <ja m bar - gambar dàn
btnya-bîiiya, je faisais attention
aux objets où Ton peignait des
portraits ou des fleurs (//..16.31).
^— 1*^ per - hatï-nn , action
de prendre à cœur, considération,
examen.
[Jav. «j»Km hatL Sund. ctnytw»
lutté. Hat. w-»3g A^. Mak.etBug.
~*r^ "'<?• Day. atai. Tag.
coh /w^i le milieu. Bis. q/*£-
« *«#, le foie.]
3 JUb hâdap 9 vis-à-vis, en face,
en présence.
cJ^U j di-hâdap, qui a en sa
présence, pour qui on est présent.
di- hâdap Ttleh ânak-na, se»*
enfants étaient encore en sa pré-
sence {J{. 84).
iJjU^ ber- hâdap, qui est
présent, qui se présente. <*oUj»
^^U -XiS ier - hâdap ka -pada
mânusïa, qui se présente en
public.
colyjt* vieig- hâdap, ae pré-
senter, se mettre en présence.
pïin dâtaaj mwg -hâdap ka-pa-
da râja, il arriva, et vint se pré-
senter au roi (/?.84). Jy c$l wA*
M*
^Jl*
157
mewj - hâdap ha - larghapûri)
alors il se tourna du côté de
l'île de Ceylan (A. 131). J\S
s^y^fM* Jap hombâli derï-pada
merg- hâdap, revenir de l'au-
dience.
il -H** merg - kadâp - i, se
présenter à, avoir une chose en
vue. jiiy — merg-hadâp-i tiïan-
hu, se présenter à votre altesse.
j~* &\&^/& hârna pe-harjâ-
an yarg Icïta hadâp- 1 itu pe-
harjâ-an beshr, car le travail
qne nous avons en vue, est de
grande importance (3/.)-
^Jjly»* mëig- hâdap -han,
mettre en présence, faire appro-
cher , confronter , introduire.
^»1jJ* kadâp -an, présence,
le devant, le front. 0\l £/>\±*>
iS3o hadâp-an dân belâharg,
devant et derrière, «xîp \f aJuj
/^ljJb sudah pergî deri-pada
hadâp-an, ils se retirèrent hors
de la présence. ^yljJo a^ J3
^jA pada mtïsim dt- hadâp - an
ïni7 pour la saison prochaine.
/jîljJo ber -hadâp- an , qui
est présent, qui est en présence.
JUil C/>\-**yi c5^ ^*1 M-telàk ta
her-hadâp-an ttu, lorsqu'il fut on
présence (#. 106). J^^O^"
tiga ôrmg lahi-lâhî adâ-lah
ber - dïrt ber - hadâp - an dergan
dïa, trois hommes se trouvaient
devant lui ( JJ. 23). jîl JJ^j XiJ*
^ji ^ï mâsùg - rnâstig ber-
hadâp-an dergan lâican-iia, ils
attaquèrent séparément leurs
adversaires en face (3/".).
£f\ Xff*9 petg-hadâp-an , lieu
où Ton se présente, place d'au-
dience. r^\j^miS jjlTvly J^£j ji*
maJca baginda pïïn ha-lûtoar
ha-pevg-hadâp-an , et le prince
se rendit au lieu des audiences
{Dû. llaj. HO).
[Jav. «jitAi.*^ arf<y. Bat.
**»•<,— ■><% «rfop, *c^*cr— x\
mtugadop, servir quelqu'un;
•e^*C*x— © rnaigadopi, être
en présence de quelqu'un.]
J&Ub hâpak, rance, odeur forte ;
odeur de poisson sec.
-*3Ub llâpus, effacé, biffé, an-
nulé, détruit, anéanti. ^^
&jyï --jIjo jâigan dt-hâpus
hubûr-na, que sa tombe ne soit
pas détruite.
^.JlfjK* merg-hâpus, effacer,
biffer, annuler, détruire. ^-îly**
\]f rjl; meig - hâpus tapa h
hâkï, effacer la marque des
pieds (S. Mal. 354).
158
jM
^jX^JlyA» m^jf - hâpus - £a#,
effacer, biffer q. ch., faire annu-
ler q. ch. ^jJi\ jù ^ ^y^Jlyi*
*j* ^iy merg-hâpus-kan dza
deri citas mtika bïlnu, V exter-
miner de dessus la lace de la
terre (M). £j ^y jCîU £\
Cïyj*^ âkan hâpus-kan murka
yaig di-per-ttian, pour apaiser
la colère de sa majesté (J/.
IL 124).
On trouve aussi ^jJU* Aam-
pus} même sens. v. aussi ^if
mampus,
[Bat. **>— ^r\ o/m*.]
%JUb liôbu 9 cendre, poussière,
poudre, y^ — hâbu kâyu, des
cendres de bois. ^o — hâbu
diyan, mouchure de chandelle.
— ^U^* men-Jâdi hâbu, se
réduire en cendre ou en poudre.
y\±> JX*w ^y \ «-jj l$j\* hâri
rabn («Jj» arbn) âkan sambut
hâbu, le mercredi des cendres
{P. M.). Jlyb^jUAlL.1 am-
bil-lah hâbu dâpur âpi, prenez
de la cendre dans la cheminée
(B. 98).
^jyi*£c mem - per - habîi-
kan, rendre poudreux, couvrir
de poussière (]{. T.).
[Jav. *-nn\ arcif. Bat.
hâbu, cendre ; obscurcissement
de l'atmosphère. Mak. et Bug.
~*— atcu: Tag. et Bis. VO
abo.]
^JUb hâbië , fini , achevé , fait
épuisé, consommé. — Xj belum
hâbis, pas encore achevé. — AJu
suda/i hâbis, c'est fini, c'en est
fait. *-*+* ç>2 — Adbi's wanj
flamba, mon argent est dépensé.
^lo — hâbis di-mâkan, en-
tièrement mangé, consommé. /£>
^^-jlyw deiyan tta-hâbis-na, en-
tièrement, complètement. ^^
JU— fc JXJul hâbis - /Tct ampat
hasta, tout au plus quatre cou-
dées. ^U^j ^rJ^ aI» tetà^ hâbis
ber-mâin, a fini de jouer, ^l*
^Ui Àâ&e* binâsa, entièrement
détruit. >u ^jjlîjûs ^j-jly^ ot-
liâbiH pen-dapât-an kâmi, en
faisant nos derniers efforts (MX
X^j*j\k hâbis -hâbis, tont »
fait fini, à l'extrémité.
vy**jlv«* Me;*/ - /jâ6t> - lcan}
finir, achever, terminer quelque
chose, faire achever quelque
chose. e>Vjf ,jX~jly«* wejy-
hâbis -kan karjâ-îia, achever
son ouvrage. ^Ja^I^iL ࣣ*j
Ù*j£j* ùb jls£ ^Jxli marïka-
àû-lah mevg- hâbis-kan segala
bixâra dân per-gadôh-an , il?
terminaient toutes les affaires,
>
<4A
159
et mettaient fin aux sujets de
trouble (//. Ab. 45).
^^-jli^j ber-hâbis-kan , qui '
termine, qui achève q. ch. ; com-
plétant q. ch.
^y>—i\*ji ter-hâbis-kan , qui
est fini, que Ton a achevé. aLx* j
Lô C>\> ^jy* iy^y\i^ aJu» de-
mikïan-lah sudah ter-hâbitt-
i
Iran suwarga dân duniâ, le ciel
et la terre furent ainsi achevés
(#• 2).
/y-AJb habïs-an, tin, des-
truction.
£j~**i*9 perg-kabîs-an, action
de finir, destruction, consomma-
tion. Lô — peiy-kabïs-an duniâ,
la destruction du monde , la fin j
du monde.
[Jav. <wmj> wis. Tag. *V*0
«bas, conclure un procès. Bis.
VO (ibis, couper.]
^Ub hâra, trouble, désordre (ce
mot est ordinairement joint à
j\*jh huru-hâra, grand dés-
ordre, grande confusion.
^Ub/iôrl(8.^f{Aar*; le soleil),
jour, durée de vingt - quatre ,
heures. •—*> — hâri besàr ou
j}j — hari raya, jour de fête.
iuLî — hâri kiyâmat , le jour
du jugement dernier. IL - - hâri
mâlam, la nuit. — i-**> sïyarg
hârî, pendant le jour. — £**
pethrg hârî, le soir. — SIS pâgi
hârî, le matin. — àju tergah hâri,
le milieu du jour, midi. J^l* —
hâri bâik, un jour heureux.
tjj&r* hari-hâri, tous les jours.
Les noms des jours de la semaine
empruntés de l'Arabe sont: —
J&*\ hârî ahad, dimanche. —
^y^ hâri isnein, lundi. lOo —
hâriselâsâ, mardi. \msj\ — hâri
arbâ ou hâri rabu, mercredi.
— hâri kamis, jeudi.
— hârijumaat, vendredi.
JJu*» — hâri sabtu, samedi. On
trouve souvent y-*-* — hâri
mivggo, le dimanche (du Port.
domingo).
On dit ijj^ din-hâri, le
point du jour, ^j* harïni pour
j>\<Jj\* hâri-ïni, aujourd'hui.
tfj^r* sa-hâri, un jour, une fois.
ijj^r* 8(ihori-hâri, tous les
jours, journellement, «Jjy* ma~
ta-hâri, le soleil (v. OU mata).
IL l>J ijj^ «J**^ *£* ^naka apa-
h'tla hâri pïïn mâlam, lorsque
la nuit fut venue (A. 160). jU
£d c5> j"B &>\ Ob g Jbl
j)jj maka add-lah petaig dân
adà-lah pâgi hâri yanj ka-ûga,
160
jj\à>
4>U
et du soir et du matin se fit le
troisième jour (Jj. 1). ^y^
c$jv* ^j \jSj9 ji &ij*> ka-ésûJc-an
harl - na derî pagi-pâgî hârt)
le lendemain de grand matin
(if. 54). ^ ^ Jt->SC>\>
O** tSt ^71 kaitiudïan ha-ri- nu
hamba belï lâin , par la suite
j'en achèterai d'autres (J/.
• R. 166). /y > àUttb Jui JU
^lOUjJû maka bêta dâtaty-
lah harhti ka-pada mata âyery
je suis arrivé aujourd'hui près
de la fontaine (D. 35).
O-LiS^is*/*. ber-Aari-fiari-a»j
qui est de tous les jours, jour-
nalier, continuel.
{j-l^/r* sa - harî- harl - an,
à chaque jour, quotidien. /J^ju
O-iw/^^r* ka-baktl-an sa-harî-
harl-an, service on devoir quo-
tidien (I\ M.).
[Jav. im*n\ harî, Sund.
iti'«'»iwji harî -raya, jour de
fête. Bat. v>a$0 harî. Mak.
~*^o1 r///o. Day. andau. Tag.
•VT3 «/«o. Bis. irv»3
jf^Ub llâm, trouble, alarme,
agitation, suggestion: agité,
troublé. OUaJt* jj\*><* ^^* /*fltf-
yï/* dî-hâru St'tân., son cœur
était troublé par le démon ( J/.).
me-lephs-lean mâra hahâya
derî-pada hâru îblis, délivré
du danger provenant de la sug-
gestion du démon (CW. Mal.
418).
^ jly** merg-hârUy causer de
l'alarme, faire du trouble, trou-
bler. p-»lj ^J^v** c>Ua-Jà fiëfàn
mevy-hâru râja, c'est le démon
qui a troublé le roi (S. Mal. 98).
Co^v** mcyg - harïï - ia«,
alarmer, troubler quelqu'un.
tîâda dâpat la merg-harïi-kan
maha - râja rawàna , il ne put
arriver à troubler Maharaja Ra-
wàna {H. 164).
^Ubj^Ub hâru - hâra , *
jli^jb haru-hâra.
Ajj^Ub Jiâru-triru, *•
2j*?^ haru-bïru.
î)\ib hârap, espéré, être es-
péré. Jl Ob aIII jl wsjb J>
tfytj hârap hamba àkan allait
dan âkan rasûl-na, j'espère
(par moi est espéré) en Dieu eten
son prophète ( J/.). «J>jU J*£Ly 1
J.XJO âÀ*w sâiyat hârap ka-padà-
mu, j'ai une grande confiance en
vous (îd.).
\->J^j> ber-hârap, qui a con-
fiance, qui espère, espérant,
être espérant. jL JUil ^1 aIÎjU^
O}^/ V £>l C£ ^l /l A<?r-
hàrap - /aA êa &# moka âku
âkan bûat bâraig - bâraig ter-
Aeïrân, il espérait que je ferais
des choses étonnantes (J\ M.).
i^jt^M* merg-hàrap , espérer,
attendre avec confiance.
J[]^*m meig-harâp-ty espérer
en q. q., avoir confiance en q. q.
y+f*j* «> £-£ \$S~+ mantrï yarg
di-harap-ï-na , nn ministre au-
quel il a confiance (It. F.).
^3j\m^ meig - hàrap - Jean,
espérer q.eh., attendre q.ch., se
fiera, -^yu] £/^Jy** merg^hàraj)-
kan ampun, espérer le pardon.
J^S ^ \ sy*J>Jy** meig - hârap-
kan âkan ganti, s'attendre à
avoir pour successeur {M.).
Prov. aL- wU OjJ jil ^f$Jù>
&\y& £jy ije vy*îjl* hârap-kan
ânak buta mata sa- belahh drap-
kan teman bâta ka-duâ-na,
mettre sa confiance dans un en-
fant c'est être borgne, mais la
mettre dans un compagnon, c'est
être aveugle tout à fait. Si nous
mettons notre confiance dans un
homme de bien, nous courons
déjà risque de nous en repentir;
que sera-ce si nous la mettons
dans un homme mauvais? (KL), j
^îj^> haràp-an, espérance, j
I.
V
Ub
161
Cj^/r k(l " harâp - an , espé-
rance, chose espérée. ^]^ J^ê
fa/ ka-harâp-an , acte d'espé-
rance (/'. A/.)- -
j9]^«5 peig-nuràp-an, action
d'espérer, espérance, confiance.
(j*)/*** àLJj» pûtu8 - lah peig-
harâp-an, avoir perdu toute es-
pérance (& Btd. 6). ij>\rt** fljb
hïlmg penj - haràp - an , déses-
pérer (.1/.).
OjvijU» hârapâwan , avoir
confiance (KL).
[Jav. wMMp arep , désirer.
Sund. 4nvtn/tp arep, espérer.
Bat. v>9£— % arap , être dans
l'attente. Day. harap.]
t_3jUb hârlp , assoupi, accablé
de sommeil. J*pL* Oy «—*♦* oU
jXj JjX* **j>j\h mata hamba
pïin sâtgat hârtp hendak tïdor,
mes yeux sont appesanfis par le
sommeil (M.).
o^Us pemârtp, qui fait dor-
mir. — Ç>jy ôravj pemartp,
endormeur, dont les fonctions
sont d'endormir.
[Jav. i«i«i}j^\ arip.]
#)Ub /*ârw/n, odoriférant, aro-
matique. J^*l *o JL*jjj* £jjL*>
c>^^j *J&> seperti nartoastu yaiy
âtthat hârum baû-na, comme un
11
162
sjO
U>
J*
nard dont l'odeur est très-odori-
A ^ A I •
férante {Lett. Mal.), x* ?y?°9 r*
^jU i\ nâma hurga - bûrga
yarg ada hârùm-na , les noms
des fleurs dont le parfum est
agréable (SI.).
Prov. ^l* iJxiLfj** mj\k hârum
merg-hïlarg-lcan bâu, une chose
odoriférante, qui fait disparaître
une odeur.
On trouve aussi *j\ arum.
[Jav. et Sund. itn<yi^\ arum.]
**yib hârus, courant, flux et
reflux, ^yji — hârus dràs, un
courant rapide. Cty J^A ^ jL
ka petl ïtu pïin hâfiut-lah di-
bâwa Tdeh ombak dan hârus,
or cette caisse surnageant fut
emportée par les vagues et par
le courant (H. 17).
[Sund. vnniMjs harus. Mak.
et Bug. ~7>zz^ arusu. Dav.
harusan.]
•^ilk hârus, nécessaire, re-
quis, convenable, décent, qui est
digne de. va^jV- sa-hârus-iia,
on doit, il faut, dôyï — hârus
di-bUnuhj qui doit être mis à
mort, yjtjù* jLi JlsQC* CJ\ Si ày
J^J btïah lâda ïtu sa-kah-
kâli tiâda hârus di-jûal, ce
poivre ne doit absolument pas
être vendu (3/.). J^o ,yf^>
^j\h jL" jA j£o Oy me-
laku-kan diri tûan demildan
ïni tiâda hârus, vous compor-
ter de la sorte n'est pas décent
(pas convenable à votre rang).
^y^j^m* inevg - hârus - Jean,
rendre nécessaire, obligatoire,
convenable. *_j ù^Wjxj Cjl*
v^IjJu c)Wj vj^J^^ bârargpe-
karjâ-an yarg di - hârus -kan
rajâ-na ka-padâ-ua, les choses
que leur roi leur enjoint (3/. H.
156).
Cx^Jk/r ka-harûs-an, ce qni
doit être fait, devoir, obligation.
[Jav. et Sund. «*?aij_*«\ harm.)
JUb
hâla, juste devant, juste en
face: être rais en avant. v^3bojft
^r-Àj lâlu dt-halâ-na nefas-fia,
elle fit sortir son haleine devant
elle (B. 27).
Jly»* metg-hâla, venir de-
vant, se tenir en face: mettre
devant.
JUjJ ter-hâla , qui est juste
devant, qui est en présence, qui
est très-visible (AV.).
j*
lutle y.
Se trouve dans le composé
JUU hâley-bâley, négliger,
mépriser, ne pas faire cas
cM^
^Jl*
163
de (KL) y négligeant, insou-
ciant (O.) (probablement une
corruption de Jï lâley, v. ce
mot).
Prov. JUUj Jip Ob 1p
aia/ de - hâley - iâ/cy tf w - la A
tanda ôrarg yarg lâley, lorsque
la science et l'intelligence sont
négligées , c'est la marque d'un
homme frivole.
*JLjUb llàlïpan, v. jjLJ lïpan.
^LJub hàley-bâley , v. JU
Aâley.
Jub hàlmv, chassé, expulsé,
conduit. JUil *L*£l yl* hâlaw
anjirg ïtu, chassez ce chien
(iitt. soit par vous ce chien
chassé), ^llyi* pjj\ Cyu* d^lU *
^yo \j*}J dî-Aâlaw-na se-
perti ôrarg merg-hâlaw rïlsa
dî - Autan , il leur donna la
chasse (aux ennemis) comme on
poursuit le gibier dans les forêts
(M.). ^
ylfjt* merg-hâlaw, chasser,
expulser, conduire. iL» —
merg-hâlaw sâpi, conduire le
bétail, r w~o c-J^llyi. *Uîb j\
. ta dâtarg-lah merg-hâlaw kam-
bùg domba-domba, elle arriva
conduisant les troupeaux (2?. 44).
^y lyiL we^jr - hâlaw - kan,
chasser, expulser q. q., pousser,
faire avancer, j^f^yy^* C>y ,j\
£sj jJ la pûn di-Aâlaw-kan
ka-lûar deri kôta, ils furent
chassés du fort (if. 124).
y Vy^M* merg - hâlaw - Aâ-
law-kan, chasser précipitam-
ment. O^w Jf*f^ ùy£*\ J^>
j^i ^ M ^&J^
SJ\ Jiiy>j> J**3 f* bagînda
ïtu-pûn ber-tempik sertd merg-
hâlaw - hâlaw - kan gâjah - fia
Aampir dergan anakanda yarg
ka-tïga ber-sûdâra ïtu, le roi
jeta un cri en poussant son élé-
phant jusque auprès des trois
jeunes princes (3/.).
j\y** perg-hâlaw, qui chasse,
qui expulse.
»
On trouve aussi ^11 âlaw.
*U Ub hàkwg, aigle, faucon, v. il
larg.
Jub halir = J\ âlfr.
^yJyJb hàluti , fin, clair, mince,
délié, subtil. — ^yykâïn hâlus,
de la toile fine. — Ob ^Ju*
nïpîs dân hâlus, mince et d'une
fine qualité. ^^U ^\* d\)y*
suwarâ-na hâlus mânù, sa voix
A
était douce et délicate. — Çj^\
164
XJjb
AM
ôraig hâlus , des esprits, des
êtres aériens.
^y^M* mery-ha/ûs-î 7 exa-
miner, rechercher avec soin avec
raffinement) (O.).
^Vjly»^ merg - /talus - kan,
rendre fin, amincir (if. V.).
[Jav. et Sund. inn/jui^ alun.
Bat. ">«^z-\ a/us, fout blanc.
Mak. s^^&^* alusu. Day. alus.
• •
Tag. coT /*a/o$.]
•*
\*Aib hâsah , aiguisé, x.à***\dsah.
L^> hey, interjection, mot servant
à adresser la parole, indiquant
le vocatif: hélas! holà! ô ! —
jJUî hey padà-kiij hélas! mal-
heur à moi! ji^l — hey i/ah-
ku, o ! mou Dieu. l}\jùy» > aLT^
pergï-lah hey sûdarâ-ku, par-
tez, mes frères ! *j J^* 5j^l >
ôvairj mUda yaig kûraig peiy-
lihât - an dân peu - detyâr - an
holà! jeune homme qui semble/
n'avoir ni yeux ni oreilles (M.).
^*1 l/ J^t* ^" ^ maka
kâta mahâ-resï hey ànak-ku,
le saint homme lui dit; ô mon
enfant! (A\ 4).
Jç* — hey hûwi, peine, tra-
vail, cris et pleurs.
X > hey-hey, bien, bien! oui,
oui !
*Jb hïyaw, requin.
^xJb heikal (Ar. J£*), temple,
église, grand édifice.
*Jb hïrgar, v.^l ï^ar.
s^ hîjaw, vert. j>^« — /*î/Viy
mûda, vert clair, vert pâle. —
ly hïjaw tua, vert foncé. — ôjta
(tetf» hljaw, une feuille verte.
Ou meniandatg ka-pada pâ~
darg hijaw menambah xahàya
mata, l'aspect d'une verte prairie
augmente la clarté de la vue (J/.).
O^lf^ Irijâw - an , verdure.
da tin/ya/ /agi bâravg hljatc-
kyâic-an, il ne restait plus rien
de vert (les sauterelles ayant
tout mangé) (B. 101).
[Jav. * tirets ijo* Day. htjatr.
Tag. et Bis. cs^Xï hilao, vert,
non mûr.i
*.-
f&Jb hitun/, compte, calcul;
compté, calculé. «Uo aJl*» àL*
sa-te/àh àuduh di-hiturgy lorsque
le compte eut été fait (//. Ab.
305).
mcty-hltHèy , compter.
hïtunj - we«7 - hïturrj,
calculer, supputer (//. Ab. 33).
(***
fr±
1G5
f~*y ter~hîturg, qui est
compté, que l'on peut calculer.
«Zj^j ji Aj belùm acla ter-hï-
turg, le calcul n'est pas encore
fait (A/.).
^vwILfrj»» me??/ - hlturg - kan,
faire un calcul, calculer quelque
chose. ^jXxZjo aJuj sudah dî-
hïturg-kan7 il a été calculé,
le calcul a été fait (S. Mal.
^fy*> hùïiig-an, compte, mé-
moire. — ^-Oy* siirat hitûyg-an,
- compte courant, facture. à9j! —
pjy hûûig-an ûpah ôratg , le
compte des gages de l'équipage
(M.).
[Jav. et Sund. ùnuûx î'^/tt/.
Mak. Aj»^ 2?«W7. Da3T* t/oqr.]
AJb hitawi, noir, bleu foncé,
brun foncé. — Pjjl ô>wj7 hitavu
un homme noir, un nègre. - jy
&/7<£z hïtam, un cheval noir.
— {j>ykâm hïtam, certaine toile
de coton bleu des Indes. ^j~iU —
hïtam mânis, brun clair, brun
doux. £y**v->« f**Jb hit a m sa - hï-
tam-na, aussi noir qu'il est pos-
sible. &$& JsJ> ^y ôj^ *£*
mërah warna tubuh-îia hïtam
kapalâ - Ha , son corps était
d'une couleur rousse et sa tête
était d'une couleur brune (tf.
Mal. 60).
^yJS^t^ merg - hïtam - Jean,
noircir, rendre noir (1t. T.).
[Jav.n/însw^/i^ 2*£<?7w. Mak. \~***>
étavg. Tag. j*cfc^ ~*tim. Bis.
&**
*Jbhïdarg , préparé, servi (de
** * - _
la nourriture). — tïy tudmg
hïdarg, sorte de couverture carrée
faite de petits morceaux d'étoffe
de différentes couleurs, cousues
ensemble, et qui se place sur le
tiidurg sâjï (KL).
cjuy** meig-hïdaig , servir à
table.
*yX£<Juyx* mern - hidaig - Jean,
servir, présenter des aliments;
et aussi, servir q. q. à table (M.).
^Jj ^y&> .X*yx* meighïdarg-kan
nâsiy servir du riz. Pj^l ^yi-Ju^i*
meig-hidarg-kan ôrtng, servir
quelqu'un.
^IjA hidâig-a?i, ce qui est
servi, nourriture,aliments, vivres ;
mets, plat. ^^/^]^ ^j^ O^"**
AJLPj^l J^SvC-b hidânj-an nûsihe-
râtus-râtus di-avgkat ôravg-lah,
on servit plusieurs centaines de
plats de riz (M.). ^1-X* ^
aIp^I j£s>\l maka. hidâig-aii
di-anglcat draig-lah, et on servit
des vivres (B. 46). àjy* ,j\
^ljjb J^XiÙk* ïa mentir uh
merg-argkat hidàrg-an, il or-
166
£M>
donna de servir à manger {Bis.
Raj. 25). jl^ri^J^U*
e>L*j Jo.. hidàrg-an yarg na-
mat - namat ber - bàgey xîta
rasà-na, des mets de goûts va-
riés et délicieux (R . 1 60). Jy~*
m râwa dân laksamâna pïin
mâlcnn-lah sa - hidârg - an, Sri
Rama et Laksamâna mangèrent
au même plat (R. 47).
[Bat. ^^hidaiy.]
CwXJb hidurg, le nez, le mu-
seau. fâ£* — hïdurg munxunj,
un nez long. — *J lïyavg hïduvg,
les narines. ^Jj — hïdurg beûs,
le tibia. ^J^ ^y^t) aj^3
kv-sûruh romparg-kan hïduig-
na, je lui ferai couper le nez
(R. 87).
Prov. ç Ju* â ip^ y / C< Ju*
seperti îcarbaw xTixuk hïduig,
comme le buffle qui a le nez percé
(KL). Autre prov. ~j£* *\s Lxj>
^foy*J> ^*3 hïdurg tâ-mu?ixurg
pïpi ter-sTirurg-sUrwig, lorsque
le nez n'est pas saillant, les
joues ressortent. C'est à dire,
T homme n'a pas alors la marque
d'une haute extraction. Les Ma-
lais considèrent les Arabes qui
ont le nez saillant, comme le
premier peuple du monde (KL).
Autre prov. ^i^* Jf-^j £-*^ ?\£
pûturg hïdurg rïïsak mûka , le
nez coupé, la face est défigurée.
Si Ton apprend les défauts de
nos femmes et de nos enfants,
nous en serons nous mêmes cou-
verts de honte (KL).
cju^Â* merg -hïdurg , parler
du nez, nasiller.
[Jav. et Sund. «3* -m irurg. Bat.
▼-? igurg. Tag. et Bis. ^X
tlorg.]
Jb hïdup, vivant, qui est en
vie : frais. JjL Aj Ob <»J.XJfc *j
yarg hïdup dân yarg mâtt) les
vivants et les morts. — •♦*■"
sa-umur hïdup y la vie durant.
— Yï /agi hïdup, encore en
vie. — iJLj bùiâtarg hïdup,
des animaux en vie. — c>^l>
dâun hïdup, la sensitive. JjL
oJufc {y IjJj mâti ka - tidâ - an
m
hïdup, la mort est la négation
ou la privation de la vie. ^\y*y
t_?Jufc «j bïiah - buâh - an yartf
hïdvp, des fruits frais, verts (par
opposition à fruits secs). £\S\
&*Z+y\ iJjufc ÎJ adâ-kah lâgi
hïdup àtaw matï-Jcah, est-elle
encore vivante , ou bien est-elle
morte (R. 129). A* «Jjlà jL
-lJ^ S^î rwô/i' hïdup mâu
pergî jûga, mort ou vif, je veux
pxfc
167
partir aussi (H. 50). &Ju» ^\
*ly jXj ôl ^ ^r^b Ju*cw tJju*
^lî *a sudah hïdup sambllan
râtus dàn tïga pïdoh tâhu?iy
il a vécu neuf cent trente ans
M
{B. 7). 0^3 <Jju* Airfwp /ci- !
raun, vive Pharaon! (Z?. 70).
«^jujjt* me>g-hïdup, conser- I
ver la vie, tenir vivant. JUji Çjj)
Jj^^^lOb^b**^^ |
jX^l ôrarg ïtu âkan mem- \
bûnuh ddku dàn ta âkan ?nerg- i
hïdup argkaw, ces gens me .
mettront à mort et vous conser-
veront la vie (B. 16). I
jyX^»* merg-hidiïp-ï, donner
la vie à, conserver la vie à q. q. ;
entretenir. i^-^-> ^r^A* hârus
di-hidï7p-i\ nécessaire à la vie.
j' Cf J-*-**** J-^ ùendak
merg-hidûp-t tun âli, voulant
conserver la vie à Tun Ali (S.
Mal. 368). J>V** c$V" <^S>
yïj» pi^— ** XCïjàbagtmâna sa-
Itâya merg-hidûp-i kàwan-kâ-
wan sa 'ôrarg ber-dUa, com-
ment pourrai -je entretenir un
domestique peu nombreux? (J/.).
£j£ JUyiL merg - // idup - ka n,
rendre vivant, faire que q. q.
ait la vie, ressusciter q. q.^5^
ù*?* Cr****** <-$t &5 jîkalaw
tiâda ta merg-hïdup-kan hanïï-
man, s'il ne fait pas revivre
Hanuman (IL 79).
^^-V ka-htdûp-an, la vie,
subsistance ; ce qui a vie. ,J£>-—
ka hidup-an kakal, la vie éter-
nelle. v>*AC> cJi^ $** k>\
bâraig binâbarg ka-hidûp-an
sa - kalï - an, tous les animaux
vivants (Jt. 170). ^J^aIU! ^
maka a dû - /crA ka - hidûp - an
sârah sa-râtus dàn dua pûloh
tïga tâhutij la vie de Sara fut
de cent vingt-trois ans (B. 31).
^j»2 Xp XJb hïdup - hidûp-
an, ce qui a vie, les animaux ;
ce qui entretient la vie, subsis-
tance. ^jl^JlA Ob jXil j&>
i&y* |U-> segala ïkan dàn hï-
dup - hidûp - f* m dâlam sUrgey,
les poissons et tout ce qui vit
dans les rivières (Exer. 145).
[Jav. vnaan/ip idup»]
#««XJb hidmn, appétit,* envie (de
femme enceinte) ; désirs sensuels
(M.).
*Ju^«* merg - hïdam , avoir
envie de (en parlant d'une femme
enceinte), éprouver des désirs
sensuels. pX^m* £j^I l/!T* Ô '
â£a# mînûm - cm ôrarg merg-
hïdam, pour donner en boisson
à une femme enceinte qui a une
envie (S. liid. 73).
168
Ù<*>
^w»JU|4t* merg-hïdam-kan, \
avoir envie de quelque chose.
Se dit aussi de l'enfant dont une
femme est enceinte, et sur le-
quel l'envie de la mère a une
influence (/£/.).
•Juyie peiy-hïdam, qui a une
envie, qui a des désirs sensuels ;
un débauché, un impudique (J/.).
^•1 Jl^ juJb hïdam-hidâm-an,
la chose dont une femme en-
ceinte a envie.
[Jav. vnwTnfl^ idam» Bat.
VC»«c\ fdam. Mak. /-*3»£5 irargJ)
hïrui (S. <^fa kinti) , bas,
vil, abject, méprisable, ignoble.
ijlj — hïna bùdi\ esprit borné.
— «j t)*yJlf ka-laku-a.fi yarg
hïna, une conduite ignoble. ^**»
»W^* hht a jïla adâ-mUj vous
êtes tout à fait méprisable (Af.
11. 1G8). Jij*Q*r ÇjJ
c^lî ôrarg mTtda yarg hïna (agi
papa, un jeune homme de basse
extraction, et avec cela pauvre
/jO tf* hïna dîna, les per-
sonnes de basse condition, le
peuple, la multitude. ilLbbjj^l*
j~\ j£ &* <S* à^ *fJ
mantrï hufubâlaig rayât sa-ka-
lï-an hïna dîna kexkl besàr,
les ministres, les guerriers et tous
les gens du peuple petits et
grands (IL 49).
•p IJyL» merg - hïnâ - kan,
avilir, ravaler, mépriser, dépré-
cier. Ob ^f^i j-> ,j~*{* J& ty
^y llJO uleh segala mânusia
di-rïvgan-kan dan dî-hmâ-kan,
méprisé et déprécié par tout le
monde (M. K. 1 69). ^J ^^
meig-hmà-kandïri, se déprécier
soi-même, se rabaisser.
C>*\L$ ka-hînà-an, ce qui est
méprisé ; mépris , abjection,
bassesse. JUil A^j^f c>*^y <-"
apa ka-hinâ-an bùcâra ôrtuy
ïtu, quelle est la bassesse du
jugement de cet homme ! (1/. //.
168).
J. Rigg fait venir l'expression
hina-(h'na de la langue singalèV.
dans laquelle hïna signifie, bas, vil.
et dîna, pauvre indigent.
[Jav. «1™ hina, défaut. Sund.
**tag\ hïna. Océan, ino, uaalr
mauvais.]
hïney, arbuste, dont les
feuilles donnent une liqueur
rouge avec laquelle on teint les
ongles des doigts, l'intérieur des
mains des nouveaux-mariés, etc.
{lawsoiua alba). — *>yt mem-
bïïbuh hïney, teindre les ongles,
etc. avec de Y hïney. *^rtf*
{JLy* dî blibuh-lah hïney âkan
dâku seperti pe-Jcarjâ-an ôrarg
kâwïn* on me teignit (les ongles
et les mains) comme à un jeune
marié (//. Ab. 32). A± —
hïney hâyam, une sorte de bal-
samine rouge. — JJLmi tâput
hïney, v. JJLu sïput.
1G9
• m
<_£-*** merg - hïney , teindre '
les ongles ou les mains avec de
Y hïney.
On trouve aussi ^JjI ïney.
ù>UJb heibân (Ar. ^>U), épou-
• *• •
vantable, formidable, effrayant :
imposant, redoutable.
*
À~Jb lieibat (Ar. «~A*)> peur,
crainte ; crainte respectueuse,
respect, vénération, étonnement.
— cS^ mem-brï heîbat, ef-
frayer, épouvanter. \$>j — Aei-
ia/ rupâ-iia, la frayeur peinte
dans tous ses traits. I*J* ^li-*
w^l pri^ «3^ suPiiya heibat
segala raja-râja ïtu, afin que
tous les rois qui sont ici présents
soient dans l'admiration (R. 32).
^/iJb hïbur, consolé, sonlagé,
reconforté; être consolé.
«wb» mem-hïbur, faire Tac-
tion de consoler, de soulager.
S**J> ter~hïbur, qui est con-
solé, que Ton a soulagé. O^-o
iwLJb demtkïan ter-hïbur-lah ta
kamudian deri-pada ibû-îLa
hâbù hïlarg, il fut ainsi consolé
de la mort de sa mère (Ii. 36).
jJ^/.frW merg - hïbur - kan,
consoler, reconforter q. q., faire
consoler ou reconforter. ^X^]
c$-* Jc/^v** 3**** ânak-ânak-
ua hendak merg-hibur-kan dm,
ses enfants voulaient le consoler
(B. 61). Ji j£*Jo Job aILxJ
tiadâ-lah dâpat di-hïbur-kan
lâgt, il ne pouvait plus être
consolé (J/.). ^^L» — wé»^-
hïbur-kan dirï-na, se consoler.
^/^v*9 perg-htbur, qui con-
sole, qui soulage, consolateur.
tïdnn perg-hïbur hàti, un ami
est le consolatenr du eœur.^bo*.
£j 1 3 ^ I jikalaw tïâda âku
pergi moka pe)g - hïbur ïtu
tiada tikan dâtarg, si je ne
m'en vais pas, le consolateur ne
viendra pas (iV. 182).
ôjy*y*3 perg - hibûr - an, ac-
tion de consoler, consolation, sou-
lagement. Ojj*v«9 aaI <£~M a1^
jpïïleh el-mesïh limpah perg-
hîbïïr - a» kâmi, par Jésus-
170
<4rf*
Christ notre consolation abonde
(N. 294).
C^Ub hërï — J^\ erï.
iSj^ib hïri, auimosité, haine,
malveillance. j}/± Cr^pri* *s^^
sa/^ ûjar raja dergan hïri hatî-
iïa, le roi lui répondit avec des
sentiments de malveillance (//.
D. 77).
<Jy**fi ber-hïri, malveillant,
haineux, qui a de ranimosité.
sïj-ii/r ka- hi'rï-an, qui est
l'objet de la malveillance; haine.
£f£| £>/** g çu dâgiru ycag
di-hïrà anjity, la viande entraî-
née par le chien (A/.).
Cj/±j ber-hïritj qui tire en
avant, traînant en avant, con-
duisant : qui est tiré. Oy i
vI^J^AjIj yavg bûtn dôiang
ber-hïrït, l'aveugle vint conduit
par quelqu'un (J/.).
CjjA^n* mevg - Aïritf tirer,
traîner en avant, faire aller.
JX^oj ^± Cjj±yM* merg - Kirit
deiyan rambut, traîner par les
cheveux.
«A
C^ye perg-lûrit) qui tire ou
sert à tirer en avant.
jj**> hiru. (
lyjjyM* me>g-hïrû-kan, faire |
attention à, prendre q. ch. en
considération. ^Jj $$j*> JJ^*
Jy C>1 ^ ?£cfa& hirû-lean nàsi
dan gïïley, ne pas prendre en ^J^Ub /tïr*/J> = sJJ\ ïrup.
considération lé riz et la sauce
(AV.).
On trouve aussi C^A îrù.
[Jav. «*i»iw^ irid, emmener
quelqu'un après soi.]
sf\*i}J&* hiru-hara — ^>y>
j\*> hûrn-hâra, v. ^jyk hûru.
A
P^Ub hèrirg, vautour (O.). (Ce
mot qui ne se retrouve dans au-
cune des autres langues de l'ar-
chipel indien, est très-prob. le
lioll. arend, aigle.)
^^Ub hîrtt, tiré en avant,
traîné en avant, entraîné, conduit.
/y<fc hïram, bigarré, tacheté,
mêlé de différentes couleurs. (Se-
lon /,. l'étoffe ou les franges de
A
soie qui bordent un parasol.) H
*Sy ïçj^ bïïrga Aïram-hïrat*
piïti/i, une fleur qui a des taches
blanches. X^J* 4jI$ iSj v>b
d^jj £ \yf-j~* dûn ter-Jcembatg
pâyuiy hïram -hïram sa-rïb*
bâgey warnâ-nay et on déploya
des parasols bigarrés de mille
couleurs différentes (fi. 64).
j» ber - hïram, qui est
i, tacheté, qui a diffé-
couleurs. «iy ^fj^/ j^tè
>\l pâywvg ber -hïram-
Tcûnirg dan permuta,
asol bigarré de jaune et
e pierreries {M.).
^f merg - hïram - Jean,
x, nuancer, émailler q. ch.
).
*> hirâm-an, qui est bi-
bigarrure. ,jjj \P;^
bûrurg-bîîrurg nliri ht-
i, des perroquets bigarrés
. 239).
hïfHSf coupé en morceaux
îaché, taillé, ^jy^* S^
» ^jCO bâgey di - hïrts
sembïlu, comme si on
coupé avec un instrument
int (& Bid. 5).
yc« meig-nirts, couper
nches , hacher , tailler.
mj**l* merg-hïrîs tembâ-
sher du tabac.
ye perg-hïrïs, qui coupe,
•t à couper. £\ jJ~ jSL»
'J" \Xifa*5 szkin Icexil
perg-hïris bârarg suâtu,
tit couteau pour couper
quelque chose (M.).
. et Sund. «j»aix*f\ tris,
tria. Day. hiris.
J**
171
Tag. oVf^ htlîs, couper en
tranches.]
ijLJb hëla, tiré, attiré, traîné;
être tiré. Jlî — hëla tâlt, tirez
la corde (litt. soit par vous la
corde tirée). JU3 — hëla g enta,
tirez la sonnette. ^jJù — hêla
nef as, respiré, la respiration
tirée. v^iUo yS kaki di-helâ-
îia, traînant ses pieds (à force de
fatigue) (3/.).
«J-V** meig-hëla, tirer, traî-
ner, attirer. ^^Ju — mevg-hëla
ne/as, prendre haleine. ieJb
e>ly J^** g /7â/aA yaTy merg-
héla ratà-na, les éléphants qui
traînaient son char (Ji. 162).
^lji «J-v**^^ karbaw merg-
hëla pedâti, des buffles de
trait.
^ily»* merg-helâ-kav, tirer,
hâler q. ch., faire tenir ou
tirer une chose. j£y {/^i£* c$^
la merg-helà-kan pïïkaU il tira
le filet à terre (JV. 192). ^1
J(Jf 4JL-* ^^lyjR* 2/i meig-helà-
kan sa-bàtarg tumbak, il tenait
une lance (N. D. 39).
J-fJe perg-hëla, celui qui
tire. — .y Jcîida perg-hëla, des
chevaux de trait ou d'attelage.
perg-hëla ratà-na Jcïida hïjaw,
172
jLfc
«Ljb
or son char était traîné par des
chevaux verts .'//. 155,.
[Mak. et Bug. r~*^© élay
éla-éla, cri qu'émettent les gens
qui tirent sur quelque chose.]
iJUb hëla9 nom dune plante
(Itellenia bracteata).
jSund. tfvnru^ él't, plante du
genre cardamome. S. Ç"FTT '7*7,
le petit cardamome.]
^JJb hîley, éclats de rire, le rire
aux éclats.
Juf*# meiyhïley, éclater de
rire, rire tout haut, aux éclats.
0\ù ^J Vjy yJo ^bliAi JL •
Jl^*m maka bîdiyâdâri binrjsu
pTin ter-tàwa tlân meiy-hïley,
la jeune nymphe se mit à rire et
laissa entendre des éclats (A7.).
JLiJb hëlflk, de côté, écarté
du chemin, dévié. !
Jjh*+ mery-hë/ak, se mettre .
de coté, s'écarter du chemin,
dévier d'une direction.
iyJiLyn+ meiy - hëlak - ka?i, !
faire aller de côté, mettre hors <
de la voie, faire dévier, écarter,
détourner, ^^j J&+ SJ\^ ^1 '
OUJd A^\ ^£à1jo JU JUj\ OU -il
wo* /5 ->Lj îrc me-lumpat nw.nl - \
kam rûsiik laksamâna Uu maka ,
m •
di-h<>lak-kan Tdeh laksamâna ,
tîâda kena juga, il fit un bond
en voulant percer Laksamâna
au côté, mais celui-ci détourna le
coup, et ne fut pas atteint (Àï.j.
5dUb hilaig, perdu, être perdu;
perdre; disparaître, déchoir;
mort, être mort, mourir. ^L -
hllany narra , perdre la vie.
jA-3 — hlla/y kotïka, perdre
le temps. ^U - hïlmy hâti,
perdre courage. JUj — h'daig
A
kapeda , perdre la tête. AJu» Cj
— irary sudah hïlmyy l'argent
est perdu. itL* Aj £j\* bâratg
yary hïlaiy, objet perdu. ^J^
-- hâbis hilatg, totalement
perdu, JlJ& *Uà à\JJ» sa - telàk
hïlary putri, lorsque la prin-
cesse fut morte {H. 117). *L*
OU^L* ,J^/ (jlLL* hïlmy *vl-
fan ber - yantî suif an , d'un
règne à l'autre, sons chaque
règne successif (Af.). J^1a1*U
Çjj\ OU -*îp ?*\j hïlary -hh
ânalç raja deri - pada mata
ôraiy* le fils du roi disparut.
vy^*Ly«^ merg - hïlaiy - kanf
faire perdre, détruire, extermi-
ner, faire périr, faire disparaître.
aU| jXjtLjo *j yary rf* - Inlay-
kan allait, que Dieu a exterminé.
tlya porkâra ada yaiy tneff-
hïlary - Jean ka - raja - an , il y *
J*
trois choses qui font périr un
royaume (AT. H. 72). J^
iS^y ^i\»^tU murka rnerg-
hïlarg-kan bûdi, la colère fait
perdre la raison (3/. R. 88). On
dit : ^j*y* y<Jù^U metg-hïlarg-
Ican hâteus, étancher la soif.
\j^& J V £r~y** meig-hïlarg~
kan j>ahâla puâsa, ôter, faire
perdre le mérite du jeûne.
[Jav. â*vi\ ilarg. Mak. ^^o
ilaig. Day. ilarg, couvert.]
JLJb feïWr, qui coule, emporté
par le courant; le bas d'une
rivière: couler.
jLj ka~ hïlir, vers la côte
(par rapport a l'intérieur d'un
pays). JL*> j±j\Jj* jù deri
i
Indu OJtato deri hïlir , de l'in-
térieur ou de la côte. AJu» J^LS
^\^ prâhu sudah hïlir, le bâti-
ment a descendu la rivière.
j~$ j?*j~* ïneniïju ka -hïlir, se
dirigeant vers la côte (venant de
l'intérieur). ^J^-> 9j^ ôrarg di-
hïlir, les habitants de la côte ou
des contrées inférieures. jJU
JLh àJI^i &y> *y»** inaka *«-
bJiah snigey adâ-lah hïlir, or il '
y avait un fleuve qui coulait ;
0. 3). Ji j^. jfo jx; jf
JjjLJk AjlAj kalaw tïdak be-
ràni mtïdik lâgi bâik-lah hïlir
kàmi, si vous n'osez pas remon- !
173
ter la rivière plus loin, nous
ferons mieux de descendre (M.).
yy*+ merg-hïlir , descendre,
une rivière, suivre le courant,
marcher vers la côte (en venant
de l'intérieur).
ù/JL* hilïr-an, le bas d'une
rivière, descente, courant d'une
rivière.
àjù*j> ber-hilïr-an , ce qui
coule. 0/J^ ->Lj J^A wJ y Jjj
JUjI ^^w-Xj £/»iJy& betul kena
timba ïtti tiâda ber- hilïr-an
kïri kânan kisi-kisi ïtu, tombait
juste dans le seau, sans couler
le long du treillis, ni à droite ni
à gauche (S. Mal 262).
[Jav. et Sund. l'À^ hilir.]
-*Jb hïyas, hïas, beau, orné,
embelli , décoré , préparé : être
orné, être préparé. dc*XÏ *L~Jb jJL
Xjo jJXjÛj inaka hïyas - la h
gâjah ka-iiaïk-an ha guida, pré-
parez l'éléphant qui sert de mon-
ture au prince (litt. soit par vous
préparé) (Bis. ltaj. 15).
.~*yjL» iiteig-hhjas , orner,
embellir, décorer, préparer.
meîitiruh meig -hïyas rata ter-
baigy il ordonna de préparer son
char volant (/i. 155).
174
£•**
^X^iU merg-hiyâs-i, mettre (
des ornements à, orner avec '
quelque chose. J3L — menj-
htyâS'i mâlùjey, décorer le
palais. J*èi ^JL^** 4> vJL-j
£** u^^ ^iâpa yarg merg-
hiyâs-i lâvgit dergan bîntarg,
qui a orné d' étoiles le firmament?
{N.PhiL). ^jJl^X^^^-JO
di-kiyas-ï-ïîa dergan kàin in-
duh-indah , il l'orna de riches
habits (J/.).
meig - hïyas - kan,
faire orner q. ch., décorer, em-
bellir, faire préparer.
{j*^£ per-lriyàs-an, parure,
ornement, atours. £V &\y&
li? ha - duwâ - fia memâhey
per-hxytis-an seperti ôrang yarg
m au Jâdi mempeley , tous les
deux étaient parés comme des
personnes qui vont se marier
{IL 154).Ob^r-U/î^ J&JS
0*«^5 CÂ\ largkap dergan per-
hiyâs-a?i dan alâJt ka-rajâ-an,
complètement revêtu des orne-
ments et des insignes de la
royauté {M.).
[Hat.
nettoyé.]
iyas, propre,
-jLnJb hlswrg = ç~A Isarg
hisap, sucé y humé, at-
tiré ; être sucé , être humé.
JUil y>y> v^LMJo di- hisap - iia
8U8U itu, il suça ce lait.
ou-Jy her - hisap , qui suce,
qui hume , qui attire en suçant.
^j~h — ber-hïsap buta, qui race
du poison.
uiu^ti in eig -hisap, faire l'ac-
tion de sucer, humer, attirer à soi,
absorber, yy** — meig -hisap
sUsu, téter. yUr — metg-hï-
sap tembâko, fumer du tabac.
- - ^j»\y kuwâsa merg-hïmp, la
force d'attraction (A7. PA*Ï.109).
ç-X$j\ — merg - hisap âyer
ka-hîdurg, aspirer de l'eau par
les narines (M.). o»»..v*« JU^f4
r»^tf£ ^y I mata-hârî merg-hisap
âkan nujîtm - nujûm , le soleil
attire à lui les planètes (AT.
Phil. 109).
^yJL-yjL merg - hisap - kan,
tirer, attirer q. ch. , attirer une
chose en suçant. ùy\ ^y ***
hjS JUj»I jd ^yJL-^jL. «j moka
kuâsa ùTt-lah yarg mety-hïsaji-
kan lïmaw ïtu ka - bàicah , or
c'est cette force (la force d'at-
traction) qui attire cette orange
en bas (vers la terre, lorsqu'elle
a été lancée en l'air) {N. Phil-
114).
[Jav. im<LHMj\ isep.
**A~ym9peTg-At8aj>, ce qui suce
ou attire; suceur, suçoir.
On trouve aussi «JLjI ïsap.
Bat.
^2Tmmm\ isap, Mak. /^<=> isu*
«
Tag. et Bis. c^>3l hïgop.]
*fc hïiwa (Ar.), il, celui1 qui est,
le nom de Dieu, Jéhovah. y*
,/^ïl ^ *Jy>\ hïiwa el - awal
hûtra el-âktr , Dieu est le com-
mencement et la fin. jJJly* ^/7?r«
allah, celui qui est Dieu.
Ufc hawâ (Ar. ^y^), air, atmos-
phère, haleine, vent, climat.
^yty — hawâ bûsuk, mauvaise
haleine. Ol^ Jj* Ob^l t>U *y
p\ btimi dân âyev dân hawâ
dân âpi, la terre, l'eau, l'air et
le feu. Juu àIAj^J ùy <-X>l CÀj
\j* rata ïtu pïin terbaiy-lah
ka-pada hawâ, le char s'envola
dans les airs (11. 60). ^L l^
hawâ sâyap-naj le vent que pro-
duisaient ses ailes (7^99). j^X*]^
per-tergâh-an iâ-ïtu tiâda ter-
lâlu panas tiâda ter-lâlu dirgîn,
le climat de cç pays est tempéré,
il n'y fait ni très-chaud ni très-
froid (//. D. 215).
lS*fc ou j*fc hawâ (Ar.), affec-
tion, désir, appétit, inclination,
o*
175
sensualité. j~i* — hawâ nepm,
concupiscence, désirs charnels.
Ovla-îi yJu cJj* ^-Of* meîiïïrut
hawâ nepsïï Sëfân, suivre les
tentations et les suggestions du
démon (P. J/.).
(»£%& hïiwi, v. sous > hey.
4*1 Jb hUyurg, ondoyer, rouler
(en parlant d'un navire), ioj —
hïiyurg gôyaiy, balancer, se mou-
voir en avant et en arrière.
r«j^fc hûyuig-hûyunj , chan-
celer, vaciller, tituber.
£tjP*j* ber-hûyury, qui roule,
roulant, ondoyant. AJL* — ber-
hïïyuiy sephh , rouler dans la
bouche le bétel qu'on chique
(MX
[y<Mtyif** meig-hûyuTg-kaii)
faire ondoyer, faire rouler.
[Jav. tunviis huyerg , se mou-
voir dans un cercle.]
J *fc hïiyit, huit , action de
godiller avec uno. pagaie, de
faire mouvoir une godille : godillé
avec une pagaie.
J^>j^j» ber-hîiyity godillant,
qui godille.
JUj^yjt* meiy - hïiyit, godiller
avec une pagaie, faire mouvoir
une godille, faire avancer une
embarcation au moyen d'une
godille.
17G
Js*
A4
perg-hTnjitj qui godille
ou sert à godiller, pagaie ou
rame qui sert à godiller (P. Dew.).
[Sund. \jnniv>nj\ A ug et , se-
couer. Day. huit, levier dont on
se sert pour faire avancer q. ch.]
$*&
j5%k hukur 9 mesure, mesuré.
Jyr* m-hïïkurj une mesure,
juste ce qu'il faut, jj* ,J~**«
mergambil /itlkur, prendre me-
sure. j£> >lf dJuu &yJ Af£*
panjaiy lêbar-na audah kâmi
hûlcur, sa longueur et sa largeur
ont été mesurées par nous (J/.).
î&y tîlkavj hïtkur, un me-
sureur, un géomètre.
3>jk** meig -hukur, mesurer.
^jl^ — meig-hTikurmaUi-hârî,
prendre la hauteur du soleil avec
le sextant. jy?**j^ )& il mu
htikur - meig - hûkur, la science
des mesures, géométrie.
{jjy?*+ merg - hukur - kon,
mesurer q. ch., faire mesurer
q. cli. 9jy^ 9y* O^îl vl£rj*°
di-h7tknr-kan apiùn sa-waig
sa-âraiy, servit ou mesura à cha-
cun le poids d'une pièce d'argent
d'opium (3/.).
ôjy*> hukûr-an, mesure; qui
A * * A
est mesuré. O^A-*» Jjjûs «£5 ^p«>
ytfjy* deigan p^njaig pend eh
seperti liukTir-an-na, il faisait
sentir les longues et les brèves,
de sorte que ses paroles étaient
comme mesurées (H. Ab. 50).
On trouve aussi jT^l ûktir.
[Jav. et Sund. wm> hukur.
Bat. «c «^ 99 M \ margukur,
prendre en considération. Day.
ukur.]
hUjuig, bout, pointe, ex-
trémité, sommet, fin, conclusion.
P)U hlîjing kârafg, l'extré-
mité d'un récif. AÎlî — hTtjuvg
tânah, cap ou promontoire : l'ex-
trémité de la presqu'île malaise.
. A
^Jjf^9 — hûjurgpen-jûru,k
sommet d'un angle. JUèS —
hûjuig lâigit, l'extrémité du ciel.
OU — htijurg mata , l'angle
extérieur de l'œil, j*^ — hUjurrp
sûau, tétin, bout de la mamelle—
{***** — hïîjuig .selùig, la pointe3—
méridionale de l'île appelée*"
Jonkselon. »yo {jy\ C^X
JUi*j neperti embun di-hûju
rumpnt, comme la rosée au bon*"
de l'herbe (Lid?\). £Jj*> A>~
i^Mj&yk JjS JUw JUp j deri-pada^
hTijwig lâigît sampey ka-pad^<*
àûjuiy-iia, depuis une extrémité
du ciel jusqu'à l'autre (N. 44»-
w^J ka-sukà-an dujiià yanj
hûjuig-iia hampir dergan dùka,
•y»
les plaisirs de ce monde qui se
terminent par la tristesse (M.
IL 37).
Prov. JJuf £*yo Js CjJ^
seperti teldr di-Aûjurr/ tanduk,
comme un œuf sur le bout d'une
corne. Se dit pour signifer la :
difficulté d'une œuvre ou d'une
affaire (KL).
[Jav. vniçx vjury. Bat. ■*-^-
ujunj. Mak. ~*-o ujurg. Day.
hujong, cap.]
TV^b hïijat, insulte, paroles
injurieuses , fausseté : insulté,
injurié, poursuivi. J^o**> oUcw
ftky Oi-> sa -mata -niât a hïijat
dân bôhavg, tout à fait mensonge j
et fausseté (//. Ab. 355). j\ \
S*\ 9-j^ Ày tJ^©*yo ïa di-hûjat \
ùleh ôrarg itu, il a été insulté
par cet homme.
sJ^+ji** mevg-hTijat, insulter,
injurier, dire des paroles inju-
rieuses contre q. q. : dire des
faussetés. àIM *lî J^^ar.» meirj-
hlijat nâma allah, dire des paro-
les injurieuses contre Dieu ou
contre les choses saintes (7\
M.).
^jtf£ hujât-an, insulte, injure,
persécution. OUaJt, ^U^ il 3
dâlam hujât-an set an , dans les
tentations du démon (P. M.).
I.
177
On trouve aussi J^o^l ujat.
[Jav. ^t9it«r«9>^\ hojat, nou-
velles, entretien.]
hûjan, pluie. jJ —
hûjan lebht, une forte pluie.
X Jy-îj — hlijan rintik - rtnttk,
une pluie fine, yl» — hïijcui
bâJtu , grêle, y U — hûjan hâbu,
pluie de cendres, éruption vol-
canique. — ù\ ada hlijan, il y a
de la pluie, il pleut. *Ay» ^y^y^
y~so {j>*£> Ota hûjan sôlorg
dân hlijan bmgsu, le commen-
cement et la fin de la saison des
pluies. jjfJ* £ Cfi^j* hûjan
yarg timpa ka-bûmi, la pluie qui
descend sur la terre, à X* £j>*j*
^•^ hûjan sudah ber-henti,
la pluie a cessé. — ^yJj^*
menûrun-kan hlijan, faire pleu-
voir. — £jy blirurg hûjan, nom
d'un oiseau (cymbîrhy?ichus,
macrorhynchus) ( Wallace).
Prov. JUp^lf \y\j>t Cfïy* hû~
jan ber-bâlik ka-lârgù, la pluie
retournant vers le ciel. Faire les
choses à rebours ; Gros Jean qui
veut en montrer à son curé
(//. Ab. 137). Un homme riche
ou puissant qui vient demander
du secours à un homme pauvre
et faible (A7.). Autre Prov.
c$-Aru panas sa-tâhun di-hâ-
12
178
&
pus-kan lit eh hnjan xa-hâri, la
pluie d'un jour fait disparaître
la sécheresse d'une, année. Le
mal d'un jour rend inutile le
bien fait pendant une année
(KL).
Cr^^it t,er " h"jan y pleuvoir,
y avoir de la pluie (A*. I'.).
^y^jjM* meiy - hîijan ,. pleu-
voir, lancer q. ch. comme de la
pluie.
A
tu en/ - h ujàn - z\ don-
ner de la pluie, lancer, répandre
q. ch. comme de la pluie. l)J ^j\
hujân-i bïï/r/a rampey , ils ré- ,
pandirent une pluie de fleurs
odoriférantes. ^ï J^^^^
ài\5 Jy) di-hti ja n-hitjân-t doyan
ânak pârtah, être accablé d'une
grêle de flèches.
^jlf^if ment - per - hujiut - 1\
faire pleuvoir. à11| ^jb^-* àH-XJ"
3 y. cT° tiadâ-fah di-per-
hujân-ialtah di-df'tsbûnu, Dieu
n'avait pas fait pleuvoir sur la
terre (H. 3).
[Jav. tyuiui^ hudan. Sund.
iMKwy^ httjtiti liât. ^,-^"3%
udan. Day. ujan. Tag. et Bis.
33^ olan.\
Aj^b hïiUny, dette. - ^U*
ment- baya r hâtait/, payer ses
dettes. -- A IL» menàgih hutanj.
exiger le paiement d'une dette.
/ô<^' tirggalj une dette qui
reste encore à payer. ^Jtl aJu*
s*f^^ audah /ej)às htïtanj - /7^,
il est libéré de sa dette.
Prov. ^ilo JJta ^^1 «îyb
c)bl jU ^lo ^J^j iJyb -Aiêf/rn/
amha dâpat di-bâyar hutaty
btïdi di-hâwa mâti adâ-na* les
dettes d'argent peuvent se payer:
mais les dettes morales sont em
portées par la mort. Il y a des
choses qui se paient à prix d'ar-
gent, mais il y en a d'autres qui
ne se peuvent jamais payer (//.
Ah. 167).
f^*y ber-hîitarg, qui a des
dettes, débiteur, £*y^/ PjJ
P^» ôraiy ber •- hTUarg mevg-
trùy, un débiteur qui doit payer
sa dette par son travail , en ser-
vant son créancier. ^j»*J* — ber-
hTttary bar in. une série de dettes,
qui a une série de dettes -
Ç^-*3 p^ç^; ber-hûtmr,
/eu/ 1. fin/ pùygaiy , endetté pai —
dessus la tête (litt. endetté toim *
autour des reins). C^-w fij*y f**
\2**^J*^ Kj^jUa1U ber-hïitatf/
.ter ta Icuwâaa mem - bâyar hïî-
ta.èy-nn} des gens endettés qu/
ont le moyen de payer leurs
*
dettes, débiteurs solvablcs. ^j\^
*Jj*y w^â» brâpa hamba ber-
hîïtary, combien dois-je?
meiy-Jiûtaiy, donner à
crédit. £ £\ g^; q\ OIT
^ j j*J^4*« fo* fo ô/YT/y her-hûtatg
à Jean yaty mevg-hntmr/ dïa,
disait un débiteur à son créan-
cier ( J/.). ^ £^A* £ ^l ^
^jy ^ll*i jw «j Cj^I liuJcum
ôratg yarg merg - Jiûtaig hamba
ôratg yaig tiâda sa-tâhu tûan-
na, la peine de ceux qui donnent
à crédit aux esclaves d' autrui, à
Tinsu de leur maître (M.).
s^l^m* ?neiy-hutâig-iy devoir
la valeur d'une chose. £12^«
-Xw OU y y* meiy-hutârg-i su-
icâtu mata benda, devoir la
valeur d'un objet (D. M. 33).
{y<j&j4M+ merg - h lïtaig - Jean,
faire qu'une chose devienne une
dette (//. Ab. 379).
îûjf pi-hûtarg, créance, cré-
dit. «j^5 l)U îûf> hîitarg dân
pi-hûtaiy, dette et crédit, passif
et actif.
fiyfy ber-pi-hûtaig , créan-
cier. £>j£j> ùb fa^y ber-ltïï-
taig dân ber-pî~hïïtarg, débiteur
et créancier (J/.).
^Mjy^it mem-pi-/iUtaiy-kan,
faire une créance.
PJjfc
179
^llfe hutâig-an , dette. Çj^l
— ôraig hutânj-an , un débi-
teur.
[Jav. et Suiid. t»^t ItMaig.
Bat. .*,£ wfofl/. Day. ulaw/.
Tag. et Bis. 3fc" otaig.}
/y^b hïitan, bois, foret : inculte,
sauvage. - ^jlf ^y /?ô//r>w
£âyw / 'titan, les arbres de la
forêt. jUi^b w*«j — Jiîltan rvrnha
hel-antâra, une contrée sauvage;
un désert. jJ jjl^ bahâru
deri fut tan, nouvellement sorti
de la forêt; rustique, grossier.
C/J* J^U j^iTJU^ j\ la ber-
jàlan ka-lûar mâsuk Autan, il
partit de chez lui et entra dans
la forêt (Su/, lbr. 3). — fU
Jiâyam hûtan, la poule sauvage
ou le coq de bruyère. — ^l>
•
babi liutan , cochon sauvage, le
sanglier. — *~J> pïsaig hûtan,
banane sauvage. — AlJ phianj
liïdan, la noix d'arec sauvage.
— Ç-jy ôratg hutan, l'homme
sauvage, ou l'homme des bois,
l'orang-outang, jip c$JW* Ti
jâdi deri-pada binâtary hïitan
deigan yaig jïnajç, engendré
d'un animal sauvage et d'un
animal privé (J/.)«
PJUJb liuâarg, crevette, ccre-
visse.jl&o — /tïïdarg baiykâra
12*
180
ou aIo — hûdarg gain h , sorte
de grosses crevettes JUj! CjJô Ata
Alo«ybAl|j| dâlam para ïtu
adà-lah hûdarg gala À, dans ces
fossés il y avait de grosses cre-
vettes (i/. Ah. 56). Pjl^— hû-
darg kârmg, écrevisse. ^p*}l»
^J^LêJj* belâicav hïïdaiglcejc)!,
caviar fait de crevettes. — Pjy
blirurg àûdcng, martin- pêcheur,
alcyon (alcedo hispîda).
[Jav. et Sund. xniis huranj.
Bat A,^ udn-ig.]
J^b hèdap, probablement
pour o.>U /iâdap (S. Mal.).
A^J^Jb hôiTar, hisser, carguer
(L.). Selon Kl., halte! stop!
halte-là! en hissant ou en tour-
nant une machine, etc.
•
c)*fc Imita (Hind. Cy* />ww),une
pièce de monnaie d'or nommée
aussi pagode; la valeur et le
poids de la pagode varient selon
les lieux , mais elle ne vaut ja-
mois moins de huit francs ni plus
de dix.
J*Jb hôuar, affront, insulte, in-
jure publique, scandale. Cjyy ,j\
jijj {JCA il Sï J>£> la her-bûat
hônar dï- dâlam astâna ttian-
Am, il a causé un scandale dans
le palais de monseigneur (À7.).
&»
[Sund. »i«/niMv honai'y donner
de l'importance à une petite chose,
faire du bruit pour rien. Mak.
*1f»25 onara, bruit, trouble.'
ffJ±ibhuiUl8, t\r è> dégainé, tiré
du fourreau: être tiré du four-
reau. vy-jyb ■* &ï/ krië-na <li-
hïmuit-no, il tira son criss (litt.
fnt par lui tiré).
A
rr
u«jjçM+ metg- h un usy tirer, dé-
ainer. ^y^<j\r"*A*J\?j\
^-Xj la ter-lâlu môrak serâya
meig-hûnus pedhig-na, il se mit
en grande colère et tira son épée*
(IL 89). ^Jjt*. j£> ùy j\
s*^*^to ta pan sîgràk mevg-hn-
nus xinjcïn-tïa, aussitôt elle tirm
l'anneau qu'elle avait au doijT*r
(IL 100).
^j«jjky ter - lnmus , qui e^-t
tiré, que Ton a dégainé. — tf^
kris-na ter-hïinusj leur» cri*» *
étaient tirés (M.).
{j^y* hunus-aH) et
^j**y*> h Un us -hunus-an , die
certaine charge (L.).
[.Tav. 4/i*y.jLi^ /tu nus. Tag.
Bis. co/Tï h a nos.]
• •
£)**> hïïbiny, joint, lié, attaché*
réuni, relié: être joint, êtt"e
attaché.
ê>
J*>
181
«jy^ ber-kûburg, qui se
joint, qui est réuni, «j {f*}* $*
it-jjky dûa dûsun yaig ber-
Aûbuig, deux villages qui se
trouvent réunis, fajfy £j {jy
kâin yarg ber-hûburg, étoffe
rapetassée. aItA-j y^i ^1 ù~**
sa-kalï-an ln% ber-hâburg - kû-
burg-lah, ils se réunirent tous
(B. 18).
4L}j4*+ merg - huburg , faire
l'action de lier, attacher, joindre.
f*/^ O" cr^J £;>«■• ^!r^
jjwjU JX>*j ^j&ï y\ harâm pada
perampûan yarg ber - suâmi
âtaïc tiâda ber-suâmi meig-liû-
burg rambut - na deigan ruma-
*~ûma tvtaw dergan rambut
rnânusïa , il est défendu à une
femme, mariée ou non mariée,
cle mêler à sa propre chevelure
«lu poil de quelque animal, ou
tTautres cheveux (M.).
*\Juj4*+ meTg-hûbuTg-lcan,
lier, joindre ou relier q. ch.
ou^* — rnevg-hûburg-kan hu-
Ttîf, lier les lettres (dans récri-
ture) (H. Ah. 174). Jl/l
JLpI; jêIî^j^jC^^L aku
âkan nierg-hûburg-kan Ica-dûa
tâpak târgan-kii) je joindrai
mes deux mains (#. 99). vyJ*j^v«*
merg-kùburg-kaîi hàrt pendek
îtu dergan trhrg palïta, en joi-
gnant à la brièveté du jour la
lumière de la lampe (Exer. 153).
Çjj*** perg- huburg, celui
qui attache, qui relie, relieur.
r-}j*ts* P^ " hûburg, lien,
attache.
{j£y^ hubUig - an , liaison,
union, continuation. ^}j>* —
hubûrg-an hurtïf, la liaison des
lettres (IL Ab. 174).
^yJ^p per - huburg - an , ce
qui est lié; reliure, liaison, con-
nexion. ^\*S tf>ï SS ^y*£
per - hubûrg - an hlta dergan
kompàni, nos liaisons avec la
compagnie (M.), «^tj — per-
hubûrg-an kîtâb, la reliure d'un
livre.
iS*J*Jb hèbat, charme, enchante-
ment, talisman. JU*yo dï-hôbat,
enchanté, charmé, être enchanté.
JUj^x* merg-hôbat , enchan-
ter, charmer.
^xl* %4*<* meiy - h ôbat - Jca n,
charmer, ensorceler q. q.
^Lib hobôt-an, charme, en-
chantement, ^y L-Jb Cj^l ^^
ôbat ôrarg /lobât-an, remède
de charlatan , de sorcier.
Il est probable que ce mot \ient
de w*J«i obaf , et que 17« n'a été
182
JiS*>
f»
ajouté que pour établir une distinc-
tion entre remède magique et remède
physique.
,V %fc hîiban, v. ^^1 h ban,
•j^Jb hïibun, v. tfji ûbun.
f%Jb hïïnia, moissonné, récolté;
champ, champ cultivé.
•Jo ber-hlima, moissonnant,
qui moissonne: moissonner, cul-
tiver. JUjI Aj\j J3 ^l dk+k^ ber-
humà-lah ta padn tânah ïtu,
il moissonnait dans ces terres, ou,
il cultivait ces terres (fi. 3tf).
sa-telhh ôraiy 7 si dû su h itu
ber-hûma , lorsque les habitants
de ce village eurent coupé leur
blé 01.).
>j4*+ me ty- huma , faire l'ac-
tion de moissonner, de recueillir,
de cultiver. ^j*t« — mny-hvma
•manâ, recueillir l'avis {M.).
y Uy*^ menf-humâ-kan } ré- .
colter q. ch., p. ex. du blé.
y U^i ber - huma - han , qui
récolte q. eh. . qui cultive q. ch.
#JuS m-ôraiy meminjam tânah ,
hâma hendah ber - huma - han
yundum, un homme loue une
terre pour y cultiver du blé (I).
M. 102).
^L^e* meiy-humà-û faire la
récolte de q. ch., cultiver q. ch.,
p. ex. une terre.
cJ^LvJ^ mrm -per - huma - *".
faire récolter quelque chose, faire
cultiver une terre. jUî Ai O'U^i
\&y 4^ c$*^A* per- huma -an
yaiy tiâda di-per-humâ-i ûleh
tûan-aa , la récolte que le pro-
priétaire n'a pas fait faire (J/.).
y L*^i/ mem-per-humâ-han,
faire récolter q. ch. (Z). M. 102).
O'U^S per-humâ-att, ce qui
est récolté, récolte, moisson:
ce qui est cultivé : bon résultat.
(j*U^î ^U J^Îj jfeî^-> JU- saïu-
pey dâtary ha-pada ?nàsa per-
humà-an , jusqu'au temps de la-
moisson ( N. 202). Jpl^ Cyt—
»JÛj wui^li meiyeràt per-humâ —
an la-tfu gundum, faire la ré —
coite, nommément du blé (J/.).
[Sund. .i»*i?\ httmah. champ* -
Bat. a,*c uma. Bis. 3V^ owr -="
champ cultivable.]
/Tjfc hûmum, nom d'un sacri —
fice, holocauste non sanglant—
où Ton brûle du bois de senteur—
de la graisse et des fleur» -
A pc^ ^ MfjJ ^
la pereji ha-pada tampat ber-
bûat hûmum Itu, il se rendit au
lieu où Ton devait offrir le sacri-
fice^'. 4). ^\ àïlSJ^, OyL^
makâ-resi-pun ber-largkap-lah
â Jca n segala Ica - largkâp -an
yatg ber-bûat hlîmum itu, le
saint personnage se prépara, avec
tout ee qui était nécessaire, pour
le sacrifice (e'rf.). JUjI t^> ^jC ^$\
^j"Z)\* J& ^^-> ta meimhja hû-
mum itu dergan segala mahâ-
resî, étant accompagné de tous
les saints, il offrit le sacrifice
{ILS). ^\^J\^J^j\
\a merg-ambil puntung dpi hïï-
mum itu, il prit un tison du feu
de l'holocauste (Ji. 95). •
L'auteur du R. malais écrit
>yj» /tumîim.
Ce mot doit assurément venir du
Sanscrit. Dans sa composition doit
probablement entrer le monosyllabe
om (composé de « h m . repré-
sentant la trinité indienne, et qui
cjoit précéder tout acte religieux) et
le motç£ hu: offrir un sacrifice. Pcut-
«»tre vient-il de «n 1*1 huma, oblation
île l'hostie (selon Wilson), sacrifice
qui s'offre en jetant sur le feu du
beurre clarifié, et en récitant certai-
nes prières et invocations.
hûvu (ordinairement em-
ployé avecjU kâïa), mais que
Ton doit écrire jli^> huru-Jtâra,
tumulte, désordre, confusion.
v. jl* kâra.
Cv^Jb hUmt = Ojj! ûrnt.
183
«.JM^b hïimp, changé en mon-
naie, converti en numéraire.
^j — /lîirup nâtoa, équivalent
pour la vie (terme de jurispru-
dence) {M.).
o>j}4*4 merg-hlirup) changer
en monnaie.
^^XJj^4«« mery - kûrup - kan,
changer q. oh. en monnaie, con-
vertir une chose en numéraire.
jika tïâda jtia. la mâu menebvs
gàdey - na di- kûrup - han - ua
âtaw di-kràt-na pada yaig
hârus dî-krat mâna ktra-ktra
amiis-na ïtu dî-ambd-na bârang
yatg lebth - iia di-plilaig - kan
ka-pada tûan-na, si (après
sommation faite) il refuse en-
core de retirer son gage, le gage
doit être vendu, ou divisé s'il
est susceptible de partage, après
quoi la valeur du prêt sera re-
tenue, et le surplus remis au
propriétaire {M.).
o»j*4*9 peiy-hûvupj qui chan-
ge ou sert à changer en numé-
raire, changeur. — y \> bâtupeiy-
hûrup, pierre de touche (À7.).
[Jav. mrn*'>f hurup. Day.
hnrup* Tag. c^\ holip, mettre
18G
J*
J*
Ay^j ber-fiîï/am, qui est
mêlé, mélangé.
Prov. y^j Aj*/ cr9^' '"*/>«*
ber - Jtîilam râxun, ou bien,
<£* A%*^ 7t~)JT' kajcubury ber-
kïdam ganja, une espèce (le
poison mêlée avec une autre»,
ou, une espèce de substance
enivrante mêlée avec une autre.
Un malheur en amène un autre.
Ay*4* meig-hTdam, mélanger:
mêler q. ch. avec le riz pour le
manger.
sy<X^m^ luevg - hîilmn - kan9
mêler une chose avec une autre,
faire un mélange. j\ — meirj-
liTdam - han âyer (à défaut
d'autre chose) mêler de Peau
avec le riz pour le manger (AV.).
Cr^J^Ji ber-Jiûlam-kan, que
Ton a mélangé. Jf>L ij^\ OyL*
^ jUy^j ç->j£sepertî ôrmg
maint h kaxûb u vy ber - // Ulam -
han ganja , ils ressemblaient à
des gens qui se sont enivrés, en
prenant du datura mêlé avec di)
chanvre (M.).
[.Tav. inrui*if\ hulam, poisson,
viande. Bat. ^.^oc\ vram, tout
ce qui se mange, comme légume,
avec la viande ou le poisson.]
Jybhïîlur, lâché, relâché: être
lâché, être allongé, être largué.
Jlî — /udvr tâli, larguez le cor-
dage (litt. soit par vous le cor-
dage largué). JUl> — /tùlurkelht,
lâchez le bras, le cordage de h
vergue. Alj^c^l &Jj>*J} JU
CjjI makfi loin di-hûlur-îit)
ïhor-îia htr-ilâlam lâut, il laissa
descendre sa queue dans la mer
(IL 143).
Jy* mlilur, s'allonger, se re-
lâcher.
JyV** mety-hulur, lâcher, re-
lâcher, laisser couler ou pendre.
Jj*j> ter- An fur, qui est re-
lâché, pendant, qu'on laisse
pendre. Vj^>j> ôy ^^jJ ftdtih~
I iïa pîin ter - kïïlur - hû lur j sa
langue pendait (AT.).
£Jj4*A merg - hTdvr - hm,
faire pendre, faire lâcher, faire
! descendre. oU j£p aJ jjlf-
S » meig-hîilur-kan kâin lebil
deri-pada mata kaki, laisser
descendre sa robe jusqu'au-
dessous de la cheville du pied
( il/.). ^£\j {jjyj** mery-hûlur-
kan târgan, étendre la main
(AV.).
On trouve aussi^l^ ùlur.
[Jav. et Sund. t/»ju\ ulur.]
jiiibhulur, esclave; esclavage.
)j> jA. JoJ j}IO lakilâh'
itu mCutuk hrdur , cet homme
, devient esclave (CW. Mo/. 395).
•Jyb hulas, lobe, tranche, com-
partiment de certains fruits, par
ex. de l'orange. ^«J ày ^yc
^joLj^L 8<t-hûlas bit ah ll-
mfitr mânis di'7nâka?i-fta, elle
mangea un lobe, un quartier
d'orange (il/.).
•J^b JiUlas, v. ^Jji /7/a*.
*db luirg 9 titre donné à certains
chefs, v. il rt??/.
C&b
18'
A^ *
Jiargkap, se percher,
s'abattre, se poser, comme font
les oiseaux ou les insectes,
i^lslj jJu «J&dt ôy^i lâlat-pûn
haigkap ka -pada telirgâ-na,
la mouche vint se poser près de
son oreille (IL 126). y\> hy*> ù\
J^SJdb ,j\ àILo Oji A«i -> ada
sa-buah bâtu di-teigah tant dl-
sanâ-lah la haigkap, il y avait
au milieu de la mer un rocher
sur lequel il s'abattit (M.).
yy O^*-' ^1*^ sa-kotïJca ïtu
dâtarg dû a ïkor bîirurg harg-
kap ka-pada sa-pôhon Jcàyn,
à ce moment deux oiseaux
vinrent se percher sur un arbre
(R. 100).
merg - hargkap-
knn, faire percher, placer, poser.
*r * *
^ICjtyii-»*» // rc rgkap - // r/?r/-
kâp~a?êi qui se perche à diffé-
rentes reprises, qui se perche ça
et là. ^AxJtyijJtk* VjpLj Jilerbmy-
terbavg ltaujhtp - haixjkCip - a?t,
voltigeant et se perchant ça et
là (M.).
On trouve aussi «Jtiêl aigkap.
(Jj&b hfoyga, terme, limite:
jusqu'à. ^1 — hirgga lui, jus-
qu'ici, jusqu'à présent. C*j\ —
hiigga ltu7 jusque là, jusqu'alors.
Jjilî ^jA — hirgga Ini nâiky doré-
navant. AJb ^$1 — hiigga la dâ-
taig} jusqu'à ce qu'il vienne. cjU*
^yU* {jè>\i**ij* hùgga j>er-8im~
pârg-ai) jâlan, jusqu'à l'endroit
où la route se partage en deux.
janjl-an ïtu hùigga lima tâ/tun,
cette convention devait durer
cinq ans. j^ J£* Ji O^îT
menuxl'kan dla hirgga sûici,
le laver jusqu'à ce qu'il soit pro-
pre. }ï j£je jU* stfj* di-ke-
rat-na hirgga parggal dâa, il le
coupa jusqu'à le partager en
deux. JjL <^i* hùggn mâti,
jusqu'à la mort.
jiiy— sa - hirgga , jusqu'à,
jusqu'à ce que, bien que. jXiyw
ber-ïkor dân be-rû.ma jûga,
188
dJj*>
bien qu'il eut une queue et du
poil {H. 151).
jX«^i ber-hîrgga, qui a des
bornes, qui est limité, fini. is>j
JAx^j ù\J «j rayât ymg tiâda
ber-htjggn , une population in-
finie, innombrable {11, 91).
&**y ter-hiigga, qui est
borné, fini, atteint, limité. jLj <<1
c^Xi^j fa tïâda ter-hùgga, il
n'est pas limité, c'est-à-dire, il '
est infini.
£ lÉ-*^ 7?i erg - hiiggâ - Ayiw,
déterminer, fixer, limiter, faire '
arriver jusqu'à. Job .al* aIII ,
^vL^j «#<*/* ;*<î<&r dâpat di-
hirggâ - Arcw , Dieu ne peut être
déterminé, on ne peut expliquer
ce qu'il est (M. II. 31). JL> .
J?^»' -xS jJX^ ^Kj** 3 Job
^VXra dâpat di-hùggâ-kan ma-
rïlca-ïtu padtt nagrï, si on peut
faire arriver ces gens jusqu'à la
ville (D. M. 217).
£ l£«fc^ per - hùggâ - Avw,
être déterminé, que l'on fixe.
/tùggâ-Jcan suâtn jâlan tlga
hâri jâu/t-na di-antarâ-na* et
il fut arrêté qu'il y aurait une
distance de trois journées de
chemin entre eux (B. 48).
^o«* lnrggan, pour 0*l£àk
liitygà-an, terme, limite, jusque.
ù*\S^MkJ* per-Airggâ-an, ce
qui fait la limite, frontières.
*£*
hhygap , être sur une
branche, se reposer sur une
branche (des oiseaux).
cJtAjdby ber-liùggaj>} quiae
pose sur une branche, qui est
perché.
^yU-ii^u^ ber-hiiygap-
hiiggàp-an} se percher à diffé-
rentes reprises, se percher en
grand nombre.
Ce mot est probablement le
même que <JaJc* hargkap.
[Bat. 2-x-»— x\ toiggot.
Day. lûgrA-i^.]
*.
A*"^*
**«fc Juiigsa, ^y^ gargsd
et ^C-J atgsa (S. ^
hansa) , oie. ^,-** Ob J^l /^
/lâyam Uik dân hengsa, des
poules, des canards et des oies.
tiâra seperti telùr hargsa besàr"
■tia , des perles de la grosseur
d'un œuf d'oie (#. 166).
ij-îà gmgsa, vient probable-
ment du portugais ganso, jars.
[Jav. 9jùiix<i\ orgsa. Sand.
iïijji\ gargsa. Malg. gisù]
la*
ÀjJdb
189
Comp. Gr. yjrtv, Lat. amer.
AH. Oans (E. Burnouf).
^ls^ A/Jâ (Ar.), lettres de l'alpha-
bet, orthographe; orthographié,
épelé. U£ f\ aI^ £>j\ ô'tfj
per - katâ - an ôraig bûleh - la h
âku Aijâ, je pouvais orthogra-
phier (écrire) les paroles que
j'entendais (litt. pouvait être par
moi orthographié) (H. Ab. 27).
A
Ifrv** meig-hijâ, nommer les
lettres de l'alphabet, épeler,
orthographier un mot. à)*j S\
merg-hijâ dûa tiga hurûf, je
pouvais épeler des mots de deux
nu trois lettres (IL Ah. 136).
U^j ter-hijâ, qui est épelé,
qui est orthographié.
ô*b£ A#â - an , épellation,
orthographe. ^Hsè JJâ ft<?*fc/
hïjâ-an~iia, l'orthographe en est
bonne (//. Ab. 142).
On trouve ordinairement Uî»
ijâ.
*jsP fiejrat (Ar. ^^), lafuitede
Mahomet, l'hégire : l'ère des Ma- |
hométans, commençant à l'année
dans laquelle Mahomet s'enfuit '
de la Mecque à Médine, l'an 622
de l'ère chrétienne. ^jS l^ ji
jk\S *)y ^ ^V- yJj~>
pada hejrat nabi sa-ribu sa- \
râtus sambïlan puloh tahun,
en l'an 1 1 90 de l'ère du prophète.
[Jav. «7 */7ï ^x héjrah. Sund.
<n*/n£<rii\ héjirah. Mak. cd-d«
/ajara.]
àojJJb hUlâyat (Ar. ^JJt),
guide, conducteur. /y\ v^lij
&«fcâè ïni hidâyat y an/ di-tîirun-
kan deri-pada allait taâlâ, ce
livre est un guide qui est des-
cendu de Dieu (3/. R. 226).
l£*XJb luull = LU* hidàyat.
XjJJb limllyat (Ar. ^JJ*).,
offrande , présent offert à un
supérieur, ^y^y^» ^*t *u b J>\
tatg mem-bdwa sa-ïkor ïkan
yavg âmat bâik liadiyat ka-
pada râja, il vint, apportant un
beau poisson qu'il voulait offrir
en présent au roi (.1/. li. 167).
v*^jJJb bûiga amas dan bliiga
përak serta deigan hadîyat-îia,
une fleur d'or et une fleur d'ar-
gent accompagnées du présent
d'étiquette (en espèces mon-
nayées) (M.).
^yjjj^jt* meig-hadiyat-kan*
faire un don de q. ch., offrir q. ch.
à un supérieur. ^j-X* ^L»
100
AJJdb
Wis y \y* sûya badiyat - kan
suâtu kr)s, je fais présent d'un
crias (Lett. Mal.).
Ài*XJb hmlnet (Ar. O-X*), sus
pension d'armes, trêve, armis-
tice (/>. .1/. 357).
hadepa, pour ±Ji depa.
A .
5tJb henîiy, limpide, pur, droit ;
purifié, clarifié. — pi y} âyer
yarg henng, de l'eau limpide.
à*j>+ l>u il* JjU» hâiihenng dan
jprnih , un cœur pur et simple
(Lett. Ma/..). Ail" ^pj jX^i'
Jy itl*o ^j>-*-£ âyer /cerhh
dergan tânak kamudïan di-
henhg pli/a , de l'eau troublée
par l'argile, et ensuite clarifiée
de nouveau (M.).
^jAjL^** meig - herùnj - /•//«,
purifier, clarifier q. ch.. rendre
limpide.
[Jav. tv^j\ enùg, du radical
iî\ nîig.)
luinxur, dissous, fondu,
putréfié, réduit en poudre; être
dissous. — aJu* JJf gîl/a audah
h an xv v? le sucre est fondu. ^Xx
•
— «j tembâga yaig /tatixttr. du
cuivre fondu. — 4b £j«j baigkey
yavg hnnxur. un corps en putré-
faction. Ay — hnnxuv lû/uhj ré-
duit en atomes. jAjs&r* sï-han-
xur /iyuv, expression d'insulte,
qui signifie: le vieux baveur.
i/f^J* ter-hanxur, qui est
fondu, dissous, brisé. J^J &*
Jjâ alLji ^l aUju* Jjf/tatï-h
ter-hanxur kârna sudah-lah
la ber- sala h padâ - mu , mon
cœur est brisé (contrit), parce
qu'il s'est rendu coupable envers
vous (I\ M.).
me/g - hanxur - ha*.
fondre q. ch., faire dissoudre,
réduire q. ch. en atomes, briser
q. ch. Jy &\** & Jjp*^
xur-han dïa men-jâdî dûli su-
paya di-ka-ta/iu-ï-na âhandâ-
ku, je le réduirai en atomes, afin
qu'il apprenne à me connaître
(/f. 121). jJJÏjj^fc**
y I (jj$* A-*-J !><*da sïaig hâri
ka- panas -an sudah Aanxur-
h-an âhu , j'étais brûlé par 1»
chaleur pendant le jour (B. 50).
fjù meig - hanxur - kan hâtist'
gala ôratg yarg meneiyar-ht*
dïa y il attendrissait le cœur de
tous ceux qui l'entendaient (il/.)*
kan detgan âyer, faire dissoudre
dans de l'eau.
[Jav. i7ii^n\ aîixur. M*»*
^vtizz anxuru. Day. anxor.}
hinjnk, pour Jfctt ïjuk.
ïunjam, fixé en terre;
planté, enfoncé: être fixé.
*J> ter-hunjam, qui est
que Ton a planté , fixé.
»U.> wf^y *** jfi ânakpâ-
er-hu?ijam di-dàda râja,
tohe se trouvait fixée dans
Urine du roi (3/.).
*&&** mery-hunjam-kan,
planter, enfoncer q. eh.
J — meig - hunjam - kan
at, planter des échalas
>j^e>bT^^*** meig-
xm-kan gadâ-na ka-bûmi,
anta son bâton en terre
15).
Xf£*j ber-hunjâm-an, ce
est fixé ou fiché. £Xs£**
•
ZjX* À^f^^H senjâta ber-
âm-an-lah seperti ranjaw,
aits étaient fichés (en terre)
1e des pieux (M.).'
hanjrah, répandu*, épar-
\ par terre en grand nombre.
w. vnivntp anjrah.]
* henjélèy = J<^ jelèy.
Iiontil, pour JXi! on ta,
eau.
h in te f/ , écouté , épié;
m
écouté, être guetté, ^j^
• v I
191
^y.J ^ c^^V* M***}/ per-
katâ-an-na dân per-buât-an
nay faites attention à ses paroles
et à ses actions (litt. soit par
vous fait attention) (A/.).
Jp*l/ ber -hintey y être écou-
tant, épiant, qui guette,, qui fait
attention. ^Jol» tS**l/. 3*2*
JUil JJLT Çjj\ diïduk ber -hintey
me - nanti - kan ôrarg tïga ttuy
il était guettant ces trois per-
sonnes (3/.).
^^yi» merg- hintey y faire l'ac-
tion d'écouter, d'épier, faire
attention, surveiller, être en em-
buscade, dresser des embûches.
s&Cj* «^ J*v** mev3 ' hintey
pada mUsuh - /ta , tendre des
embûches à son ennemi (3/.).
JlS à1o*j-> Lf+ir^+y \ àku meig-
hintey deri xelhh pintu, j'épiais
par les fentes de la porte (IL
AL 118).
VjXJuyjL meig - hintey - kan,
épier q. ch., surveiller q. ch.
^JjT iJta JXyJu hamba hintey-
kan deri jâuh dan hamba me-
llhat dâtanj guvg, je guettais de
loin le loup, et je le vis venir
(M. R 126). Jôb £-j> ùfl\
jL'^U^y ^JilyjL arglcaw - /a//
7/«?7 dâpat mevg -hintey -Jean ka-
rajâ -an-ku } tu es autorisé a
192
•• • i
surveiller les affaires de mon
royaume (3/".)-
[Jav. âtMttf\ lyintip. Sund.
vriMuip intip. Bat. **»-^
inté,
considérer q. ch.]
matginté,
henti, arrêté, stationné:
être arrêté.
M
^^Ifcy ber-henti, qui s'arrête,
qui stationne ; cesser, se reposer,
s'arrêter. iJj àLu*.* ô*îxSo jJU
Cy maka baginda pûn bvr-
hentï-lah di-lTiar kôta , et le
prince s'arrêta en dehors du fort
(A'. 19). &*J±smjVAiA>
bâik-lah kâmiber- henti di- sini,
reposons - nous ici. .>Ij <^lL» j*\
Jh*+ t>S~*l/. àyer ma ta- fia tiâ-
da ber - henti me)g - âlir, les
pleurs n'ont cessé de couler de
ses yeux. ^jU ji Jp*j> aJu* ^1
Aô^^Zj *) ïa xtidak her - henti
pada hâri yatg ka-tttjuh, il se
reposa le septième jour (B. 2).
^^«V** me)g-henti, faire l'ac-
tion de stationner.
^J*J> ter~hentt\ qui est arrêté,
stationné. J*ju*o <$! aIJJkJ jJL
ntaka ter-henft-fah ia. di-xitu,
là, elle est arrêtée (N. Phi/. 57).
» A** *
A- * "t -.. - A" A I
MC ^ y] ^j ^AC ^ j\
^l*^ dyer pada tampat ter-
henti a ta w pada tampat mety-
à/ir, de l'eau dans un endroit où
son cours est arrêté, on dus un
endroit où elle coule (Af.).
^yJilyM* mevg - henti - bin,
arrêter q. ch. , faire cesser.
y\ v*^xJuVJt* JUJ aJIj tqnah liyat
merg - henti - Jean âyer, la
terre argileuse arrête l'eau (iV.
PhiL 57).
i^SlbjiC mem-per-hentï-km,
faire cesser, faire arrêter. ^/L»
jiji sJ&s c£z*J Jfjiï
^sy^MLk nj masâ-kan kâim
kalhk per-ke?itï-kan marlka-
itu deri-pada taigguig - tafg-
gïi?g-an-/ïa, pourquoi voulei-
voub faire cesser ces gens de tra-
vailler (#. 91).
{J-+i**>j* per-hentï-an, repo»,
cessation : gîte, campement, sta-
tion. y\y> -*-*S £** t$l *^~*
^SiJkjs sa-telhJi ïa sampey ka-
j)ada suàtu per-hentï-an, lors-
qu'il fut arrivé à un gite (B. 123).
kâla di-lïhat- fia bahwa adà-
/ah per - // enti - aw, 1 orsqu'il vit
qu'il y avait un peu de relâche
(/*. 96;. £b £uàjf\j0jij>
s^LSlk>J* y\y> -XiS deri - pafa
suât u per -henti- an dâtnnj h'
pada snàtu per-hentï-an, allant
de station en station (Sul
Jbr. 12).
[&fc
193
M
q trouve quelquefois ^^
-henlî, pour ^^y»* metg-
». v. ^sij nanti.
av. et Sund. 4*i«>> anti.
«SI» '
îdre, différer.]
«si,
b hantimun = j*S tï-
Ou dï-brï-lah uleh marïka-
hantlmun dân ûbi, ils me
lèrent des concombres et
tubercules (//. Ab. 287).
êOntu (S.^f^hantu, mort),
it , spectre , mauvais génie.
wu*> Jà u w«+fc hamba tàkut
• • •
i Art wta, j'ai peur des esprits.
o£> OUaJ^y^ J{lf ->1 ada
xk hantu sëtân di-kôta ïtu,
avait beaucoup d'esprits de
>ns dans ce fort (//. Ab. 60).
J dt-mâkan hantu, dé-
par des esprits malins (se
l'une personne morte subite-
). — c5jW* jû™ hantu , le
A
t du milieu. — £jy bûrunj
u, oiseau nocturne, hibou,
-huant. è*y — hantu kerâ-
esprit des cimetières, âme
A
mort, revenant, ç-jy —
'u blîruig, nom d'un démon.
— hantu tcâli, nom d'une
te (cocruluë crispus. Kl.).
^jM tampar hantu, nom
e médecine, nommée aussi
*.
^lMyu» sa-per-hantu. — </***
di-tampar hantu, nom d'une
maladie.
jU^j ber- hantu, qui a des
esprits. — JUA*- tampat ber-
hantu , lieu où se trouvent des
génies, des spectres.
[Jav. <>nw\ antu. Hat. S/>^\5J
hantu. Sund./w/ilM. Day. hantu,
cadavre.]
SUb hatltak? pyS — hantak
kusûrna , une sorte de bouillie
faite avec du kelêdik, de la
farine de riz, des œufs et du
sirop (AV.).
JLUb hentak = j£1 entak.
Jb hantât, offert, présenté
JUûyjfc* merg - hantât , offrir,
présenter.
J^je perg-hantat, qui pré-
sente ; qui se présent e, caution,
répondant.
^Z^9 peig -hantât-an, pré-
sentation.
Leydek. dit qu'on prononce
ordinairement antar. v. Jkà
hantar.
f&fe
hantam, jeté par terre,
terrassé, lancé contre.
iUy** meig-hantam, jeter par
terre, renverser, terrasser quel-
qu'un ; lancer contre.
[.
13
1ÎU
C^m^ meirj - huntam - kan7
faire renverser par terre, lancer
q. ch. ^ySJi^ ïjlj\> 6y«> sJL^\ j
^ JJb JlîS di-ambil-na sa-bïlah
bâtii lâlu di-hantam- Jean -na
ka-pada /innûman, il saisit un
quartier de rocher et le lança
contre Hanuman (J/.).
[Sund. amuit>ip hantam, frap-
per avec violence, attaquer,
battre.]
Jiantar, porté, conduit,
envoyé, accompagné ; être porté,
être conduit. ^J ^y\ c^iJb j di-
hantar-na àkati dïa, il l'accoin-
pagna.
-. *
j^ffM.m meirj ■- hantar , faire
l'action de porter, conduire, en-
voyer, accompagner. J JÛJb Oy ^1
^/'V*' .5^ '" jf>/flte hendak
pergi mery-hatttar baffùida, il
voulait partir pour accompagner
le prince (ti. 104). j^fi* Pj^l
e>jj«w «Jy ôra-nj me/tj- hantar
pîdarg wrmua-iia, tous les gens
de l'escorte s'en retournèrent
01/.).
J^*J> 'ter- hantar, qui est porté,
conduit; qui est couché, étendu
sur le sol. ^JU ^jJta^JuJ^; ter-
hantar di-âtaa papa n , porté
sur une planche (J/.). J^*J>
wwiOyu» ter -hantar seperti
mayet, étendu comme un ca-
davre (3/.). ^ jLî J^J j\
^>> ^ I m ter- hantar tiàda
kabar âkan dirî-na, il était
couché sans connaissance (£.
125).
^jUl^jc* meiy-hantâr-i) ac-
compagner q. q., conduire q. q.
quelque part. j^lf JUw &ij**>
£ \9 dt-hantar-ï-na sampey Ica-
liïar pôgar , il la conduisit jus-
qu'en dehors de la clôture (S.
Ih'd. 28).
,yj^y** mevg - hantar - ibui,
porter, condirire ou envoyer q. ch.
/><i meiy -hanta r-kan makân-an
àka?i dîa, je lui porte à manger
(A. 104). Jj/i Jj^. JJ^/l
jly^J JUil ôArw hendak mag-
hantar-kan putrï ïtu dahTdu,
je veux d'abord conduire la prin-
cesse (B. 72). ^ZJ* ji'JW
xO ^^1 Pjj adâ-lah kttameig-
hantar -kan bUrga amas hi-
#ia?n, nous avons envoyé une
fleur d'or à Siam (en signe d'hom-
mage) {Lett. Mal.).
J*^*& peiq-hantaTy qui porte
ou conduit, porteur, conducteur.
c)jlll* hantar -an y qui est
conduit, qui est porté on en-
voyé; dépntation, envoi.
C)j\Zà>j> ber-hantâr-an, celui
qui est envoyé, ce qui est porté:
cSJUb
•• \ •
195
i est conché, étendu.
? »L* e>^-w 4a - rfwâ - fia
her-hantâr-an , ils furent
» à deux. <jL £j J& O-k
«A* O^ aI^O^j badàn
yaig mâti ber-hantâr-
\h seperti bâtavg ber-
-tindeh, les cadavres de
eux qui étaient morts se
ient amoncelés comme des
e bois (M.).
**** pevg-hantâr-an , ac-
; porter, d'envoyer ou de
re: envoi, accompagne-
conduite.
handey, compagnon,
î, ami, camarade. ^)y —
/ tûlan , compagnon , ca-
î. 9*\j — handey râja, ;
îpagnons d'un personnage ;
— £ \jje^.j9 ber-xidrâ- \
andey, qui sème la dis- j
entre les amis. jA±Jûfe > :
$lj hey handey-hu tiâda '•
\an, ô mon ami, il n'en i
s ainsi (B. 64). y*)^***
J£-» di-parggil-na segala
1-na, il assembla tous |
lis (J/.). erV^-^cA*
handey tûlan -fia, avec
imarades (Cod. Mal. 390).
ûfc^j ber -handey -handey,
ois, être camarades cn-
O AJb hindi, Hindoustah. £>^l
— ôrarg hindi, gens de l'Hin-
doustan.
Ce mot a le même sens que
^xlfe h indu.
*<***» hindu (Pers.), indien.
— Pj^i ôrarg hindu, un indien :
un sectateur du culte dcBramah.
— cr"V bahâsa hindu, les
langue de l'Inde. — y> benïïwa
hindu, l'Inde, ^wl^ ita ^Jûî j]
jiir^iy J^i^li jX&> la pandey
dàlam bahàsa hindu ià-ïtu
bahâsa kllig , il était savant
dans la langue de l'Inde, à
savoir dans la langue Teiinga
(77. Ab. 8).
[Jav. Sn*o\ hindu.]
JjAJb hendak, vouloir, avoir
envie, avoir dessein: désiré,
voulu. «JijL y*£\ AîjûJb hendak-
kah argkaw mari, voulez-vous
venir? ùf ù\j jjl JXM ^1
ia hendak lâri tiâda bïïleh,
il veut courir, il ne peut pas.
^ra/a âwaA raja-râja yavg hen-
dak memânafi , tous les jeunes
princes qui voulaient tirer de
l'arc (R. 28). jk*>* f^ ijj^
•LxiS O^i Jî-*** _y ^ mô>e a^?7-
kaiv di-mii âku hendak ber-
13
196
kâta ka-pada-mu, venez ici,
je désire vous parler (R. 88).
samâna Itu hendak âknn ham-
ha, Laksamana me voulait (por-
tait ses désirs sur moi) (A'. 86).
On se sert aussi de JjJû*
hendak pour exprimer l'impéra-
tif et le subjonctif. ,jù àUjû*
^Jjlo hendak-lah dia mûri, qu'il
vienne. J^^ C>y àjiXJ^ hendak-
la h titan dit du k, veuillez vous
asseoir. ^-^ w*x> bagïtu hen-
dak-îia, voilà comme il doit être,
qu'il en soit ainsi. &\y j dJiîjûfe
<£*** ù*bJO hendak - /ah di-
hawâ-na di-hadàp-an hakhn,
qu'on le conduise - devant le
magistrat (M.).
Quelquefois JJÛ* hendak in-
dique le' futur, comme notre
verbe vouloir. JjU J-M* ^j\ JICS
tatkâla ïa hendak màti, lors-
qu'il voulut mourir, lorsqu'il fut
pour mourir (//. Ab. 167).
Avec J-X^ hendak, le verbe
Jjj* pergi est souvent sous-en-
tendu. jiîJ & W Ji-*** hendak
ka-manà-kah tûan-ku, où mon-
seigneur veut-il aller? Oy ^1
jâlan hendak ka-ostâna, il mar-
cha, voulant se rendre au palais
{M. 131). jA J^S ô\S JX±
hendak ka-mâna k'tta i?u', où
allons nous? (R. 112). OU^p
ô\S JX± Ob £b OiV^ dm !
mâna pràhu ïni dâtarg dân
hendak ka-mâna, d'où vient ce
bâtiment et où va-t-il? (V..4J..
JJjûfÂ* ?nerg-he)idak, vouloir,
désirer quelque chose. <JL-fy
^Jj^-j Ab Jr^U JJJÛ^j** baraig-
siôpa mevg - hendak mâsuh
dàlam suwarga, quiconque veut
entrer dans le ciel (A/. S. 197).
£* Jûy** me vg - hendak - Awn,
vouloir, désirer q. ch. C**\ mj£
^yàXJ* j>\ baju-mu itu àlcu
hendak -kan, je désire (ache-
ter) vos habits que voici (Sd.
Ab. 99). £ ç^j J.I J&
^j^j j fc^ju» ^yiXJ^ segala ànak
raja-râja yang hendak-kan nia
dëwt, les jeunes princes qui vou-
laient Sita Déwi (pour épouse)
JX$ ka- hendak, volonté,
désir, intention. Cjjy ^U *■*•*
Oy J-^v hamba mâu tïïrut ko-
hendak titan, je veux suivre
votre volonté.
J XJy b er - ka- hendak, qui »
la volonté , qui veut, qui désire.
Oy tiadâ-lah hamba ber-ka-
hendak âkan ka-rajà-an tûan,
je ne ddsire pas votre royaume
(IL 69).
ÀJb
197
merga - hendâk - t)
sa volonté ou ses désirs
q. on sur q. ch. y y w%*fc
îJL JiJ> Ab.> OUwd jP3
> ^ Cy hamba ber - fem</
t laksamàna dî - dalam
m
moka hamba pun di-ka-
k -ï-iia, j'ai rencontré
mana dans la forêt, alors
>orté ses désirs sur moi
Oûy*4 merga-hendak-kan,
r obtenir q. ch. ^Ùj* sJ\y>
$ y<£\ brâpa harga aig-
:a-hendak-ka?i, quel prix
>ulez - vous? (£w/. Ab.
hendap, s'accroupir, se
• derrière quelque chose.
Uûà^î ter - hendap - lien-
|ui sont blottis (en parlant
nrand nombre) (À7.).
Jav. vnrmtajs handap et
vntpvtfs handap j bas.]
> henderàrg? se trouver
é sur un côté (Pij\). ^ylSo —
*rhrg ka-kânan , être cou-
ir le côté droit.
mbâya, absolument, sur-
tout à fait, ^c^ — hu-
jàtgan, gardez -vous sur-
le. J^^l-ùèU^U
h u baya jâvgan sa-ôranj lûput,
qu'il n'échappe absolument per-
sonne. £ lo jLî ^c^ dhr*
&\jJû hubaya-hubôya jâigan
tiâda katâ-kan ka-padà-ita,
et surtout ne manquez pas de
lui dire (R. 135). AjU^l^
baya-hubâya jâuh al eh kâmu
deri-pada perampûan yavg tua,
par-dessus toutes choses garde-
toi d'une vieille (3f.).
XJbJhibaf (Ar. w*fc}), don, présent.
£j j\X*> jSc> ^3 çjîù g £>lj
^jûSl bàrarg yarg dî- trima
derganakadsandâra yargfâsid
âtaw dengan hîbat fâsid tiâda
dlamàn àkan-dia, celui qui a
reçu en gage, ou comme don, un
objet de peu de valeur, n'en a
pas la responsabilité (D.M. 39).
^yJL^jL merg-hibat-kan, faire
un présent de quelque chose
(D. M. 46).
JUb hablùr (Pers. j^j belîlr),
cristal. jLk> Oj^ v*r^° sifat-îia
warna hablitr} elle est de la
couleur du cristal (S. Bid. 21).
/»*+& humum, v. /y> A
umum.
! ~
A*& hitnmat (Ar. >), caractère,
naturel, inclination, penchant:
108
Ajb
Jy+
. i
opinion , sentiment. £-*> jt[ —
ht'mmat yary tùggî, caractère
noble. X&+* ^ïdergunlrimmnt-
hîmmntj avec attention. j)£+h J3
pada himmat'kuj à mon avis
(3/.). w«+fc i*A» Juw àILxJ tiadà-
la h sampey himinat hamba , je
n'ai pas encore pris mon parti
(-V.).
D'après le Makôta raja, ce
mot signifie, noblesse de senti-
ment, grandeur d'âme, /p U~« j£
uatâ-kan prl hhnmat yary benhr
itu , explication de la vraie
grandeur d'âme (3/. /£. 162).
4=*» So\ <u*> j] 0%UJt) tanda ka-
vivlt'â - <w? r//7w &« - besâr - aw
Ârawy ?/rtfl/ w/<rc baiysdwrm ada
ht'mmat itu jtia7 une marque de
la grandeur et de la gloire qui
doit caractériser les rois de haute
extraction , c'est la noblesse de
caractère (3/. R. 163).
i+*>ji ber - kimmat , qui fait
attention; qui a de la grandeur
d'âme, de la noblesse. jJuU^*
À+fc^j ^jP^^lW. men-jdlan-kav
xâtur dergan ber-himmat, jouer
aux échecs aviBc attention (Kl.).
*+*j> j*J bemiâga itu bïikan
lâilç âka?t segala raja yanj
her~ himinat, le commerce n'est
pas digne d'un roi qui a Time
noble (3/. H. 165..
hampa;, vide , ereni.
yAf*s\j — hampa tâ?yan-na, il a
les mains vides, ^jIS — hampa
pddiy la balle du riz lorsque le
grain n'y est plus. — «j j$
pàdi yarg hampa , les tiges du
riz après qu'il a été battu. jU
— ijj\&* tiga jârt hampa j vide
de trois pouces (en parlant d'nn
tonneau) (M.).
îu>»*> hampa-hampa} à vide,
en vain, les mains vides. jJftLî
tu^ £j y \ tiâda kâmu âkan
pergi hampa-hampa , vous ne
partirez pas les mains vides
(B. 89).
y \î*yM.m mevy - hampà - tan,
vider quelque chose, faire le
vide quelque part. à\£] Uu* jl jll
hampâ-kan-lah ï$î bnyurgm
ka-dâ-lam bakhs, elle vida m
cruche en versant l'eau dans les
canaux (B. 33). y\*+k *Xl£/
^Jo marika-ïtu hampà -kan
kâroig-na, ils vidèrent lenw
sacs (B. 71).
Jytjb hemptUur, la moelle
des plantes, lorsqu'elle est douée
et flexible, p. ex. celle du Bureau.
-A
199
Le trognon de certains fruits*
i
comme du xampadak, du narg- !
£a, etc. (P. Deic).
On trouve aussi J^y pûlur.
-A
hinipuk, mutilé, estro-
pié [Or.).
«• *
hamput , s'accoupler,
coi're.
[Bat. ">oc\— sg\ ampu t.]
- *
hempef = SJu\ impïty
serré, pressé; être serré. '^ï
^sfc ^IjUjbj lâlu di-hempet-na
tâigan-ua, il lui serra les bras
(parlant d'un lion qui met ses
griffes sur les bras de q. q.) (KL).
^Jkli^nm merg-hempet-Jcan,
presser quelque chose, serrer
q. q. j;\ J*~ jU jêj ^fa-èo
^jA di-hempet-kan-îia dergan
tïlam snmpey la lemhs, il le
pressa tellement sous le matelas
qu'il Tétouffa (AV.).
[Jav. *jn*iLt*?nf\ hempet, em-
barrassé, obstrué.]
brûwarg, fiel d'ours, nom d'une
plante (bntcea sumatrana).
Cette plante est employée en mé-
decine contre la colique (M.).
[Jav. vnn~in)\ amperu. Bat.
—x"? pogu. Day. pero. Tag.
et Bis. V*C apdoMnlg.aferu.]
vJ^XÂJb hampedàl, le gésier
des oiseaux, la musette ou premier
ventricule du veau (M.). fU —
hampedhl hâyam, la noix ou
la partie du ressort d'un fusil
garnie de deux crans, qui
s'engrènent dans la mâchoire de
la gâchette. fU - hampedhl
hâyam, nom a'une plante.
On trouve aussi JjJul am-
pedhl.
hampedu, fiel, la bile.
A
— i&Lpexhh hampedûy rompre
la vésicule du fiel. — ç-y bu-
uxirg hampedûy ôter le fiel (d'un •
pOÎ8SOn). jAÎ.h Jl5j j Jjtlî ^ij
ter-lâlu pâhit deri-pada ham-
pedûj plus amer que le fiel (H.
A I
Ab. 41;. PjJl jXa+*> hampedu .
hampedàs, le foie.
— J^S L* sa kit hampedhs, mala-
die du foie.
hfonpun, assemblé, ras-
semblé, réuni; être rassemblé.
^j*+hj> ber-himpun , qui est
rassemblé, qui se rassemblent,
se rassemblant. c>]^cw àJljL> -> JL
maka ber-himpvn-lah samuâ-
na, or tous étant rassemblés
(H. Ab. 32). àIjuJ^j £.[> Lïj
Ç-yiï rayât, ràja ber-himpun-
la h di~pâdaiy} les troupes du
roi se rassemblèrent dans la
plaine (M.).
200
merg-hïmpun , faire
l'action d'assembler, de rassem-
bler, de réunir.
^vJUfr»* merg-himpun-ka?i,
rassembler, réunir ou assembler
q. ch. JxLt jXJUy** JXM w^>
?tA^ <J^ haniba hendak merg-
himpun-kan segala ânak raja-
râja, je veux réunir les jeunes
princes (B. 19). ^^Ju^jL $\
ytfày J&*> àkan merg-hîmpun-
kan segala tïllarg - na , pour
réunir tous ses os (H. 80).
£ I-V-/ Ota ^V»A»fr«L« merg-htm-
pun - Ican dan mem - 6ecfô - kan,
combiner des objets et les sé-
parer (M.).
^VIÊJbyif mem-per-himpun-
kan, faire réunir, faire que des
choses se rassemblent. J£*> à\L\j
***** y^y** "**^ £y>*iijbji -> w^>^ 1
bôik-lah segala àyer ïtu di-
per-htmpun-kan ka-pada sud tu
tampat, que les eaux soient ras-
semblées en un seul lieu (/?. 1).
j^jjji+Jb himpûn - an, assem- ;
blée, réunion. I
ijjyufc^ per-himpûn-an , ce
qui est rassemblé, rassemble-
ment, congrégation, réunion.
^J^y JJûej dân àkanper-htm-
pùn-an segala. âyer itu dï-parg-
gil-na laUt-an, et il appela Mers
toutes ces eaux réunies
aUI ïiuo — per-hxmpTin
fat allait, la réunion, Yen
des perfections de Dieu.
[Jav. «Moi ~iw|* himpw»
v>«c\— — ^\ émpun. 1
Bis. .Xvt*> ejpow.]
A A
liampar, tendu, <
déployé.
^JLjbji ber-hampar , <
tendu, qui «'étend.
meig-hampar,
étendre.
^JLj^j ter-hampar , q
a étendu, que Ton a d<
^Ju^jj ^u O^L» sepert\
ter-hampar , comme une
de toile étendue (5. Ma
JUil JIj ^j-j I jytj^J AÀJâf
yW/ ter-hampar di-ÎUai
'du, on avait étendu dei
sur (le parquet de) la sali
jîjli^jt* merg - hamj,
étendre sur, couvrir, jjjlii
pâr-i ôrarg-lah deri-paà
madâm'y et on l'avait te
tapis (SW. /ir. 20).
^jk+yM* merg-hampa
A
étendre quelque chose, p
^> ^^. jy jj
wia&a bïïrurg kuntul it
meig - hampar - kan sàyc
201
- A" I
làdeggug le héron déploya ses
«les (M.).
i/i+bjif mem -per - hampâr,
faire étendre.
j^i+kAtinem-pei*- hampâr -i,
faire étendre sur, faire couvrir.
lyJUbjif mem-per-hampar-
Ican, faire étendre q. ch.
^JL^A» peig - hampâr , qui
étend, ou sert à étendre.
ôJJlJ* hampâr - an, tapis,
étoffes, dont on garnit les meu-
bles ou les planchers.
ï*jJl «j c>;l£»* tampat per-
jamîi-an ïtu telhh di-ïsi dergnn
hampâr-an yarg indah-indah',
et la salle du festin était tapissée
d'étoffes précieuses (1LD. 143;.
Ôj\jl+* kârna nagrï ka-dîia ïni
jâdi sâtu hampâr-an, car ces
deux pays peuvent être consi-
dérés comme un seul (3/.)-
Ojl+hf ber- hampâr-an, qui
a des étoffes, qui est tendu
d'étoffes.
C);lAj^S per- hampâr-an, qui
a été tendu d'étoffes.
ôj\*+ye perg - hampâr - an,
action de tendre, d'étendre,
extension, déploiement.
[Jav. et Sund. vn™ S\ ampar.
Bat. trpact — t%K ampar, épar-
pillé. Mak. ~?~)zs apara. Day.
ampar.]
Jijb hanvpir, près, auprès,
proche, joignant, presque, à peu
près. — y\ AjU- jâuh Stair
hampîr, loin ou près. *-~*» —
hamptr slavg, un moment avant
l'aurore. jL $\ ^ g ^1
ôraiy yaiy hamptr âkan mâti,
un homme à l'extrémité. ^$1 j!
hampir pada allak taâlâ, il est
le plus près de Dieu (M. IL 172).
il sa-telàh hamptr-lah sam-
pey ka-pïïlaw lavgkapUri tem-
boh ïtu, alors le mole arrivait
presque jusqu'à l'île de Ceylan
(R. 140).
J*-*/ ber-hampir, qui appro-
che, qui est près.
sJX+if*+merg-ha.mpir, appro-
cher, faire l'action d'approcher.
^ p*A*** à^v. ^ la ber-
jâlan mevg-hampir Içaum ïtu,
il marcha en s'approchant de
ces gens (Ami'r Uamza 231).
J^y ter-hamptr, qui est
approché, qui est près.
J^jJl+vm* merg-hampïr-i, ap-
procher de q. ch., venir auprès
de. c^r-* — mevg - hampîr - 1
nagrï, s'approcher de la ville.
&tj*+* aJIjuJ jU mnka tiadâ-
202
(U*
lah hampir-i-ua , et il ne s'en
approcha pas (//. 141). àIIpU*
JXjI Jô ijtf*+*j*v jargon - Uih
kdmtt hampir - t pada ïtu,
garde-toi de t'en approcher (3/.).
J^A+yg* m eig - h amp ir -ka n ,
approcher q. cli., faire approcher.
dergan merg-hampir-han padâ-
ku sega/a ôrarg bâik, en faisant
approcher de moi tous les hom-
mes de bien (3/. ]{. 87).
ô/A+fe hampir - an, • proxi-
mité.
Ô^JuJb^ bfir-kampïr-an, qui
est près, à proximité. J*j| ^j^j
O^i ^CO O^JuJb^ nagrl îtu ber-
hamptr-aii dergan lâvt, ce pays
était situé an bord de la mer
(3/.).
[Jav. vnriSts hampir. Day.
ampïr.]
lljb hanipelàm = Aif wa w-
pelhm.
«JuUb Jimnpelàs, le /c*/s
politoria, dont les feuilles rudes
servent à polir le bois , et sont
par cette raison appelées en
plusieurs endroits J^-y 0^1 J
f&t?f a gôsofc. àoJS — hampe/ a s
gàjah, espèce du même genre,
dont les feuilles sont plus rudes.
^yy» — hampelhs sû/cun, nom
d'une autre espèce dont les feuil-
les sont moins rudes. Employé
comme verbe ce mot signifie,
poli, être poli, rendu uni.
ijJJuyA* meig-hampelhs, po-
lir, unir; raser, (d'une ville prise)
{KL).
[Jav. (uri^tfti x*j\ rempelm.
Sund. vn&ilin.ijjii\ ampelas. Bat.
*r>'oc\—>K<-t^\a»ipola#. Mak.
/-**,j-o«> ampallasm.]
juBtfc hampas, jeté, lancé, se-
coué ; être jeté, être lancé, fy
AfcT £, ^^ e^X £
At/-?gra yrrw/ di- peghrg-iia di-
/uimpas-iïa bûwarg ka-tânah,
les fleurs qu'elle tenait à la main,
elle les jeta à terre (3/.).
u«**ï** merg-hampas, jeter,
lancer, secouer. \&/*\ u-tn««
merg-hampas ïkor-iïa, en se-
couant sa queue (Exer. 134).
^JU*y ter-hampa*, qui est
jeté, que l'on a lancé. p^J"
yio ^Juày bâgey fcâxa ter-
hampas di- bâtu , comme do
verre lancé sur des pierres (A/.).
v^~î*v«* meig-hampas-kan,
jeter, lancer, secouer q. oh. j\
la pûn ber-trïyak-trïyaJe don
merg-hampas-kan diri-na} il se
mit à crier et se jeta à terre
OR. 60). J^/^f.t.JojL
^)U «xiS mcr&a dt-hampas-kan-
203
'rbaw ïtu Jca-pada bâtn,
ce buffle contre une pierre
06). jJi ^^Juio j*\J
t dï-hampas-kan ombak,
vire était secoué par les
»(F. Ab. 12).
.t. **>«cx\— 2~\ ompas.]
hampas, le résidu d'une
dont la partie qui avait de
eur à été extraite , comme
ce qui reste de la canne
re, lorsqu'elle a passé par
>nlin,* raclure, épluchure.
hampas kahwa, du marc
*é. yj — hampas tebu, ré-
e la canne à sucre.
nd. vn&i~ijjrp hampas*]
hampns = ^l* hâpus.
Mmptis, jardin, terrain |
5, champ (A/.). !
trouve aussi ^^-ju! impus.
mriba, serviteur, vassal :
)i. p--lj — hamba râja7
rviteurs du roi, ceux qui
iu service du roi. X+*>
l-mu, ton serviteur. — Jy
xamba, Monsieur, Monsei- '
^Jy wn4À hamba tûlan,
npagnon de service. a*jO
kcLsth pada hamba,
;-moi. — a^j rûmah \
hamba, ma maison. iJjj &y —
Jr>» Ol-> hamba pana blni dân
ânak, ma femme et mes enfants.
J*il «_*+* jJlS ka-pada hamba
ïtu, cela est pour moi.
wv> hamba. s'entend aussi
»
de tous les hommes à l'égard de
Dieu. aUI «~%** J& segala ham-
ba allah, le genre humain, tous
les hommes, <y\ C/*^: ^yj*
àDI <^%*Jb ^& per - bûwat Ica-
bijïk-an âkan segala hamba
allahy faire du bien à tout le
monde (M. IL).
wvgJ^i ber-hamba, qui a un
serviteur. «-*♦*,» ^j u^f ber-
jâlan dûa ber-hamba, voyager
accompagné d'un domestique.
v^v^aj di-per hamba, devenu
serviteur, qui est soumis (corré-
latif de <i>yj*<* di - per - tûari) ;
comme pronom: je, moi. fs\
Jol a^u v^jKySj aigkmv di-per -
hamba ka-bâwah âdïk-mu, tu
seras soumis à ton frère puîné
(B. 42). >~+*}± v-/lj^ iJI ry?a
jaicâb di-per-hamba , que ré-
pondrai-je? (litt. que répondra
votre serviteur) (S. Mal. 203).
^L^i ber-hambâ-kan, qui
soumet, qui humilie. /A^y
c)LXaj xp ber-hambâ-kan dtri-
mu ka-padâ-na, vous humilier
devant lui (M.).
204
i^Ub
î)*l ■»¥»»*» hamba - hambà - an,
servitude. p-J* c>y 0^»»y>^
hamba-hambâ~an pûna karja,
œuvres de servitude, œuvres ser-
viles (P. M.).
Ù^Uj^S per-hambâ-an , ser-
vice, servitude, esclavage, ^li**
^ oV/ -^ ^ cA1
OUaJ^ Ol^ mpâya lUput-kav
kâmi deri-pada per-hambâ-av
dosa dân sëtâit, pour nous ra-
cheter de la servitude du péché
et du démon (P. 3/.).
£ Lj^if mem-per-hambâ-
kan, faire servir, réduire q. q.
à l'état de servitude.
£ Ljb^u be-per-hambâ-kan,
qui soumet q. q. , qui fait q. q.
serviteur, ou qui l'admet pour
serviteur. ^U jXjy A-J jU
lïlî ^ L+^ju moka tiâda tâa?i-
ku nuiu be-per-hambâ-kan pâ~
tek, or monseigneur ne veut pas
nous avoir pour ses serviteurs
(Stil. Ibr. 21).
*+
[Jav.
»<n&i\ hamba*
amba.]
Bat.
4j>-Ljb hambâœanj, grosse
espèce de mangue, nommée
aussi mangue des chevaux (rnan-
gifera fœtîda). i&X+h by j.*~\+t
sa-beshr bûah kambâ-xavg} de la
grosseur d'une mangue de 1^
grosse espèce (Z7. />• 237).
[Bat. ^>«c\0^2s ambasaiy.]
jj\**lb hambàru ou ÇtUà
hambârurg, revêtement des
bords d'une rivière (Z.).
P^)Ljb hambàrury, v. ^jL*
hambàru.
JL+fc liambôlaw, nom d'an
grand arbre (dipterocarpea)^\
fournit un excellent bois pour
faire des mâts. — Laque. Py —
hambâlatr bûiya, un bois qui
sert à faire des meubles.
On trouve aussi J\> bôlaw,
yLt mertibâlaw et yU mâlav.
[Sund. «/n«yi»4\ ambalu, laque.)
AJLjb hunibâlarg, tombé, cul-
buté. £U* ùb J,L ^j
di-jadï-îia mâbuk dân kumbâ-
larg, ils étaient devenus ivres et
étaient tombés à la renverse
(M.). — ytf kâyu humbàUty,
nom d'un bois bon pour faire des
meubles.
7^*+*/ ber-humbâlaig} qui
tombe, tombant, tomber. tiffi)
ïtu-pun ber-humbâlarg-lah ka-
lûar deri dâlam lôbarg hïdufg-
na, elles tombaient en sortant
de ses narines (/?. 145).
«jL+fA* meig-humbâlcwg , se
renverser.
*àL+*y ter-humbâlaiy, tombé,
renversé, que l'on a jeté par
terre. *ta> v^^u «lU^; ter-
humbâlaig kapalà - fia di- ta-
nahy sa tête était tombée à terre
(A. 146).
^jJL^JL mevg-humbâlavg-
Jeaiij faire tomber, renverser
quelque chose, jeter à terre.
s^±2Lj>ï JUjI àj'IS £] eri£iô
di-targkap-na ânak pânah Uu
di-humbâlarg-kan-na , il saisit
ses flèches et les jeta à terre (d/.).
i^OL»fe humbalâig-an, chute,
culbute; chute ou culbute de
plusieurs (KL).
^^L+kj* ber-humbalàig-an,
ce qui est renversé, qui est
tombé a terre. àJlp^Ljv &$&
* *
Çjlî à*0 kajpalâ - ?7a ier - Aww -
halàvy-an-lah di'-tergah pâdaig,
leurs têtes abattues gisaient xlans
la plaine (M.).
[Jav. unz<iivt\hambalaTy,)§t£T>
Sund. cnrltN balary , jeter. Bis.
Oj^ balarg y jeter des pierres,
lapider.]
|C*Jb hambey, source, origine,
racine. — ^ I âkar hambey ', la
première origine, la première
racine. yiU ^ly. ^-^j \ âkar
hambey bahâsa malâyu, les
205
racines, les radicaux de la
langue malaise (//. Ab. 48).
,*♦*«* merg- hambey, remon-
ter à l'origine, chercher la cause.
v. . c*\ umbi.
Mnibaw = J&* paiggiL
1 ••
hambat, poursuivi, at-
teint, arrêté, obtenu, persécuté.
CJ\ç-j^èkL*h hambat- lah ôrarg
Uu, poursuivez cet homme (litt.
soit par vous cet homme pour-
suivi). b»*y+ JX*jo Cyu* sepertï
di-hambat mîisuh, comme q. q.
qui est poursuivi par l'ennemi.
^pj JUil jL" Çjj\ er^*0 jfl ^*
^jP-X» maka lâlu di-hambat-na
ôrarg tiga Uu deigan padàrg-
na, alors avec son épée il tint
les trois hommes en respect
meig - hambat, pour-
suivre, persécuter, arrêter, bar-
rer. Çjj\ jjU J^*v«« merg- ham-
bat hâti ôraigy gagner le cœur
des gens (IL Ab. 382). j;\ ôh
dàn la meig - hambat - lah ka-
blâkarg - fia sa - jâlan tïïjnh
hâri, il le poursuivit pendant
sept jours (Ii. 40).
J^Jbjif mem-per- hambat ,
faire poursuivre.
206
f& penj-hambat, qui per-
sécute, persécuteur. Aj {/\$\
J^é c^l* Albl Jlfjjyo âku
lui yaig dahûlu kâla adà-lah
sa-ôraiy petg-hambat , moi qui
ai été autrefois un persécuteur
(N. 341).
û^n*5 j>e?g-ha?nbât-a?i, ac-
tion de poursuivre, de persécu-
ter, pousuite (IL F.).
^îW^9 per-hambât-an, être
poursuivi ; persécution.
^jJU^L^ji />*>/• - hambat-
hambât-an , qui se poursuivent
mutuellement, se poursuivre réci-
proquement. JX*Jy JJ;^* Jjjl>
^ïL»^ banak ber-lâri ber-ham-
bat-hambât-an, ils couraient en
foule se poursuivant les uns les
autres (SI.).
hunïban, lancé avec une
fronde, jeté avec violence; une
fronde. jl> — humban tâh)
une fronde.
^jk+tjM* mevg - humban, jeter,
lancer, se servir d'une fronde.
^xl^yjL metg-humban- kan,
jeter q. ch. avec force, lancer
une chose avec une fronde.
y[> jPJ ^^L^JO Ji\ jV me- \
mâkeii alî-â/i di-humba/t-kan- :
!
ho. dogan bàtu, se servant de
i
frondes ils lancèrent des pierres I
{KL). JJ yii dtfjj J-Qo ,
kan-îia la lu kenâ-lah bat* itu
di-dâhi raksâsa itu, il lança
avec sa fronde la pierre qui
atteignit le géant an front (//.
/). 40).
vl^n*9 7^*7 " humban , jet,
projection. ^> »»«*■** sa-penj-
humban, un jet. v. vy-»\ ambin.
[Hat. ^>^i\od"3\ humban,
"3\ maigumban,
lancer. Day. umban, balancer.]
j<+b luitribur, semé, répandu,
parsemé: être semé. ^> jpU»
^jlî jârgan hambur pâdi, gar-
dez-vous de verser, on de ré-
pandre du grain (litt. que le
grain ne soit pas répandu).
y*km* meig-hambur, semer,
répandre, parsemer. *J~* jL»>>
1WK4 5 1 y^» deri mâna sudak
^ada âku meig-hambur , où je
n'avais pas semé (Ar. 46).
w>jy L^f — meig-/iamburbrb*
kûntt, semer du riz coloré de
safran sur les tombes , sur un
chemin, où passent des nouveaux-
mariés, et dans d'autres circons-
tances. C'est une pratique su-
perstitieuse en usage chez les
Malais et les Javanais (KL).
j^J> ter-hambur, répandu,
parsemé, oîp j^j g jU
s£^\/ muêiara yaig ter- hambur
207
deri-pada karâtg-an-na, des
perles qui se répandent en se
détachant de l'endroit où elles
étaient enchâssées (3/.).
^j/»fr*.« meig - hambur - kan,
faire répandre quelque chose,
disperser, parsemer, ^c^y À,**
>X-S JXjI Jj/W* biyar-lah mû sa
hambur-kan ïtu ka-udara, que
Moïse la jette dans l'air (la poi-
gnée de cendre) (B. 98).
ôjy+*> kambûr-an, action de
Berner, parsemer.
Ojy+*>j> ber-humbûr-an , qui
est semé ou parsemé. O^
CJ~J* ^J* <j\ ^X^y. serta
ber-kambu~r~an âpi deri-pada
mUlut-na, tandis que le feu
jaillissait de sa bouche (M.)
ôjj~*$ ka - hambûr - an , la
chose répandue, ce qui est
parsemé. C>y J*A il «Ju*l jU
^*jfij*. ^'-^ àXjjy^ maJca
âsap âpi ïtu pûn ka~hambûr-
an-lah tiadâ-lah ber-ka-tahû-
an, la fumée du feu était répan-
due de manière qu'on ne se re-
connaissait plus {E. 154).
liambus, soufflé; vent
produit; s'entend aussi du souffle
ou sifflement du serpent, le
souffle du chat en colère etc. ; au
figuré: chassé, expulsé, il
hambus âpi, souffle le feu (litt. :
soit par toi le feu soufflé).
^j~***y ber - hambus f qui
souffle (du vent) , soufflant.
S-jj j ^Pl AL,.«^i ber-hambus-
lah wigin rïhut, le vent soufflait
avec violence (3/.). y&\ <vL.«<y
J^y#^j jJ ber - hambus - lah
arghaw deri rûmah-ku, retirez-
vous de chez moi (À7.).
jom^« merg- hambus, souf-
fler, produire du vent. J^AA»
ij^+y** bârmg kâli merg- ham-
bus, s'il vient à souffler (M.
25).
^p^y+n** metg - hambus - i,
souffler sur quelque chose.
^jc>\ ^w^ibj di- hambus- i ârgin,
le vent Ta éteint (l'a soufflé)
(il/.).
jjX»...»^* me)g-ha7nbus-kan,
produire une chose en soufflant.
^^ju ^yw+y** e$' «J-**5' apa-blla
la merg - hambus - kan nef a s,
lorsqu'il poussait son haleine
(.V.). JUjI £jj\ a\'.\ ..,»»> hambus-
kan - lah ôrarg ïtu , que cet
homme soit mis à la porte (KL).
^j~+i** peig- hambus j ce qui
souffle, un soufflet.
■
tj*y*J> hambïïs-a/t, souffle.
^j-V "~ hambûs-an ka-hidûp-
an, le souffle de vie (B. 3).
J^ily^l Cr*!>*** hambûs-an ûlar
208
Uu, le souffle de ce serpent
(H. 25).
[Jav. infini p hmnbus, action
d'aspirer «des animaux). Bat.
Ç\ ombus.)
Al+fc hamzah (Ar. J+k), hamza,
le hamza , un des signes ortho-
graphiques de l'écriture arabe. '
(v. Gram.) !
rUb^Jb lutrn-hâra, clameur,
rumeur, tumulte. jl^> ^y -> dî-
bîiat-na haru-hâra, il fit du
tumulte.
kan, rendre tumultueux, causer
des clameurs.
[Jav. 4*>oi«4i<»N ha ru - hara. ■.
Sund. t.M'mnoji hnru-huru,)
fiarïiyan, pour jioj
ntgau.
harïmmv , tigre ; nom
générique de différentes espèces
de la race féline. — jJy kîî/ît
harïmaw , une peau de tigre.
,j£*j — harïmaw turggal ', le
tigre royal.^p \ — harïmaw âkar,
nom d'une espèce de léopard.
J\* — harïmaw hâlar, nom
d'une petite espèce de tigre,
^jfcb -- ha rima w dâhan, nom
$
d'un animal dn gen
ainsi nommé parce qu'il
souvent dans le? brai
arbres; peut - être
£■-£ — harïmaw kur*
panthère noire. oJl* —
telhp, le léopard comm
harlmaïc alla h y le tign
de Dieu, un des surno
fia sepertî harïmaw à
nerkam, il ressemble à
qui va se précipiter sur
(7i\ 142).
Prov. tpU^* £ >
yj> ânak kïïxvg yatg n
ha rima te y le petit d'un
est devenu un tigre, t
améliorée: des descend;
valent mieux que leurs i
{IL Ab. 440). Autre pro
y^ ^y^ s^mU £5^
dît du k sepertî klixirg me-
.sepertî harïmaw , se tel
(tranquille) comme un
sauter comme un tig
homme paisible, et qui
bonasse, devient dans
moments très-expansif et
beaucoup d'esprit (AV.).
On trouve aussi yj
m
surtout lorsqu'il suit u
nom, p. ex. -- f^y
rïmaw , chat-pard, cha
3^
— ^l ânak rhnatr, le petit d'uu
tigre.
[Kw. oWii\ rimo-iy* Bat.
v>^o«cx arùno, une sorte
de chat-tigre. Day. harîmauiy, \
la panthère.] '
i
k Jb herik, cris d'une personne !
affligée ou qui souffre, lamenta-
tion. e£>*Ul ^P3 jL */!«£«
denjar-luh allah herik-ua, et
Dieu entendit leurs lamentations
(B. 88).
J^i* mery-herlk, jeter des
cris, se lamenter. Oy <j£^ Oy>
j^^li J}^*A* *mœw pwÉrï j>5n
meiy-herlk làlu pCrysan, la
princesse jeta des cris, puis
s'évanouit (IL 158).
[Jav. «no?«7>f\ kerîk. Sund.
*l*nijni*nf\ kerék, ronfler.]
~^Jb harkit = jSlj ràktt,
j^Jb harga (8.JM arya), prix,
Valeur. A^» — harga mûrah,
lion marché, pas%cher. ^uii —
**arga yary tantu, prix fixe.
Ajll* menâruh harga, fixer
le prix. e>^> o^ brdpa harga -
Jia7 quel en est le prix? JUw
J^j ^j-tir** ^i^ sawpey Juirga \
*a-ràtus réal, jusqu'à la valeur
de cent piastres. On dit aussi i
JjL — harga mdti, prix fixe. '
I.
JJt> 209
A
jj^i ber- harga y qui a du
prix de la valeur.
y »y4** meig - hargâ - kan,
mettre à prix, donner du prix,
apprécier.
y \^y ter-hargà-lcan , qui
a été apprécié, que l'on a appré-
cié, yvfjty jL* &AJL màni-
kam yaiy ttâda tcr-hargâ~kan?
des bijoux d'une valeur inappré-
ciable {Bis. ltaj. 62).
On trouve aussi ^)j\ arga,
plus conforme à l'étymologie,
mais moins en usage.
[Jav. vim\ rega. Sund. *.nim\
harga. Bat. u>0£\— * harga.
Mak. s****) ftiyga. Day. rega.
Tag. et Bis. c^X^l halaga.]
jJ* harta (S. 5& arta), effets,
propriétés, biens, richesses, mar-
chandises. ^/Sy* ô\<* — harta
dân joer-kà/cas, des effets et des
meubles. *-^^ £j — harta yaiy
gerlby des marchandises étran-
gères. v^> jijS J^i" } jU
ilmu haie tuntxti Icamudïan
harta, recherchez la sagesse en
premier lieu, et puis les ri-
chesses. Jfjlj ô\ù JjL fj\ jX»
e>Lx$p J£** £s£> maka in. mâti
dân bâîutk harta tùygal deri-
padà-na, il est mort en laissant
beaucoup d'effets (J/. IL 97).
Juj — harta benda des biens,
U
210
ô&h
des propriétés; des choses pré-
cieuses ; bien s et argent.
On trouve aussi 0;\ arta ;
cette orthographe est plus con-
forme à l'étymologie, mais est
moins en usage.
[Jav. et Sund. «^cm harta.]
OyjJb hartâwan (S. v. o^>
fiarta), qui a des propriétés,
riche. Ji s~> ç\j £\ fs\
ôy+jl ôb Ojvl^b aurjkaw ânak
râja besbr /agi hartâwan dan
dermàican, tu es le fils d'un
roi grand, riche et vertueux
(IL 27).
^>
hartal (S. ^f|HIH//tfri-
tâla), orpiment, couleur jaune
ou fard jaune dont on peint les
nouveaux mariés.
Dans certains endroits Jj)
retal (KL).
JjO^fc hardik, blâme, reproche,
censure, correction, yl J-J1
apa-bïl't, àku ter-kenîny-kenturj
àkan tuiykiicj hardik negola
guriï-ku, lorsque je me rappelle
les réprimandes et les reproches
que me faisaient mea précepteurs
(//. AL 24).
JJj^jL meiy-hardik, blâmer,
censurer, corriger, gronder.
Marsden donne aussi J^*
ine-hardiky mais cette forme est
défectueuse et doit être évitée.
jjXdJ^fi* mevg- hardik -kan,
faire un reproche , blâmer q. q.
Crl^yfr ka hardik-an, qui eai
blâmé, blâmable.
jjfei J* haru-Mru, trouble, ,
confusion , désordre , émeute.
P[* ^ XX^ *S*f** men-
jàdi haru-blru dàlam màligey,
il survint une émeute dans le
palais. xï?.<s* ^yj. ber-bûat
haru-biru, faire du tapage, ex-
citer une émeute.
wW^Î/**4 menj-haru-birû,-
kan, troubler q. q., mettre
quelqu'un en émoi. hX* y&
j ' Ù}J*.y£* kàmu sudah
me7g~haru-birû-kan àku, vous
m'avez rais tout en désordre (H-
•r>6). éïS./> *r+rj àUX^-
jîugan-lah tîian-hainba haru-b*
râ-kan, (lue monseigneur veuil^
•
bien ne pas se troubler (Ji. 6P)
On trouve souvent ce m**
écrit jjfjj** haru-biru, p. esc
chez Marsden, dans le Ram*
yana et les traducteurs de \*
bible; mais cette orthographe
est défectueuse.
[Jav. i nntriinp harubiru. Siind*
tnMtit'tp adu~biru} expression
de mépris.]
&A*
•JLLb
211
JJb horlûji (Port.), lior-
j, montre, pendule. — »U*
. àorlùji, une montre, une
oge. — mye^jârum horlt/jï,
piille d'une montre (iV. PhiL
). v. ^j~Jjjj\ îirUlîs,-
lwrlorg, nom d'une mesure
tuperficic d'environ 67 mètres
;arré.
b herSel (Europ.) , la pla-
! Herschcl. *u # U* j^\f f*ù
> bùitaig ber-idar manâ-
yarg ter -jâuh sa-hâÀi deri
a-hâri tâ-ïtu bùitmy her-
quelle est la planète la plus
*née du soleil? c'est la pla-
Herschel (iV. PhiL 91).
Iû bintaiy.
b halâman, place, espla-
î, conr devant une maison,
! devant un palais, avenue,
d chemin. l>\jj prj^* cjV*j
A ^^uo 3^^ di~ llhat - na
a -raja rawâna dïlduk di-
Iman astanâ-tîa, il apperçut
araja Rawana assis dans la
• de son palais (A'. 10). ^$\
ber-dîri di-tânah halâman
âh-îia, ils se tenaient sur la
e qui se trouvait devant leur
habitation {H. 90 ,. !*& ù&£
^>l^ vl>>-> pUlarg-lah Ica-kam-
punj dan halâman, il reprit le
chemin des villages et des gran-
des routes (il.),
[Bat. **>«^«c-3\ alamatii
rue. Tag. cs?*£àr>fà halama-
nan, jardin.]
•^•^Ub halamin, v. ^A lâmin.
4uj\ib hilaUirg
Ali lalatg.
^Jjb lialèy, ou simplement J
/ey, numéral employé daus l'énu-
mération des choses minces et
déliées. J JXJ jjjta cfaw/* £/y«
/e#, trois feuilles. ^* ^yy
kâin sa-haley, une pièce de
toile. ^J
rambut dua
ley, deux cheveux. ^j\j ^\? wU
•jU Jjb maka brâpa râtus
haie y kâin, plusieurs centaines
do pièces d'étoffe (P. 134).
>
- A
Juilïya, gingembre. O^
1* Ol^ -^ seperti lâda dan
haliya, comme du poivre et du
gingembre (//. /). 184). jl* —
halîya bàra , une sorte de gin-
gembre.
•^sUb halipan -- ^yL) /î/mw.
14*
212
jy*
^\~)jbhaley-batey, pour JUU
hàley-bâley.
j)M*.
sâna dân ber-akal. destiné
devenir un présent, pour les genafc
prudents et intelligents (Kal^*
dan Dam. 1).
•jXxlfc luilïmun, invisible.
^jjjV* halimu.n - an , état de
ce qui est invisible, invisibilité: /*JUb7*aZ*ïra = jjjgehlra.
pouvoir de se rendre iuvisible.
j>^*> j6 XJb y \ jle^ jika aku 4kJJb ludàrg = *l la?y.
hendah-han halintun-an , si je
demande le pouvoir de me rendre
invisible (S. Mal. 60).
[Sund. innitiKip bafimun,
brouillard. Bat. **><—o*% o o*
alimunan, formule pour se
rendre invisible.]
Jjb halwa — eJ^lo- hulwa, v.
J! a/ïïica.
ÛJUb halïiwan, le front, le
devant, la proue d'un bâtiment:
l'avant-gardc d'une armée. «jJÛj
C^*° Jy*V \Jl/^ bande ira
nggria ter-dlri di-halliican-iiu ,
à sa proue était le pavillon an-
glais (7/. Ah. 106).
[ J av . m n i m ».iy \ a/tf w/ /* . 8 u n d .
ijinutni.ij\ aluan* la direction
d'un navire en marche.]
Prov. jèl ^aL. iU C^JU *«-=
^e/'/e* hafaiy menuvgsmy âvgfr*
comme le milan vole contre le
vent (KL).
C^JJb htllàt, étranger. — Çj^\
ôrary halat, un étranger. — Ailî
tânah halht , ^ pays étranger.
J^i* AilJj iS*\£ *X» sndah Icu-
jâdi di-tânah halht, je l'ai en
dans une terre étrangère (B. &$)>
JUJjb /^t/m - Zvm - lah ïïleh kâmu
segala dêirâta ôraiy /talàt, jetez
loin de vous les dieux des étran-
gers (B. 56).
J^JJb Jielàt, v. jJ fo* .
ÀLLUb halintah = Ailî /t*iaA«
w\lfc helba, nom d'une graine
aromatique (O.).
û Jjb hulwan, pour ûl^ie*. /W-
//•â#, présent, don. ^^Ls^* ^l
S*£y âkan mon -jâdi Itubran | et JU bâla), officier, guerrier,
bagi segala àraïg yary bijak- i garde du corps. Jl* £\ ,jJô
\Àk>
lôfc
2TS
£*\j xlll* ôl-> tjj*~* pâsan âkan
segala mantrï dân hulubâUiiy
*mûja, avis adressé aux ministres
crt aux officiers du roi {M. 1{. 222).
J?-J. ^°*a Penu^ devgan segala
hulubâlavg dân rayât be-rlhu,
une forteresse bien garnie d'of-
ficiers et de soldats par milliers
( J/.). 1^-J £j AlLlfc hulubâlarg
ya?tg beshr-beslu; des militaires
d'un rang distingué (M.).
[Jav. (tnn4»i9li\ hulubalanj.
Bat. a^tcdc5 hulubâlavg. \
^JgJUb hulubaiysa , tribu, v.
baiysa.
vjjJUb halebàn — ^ fciâw.
joUub halt-Untmr (prob. de
^U luntar), un coup de tonnerre.
— c>b wJLS £ê/al c&Zw hali-Un- •
« i
tar, des éclairs et des coups j
de tonnerre, ^uli* O^u* ^^j
butiï-ua seperti hali-lintar, le
bruit en était comme celui d'un
coup de tonnerre (B. 28). O^JL*
*Lf >*j^uU* seperti hali-h'ntar
yarg mem-belhh, comme le ton-
nerre qui éclate (72. 40).
hasta (S. ^TH hasta),
une coudée ; mesuré à la coudée ;
(la coudée se divise en deux
^xAa^jaiykal, ou empans). y\*>
fiasta dtla pûloh ampat jâri,
la coudée est de vin^t- quatre
ponces. JU^Jb jL" ^^J tebhl-na
tïga fiasta , son épaisseur était
de trois coudées (7/. 55). j*ÏL»
àj'Iï jj JX^pi ^«L J^ sa-ïkorkerâ
kexïl sa - hasta deri tânah , un
singe tout petit ne s'élevaiit •qu'à
une coudée do terre (H, 133).
di-bilary âtaw di-sïikat âtaïc
di-hasta, qui est compté ou me-
suré avec une mesure de capa-
cité ou mesuré à la coudée
(selon la nature de la marchan-
dise) (D. M. 18).
%-X-y»* menj-hasta, mesurer
à la coudée. jJLl^ ji ^j JU^L
a»
^J f*^0 m w/ - hasta (lia pada
kotïka menrïma dla , on doit le
mesurer à la coudée au moment
où on le reçoit (I). M. 18).
fJav. et Sund. iw*,n asta.}
LXfe hadzâ (Ar.) , ceci, celui-ci
(composé de ta dzà et de U //à).
j|jj| \jJb i ^ hadzâ ef-dâr.
dans ce lieu, dans ce monde
(Lett. Mal.).
214
y-
O, la lettre nommée en arabe l»
yà. Dans l'état qniescent c'est
la lettre de prolongation des sons
i et é, comme dans 4L bïlaiy,
An* rnëmaiy. Dans l'état mobile,
cette lettre est le y qui doit tou-
jours s'adjoindre une voyelle,
comme Aam&ymg, fahtlyam,
°^i ?/"'"> Oi^ mâtjùi. (v.
Gram.)
c5 /, particule suffixe qui forme
les verbes transitifs; elle vent
toujours longue la voyelle de la
syllabe qui précède, soit que
cette syllabe soit ouverte, soit
qu'elle soit fermée, p. ex. £*****
menitftVt-i, allaiter, de*-*y*j xTish j
3^f^* 'Men-ja/âH-i9 parcourir
un espace, de Jhc*. jâlan. (v.
Gram.)
U yà, exclamation en s'adressant
à q. q., ordinairement dans le
sens de supplication. Jl L yà
t'ialù, f> Dieu ï .l)li U y à bapâ-
kft* o mon père ! c\jy L ya lua/t-
kif , o mon Seigneur! JIju l»
^^3^ A-Xw J?l* 2/(7 hupû-ku pd-
tek su d<t h ber-ilôsa, o mon ])ère !
j'ai péché (Àr. 127).
w ya9 pour U ///à , oui , bien. v.
ce mot.
J^u*u yâ-îUi pour J^l ^1 7«-?/«.
c'est-à-dire, nommément.
^3u yâMit (Pers.), hyacinthe,
rubis, pierre précieuse. £j)*>
O^îu O» ï jJJ seperti lai (lân
yâkûf, comme des rubis et des
hyacinthes (M. R. 118).
^*Ju y abus (Ar. ^), sec,
aride: être sec. é>ta wJaj a£u**»
^jwu A«u tta - teiya/i refîb dn **
sti-tevgah y abus, une partie e» "1
humide et une partie est sèchm *
(M. IL 13).
ûi^i V<*mn (Ar.), nom du trent -i
sixième chapitre du corail. f*l— —
- mem - bâxa yôsîn , lire «^^
chapitre auprès d'un moura_ "»
{Kl.).
m
cSOyfil yehudî (Ar.). juif, isr»é
lite, judaïque. — ôj^\ ôra^w>ye-
hûdl, nu juif. — Jb\ JyA+mâwl'
n gaina ye/tâdi, embrasser h
religion judaïque.
y„ y«W, pour^Jb foyair.
é*
à
215
lôglya, yeffia (S. tftaj
r, convenable), il est expé-
il convient, il fant.
!L-** sa-yôgîâ-na, id. ^ —
J.A sa-yôgia-ua bah ira
- aatfc? ibârat , il convient
ire des commentaires (//.
123). f*-Jl v^15j*w sa-yôgiâ-
Uxs-mu , c'est à vous, il est
tre devoir (J/.).
v.et Sund. ^m?'^^ y°gya-)
\ yôjâna (S. JïsiH yô/Vi-
mesure de distance, estimée
à 18 kilomètres (d'après E.
>uf). A Java elle paraît être
i mille brasses, et répon-
alors à quatorze kilomè-
D'après l'usage reçu en
sie, elle comprend retendue
l'œil peut embrasser. jXj
jj OW^i tlga yôjâna
lûwas-~ta , une étendue de
yôjâna géométriques. JU
j »j JXj! à*£j tnaka rayât
ûa yôjâna , le peuple était
mbreux qu'il occupait une
ue de deux yôjâna (1t. 128).
iv. **i*cxj\ yujana.]
fûta, v. Oy>» jûta.
i/m (Ar.), jour. i»Lill —
el-kîyâmat, le jour du juge-
. On dit aussi^i»! — yûm
ihier. — tf\ âiyin yûm,
le vent du jour; vent de mer,
par opposition à vent de nuit
qui vient de terre.
\jfc*i yéhin (Ar. jL), certitude,
connaissance certaine ; assuré,
être certain, croire fermement:
être attentif, zélé. — ô\l ^^J^
kâlïs dân yekïn, candeur et
vérité, ^l ^ySj ^&- jikalair
yekln la, s'il est bien certain.
tX£\ àLjL, Oy J*l J^ JU
[f*?\ «J^ maka bagînda 7ht
pïïn yekln - la h âka7i kâta ahel
el-nujJhm, le prince crut à la pa-
role des astrologues (Bis. Raj.
34).
ûî&ji "àr-yek*7*} <1!" croit,
qui est attentif. A/yy Ota sj^t ^
*vber-yekln dân ber-tïïtur-lah
kâmï, nous croyons et nous par-
lons (P. Jl/.).
[Jav. et Sund. <w>«?>«i^ yakin.]
«j ya/rg, pronom: le, celui qui,
ce qui, lequel, qui, que. .1^$ --
yargportâma, le premier. A>ta —
yavg dâtawg , le suivant. J^l» —
yaiy bâik, celui qui est bon.
JUlbU* 4j ùy kûda yarg jâ/iat,
un cbeval qui est vicieux. —
**Jl> &jL" ya7ïJ wniptiîia rJï.mah,
celui auquel appartient la mai-
son. i>yj** — ya<m di-per-tUan,
le souverain. SJb ly* — yaay
21G
r*
C
ma/iâ tt'rygi, le Très-Haut. aIU
^Ij ^U^ £\ £ ea-/aA y«*7
â^vm men-jâdî râja, c'est lui
qui doit devenir roi (Ii. 6).
Dans les mots sanscrits qui passent
dan8les langues de l'Archipel Indien,
il arrive quelquefois qu'une syllabe
ouverte se ferme et prend la nasale
P Ttjy p. ex. dans le mot Jav. qùoji\
lirgxa, lente . du S. IfflTfl liksa ; dans
le Mal. (-a\xPl argkâsa, l'éther. du S.
^ l°fll^l àlcâm. Le ^J malais paraît
donc n'être que la nasale ajoutée au
S. ZT yn (ya*> yciy yat), qui, que.
Comp. avec le gr. o*. et le lat. qui.
quiê. (E. Burn. et F. Bopp.)
r^ yanj-yanj. ^ — yavg-
yarg kuslîma, nom d'une divinité
féminine.
[Jav.etSund. inj\ hyarg, divi-
nité.)
AJ yatlm (Ar. ij), orphelin,
délaissé, pupille. «Jté io jcJj T^jil
ânak-ânak yatim yarg pâpay
de pauvres orphelins. ^y^AJU
meiy-ivgat-kan liai se gala fakir
dân miskïn dân yatlm , penser à
Tétat des fakirs, des pauvres et
des orphelins (M. R. 198). J^'l
^^çsZi ^3 3^° anctkda tùggal
devgan yatim - /7a , votre en-
fant royal reste orphelin {H.
157). — Uw» ismâ yatlm, Isma
l'orphelin, titre d'un livre malais.
[Sund. twnbn^tjf\ yatim,]
Jo yed (Ar.), usage,
d'une chose (par op
propriété) (I). M. 24
à**jj yebïiset (Ar.^.
sec, siccité, aridité. *
fo/r rvtûbet Itu ter-
deri-pada yebïiset, s
l'emporte sur le sec (
L^Xr yamtûwan ,
fuan = ôyj* £ y*
tiïan, v. sous vl>y
aZJ^» C>^ maJca yem
titah , alors le souvei
des ordres (H. Ab. 2
\*l yani (Ar. j^), c
à savoir. ^ ù ^y 1 ^$1 a1
yani perxayâ-lah la
c'est-à-dire qu'ils ont
en eux (//. Ab. 3). J
ôb Je» j* e>l^
>^j jikalmc ada dâ
dân bïïmika -tu an-an
pada alla h nùtxâya (
duâ-tia yani lâigà <
s'il existait au ciel ou s
quelque autre puissant
de Dieu , l'un et l'aut
dire le ciel et la terre
infailliblement périr (
.3 la lettre nommée en arabe j\j
vàu. Dans l'état quiescent c'est
la lettre de prolongation des sons
u et o, comme dans ^y bûlan,
r£ pôlorg. Dans l'état mobile
cette lettre est le w, qui doit
toujours s'adjoindre une voyelle
comme dans JlJ wâlt, dans la
seconde syllabe de ù>y tûwan,
dans la première syllabe^ wulu,
et de u~hm2 ttrïlis. (v. Gram.)
j U (Ar.) (conjonction), et, aussi.
jUJ^AiU^AllI allah subhâ-
nah u taâlâj le Dieu très-haut
et très -digne d'être à jamais
glorifié.
!} %vâ = 1^1 utcâ.
J3 wàh (Ar. *j), exclamation
«l'affliction , d'étonnement. t\j
Oiil > wàh hey ânak - ku,
hélas! ô mon enfant.
Alj wâhem (Pers.), détour, su-
percherie, manque de droiture.
^U^ >I^Ob jU^LjçJ yarg
tiâda sale dân wâhem dî-dâlam-
na, qui ne conserve en lui-même
ni soupçon ni détour (Lett. Mal.).
4t)\} wâymg? représentation
théâtralei dramatique, scénique
(des représentations javanaises au
moyen de petites figures, espèces
de marionnettes, et aussi, repré-
sentations chinoises, jouées par
des personnages). —i»jjrûmah
icâyarg, théâtre, salle de spec-
tacle. — jsS vl>UJu laksânagam-
bar wâyaty, comme une peinture
théâtrale (Af.). Pjf— trâyafg
kûruig, les pièces de charpente
qui forment la poupe, ou la
chambre du pilote.
| pil?^ ber-wâymy , qui joue
| une pièce sur le théâtre.
— «j ù\ ada y ait/ ber-wâyarg,
quelques-uns jouaient des pièces
de théâtre (S. Bid. 95).
{J^l} wayâiy-an, pièce de
théâtre, drame.
[Jav. et Sund. ajtvw\ xcayavg.
Day. wayarg.]
j)\} wâwu, wâu,v. }±>$ windu.
6j/)j wâwuh, un cerf-volant.
On trouve aussi ^ wâtru.
wft-J \} wâkap, nom d'un pigeon
sauvage (Kl.).
On trouve aussi J )^ wàlcab.
*\ *
p-J^ wanj = fa warg.
218 J\j
c]f wâlTji (Chin. tÊT^Rl hiarg
kt)j parfumé, odoriférant, aroma-
tique. à-j^5 j*ijî e>\} £J>plnaig
wàigiter-làlu presihy de la noix
d'arec parfumée et très pure (*S.
Btd. 49). — Â9 £y burgapatma
wârgij le lotus aromatique.
On trouve aussi ^L^ wanjî.
[Jav. et Sund. <w«n\ wargi.]
7?\} WÔja = y^\ bàja, acier.
i>-lft wâ}tk, sorte de friandise
faite de riz cuit avec du sucre
et du lait de coco (A7.).
[Jav. <uï*t*7i^\ icajik.]
v^>* I a tvâjlb (Ar. «—&* • ), néces-
saire, convenable, enjoint; de-
voir ; être nécessaire. A*»Lf «~<*J »
S U tràji'b mem-bâsuh kàkiy il
convient de laver les pieds (SIX
A*iIjk« JUil A«£j ,3**** i/^' *-^s?*^
e>«**j wâjtb âtatt segala rayât
ïtu mergàsîh rajâ-na, les sujets
doivent aimer leur roi (M. Il»
223).
jV^a-U* me-wâjïb-kan, obli-
ger, rendre nécessaire.
[Jav. et Sund. anSc*™^ wajib.
Mak. "^-o waji.]
pOlj wàdurg, une sorte de
hache.
fjav. et Sund. *3«a> waduTg.)
0)j wân, v. J^ trrcw.
3iJ wâni, courageux, im
cfiïJ* perwânen, a
sont courageux^ les brav
[Jav. et Sund. <m&\ vh
C'est probablement de ci
que vient le mal. .Â]r» ^erâ,
nen , est aussi une forme j
wti.v9*i M#tjf\ parawanén.
}[} wàp, pour xJj\ dira
• JU wârUf nom d'un ai
^jw bâru.
pj]*wârarg, compagnoi
cié (au jeu).
pJ^y" sa-wâraig , un
gnon, un partenaire.
pj\} tvâraiy, graisser i
pour le conserver (Cr.).
pj )j wârarg = c£lï ^ei
arsenic.
pj\} wârtrg, nom d'un
pêcher (Cr. Batav.).
IfJ ]j tvâri* (Ar. *l>jj ), 1
légataire. dZLj ^jl^ ^
kalï-an ivârù-na ber-i
ses héritiers sont en confc
(St.).
s^tJ\ytA merg-wans,
t^J wjly«* fîttro - kû - &
Jl
pu un dïa dân merg-
, il est convenable que
asédiez et que vous en
ml. Ibr. 19).
• meiy-icarts-t, hériter
n'un. ^ Jtjy* g
leri'poda ânak, ceux
î que les enfants, héri-
(I). M. 321).
« meig - irârîs - ka?t7
héritier, faire q. q.
Sund. wTifluir waris.
h
(Ar. J^), gouverneur,
pf d'une province.
i
nom d'une sorte d'é- '
rdinairement) — ^jy
. — y.^3 pïsaw wàlij
te.
ig9 tristesse, chagrin:
* * * \
touché. £JÛf £> PjVi
bâraig yaig meman-
tia irâlarg, quiconque
ï en est touché (S.
ri/i\ walaiy, inquiet.]
MU (Ar. aJI), par
JU, 219
1 Ùuj)j u allah âlem (Ar.).
or, Dieu sait le mieux ce qui en
est; or, Dieu est le plus savant
(phrase incidente, qui quelque-
fois aussi se met à la fin d'une
période, lorsque celui qui fait
un récit n'en veut pas prendre
la responsabilité).
lâwJA ivàHit(\r. l**j), le milieu,
entre deux: médiateur (D. M.
138). ^L Ob aUI k*^ wâsit
allah dân mânusla, médiateur
entre Dieu et les hommes (N.
342).
~*t — A
ï*)j wattik, (Ar. J>j), confiant,
rassuré, ferme. àUI J^ljll el-
wâsik bi-allah, qui se confie en
Dieu {II. Ah. 381).
^JLoj^ wâsfl (Ar. J-oj), qui
arrive, qui s'unit, qui se joint à
un autre, qui est inhérent.
AJJl 3j>*j kûr7ia thnv allah Itu
tcasi'l dergan witjïid allah , la
sagesse de Dieu est inhérente à
son essence (M.).
^/JUd[y« me-icâstl-kan, con-
duire vers, faire arriver, çju
Aill ^jyJUdl^j bâraig dt'-irâsil-.
kan allah, que Dieu veuille
faire arriver (Lett. Mal.).
220
h
Aj waJl, exclamation d'admira-
tion ou de douleur; s'emploie
aussi pour adresser la parole,
^ju «XÔi — icah adenda mûri,
oh! ma sœur, viens ici (Chr.
Pas. 8).
Jb^ wehem (Ar.), supposition,
imagination, idée.
{£* wey (Ar.), hélas! aïe! mal-
heur !
cSl^j u>ifâya(S. fàsiq vijàya,
chanvre, ternùnalw chebvïa).
nom d'une plante. i& e^^y V*1
c5^^ £jj siiâtu tâiyan-ua me-
mêgmxf bTuya ft'ljâya, d'une
main il tient une fleur de irijâya
(IL 124).
•jS£û idjen, nom d'une graine
très-fine que Ton emploie dans
la confection de certains gâteaux,
et avec laquelle on fait aussi de
rhuile. v. r&ï*. biiùt.
^i^Xjift wèilmn (S. 3T^ vëdti), le
Véda contenant les livres sacrés
des Hindous. JUil »U>^ **Lf «j
Si &\jy» jjjwXj yarg mem-
bàxa icëdûm ïtu tiadâ-lah ka-
lîiar sitwarâ-iia lâffi, ceux qui
lisaient le Véda ne faisaient plus
entendre leur voix (It. 56).
jiï^j tvidâra =j\±* bidon.
Cj^Ï — wldâra faut, bois amer
et médicinal, qni est employé en
infusion contre les faiblesses
d'estomac (AV.).
Jij îvira (S. Sn^ rira, héros),
brave, intrépide.
jljj per-icïra, un héros
(S. ncf)j jtravîra).
[Jav. et Sund. âm\ irîra.]
J* trïraiy, noir, sombre,
brun.
[Jav. «Wn imy. Bat. ao*9*
btrovg.)
ÔJwj imlâna, prière ou for- •
mule que Ton récite en se bai-
gnant (À7.).
•Juj wïlis, vert. O^crv
^i^ ^JUu^ kûlà - na sepert
xampûka wïlis, sa coulemr"
ressemble à celle du champaks^
vert (S. But. 21).
Ce mot appliqué aux chevenca
paraît indiquer une couleur^
foncée ou noire.- Jpl* &î**j J»' *
^^JLi^ â?m& rambut-na me-lt*- ~~
tïtk irïlisy ses cheveux on- —
doyants formaient des boucler
d'une couleur foncée (5. Bid~
72).
[Jav. Si m vi mm \ wïlis.]
Jj % teakj mot dont on se sert en ,
adressant la parole à un homme
âgé. v. Jj^l uwhkj oncle.
AJOj wikâlet (Ar. J5^), agence,
charge d'un procureur. J^. J-ol
hukum pada wikâlet ïtu deri-
pada firmân alla h, la loi sur la
charge d'un procureur tire sa
force de la parole de Dieu (D.
J/. 81).
Jàj tvakïl (Ar. JS^ ), agent, pro-
cureur, gérant, intendant, rem-
plaçant, député, plénipotentiaire.
,?US Jly j£ c5^ fe *iy
iâ-lah yaig men-jâdi wakïl tïi-
an-ku pargtima, ceux-ci étaient
les députés de son altesse le
panglima (M.). àIL* Ji^ vl>b
wv»Jb ^l ^| ^Jû w^Jb Jy da«
wakïl hambâ - /aÀ ^aw hantba
ka-dtha âJcan ânak fiamba, et
vous deux serez mes remplaçants
auprès de mon enfant (Sut.
Jbr. 5).
JJTj^j ber-tcakïl, qui est pro-
cureur, qui représente. J^^
^Ixï jâ c)yu^ ier - wakïl per-
ampûan pada nikâh , marier
une femme par procuration (D.
M 82).
/^JLSj* me -wakïl -kan, éta-
blir un procureur, un intendant.
221
wtfr* yajy di- wakïl -kan Uleh
su-amï-na, une femme à laquelle
le mari a donné sa procuration
(D. 3/. 81).
Cs^3J* ber-wakïl-kan, qui
établit q. q. procureur ou inten-
dant. ^Jl ^ cOfis. ^ d*
\&v*JJ ma Ira ïa ber-waJdl-kan
dïa âtas rûmah-na, il rétablit
intendant sur sa maison (7/. 63).
^/JLSj^a^ mem ~per - wakïl-
kan, faire établir un procureur
(D. J/. 87).
waktu (Ar.), temps, époque,
moment déterminé, w-ilî i> —
waktu yaiy pâtut, un temps
convenable. — T«*juï Ja jwzda
tïap-tïap waktu y à tout moment,
à toute heure. ^J\ SSj JlS pada
waktu ïtu, en ce temps-là. *jta
s&^*2 dâtauj waktu fejêr, le
moment de l'aurore étant arrivé
(J/. ii. 221). Jij jL3" jâ ^
■wtfrô - na pada koûka waktu,
il mourut à l'époque détermi-
née (.1/.).
m A
-~d JU*j c^j buirja waktu
besar, nom d'une fleur [hibiscus
mutabilis). ^JiS>Sj£y bûvga
waktu kexï/, nom d'une autre
fleur (mirabilis jalapà).
$y&y me-waktïï'kan, fixer
un temps, remettre à une époque.
222
a
jâigan di-waktU-kan7 qu'aucun
temps no soit fixé (D. M. 2).
|Jav. et Sund. vt*m waktu.
Mak. -^«^ wattu.]
^J6j îvekll (Ar.), action de con-
fier quelque chose.
vyJ5^« me-wekil-kan, con-
fier une chose à q. q. (D. 3/. 41 ).
v. ^Jj^ wakïl.
wakef (Ar.), donation pour
œuvres pieuses : fondation.
^yJôyt* mew/ - wakef - kan,
faire un don de q. ch. pour des
œuvres pieuses (/>. M. 8).
wekif (Ar.), pause dans la
lecture, état quiescent d'une syl-
labe. ^^Jiiî ôta ^^e^ vl>b v^Ju
medd-na dàn wekif- na dàn
kelkelet - /Ter , ses signes gra-
phiques, ses pauses et ses mouve-
ments (de la langue malaise) (//.
Ab. 50). Aussi: s'arrêter, faire
halte. — a^j rnmah wekif, loge-
ment, bâtiment où Ton fait halte.
— JUir tampat wekif , lieu où
tout le monde peut s'arrêter,
place concédée pour le service
du public (Kal. dan Dam. 96).
pj waiy et C^l uwaty, argent,
monnaie, espèces, richesse : pc- l
tite monnaie de 10 ducts (à peu !
e
près 10 centimes). ^jZj — watj
kartas} papier-monnaie. %JcJ -
warg ter-timpa, argent monntyé.
^j^\ — warg amas 7 monnaie
d'or, ^y — warg tune y 7 argent
comptant, argent en espèces.
^j-sk* — wa?g Aàfgus, argent
dépensé. — £>y buvga mvg.
intérêt d'argent. - £>jy kùraiy
waig, manquer d'argent. Oy -
waig bâta, salaire donné sans
que le travail soit fait. às£ —
warg pexhk, petite monnaie.
hy** ' — warg sirih , un pour-
boire, oy* — warg sUwajt,
argent qui sert à corrompre
quelqu'un. ^*fi> Oy i»3L» C^
y^ fj Jf1? ù" £f* minta
salàmat tUan nmur panjaffj
dergan bànak warg jïia , voua
souhaitant la bénédiction d'une
longue vie ainsi qu'une grande
abondance d'argent (Lett. «!/«/.)•
. *
mu
mem-bri amas dtaw watg tiïnej/,
s'ils veulent vous remettre de
l'or ou de l'argent en espèces
( V. Ab. 5).
A.
On trouve aussi £1^ wâtg.
[Jav. et Sund. .w\ warg, et vviv
uwavj. Mak. et Bug.~*-*~ni&fltf/.
Day, waig.]
pj WllïTj, vallée, profondeur, lie»
^bas ((>.).
&
f9 palais (Cr.).
argkarg, jonque, navire
. A vl>b &*** f^*} waixj-
ïna dan ânam, des jon-
e Chine et d'Anam (H.
0).
d. (ùinm\ wargkaiy. Mak.
yan/kaig, Day. waTgkarg.)
vewgsa, jeune homme,
èmme.
tftt/h (Ar.), visage, cxté-
îine. Js çj^ôLâJ ^^^
ha laksâna kûnùg teldr,
m
âge ressemble à un jaune
S. Bïd. 21).
J^Jj
223
mjud (Ar. J&^), exis-
substance, essence. ->j=>^
IL> £j r«J U wujûdsegala
*a ïni di-upamâ-kan se-
?ujûd bâyaiy-bâyarg y a n/
xermîn , l'existence de
les choses créées peut être
•ée à l'existence des om-
ans un miroir {M.). &»
» *f**2 ttâda wujïïd hâha
il n'y a pas d'existence
idante de la divinité (id.).
wdàni, nom d'une plante
juùguatù).
Àstl Jj wadiet (Ar. P^j)> chose
confiée, dépôt. £-j Pj^l -^
i*o^ JoU^* hukum ôrarg yarg
men-jâbat wadiet 7 loi concer-
nant ceux qui reçoivent des
dépots (D. M. 128).
• «
<J*j watt, un certain titre. — jf£l
wmm wan, titre donné aux en-
fants non mariés du Bendahâra
et du TemorgguTg.
On trouve aussi J\^ tcân.
«
i^f^J wanji, v. ^j\^ wârgù
jsJjjwtmlu, nom d'un cycle de
huit ans (emprunté au javanais) ;
voici les noms des huit années
qui forment ce cycle. l0cJ3lafojp,
2° IfP ehêy 3° Jjjl xe^jhn awal,
4° jr-jĕ, 5° Jta dfà/, 6° Ij bê,
7° ^ M?âw, 8° ^(5^ fin
âki'r. Jta £j*>\j jJu ka - pada
tàkun dâéy en l'année dâl, la
cinquième du cycle.
«•J^j wap, v. «_>y âtffop.
•^ • . •
Cj^\)J waràrgan = ^I^j
barâryariy une espèce de châ
taigne.
{j^ijj warinfln = j*s
beritgùi.
224
JjJ*
JàJS wanvar, crier, publier.
^yjjjy nie - warwar - ka?i,
faire crier, faire publier quelque
chose.
[.Jav. iwii> uwar, et rni-Mniiv
uwar- uwar.]
fojj warkat (Ar. Jj^), feuille
de papier, lettre, épitre. Cfjy
^^iJfi^ïl AÎj^ sfûrat warkat el~
ikalàsj une lettre d'ami, iîj^
K&\ warkat el-muhabat. une
lettre affectueuse (Lett. Mal.).
jfjj warta (S. 5Tm vàrttâ),
bruit, rapport, rumeur publique,
nouvelles. Oj^ vl>j^-w &<?-
dergâr-an warta , un avis fut
reçu. jLf JL$jL* Cy A-ir^
Oj^ xa-ôravg ptltt tiâda kom-
bâli mem-bâwa warta, il ne
revint pas un seul homme pour
en rapporter la nouvelle (J/.).
**jjy pe~warta = ^jj warta.
£>j}j> ber- warta, qui fait du
bruit , qui fait la rumeur publi-
que; donner des nouvelles. JjlT
tUan putrl kalaw ber- warta,
si on annonçait cela à la prin-
cesse (S. Jtid. A4).
Cx^Jj* me-wartâ-kan, rap-
porter, publier, proclamer, ra-
conter q. ch. aIcj^I Cr ^L)^^ ^*
pTJ^v* £->j~*$ -^*j nvaka di-trar-
tà-kan Ôrarg-lah ka-pada dise-
rata maha-râja, et on rapporta
à Diserata Maharaja (B. 43).
^j\j3 Çj\x*t y \jjj trartâ - kan
sakâravj padâ-ku, raconte-moi
maintenant.
On trouve aussi Cjjy be-
warta, pour Cjj^y ber-warta.
[Jav. et Sund. <n*n\ warta.)
Ôj* ivartut (S. ^Ml varnn),
couleur, coloris, le teint. TOjj
warna-warna, plusieurs cou-
leurs; de différentes sortes.
^Les mots ïy mûda et ly
tuwâ joints à uxtrna indiquent
une couleur pâlo ou foncée.
ùy hjKm {)jj wama mer ah mû-
da, un rouge clair, rose, jj;
!y Kfï* warna mer ah tuwâ, un
rouge foncé. e>l£* vl>j^ ^1/ $*
dan ber-ûbak wama mukâfia,
et la couleur de son visage chan-
gea (R. 84). £>/ X'U O/-!
&ry ^*>2 seperti mâmkam kn-
nùr/ wama tùbuh-tia, son corps
avait la couleur de la topaze (A/.)»
ôjy£? panxa-warna} nom
d'une pierre précieuse qui offre
une variété de couleurs.
ôjjj ber - wama , qui est
coloré, qui a de la couleur.
Jy ~A g Ojjj *\ JX jw-
lâvgt ada ber -wama ffarg àmat
mûlik, Tare -en -ciel a des cou-
leurs magnifiques (N. Phil. 51).
[Jav. et Sund. <vtM\ warna.
Bat. A09X\""5 borna. Day.
barana.]
)* wera (Ar.), crainte de Dieu,
piété, religion (D. M. 3G1).
} walâ et àSlj ivalâyet
Ar. ij), rapport entre un
naître et un esclave affranchi
[D. M. 26).
ïj tvelâyet (Ar. J^), sainteté.
— i*p ^ ù deigan ilmu welâyet,
ivec la science acquise par la
lainteté {M. B. 184).
\j wttâyet (Ar. J^), adminis-
ration, gestion, tutelle, cura-
elle (D. M. 53).
« ttfOfi (Ar.) , un ami , un ami
dèle: favori, serviteur: ami de
lieu, un saint; tuteur. ^ j£*
j»*WiJ segala nabi dân wall
'emikian jûçja mergarjâ-kan
e-karjû-an-na, c'est ainsi que
» prophètes et les saints ont
împli ce devoir (3/. R.). ù\j
(jn^ tiâda hârus bagt waU
enandarâ-kan harta mahjlir'
a, il n'est pas permis à nu
I.
jj.
225
tuteur d'engager la propriété
de son pupille (D. M. 31).
{/^y me-walï-kan , exercer
la charge de tuteur sur q. q.
t L'iT^u^ Jjlî Aj S&* hukum
ymg pâtut me-icalï-kan kânak-
kànak, loi qui règle l'exercice
de la tutelle sur des enfants (D.
M. 56).
^jy^ walïyan. — y* pûaw
icaïnjan, sorte de couteau avec
un long manche recourbé (KL).
•jcJj walîman, pour OUj
wûmâna.
Jj WUlU9 supposé que, quand
même, au cas que. jly'jlj
jfi ^ ç}j cfi^ wulU tU'
an-feu men-jadi-lcan râja âjean
pâtek, supposé que monseigneur
me fit roi. Oy Jl& Zè%)}
^iy^ j£l jJj! Jj> -X&> xoulû
ka-lâigit sa-kâli pïln kakanda
pergt adenda ïkut jûga, quand
même vous iriez jusqu'au ciel,
je vous y suivrai (KL).
•5jj welekin (Ar.), et néan-
moins, et cependant (composé de
^ et de vyJ lakïn).
JUj walad (Ar.), enfant (D. M.
31).
15
22« Jbdj
Ù)>Jjj wildân (Ar. .xlj), enfant,
né, né en même temps qu'un
autre.
*XJft wôlmida , ajJ^ icolandah
et JûL belanda, Hollande , hol-
landais. — f'Jy ôrary wolanda,
un Hollandais. — J»^ nagrï
u%ola?ida, la Hollande. — ^jlS
kompanï wolanda, la compagnie :
des Indes néerlandaises. *ïb
Ju)j^l5 dâtaig ka - benûa wo-
landa, jusqu'en Hollande (IL
173).
iSj^Jj wolandmm, hollan-
dais.
<jlij îvtlniâiia (S. fèPTR r«- '
mâna, char d'un dieu), nom .
d'un oiseau fabuleux, dont se !
sont servi certains personnages
légendaires pour se faire porter
par les airs.
[Kw. <ui<wi*n\ triltnana , un
géant ailé.]
Ol»jj wasâna (Ar. j«>j dormir),
chambre à coucher (AV.).
Jâu«j* wasït — Ja-jl^ wâsït.
.J^*uj tvaswâs (Ar. «^-^), [
suggestion du démon, tentation,
trouble, perplexité: le diable.
jjjbjj ôy^ ji«-^ ÀA* 0»*M
waswâs yarg ber-palu-palû-on
yarg dî-âtas kârarg wa*ctwjh
ïtu-pïïn teddh-Uik, les flots de
la perplexité qui frappaient sur
le rocher du doute se calment
(H. Ab. 206). «J-Xlf^ JbJ
W£tt -jâdî waswâs âtaw lai*
^ôft', il n'y a plus de trouble ni
d'inquiétude d'esprit (S. Moi
préfacé),
(JJJL^j wasavgha (S. t5$TJ
vîçaigka, doute), doute, incer-
titude, inquiétude, perplexité.
s£**>j Ab jI J^ol e^jtf Jî «â;/«fl
tampat-na ïtu ada dâlam ica-
saigka, on est dans l'incertitude
sur le nom du lieu (II. D. 173).
Ajlj} wemket (Ar. Jî^), sécurité.
garantie. -XÎ iuuî • JXiljbù-** 0/
cjijy* y^*** vl^™** kârna san-
dàra ïtu wesïket pada sa-kaH-
an sûJcu hûtanj-TuL , parce QJic
ce gage est une garantie pour
toutes les parties de la dette
(D. M. 41).
tvahi (Ar.) , révélation-
j».j ^J Jo"L> /â : ïtu deiga*
wtthi, c'est-à-dire par la révéla
tion (M. IL 1 84 ï. \f£ j*^ ^
là yahyâ , l'Apocalypse de St.
Jean (13.).
jiJU wezïr (Ar. jj^), vizir,
premier ministre. ^j^ ^iW ^$\
S+j\ àS\j ^j-ob ta adâ-lah wezïr
di-àtas tânah ïtu, il était vizir
dans ce paye (Ii. 69 j.
tpesî (Ar.), exécuteur testa-
mentaire (Z). Af. 203).
*•
À~o^ iva&iyat (Ar. ^j^), testa-
ment, disposition de dernière
volonté : précepte, ordre. ù\ ofi
^jly. b**&2 Ajb kârna ada dârah
wasiyat bahâru, car c'est le
sang du nouveau testament (N.
48). *\jJ* A* i**dj ^U -xî ^Kzda
mâsa wasiyat yarg portâma}
dans le temps du premier testa-
ment (sous l'ancienne loi) (A7.
303).
iuo^» ber -îcait t'y af, qui teste,
qui fait connaître ses dernières
volontés, qui donne des ordres
en mourant. aJa^oj y ^$1 .v-0
leamudïan la ber -wasiyat- la h }
ensuite il fit connaître ses der-
nières volontés (5. 83). i\ vl>U->
9-jy Oy« AJus>J » wX* Amô» P)u
y }L> JUil A*^^i *Juu «j dïmâna
ada bâraig wasiyat maka wâ-
jib-lah maut ôraru yarg sudah
ber-wasiyat ïtu ber-lâku> où il
y a un testament , il est néces-
saire que la mort du testateur
intervienne (AT. 363).
a
21:7
r/^oy me - wasiyrt - kan,
formuler un testament , disposer
de q. ch. par testament; donner
des ordres ou des conseils,
^j ^y^ay me- wasiyat - kan
dïa, le donner par testament (/).
m. iô). juH £\ &**£} .•
V Jpo J£L jk ^1 â&/« wasijjat- ^
Aaw â£"/t nasïhat-ku ïni bagi
segabi kànak-kànak, Voici mes
conseils, que je formule en len
adressant à tous les enfants (JL
Ab. 25).
[Jav. <uijLi<M?.t5wy\ wasiyat.
Sund. (v>jjnMxn*\ wastryat.]
vJLoj wesla et *L*>j weslah
(Ar.), liaison; la marque ortho-
graphique <*> placée au - dessus
de la lettre \ . (v. Gram.)
0& watllu (Ar. Lô^), ablution
qui se fait avant la prière.
y&y>\ à^sC i*ùj 2$ dïïa rakgt
tahiyat el-wadlû, les deux sa-
lutations qui accompagnent l'a-
blution qui se fait avant la prière
(M. IL 220).
jjs» WOtî (Ar.), commerce char-
nel. «JJ ^ù Jpj Jh âkan watï
dergari dïa, pour avoir un com-
merce charnel avec elle (Z).
M. 97).
")f>y* me- watï, avoir un com-
merce charnel avec q. q. «^JL^èy
15 *
228
kkiô
d°J
ôjA+f tipy bararg - siâpa me-
watl peramjpUan y quiconque a
commerce avec une femme (D.
M. 234).
ÀftJb^ wetllfat (Ar. ^*1^), pen-
sion, ration. Ota \f jUï ,j\ j)&*
^fjuS ^3 j Jjy e^-^ ^r'
AjU^j^ jjY&a la tiada pergi
dan sa-hm/ga kldup-na dïïdulc
di-pintû -Jeu leu- sampey - kan
jUa wetlifat y s'il était resté à
ma porte jusqu'à sa mort, je lui
aurais toujours donné la même
ration (M. 1t. 167).
*X£^ ivad = 3-X£j wadat } pro-
messe.
J£^j ber-wad, qui promet;
promettre. j^ZJ jJo *S J£^ &
telah ber - ?W7A?- lah ka -pada
putri, j'ai promis à la princesse
(& BÙL 55).
&*Xc^ wadttt (Ar. -Xc^), consen-
tement, promesse, vœu.
Lxc^y ber-wadat, qui pro-
met, qui s'engage. ^U JÏJy ^ÎÇ*.
Jpls ^PJ *-^.â/ jikalaw tnan-
feu mâu ber - wadat detyan
pâtek, si vous voulez vous en-
gager avec moi (S. Mal. 33).
^vJ-XC^j ber - wadat - kan,
qui consent, qui promet q. ch.
^J-Xc^i C>b rfâw Aer - wqdat-
Jcan, et si on consent (CW.
Mal 420).
Uj wefâ (Ar.), fidélité. Aiylli^
Jlo Çjj\ ^JrS wefâ ùti'lali
detijan ôravg ?efî, la fidélité se
trouve dans l'homme pur (J/.
IL 219).
J^ ?r<?/I, fidèle. 1b Jt Uo
P} f'jy *efâ lâgi dâlam ôrairj
ivefîy la pureté se tronve dans
l'homme fidèle (il/. M. 219).
liàjwafat (Ar. J|j), mort, défunt
te/à/* la wafât di-nagrï hebrlin
il mourut dans le pays d'Hébro
(//. /À 21).
^XyClij ivefaqJid (Ar. composa
de l3j ?r(?/â, fidélité, et de
a-hd, engagement), fidélité j
remplir ses engagements. J^U»
J^ û~V* etfj' ^ vefâah
ïtu artl - ïïa menampey - ka
janji, wefâahd signifie rem»-
plir ses engagements {M.
214).
<3j wefï, v. sous lij trç/a.
ji
-/
J
J
229
J
JJ k, la lettre ^ ka (nommé Jltf
kâf par les Arabes). Gutturale
forte, sa valeur est celle du k
français, (v. Gram.)
il ka, préposition inséparable, à,
vers. JUp^lTjiU nâik ka-lâiyit,
monter au ciel. PjUj ^J^y
ber-jâlan ka-pàdarg, aller vers
la plaine. jMS Ob £jf^ ka-
ki H clan ka-kâuan , à droite et
à gauche. ^ «IlS^ ber-pâ-
lirg ka-timur, se tourner vers
i'e8t. jU^ ^y^ ji^ yt,
iôta berânî ber-betul-an ka-
utâra , l'aimant se tourne vers
le nord. v^Lxô ^J \j> ^$1 la
pergi ka - rûmah bundâ - fia,
il se rendit chez sa mère (li. 50).
j k, se combine avec
d'autres prépositions, ou avec
des adverbes. Jjo ka-pada, à,
vers, pour. ^-jIj ka-àtas , en
haut, vers le haut, au-dessus.
j^l> ka-Wiar , au dehors , vers
l'extérieur. OU ka-mâwt, où,
vers quel endroit. l\j&ka~dâlam,
vers le dedans. 11.» J^>L ^1
ôu-»l ê« mâsuk ka-dâlam ajtâ-
wz, il entra dans le palais
(II. 50).
^j ka, entre dans la compo-
sition des substantifs dérivés.
v^r-ju^ ka~hab~t8-any fin, terme,
de ^j~*\*> ààbùj fini, ^ij^ka-
larï-an, course, de ,jji lârt,
courir. OjL-5 ka - iesâr - an ,
grandeur, de^-j ie^àr, grand.
jj Xrcr, se place devant les
nombres cardinaux pour former
les nombres ordinaux.
jjS ka-dûa, deuxième, ^ai
y\y> Ay ^jS «j fasal yavg ka- '
dûa pliloh suàtu, chapitre vingt-
et-unième. On dit aussi jJlJj
wol £jy ka - tlga ôrarg ïtu,
ces trois personnes ensemble.
c)l£Jj ka-tiffâ-na, tous les trois.
^) ka, s'unit quelquefois aux
verbes pour leur donner plus de
force. jrls^ilyjL «Jta ^jU JU
4_5jw iâ-lah tâdt dàtarg merg-
hantar pâtek ka mari, il est
arrivé il y a un instant dans l'in-
tention de m'accompagner pour
venir.
Dans un grand nombre des lan-
gues de l'archipel indien , cette par-
ticule a un usage analogue à celui
qu'elle a en malais.
230 jj
w) ku, pour y \ aku.
^JU^> rajd-ku, mon roi. jlîy
tûa?i-ktiy mon maître, mon sei-
gneur, jijul aJU ïâ-lah ânak-
ku, c'est mon enfant.
On emploie cette contraction
dcyl <7&h, comme sujet d'un
verbe: mais alors il se place
avant le verbe, qui, dans ce
cas, doit avoir la forme passive ;
ijXj^S ku-brï-kan, je donne
(litt. : est par moi donné). Icwl
jj4** jJXjJlsL a71j ismâ yâtïm
ku - ja di - ku n pa irjhûlu , j e
veux faire IsmaYatim Panghulu
(Jsm. Yat. 9).
"0 kà9 pour JWkâkak.
oJbD kâhaw, nom d'un singe
bigarré ayant une longue
queue.
cSû kâya, riche, opulent; grand,
noble: être riche, jfi f-j}
\
ôrarg kâya, un homme riche, un
noble, un notable, «j J& Pj^
ij~±> }ï ôrarrj kâya ymy dû a
blàs, les douze grands fonction-
naires, jftti Cj*J ^ tdlah
tTthan yairj kâya, Dieu, le sei-
gneur puissant, ^u ^jls^* men-
jâdi kâya, devenir riche.
y UL meiyayâ-kan, enrichir,
rendre riche. y^\ ^\c>* ^li*»
paya jâiyan argkaw katâ-lcan
âku sudah meiyayâ-kan ibrà-
lùm, afin que vous ne puissiez
pas dire, j'ai enrichi Abraham
(7*. 10).
Ù'Lxj ka-kayâ:an7 richesse,
prospérité, abondance. *j ç>jj
^'"Iaj y L5 oî Jfe-vôraiyyaTg
kâxak pada ka-baiiâk-an ka-
kayâ-an-ua, ceux qui se glori-
fient dans l'abondance de leurs
richesses (B. 845).
Ce mot vient prob. du S.
kâya, maison, habitation.
[Jav. *7>ot,?\ kaya, biens.]
Àj» (S kayuli, pagaie, petite
avec laquelle on rame et on g
verni4; conduit au moyen d'
pagaie .^^^ly^^lSS^W lîZ^lu
di-kâyuh-na ka-prâhu bes^Jr,
ils dirigèrent (le bateau) vers "les
navires (Jlary. T. G).
Ail^i ber-kâyuh, qui a m*n^
pagaie, qui se sert d'une pag*»i<V
qui dirige une embarcation aA~w
une pagaie. — ,j\ ïabeè-kâyuh
ils se servaient de pagaies (//•
Ah. 214). £ J&Jfr* *&.
j~~* ber-kâyuh menûjv kajùl
yaiy besîir, dirigeant (la petite
embarcation) vers le navire (Sut.
Ah. 10).
c
u-
ne
u
^
231
>la« mergâyuh , gouverner
bateau au moven d'une
aie.
/yuu mergâyuh-kan , ra-
m
f conduire un bateau avec des
aies. l^vU* £ ïjji J^Jul *\
v^yUw ada ampat ôravg
f mergâyuh - kan sampan
quatre hommes ayant
pagaies conduisaient le
au (M.).
iLî peiyâyuh, pagaie, petite
c.
âyuh, pour y? kâyu, pièce
offe.
ZÔyu, du bois; un arbre.
^^ pôhori kâyu, un arbre.
1/U mata kâyu, nœuds dans le
. ^1 — kâyu âpi, du bois à
b du feu. Jlîl — kâyu api-
{œgiceras ?najus). Pjl —
u ârarg, bois d'ébène. ^\j —
u bâbi (crypte-noria pani-
tta). Lf-> — kâyu besl, bois
fer. ij^y — kâyu bôdi,
d'une sorte de ficus. /»v&* -
u xïna (smilax china).
— kâyu dlilaig (cassia
inica). jJO — kâyu g abus
touia scholaris). jj» —
u gâru (acquilaria agallo-
). ùy — kâyu kûda (spon-
dias wiste?igi). ^yy — kâyu
kûkun {héritier a littoralis).
£jy — kâyu kûnivg (nauclea
orientalis). ^y-Ju — kâyu
mânis, la caneile, bois doux.
j~ *\» — kâyu pâsir (catha mon-
tana). ^-X» — kâyu pedàs,
nom d'une espèce de sassafras.
àjy — kâyu pûtih {melaleuca
cayuputi). p^lj — kâyu râja,
plante de la l'amiQe des laurinées
{hernandia sonora) (Cr.).
Kâyu est aussi employé
comme numéral des objets qui
se roulent. y^\yy kâin sa-
kâyu, une pièce d'étoffe.
y^y> ber-kâyu, qui ramasse
du bois. — O;ljo ^1 ia ka-dârat
ber-kâyu, lorsqu'ils sont à terre
pour prendre du bois (Cod.
Mal. 398).
ù*jSS kayu - kayû - an , le
bois, les arbres en général,
il £jm\j vl>*y>-^ *«ô di-tergah
Sm*»
kayu-kayu-an taman ïtu, au
milieu des arbres du jardin
(7*. 4).
[Jav. et Sund. Miip kayu.
Bat. t9ts? hayu. Mak. sy*^
kayu. Day. kayu. Tag. et Bis.
t£C/o kahoiy.]
sS*)ykayit, kalt, crochet, pointe
recourbée; accroché, être accro-
232
Oi
K
ché. àj\» £\ — kàit ânak panait,
la barbe d'une flèche, &J&
VJUJyb dt-kâït-iia hûlat-hûlat,
il accroche des insectes (Exer.
1 0 7) . X J^uO^b dâun kâit-kâit,
sorte de feuilles avec des épines
crochues comme nos graterons,
et que Ton emploie contre la
possession de certains esprits
mauvais (/£/.).
JUjIx* mergàit, accrocher.
«a* JgLu JJX* hpiitlak meigâit
Jùrg, voulant accrocher le navire
(S. Mal. 303).
S*A*è pergâit ou JXjlCje perg-
gâit, qui accroche ou sert à
accrocher: un crochet, ^y^
Jf^y^^i s&+ SJ}£2iô di-per~
bûaf-na peig-gàit moka la lu
di-gàit-na , il fit un crochet et
s'en servit pour raccrocher (J/.).
On trouve aussi SJS^gâit.
[Sund. *nwiKnj\ kayit. Bat.
??v>StO% hait. Day. hait,
roide, inflexible. Tag. t£.Xv
hait, crochet.]
•jjlS kâyan, une marque placée
sur la limite d'un terrain, pour
indiquer qu'il est en litige (C*\).
i
!
'jjy kâyin, kâin, étoffe, tissu, [
toile : habit. dSy — kâin pûtih, \
de l'étoffe ou de la toile blanche.
OiU-i — kâi?i sakelât, du drap.
(S
jïy» — kàin sûtra, de la soie.
^•"L-j — kàin ka-amàê-an}
tissu d'or. ^JU — kàin hâfas,
de l'étoffe fine. ^-JT - kâin
kâsar, de l'étoffe grossière.
jfcsS3 — kâin panjarg, nn habit
Ion?:. Jtèj A^î 1j «j jilT ibâ<jt
ya??7 belùm pernah di-pâkey
des habits dont on ne s'est pa*
encore servi. On dit aussi y IC» -
kâin sa-kâyv on Ju» — kâm
sa-ley, une pièce d'étoffe. aZL» -
£âi/j mentait, toile crue oa
écrue. ^.M — kâin helàxu,
étoffe croisée. «^» — kôin
s »
xumàr, torchon.
^itT^ J^r - kâiit , qui a des
habits, qui est revêtu, habillé.
kâin tcarna amas - awr/a - ait,
elle était revêtue d'habits de cou-
leur d'or {H. 97).
sjiJj^jykâin - &<7Ïw - an, petit
coupon, lambeau, guenille (KL)'
[Sund. »m3nMjf\ kain.]
tuJS kâyap, nom d'une maladie,
enflure des membres. J^i -
kâyap turggal, enflure des pieds.
Ajlj — kâyap bârah, enflure de
la poitrine. Jl» — kâyap betul,
enflure de la tête, y l» — kâftp
bâkun , enflure des cuiwc*
(AV.).
K
yar, le goût, ou l'odeur
ique du tabac, du stramo-
etc. (À7.).
ïyil, kàtt, ligne pour >
•; être pêehé à la ligne. <
U mata kâil, un hamc-
— ilî tâli kâîl, la corde !
fil de la ligne. — ôj\^
n kâil, une baguette pour
• à la ligne, ^y* à*J* A-j '
belùm pernah dt - kâil
i
, on avait encore jamais
à la ligne (//. Ab. 213). '
jU meigâil, pêcher à la
y b Jj£ï Jj'lTpj^lw Aîb i
JjX* dâtarg sa-ôrarg kâ-
kânak ha - pada dânaw
*.k mergâtl, arriva un jeune
u qui voulait pêcher dans
% (R. 102). IbL jj £b
o 3iv«« dâtarg deri ma-
mergâil dîsïrgâpûra, arri-
t de Malacca pour pêcher
ligne â Singapour (//. i
i
\i& pergâil, qui pêche, qui j
i pêcher à la ligne. «ïb :
"i' •^T* ,*V Ji^ Air*
X»l dâtarg aa-ôraig.pergâil
bâwa sa-ïkor ikan yarg
bâiky arriva un pêcheur à
lie qui apportait un très-
poisson (M. IL 167). «Jb
<$Ji
233
^JjUîybl^ dâtarg prâhupergâtl,
arrivèrent des bateaux pêcheurs
(H. Ab. 213).
[Jav. nmnMfw^\ kayal, harpon.
Bat. 77VX-ON hail.]
o^h
ayis9 liais, gratté, fouillé.
j^-jli* mergâiSy fouiller la
terre (s'entend surtout de fouiller
avec les griffes comme les poules).
A§0 kàwahf un chaudron, une
chaudière , marmite en fer.
di - bubuh - ûa dâlam kdtrah
maJca dî-sûruh-na rebùs, il les
mit dans une chaudière et les
fit bouillir (Chr. Pas. 11).
[Jav. *n,i»?\ kawa/i, un lac de
' boue en ébullition dans les ré-
gions infernales: un cratère.
Sund. Knvtç\ kawakj une grande
chaudière. <tmxn\ kawa, un cra-
tère. Mak. >>--^' kawa, chau-
dière. Day. Jcaioah, une grande
chaudière en fer. Tag. ï£D
kawa, une casserole en fer.]
c5jtS kmvt (S. ^rf^T kavi, qui
célèbre en vers, poète), récit,
narration ; récité, narré. Nom de
l'ancienne langue poétique et
sacrée de Java.
ôjfkâwîn ctô^*Ske-kâwïn,
qui est récité; narration.
234
vSjtf
0$^^ ber-ke-kâwin, qui
fait des narrations, des récits.
— «3 ï\ ada y air/ ber - ke - &â-
win, quelques-uns faisaient des
récits (S. Mal. 159>
ijKtSS ke-kawïn-an , narra-
tion, récit.
[Jav. *?iiA\ kawi, poème;
poétique. Sund. *w?ij\ kawîh,
chanter.]
c5ju kâwi, bmn, couleur sombre
*W^Ù kmvïn (Pcrs.), mariage;
marié, être marié. - ^j^ ter/
kâwïn, contracter un mariage
clandestin. — ^j**) ïsi kâwïn,
ce que Ton paie au père de la
femme que l'on prend en mariage :
et aussi, ce que l'on paie au
prêtre devant lequel a lieu de
mariage. Ce mot se joint souvent
à ^lC* m'kâh, qui a la même
signification. On dit JJX* l$\
^ji^O^lxj la hendak nîkâh
kâwïn, ils veulent se marier.
CtJf&f c>p Jfelj bâi'k kirâ-
ha tïian-ku kâwïn, il serait bon
que monseigneur fût marié (C/tr.
Pas. 25). Çjj\ AJ UJ ^jU JlÎ
hârt kèâmat tiâda ôrarg kâwhi
dân tiâda ôraig di-kâwïn-kan,
au jour du jugement personne
ne se mariera, et personne ne
sera pris en mariage (N. 40).
ùly* ^jty^ kâwïn mâichi,
l'action de se marier et de se
remarier.
OOv? ber -kâwïn, qui est
marié. — aju» «j ^y*îS I)€ram'
pTian yarg sndah ber-katctn,
une femme qui a été mariée. -
^i^UL mergâwïn, marier.
mergâwïn ânak - ha dergan
ânak ôrang gûnuvg, marier son
enfant à l'enfant d'un monta-
gnard (3/.).
,Jty** mergatoïn-i, épouser
q. q. d^L* àj\ J±f* j£ j
tun tïjï di-kawïn-i tileh sulfite)
Tun Tiji fut épousée par le sul-
tan (S. Mal. 305).
^y^iy** mengâwïn-kan, m*
rier q. q., faire marier q. q.
lSl/3 Cy ^ï ïa pûn di- kâ-
wïn - kan lïleh srï bagâvan
dergan tûan putrï, et Sri Bag*
wan le maria avec la princesse
(Jt. 73). J& JU AL5l0tfS &*
dî-kâwïn-kan-lah moka régala
ïsi astâna ber-suka-êukâ-ffl)
lorsqu'ils furent mariés, tout le
b*
JJ6
235
monde du palais fit des réjouis-
sances (R. 107).
[Jav. et Sund. «ni»*?^ kawîn.
Day. kawin.]
Pjû kâwaiy , nom d'un arbre
(AV.).
£*>y& kâwat, fil de métal.
^j^t — kâwat besï, fil de fer.
A
JLc — kâwat tembâga, fil de
laiton. On dit aussi — JlJ tâli
kâwat, un fil de métal.
[Jav. et Sund. 9at<oi9sn^\ kawat.
Bat. 99r>5^\ hawat. Day.
kawat.]
Oju kâivtit = Oj» gâwut.
ÔjlS kâwan, troupe, bande, trou-
peau, compagnie : compagnon,
camarade, associé; suivant, ser-
viteur. Ojl£-* Pjy bûrurg sa-
kâwan, une volée d'oiseaux.
i)jlx*i 4^.0 gâjah sa- kâwan,
une troupe d'éléphants (IL Ab.
67). J'i^jur^i/^
^iJj^y^LSJ^ 8(i-lâku ôrarg
gombâla ta âkan merg-gom-
balâ-kan kâwan- fia , comme
an pasteur il fera paître son
troupeau (B. 1005). JU^à-**^
mûsuh Jcompâni mûsuh kâmi
dân kâwan kompâni kâwan
kâmi, les ennemis de la com-
pagnie sont nos ennemis, et les
alliés de la compagnie sont nos
alliés {Pièces diplomatiques)*
ôji &>* O^JU£i aJUj tiadâ-
lah ber-kenâl-an kâwan dergan
lâwan, on ne pouvait distinguer
les amis des ennemis (3/.). Jjjl^
wX»l ,jv £>jj\ yéfy bânak kâ-
wan - iîa ôrarg kâya ïtu , ce
seigneur a une suite nombreuse
(il/.).
ôjfy her- kâwan, être en
troupe, aller en corps, êjy f-?«/
TOj^ terbary bûrurg ber-kâ-
wan-kâwan , les oiseaux volent
par troupes (3/.). J^î jJS j£~>
ôjfy segala putrï pergi ber-
kâwan, toutes les princesses
allèrent en corps (J/.).
Ojl«* mergâwan, accompa-
# gner, suivre.
t^yt* meigawân-i , accom-
pagner q. q.
^jXjjl** mevgâwan-kan , faire
réunir. £S £\ ^JjU* jX*>
J^U Ita hendak mergâwan-
kan âkan dïa dâlam malâka,
ils voulaient le faire réunir (à
eux) dans la ville de Malacca
(H. Ab. 9).
c/lr^J V? ^*7* " kâwan - Ara -
wân-an, s'allier ensemble, s'atta-
cher par des liens réciproques.
236 Jj£
hendak-lah kâmu ber-hàican-
m
Icawân-an dergan kàmi, allions-
nous réciproquement les uns
avec les autres (IL .55).
[Ce mot paraît venir du Jav.
*n m ias\katcnv, quatre. Sun d. wiw 1.1 j*
kaican, compagnon. Bat. p)ir> Q\
Jttuoan, troupe de sangliers ou d'élé-
phants. Mak. -*V'-v~» Icatcaiy, troupe.
Day. katcaiij troupeau. Tag. t££)
Icaicav, troupeau d'animaux.]
wJ^u kâwup, kàltp, gratter la
terre et la lever avec les mains
(AV.).
vj[jù kàwal, garde, guet ; gardé,
veillé. s}Jf ^yflè pmrjhTdu lut-
wa/, capitaine du guet. 9-j^*
-xîp Jol sL>$ jjf Ày jL" Ojî
£>^1 Jjjli ^jJ^u J^pLi .sa - âraft/
jwZ/z ^ae&r blileh ka-lûar hôta
ïtu rleri-jjada sàiyat kâwal-na
bânak ôraiy, personne ne pou-
vait s'évader du fort, parce qu'il
était étroitement gardé par une
nombreuse garnison (il/.).
uyj> ber -kàwal, être de
garde, veiller. Jj^ ^O^v*
ber -jâlan -jàlan ber - kàwal,
faire la ronde, faire patrouille,
lu -X» o$j> ber - kàwal pada
màlum, veillant pendant la nuit
{11. ^^.^Uj^^jèi
JUil yu ^jAjao deiyan laêkar
$
ber -kàwal hâbts dî-xapï-na
bâtu ïtu, avec des soldats pour
veiller, après en avoir scellé la
pierre (Àr. 54).
JjU* meixjàwal, garder, faire
la garde.
JIjjL meïyawàl - », garder
q. cli., surveiller. ^ J^y* f^î
bnpà-mu mergawâl-i dïay votre
père la gardait (la ville) (A\ 62 .
JjU$ peiyâwal, qui garde:
un garde, gardien, sentinelle.
Jjlje Pj^l ^U^ dt-âtas difeaii-
diwâlï àku sudah menïtah-ka*
be-brâpa ôraiy pergâwal, sur
les murs de la ville j'ai établi
un grand nombre de sentinelles
(B. 1033).
Ce mot vient probablement de
TAr. «Jv>* garder.
-^jO kaus et ^-y Araw* (Ar.
v^y), le dessons des pieds;
*4.
semelle de soulier.
Lf!
iSj"* ^-x5 ka-bâwah kâus jw-
dïïka srl, sous vos pieds. (S
Bid. 135). cr^Aff^to-
bàwah xarpu kâus, 80UB U
semelle des souliers (J/. if.).
yj£ kâka, v. jSYjfcâAra*.
jilS kaki, pied, patte, griffe:
la jambe; piédestal, support,
/*
&
237
; mesure d'un pied. — a^Io
âwak kâkî } sous les pieds.
Slfo di-kâki gûnury, au
de la montagne. A-J — Arâ-
tïyarg, le piédestal d'une
nne. ^J — kaki dtyan,
chandelier. i>j — kaki
fa, un pied de fleur. — C>U
% kaki, la cheville du pied.
I — kaki làrgit, l'horizon.
SS pjy bûrurg kaki-kâki,
d'un oiseau de passage.
jV^J^^jl adn
' ber-dîri citas kaki sa-blhh ,
en avait qui se tenaient
un seul pied (if. 75). ^aj»3
->7a ctea kaki dan lebar-fla
u kaki, il a deux pieds de
et un de large.
»l£i ber-kâki, qui a des
s y à pied, piéton, «jj AïL
1 S Ifji binâtary yavy ber-
i ampat, des animaux à
rc pieds, quadrupèdes, çj^l
a aan ôrewgr ber-kâki, des
liers et des piétons.
av. et Sund. hit*n\ kaki,
ire. Mak. ^>>> kaki et Day.
»" mesure.]
zaku9 Foidc, dur, ligneux,
ice : engourdi , insensible.
*j S ê&rm ë/w &â£u rfâw krhs
seperti kûlit karbaw, le poisson
était dur et coriace comme du
cuir (i/. Ab. 188).
[Jav. et Sund. *7?«m kaku,
inflexible.]
ÂD kâkak, frère aine, sœur
aînée. Ce mot s'emploie aussi
comme pronom de la seconde
personne, par une personne plus
jeune parlant à une autre plus
âgée, ou par une femme parlant
à son mari; et comme pronom
de la première personne, par une
personne plus âgée parlant à
une plus jeune , ou par un mari
parlant à sa femme; dans le lan-
gage ordinaire il s'emploie plus
ordinairement comme féminin et
a pour corrélatif masculin A-j1
âbary.
On dit Jj! Ota jSV kâkak
dan âdik, frère aîné et frère
puîné : le frère et la sœur. ^-»
^iSY^p r^l; <l>JL> ^l;
C*>\ ka-dâa tdfiyan-na seperti
tâiyan - târyan ïsau kâkak -na
ïtu, ses mains étaient comme
celles d'Ésau, son frère aîné
(B. 41).
On trouve aussi ^okâka.
[Jav. *7>«>7N kakary. Kw. et
Sund. Kn*n\ kaka. Bat.
238
&
kaka. Mak. et Bug. <*>» kaka.
Day. kaka et aka. Tag. t£tC
Jp 0 kàkak.
jp Ut* meixjàknk , caqueter
(de la poule ou des poussins),
prob. pour jff kûkuk.
O (S kâJcap 9 nom d'un petit
bateau. JU — kâkap nàga}
petit bateau long et étroit dont
l'extrémité de devant est en
forme de tête de dragon (//.
Ab. 204). — {y<A ikan kâkap ^
nom d'une sorte de perche de
mer, barbonne {latex nobilîs).
D'après Cr. ce mot signifie
aussi embrasser ; probablement
pris pour <Jû b dâkap.
[Sund. Kiiuniip kaka j) y nom
d'un poisson de mer.]
t yw 0 kàkas, dur, raide, sévère.
^j-SU* metyâkas, agir dure-
ment, sévèrement; presser.
.*à u kûkaSf gratter la terre
comme les volailles (Cr.).
^> ù kakas, pour L/-S^(/
kaka s.
per-
77Ù /câarre (S. ^HI ÂyTcW), du
verre. 9^0 lta ^j1 OyL> aî^
jernih seperti âyer dâlamkâxa,
transparent comme de l'eau dans
un vase de verre (M.). *yj J jL
<fî*o niaka ada rôda kàxa, or il
y avait une roue en verre [IL
Ab. 154)^ Çj*9 — kâxa plriy
= £s? ^pexàhplrùg. Jjf -
kâxa pûrt, nom d'une fleor
blanche.
ftVj ber - kâxa , on verre,
vitrifié.
/$l*v> ber-kaxà-kan, ginii
de verre. ^UJT^ Aj ^Jl^ Ji
J JyL» hantai seràga yavg ber-
kaxà-kan pusparâgam, cous-
sins garnis de verre en guise de
fleurs (M.).
[Jav. et Sund. «>»< ka&i.
Mak. et Bug. ' »xJ kaxa. Dty.
&flrs<7 et kaxa. Tag. tCY3 ^flW?
bracelet de pierre verte et Mené.]
►0 kâxaw , mêlé = jJf
u kâœu, espèce de cachou,
ou, décoction épaissie de 1W-
cùt catechu, cl dont on 8e sert
en chiquant le bétel.
>*IS kâxak, prétentieux, glo-
rieux, suffisant,' être suffisant
se glorifier, ji JpjTij fjf
&** . vlr . ôrqpg yarg kàx(A
pada ka-bnîiâk-an ka-kayà <»*"
/7^ , ceux qui se glorifient dsW
J=r*
ê?
K
239
l'abondance de leurs richesses
(B. 845).
^jjjj** meryàxak, faire le
suffisant, se conduire avec pré-
tention.
Jftteè pergâxak , un préten-
tieux, un fanfaron.
[Jav. et Sund. ^«mux*^ ko-
xak.)
>4S kâamk, brouillé, mêlé,
confondu; agité, secoué; être
brouillé. J^^Ob Jjy ^ ^
s*jày j*** (3^ <-^JU° bïyar-lah
klta tïïrun dàn kàxuk di-sïtu
m
bûfii blbir mûlut-na, descen-
dons et confondons leur langage
(litt. : que par nous soit leur lan-
gage confondu) (2?. 14). ^i
&$ c£* ~£jÔ cr5^^ làlu
dî-kâxuk'ïïa àyer itu deryan
ikor~na, alors il agita l'eau
avec sa queue (M.).
ij^Xm+mergâxuk, mêler, con-
fondre, agiter, secouer. Jli jL
^j jJ Jp^h** ô& wZol maka nà-
ga itu pUn meryàxuk dirï-na,
alors le dragon se secoua , se
trémoussa (M.).
fj>^ ter -kàxuk y qui est
mêlé, secoué, confondu, inter-
rompu, yl aJTJj^IT^ jU maka
ter - kâxuk - kàxuk - lah àku,
alors je fus tout interloqué (//.
Ab. 355).
^VJL&JA* meryàxuk - kan,
mêler, confondre q. ch., secouer,
faire trembler q. ch. ; vv£jLejJo
t^Ly» aUI di-kàxuk - kan allah
bahasà-nq, Dieu confondit leur
langage (//. D. 11). jVâ^U»
>y meryàxuk-kan biimi, faire
trembler la terre {B. F.).
vy>*£ kaxîlk - an, mélange,
confusion, qui est mêlé, ^y
{jjè-bahàsa kaxûk-an, jargon,
langage mêlé, dialecte corrompu.
Jj^P^lf^l ôrarg kàxuk-
kaxûk-an, des gens de diffé-
rents pays. Cfjf^T^ Pj\ bà-
rarg kàxuk - kaxûk - an , des
marchandises de toutes sortes.
On trouve aussi a>» kàxaw.
[Jav. et Sund. n*mt*i*mtaif\
koxok, secoué.]
4*>-U Jcaxanj , nom générique
des légumes qui viennent dans
des gousses, tels que pois,
fèves, haricots, vesces, etc.
CjJjJ «^lT vlyLrf &jJu**\ ^y
b h niïstîryya r- na sep erti kàxa iy
di - rendaiy , le bruit de leur
fusils ressemblait à celui des
pois que l'on lait griller (S.
Mal. 357).
Voici les noms des principa-
les espèces de kàxary connus
des Malais. [y^ — kàxaiy
xïna {phaseolus lunatus). AÎvJ —
240
K
kâxarg tànah ou 9-jj — kâxaig
gôrerg (arachis hypogœa).
iùj — kâxarg gûnurg (hedisa-
rum gangeticum). jf£* — kâ-
xarg hljaw (phaseolus radia-
tus). ,J>\c* kâxaig jâpun (so-
if a hispïda). ^J^J^ — kâxaig
jarïjî ou jl£S — kâxaig kakàra
(lablab vulgarîs). ,Jj8jIxS —
kâxarg kakâra-gâtel (dolichos
pruricns). j>y — kâxarg kâyu
(cytîsus caja?i). ^f- — kâxarg
kex\l (phaseolus radiât us hu-
mtlis). j-w — kâxaig kedelï
( phaseolus nia s). }Ll* — kâxarg
mariila (voandzeia subterra-
nea). ^*y — kâxarg munit
(phaseolus caracalla). J-Xô —
kâxarg pendek (phaseolus com-
pressus). àty — kâxaig jmtih
(dolichos katchatg). Kl. donne
encore jïy — kâxaig bôtor,
Pjlî — kâxarg para ig7 ^j+^ -
kâxaig ernàs, et kâxaig pu ru
hâyam, une espèce de très-lon-
gues fèves.
X £*>*v kâxa îg-kâxarg , nom
d'un poisson.
^jpUb-3 pa-kaxâig -an, de
pois.
[Jav. et Sund. unù\ kaxatg.]
£>*u kâ&ip, ciseaux qui ser-
vent à couper la noix d'arec,
<r
S
et aussi ciseaux pour couper la
tôle, le fer-blanc, etc.
u^U« metgaxtp, couper
avec les ciseaux nommés uLJf
Ju5?* mergaœip-iy appliquer
les ciseaux à q. ch.
^X â.^>.l«» meigâxip - Ican,
couper quelque chose, couper
une chose ayee le kâxip. yl
*£j lâlu di - kâxip - Jean - na
dergan pâruh-fia yarg seperti
guntiig , il le coupa alors avec
son bec qui était tranchant
comme des ciseaux (M.).
[Jav. et Sund. wâuf \ kaxip>\
0 kâju = ^j-cJK gâjus.
?*>*& kqjarg, banne faite de
feuilles, pour se garantir du
soleil ou de la pluie, pour cou-
vrir les toits, les bateaux, etc.
JyJTjH/j^ £ Jjl, bâiiak
yarg tari ka-dâlam kâjang^
ils coururent en foule sous
la banne (J/.)- C>b «JfCj/ jl
jt$ la mem-bïlat kàjarg dâ*
lâyary ils fabriquaient des ban-
nes et des voiles (II. Ab. 187).
i&^lx^ cT**î^ kartas sa-kâjafy
une feuille de papier pliée en
deux (comme un kajarg) et for-
mant ainsi quatre pages.
tf
cX
241
On trouve le composé
j» *c**\m* meigàjarg-kan avec
^l* târgan, étendre les bras,
mais il doit être considéré comme
une corruption de jXPjJU
meixjedaig-kan, de £Jo kedàrg,
v. ce mot.
. [Jav. et Sund. *tj*o kajaig.
Bat. 99^- kajarg. Mak. »-o
kajaig. Day. ia/a^gr.]
l»û feâto (S. cRSTT Aatfâ, récit,
narration), parole, mot, sentence ;
dit, être dit. J4 A Olf kâta
lemhJi lembut, des paroles dou-
ces et affectueuses, cAC* sa- kâta
ou Ou Àjli* sa-pâtah kâtay une
parole, un mot. ^U» sZj£àkata-
kàta sâja, caquet, pur babil,
rien que des paroles. Jy CilTtJI
w^+fc apa £âla lûan hamba,
que dit mon maître (litt. : qu'est
dit par mon maître). cA£» ^j
ç\> cP Cr***** S*** devgan
sa-kâta hendak men-jadï-kan
dia râja, ils déclarèrent d'une
voix unanime vouloir le faire
roi (//. D. 43).
cJSj» ber-kâta} qui parle,
parlant; dire, parler, ol^j J^
Ol£ Ji aUI OXc$1 jtf» ' ier-
£ôto Fa Jcârna allah ia ber-
kâta, s'ils parlent, c'est pour
Dieu qu'ils parlent (M. B. 75).
I.
»1jJu mâr* aiykaw di-sïnî âku
hendak ber-kâta ka-padà-mu,
venez ici, je veux vous parler
(IL 88).
CA** meryâta, parler, dire,
faire l'action de parler.
^y\^îu mernatâ-i, adresser la
parole à, parler à, parler de.
&\J> "J1aL~jL hârus-kah rna-
ka aigkaw mergata-igatâ-i âku
mânusiâ-kah âtaw kerâ-kah,
est - il convenable que vous
m'adressiez la parole en me de-
mandant si je suis un homme ou
un singe (if. 12).
^llA* mergatâ-kan, dire, ra-
conter q. ch. ^y\ cl3 Ata £ lo ■>
dt-katâ-kan dâlam kitâb ïnï,
il est raconté dans ce livre.
fj^C* * dt-katâ-kan ôraig,
on raconte.
&tëj*per-katâ-an} sentence,
expression, discours, parole.
On dit vjrivt5;5 ^^jU munis
per - katâ - an - ?7a , ses paroles
sont douces, ses discours sont
agréables. C>*tép {jz>± cr**^ "*
w*4 M Ou V^^u «j di-bûjuk-na
derganper-katâ-an yargmânts-
mâ?tin dân /emàh lembut, il la
caressait en lui adressant des
16
242
M
X
paroles douces, tendres et affec-
tueuses (IL 36). — jtf\ ikât- j
cm per-katâ~an , arrangement, i
combinaison des mots (II. Ab. j
■ 47\ !
[Kw. *msw> hâta. Hat. ??$£ i
hâta. Mak. *vï* hum, parole.)
3^ *ôfey =- ji^ kâtik. j
3^ kâtey, pour Jùkctiy. !
3^ A*ïf/, poids _r Jp Icatï.
— i i
£j>IS katak, grenouille. ^ j^S —
kâtak para, un crapaud, ^^w —
kâtak buta y grenouille ou cra-
paud venimeux. îû> — kâtak
bettirg y nom d'une grosse gre-
nouille. jZ* j&À* ôy^i jl.
O^j «>v*j ^**» J??* jféïnaka
lâlaig-piin men-jâdi sa-tkor
kâtak hljaw aeperti zemrûd
rupâ-na, alors l'herbe se clian-
i
gea en une grenouille verte ayant !
l'apparence d'une émeraude '
(A'. 73;. aIp^î ^JS T jrtQiU JL •
j~a+ àju ^1 maka nâik - /<f//
kâtak-kàt'ik lâlu tûdurg-lah la
tânnh mesir, il sortit des gre-
nouilles qui couvrirent l'Egypte j
de toutes parts (IL i) G).
Prov. Ajlo J^lTOjJL* Jjy
PjjÂf dudtik sepertî kâtak di-
bàica/t tempârtng, comme la
grenouille qui se tient sous h
coque d'une noix de coco; &e
dit de quelqu'un qui est dan*
des difficultés d'où il ne sait pas«
comment sortir (KL).
iJlS kâtik, petit dans son espèce-. —
nain (AV.). — Pj^l ôraig kâtik. — ,
un nain. — xU hâyam kâtik
petites volailles.
[Jav. et Snnd. */;»^tï\ katé. ]
4t)v kôtirg, partout, de ton *=»
côtés.
Vill^i ber-kâtirg-kâtitg, qtm i
est de tous côtés. &JL**r ^
riïl^i Oi"' niem-bïïwatg
star-na sa-kall-an ber-kâtnr^-
kâtiir/y jeter les turbans de toi
côtés.
»* *-»
/.
\\m* meigàtng-igathg-
porter, jeter q. oh. de tous côt& *•
traîner q. ch. partout (KlX
4uv katmy, tortue de
[Bat. <??£ hatuig.]
mer.
SJù katup, fermé, cïcw.
kâtup segala sîïtgey, il a fcrin<î
l'embouchure de toutes Les ri
vières (litt. : par lui fut fermée
l'embouchure des rivières) ()!>)■
ouIjL mergàtup, fermer, clore.
•juj — mengàtup blbir, fermer
les lèvres.
X
K
243
? ter-kàtup, qui est clos,
n a fermé. &^y oul^T
C5y aJIjuJ ter-kâtup mû~
ttadà-lah ter-kata-kàta
>ur bouche fut fermée et
arlaient plus (//. Ab. 64).
ta* mergàtup - kan , fer-
ch., faire fermer. Ota
JJulfo dan e/e' - kâtup-
i pintû-na, et il en fai-
ner la porte (//. A b. 76).
Hb (Ar. wJj), écrivain,
, archiviste , copiste.
ïr-an kitâb ïnideri-pada
îtib, l'exactitude de ce
> conservera par l'attcn-
copiste (M. R. 225).
kàtibân, pluriel de wJlT
ùLlOl j£p j/i lâtn
ida el- kàtibân, autres
écrivains (M. -#.)•
etSund. Mtàivnp kaiîb.]
ir, deux bambous en
d'ailes ou de semelles
is à un prâhu pour le
équilibre.
et Sund. «m$m katir.]
U, petit lit, bois de lit,
J3 jty Ail! Jy*J jJL
*> malca rasûl allah dû-
la suâtu kâtilj alors le
prophète de Dieu s'assied sur
le bois de lit (SuL Ibr. 6).
[Jav. /K7iip<twâ\ katil.]
£00 kâdarrj , quelquefois, de
temps à autre, par occasion.
JXjuI à£j di-beli ôrarg kàdavg
ampat réal kâdaig tergah am-
paty on les paie quelquefois
quatre piastres, quelquefois trois
et demie (J/.).
X h jlT kâdarg - kâdaig , par
occiision.
&^àj> ter-kâdatg , de temps
en temps , quelquefois , souvent.
j*j! /' ù*. ->v *yo ter-
kâdarg -kàdaig tiàda bftleh âku
her-jâlan, souvent je ne pouvais
pas marcher (//. Ab. 276).
Jlû yS) Ob JU Jlû £>l£
jju7 ter -kâdarg tatkâla jàga
dân ter-kàdarg tatkâla tïdor,
quelquefois en veillant et quel-
quefois en dormant (3/.).
[Jav. MntJi\ kâdarg. Sund.
tmù*nw\ kâdarg -kâdarg.]
£00 kâdarg, parents, famille.
[Jav. 9<n<tb\ kâdarg.]
Ojb kâdut, sorte d'étoffe
très-grossière, avec laquelle on
fait des sacs, des voiles, des
poches à bétel, etc. D'après
16
244
f
oK
f
T. R. et «7. Rigg. le kâdut est
fait de l'écorce du palmier et
surtout de celui nommé gebarg.
[Jav. et Sund. *wm^»|\ kadut.
Bat. 79^5{\ hajut Day . Jcadut,
uu paquet enveloppé dans une
natte. Bis. £Z?V* kadot, fibres
d'un arbre.]
Ou kâdam, petite boîte pour
la chaux dont on se sert en chi-
quant le bétel.
X*Sv kâdam - kâdam, nom
d'un petit poisson de mer.
[Bat. ??«^oc\ hadam, boîte
pour la chaux. 9?«çjoc%9?«^oc%
hadam-hadam, petit poisson de
mer.]
f Lîu kanak - kanak (pour
rjji! ânak-ânak), un petit en-
fant, ^.j^ o^3f^ Oy Jûil JU
maka baginda pûn men-jadï-
kan dirï-na sa-ôrarg kânak-
kânak yarg bahàru tâJiu dûduk,
alors le prince prit la forme d'un
petit enfant qui peut à peine s'as-
seoir (R. 1 3). Ji Oy ^1 ôjf
X ^yokârna la pûn lâgi kânak-
kânak , car alors il n'était en-
core qu'enfant, w^u» ^j*!* J*£*>
CJ\ ^ iy* tyj> suka-xïta hatï-
na sebhb ber-ûleh kânak-kà-
nak itu, son cœur é
d'avoir obtenu cet enfi
•JO kànan, droit (par o]
à gauche), le côté droit
yarg kànan dân targ
kïri, la main droite e
gauche. ^'ICy^j ^1
tûrut jalan yarg ka
prenez le chemin à droit*
jikalaw mat à-mu kân
brï ka - suntû/i - an pt
si votre œil droit vous
lise (N. 7). Ob J^
iJp&S di-Uhat-na ka-è
ka-kâ?ian, il regarda
et à droite (AT. R. 43).
^jxJjliL mergânan-l
placer à droite, faire p
droite (KL).
[Kw, «.Tijotoyi kana
'y?* kanarg. Tag. t£fl
la main droite.]
À9Ù kâpah*
X iSSjî ter - kâpah
ému , déconcerté d'eff
pirer, sangloter, souf
tfér - kâpah - kâpah , mis
nèrent tout déconcert
e>\y lT^ JJl** te*"-&
^W* hendak ptltus «
#
■J&
il souffrait comme quelqu'un qui
va rendre l'âme {Kl.).
l£(S kâpi, une poulie.
Prov. j*\y* ^JJ JfàÀ
joexhh Jcâpi pûtus suwâji, la
poulie cassée , la corde à hisser
tombe. Signifie: une entreprise
raanqnée en fait manquer une
autre.
JlT kàpïj est aussi le nom
d'une plante (ophioderma pen-
dulum, Cr.).
$Sj> ter-kâpt, rétréci, retiré,
contracté (en parlant des jambes
ou des pattes, tellement qu'on
ne peut plus les poser à terre).
(A7.).
ïy$tS kâpak, hache.
aL> yï jfiv kâpak dûa bïlah,
deux haches. ^&f^i JP« fa ->!
a da yarg menethk devgan kâpak-
ua, quelques-uns le frappaient
à coups de hache (li. 133).
Prov. y, jU J5lf 0>-
sepertï kâpak menelhm be-
àyufg, comme la hache en-
gloutit avec elle la doloire. Si-
gnifie : quand quelqu'un se noie,
celui qui est envoyé à son se-
cours périt quelquefois, avec lui.
[Jav. et Snnd. «mm^tun^
kampak. Day. kapak.]
245
J)9u kâpuk, espèce de coton
très-commun, qui sert à faire des
coussins et des matelas, mais
qui ne peut être filé.
[Jav. et Sund. «m^iamjfs ka-
puk.]
f&\> kâpcvrg 9 ver aquatique , le
tarét (teredo navalts) qui ronge
le dessous des bâtiments. y*|/
$Sty ^yUjyL» prâhu sâtu
dî-mâkan ïïleh kâparg, un des
vaisseaux était tout rongé des vers
(M.). j^jrtjffîgWits-
parg benxî âkan âyer tâwar,
le kapang ne peut vivre dans
l'eau douce (Exerc. 100).
[Sund. 9otù\ kaparg. Bat.
— haparg. Day. kaparg.]
corn-
1*5 ù kâpat, troupe, bande,
pagnie, parti, aly xJ ^r^jv**
s*?*» ^f>ï Çjj) parg kâ In citas
lima pUloh ôrarg dergan kâpat-
na , un chef de cinquante hom-
mes avec sa compagnie (M.).
J*£\sè pergâpat, qui est à la
tête d'une troupe, commandant.
JUj»1 p*lj ôc>J$ JUsUS pergâpat
gâjah raja ïtu, celui qui a l'in-
tendance des éléphants du roi
(M.).
Le rad. de ce mot est Si
pat, ou JJu\ ampaty quatre.
Kàpat est donc pour ka-ampat.
^
246
sj^ôb Uapit, compagnon, associé,
second, assistant: s'entend sur-
tout d'un compagnon fidèle.
•3Û kâpan, si, lorsque. Ay —
^^jlib kâpan blileh hâbis, si
Ton peut finir. ^Lf «ïb j;\ jîb
aZi^j kâpan la tlâtaiy mem-bâwa
pârentah , lorsqu'il apporta les
ordres (R. F.).
/jSw kâpan, selon Jtf. et f"'r.
habit, vêtement. Selon li, V.
habit de dessus, ^ij^ clAWJ
ca(J ^D Jap di-salimûl-i
îstrï-iia deri-pada kâpan ka-
sumba y il couvrit son épouse
d'un vêtement cramoisi (il/.).
±flJl lSjS ^IT aL'I t/t» - la h
kâpan pvtrl bri - kan , c'est
l'habit que la princesse envoie
(3/.).
(Ce mot vient peut-être du
Portugais capa. Pij. et Kl. ne le
donnent pas.)
•3D kâpar, dispersé, épars,-
tombé, couché.
^^îl«* mevgâpar-kan, dis-
perser, disséminer q. ch. sj*iSlj
^J v5ro^îuj sa-kalï-an di-kâ-
par-kan-na di-lantey , il jeta
tout sur le : plancher (S. MalA 76).
^iï ,yJ\MA mergâpar-kanlâyar,
déferler les voiles (À7.).
C>j\&j> brr-kapâr-any
dispersé, disséminé, qui e
du ou couclié à terre. £,
OjUS^ dbl r^.j ^St\
wan kambtng domba -
adâ - lah ber - kapâr - an
troupeaux de brebis se rep
(£. 44). aL^ Jf
aîUj bTirga yarg gûgu
kapâr - an - lah di- tâna
fleurs tombées avant le
jonchaient la terre (3/.).
OjUS kapâr -an =
ber-kapâr-an (fi. T.).
[Bat. ^?— s$% hapar.]
J& kâpar, saleté qne
emporte.
[Bat. ??— s£% hapar.]
j3v kâpar, phalène, noc
petit papillon, teigne (Kl
Frov. JV ^l. J^
seperti xexak moka a i
comme le lézard mang
teigne.
^3lS kâpur, chaux, plâi
chaux commune se fait, en
sie, avec du corail : celle d
se sert pour chiquer le b<
l'arec se fait avec des coi
ges). J}L — kâpvr mâti,
morte, éteinte .J*\Slt a^u- A
lâlu mâkan sirih sa-kâp
prit une chique de bétel (
263). «Uj — kàpur wola?ida,
de la craie. J-*L — kàpur
màsak, du mortier. >J — kà-
pur *ôAor, de la chaux vive.
Prov. Jf^^yo^lTo>
seperti kàpur di-hûjuvg telun-
Juk, comme un peu de chaux
au bout de l'index. Signifie,
qu'une œuvre que l'on aime est
aussi facile à faire, que de tenir
au bout du doigt un peu de
chaux pour préparer une fenille
de bétel (KL).
jyfy ber-kàpur, qui a de la
chaux ; calfeutré, dont les fentes
sont bouchées avec du mastic
fait de chaux et d'huile.
J>\*+ mergàpur, faire ou four-
nir la chaux. vJuiw a/ui Jl£* j>\
la mergàpur sirih santap , c'é-
tait lui qui procurait la chaux
pour chiquer le bétel (& Mal.
354).
dL>j*** mevgàpur-%, mettre
de la chaux, ou du plâtre à, ou
sur q. ch.
<yj>\~* mergapûr - kan , en-
duire de chaux, plâtrer q. ch.;
crépir q. ch. avec de la chaux.
^ i£* dj^ jW làlu dï-kâ-
pur-kan.àîrih Uu} on mit de la
chaux au bétel (pour en former
une chique) (Haig. T. 100).
jtë-3 pe-kûpur, porte-chaux,
petite boîte contenant la chaux
j*
247
dont on se sert pour chiquer le
bétel.
i
ôjyS kapur-an =^îfo3 p€.
kàpur,
ôjyxi pe-kapûr-an , calci-
nation, cuite de la chaux.
L'étymologie de ce mot se
doit probablement tirer de l'usage
que Ton fait de la chaux pour
chiquer le bétel et la noix d'arec,
et viendrait du S.^tgkkapura.
aréquier.
[Jav. et Sund. mm|i apu. Tag.
et Bis. V^-o npog. Apu et
apoff paraissent avoir une ori-
gine océanienne et tout à fait
différente de kàpur,]
J& kàpur (S. gR^ karpûrà),
camphre. ^Jo — kàpur bàrus,
camphre de Sumatra. ^Sjy^ —
kàpur to/t on) camphre du Japon.
— J^* mïnak kàpur , huile de
camphre (paraît être la résine
dans l'état fluide). Ob JjjS
\SS ôb ^j\j Jltf kastûri dàn
kàj)ur bàrus dàn kumkumà,
du musc, du camphre de pre-
mière qualité et du safran
(R 41).
[Jav. et Sund. *nnmn»*Mf\ kà-
pur bnrus. Mak. 's~à\zz\£:<z&s>
kaporo barusu. Day. kapur
barus, craie.]
248 ^JK
~Âokapa$ (S. dhbw karpâsa),
coton, j^m} — kâpas beiggâla
(gossypium vitifolium). j*~* —
kâpas beshr {gossypium arbo-
reum), ,Jjj* — kâpas mûri ou
ijk>\j — kâpas tâhun (ffossy-
piummïcrantkum). *^> — kâpas
huma {gossypium indïcum)*
/JJb — kâpas hûtan {hibi-
scus cattoxus). — ^jJ Bmato
kâpas, petite espèce de citron.
Af^9 l/**^^ Umaw kâpas pan -
jarg, limon. — Crj**' sûkun
kâpas, nom d'une espèce de
l'arbre à pain. ^U^ ^^^f
J*Aj**yà ^JoC^» be-terbârg-
an men-jâdi seperti kâpas di-
blisar itu, il était secoué comme
le coton dans l'instrument qui
sert à le nettoyer {B. 99).
[Jav. et Snnd. *7?m&*4\ kapas.
Bat. ?j jm \ hapas. Mak.
s><-J^ kapasa. Day. kapas.
Bis. 51K gapas.)
*&vkàpl#9 nom d'un coquillage
bivalve rond et plat (AV.).
[Bis. iZ?F" kapts.]
jbSkabïi-kâbîi,
r*j(Soumieux*JI
coton, poussière qui se trouve
sur les ailes des papillons. JjSy
— pôkok kabu-kâbuy le coton- ;
nier. jjb3^>^Uj^ï ^J^^j
di-suruh kuUt-i lâlu rft-i
kan kabu-kâbu, ordonnj
ôter la peau et de la rein
coton {H. AL 73).
y^f kelâbu, gris-<
couleur de cendre. — ç
ruig kelâbu, une grue.
Le radical de ce mot c
hâbu, cendre.
[Jav. tunrvicn\ kelâbu, <
Sund. *m<wir3j\ kalabu,
Bat. t>g&% habu, 9g
hulabu, Mak. |»«C1 kébo
ft)y hâbwy, en désordi
deuil ; morceau d'étoffe
long pour faire un habit: i
en longueur d'à peu pr<
brasse. £J £,1* y \ £j
ji *\ £\ Ai bârarg i
âtatc bâraig terïak tiàda
ada /agi, il n'y aura \
deuil ni pleurs {N. 420)
jayg sa-râtus kâburg tel
lûpan hasta, long de cent b
et large de huit coudéee
p-jl£i ber-kâbuvg, quij
deuil, être en deuil, ùmtàj
J3K3 ^1 ôjfldlu îa b
burg-lah kârna ânak-na
lâki, il porta le deuil à es
la mort de son fils (/i. Cl
^jf kabûrg-an, et
deuil.
à
K
(3
S
249
ySji ber - kabuiy - an , qui
< deuil, habit de deuil.
ïbun/f nom d'une plante
âbttt, brouillard, nuage,
>, obscurité. — \} kelhm
', obscurité, épais brouil-
**»ôJSpôhon kâyu tiadà-
2-lihâtan lâgikâma led-
it, on ne voyait plus les
i, tant il faisait de brouillard
xuaxa men-jadi kelàm
, le ciel clair et sans
, devint obscur et nébuleux
l£j ber-kâbut , nuageux,
mx, triste, ^èj ^L.sO
if fî e^--*1 duka-xitâ-iia
« seshl-ua yarg ber-kâbut-
, sa peine est accompagnée
repentir très-triste, très-
nd. tmcn*snjf\ kabutj en
don. Bat. 7? a» Aaiw.
Jcabut, fort, violent.]
iWr, attiré à soi avec une
3, dont le point d'appui est
a main de celui qui s'en sert.
f» ber-kâbtr, qui tire à
i moyen dlune pagaie.
j\m* meryâbïr, attirer au
moyen d'une pagaie.
jtiy ter-kâbtr, attiré, ou qui
peut être attiré.
^Jf^liL mergâbir-kan, attirer
quelque chose, faire tirer une
chose au moyen d'une pagaie.
^iUJ pergàbir, celui qui
attire, ou l'instrument dont on
se sert pour attirer (P. Dew.).
j)y kâbur , jour faible, crépus-
cule; sombre, obscurci. Jjl> JUw
JïjU Jv sampey ka-jpada kà-
bur hdri, jusqu'à la rosée du
matin (M.). J^Ju jUî ju .LU
matâ-mu kâbur tïâda me-lïhat}
vos yeux sont obscurcis, et vous
ne voyez pas (Sul. Ab. 44).
e)ll* ^JS àjvkâbur-lah ka-dâa
mata -fia y il était aveugle (2?.
40). cA* — kâbur mata, une
pellicule sur les yeux (Kl.).
-jlS Uâbus = j^ kâbur. Se-
lon Kl. kàbus s'entend des nua-
ges, dutemp8. ^^oO «j 0^1 ôj&>
sa-kâtoan âwan yarg kâbus, un
amas de nuages sombres.
[Day. kawu8.]
^0 kàmi, pronom de la pre-
mière personne , je , moi , nous
(plus ordinairement au pluriel,
et en exceptant la personne à
laquelle on parle). »U jlj —
250
y
K
J
S
kâmttîâda màu, nous ne vou-
lons pas. {jA£*> jfà^r *&l>ad<i
btxàrakâmi sa-kaK-an, suivant
l'opinion de nous tous. ^y\
w*il j>v akan kâmi hu, quant
à nous. >u ùy* tûan kâmx,
notre maître, ey Jokàmipûna,
notre. -l)jj-o ->l p j^^ bâpa
kâmi yaig ada dï-suicarga,
notre père qui êtes aux deux
(Ar. 8).
- [Sund. omâ\ kanri. Bat. ??aco
hami. Bis. £x?"y° iflw/.J
m6 hàwvu, pronom de la secon-
de personne, tu, toi, vous (plus
ordinairement au pluriel). &jy>
Sj> jJo maû-kah kâmu pergï,
voulez-vous aller V ij^\ y&kâmu
ôrarg, vous, vous autres. >
jii'l {jA£-> ywjfc** hey segala
kâmu sa-kalï-an ânak-ku, ô
vous tous mes enfants (H. 81).
Lô £/ ->l ^jl y& kâmu Int
ada tràrg dunia, vous êtes la
lumière du monde (N. G). & bl
^oU^jS j£ J^'l ada - iaA £.-/*«&
j>ada ka-dûa kâmu, avez-vous
tous deux des enfants? (M. H.
98). ^.iTjWi aIIÎI apâ-tah bî-
xâra kâmu, quel est votre
avi8?(£. 82). J&^lftljlyUL-
w/é'/f kâmu se gala dâun kâyu
yary luruh ïtu, ht
feuilles des arbres qui s
bées (If. 133).
Ce pronom se contr
mu, qui s'écrit ordin
sans la lettre faible (v
Jx ^L*> siâpa namâ-f
est votre nom ? (li. 88
Alaub ka-rajâ-an-mi
laJi, que votre régi
(N. 8). ù^ Ju\ -X-*
sabda ânak-mu peravi
brï-kan u~leh-mu pa
lakt-làktïtu dàn amhi
dapât-an ïtu seràh-k
mupada ka-duâ-ua, el
donnez votre fille à ce
remettez leur For que ,
trouvé {M. IL 98).
apa sargkâ-mu, qu'ei
vous ?
[Bat. ?jm% hamu.
Bis. tCôn kamo.]
m
JuK kâmil (Ar. ji)
complet, achevé.
jJS kàra, qui fait pi
produit quelque chose à
merdu seperti bargst l
àJK
&K
251
louée comme le son d'une
loi fait plaisir (S. Bid. 7).
mot est le S. af|J kara, qui en
sition indique un agent. En
: Sund. (>hn*rj\ kara) il a con-
}on sens originel, qu'en malais
lit avoir restreint aux choses
des. En Bat T?*$ hara, être
point d'agir, et aussi, aimer
, préférer.
wJl, la tortue qui fournit
le, caret.
it. 99s hara*]
^jU* mergàraw , toucher,
troubler, remuer, p. ex. un liquide
avec le pied , la main ou une
cuiller.
rjjjlS ou mieux j^^S Jcam-
kà/ru9 nom d'un insecte, sorte
de petit escarbot qui voie le soir.
d)IS kârarg, rocher de corail,
corail, coquillage. — £*»**> hû-
ï, remué (par ex. du riz
ss légumes cuits dans un
JUjI ^s\j ^>J& %y* maka
rïh-na nàsi ttu, alors il
i le riz (M. 130).
k* mergârïh, femuer.
trouve aussi hj karih.
m
bârah-kâraJi , les gros
,ux d'une voile, qui servent
lire glisser le long du mât,
de la voile d'artimon (À7.).
IWHJI/W, touché, troublé.
C ber-kâratc, qui touche,
rouble, p. ex. un liquide, i
J^*« yy»/ à£cw^ ber - sum-
ber-kâraur nûnak panas, l-
serment en touchant l'huile
ante; l'ordalie, ou l'épreuve j
tuile bouillante.
jurg kârarg , l'extrémité d'un
banc de- corail. £y — kârarg
bûrga, corail ramifié, madrépo-
A
res. — £•£ burgà kârarg, une
éponge. — iyo\ ïkan kârarg,
poisson qu'on pêche entre les
écneils, et aussi le nom malais
du chétodon. — SS U penâkit
kârarg, la pierre, le calcul.
Jprfjj — kârarg rûsak, nom
d'un certain patron d'habit. ^wj\
kârarg yarg tiada hïdup di-
dârat, la chair des coquillages
qui ne se tiennent pas sur la
terre (M.). Selon KL 9>Jf kârarg
serait aussi le nom d'une mala-
die vénérienne.
^y karârg - an , amas de
corail, de- coquillages.
{$/** pe-karârg-an, ce qui
a rapport aux coquillages: lacs
avec lesquels on prend le pois-
son (CV.).
252
ê>*
&
{J&* pe>gararg-an , écucil, !
danger. — ^l^ bahâya perg- i
arâvg - an, (langer menaçant.
JjU — pergarâig - an hâti,
trouble du cœur.
^y£j» kârary-karârg-aH,
travail imitant la roche, ou le
corail, les coquillages en géné-
ral.
Mat thés fait venir ce mot du
S. Tç|T khara, pointu, piquant.
[Jav. et Sund. *wt>\ karaig.
Bat. 7?*! haravg. Mak. et Bug.
x>25 kararg.]
Ç>S D kâravg (prob. du précédent),
arrangé, composé, enfilé, en-
châssé : qui est arrangé ; ce qui
est arrangé. Çjl£*> c^j bûrga
sa-lcârarg, un bouquet de fleurs.
Pjlfc ^j* mvtïya di-kàrarg, des
perles enfilées, arrangées.
Pjtfjj ber - kararg, qui est
bien arrangé, bien composé.
èjU* mergârargj arranger,
composer, faire l'action d'enfiler,
d' enchâsser. J^i}S^y\^ £jl*« j£
pada mergârarg mâtu /ukâyat,
pour composer une histoire (lsm.
Yai. 1).
ïjtyter-kâraig, qui est arran-
gé, que Ton a composé. a)^\ —
JUi JÛ9 ter-kârarg ûleh pandïta,
composé par un savant.
^fièJJi» meigararg-ku
ranger, composer quelque
faire composer un oi
^PJ <J& y\y* tf&Jà \
jj»3U ^y la me-minta l
kan suâtu kïtâb dergan .
ma/âyit, il demanda qufi
fut composé en langue
(//. Ab. 1).
Pj\**£ju kâ~rarg-mei
arranger ensemble , coi
mettre en ordre. Jj^ ^>lj
â&& *•?#* aliel bagi pe~kt
kâratg-mergâraTg , je i
pas une personne habi
l'art de composer (des
{IL Ab. 4).
PjUd pergâraig, qui i
qui compose: "auteur. •
kàratg ûleh petgârarg
livres qui ont été compo
cet auteur (S, Mal. Pré
^y karârg-an, h
composée ; un bouquet, u:
blage de perles; la <
tion d'un livre: le ch
une perle est enchâssée
perti mânikam yarg t
bur dert-pada karân
comme des rubis tombé*
ton (Af.).
&
S
>ti
^J
253
[Mak. >>-x karcwg. Day,
PjK kârong, un sac, une poche.
(ti-bawà-na suàtu kàrorg ber-
\u korma, il apporta un sac de
dattes, ^j^y — kàrorg bras,
un sac de riz (if.).
Selon Ptj. on nomme aussi
Jcârorg la toile grossière, ou les
espèces de nattes, avec lesquelles
on fait les sacs.
[Jav. *wo>\ karurg, sac]
CjJV kârat, rouille; rouillé.
OjO aJjI ^Uj dî-mâkan uleh
kâraty rongé par la rouille (H.
Ab. 131).
CsJSy ber-kàrat, qui a de la
rouille, qui est rouillé. — Jfâ*
petg-gâlî ber-kârat, une pioche
qui est rouillée (IL Ab. 245).
(Jy karât-an, rouille, rouil-
lure. ^j~j — karât-an besï,
rouille de fer. J}U — karât-an
hâtï, malice, rancune.
[Bat. 799^5^\ harat.]
^-yu kàret, gomme élastique.
On confond quelquefois ce
mot avec, tjfkârah.
[Jav. etSund. «n^T?*»^ karét.]
^0 kârut, embrouillé, en dés-
ordre, en confusion, trompé.
Ctf £>Jokârut-nierht, être dans
une grande confusion. £{J&
C^ Ojl> porkàra yarg jâhat
jârgan di-tûrut jârgan men-jàdi
Jcârut-meriit, évitez les mau-
vaises choses, et ne soyez pas
en confusion.
CyljL inergàrut, embrouiller:
tromper, mentir. Jol PjjlOjli*
meigârut braig Itu, cet homme
a menti (5. Afa/. 307).
[Sund. <unnj*snj\ karut, entor-
tiller, tresser.]
ôj IS kàrana, kàrna, (S. oh^UI
karana), cause, motif; parce
que, afin que, pour. &\£*J\ ù\j
tîàda apa kar/ià-na, il n'y a
nul motif. ^1 — kàrna a-pa,
pourquoi? J*A — kàrna ïtu,
pour cette raison, pour cela.
*~+*~* — kània aebàb, par la
raison que. d^/ Jj* ^lJ ^j
dergan tiàda mû la karnà-na,
sans motif ni raison. aUI —
kàrna allah , pour l'amour de
Dieu, jjl^i w^Jb jU Oj^ kàrna
maka hamba beràni) la cause
de ma hardiesse (M.).
[Jav. *w*»j*«y\ /cara;*.]
vJ^)tS kârap, la partie du mé-
tier d'un tisserand qui est mise
en jeu par le mouvement de la
254
r->
s
pédale nommée £JÛ-*» sandaig,
v. ce dernier.
f |l w kârani, faire naufrage, som-
brer, périr, être détruit: des-
truction : maudit , condamné.
(^JO àL)U kâram-lah prahU-
ua, son navire a péri. ^y\^
£jA 11 .> *ju -XÎ)J memliharâ-
kan derî-pada kâram dâlam
làutj préserver du naufrage.
,&&> os &*& te ^
v^Lj) p]o{j\ O^u* moka pTdaw
lavgknpûri pûn ber-gunxarg-
lah seperti âkan kâram rasâ-
iiq, et l'île de Ceylan tremblait
comme si elle avait dû s'englou-
tir (K. 155).
•jl«* meigâram, détruire, ex-
terminer.
ijX*)l*t« mergâram-kan} faire
périr, détruire q. ch. àLx^ITJUj
^jyuJrl iSy^ kita kâram- ka?i-
lah nagrï lavgkapûri ', nous
détruirons entièrement le pays
de Langkapuri (R.). y*/^J^
JUi\ ^yuw rfi - kâram - &a/e - fia
sampan itu, elle fait périr le
bateau (Exer. 137).
^•p karâm - aw, naufrage,
destruction.
^«J^j ka-karâm-an, qui est
détruit; destruction.
[Jav. vjhmiTtp kérem. Day.
karam, gâté, ce qui est gâté.]
vj^)0 hàrU, lièvre.
On trouve aussi ^Jokàrù
Le lièvre ayant été apporté dtoi
l'Archipel par les Indiens, il est pro-
bable que karil a une origine hindoue,
peut-être de «^y Uiarha (Hind.).
it"J$ kâras, une sorte de gâ-
teau (O.).
vjû kâla (S. 9rTïï?T kâla), temps.
— H>* Purba kâla, ancienne-
ment. — jiyt-> daJiûlu kâla,
autrefois précédemment. — Jl
apa kâla ou — OU »tâwa iâfo,
quand? en quel temps? JlC»
sa -kâla, un jour, une fois.
vyÛT kala-kïan, aussi souvent,
toutes les fois; ensuite. JlT>-»
sada-kâla, perpétuellement, ton-
jours, v. ce mot. cûo j! ada
kalâ-iia, parfois, quelquefois,
il y a temps de. jjyo £jj\ \jfc
J^xerûrâ ôrarg dahûlu kâh*
récit des Anciens, des gens
d'autrefois (22. 1).
Jlfiâ&i est aussi le nom d'nne
des cinq divinités qui exercent
leur influence sur les cinq divi-
sions du jour (v. jLj kotika)-
Jtfjj ber-kâla, qui a un temps?
qui est de temps. — AS tiâda
bei -kâla, dont le temps n'est p**
fixé, toujours, continuel (KL)»
JK
JK
255
S2* tatkâla (v. ce mot).
iv. et Sund. «niu> /cala.]
reo le S. comp. Gr. xatpôç,
kalendae.
Ua>9 scorpion : la constella-
ie ce nom. i v *?*. — &â/a
iîh/, un scorpion. j^^U)
lâwar, chauve-souris.
mot paraît venir de la langue
ilése dans laquelle il signifie
et poison. (Dictionary of the
alèse, vol. II, p. 111.)
iv. et Sund. «nm\ kala,
don. Bat. tmp* hala, scor-
Mak. J'V^o pati kala.
•ion. Day. kala, scorpion.
. kala, scorpion.]
lia (S. ôRpT kala, fraude,
[>erie), piège, lacs, filet.
Mail, la bouche dure, diffi-
à conduire (d'un cheval,
bœuf) (Cr.).
lldh, pour a!| àlah.
A
%U9 fois. — jXo tïga kâli,
fois. — o]^j bràpa kâli,
>ien de fois. — CjU bârarg
, quelquefois , peut - être.
» sa-kâli, une fois, en une
tout à fait, extrêmement.
» Jîfiu fi y«^7 bâik sa-kâli,
à fait bon, le meilleur.
* jLî ^tâc/a sa-kâli ', il n'y
en a pas du tout, absolument pas.
Jlx-j^L ->Ij *-*♦* hamba tiâda
mâu sa- kâli , je ne veux abso-
lument pas. Jl£** u^r <70&* *a*
&â/*', tout à la fois, tous ensemble.
C>yulC» sa-kâli-pûn, même,
quand même, malgré cela. ^£**
OyulC* A>b jikalaw dârah sa-
kâli-pûn, fût-ce même du sang.
f Jlx*» sa-kâli sa-kâli, tout à
fait, de toutes manières. ^W
f Jlv» jâiyan sa-kâli sa-kâli,
gardez -vous bien de, abstenez-
vous absolument!
,j-A& sa-kali-nn, tous, tous
ensemble, sans exception, cha-
cun. — f"Jy ôrarg sa-kall-an,
tous les hommes, tout le monde.
Cj^l syà& yA ïbu sa - kalï - an
ôrarg, la mère de tous les hom-
mes. 11p — sa -kalï -an (Lia m,
le monde entier. Lcj — sa-kalï-
an rayât, tout le peuple.
[Sund. «tnn/i\kali. Bat. ^c^o
hali. Mak. •><-!& kali ]
,JIS ftâff, rivière.
[Jav. <utir!.i\ kalî.]
.JIS fcâl£, pour Jfcgâli.
[Sund. hnrli\ kali]
JIS kâlaw, un joueur de flûte,
fifre (Cr.).
*JO kâlaw 9 pour Jfkalaw,
256
jlK
é
S
iJtS kâluk, embrassé.
J^li* meigâluk , embrasser.
[Bat. v»ry>\ a/u£.]
jjUu kàlarg, ce qui sert à ap-
puyer, à étançonner, à soutenir,
p. ex. pièces de bois sur les-
quelles on fait poser les bâti-
ments pour les calfater, ou rou-
leau qu'on place sous un navire
quand on veut le mettre à sec;
coussin sur lequel on pose la
tête; mis sur un rouleau, ou
sur un coussin: et aussi point
d'appui, centre de gravité (KL).
çjlSS Jl ]^ J>\> dUâriJç ba-
hctfrâ làlu di-kâlaiy, ils halè-
rent le bateau et le placèrent
sur des rouleaux (M.).
il l** meirjâla/irj , poser sur
des poutres, sur des rouleaux,
reposer la tête sur un coussin,
s'attacher, se cramponner.
illTj ter-kàlary, qui est posé,
que Ton a attaché, cramponné,
posé. jMj g jf? jC^lî pâtah-
knn kunxi yary tet'-kàlaiy, faire
iJO kaluk, ébauche, linéature,
lignes tracées.
jlttjj ber-kâluk, qui a des ;
lignes, qui a ded dessins.
i
jjlU* meryâlukj ébaucher,
tracer dos lignes (KL).
sauter la serrure qui est
(S. liid. 62).
^jjJfcJljc* mevgâdavg -
mettre un navire à sec.
kaphl di-kàlaig-kan dî-i
tous les navires sont mis
(Exer. 144.. iv£i)l&
Jlû ^P^ c>3uS jârgan d
larg-kan kapald-na denja
tal, gardez-vous de met!
coussins pour soulever 1
(du cadavre) (If.).
^P^O kalâvg-an , endi
Ton met les vaisseaux ;
A** «cfo dt-ka/âtg-an, :
beaucoup de navires d*
bassin (M.), ^èlï — kalt
târyati, le carpe, le mol
pouce.
On trouve aussi *Jo gai
[Jav. et Sund. m*i*\ g
Bat. t*k~ halaiy. Day. «j
»IS kâlanj, étain. — yk
kàlaiy, pierre qu'on trouv
les mines d'or (AT.).
[Day. tair/galoig.)
5U0 kâlonf, sorte de
chauve-souris, ou renard
>jpt« edulis). v. t^flcalu-
r. etSund. *ni}*ùt\kalo/rj.] \
i
ItMy, collier, chaîne de ,
,yJ -V» — kàluig pada te-
xte chaîne au cou, avoir un
{Kl.).
■JUb* meigàlurg-kan, met-
collier au cou de q. q.
•. et Sund.. «?»*m\ kalurg.] \
i
'ÂïUbud (Pers.), forme,
A*#&
257
ter, nom d'un instrument :
ûque (Cr.).
iïlas, herae d'aviron (P.
Uis, pelé, écorcé; terne,
non reluisant (de l'or).
*~*>} (j*> er**k di-ambil-
un ïtu di-kàlïs-na, il prit ;
i
nombre et le pela (KL).
«* mergâiis, peler, écor-
>. ex. des fruits). J~«w j
Jl*L* sambil mergâiis ti- j
en pelant le concombre
iïis, ne vouloir pas écou-
remontrances (KL).
8d, nom d'une sorte de
dine. v. Àole^. kâsak.
^jD kusa = ^ICpI argkàsa.
A«*;IS kàsih et kà&éh, faveur,
affection : don : aimé, affectionné ;
donné. A-**u J-L* mitita kàsih,
demander une faveur. — vl^*-*
$/7ra£ kâxih, une lettre d'affec-
tion. — ^/-J^ mem-bàlas kàsih,
reconnaître un service. — xJ
tarïma kàsih, remercier ssfc —
kàsih tàvgan , donnez - moi la
main (litt. : que la main soit par
vous donnée), mys** — kàsih
xiûm, donner un baiser. sa/^
hatï-na pïln sârgat kàsih àkan
perampûan ïtu, son cœur aimait
passionnément cette femme.
burgsu di-kàsih-na suvgguh, il
aimait sincèrement la princesse
cadette (M.). J^w *-*♦* jLj
p^l^i juuO <^%*Jb , tiâda hamba
jûal hamba kàsih sahàja, je
ne vends pas, je fais don. <-*+*
<Jb-> *d£C)y w^* hamba minta
tûan kàsih rôti, donnez -moi du
pain, s'il vous plaît.
Tà-Ax** sa-kàsih -kàsih , par
affection, gratuitement.
6*Àmj> mevgàsilt, aimer. ^\c*.
£$ à*Ak+ wv^y &S jàixjaii tià-
da tûan-hamba mergàsih dia,
ne manquez pas de l'aimer (Sul.
17
258
Àw&
XujX
lbr. 5). aUI J^u — mergasih
ka-pada allait, aimer Dieu.
*Y**** merg<*ûh-i \ avoir de
l' affection pour, aimer q. q.
y^c^Jm bX*j>\ £jji* seperti
àku sudah mergasih - i kâmu,
comme je vous ai aimé (iV. 181).
^wLm mergâsth-kan, aimer
q. cb. ,^0* Jol r?\j àIïaI*
aUI w*«Jt hendak-lah' râja Jtu
jârgan mergâsih-kan pada mem-
bukâ-kan dosa segala hamba
allah, le roi doit se garder
d'aimer à découvrir les fautes des
serviteurs de Dieu (A/. M. 197).
A-aUe pergâsih y qui aime,
aimant. #W JuAae j£* j£ pada
segala pergâsih namâ-mu, à
ceux qui aiment votre nom
(B. 895). — 1p ilmu pergâsih,
science secrète de se faire aimer
(IL Ab. 144).
d*Jopper-kâ*ih, qui est aimé;
affection.
^jy^-je pergâsih - an , action
d'aimer, amour, affection ^y-**
^^jU Çjj\ Juo à1)| pergâsih -an
allah ka-pada. ôrarg mânusïa,
l'amour que Dieu a pour les
hommes.
juAxJ ka-kâsih , aimé, bien-
aimé, favori, amant, aimable.
ïa mt ânalç-ku laki-lâki yaig
ka-kâsih, c'est là mon fils bien
aimé (N. 29).
/^-S kasih - an , affection,
amour, tendresse, pitié, compas
sion; digne de compassion,
pauvre, misérable: hélas! quel
malheur! pitié! miséricorde!
dî** u**i-J vlw^ kasih -an rasa
hatï-na, leurs sentiments étaient
ceux de la pitié. j£ ^•ITàIîIï
jilyjS tethp-lah kâmu pada
kasih-an-ku, soyez fermes dans
mon amour (N. 181). jftfj^
ôraî^r kâyajârgan merg-aniâya
âtas ôrarg yarg kasih -an, que
les grauds personnages se gar-
dent bien d'opprimer les misé-
rables (M. R. 70). y cj^l ^^
wUil kasïh-an ôravg tua ïtu,
helas ! le pauvre vieillard. aIII l
j^-S yâ a//aA kasîh-an, ô Dieu !
ayez pitié.
/-p-Sj ka-kasih-an, amitié,
intimité.
^jy^Xywlij ka-kâsîh-kasih-
an, amour continuel , faveur ré-
pétée. ùr^r^iSJ^tP*
pada segala hâri ka-kàsitf
kasïh-an, des caresses répétée*
chaque jour (J/.).
•»
^jy— Xywt^i ber-kâsih-kasïfi-
an, qui ont une affection mu-
tuelle^ s'aimer réciproquement.
w-^fe jikalaw ïa hendak ber-
kâsifi-kasïh-an dergan hamba,
s'il veut que nous soyons unis
par un amour réciproque^. 146 ).
ber - kctsih - kasih - an dîia lâki
istri , et tous les deux , mari et
femme, s'aimaient d'un amour
réciproque (R. 173).
ily—jt* mergasih-âii-i, avoir
de la compassion pour. JXj £j
il^-JL» Ota j^L*» ya^y âwwitf *â-
yanj dân mevgasih - an - i ', qui
est infiniment débonnaire et com-
patissant, js\ j^c$y 1 â&w ia-
sih-ân-i argkatc, j'ai pitié de
vous (R. 131).
J"
K
259
mevgasih -an- kan,
avoir pitié ou compassion deq. q.
{Xx~* kotïka yarg pâtut di-
kasïh-an-kan hàrus ïa kasïk-
an-kany quand il est convenable
d'avoir compassion, alors il
doit avoir de la compassion
(If. R. 70).
[Jav. et Sund. *wx/»V kasih et
mijV asûi. Bat. *r»2TO asi et
Aa&. Mak. ^**«> asi.
Day. kasih. Tag. t£>3 &a$/.
ami intime.]
C^IS kâsey, nom d'une sorte de
cosmétique, d'un onguent odori-
férant. ^wlTo^ ^sJ ^il âyer
lïmaw dân kâsey, de l'eau de
citron et dn cosmétique (/?**.
/if a/. 61). — J>— • mlîiak kâsey,
huile odoriférante.
rwl£j ber -kâsey y qui a du
cosmétique, qui se sert d'onguent.
— mjK*» sïram ber -kâsey , as-
pergé d'eau dans laquelle se
trouvent des ingrédients odori-
férants.
^^wlA* mevgâsey, frotter avec
du cosmétique, oindre avec de
l'onguent.
-\~JJk* meigâsey-kan, oindre
q. q. avec du kâsey.
C?}*~L? per-kasêy-an , usage
du cosmétique kâsey, onction.
*J& kâsaw, chevron.
On nomme ^y^- — kâsaw
jantan, les chevrons sur lesquels
les pièces de bois placées verti-
calement sous un toit viennent
se poser, et v^j — kâsaw bê-
tifia, les chevrons qui reposent
sur ces mêmes pièces de bois.
• JkLj — kâsaw taburâhart,
solives (A7.).
[Day. kasaw,]
17*
«MiO kâsaig, sec, stérile (d'nne
^ terre).
l^-uuU IcâstU, soulier, chaussure.
— i-ili-i ga-pâsarg kâsui, une >
paire de souliers. ijjjxjû
•TÙmw tùggal-lcan-lali kâsut-
kâsut-mu, ôtez vos souliers de |
vos pieds (B. 88). '
^J£* ber-kàsut, qui a des
souliers , chaussé. — jlJ ,y W
jâlan tiùda ber-kâaut, marcher
les pieds nus. |
^ItfWji ber-kâsut-kan , qui
chausse, par qui on est chaussé :
qui est chaussé. i^-'Ç; J*
kâmu her-kùsut-kan kaki-kâki
dergan ka-sedti/.ï-<cn injil salâ-
mat, que vos pieds aient pour
chaussure la préparation ;'i
l'évangile de paix (JV. 322).
C~Jf krmut s'entend surtout
de la chaussure malaise, qui
consiste en une espèce de san-
dales ou de semelles qui s'atta-
chent avec des cordons. Pour
indiquer des chaussures euro-
péennes, on se sert plus ordi-
nairement du mot portugais
Jli-i sapâtu. v. ee mot.
[Jav. et Sund. *j»»™yi kasut.
Mak. -*,«=> kasu..]
JXjS kâsut, salé, sanmi
jwD liottan, v. ^S kat
,_£wt> kâsap, raboteux,
rude. — ^W jâlan
chemin raboteux. — y
kâsap, une pierre bru
polie. ^iUi- jf? £
oî-lf kïïlit yarg lïxin t>
kâsap, la pean, de doucJ
1 était, devint rude (M.).
[Jav. et Sund. *»a*uf '
1 i_jL& kâsap, nom c
donne, à bord des navh
I employé, qui remplit, à
i les fonctions de quartic
I et de oambusier (AV.).
| ^JLiD kasept >près 1«
1 trop tard.
On trouve aussi •— •'
[Jav. -»V*4-*f katéi
' ^*J6kâseb, v. JUT/
a^O kâsim (Ar. jftiT ;
[ ' mutilé, châtré.
-wù kâsar, grossier;
incivil. — ^o kâùi &
l'étoffe grossière. — ê
kâsar, une personne (
- jl^T ^tf" katâ-na
kàsar, son langage é
grossier. On (lit auas
benhig kâsar, du gros
^£ K-n oljfc» mergâsar-rpâsar-
for* 7 traiter grossièrement.
Jo^ jdigan-lah kârnu sa-kali-
n/f Azâsar-Jcâsar-kan oraig ïtu,
gar«lez - vous bien de traiter cet
homme grossièrement (À7.).
[Sund. vn 2A\ kamr.]
OA'ô^7#r^matelasJit; couche.
rûsnk kâsur - Jeu, tu as souillé
ma couche (B. 82).
[Jav. et Sund. *w*£\ ko sur.
Mak. ss<^\zs\ kasoro.]
3^ W/5 (Ar. jtf'), tout-puis-
8a°t, suffisant, qui suffit à tout.
"kïï-lsih alla h kâfï tâ-ïtu yairj
x^upy je suis le Dieu tout-
P«Î8sant? c'est-à-dire qui suffit
* '0ut (jB. 21).
J*& fc«/Ir (Ar. j£) , incrédule,
infidèle, qui nie l'unité de Dieu
et l
***■ mission du prophète. — •
^H Jcâfir bîhta, un païen, jla*
tcaJ*'*~' mem-bûnuh islam di-bû-
nu** ëhm dïa, si un infidèle tue
1111 Croyant, il doit être mis à
«/ xerùerâ yarg dusta dân
df
261
Z-a/fr, un récit faux et infidèle
(A/, /£. 223).
^J^lS feâ/lî (Ar. JiS), qui soigne,
qui nourrit q. q. : caution,
garant.
& hah9 particule inséparable, qui
dénote une interrogation, un
doute. Jjlj £ \ï\adâ-kah bânak,
yen a-t-il beaucoup? &>*jy àx^U
hàrum-kah baû-an-na , l'odeur
en est-elle agréable? c>y->l
£\>JLA y\ Aljjjy» j>\ (>£*}
ada-pûn peramj)ûan ïni sïïda-
ra-nâ-kah âtaw ùtri-îiâ-kah,
cette femme est-elle sa sœur, ou
est-elle son épouse? (if. 57).
t< f^ey, pour Jjjfkâyî/.
,5 kïya, cartes à jouer. — j>S*,>
ber-mâùi kïya, jouer aux cartes.
C S kiya-kïya, nom d'un
poisson.
cSLo Uiyàyi, teiâi, adresse, ha-
bileté. çfrS JoU ù\ li belùm
ada dâpat kiaï-na, il n'est pas
encore fait à cela , il n'en a pas
encore l'habitude (If.).
,$15 kiâi est aussi le nom
d'une dignité, d'un titre que Ton
donne à une personne respec-
table en parlant d'elle. aj^o jiL
moka di-snruh sultâ?i kombalï-
L
262
jAtf
#
J&
keyâni (Pers.), royal.
— <j\JL**> sùygasàna keyàiiï,
siège royal (Amir Hamz. 237;.
C$*J MuH, un passager à bord
d'un navire de commerce. jl&*
•
CyljS ôjj i£y> jikakïwitUrun
ka-dârat, si un passager des-
kan petï itu pada kiâi, le sul-
tan ordonna de rendre cette boîte
au kiai (S. Mal. 229).
[Jav. et Sund. <upÈvn\ kyai et
9mwiÊjn\ kiyai, titre que Ton
donne aux gens âgés.]
/j&a kayâtgan, le ciel, le
séjour des esprits célestes,
l'olympe, ^pu^ i* ^)yi^ dêtvâta
yarg di-kayàrgan, les génies
des demeures célestes. «Jta l*ô j j
•jPUo deri dama ddtarg ka-
kayârgan, depuis la terre jus-
qu'au ciel. <i>\* jlty J**> jL
maka se gala dewa-dëwa dàn '
indrâ-indrâ yarg di-kayàrgan
itu pûn minta doâ, alors tontes
les divinités et tons les génies
du ciel étaient en prière (£. 89).
Ce mot est formé du radical Jav.
twi\ yarg ou *mtt\ hyaigf un dieu, du '
préf. «m\ ka et du suf. an.
[Jav. et Sund. natMAKaMM^ ka-
yaigan.]
cend à terre (Cod.
— Uy mula kiwi,
kiwi.
^y** meiyiwi, se
ger, passer à bord
de commerce. *j ^
.. fjy** demikian-
iïa yarg mergïwiïtu
loi pour ceux qui s
passagers , à bord
de commerce {Cod.
ù*J këivat, une p«
dit des paroles obs<
&
a3 keku, maladroit,
ZXJkèkek, le per
des îles Nias.
J^XÙ kïkik, en poil
quatre côtés mise :
— Cri* ïkan Idkik
poisson qui a la f
pièce mise à un habi
•xi Mkir, lime,
râpé , gravé : avar
^-j — kïkir besi, n
yy kïkir kàyu, un
^jlî kïkir pâtar, une
^piwJ 1/>jI — &£&er i
une lime ronde. ^\»
JXil maka di-kïkir-h
on lime l'acier (on grave dessus)
(JL Ab. 158). — 9jj\ ôrarg
kïlcir, un avare, un ladre.
j*m* mergxkir , limer, râper.
Jï^*£* rytergïkir-kan, traiter
une chose en avare, agir comme
un avare. cA* S^i* Cr ' &*î
*Xs£-» {£>* 4u>l& tîadâ '. - lak
àkan di-kïk£r-kan hâna di-
kàszh dergan suka-xita , il faut
non pas le retenir d'une manière
avare , mais le donner de bon
coeur (if.)- *-*-' ùjJua) T^^
cr* **?£/ -*?P &£* Cx^rf^* kûâb-
^ai ïtu-pùn sudah rnergiktr-
&r* **, hatï-na derî-pada ka-rajâ-
an -îia, l'application à lire des
Ifo^es l'avait empêché de se
hvrer à l'administration de son
royaume {H. D. 127).
àj&S ki'kïr - an, avance.
CjÏS U> Çj\* J3 Jjtë kîkïr-an
***€-lah Jca - lekàt - an hâti yarg
**<iak pâtut pada bâranj duniâ
"**^ l'avarice est une attache dé-
réglée aux biens de ce monde
(^. M.).
[Jav. tm*n\ £t%*r.Sund. *n?*n\
^*Àkir. Mak. et Bug. J*ï>is
**3an. Day. Iciïcir. Tag. £&
^Jûw kèkel, avare, chiche.
^du mergëkel, être avare,
être tenace (KL).
Prob. pour^^j Jâkir.
Jxi Mkil, rongé.
JSJL meryïkil, ronger, gri-
gnoter. £oy — meTglktl tûlaig,
ronger un os.
[Bat.
Mak.
■o\ kîlkl'l.
• *
Jcikù]
,t*\S MJtis, raclé, raturé, effacé ;
être raclé. ^SS aJui ,j\ia#udah
MkÎ81 il est effacé, il est raturé.
<*£**+ mergïîcis, racler, ratu-
rer, effacer.
^SJu mergiki8-i) raturer,
effacer q. oh. Oy A\*» ^L.
^-nxS jikalaw sâlah tûan
kikîs-i, s'il y a des fautes, vous
les effacerez (M.).
^-Xj kikïs-an, râcloir, ratis-
soir; rature.
[Day. ilcïs.)
4ià heyurg 9riom d'un coquillage
de mer de la grosseur de la tête
d'un enfant, et d'une belle cou-
leur jaune et brune. Kl. écrit
^heyuiy.
c^z këoet (Angl. ketch), nom
d'une sorte de bâtiment à deux
mâts, dont le moins élevé est
204
iS^
placé sur l'arrière: espèce de
brig. C^lïjAjjffèx**!-
bîïak këxi ber-lâyar di-lâut,
un këxi se trouvait à la voile
sur la mer (H. Ab. 12).
^JaS^ kayoûli 9 titre des prin-
ces dans les Moluques.
*^^ fàixu, trompé, dupé, triché ;
être trompé. âlj jjgâo ?ri^-> ^/f.
JUil i5jy~**J> be-brôpa raja-
râja di-kïxu ïileh permïsïïri
itn, combien de rois furent trom-
pés par cette reine ! (H. D. 154.)
— vl^ . jârgan Jdxu, ne tri-
chez point.
jg** metgïxv , tromper, du-
per, tricher. — ^j^ f* yavg
biàsa meiyïxu, qui a l'habitude
de tricher. JjU — mergïxu
hâtt, dissimuler.
^yy^* mergixâ-kan, tromper
ou duper q. q.
On trouve aussi àsir kïxuh.
[Bat.
- hitsti.]
&?*
î?këocek, jeu auquel on joue
avec des duwits.
[Jav. et Sund. tn^n^am^' *ké-
xék.]
0
*^z l*Ôi09 (Port.çM«yo),fromage.
[Jav. wi<Kn*r\ képi. Mak. |v^-p
kéju.]
—
A*t k*Jmg, espèce
qui a son bois sans ai
On dit çf/^jL» K
pantas kakï-na seper
léger comme un daim.
îtsïr OyL» mhuun n
perti kïjarg , manger
comme les bêtes sauva
sans observer de ré
^JjyS kïjaig kastûr,
musqué. ÇfzfJ* Si
^j-^l aigkaw meii -
dù-ï-mv kïjarg amas,
phosez-vous en un dai
d'or (IL 95).
[Jav. fimw\ kidaig. B;
hijaig.)
MJanibavg, i
plante (KL).
s^ kejlr, sorte de
le dixième d'un réal (x
J^w Jeita, pronom de h
personne : je, moi (dani
d'un supérieur; dans
cas) nous. ^U — kïte
veux. v^J — kïta pu
pjy — kïta ôrarg, r
autres. — ^V b°J
notre langage. — ^
kïta, notre nation. S^
l>U5 mari kïta pergi
allons, rendons-nous U
i^
J^
265
[Jav. *inKn\ ki'ta, pronom de
la première et de la seconde
personne. Bat. ??oS* hita. Mak.
<ski, )0',y>[^katté, nous. Tag.
et Bis.. *j?^- kita.]
Jj£ kitik
- JjK katik. Marsd.
écrit et prononce JpS k'ète.
fQ kitarg, sorte de poisson
appelé aussi poisson de cuir.
aSj
ïr kètim. — SJu^sïput kêtim,
-^Sr kitar , tourner, se mouvoir
ai,tour d'un axe, comme une
P°*1e sur ses gonds, une roue
811 r un essieu: se succéder.
JLiy ber-kïtar, qui tourne,
™* limant. — ]/^» jantrâ ber~
kz
**w, la roue tourne.
« A
mergïtar, tourner, faire
voltiger. ^J JLk* ,j\ ta merg-
ïtar kris-iia , faisant tourner ou
voltiger son criss {S. Mal.).
*$~j* per - kîtâr - an , tour,
révolution, succession. Jj^o* —
per-kïtâr-an xakrawâla , la
'évolution de la sphère céleste
(Lett. Mal). £-* ôb IL ôjc£
per-kùâr-an mâlnm dan siaiy,
1* succession du jour et de la
ntit (Lett. Mai).
[Jav. «S»»» kàar. Day. kïtar.]
X*jJù ou mieux %Xj«Jj MtUl-
ktda, franges en or, galons ou
bordures d'or (À7.).
&*X^ Jûdunj , chanson, chant;
chanté. C gjS ^w er^J dï-ulit-
na de?ga?i kïdurg-kïduig, elle le
dorlotait et chantait pour l'amu-
ser (M.). JJÛ*» — kïdurg sun-
daly chanson lascive.
èjujc* meigtdmg , chanter.
— ii j| ado yarg meigïdtag,
quelques - uns chantaient (S.
Mal. 159;.
^jpjjo kïdûrg - an , ce qui est
chanté, chanson.
[Jav. *7?iâ\ kiduixj , chant.
Sund. <hnx\\\ kidurg, prière pour
préserver du mal. Mak. |v>^o-|
kelorg, chant. Day. kilovg , id.l
(J^-XjS kîdal, gauche, gaucher.
— fay °r<My kïdal, un gaucher:
qui agit ou fait avec la main
gauche.
{jy kîfli = ijA ïni.
ijr$ Myan (Ohin. is.r^K tché
yarg, ainsi, de cette manière),
aussi, de cette manière; fois,
tant de fois, autant de fois que.
A — kïyan lama, aussi long-
temps que. àj — làyan lebèh,
aussi , autant en plus. — <j>\j>
brâpa kïyan, combien de fois?
2G6
jf
— 2* dûa kïyan , deux fois au-
tant. xj\S £ \ jly ^yf aJ^L»
sa-jmloh kïyan pulak âkan ka-
besâr-an-mUy (aurait augmenté)
dix fois plus votre grandeur
(R. 165).
Ù&*> sa-kïya?i, autant, on
aussi grand nombre.
Oyjf kala- kïyan et ,jy-»«>
demi-kïyan, v. ces mots.
jï
x> Tdpey.
\ â*ma rueigtpey-rgipey, re-
muer la queue, frétiller ou flat-
ter de la queue (KL).
yà kïpu, v.y&kti
tmpu.
«p këpirg, garde, veille, le
quart à bord d'un navire, côté
d'un navire, tribord, bâbord
(Ck)-
£*Sj> ber - këpirg , qui est de
garde, être de quart à bord d'un
navire, surveiller. — Çjy ôrarg
ber- këpirg , un surveillant. ^1
O^yf «J^* Cr \ £*ZJt *** ber-kë-
pirg âkan se gala tebïïs-an, il
veille sur les esclaves (CW. Mal.
412). $&* JyJu £jj[ àUjÛ*
£**/ ijj\ hendak - faA ôrarg
tnuda - mûda men -jagâ - kan
ôrarg ber -këpirg , les mouda
doivent tenir en activité les su
veillants (CW. Mal. 413).
[Jav. $n*h\kipirg, rang, côt
tJ&S kïpal, v. JJW kimpai
•JtS kïpas, un éventail, énn
choir: agité comme un évent
vanné, balayé. Jju ^j-y« Oy
^jlj L*i ïa ^>/7?i menûlis ,
pada m-ley kïpas, elle dess
sur un éventail (2f. 169). ^
y^> ^^JLfc ï&or - na e?» - i*
harïmaw , le tigre agitait
queue. (j~&<> ê>-X*» ê>l«> t
a)lP)^1 pakhn dan tnëdan
kïpas ôrarg-lahy on avait bal
les rues et les places public
(M.).
^jumm mergïjms, agiter
éventail, vanner, balayer.
^jJ£m+ mergipâs-i , ag
Pair devant quelqu'un, évei
quelqu'un. ç\j ^Ji^ g ^
ôrarg yarg mergipàs-i râja, c
qui agitaient des éventails p
rafraîchir le roi (M.).
[Jav. à»Mx^\ tïpas. Si
«r* *4 jut^\ kipas. Bat. ^^o- ■
hïpas. Mak. ^>^k=^ £*jpa*a.]
jfa? kibar, flotter dans l
ondoyer, s'agiter, se répar
dans l'air.
j£j> ter-kïbar, qui flotte,
se répand dans l'air. ^S
{JT7T
? punxa Jcàin ter-làbar-
ry le pan de son habit flot-
en l'air {S. Bid. 96). JL
£ &*}£ ^Aj maka te7'~
r-lah baû-an-na yarg hâ-
, un parfum délicieux se
idit (3/.).
ilSy ber-kibâr-an , ce qui
■y flottant, ondoyant. J£«J
o> ALjlg, r^ ob
y>ytn iygu l dân panji-pan -
er - ktbâr -an- lah seperti
i XzfyM rupâ-na , les dra-
x et les étendards flottaient
ne les feuilles des arbres
/..
j
267
> cv
Mma, nom d'un très-gros
coquillage, une espèce de chaîne
(chama gigas. J. Bigg.).
[Sund.
<tmri\
kû
ima.
Bat.
kima.]
*Lcù kiyambarg, nom d'une
plante aquatique, dont les feuil-
les flottent à la surface de l'eau
{KL).
J>te
av. et Sund. *Acm tier, ;
■•]
teibas, secoué, agité.
meigibasy secouer,
». ^*S — merglbas patg-
Becouer son giron. cjuLi —
nbas sâyapy battre des ailes.
,V» i.£« mergïbas - Ara?? , se- .
ir quelque chose, faire agiter
chose. ^A aJj! ^>£-j£> <£+
v J*j\ maka di-Jdbas-kan
m
i îiaw ita. tâigan-na , et le
«on lui secoua la main (//.
21*)- £*>* Cx^^ rnergï-
-kan dirï-na, se secouer ( J/.).
M>ra9 pensé, cru. supposé,
calculé. j& C>y «-JI apa tûan
Jdra, que pensez-vous? (litt. :
qu'est par vous pensé?) ji^
Jjjuî hamba kir a tldak, je
pense que non.
s£>\j kirâ-na, locution qui
exprime un désir, une prière.
jjLvî e>]£ J^yul ampûn-i kirâ-
na padâ-ku, de grâce, qu'il me
soit pardonné. a1)I ^yJu-o CjL
c>y aJUI bâraig disampey-kan
allah apâ-lah kirâ-na, Dieu
veuille la faire arriver, je l'en
supplie (LetU Mal.).
mergtra, penser, croire,
supposer, calculer, conjecturer.
îy\jj> per-kirâ-an, mémoire,
calcul, supputation. Ay ^UL»
J^il Jj^* 0*]y ^y-Ju» mpâya
bïïleh selesey-kan per-kirâ-an
mûdal ïtu, afin que les comptes
de ce fonds puissent être réglés.
tf*yj>j~* ^j^ ^ tiâda be-
268
J
^j£
brapa beshr per-kirâ-an-na} le
mémoire ne peut pas être élevé.
j&j Ura-kïra, si, peut être,
supposé; calcul. — )& ilmv
kira-kïra, la science du calcul.
(H. Ab. 8).
yoi-*# sa - kira - kïra, à peu
près, environ, selon. j&J~* *>W
i^H *U* j^jtil adâ-lah sa-kira-
kïra atvtâra dûa jâm lamâ-ïïa,
il y avait à peu près deux heures
de temps (1{. 5). c)Ç {£&>»
jâvgan-Jcan ber-kâta detgan sa-
urait} me-làin-kan sa-kira-Jàra
akal-na, n'entretenez personne
que selon (la mesure de) son in-
telligence (3/.).
metgira - rgïra y calcu-
ler, prendre à cœur, s'occuper.
if^jm* meigira - rgirâ - 1',
penser à, s'occuper de q. ch.
l$* \}J>j> ter - kira - kirâ - i,
dont on s'occupe, qui est calculé.
— ,>L* 4j yarg tiada ter- kir a-
kirâ-i, qui est incalculable 9 in-
concevable.
t^j^A» mergira-ygirâ-kari)
calculer une chose, s'occuper de
quelque chose, ^^j** &> J>\
£J^ Cr^ft •** ***■ tiâda mergira-
rgirâ-kan pada ka-bijïk-an na-
grij il ne s'occupait pas du bien
du pays (M.). ^A££> *
&*&& tiâda dâpat di-kir
hait bilârg-an-na y on ]
vait pas en calculer le
(Sul Ibr. 1 7).
[Jav. et Sund. *w-m ki
WO*î hira, servant à,
Mak.>>^ kira. Day. kit
)SCX kda, si, peut-être,
j$ teiyiir, nom d'un pal
c5^0 Mrey, nettoyé, df
ôté la poussière, vanné.
Jj^ mergïrey , n
vanner. Si — meigïre\
vanner du poivre.
£J*j*m* mergïrey -k*i
toyer q. ch., faire netto;
chose, yj. ^ J^J
brhs di~kïrey-kan dâla*
ils éventaient du riz (
van ou un tamis (J/.). ^y
e>U; mergïrey -rgirey-kai
na, il nettoya ses chev
65).
iS/U Jmrl9 gauche,
gauche. — ^pt taïga
la main gauche. ^y^J
kânan,' à droite et à
On dit: «jJ^Ob jA
pergi ka-kânan dan è
aller çà et là, à droil
gauche. ^'ICTob jtjài
*Â
a
269
(h'/ihat-na ka-kïrï dan ka-kâ~
non y il regarda à droite et à
gauche (M. R. 43). j^ àLpU.
0*** jârgan-lah brï târgan-mu
iàr*' mergatahû-i apa di-per-
hûrrt târyan-mu kânan , que
votre main gauche ne sache pas
ce c^ue fait votre droite (N. 8).
«jg^i* mergin) aller chercher,
apporter (KL).
«Jy^/*« mergiri-kan, apporter
q- eh. j£ju> Jl/^1 è&$ kirï-
krx+i-lah âku âpî sa-dïkù, ap-
portez-moi un peu de feu (À7.)-
[ Jav. *i*n<?i\ kéri. Mak. 's~*>zz
k***ri. Day. kïrï, échanger.]
JjQ Jâraw, bigarré, de con-
teurs mêlées (Cr.).
^ya^t» mergërîk-kan, hisser
avec une poulie.
[Jav. *]*mri<7}Knj\ kérék.]
»P/6 kèrunj - kërutg , nom
fan très-petit poisson do mer
pourvu d'écaillés et de nageoires
(KL).
>b /lâbt's umpan kërurg-kë-
**uigtùidadâpat, lorsque l'appât
fcst consommé, on ne peut plus
prendre le poisson (nommé kë-
rurg-këruig). Signifie: lorsque
Ton n'a plus rien à donner, il ne
faut plus s'attendre à rien ob-
tenir (A7.).
[Bat. ^?fl£x hérovg. Mak.
|>>£? kérurg-kérurg. Bug. \*>*~
géruig-gérurg.}
fijy kiïrap, battu, secoué; être
battu.
A A
mergïrap , battre, se-
couer, jjj — meigirap dûlù
secouer la poussière.
, sy^*jt^ meigïrap-ka/tj battre
quelque chose, faire battre ou
secouer une chose, êy ,j\ s£*
JUjI àL jjS ^iL» ^y^KMj» moka
la pTui meigïrap-kan sâyap-na
ka-dûa belhh ïtu, alors il fit
battre ses ailes (R. 99).
[Jav. hnnin*\ kîrap et *V?«7icnj\
kïrab. Sund. hn nrjtwp ktrab-
ke/t. Day. kîrap,]
pjy kir lin 9 envoyé, donné : être
envoyé, être donné. *^£> Toi
A-*»0 xjî ^ly^ C>y apa - apa di-
kïrim tûan sahâya tarinia kâ-
sihj quelque chose que vous
m'envoyiez, je la recevrai avec
reconnaissance (M.).
ÏJ^Jl b&'-kïrim, qui envoie,
envoyant.
270
JS
#
pjft+ mergïrùn , envoyer,
donner.
/"^jL mergirïm-ij envoyer à,
donnera. *->y> xj>* SS kïta
di-kirïm-i stibarg, on nous en-
voie un copeau en forme de vrille
(S. Mal 57).
{j*+yf*A meigïrîrn - kan , en-
voyer q. ch., faire parvenir
q. ch., donner q. ch. JUil Cyy>
^y^y **~ï JXfc «j sïlrat Un
ymtf hendak kïta kïrim-kan,
cette lettre que je veux envoyer
(R. F.).
f/y^ pa - kïri'm , l'envoyé
(AV.).
tfj kirhn-an, envoi, don-
présent. J^p c/jy]^ S»A J^
aUI anale ïtu suâtu kirïm-an
deri-pada allah, cet enfant est
un don de Dieu (M. IL 160). ij
e>Lxî JUil Jtji^yf* à\j yarg
telhh di- kïrim - kan ktnm - an
ïtu padâ-na. qui leur a envoyé
ce présont (M. YïM61). — C>jy>
sïlrat kirïm - an, lettre, envoi
par lettre.
[Jav. etSund. mriiTi^ kïrim.\
jf.
*J kîla, désir, souhait: désiré,
souhaité. JUA ^)Wy <_îl apa
Icaw kilâ-ku ïtu, que désirez-
vous de moi? (Amir liants a
129).
J^ kïyul. — P^j U
kïyul, nom d'un petit o
tacheté et chantant.
Jju> Jdlah, nom d'un coqni
d'eau douce, il est uni,
couleur brune, marbré, et 8
mine eu pointe. — £$yJ
porg Idlah, casque aya
forme de ce coquillage.
JJLS kîlah, intervalle (Cr.).
r^Jj^ ou mieux /JaXIj i
kHi, éméiïllon, croc tourna
le bout d'une chaîne (P. De
JLS Jcëlo, — Ojta dâun
feuilles que Ton mange c<
plante potagère (Kl.).
JLS kiïlaw, brillant, qui
l'éclat.
X^Sldlaw-JcilaW) qui esi
brillant. — jftj ûl»y pet
yarg kïlaw-îâlaw, des 1
d'un vif éclat.
ùj^SyS kïlatc-kilâtc-ai
^^Tv ber-kïlaw-kîlâ
qui est très-brillant, qui
continuellement, ^li ôjiK
</;? /eac&v dâpat di-tentavg
elle brillait d'un tel éclat,
ne pouvait la regarder ei
(IL 37).
uve aussi ^U gïlaw.
**> v- jté kĕlok.
;, semblable à un sér-
ieux.
ber-lcĕlok-kĕlok , qui
e un serpent, qui ser-
pentant,
uve aussi Jj^iS këlôk.
9 porté sous le bras;
é, être levé. jA* JL.
u*\ ew ruaka bàkul
9
Uu-pïïn ck'-kïlïk-îia,
ortait sa corbeille de
s le bras (if. 13).
mergilih , porter au
ou8 le bras.
à kïlik-kilik-cmj bras
îuîl (£V\), tréteau, ce
[>orte q. ch. ^JlCiu
-kîRk-an bâley, les
la salle d'audience
100).
1 Sund. nwnnruiKnjï hé-
J*LT
271
y, bambous placés et ;
:n forme de nasse pour
s poisson dans la mer. .
j^ mu/a - watt/à - /7/7
kêlunj ïtu di-dapât-ï \
ïka-itu ïkan, dès le ,
moment où ces gens mirent des
këlnrg pour prendre du poisson
(//. A b. 213).
Prov. gf ,IU> j£l util
laksâna ïkan di-dâlam këlurcj
= JUL lbj ^y^l Cyuj seperti
ïkan di - dâlam belàt, v. JUL
On trouve aussi i^S këlûrg.
4uà kUatg, jus extrait des can-
nes à sucre, vesou. A-*l*e —
kïlairj perrjâsih, philtre (KL),
AL** mergïlarg , extraire le
jus des cannes à sucre.
^yfkilâig-an, presse, mou-
lin à pressurer les cannes à
sucre.
c^JLj kïlat, éclair, reflets, corus-
m
cation, éclat de lumière, dàjy
^ZjJjb JÀS ^y^y^ ô\*je tûrun-
lahtufânhûjan kïlat halîlintar.
il survint une tempête accom-
pagnée de pluie, d'éclairs et de
coups de tonnerre (M.). Ob
4jLjt)L» ôyuiS dàn kUat-pûn
sâbuTg-menâburg, et les éclairs
sillonnaient les airs (R. 156).
f^\* Ob j\y» J]/a àL Jk*. JU
JUi*S Ob maka jadï - lah be-
m
brâpa mâra dàn halîlintar
dan kïlat, et il se fit des voix,
des tonnerres et des éclairs
(N. 414).jjI^^oU^ JJCT
272
C^
JS
kilat senjâta xemerlavg ka-
udara, l'éclat des armes res-
plendissant dans les airs (J/.)-
JUDy ber-kïlat, qui étincelle,
qui jette des éclats de lumière ;
brillant: briller. c>lîj TJJLS^j
ber-Jdlat-kïlat rupâ-na, sa face
était étincelante (R. 4 fi).
^ X jJui* meiyïlat - lyïlat-
kan, faire produire de l'éclat,
faire briller.
£jJ&j> ber - kilat - ka?i, qui
fait sortir des éclats, qui produit
de l'éclat, qui réfléchit les rayons
de la lumière. Aîy Juji &j\
câAir* tir f *^vf âyer-iia ter-
lâlu pïitih ber-kïlat-kilat-kan
mata-/tât'i, son eau était très-
claire, et réfléchissait les rayons
du soleil (JSul. Ibr. 3).
^^LSJlS^j ber-kUat-kilât-an,
qui a de l'éclat, qui jette des
étincelles. JJuj «&*yo 4> ^*l
^y embun yarg dt-hnjurg rum-
put ïtu-pûn ber-kïlat-kiïàt-at)
rupâ-ùa kerni slnar 1ml an, la
rosée du soir à l'extrémité des
brins d'herbes semblait jeter des
étincelles en réfléchissant les
rayons de la lune (M.).
On trouve aussi oiU kilnp,
[Jav. fnnunp kilat. Sund.
fc«*M1.?/\ rCtlCLp» liât.
hîlap. Mak. -*>~o £*?e
jè~& bïla. Day. ii&rf
fc£^ kirlat. Bis. Jz?^
•//*, fenêtre.
[Bat. 7?o<-StO\ A*
£///&, regarder.]
wftiS hïlap = J^S kilo
kJL£ kumllnp, reluir
LS kïhim, tourner (fV. 2
LS Itilini, bord, bordure
[Bat. 77o<"«tov /'«
JLo Helor, nom d'un arl
ring a pteryyosperma).
J. Rigg, Tccorce de c<
se râpe comme le raifc
mange de même.
[Jav. et Sund.
kélor.]
AS MUr, aiguisé, poin
aiguisé. j)ï e^/LT1^"
okI-Sj moka la me)
kris-na liilu dî-kîlir-ht
son criss et l'aiguisa
T. 79).
JlSy ber - kllir , a:
aiguiser. ,4*^* *r~JÎ w
■//m/ /7 - la h kita ber - kl
venez, aiguisons les éper
nos coqs (M,).
JJU mergîltr, aiguiser, rendre
tranchant. «JUjI ^aj JlJu j>\ ïa
menfdir Jcrïs ïtu, ils aiguisèrent
ces criss (Haiy. T. 76). JJu
jîl ^b y~* mevgtlir pisaw
dhcUas bâtu, aiguiser un cou-
teau sur une pierre.
£v kelïkir, qui est devenu
tranchant, qui est aiguisé.
-yl bâtu kelïkir, pierre tran-
chante, gravier. Xa}j £*juSy[>
w*jl bâtu kelïkir yarg tâjam-
tàjam ïtu, ces pierres tranchan-
tes qui • sont très - aiguisées
{Exer. 114)..
ij*? fàs (Ar. ^jJ$) , bourse, sac,
enveloppe en soie pour des let-
très royales : porte-monnaie.
^jre fàya8, contour, ligne exté-
rieure, limites.
Peut-être pour ^U kiyàs,
Ar., mesure. '
tfàhù
*y fàsi, nom d'une petite bo-
bine autour de laquelle on dévide
'e fil. — «-J tïyarg kist, le
Morceau de bois sur lequel la
bobine s'adapte à un rouet.
[Jav. et Sund. £>âs kist.)
($**A ou mieux ^> .. A.»S tel&i-
**•!, treillis, grille, jalousie, pcr-
*****! kisi-kin-iïa samuâ-na besï,
** toutes les grilles sont en fer
(//. Ab. 1 1 1). ^SS^ Ày\c^
jâtuh-lah deri-pada kisi-J&si,
il tomba de la fenêtre (M.).
^w-XjS^ ber kisi-kïsi, grillé,
qui a un treillis. ^J><*j<> *-^f
^^wAJS^j tampat dûduk-na ber-
kisi-kïsi, le lieu où il se trou-
vait avait un treillis (S. Mal.
262). ^^w-xJSjj ^$w^ krusï ber-
kisi-kïsi, sièges à fond de cannes
(M.).
*j Icisut, froissé, chiffonné,
froncé.
mergïsut , froisser,
chiffonner, faire des faux plis,
froncer.
à kîsar, tourné, tournoyé;
que Ton fait tourner sur un cen-
tre, comme une meule de mou-
lin : moulu, broyé.
j~~±j> ber-kïsar, qui tourne,
tournant Irilc^ àI,-^^ ber-kï-
I.
sar-lak jantrâ , les roues de la
machine tournaient. j~~*j> ^\
,jyOLS àrgin ber-kïsar ka-selâ-
tan, le vent tourne au Sud (il/.).
j~£j *\j £ i&** jéo deigan
hikmat yarg tiâda ber-kïsar,
avec une sagesse qui ne change
pas (AV.).
mergïsar, tourner, virer.
- meir/isar xùixin, tour-
ner une bague (autour du doigt).
18
274
^J***lr
^jj,***** mergïsar-kan , faire
tourner, faire virer q. ch.
^ij^ — menjisar-kan diri-na,
se tourner, se rendre invisible
(if.). ^"Vcrir — mergïsar-
kan krïs-fia ka-hadâp-an, il
porta son criss sur le devant (en
faisant tourner son ceinturon).
AA
tourner.
petgïsar , qui fait
ai-
il 03
pergïsar gundum, un homme
qui tourne la meule pour moudre
le grain, un meunier (Sul. Ab.
139).
l>jUS kïsâr-an, un moulin à
bras; ce que Ton fait tourner.
— yl* bâtu kisâr-an, une meule.
suâtu bâtu kisâr-an di-ganturg
pada lĕher-na, qu'une meule de
moulin lui soit pendue au cou
(2V. 31).
ôj^y> per- kisâr-an, tour-
noiement, changement, révolu-
tion, vicissitude. Ol«> AU ùjU^J
*L**« per - fosâr - an mâlavi dân
slang, la succession de la nuit et
du jour.
[Jav. «i«n*ixr\ Jcésér y un char
à deux roues. Sund. ^*m/£i\
késér, distribuer en rond. Bat.
•t^Z^s^xn husor, tournoiement
dans l'eau.]
(Jl^ &û
/
ia> M#il, frotté, raclé,
y^e^" J"^ di-kîsil ■
na ka-dûa, il se frott
mains (.1/.).
^J^-JS^ ber-kîsil, qui
qui se frotte contre q. <
lâlu ber-kisil moka tâli
lâyarg râja pli tu s- la h
(les cordes des deux cerf-
se frottèrent et la corde •
volant du roi se cassa (,
266).
J*»,.** merghil, frottei
gratter, jouer avec un ar
un instrument à cordes.
^y*£j> ter-kîsïl, qui es
qui se trouve en frol
lâyarg yarg ter-kïsil il
yaig-lâyarg râja itu p
corde de tout cerf-volant
frottée par la corde du
lant du roi était coupée i
266).
JUtS keyflyet (Ar. kJ&),
caractère (/>. M. 2-1).
/
haw9 contraction de j
kaw. v. ce mot.
/
<j"
1/
275
y ku, pour J ku.
Jjjy kuwârik, nom que l'on
donne à certaines pièces en or,
à peu près de la grandeur d'une
piastre d'Espagne, ayant un trou
au milieu. Au moyen d'une corde
qui passe sur l'épaule d'un côté
et sous le bras de l'autre, une
de ces pièces pend sur la poi-
trine et une autre sur le dos
(KL).
\Jiy kuwâla, kuâlu, em-
bouchure d'une rivière; éta-
blissement situé à l'embouchure
d'une rivière : port à l'em-
bouchure d'une rivière. cJI^j
Jyij) ^jita brâpa dâlam-na
àyer di-kucUa , quelle est la
profondeur de l'eau à l'entrée
de la rivière? J^ J$ïà£
jr^ï Jt* penhh-peniik Icuâla
malàka dergan prâhu, le port,
l'entrée de la rivière de Malacca,
était remplie de bâtiments
(tf Ab. ioj. jyST^^
wica bùcarâ - mu ka - kuâla,
Portez vos plaintes à l'embou-
chure de la rivière (à la facto-
rerte qui est à l'entrée de la
rivière) (M.).
&
kuwâli, pot, chaudière,
P°êle dont on se sert dans les
cuisines. * — Ab PjJ; rendaixj
dâtam kutvali, frire dans une
poêle.
[Jav. %nivini\ kuwali. Sund.
om<n*\ kwali, un chaudron.]
^y^y kutvôHa, kuâsa (S. q^T
vaça, autorité, empire), puissant,
capable. ^»\f «j ^ky tRhan
xjaiu kuâsa, le seigneur puissant,
le Tout-puissant, ^e^» ^j-y fi
yaiy kuâsa ber-jâlan, qui est
capable de marcher. ys\ &L*y
kuasâ-kah argkaw, peux -tu?
es- tu en état^ ^\y w*>* ôU
mâ-na /tatnba kuâsa, autant
qu'il est en mon pouvoir. jLï
^il *Z$ U JUjj jû« wv»ik ^jJytiâ-
da kuâsa hamba men-dirita.
sâkit lui, je ne suis pas capable
d'endurer ce tourment. — Oju-*
sUrat kuâsa, procuration par
écrit, lettre de pouvoir. — \5j£
mem-brï kuâsa, donner pouvoir,
donner la puissance. — fjf
kûrarg kuâsa, qui manque de
puissance, qui ne peut, faible.
^j*\y*> sa-kuâsa, de toute la
force, de toute la puissance, au-
tant que se peut. ^JLj U^) jL
JUj»! »Ly*-j Cjli Jj! maka kar-
jâ-kan-lah ûleh-mu bârarg sa-
kuasâ - mu ïtu, faites - le selon
vos forces, autant que vous le
pouvez (H. 26). ^p^ c^î"^
c*î** ^jAy^y^i di - xïum - fia
18*
276
^J*
X
4
dergan sa-kuasa-kuâsa hatï-
/ïa, clic l'embrassa de tout son
cœur (Af.).
L^yjt ier - kuâsa, qui a de
la puissance, qui a de l'autorité.
\j*yj. *\? g &>J bra79 ywy
ber-kuâsa jârgan merg-aniâya
citas ôrargyargtiâda ber-kuâsa ,
que les puissants se gardent bien
d'opprimer les faibles (3/. M. 70).
^"Lyt* merguasâ-t, agir avec
force contre quelqu'un, forcer
q. q. Jjkl sZJ£±s i>y J-JI
S2~>\ c5*l-y-> *&j-> apa-bîla tobat
marika-ltu dahïïlu deri-pada
dï~kuasâ-i âtas-na, s'ils se re-
pentent avant d'y avoir été for-
cés (D. M. 317).
^ Lyt* mevguasâ-kan, ren-
dre fort, rendre puissant.
O'Ly-S ka-kuasâ-an, devenu
fort, devenu solide; solidité,
capacité, puissance. *> ^^-^è^î
t)*\*>yS per janjï-an yarg ka-
kuasâ-an, un traité solide, obli-
gatoire, ôta ijïj Jis aJ^I
L>"v-*y^ ûleh akal btidi dân
ka - kuasâ - an, par adresse et
par force (M.), jèji ,j\ &jy
ta derî-pada ka-besâr-an na
dân ko- kuasâ- an- fia, il est
- i
déchu de sa grandem
puissance (il/.).
KuwSsa, est pour i
S. vaga ou r<wa, autorité
particule ka devenue ku à
suivant. Kuwâsa a donc
devenu autorité, c'est -à
san t.
[Kw. «i3L.il icaata* h
kuwasa. Sund. «nta**
Mak. »~v^=> kuwa
kwasa. Bis. £Z?t/l &o«
ày kUwaJi, saucç,
Jy — kmcah gMei
tie liquide du carry.
Prov. t£*±ïJf*$K
^^wl» ka-mâna tumpa
wah kalaw tïdak - 1
•
pourquoi verser la si
qu'il n'y a pas de riz
dire : à quoi sert à un
ramasser des trésors
doit mourir sans héri
à quoi la science sert
qu'il n'y a personne
on puisse la faire val<
[Sund. h7iMi^\ kuah.
kuwa.]
ày kïïweh, pâtisserie
On trouve ordinai
mot répété. X ty Jj
Xy\ l)1-> dân lâgC pu
kûweh dân alûwa - a
avait encore quantité
I— I
séries et de friandises (H. Ab.
165).
[Sund. <Kn*i*M?\ kuéh.]
lykùwifo, lierse à laquelle on
attèlc des buffles (À7.).
(jy kafvi = ^y kawï.
\fkéyâ = Ji/ kôyak.
Xr fe^yw = jtjfkUyuk.
j'y kôyak, déchiré, être dé-
chiré. — ii ^1x3 paJcëy-an
yan/ kayak, des habits déchirés.
&yfÇ ^iy «> dî-kôyak-na bajïi-
îia, il a déchiré son habit de
dessus.
Jtyi/ ber- kôyak, qui se dé-
chire , qui s'ouvre. Jol ^jlT
±} & & t& J& JL&
hâyu itu ber -kôyak mem-brï
tarnpat âkan pâku itu, le bois
s'ouvre pour faire place au clou
que l'on y enfonce ( N. PhiL 1 3 5).
jmy*+ mergôyak, déchirer.
t Jjij«* mergôyak - rgôyak,
éplucher, effiler, carder, p. ex.
de la laine, du coton, etc. (KL).
^yiijx* mergôyak-kan , dé-
chirer q. ch., mettre q. ch. en
Pièces, «xîp J^Aj^fàLf ÀilS *Jy
^*V* £r*ty** ter-lebèh pâyah
tum-belàh kâyu itu dert-pada
y.
i/
277
mergôyak - kan kartâs, il est
beaucoup plus difficile de fendre
du bois que de déchirer du pa-
pier (AT. PhiL 121).
£l ip kUffiik, un chien qui n'ap-
partient à personne ; chien dégé-
néré (M.) ; mot que Ton prononce
pour appeler un chien (Cr.).
[Bat. 79x^79%' huy uk , mot
pour appeler les jeunes chiens.
Lamp. kuyo, chien.]
die.
kuyarg, nom d'une mala-
kuyarg, titre donné à cer-
tains petits officiers (Cr.).
[Sund. tim<wi\ uyarg.]
H&
kuyurg, nom d'un poisson
à coquille (M.).
j
•ji k> kôyan, mesure pour les
choses qui se vendent en grande
quantité: elle est différente sui-
vant les localités, et même selon
les choses à mesurer. Dans cer-
tains pays le koyan est équiva-
lent à 27 pikul de riz, tandis
qu'il équivaut à 30 pikul de sel
A Rioh, le koyan vaut 40 pikul
(KL). Le koyan est la mesure
reçue cnMalaisie pour le jaugeage
des navires; on dit: un navire
' jaugeant tant de koyan, comme
278
&
h/
nous disons : un navire jaugeant
tant de tonneaux. c$A>- &*)y
i?-J Ay 2* muât -an- na jâdi
dûa pûloh kôyan, il est du port
de vingt koyan (if.), «^l^ *-&-"
^j *yL> siâpa dàpat mem-bï-
Iwty bïji lerga sa - pûloh kôyan
dân pâsîr. sa-pûloh kôyan, qui
pourra compter dix koyan de
graines de sésame et dix koyan
de sable (Ind. 263).
[Jav. et Sund. ^«ntc*»*?^ ko-
yan. Bat. ??kx^^\ koyan, et
Day. koyan, millier.]
tà*>y kuwîni, nom d'une sorte
de mangue.
[Jav. iaf<q<nâ\ kuwéni.]
%JÙ kïlyup, tout traversé, de
part en part. — A^l* bâsah
kûyup, mouillé jusqu'à la peau
(A7.).
fl
kôyam. — j>y bïîbur
kôyam, une sorte de bouillie
faite avec de la farine de riz
glutincux, du lait, du coco et
des épices (KL).
ôi$l™\
Mtyll, maison de prière
des Hindous. Ab^ J^J jï ^1
«Jjy ta lâgt dïiduk di-dâlam
kïïyil, il était alors dans la mai-
son de prière (IL 68).
Jbip kowêlu (Port, coelhou
lapin.
[Jav. <tn<rj/u)no\ trewélu.)
-J y klliws, v. ^j*} kûwis.
Jj ip kôk, pour jp kokj v.jgû.
/*à'Jeuwnk9 une sorte de chat-
tigre.
[Jav. M/vi*nf\ kutcuk.)
Jùjp kûkuh, fort, solide, durable.
kârna kûkuh - na kàtn i/w.
parce que cette forteresse était
solide (H. Ab. 53).
iyvy** mergùkuh-kan , ren-
dre solide, fortifier.
On trouve aussi j£y kûkuh
[Jav. et Sund. wivnv kukuh]
\J^y këkila (S. chlfàhH ko-
kïla, coucou indien), nom d'un
oiseau {gracula religïom).
[Jav. <rjêoii*m<ru\ kokûa.]
y à kuku, ongle, serre, griffe,
sabot d'un animal : oreille d'une
ancre. — ^** mergerht lc«'
ku, couper les ongles. — J»->
dâkï kûku, l'ordure des ongle*-
Çf?)y — kûku ter-lâl*
panjavg , des ongles très-loup*
#
6$
279
kuku bâlam, espèce de
>etits grains (litt. ongle de
i). yj — kuku rïmaWy
pince en pied de chèvre
p-iffes de tigre). JS/ ^1
P^ yy ia memûkul kuku
i kïïku, ils se frappaient
igles les uns contre les
(H. Ab. 325).
v. &f£j^yy* O^
* harimaw mehem-bum-
:ukû-na} comme le tigre
ichc ses griffes. Le sens
m homme savant et riche
•,ache sa science et ses
ses.
v. et Sund. mw kuku.
et Bug. ^V'ïw kanuku.
et Bis. t£t£ koko.)
iufciik, chant du coq,
lement de la poule, rou-
nent de la colombe. xU —
S; hâyam, le chant du coq.
fj> ber-kûkuk, qui chante
îe le coq), roucouler, gé-
;omme la colombe). à1T-*>
• ôy^y» f\* (Jj\r-> sa~
dinihàri hâyam hûtan-
ter-kûkuk, à la pointe du
les coqs de la forêt chan-
x\*> maka sa-bentar jliga
ûkuk-lah hâyam jantan,
»sitôt le coq chanta (N. 50).
<J ÇjJ'^&f
Prov.
*1^L* jffy xU jL &j jlJ j3ji
*-*«*» kUxïrg me-lumpat ôrarg
ter - &<?/&£ deri-pada tîdor - £a
maka hâyam ber-kûkuk ham-
pïr-lah sïaiy, le chat saute,
l'homme se réveille, le coq
chante et le jour se fait. Le sens
est: le jugement de l'homme ne
s'ouvre pas tout à coup, les con-
naissances viennent petit à petit
(H. Ab. 245).
Jpy mergûkuk, roucouler,
gémir, hjj O^JL» y\ <0ii5yL
Jî V* meigûkuk~lah âku seperti
bûrurg merapâtt, je gémissais *
comme la colombe (£. 1004).
Marsden donne à ce mot une ori-
gine persane; mais on ne voit pas, de
quel mot persan on pourrait le faire
venir. D'un autre côté, la présence de
ce mot dans les langues des îles Phi-
lippines, auxquelles le persan a tou-
jours été si étranger, semble nous
dire qu'il faut en chercher l'étymo-
logie dans les langues océaniennes,
où il aura eu pour origine l'imita-
tion du cri des animaux dont il ex-
prime le chant.
[ Jav. mvnxvivntitmÊS kokok.
Bat. 'JtjWJïjy hnhuk. Mak.
*>s>kaka. Tag. £Z?£Z?3 kokook.
Bis. iZ?£Z^ kokog.]
JPy ktikuk, pour £y kûkuh.
4iy kUkarg, nom d'un animal,
le bradype ou paresseux, qu'on
280
S&
nomme aussi en malais ^^S
ka - malâs - an (stenops tardi-
gradus). *&f l>1-> J^ j£~*
vsr^fc \\ïï Cf—" A*^** scgaln
brûle dân kûkmg siânutig sa-
kall - an dt- dâlam /mkum - fia,
leu grands singes, les paresseux
et les gibbons se trouvaient tous
sous sa juridiction (H. 77).
On trouve aussi iSJS kxmj-
kaig.
[Jav. «»*7>\ tuhwg , nom d'un
singe rougefitre. Bat. ^j^5 hu-
hatg. Day. Jcukaig.}
vJ^Sjp kui
kUkllt, un anneau à un
fermoir auquel on met un cade-
nas (Kl.).
J^v JcUfcur, tourterelle: rou-
coulé. Jls^ £\j\ ffçjf f*>
y^\ }ï sa-gUbïiruig klikur ataïc
Cinak merapâti dîla ïkor , une
paire de tourterelles, ou bien,
deux petits pigeons (N. 94).
y^Jy kûkurûbu, roucouler,
gémir comme font les tourte-
relles (J/.).
On trouve aussi^^J tekukur.
segala tekukur ïtu su do h ter-
kena jârùg, toutes ces tourte-
relles étaient prises dans le filet
(Kal. detn Dam. 68).
j$
[Jav. \<nunun\ tekukur. Sund.
j.n*n<>)tt4«tty\ kukuruyuk, rou-
couler. Bat. ^790|\ duhur.
roucouler. Mak. >>» kuku et
,£»22 bukuru, roucouler.]
• •
iy kukur, serre, griffe: pris
avec les serres: gratté, râpr.
S? f SS& fa t- &
bùiâtarg yaig menerkam denjan
kûkttr àtaw gïgï, les animaux
qui attaquent avec leurs griffes
ou avec leurs dents (AV.).
j>y*+ mergUkur, griffer, grat
ter, racler, râper.
C>jy$ kukur - an , râpe , ra-
cloir qui sert à enlever la chair
ou la pulpe de la noix de coco.
— ôj\l dâun kukïïr-an, wa-
tellairc (scutellarîa ïndîca).
[Jav. MitM\ kukur, égratip^1
avec les ongles. Sund. mm* Je
kur, racler l'amande de la noi
de coco. Day. kukur, râper.]
sJSy kuku
kUkul, courbé (des mènera
bres du corps).
Ji^U mergûkul, bc courbe^*
— J«>^-> dûduk menjûku^^
s'asseoir en se courbant cornn»
les vieilles gens (KL).
-iy kïïkus, vapeur; cuit à ■- ;
vapeur: distillé.
sj^yj*. ber-kûkus, qui est p* n
vapeur, qui s'évapore, qui se di ^
if
*r/
tille. V^^Sj^i A.V ^ J\ Q
hûrrja dpi ïtu jâtuh ber-kûJcus-
kûku8y les étincelles du feu tom-
baient en 81 évaporant (//. Ah.
330).
^jSyt» mergukus, faire cuire
à la vapeur comme le riz; dis-
tiller.
,j-yo kukûn-an, distillation :
alambic: nom d'une corbeille en
bambou. — ly bûica/i kukûs-
<iny nom d'un fruit, une sorte de
lair/sat.
[Jav.et Snnd. amMioji^ kuJcus.
En Sund. ce mot signifie aussi:
brûler de l'encens en l'honneur
des divinités païennes.]
~jy kùrg, pour f&kurg, v. JJL*
sïput.
^y knrg et kiïwurg (Chin. fi
horgy arc), ordinairement joint à
^jh palârgi ou <?f tëja, l'iris,
l'arc-en-ciel. £% Ç>£ kûrg pa-
làrgi, litt. l'arc aux couleurs
variées. <£* £y Xr^^gr tëja, litt.
l'arc lumineux.
Pfkûig, signifie aussi les
pièces de bois courbes qui entrent
dans la construction d'un navire.
[Jav. im(&\ kuicurg, lumineux.
^und. irâ«nrâ\ kiirglcuwurg} l'arc-
^n-ciel.]
281
Pjp kUwarg, le faisan, j~ô —
kûwaig beshr , le faisan argus,
ili) — kûtrarg rantirg, une
autre espèce de faisan.
£**) Uûwi/ïg * nom donné à cer-
tains envoyés ou hérauts (6V\).
•jCjp kki'i
kufgan, pour j£y**j
retgkmg-an , v. j*X£j rerykurg.
^•jp këxlf Cochinchine, (et
aussi) Cochin , sur la côte de
Malabar. — £û»>j rastuig kôxi,
v. *L*j rasturg.
i>*jp kôorak, secoué, agité,
comme on secoue un vase dans
lequel se trouve un liquide.
Jfafj* ber-kôœak, qui se
secoue, être en mouvement,*
s'agiter.
Prov.J^£^b^£^j£bl
âyer yarg penùh dâlam toig ïtu
ber-kdxak me-làïn-kan âyer
yarg sa-tergah tory ïtu jûga
yarg ber-kôxaky l'eau qui rem-
plit un tonneau ne peut pas être
agitée,- mais bien l'eau qui ne
remplit le tonneau qu'à moitié.
Le sens est : les gens remplis de
science ne font pas de bruit;
282
çr/
^J
mais bien ceux qui en ont peu
(7/. Ab. 108).
^\ i^ymm mergôxak-kati, se-
couer q. ch., faire secouer ou
agiter.
[Jav. et Sund. niKninvwxtip
koxok.]
£&*& kUxiiy, chat. — jil
ânak kûxîrg, le petit d'un chat.
4}U* — kïîxirr/jâlarg, chat sau-
vage, tfj* — kûxiiy Autan,
chat des bois, yj — kûxtrg re-
niaw, chat - tigre, chat pard.
^W A^tX gA*-*** v-rVâ**' c>^***> fo?-
*àr - na seperti sa - ïkor hTixivg
adâ-na, il était de la grosseur
d'un chat (//. Ab. 73). jSl -
kûxtrg pekàk, piège pour
prendre les rats (//. Ab. 192).
Prov. J^ii** fe*y C^***1 J«\j->
y^Jb O^u» dûduk seperti kûxtrg
M
me-lumpat seperti harïmair,
se tenir assis (tranquille) comme
un chat et sauter comme un
tigre. Un homme paisible, et qui
paraît bonasse, devient, dans
certains moments, très-expansif
et très-capable (À7.). Autre Prov.
mâlu kalaw anak harimaw
men-jâdi ânak kvxirg, il est
honteux de voir le petit d'un
tigre devenir le petit d'un chat.
Il est honteux de dégénérer.
^y^- kuxïrg - an, <
semble an chat. v. y\ à
X fe*y kûxirg - klix\
d'un coquillage.
[Jav. untm kuxirg. Su
uxirg. Bat. t^kz^ô ^<
S-p^jp kûxnp, un
Jïr* £ ^/ kïïx
sûxiy un chaste baiser,
baiser (N. 271).
A A
9
merytixvp
donner un baiser.
sz~ merguxup-iy <
baiser a q. q., baiser
q. ch. & Jy£* JJ.
merg - hampir hendak
xûp-î dïa, il s'approch
baiser (N. 142). aL
J-o^j ^y] <^*4U 7mrAvï
xup-ï-lah yakûb àk<
alors Jacob donna un
Rachel (/?. 44).
cAxyd peigûxup, c
baisenr.
"* perguxïïp-a
de donner un baiser, u
^py^ aigkaw semû-l
insân Tdeh suâtu perg*
vous trahissez le fils de
par un baiser (N. 1 42)
>*jp Intxtr, la
qu
Chinois.
J-J
±f
J^y kuortt, exclu, mis dehors.
^y^-yt» merglixil, exclure,
mettre dehors (3/.).
[Sund. vniLjvwp uxulj laisser
aller, partir.]
?Tjp Mtja, coupe, gobelet, verre.
7?y~*jV U** dergan âyer sa-
kîlja, avec un verre d'eau (//.
Ab. 377).
*y kôjah, (Pcrs. *>+)/»- kojah),
un Maure, un Hindou. èjj\ Jju
— kaphl ôrarg kôjah, un na-
vire appartenant :i un marchand
maure.
On trouve aussi j>*f kôjô.
iJav. et Sund. «7*771*0 koja.]
*y kôjô, v. A^y kojah.
•y kïîjtlt , strangulation ;
étranglé; être étranglé, ï\ l>1->
Jo^y JXir daw adf tampat kïi-
jut, il y avait le lieu de la
strangulation (//. Ab. 59).
<ikan dia, il l'étrangla.
mevgTijut, étrangler.
«Jk cA> c*-^ *^J** wierçw-
^jut-lah dirl-ua dergan tali, il
^'étrangla avec une corde (A/.).
**y fcïïjur, lance pertuisane,
pique armée d'une large pointe,
283
pour prendre le poisson. jI^j —
kujur ber-xemâra, une lance
ornée de la queue de vache (3/.).
On trouve aussi y£r kunjur.
[Jav. «7*m^*rn kojor , étendu
en long. Sund. xn*f*nMjf* kujur-
ken, donner une direction vers.
Bat. T2<rm>\ kujur, une lance.]
inuig.
jfe^jp bufiuvg, v. kjÇkw
C*) V kUnit, v. JUjT kuniiit.
Cy fcêta, (S. ^T7 £?//f/, fort),
fort, forteresse, citadelle, ville
fortifiée; rempart. X&J fo —
kôta yarg tegùh-tegîih, une très-
forte citadelle. Cy ^v^* ûr '
âkan meig-âlah-kan kôta, pour
emporter le fort (3/. I{. 215).
£jy AbS ^1 aL^J larl-lah la ka-
dâlam kôta, ils se réfugièrent
dans la forteresse (3/.). **JSjù
^"jlî Cy ^P-> JoJ ^^J la'.gkap
nagrl ïtu deigan kôta pârit-iia,
la ville était munie d'une cita-
delle et d'un fossé.
Cyy ber-kôta, qui a des for-
ra-
tifications, qui est fortifié. JJ^-i
— fi )Higrl ya*y ber-kôta , une
ville fortifiée.
^•aI** meigotô-i, fortifier une
place, munir de fortifications.
^y/T^a kumping lui di-kotâ~i,
284
o/
il sera bon d'établir des fortifi-
cations autour de ce kampuig
(Harg. T. 77).
£ \Sj> ber - kotâ - kan , qui
fait un rempart de q. ch.
U~lJ Cf^S. *fJ s&* segala
rayât ber - kotâ - kan rïsa , le
peuple fit un rempart avec des
troncs de bananiers (8. Mal. 90).
[Jav. Miip\ kufa. Sund. <n*7ii«w\
kota. Bat. ?^5t h y ta* Mak.
s>\^ kota. Day. kota. Tag. et
Bis. \S$r> kot't.]
Cs<p Jeu
kuwaf — Cty kuwat.
A . *
t3jp kïîtey. — iiâ plnaig kû-
tey, vieux pinang devenu dur,
et qui fait du bruit quand on le
pèle (//. Ab. 375).
^JNp kiï&U, pou. if£l — kûtu
anjivg , puce, w^; — kûtu
domba, teigne. — Jztelàrkûtu,
lentes, ita yy Ob jJj* # lî^u
^uajJ!^L»j be-brapâ-kah hû-
lat dân kûtu dâlam rambut-îia
allah tâhuy Dieu sait combien
d'insectes et de poux se trou-
vaient dans leurs cheveux (//.
Ab. 347). y/jjj^ fl^ ->U
JX.jL». y 1 JUS j«> /*£efc harâtn
mergalûar-kan kûtu deri kapâ-
la âtaw jaiggut, il n'est pas dé-
fendu d'ôter la vermine de la
tête ou de la barbe (on n'encourt
point par cette action la souil-
lure légale) (AI.).
O^i-i^ ber-kûtu-kutû-an,
se chercher réciproquement les
poux pour les manger, comme
font les singes et certains peu
pies.
[Jav. *>/«*»* kutu, toutes sortes
de petits animaux. Sund. xn**r
kutu. Bat. 79IS hutu. Mak.
-v* kutu. Bug. s-v** vtu. Day.
• • • • *
ktttohj en grand nombre. Tag.
et Bis. ïx$r> koto.]
Jwy kôtsik, casiers , division==
pratiquées dans une boîte, dao^
un tiroir, etc. T. y y Oyf JJ'J»
hendak ntem
- A'
J«a/ kôtak-kôtak tampai hurw^m
itu, voulant faire des casiers^
pour les lettres (d'imprimerie
(//. Ab. 156). — jî<^ Mtnpar^*
kôtak, nom d'une sorte de canot-
v. vytcw sampan.
Kôtak s'entend aussi de 1^
boîte même où sont les casiers
boîte à compartiments J^M.).
[Jav. <rj<unt*p»a}f\ kotak. Sund
f}<*mti<m<Knâ\ kotaky une boîte S*
médecines.]
iJjp hïïtuk, maudit ; malédiction. -
crJ' JPy kûtuk àtas-na, qu^^
la malédiction soit sur lui.
tf
i
JFy*** sï~kûtuk, maudit, le
maudit, le misérable. C>yUp
{j\ Jj>j*~* perampûan si-kûtuk
im\ cette femme, la maudite.
Jfyj* ber-kûtuk, qui est mau-
dit, .bl J?£j jApjIC* JL mnka
sakârarg-lah ber-kûtuk adâ-
mu , désormais tu seras maudit
(Il 6).
Jpyt+mergutuk, maudire, pro-
noncer des malédictions.
meryutûk-ï, maudire
q. q., prononcer des malédic-
tions contre q. q. àUI \y^^
di-kutûk-i allah, maudit de
Dieu. êiSX&j Jjj^OL g ùb
w>v»fc ^j*j\ dan yarg màna kûtuk
tûan-ku kutuk-ï-lah àtas ham-
ba, quelle que soit votre malédic-
tion, je consens à ce qu'elle soit
prononcée' contre moi (M. 69).
£jS& ka - kutuk - an , qui
est maudit : malédiction. àïS^SS
iîUj |J£l» j£p .bl ka-kutûk-an-
lah adà-mu den'-pada segala
binâtary, tu seras maudit entre
tous les animaux (B. 4).
[Sund. êûMsnmt^ kutuk.]
tfy kûtuk, nom d'une certaine
mesure de riz équivalente à
quatre SJS geiggam (KL).
fcy kêtorg, coupé court (des
manches d'un habit). — y*\>
y.
■4
285
bâju kôtorg, un baju à manches
courtes (KL).
juy kUtip, ramassé, recueilli.
A„ A
mergutip , ramasser,
réunir des petits objets.
uuatf pergûtip , qui ramasse
ou sert à ramasser ensemble des
petits objets (KL).
I ::
Xy kUtum, bouton de fleur,
une fleur non épanouie. }y^ 9£
bUiga sa-kûtum, un seul bou-
ton de fleur. — ôjj warna
kûtum, brun clair, couleur fauve.
kutum-kutum ter-kunxup dân
burga-bûrga ter-kembarg , des
boutons uon éclos et des fleurs
tout épanouies (M.)*
}yj> ber-kûtum, boutonner,
commencer à porter des fleurs,
à fleurir: qui a des boutons.
On trouve aussi J^S kuntu
et ^/uS kuntun. £jj\ AJji Jjl»
j]j w**) ib Ç>y {j&»> dî-dapât-ï
Uleh ôraig sa- kuntun bûrga dâ-
lam rimba raya, on trouva une
fleur dans la forêt (//. D. 198).
[Sund. *n **/**#* kutum.]
J& kôtor, sale, malpropre.
— ^tëo pakëy-an kôtor, des
habits sales, du linge sale.
— «j 0*l3^$ per-katâ-an yairj
m
ùl
280
J./
kôtor, des paroles sales. — .^J^*
hïdung-îia kôtor, il a le nez
sale (Jt. 130).
^yjiy** meigôtor-lcan , salir,
rendre sale. \èjsL ^y\ y*j&j§*
di-kôtor-kan-na âkan bojû-na,
il a sali son habit de dessus.
OjjSS ka-kotôr-an , qui est
sali; saleté, malpropreté.
[Sund. i^m ii*5ni\ kotov. Day.
kotor, rudesse, âpreté.]
jj/
kutil, verrue, loupe, ex-
croissance charnue.
. mJjS ket te.
épluché.
- A
ij-iy** men/ôtù, éplucher,
enlever les poils ou les fils de
q. chv par çx. d'une étoffe, des
bords d'une feuille de papier, etc.
(À7.).
Ojp kUda, cheval.
^Jo* — kïliia jantan , che-
val entier. syf» — kûda betïna,
une jument. \$j& — kTtda ka-
bïri, cheval hongre. JJ^W —
kûda jàhat, cheval vicieux.
j>\ — ■ kûda âyer, hippopotame.
jy^j — kûda semJ>ranin pé-
gase, cheval imaginaire qui peut
voler. - KjJ\ ^y\j nâik âtn.s
kûdn, monter sur un cheval.
On dit aussi: — >-jÙ«
^^r mm
me-
4
naïk-i kuda, monter un cheval.
kûda , descendre d
JUiV* e>bS kudâ-iia
pat, son cheval bondi
Prov. cjujITjIjJ ùy
kûda bûfu kâaap, jei
poil rude. Se dit de co
qui sans capital et sur
chance, font commerce
sortes de choses, et
réaliser des profits (A
àS jS kuda- kûda ,
tréteau. C'est aussi le
plante {bùjnonia).
*jj* ber-kûda, qui
val, qui est à ctieval
4j. &J LT^ dj y
ada yaiy mem-bâwa
laksa ôrary ber-kûda ^
uns amenaient deux
hommes de cavalerie
dâtt dân ôrarg ber-k
avait des chariots et d
à cheval {H. 84).
jy-» me-kûda, joue
nom d'un jeu d'enfant
Crawf. donne ce mot
liant du iS. ghora. TVaprè
viendrait du Tamoul. km
sen<*e de ce mot en K\v. *
tiveinent indiquer «jn'il
d'une île ees deux langi
5>ec<mde étyiunlojjie pan
ttalde.
[lvw. et Sund. m».™
i£j>/
rjo/
287
5^v koili, une vingtaine. ^lT
^Jy J-X.1 Aay kâinpTUih ampat
kôdï, quatre-vingt pièces de toile
blanche. £sy ju ùy ju «j
yf«y tf/pa pUloh tlga kôdi, qui
sont au nombre de six cent-
soixante, ou trente-trois vingtai-
nes (A\ 71).
û'cJjS kodï-an, par ving-
taine.
[Sund. tj*mtw\ kodi.]
<Sjy kUdey, la boîte à bétel
en or, qui fait partie des in-
signes royaux (Ptj\).
jJjp kïïilu, bouton de fleur,
bourgeon, pousse ; v. 1) kûtum.
Jjp kïidu. - jiU màïn kû-
du,Ae jeu Hassan- Husin (pa-
raît être une marche aux flaiu
beaux).
3*y kôdok, une grenouille, un
crapaud.
[Jav. <rj*mt<ntjn*77f\ kodok.
Mak. ^»»1^1 tùgkaro. Tag.
b>3l toy*.]
jOy kUduk, la nuque.
[Bat. ^5-C*J\ huduk, le der-
rière d'nne maison.) »
r^Jy kïïduty , estropié, man-
chot, mutilé d'une main ou d'un
pied. àL* ^j\f £lf kuduiy kaki
su-belhh, qui a perdu une jambe.
Prov. £>/ ^JJ jl ^t
taigan bâgey lïpas kuduig , la
main comme un cancrelat estro-
pié, (qui met la patte partout pour
s'accrocher). Signifie: mettre la
main sur tout (À7.).
meigïïdujg , mutiler,
estropier. J^^'o^* — meig-
îldurg târgan âtaw kaki, couper
la main ou le pied.
PjJ*t+ meigudïiig-i y couper
un membre à q. q., mutiler q. q.
di-sûmh-na kudTny-i târgan-
mu} et il ordonne de vous couper
le poing (A*. 88).
ky<S'^yt^ meigtiduig - kan,
couper un membre à q. q. JJo*
jîkalaw demikïa» bâtk-lah ku-
sïïruh ktidurg-kan tâigan-ria,
puisqu'il en est ainsi , je ferai
bien d'ordonner de lui couper le
poing (//. 87).
Ç"^y kudutg, radical de 9-iy$
ka-kûduvj et quelquefois em-
ployé dans le même sens.
r^Ojp kudap-kUdap, pren-
dre en cachette des frian-
dises, goûter en cachette. J:y
— biidak kUdap-kUdap, un
288
ê>->/
&
f
enfant friand, qui aime les frian-
dises (A7.).
pj^y kûdertMg, pour £>£
kederàrg.
(Jjjp kûdal, pour Jjo kedàl.
^Jjp Jeudis, gale, gratelle,
démangeaison. \j**y y\ J^
gâtai âtatc kûdis, des déman-
geaisons ou la gale.
Pro v. Jl^j jm jSy j£-X?^
?wera -jadï - fow tïikak deigan
be-brâpa kertak mena ada sa-
dïkit Midis safiâja, vouloir ou-
vrir des abcès avec des éperons
à ceux qui n'ont que quelque
démangeaison: c. à. d. vouloir
tirer des personnes plus qu'elles
ne peuvent donner (//. Ab. 11)4).
[Jav. MttëitAj\ kudis.]
5tly kĕnarg (ordinairement re-
doublé), brillant, reluisant avec
un éclat de feu, d'où ce nom a été
donné aux lucioles ou lampyres.
X 4)y àjlJjjL) \£\U mata - na se-
pertl-lah kônaig - kônarg , ses
veux brillaient comme des lucio-
les (6'. Bid. 10).
ïîûjj» be7' - kônaig - kônarg,
qui brille, qui reluit comme
du feu. Xijjj» ôjy ijj^r* ma-
ta - hâri tïlrun ber - kônaig - ko-
naig, le soleil baissait
celant (KL).
^jpLS konàig-an. (C
vrait signifier: éclat,
mais il est donné par \
autres dans le sens d<
jeunes gens servant a
personnes de distinctio
fait remarquer que ces j
ges font probablement l
lampadaires^ d'où leurs*
leur nom.) ly Aj S}
konârg-an laki-lâki ya
des jeunes pages.
On trouve aussi ^
konârg-an. àL-j ^Ïj.
ka-konâtg-an dû lapa
làk, huit pages de cbi
(J/".)-
[Jav. i]taitM\ konaig,
4kJy Jcûnifg, jaune. ^
niig mïïda, jaune clai:
aussi iiy tiy ôjj tcar
kïïniig, jaune clair. I.
niig tnâ , jaune fon
«j^ p/^j» kâiri ber-h
niig , des étoffes à dei
nés. £f J\3 Jl+ ^j.
ncgala bïdâdari me
wâli knnwj , les nym
t aient des écharpes ja
1 54). — 3oU mânikat
une topaze. Y& —
kâhij nom d'un oiseau
■4
keinbanj kUnirg, nom d'une fleur
jaune (cassia planïsiliqua).
{j*~* kunïixj-an, ce qui est
jaune, couleur jaune, étoffe jaune,
enivre. ^^jX-* £*j kUnirg sa-
kùnirg-na, tout à fait jaune,
aussi jaune que possible.
^•«IvS ka - kunïrg -an =
j«~j kunirg-an. ^«Jjo ^VJuL
jPJy me-lethk-kan ka-kunïrg-
m hrârg-an, il défendit l'usage
des étoffes jaunes (8. Mal. 99).
hyi kamûnirg, v. ce mot.
[Jav. et Sund. *»jg\ kunirg.
Bat Vf-SÔ hunirg. Mak. » -i*
jj>y kiïnun, certain, assuré:
positivement, effectivement; mar-
que aussi une interrogation , un
doute, à-^* JlÂ^y^ALl tm-fa/*
£«*iw kapâla mUsuh , ceci est
certainement la tête d'un ennemi.
ûir ^lpy*1 sûdarà - &w
^««tt» adâ-na, il est assurément
mon frère, e)^ {J>§ &&» ^*
" toaia sa-kaà-an kïïnun kabar-
*a, une fois, comme le raconte
effectivement la légende (ILAb.
*fy crw ^y ^1 op^ kUnun
tebàb-na, quelle en est donc la
r*ison?
(8und. *7*a€^t3/x kunaun,
Voi? pourquoi?]
J£^ 289
3p fcôp, v. vj& kop.
À3ap kïipcûl, sorte de bassin en
bois (/'()'.). v. à*f kôbah.
&y Jcïïpl, boîte pour conserver
différentes chose», comme du thé,
de la poudre de chasse etc. (KL).
i3jp kôpïyak, v. aJo kopïyah.
%3^y kUpll, papillon. Ce mot
se trouve ordinairement répété.
iZ±+£)j>yjJ& kupu-kûpu ter-
baig me-hntarg,de8 papillons vol-
tigent alentour (M.). J&^sJysï*
^X-o t ^jmlsf+men-xakàrî sega-
lajenïs-jeriis kujm-kûpu, cher-
cher des papillons de toutes les
espèces : collectionner des papil-
lons (//. Ab. 83). ffj&kupu-
kûpu est aussi le nom d'uue
plante (bau/tinia corymbosa).
[Jav. et Sund. *.w.m\ kupu. Mak.
J^V kïipak, pendantes (des ma-
melles). — y^y* sïïsH kapok,
mamelles longues et pendantes.
yul^j ada yarg ber-lari-lârt
inaka ka-dUa kïïpak- iïa ttu-
pUn ber-palu-pâlu, quelques-
unes se mirent à fuir et leurs
longues mamelles s'entrecho-
quaient (M.).
19
290
38/
o-»/
Jfiy kUpak, s'ouvrir, crever
(O.). Prob. radical de £Jfke- !
lûpak, v. ce mot.
£*jp kïipak, v. tojkôbah.
g/
kuparg, moule, coquillage.
^^ ae/u ya^ merg-ambil siput
ada yaig merg-ambiî kûparg,
les unes prenaient des huîtres,
les autres prenaient des moules
(S. Mal. 48).
[Mak. »/J kupa.)
&•
Impavg, 1° poids d'or qui
paraît être le quart d'un miskal ;
2° mesure de capacité, le quart
d'un Jpf** xûpak] 3° monnaie en
cuivre, valant h peu près cin-
quante centimes, le quart d'un
florin.
La signification primitive de
ce mot paraît avoir dû être un
quart, cependant Marsd. le donne '
comme pour un sixième, ^j \
ièy A w^'vj JXLxw brat-na m~
miskal tâ'ïtèi anàm kûparg , sa
pesanteur est d'un miskal (d'Ara-
bie) équivalant à six kûparg.
anàm kûparg, un mas (d'Achem
ou six kûparg) on dit: (jj^
y> f&y^ <*->* xahdrt lâbasa-kû-
parg dua, chercher à f!
son argent (A/.).
[Kw. m*ji\ kupan,
cents. Sund. *n*>\ ku
cienne petite monnaie
avec un trou carré au m
blable aux monnaies
Bat. ^j— huparg, le
réal. Tag. t£t-o kupa
m
tit fruit qui sert de j
iHP* koparg , un pel
peser l'or.]
4&y kUpiwg, oreille.
kan-na hïdurg-îia dà
fia, il lui a coupé le
oreilles (K. 146). —
kûptrg, nom d'un inse
oreille). ^£U^* — kl
jârgan, nom d'une ph
tain (plantago).
[Jav. <un£i\ kupîrg. T
kupi, oreille tordue,
lupùg, faiblesse d'orc
C*3y kûpat, petit sac
de nipah, pour metti
(KL).
-m5jP kïipas, pelé, é
cortiqué. Jj-^ ^j^»
ber-tumbuk me-lâin-
m
pas, ne mange pas 1<
A,/
*f
en le pilant, maie en le pe-
8. Mal. 169).
îy- meigûpa», peler, écor-
enlever la peau ou l'écorce.
- mergâpaspinavg, enlever
ce extérieure de la noix
3 (S. Mal. 75).
iyy ter-kùpas, qni est
que l'on a écorohé. M
y ,_rjl* iy5kâtù-m« ka-
■ibts ter-lcûpas, tu vas être
lié à l'instant (M.).
î^lT kelûpas , ccorché,
entièrement écorché.
ijLî. metgelûpas, peler,
îer entièrement. ,j-»yj*«
l£iJ çfi£ metgelûpas kû-
tùggal tûlarn, éooreher
eraent, tellement qu'il ne
>lns que les 08 (Exer. 1 1 4).
i kupus.)
291
£y kûbey. — Ojl> dâun ku-
bey, plante dont les feuilles d'un
goût agréable, se mangent
comme herbe potagère et sont
au eai employées en médecine
{Kl.).
i>j>
ibah (Pers.) , un tambour
de deux chaudrons, joints
mr partie convexe et re-
rts d'une peau,
trouve aussi jïy kUpak.
lu bu&i-buïiï-an deri-pa-
vg dân kwpak, battre les
ments de musique, tels que
g et le tambour (Bis.liaj.
yf&ûbak.
UubUf parapet, retranche-
ment*. J-l C>f çLW Jà Jbl
fcilj jàjJ yy ô*\>,j' adâ-lah pa-
dit. kutilirg kôta ïtu per-buât-an
kïibu deri-pada tânah, autour
du fort il y avait des retranche-
ments en terre (//. Ab. 55).
,yjij> ber-kubn-kan, qui fait
parapet de q. ch. ^f^- Oj» ->^Ç
LT» J£/. ^JJ1 J^ baginda
pûn memt.iih-kvn sa-haU-an
ôraig ber-kubû-kan beûs, le
prince ordonna à tous les hom-
mes de faire un parapet de leurs
jambes (8. Mal. 90).
[Bat. 9)eo» hubu.)
"ÎJ& fiiîbak, pelé; être pelé.
tf»j* *-**! tj^- _jf* Hmaw mu-
nis ïtu di-kûbak-fta, il a pelé
cette orange.
Jjj-- mergûbak, peler, enle-
ver l'écorce, ôter l'enveloppe d'un
fruit, d'une fleur, etc. iJ^T —
mergûbak kelâpa, dépouiller
une noix de coco de son enve
loppe et l'ouvrir.
292 ^/
On trouve aussi A* S kîibah.
■s
i ^r
A*y ^ ^JIjl^ Çjj è/7w7a xampâ-
Jca di'kûbahy il enleva la pelli-
cule extérieure d'une fleur de
xampâka (3/.).
[Sund. TjkmijwiLwp kobét, dé-
chirer ou écoreheravecles griffes.]
/*{y Jtulmk, seau à l'eau, cruche
à mettre de l'eau ((>.).
4*J «p kïïbaiy, bourbier, fange.
Prov. ç-?/^ O^J util /a£-
sâwa ê&aw di-dâlam kubarg,
comme un poisson dans un bour-
bier.
P"?A^ ber-kùbary, qui est
dans un bourbier, qui se vautre
dans la fange, jjl^ JUj| J^l»
fejJ*. W*)* bâdak 7 tu bahâru
hâbis ber-kTibarg , le rhinocéros
vient de se vautrer dans la boue
(A7.). — J^U putrt ber~kïï-
barg, v. j^3 putrh
[Bat. ??e5 hubanj].
jAfjp kubatg, le lémur volant
(<7«7 leopith ec it s) .
volant (peut-être le même que
le précédent).
[Hat. ??c5> huburg.]
/jiy kïibin; par ce mot les uns
entendent ; le lézard ailé; les
autres, le chat volant. Selon
Marsd. on dit aussi ^yù 2«^
xexhk kûbin , dans ce cas il
n'y a plus de doute, il doit néces-
sairement s' entendre du lézard
volant.
^J.yku
kubls (Port, couve), cbou~
ij~*y Oji-** ^j)*» sâyur-m-
yur sepertî kûbis, des légume»
tels que des choux (//. Ab. 165). -
yj — kubts telàr, chou pommé. -
J^vT — kûbis kâpri\ choa^a
dont les feuilles sont séparée?
[Jav. vj9(niùnaji3\ kobis. M&k—
^>1-o koluy prob. du Holl. kool mmmm
Bis. &*T ko/es. De l'Espag
col.)
*y kUi
t±j> kuniey, découpure,
nure, ciselure pour servir d'or-
nements dans les bordures.
<jjj* ber-kUmey , qui e»t
orné de découpures (Pij.).
£**y kUntarg, v. ^^ kïimatf-
/t+y kïïnian, une chose très»-
petite, un grain de poussière -
Petit insecte qui pénètre dansl^1
peau ; teigne. £)y **.y Crfj
hôti ktinvtn tTîjuh dUlaig, sep"*
plats de coeurs d'insectes («
Ma/. 285).
Prov. o*-^- ^J
>X-» ->VJ £Jufc «Ju à sa-ïkor kû-
man di-benUa xïna dâpat dï~
llhat tetâpi gâjah ber-targkap
di-bcUœty kïduiy tîâda sedàr}
on voit en Chine un insecte, et
on ne voit pas un éléphant,
même au bout de son nez: nous
découvrons facilement les dé-
fauts des autres et nous les
grossissons, tandis que nous
diminuons les nôtres autant que
nous pouvons.
On trouve aussi £*y klimarg.
/jty kïïman, maladie cutanée,
gale humide (KL).
s*y kUtnur, v. ^S kemhr.
0/
293
\j**y ku
A *
kumis, moustache, ^yj
dân rambut yarg hampir pipi
les moustaches et le poil qui
croît à coté des joues. J~+ JV
\£y~*f y\ cfî-~* rnemâJcey mïnak
J^ada rambut kapalâ - na âtatr
.jfurggut-îia àtaïc nûsey-na âtaw
Atûmis-na, oindre d'huile ses
oheveux, sa barbe ou ses mous-
taches (A/.).
^j-Ajj» ber-kûmis, qui a des
moustaches. ->1 jSAs^y i-j ù\
*XS. £ acla yarg ber'Ja799ut
ada yarg ber-kûmïs, les uns
portaient la barbe longue,
d'autres avaient des mousta-
ches (ilf.).
[Sund. nM&vip kumis. Bat.
"$ui2 o\ gumis. Mak. et Bug.
<^%^ sumi.]
S y kïïra, opilation de la rate.
— fï demain kïtra, fièvre qui
vient de cette indisposition.
yiïjf kïira kôkt, le dessus
du pied. JujIj ->Lj s^^jyj kura-
kUra kakl-na tiada bâsafi, le
dessus de ses pieds n'était pas
mouillé (S. Ma/. 205).
[Bat. 739$ hura, une maladie
des femmes en couches. Day.
kura, la rate.]
f)jp ou mieuxjjjdJ kura-kura
et jAj kll-kUra, une tortue
de terre, mais qui peut vivre
dans l'eau douce. On en distin-
gue de plusieurs sortes: —
ifiyf ka-kûra ke/àdi, j±$ —
ka-klira kumbar, Jlv — ka-
kura pâdiy et àây — ka-knra
pûtih.
(Prov. ^àsï* ^ viy f ^è
jSS pljat-pïjat pûn telhh men-
jâdi kura-klira , les punaises
sont devenues des tortues; se
dit des habitants d'un pays qui
294
0/
bf
a prospéré , où chacun a acquis
de la capacité (//. Ab. 4).
D'après Marsd. et J. Rigg, ce mot
vient du S. op*1 kttrma, tortue.
[Jav. et Sund. amrn\ kura,
tortue. Bat. ^m^^m^ hura-
kura, une petite espèce de tor-
tue d'eau. Mak. s>zs kura, tor-
tue de terre.]
Xjy ou mieux Jyy kwra-kura
et kora-kôra, nom de certains
pràkus de guerre dans les îles
Moluque8.
Ce mot vient prob. du Port, ca-
raca, une caraque.
[Mak. ^>1«-<^1« kora-kora.]
Jy kûwir = ay kûweh.
Ajy kUreh, veiné, damasquiné.
*j£/ ber-kûreh, qui est vei-
né. — yykâyu ber-kûrch, du
bois à belles veines.
On trouve aussi jjj kïirey.
CSjy kïirey, v. *j$ kûreh.
j>Jy kûrmv, nom d'un poisson
(po/yttemwa).
§ Jy kUrUf sorte de maladie
de la peau, gale lépreuse.
jji kôrek, creusé, fouillé,
remué (de la terre); être creusé.
rek-na pula tanah
creusèrent de nouvel
(H. Ab. 61).
Jjji* merg-ârei
fouiller, remuer la ter
J£ J^** btnàtarg
ôrek btïmiy des an
fouillent la terre. Jlc
ôrek hâl, faire de
reproches , faire re
ancienne querelle (
mergôrek kubïïr kâr>
dah mayetj il est c
fouiller un tombeat
enlever un cadavre (i
[Sund. nêmtnrn9atê\
àjJk&NJc, g/-
pirg (Batav.), sorte d'é
se servent les femmes
cher leurs cheveux.
tirga buwâya, nom
animal marin (KL).
Jj^Jjp kërok9 ronflé,
ronfler.
Jjj** mergôrok, i
<nfKnnnvKn§\ kérék et n
ygorok.]
p^)jp Itiirary, moins,
insuffisant, manquan
è>/
4>/
295
yatg kurarg^ bâtit, dé-
1 d'esprit. t-i5 — knraig |
, incomplet. lJXi —
> biâsa, inexpérimenté.
— kuraig ïtgat, étourdi,
idéré, inattentif, ùf^fxf
\Xj sa-bïji-pûn tiada-lah !
f, il n'y manquait pas un :
rain. ^ àj**£jf kû-
ift përak kâmi, l'argent |
manque. *ljî d y^y* —
l suâtu lïma pïiloh , qua-
•■gi/ê&ji
OC J»
pôifA t»( ôj-om? yarg ka-
Snnjsa, ton serviteur est
basse extraction {M.).
\y~* sa-kùraig-kûraty, le
irai, pour le moins, an
» meigtiraig, manquer,
suffire. cjjjLyl A-L m«-
â/nw mergûrarg , excéder
iber court (Jf.).
A* mergurârg-t, diminuer,
îelque chose de. ^c-1 jl£L
^i.1 jip ^J^. j&afeto
« mewjurâvj-i dert-pada
ribu, si vous rabattez
e chose des quatre mille
. 167).
Cjj»« meigùraiy-kan, ré-
diminuer, rendre moindre,
■r moins, mettre au-dessous.
y*£jy w»i« minta ktirarg-
kan argâ-Ha, veuillez en dimi-
nuer le prix. jàj}ly£jjjj\
^JjU» Cjjl ôjtw di-kûraiy-kan
dert-pada ôrarg pergâil, on me
met au-dessous d'un pêcheur
(.V. R. 167).
{fiySlca-kurâig-an, manque,
besoin, disette. ^pl>i? aJûÊLi Oj1>
B&igal-lah ka-kurârg-an ka-
pada kita deri abat bedïl Itu,
car il nous manque une grande
quantité de poudre a canon (M.),
^^c-jjji ber - kurarg - ku-
rânj-an, qui devient de moins
en moins, diminuer continuelle-
ment.
[Jav. et Sund. *»-m kuratg.
Bat. 9)^ hurarg. Hak. et Bug.
n>ss kuratg. Day. kuratg. Tag.
tC*^ /•«£»?. Bis. iç3^ Ao/an,.]
Pjy kïïrurg, enclos, enfermé,
enchaîné: être enfermé. *S~ApjJi
Pjy ^-^*» ^li ôraig ïtu nanti
hamba kûrurg, j'enfermerai cet
homme (litt. : cet homme sera
par moi enferme). <-*,*> C*
kirè)yj *--^k o\ J ^,-iy 1 karta
hamba di - rampas - Ùa dan
hamba di - kiïntnj - Sa , ils ont
pillé mes effets et m'ont cm- -
prisonné (M.). — y».\i bàju kû-
rurg, sorte de baju ayant au
2î)G
4>/
*J
cou une entaille qui se ferme au
moyen d'un bouton. Çjy kûrurg
ou sj^tj^ — kûrurg burït-an,
cabine d'arrière, la dunette (Tun
navire. jju7 ç-jf IL» J^»L ^i
lâlu mâHvk ka-dâlam knrurg
tïdor, il entra dans la cabine et
dormit (//. Ab. 119). ïjj y
ber-jûga di-âtan klirunj , deux
hommes se tenaient en sentinelle
sur la dunette (à la poupe).
Pjy*+ mergururg, clore, fer-
mer, enfermer.
^y^jyU mpugûrmg-kari) en-
fermer q. q. ; emprisonner, mettre
en cage, prendre dans un filet.
iHttka tli-kûruig-kan-na suâtu
kn-banâk-av ïkan, ils prirent
une grande quantité de poissons
dans leur filet (A'. 100).
penânng , la partie de derrière
d'un navire, la poupe.
sj^Js k,irMg~a?t, une prison,
une cage, des fers, des chaînes.
— P-w geifo*g knrTng-an , une
prison. jrU — kurïhg-anhâymit,
une cage à poules. ^1 à1*jI; ôb
târuh-lnh la inarïka-ltu sama-
sârtétt ka-pmht kurûig-an , et il
les fit mettre ensemble en prison
(/?. 70).
U^JSJt bcr-kuruig-anj qui
x " • • * *
est en cage, en prison, jy Çjjj>
sj^jjj bîirurg pùney ber-lcv-
rTtrg - an , des pigeons verte en
cage (//. Ah. 79).
[Jav. et Sund. «.««-m kurutg.
Bat. 7^| hunug. Mak. >>^
kuruig. Day. kurofg. Tag.
ÎR*£* kolorg.]
iK^J^y kûrivggi, nom que l'on
donne aux païens venant de la
côte de Coromandel.
[Bat. — «95*» pfirîvggé.]
£*>Jy kûrt (Ang. cowrt), 1
cour, le tribunal, l'endroit 0
l'on rend la justice. 1b J-»l
j>e-karjâ-(i7t dt-kîîrt, entrer dai
un emploi au tribunal (//. A\
200).
£j)y kurut, chanter (f>.).
Û)jp kïïran (Sund. Mm*,/* Xv
rew) , une famille : mari , femn
et enfants, v. le prov. sous J-
g et a.
*J^W kUrap, une sorte de nu
ladie de la peau, dartre. f\* -
kUrap hàyam, dartre, yb -
uOÏ
Al/
297
kûrap pâkaw, sorte de maladie
de la peau qui oonvre tout le
corps (KL). — 0*l.> d&un kîi-
rap {cassîa alata), v. i£j& gu-
tivygarg.
<->jy kûrap est prob. pour
^*jy$ ka-ûrap, venant du radical
«^jjl wrop, et signifierait ce
qui est graissé, oint, l'usage
étant ordinairement de guérir les
maladies de la peau parle moyen
d'onguents et de graisses.
[Jav. i|wji^m|; korép. Sund.
*?0|Î5T kurap. Bat. — ça^— \
gurap. Mak. «J^s /wra. Day.
^)jP feêrfe, v. ^jjgôris.
,»*)y kuras, cahier de papier,
ordinairement de vingt -quatre
pages {Kl.).
ijtfy kûrus, maigre, grêle,
décharné. — £j à* y tûbuh yarxj
kûru8, un corps décharné.
— c$^~c$l w* jâdt îctirus, il
est devenu maigre. Jj ^^S^J
Kj**>j tiudd gumkh tiâda kârus,
il n'était ni gras ni maigre (77.
^ib. 81). — ^Xspandey kûrus,
Un orfèvre.
. .
^yjy** mergurus, maigrir,
amaigrir.
Cr^Jj** mérgurus-kan, faire
maigrir, rendre maigre, ^pj
deigan puâsa ôrarg Itu mergTt-
ru8-han tûbu/t-na, par le jeûne
cet homme amaigrit son corps.
{j^yS^ ka-kurîis-an, qui
est devenu maigre; maigreur
(H. V.).
[Jav. et Sund. «n<m hum.
Day. hurus.]
vjj^ kïïla, je, moi. ^y& j^F?
Jy tf'iJ&janjipadUka batdra
dergan kïila , la promesse que
votre majesté m'a faite (8. Mal.
149).
[Jav. et Sund. <unfn/i\ Jeu la.)
àJy koleh, v. jl^ hôleh.
AJjp kiïldfi, mesure pour les
liquides et les menues denrées
sèches. — j-> £++ mïnak dïla
hûlah, deux mesures d'huile.
ày> JaJ ^joj taly hûlah -hûlah
bras tïga bïïah, trois mesures
de riz {M.).
AyJ> ter-hûlah, qui est mesuré
au Jeu la h. — aJu» mjS gnram
sudak ter - hûlah, le sel a été
mesuré (M.).
On trouve aussi Jy hûlah.
[Jav. et Sund. *>i*uf *nf \ hulah.]
298 aJ^
Aiy kulail, v. ifkûlam.
XUS kôlih-feôlih, une bouillie
faite avec de la farine de riz, et
considérée comme une friandise
(KL).
jjy kïïley, rupture, fêlure:
craqué, cassé.
}*** metytttei/ , craquer, se
rompre.
lyjî ter-kûley, qui est cassé,
que l'on a cassé. ,^SS jwj
X \$J jju." iJtë iji-i aLj </j'-
dapât-i kakî-îia sa-belà/t mdtih
pâtah tiga ter-kûley-kuley, ou
trouva qu'il avait une jambe
cassée en trois endroits (//. Ah.
84).
l£Syu nteiyûley - Ican , faire
craquer, faire rompre.
&
j/
kïïley, nom d'un grand
coquillage que l'on expédie en
grande quantité pour l'Europe
{KL).
(J^ kûlt (Hind. J/ *ôA;
tisserand, on bien du Sanscr.
3»IH £«&', main), manœuvre,
homme de peine, journalier.
ibu p> j/ je. jlû&Sj
di-juirygii - kan - nà - tah aegala
huit dâlitni nialàka, il fit appeler
tous les journaliers qui se trou-
vaient dans la ville de M»
{U. Ab. 59).
jjT^ ber-kûlt, qui trai
comme manoeuvre, journali
a-jj Cyt Jfj £ ada
fef-ftâ U-niem-bûat ramah,
ques-uns travaillaient à
dea maisons (//. Ab. 20U)
J ^J kem'uli, v. ce mot
Selon J. Rigg j/ kûli
drait de la langue singalésc
laquelle il signifie, gages, s*
[Jav. et Sund. *n*u> hti
Jyy kôtek, nom d'un petit
où ne peut se placer q
personne, et que l'on c<
avec la pagaie, ^ly- jl/j
ê« memâJcey kôlefc saJiâja,
se servait qnc du canot n<
kolek(IÎ. Ab. 214).
1,yyj> ter-kôlek-kôle,
tenir seul chez soi, comme
qui est dans un canot m
kôlek (KL).
On tronvc aussi ily kôL
[Slind. r/atntrjicnf, kolek
j^kôlik = jfgôltk
JjJj) ktilak, v. ùfleûfah.
puji kôlorg, une mine ave
galeries et des piliers.
¥
jj/
299
>lorg, poursuivre active-
trouve aussi
1 £fgdlo7y-
£ kô\
kolcvrg - kâlirg , le
and, vert et non-mangeable
Imier.
trouve aussi Xi^f kâlùy-
y S.ï. fi* ** oVJ ^
Z»*\ malca di-lïhat-na
ï dâlam bûbu ïtu kâliiy-
, il vit que la nasse était
ie de fruits du palmier
Pas. 11).
f. ntvn%trui<Knrui\ kolavgka-
ulat, champignon, agaric,
m a de différentes espèces
es sous les noms de : yy- —
kâyUy cJj — kûlat kul,
— kûlat pâdarg, àfâ —
pâtah , y~*5 — kûlat
t et^ju* — kûlat sîsir.
y. kulat.]
JûlU, peau, cuir, écorce,
loppe de toute production
die. y y — kûlù karbaw,
au d'un buffle, ^hy —
oôhony Técorce d'un arbre.
kûlù teldry la coque d'un
yyy — kûlù ber-bûlu,
au garnie de poil. — y*\>
kûlù, un habit de peau.
^y j5p iJ^y* sûxï deri-pada
kûlit-na, dépouillé de sa cosse.
Pjï — kûlù làwarg, une espèce
de laurier. ^^^ — kûlù mânis,
cannelle. jl£) Siy £sj*~» ^y
kûlit-na seperti kûlù nargkay
sa peau et comme Técorce du
nargka (R. 25). On dit aussi
JJLi — kûlù sïput, la coquille
M
d'un crustacé. ^$j\ — kûlù an)
pellicule.
<J>*1*« meiyulit-ï, dépouiller,
écorcher. Jp^*jy>* *£* J~A *lL*»
sa - telhh ïtu maka di - sûruh
kulît-t, alors il ordonna de le dé-
pouiller de sa peau (II.Ab. 73).
Prov. JpJ& A--£ vI^ju' sepertï
kambirg dt-kulit-i, comme une
chèvre écorchéc. Se dit de
quelqu'un qui est prêt de rendre
l'âme; on de quelqu'un qui est
extrêmement malade; ou de
quelqu'un qui est dans un état
à faire pitié.
[Jav. et Sund. antue»^ kulït.
Bat. ^j«— ô hulÏTg. Mak. <*v-<»
kuli. Bug. ^-o nlï. Tag. et
Bis. L-oiTl partît.]
wJujp JcUlop (Ar. *-ilê), le
prépuce: un jeune garçon: parole
de caresse (Pij\). — C>yU
mergerht kulop , circoncire .
— «S b ^y \ iy<£>* katan-kan
300
&
akan dâgivg kulop } circoncire
quelqu'un (7?. 22).
o3y^; ber-ktïlop, qui a le
prépuce, à qui on a laissé le
prépuce. — Çjjl ôrafl/ #«•-
kûlop, un incirconci. j*j ôb
SilxJ oJy^ rfâw ya^7 ber-kûlop
laki-lâkï, et les mâles qui n'ont
pas été circoncis (B. 22).
[Jav. unnpjyp kitlup. Sund.
untjwnMp Jculop. Day. kulop.]
*y kïilam (S. ^TFT &/7Z/7, lac),
étang, pièce d'eau, vivier, pis-
cine. Ay y\y> -X» ^JÛ* J[^c$'
*<r phrgi mandi pada suâtv
kïilam, qu'il aille se baigner à
un certain étang (/£. 63). Jû5o
JUil iy Juo aLj^* l>^5 baginda
plin mandi- lah ka-pada kïilam
itu, le prince se baigna dans
cette pièce d'eau (if. 111). Cas
katpintu garbaig domba-domba
adâ-lah suâtu kïilam, près de
la porte appelée la porte de?
brebis il y avait une piscine. (N.
156).
On trouve aussi aly kûlah.
[Jav. amtwi^ kulah. Sund.
«j<»i??imL«ff}*/)'?)«M\ kolom béran,
amas d'eau au-dessous d'une
maison. Mak. ">1^© Arofofl/.]
tf
u*
/
kïïlim, nom d'un arbre
la sève a une odeur d'ai
dont les fruits sont emp
comme épices.
[Bat. 93<-*«co% hulim
Xy knlum, mis ou gartU
la bouche; prononcé corn
la bouche était pleine; mâcb
grommelé. C*A ^j*^ ^^-»
^f^f i maka dt - ambi
xînxïn ïtu làlu di-kûlur,
il prit l'anneau et le mit d;
bouche (7^. 130;.
iy** mergUlum, mettre
dans la bouche ; prononcer
les dents, grommeler, mâche
marmotter des paroles mag
ylx — mergïilum tem
chiquer du tabac.
[Bat. j^c- *%\ kulum.
iX^T kulam, ensorceler.]
Jy kïïlur, nom d'une c
d'arbre à pain, dont les
sont garnis de piquants.
wojp hûs = ^jàkîtê.
i+jy knsa (S. ?Tpi argl
croc , crochet , aiguilio
cornac.
Kj*f<> di-kïisa, piqué , i
lonné. écJfrxS* ^j* JU
di-kUsa baginda gàjah, a
tS
ô"y
prince piqn.i l'éléphant («S. Mal.
237).
j*yu wÀ*j rutnput kusa-
kûxa, nom d'une espèce de panic
(panicum colonum).
u-y" metgûsa, piquer, aiguil-
lonner avec le 'crochet nommé
jfi
j-/<
kwwas, létard volant(0.).
j-y /cûwis, poussé sur le côté,
mis de côté. *ff {£*$**$>
di-kûrt-ïs-ita âJcu detgan kakî-
ia, il m'a poussé avec son pied,
(Kl.).
^yu meitjûwïs, pousser sur
le côté, pousser avec le pied.
$~>j** meryiïirt's-knii, pous-
wr q. ob. de côté avec le pied.
&&S ^co^-ï ^^IX^J di-kûwïs-
ian-îia tikar deigan kakï-ùa, il
Pons»» la natte avec son pied
iS.Mal. 319).
On tronve ordinairement ce
mot écrit ^J kuwis.
\&j\ âJcar.
>-ji teusu, v. i
fmy k&soiy, vide. — PjlT M- ,
rvig kôsoig, un sac vide. — CjJ> '
priitkôtorg, un ventre à jeun.
— Ait tânah kôsonj, terre non
cultivée. — A*jj rôrnnh kôsorg,
maison non habitée. O,— 0l>
A-^ iï >-*)/f dân serta be-brâpa
torg Jcôsoig, et avec un certain
nombre de tonneaus-vides (Exer.
130).
jj-Âuj*. metgôson? - kart,
vider q, eh-, faire vider une
chose (H. V.).
^■jSS ka-kosôitj-an , vide,
état de ce qui est vide , vacuité
(B. F'.).
[Snnd. *j*nrij.j"in ioaon/.]
J^wvJ Jcustit, entortillé, confus;
dans l'anxiété. — Aj betiàn/
kû~»ut, du fil entortillé. — MJ^
bîxâra yaig kïisut, un discours
confus, une affaire compliquée.
— ky*-V rambut-àa kïisut, ses
cheveux tout en désordre (77.
Ab. 275).
J*-yu mevgûsut, entortiller,
embarrasser, mettre la confusion.
ky^ij«* mtigusnt-knn, ren-
dre une chose confuse, faire
entortiller ou embarrasser quel-
que chose.
[Jav. etSnnd. «;«;«»/> kusut.)
ktisatn, terne, mat, sans
éclat.
[Bat. jynft hunom. Day.
l~/'
L>y ■
ktiHnl , chique île tabac,
avec laquelle on a'easnie lea
302
<#
lèvres rougies en chiquant le
bétel.
«J-"j«* mergûsalj s'essuyer
ou se frotter les lèvres avec cette
chique de tabac (KL).
Isy kmvç (Ar. wtt), soulier,
pantoufle. vl»y £ \ *L£jby J^iî
&*y pàtek pûhun-Jcan-lah âkan
kates tûan-ku} nous vous prions
. de nous donner votre soulier (&
119). slfj &LS* *ï** maka di-
brï-na kaws, et il leur donna
son soulier (/</.).
Jjp kawser, (Ar. Jù)y nom
d'un fleuve du paradis ma-
liométan. <£jy» Ab Jy Ây*»
sûrgey kawser dâlam suwarga,
le fleuve Kawser dans le paradis
(M. H. 34).
ij kok, un joug, v. $ gû~.
yfà ktlkâtWV, pour^IxAT/ra-
lakataw.
£Do kekàpa, selle, harnais de
cheval.
[Kw. ïtwKnw kekapa.]
jKo kektira, nom d'une petite
plante bisannuelle, qui porte des
grappes de fleurs blanches et des
pois: ces derniers se mangent
ordinairement verts (Kl.).
&
u->
^j*jtë kekâras =
haras.
pjjXJ kakûdufg, voile, ce
qui sert à couvrir la tête. JL
maka di-ambîl-fia kakudun/ là-
lu di-tûduiy-na dùrï-nay elle
prit son voile et se couvrit (B.
36).
Le radical de ce mot est M
kîiduig, du Jav.
[Jav. Kwcix kudurg (Id.).)
JUXJ fcakUra, tortue de terre,
v. Kjj kura-kûra.
•j*!^o kukusan, v. ^jSfleû-
fcU8.
£&kaktog, bride, mors. }
— tâltkakhiy, les guides, le» ,
rênes. ù>lî Ob fé *J fy1*
di-sûruh bûbuh kakàrg dânf*
lâna, il ordonna de mettre l*
selle et la bride (8. Mal. 264>
On trouve aussi îSvkâicaf}-
4tSS kekàfg , pincé , serré.
^yJSJt* meiyekaig - Jean , stf-
rerq. ch., p. ex. les jambes contre
un arbre auquel on monte (KL)-
&
kakatUwa, kakatttih
le Jcakato€8y oiseau du genre
perroquet: nom d'une tenaille*
ùb ^b S^)/.x^k&, *J*
Ajlo pâruh bûrurg kakatûa
ber-ensïl di-âias dân di-bâwah,
la partie supérieure et la partie
inférieure du bee du kakatoès
sont à charnière (Ester. 118).
[Sund. 9mêmvn(ui\ kakatuwa.]
JUsJ kakanda (de $£ kâ-
kakj aîné, et de la particule jJ
nda, formant les termes de pa-
renté en style élevé), terme qu'on
emploie au lieu du pronom de la
seconde personne, pour marquer
de l'affection, et dont le corréla-
tif est Jlo! adïnda ; il s'applique
ordinairement à l'homme, quand
les interlocuteurs sont de diffé-
rents sexes. xSS jÛiliL* jJ S\
adïnda menvrggal-kan kakan-
da, ma bien-aimée renonce à son
amant {M.). J^Ajfy^ jl53VU
*~Sj\*y* kS^^C/^ tà-kah ka-
kanda dèwa ka-ampat ïni men-
jâdi sûdâra kita, est-il vrai,
mes amis, que vous qui êtes
quatre créatures célestes, devien-
drez mes frères? (M.).
JfcS kakal, éternel, perpétuel,
durable. J&*\j j>\ Lô jjf
kàrna duniâ ïni tiàda kakal,
car ce monde n'est pas éternel
{M. 1 1 9). J&tfj J^ô\ ^ dân
Ica-hidûp-an kakal, et la vie
jtf
303
éternelle (P. M.). aUI ib JLJ
a1)| ^£ï JXlfùb lennap dâ-
lam allah dân kakal dergan
allah, absorbé dans la divinité
et éternel comme elle (M.).
ZXS JXl) J^yw sa - hirgga ka-
kal tïdak, qui n'existera jamais.
— JUw sampey kakal, à
jamais.
JX-Tji ber-kakal, qui dure,
durable.
JIsCjb* meigakâl - 1 , durer
persévérer: importuner.
^fij^M* mergakal-kan, faire
durer, faire persévérer. ^iS^
jf>* £ &f&Jk& jika-
lato di-kakal-kan ka-lakû-an
yarg demtklan, si on persévère
dans cette conduite (Z/. .1^.374).
{JtéSkakâl-an, éternité, per-
pétuité.
^IS3J]» ber - kakal - an, qui
est de l'éternité, qui dure éter-
nellement , perpétuel , habituel.
Jl53Ji C>j~* ^\ g àDI allah
yarg asa serta ber-kakâl-an,
Dieu qui est unique et éternel.
^l^jjj «j io pêtam yarg ber-
kakâl-an, des paroxismes habi-
tuels qui tiennent à la constitu-
tion (M.).
[Jav. *r)<Knn/}p kekel. Day.
kakal, constant, persévérant.]
304
é
70 karg, mors, frein (KL). (Prob.
pour iSSkakhrg.)
*o kiirrj. —
" * sïpitt).
- A
slput kurr/j
v.
AAj kevykaw, manifestation,
révélation (7V/.).
AAj keiykaw,yo\\vys\ aiykaw
(O.).
4ôJ& kmykaiy, les jambes
écartées, jambe deçà jambe delà,
5&*u kavgkuvg, nom d'une
plante potagère (conrolrulus
reptans). ,y U ^i^» Pj^ y*
i&£& jb> mmïia ârarg malàyu
mâJcan sâyur katgkurg, tons les
Malais mangent la plante nommée
kavgkuvg (S. Mal. 170).
[Jav. et Sund. **i*m kargkunj,
nom d'une plante grimpante.
Mak. ^><^1 kaiykorg, convolru-
lus reptans. Day. kaigkorg,
plante aquatique, bonne à man-
ger.]
les jambes écartées, qui est à
califourchon.
„ „ 7 0 „_.j„<F 7 | ^^
à califourchon. J*^ — kaiykarg 50JfcJ kurykary = i&fkùkatg.
kôyak, les jambes tellement !
écartées que l'habit se déchire. : *£^ kmggatg, pou* ±&T
karykaiy kôyak, marcher à gran- ^ .
des enjambées. , 4oJfS kirggary, minerai d'anti -
aC"*<" 111 • « 1 moine (O.).
«XjO^i ber-kmykaiy , qui a x
•**«j kargsa (S. sftH katU<r9
cuivre blanc), mélange de mé-
taux avec lequel on fait les gong»*
métal de cloche.
On trouve aussi ^j~*àffafg*<r -
[Jav. et Sund. ii*x«\ gargsa.)
~j£ ko*y#l (Chin. #bpl
koty se)> société , association -•
compagnie. J&J&ï Mj~i iS~*^
hesàr yary di-gelàr pad'i mâs*r
In î kompânt tiygris, une grand <■
meiyarykary , écarter
les jambes, se mettre à califour-
chon.
x&cSy ter - karykary , qui est
tenu tout grand ouvert, tout
écarté.
4l£ kargkurg, crapaud (nom-
mé aussi jjy Jjîvkâtak puni).
[Jav. àtiuip knrykmy. Sund.
*mj m i * kanjko ty.]
J^
305
te Ton nomme aujour-
ompagnie anglaise (//.
; Sond. <rj*<hiaji\ koTgsi.]
rgsan, auvent, mar-
ine (KL).
ïpi(&. cn^MI kacca- j
re), espèce de luth ou
quatre cordes. — j£f
kexâpt, toucher un j
»b J -X9p . •. * • ■ » » jj&*
r/a bu/lt-bunï-an deri-
âb kexâpt, les instru- ;
musique, tels que viô- |
(R 5).
ber-kexâpî, qui touche
yergi ber-kexapi meiy-
âk-an, elle allait tou-
lyre et recevait des ré-
s (Sul. Ab. 83).
êm*j»M\ kaxapi. Bat. I
> hïisapi. Day. kasapi.]
Wpif nom d'une plante
(Ang. ketch), bâtiment
g. j-J^iJ^bjL.
'•lâyar-kan-lah kexî
•s il dirigea le brig (//.
).
> v. Jst Are#2/.
v^ kexïwa, manquer, être
trompé, être attrapé, être con-
fondu. ySi ->Ij ^jJtS JUyJu fJl6-
fiAatf lapas tiâda kexïwa, re-
garda l'éventail et vit qu'il n'y
manquait rien (/S. 2fr<i. 13).
di-akirat kUa ber-ûlek kexïwa,
pour qu'à la fin je ne sois pas
confondu (KL).
[Kw. tmtJKuis kaxiwa.]
* «X*^ kexikan, la manche d'un
habit. y*\> jJ^IIj^^^SJL-L^
di-mâsuk-kan-na ka-dâlam ke-
xikan bâj'u , il le plaça dans la
manche de son habit (£W. .4è.
88).
• *»*
Jcexîba, tranquille, en re-
pos, immobile.
y£ kexUwa, une espèce de
hanneton (Or.).
[Sund. »m^%jèfjn\ kaxoa, can-
crelas (blatta orientales).}
/iW^ kaocuwâll, excepté, sauf,
mais, seulement, néanmoins, sur-
tout, spécialement, ^y L5 ^yf^
Çj J kaxuioall-na. ka-batiàk-
an ôrarg, à l'exception de beau-
coup de gens (//. Ab. 3). J^f*
y* ** à /£**• & Ju
Cjjy* 7?^ kaxuwâli hôl râja
20
306
£s?
malâyu ka - banale -an yavg
tiâda tâhu mem-bàxa sûrat,
surtout parmi les rois malais, un
grand nombre ne savent pas lire
une lettre (//. Ab. 68).
sy^jy^* mergaxuwaCi - kan,
faire attention à, prendre en
considération, faire exception de.
[Sund. «.7»ut?«i!«\ kaxuicali.]
40+&t kaxUburg, nom d'une
plante enivrante, le stramonium
ou pomme épineuse {datura
alba). ç->j£ JjU £jj\ v^L.
e>vîj <ïr ^yj^j fteperti ôraiy
mâbuk kaxïïbuig ber-hïilam-
kan gunja rtipâ-na, ils ressem-
blaient à des gens qui se sont
enivrés, en prenant un mélange
de datura et de chanvre {M.).
f*Jy£ kaxUbiitg, une sorte de
casque en fer ou en cuivre.
**
kexïk, une sorte de dé à
jouer.
v3* kexik = .yfkexïL j&j?*
meiyexik-h'ati) rendre fin, couper
menu (AV.).
vJ^t*» kexït, v. jJ^kexïl.
fcexut, aigre, acide: con-
tracté, rétréci. Ita ^ Jjp *Juj
àJS^. JA • JUi | ,1) ^ .v h cUt h di- ren -
*^ ir
dam- fin ddlam xût
kexùt-lahy lorsqu'oi
per dans le vinaigre
cit (//. Ab. 146). *
w-ol S*jy sebàb si
Icnh't ihiy parce qu<
contractée (//. Ab.
[Jav. hHLjvni\ k
acre.]
pJC^ knx'undan
xunaaiy.
kexàp, goûté.
/tf/* haharu alcu /
âf/er mâdus c'est à
je commence à go
ceur du miel (H. A
meiyexhp)
kexiip, un b«i
mcigexu
un baiser à q. q. (7
Te mot est probî
corruption de
Tï
kexanibah,
Y
qui a poussé (des g
haricots etc., que l'ç
l'eau ) (7\7.).
J^ kexll (S. f^fi
un peu), petit, exig
a
— £\ ânak kexll, un petit en-
fant. — *\jj rïlniah kexïl, une
petite maison. — ôytûankexM,
celui qui vient après le chef, fils
aîné, fils du maître. — iùy tû-
Icarg JcexU, sous-ouvrier. Ja£>>
^— j jota derz kexll dâtavg be-
shr, depuis l'enfance jusqu'à
l'âge mûr. e>i>.y -*?p Jf- ke-
xil deri-pada sûdarâ-na , plus
jeune que tous ses frères. sy^l*»
j~>. ^ ^T ùtù O^. *f> sa~
kalï-an rayât kïna dîna kexïl
dân besàr, tous les gens du
peuple petits et grands (M. 49).
JU — IcexM kdtiy rancune,
ressentiment. X j*L kex)l-kexil,
tout petit, très-petit.
J^> ber-kexU, être petit,
devenir petit. JU J^ àLpU.
Jàrgan-lah ber-Jeexïl hâtï, ne
soyez pas rancunier.
vyJL«?-* mergexil-kan, rapetis-
ser, rendre petit (R. V.). ^A^*
&* mergexM-kan tiâtî, braver,
provoquer, agacer (KL).
,y^sL kexïl-an, petitesse, en-
fonce.
•^j» ber-kexU-kexlL
Qn} depuis l'enfance, ^Ld£-^j
ber~kex\l-kexïl-an lima ber-
*ùdàra tiâda ber-xerèy bàraig
*<*-Jiâri} depuis leur enfance les
^
307
cinq frères ne s'étaient pas
quittés (KL).
On trouve aussi J^sL kexik,
J*sL kexit et -si kexî.
i
kej (Pers.), courbé, recourbé.
L^**> kejl (Pers. <L kej, tortueux),
sale, bas, intime, vil, méprisable,
dégoûtant. J» \^ JÏ jf J ij
ter-lâlu kejl iâgi ka-jahât-an,
très-vil et dépravé. &jy ,W^#*
baû-ila, il sent mauvais. ô*y^v
^f-pt ka-lakû-an yarg kejl,
conduite méprisable, £j \Jj**p
e>lî> ^sl JXpLj perampTian yarg
sârgat kejl rupâ-na, une femme
qui a l'air très- dégoûtant, i; #li
çfl nâma yaig kejl, une mau-
vaise réputation, £j> ^\j Pjj-"*
sa-ôrarg râja y air/ ter-jâhat
dergan segala ka-lakû-an yarg
kejl, un mauvais roi, dont les
actions sont basses (M. IL 224).
«f^* mcryeji, mépriser, trou-
ver mauvais, ^cf^* TT^r* ^ .
^& bapâ-ku sahâja mergejl-
igejï, mon père seul trouvait mau-
vais (//. Ab. 3S).
mergeji - kan, avi li r,
vilipender.
SJL^-^ ka-keji-an, bassesse,
turpitude, qui est vil.
20*
308
#*■
S.
^
kajora, l'étoile du matin,
Venus; v. l^j zahrat.
é.
kejàtg, étendre, allonger,
s'étendre, comme p. ex. un homme
indolent ou lâche.
^4f
p kejùt, tressaillement, effroi,
réveil en sursaut; effrayé.
sl^^ mevgejùtj causer de la
frayeur, surprendre.
s£jj ter-kejùt, qui est ef-
frayé, qui est saisi, alarmé, épou-
vanté, qui se réveille en sursaut.
JUi! 0*l3^ ^iL^ ^<J ter-kejùt
meneiyar per-katâ-an Uu, alar-
mé d'entendre ces paroles. C^y
£ LS p^lj «JUyJu ter - kejùt me-
lïhat raja ka-banâk-an, épou-
vanté à l'aspect de forces si
nombreuses (37.). **4-J> Oy^l
^)JuJ ,>*p ïa-pûn ter -kejht deri-
pada tïdor-na, il se réveilla en
sursafit (IL 12.0).
vjXlf?* meiyejùt - kan, faire
trembler, faire tressaillir, ef-
frayer, réveiller q. q. TaJ^L**
sa-ïileh-ûleh di-kejùt-kan ôrauj
(Jean dâku deri -pada tïdor-ku,
comme si quelqu'un m'avait tiré
de mon sommeil (11. Ab. 4).
£fj>^ ka-kfjût-an, alarme,
frayeur, terreur. <yy?^ Ol.>
*y j «jUj dân ka-kejût-an deri-
padâ-mu itu dkan ber-lâkuka-
âtas sa-kalï-a?i bùiàtaiy di-lû-
nu, et tous les animaux de la
terre seront frappés de terreur
devant vous (li. 12).
^Jîjèij» ber - kejîlt - an , qui
tremble, qui est effrayé. ^IaJU
^yyfyt adâ-lah la ber kejût-ah,
ils étaient tremblants (B. 65).
[Jav. hnijvcuwp kejot, batte-
ment du cœur, causé par la
peur. Day. kakejut, action de
trépigner , d'aller à petits pas.)
** kejàp, clin d'oeil, œillade,
clin d'œil donné: un instant.
e>ll* J.^ ^jt> J Âjli** Wif777 • isii-
rat deryan kejhp matâ-iïa}ù
donna à entendre par un clin
d'œil ( J/.). ^ OU J^ j«
Oy Aljo juw deryan sa-kejbf
mata ta savipey ka-dâiam kôto,
en nn clin d'œil il arriva an
château (3/.). jUw*/IaIjJj|£»
Jol oUè-' ^-> jtkalaw bUlei
dku mmpey deigan sa-kejof
itit, si j'avais pu arriver à l'ins-
tant (//. Ab. 205).
sJuè-j* ber -kejhp y qui clignote.
clignotant.
[Jav. et Sund. *»&t«^ teff-
Bat. ^a$0\^— x\ Ai'r/0/>' '""
quiet (de l'œil).]
<?
tf
309
\m9 fermé (des yeux).
^>\l* »Jo ka-dûa mata-
\ kejhm, il était eutière-
■ivé de la vue. ôy e>^*
J jï\j Jw.1 £jj\ C^L» ^
!a pw« kejam seperti
nat îiâdar tidor lakû-na,
x étaient fermés (après
> comme ceux d'une per-
profondément endormie
neiyejhm, se fermer (des
?* mergejhm-kan, fermer
t, faire tenir les yeux
û-kak ta meigejhm-kaii
pourquoi tient - elle les
•mes (S. Bid. 64).
àv , poursuivi , pour-
'.h -fia dîla ihor anjùig
il les faisait poursuivre
x chiens (//. Ab. 77).
\ %/f^> ji* maka di-kejhr
npan, elle est poursuivie j
ateau (Exer. 137). '
cjûS j yarg di-kejàr tiâ-
jt dân yarg di-kandmg
lêr-an, on n'obtient pas
\ quoi Ton court, et on
disperse ce que Ton a dans son
sac. Ne pas obtenir ce que Ton
cherche et perdre ce que Ton a
{KL).
^ysLj* ber-kejàr, qui poursuit.
A
^^ mergejar, poursuivre,
courir après, rechercher. £f i>l->
ôyu^^Z* ù\ dân yarg ada
mergejar perampûan, il y en
avait qui poursuivaient les fem-
mes(i/. Ab. 78). Ï^Z* ^yUmuin
meigejhr-rgejhr , v. ^u main.
vJ-o kat (Pers.), tambour.
Ûuj Jcetàn (Pers.), lin. ôb
ALtjli^» 0 ykl3 dân ketân-pûn
ber-bâtaig-lah, et le lin était en
tige (montait à graine (B. 99).
3Uj ketàparg, nom d'un arbre
{terminalia catappa).
[Sund. om*miî/i\ katapaig. Bat.
— hatapaig.}
•3UJ kitàpan, v. jjlî &Zpaw.
UJ fc/tôA (Ar. ^£), livre, un
livre. «w»ll>J| el-kitâb, le corau.
C»ljy — kitâb tatrrât, le penta-
tenque, les cinq livres de Moïse.
J-f£l — kitâb injïl, l'évangile.
>j£y±\ — kitâb JritJi7g-an, livre
de comptes. ^V — Arâfâi bahâ-
sa, livre pour apprendre une lan-
310
3&
^
gue, dictionnaire. jk\j £j Çj^l
s^XS ja ôrarg yarg tâhu pada
kïtâbj gens instruits dans les :
livres. ^y\ wlâ ^Jj~» «-JL-P^j
bararg-siapa menilrat kitâb îm\
quiconque copiera ce livre (M.
R. 225). — ty*> sa-bûah kitâb y
un livre (IL Ab. 129). ;
[Jav. et Sund. *7?«»en^ kitab.] \
1
!
31^ kltïibl (Ar. ^£), qui se |
rapporte aux saintes écritures, à
Krbible. — ç>y ôrarg kïtâbï, un
chrétien ou un juif (D. M. 238).
ÀjuS Mtâbet (Ar. w~3), acte
écrit par lequel on affranchit un
esclave, la rançon d'un esclave
(D. J/. 392).
^UJ katûra (8. rTT^ tara, clair),
visible, qui apparaît. J^L ^^r
J£ {JP*>* kunxï - kan bllik
jârgan katàra, fermez la cham-
bre, et qu'on ne voit pas ce qu'il
y a (S. Bid. 34).
[Kw. nsn'ti\ tara. Jav. et Sund.
Miwin katara.]
/TO kati, poids qui fait la cen-
tième partie d'un pikul. C'est la
livre malaise, à peu près du poids
de 1 livre 125 grammes. Le kati
contient 1<> tails. ^-> £>l* ^j~+\
^JS JXJ amas bâraig dûa tlga
katï, deux ou troi
(S. Mal 258). x
*J^ y* y lima p
anhmpUloh dûa ka
pikul et soixante-dei
^13 kad-any pei
balance (M.).
On trouve aussi v
[Jav. et Sund. *»«
795^0 kati. Mak.
Day. kati. Tag. t£]
jfi
ketèy, boules ou
on se sert à certaii
C.>b À*0 ^y^/ i
seperti ânak ketèy 7
giithy-an di-tergakj
(les têtes des vaincr
dans la plaine cornu
de joueurs (il/.).
Jpketi (S. cfftfy *<
lions), cent mille. J
cent mille. i*Cj r»
denjan be - brâpa
avec des centaines d
leurs sujets (11. 35).
Dans le livre IL
JçS £*># , paraît sign
lion. ^JU^^Tjj^
sa-ktra-kïra dûa ke
il y avait à peu pr<
lions de personnes (1
au sortir de l'Egypte
dL^
d^
311
v. la remarque qui suit le mot
[Jav. et Sund. *?i£V kett, cent
mille. Mak. s><^kati, cent mille.
Tag. \S3d kati, dix millions.]
viLo kotlka i'S. y fi oh gatïka,
espace de temps de 30 minutes),
temps, époque, moment. jJLj Ju
jil j?tfc&* kotïka lui, à cette
époque. JjAi ij — kotlka y an/
bâïk, moment favorable. —
vXicw «j kotïka yarg senqmrna,
un moment heureux. e>lSJj kotï-
ka-na, le temps opportun. —
yl Ai kotïka yarg lampatr , le
temps passé. i^IxLj j5 cX* 6é>r-
fe/« pada kotikâ-na, parler h
propos. »-^ i*3l^ aJJI jJLj £o-
f/£v/ itTi-lah alàinat ma?tZe?\
• .7
ce moment représente la résur-
rection générale (M. li. 221)
jjJ — kotïka lïma, les cinq divi-
sions du jour dont chacune se
trouve sous l'influence de Tune
des cinq divinités : jl}~~v* 7na~
hêswâra, Ju kola, iSj~* f*rï,
py berma, et ^1~j bisnu.
Les Malais nomment aussi
aJ jLo kotlka lïma et 4&* J jiJj
kotlka tttjuh certaine manière do
dire la bonaventure ou de tirer
l'horoscope. Pour cela ils em-
ploient des figures, représentant
un tigre, une grenouille, un élé-
phant, un serpent, un dragon, un
poisson, etc. ; ils prétendent, au
moyen de ces figures, tirer l'horos-
cope de manière à découvrir faci-
lement les choses cachées, p. ex.
où se trouvent des objets volés,
la personne qui les a volés, etc.
Chacun des animaux représentés
par ces figures correspond à un
moment de la journée. sy^\ Joj
waktu ïkan, est de 6 à 7 heures
du matin ; y^ — waktu harï-
maw, de 9 à 10 h. ; ,l)li — waktu
nâga , de 11 h. à midi; y^l - -
waktu ular,k midi ; Jjiv-— waktu
kâtak, à 3 h. après-midi; —
àajS waktu gâjah , à 5 h., etc.
De ces temps le y^ — waktv
M
harïmnw est propice pour les
proeès ; ,l)li — waktu nâga favo-
rable pour les visites; Ji^\ —
waktu Tdar est inopportun pour
avoir recours à quelqu'un, parce
qu'alors la plupart des hommes
ont faim et sont de mauvaise hu-
meur; Jj>v — waktu kâtak est
aussi défavorable, parce qu'alors
les hommes et les animaux sont
accablés par la chaleur, etc. (A7.).
jLZX-j sa- kotïka, un moment,
au moment de, tandis que.
[Hat.
katïka.]
hatika. Dav.
312
è£
S^
J^Jo katlyak, katïak, aisselle.
— J^XjJ turgkat katïak, des
béquilles. — yy ^jK-tmem-ban-
tun bûlu katïak, s'arracher le
poil des aisselles. <j£U- JjJû*
iZS £yj hendak jâigan ter-
bûka katïak, que cela ne soit
pas avec le bras ouvert ou tendu
(GW. Mal 393).
[Day. katïak,]
r\ji ketîtir, nom d'un oiseau
chantant, d'une couleur brune, et
plus petit que le serin (À7.).
£*A*ZJ katidirg, sorte de cor-
beilles fabriquées avec de l'écorce
d'arbre.
[Bat. S***?o-CP taigkidirg.]
vJ^S katëla, nom d'un tuber-
cule (convolvulus batatas).
[Jav. *n*)*sntvi\ katéla.]
4&~à Jcutilarg, nom d'un oiseau,
une sorte de grive (turdus hemor-
rhous).
[Jav. M}*prv>\ ketîlaig.]
vJï^S katwâl (Pers.), inspec-
teur de police.
5*3*Ij kaièporg, casque ; couvre-
chef. — <jêo <JtX«l laiykap
dergan katôporg, couvert d'un
casque. *L Jj*JlT f&y^> ^^«*
mevgenâ-kan katôporg gilanj-
yenûlarg, ils se couvrirent de
casques brillants (5. Bid. 139).
àjS — katôpoiy kilah, casque
se terminant en pointe, dans h
forme du coquillage nommé
kïlah.
[Jav. isnn9sntnùt\ tatopOfg,
porter une couronne, du rad.
*7«sm«7*>t\ toporg. Day. tatopwg.]
<J*£*Ij ketùpat, riz préparé
dans des feuilles de cocotier
J%-^ ketèla, nom d'un fruit
qui ressemble au concombre. À7.
en distingue de deux espèces:
,Jl» — ketola betîd et *-Jj —
ketola balimbirg.
té
ketola, vengeance, re-
vanche (KL).
LlS ketdk, frappé, heurté, tapé,
p. ex. à une porte. Xj^Sketèk-
ketdk, instrument sur lequel on
frappe pour rassembler le monde.
jie peygetôk, qui frappe <W
sert à frapper, marteau de porte.
[Sund. i™<r)*sm9mj\ ketok^
per tout doucement.]
ketdk , gloussé : glousse-
ment, le cri de la poule.
&
Jr^j ber-ketdk, qui glousse,
gloussant. Jî-*^ x\* ^£*»jïka-
law hâyam ber-ketdk, si la
poule vient à glousser (Exer.
163ï.
113 ketuk, roulé, entortillé.
Jr^f ber-ketùk, qui est roulé,
entortillé (A7.).
ilj ketùk, une caisse en écorce
d'arbre pour conserver le riz
(À7.).
Al3 ketàrg. *A^ 0>b rfâ*m
ketàig - hetarg , nom que Ton
donne aux feuilles d'un petit
arbre dont les fleurs sont jaunes.
Ces feuilles sont employées en
médecine contre la toux (KL).
ùj ketiit, pièce de bois creuse
dont on se sert pour donner
l'alarme ou sonner le tocsin.
[Sund. +T)*snrrnjf^ Jcetug , bruit
que Ton entend quelquefois dans
les montagnes et sur lequel on a
fait beaucoup de contes. C'est
aussi le nom d'un instrument de
musique.]
jO ketàn, étoffe à moitié en
soie (KL), v. \j£ ketân.
tJCj ketàp, action de se mordre
les lèvres.
(*
313
A- A
mergetàp, se mordre les
lèvres.
* ••
ketïp.
viergetlp, ronger, mettre
en petits morceaux en rongeant
(Or.).
iu ketàm, petit couteau dont
on se sert pour couper les épis
de riz au temps de la moisson;
coupé, être coupé, être mois-
sonné. aIsj^I xO.> ^tè pâdi
di- kethm àraig - lah , on fit Ja
moisson du riz.
f£«* meigethm, couper le riz,
faire la récolte de riz, moisson-
ner. 2Ju jJj «JvxJL» mana-kâla
kâmu mergetàm, lorsque vous
moissonnerez (B. 196).
i^xi«* mergetàm-kan, cou-
per q.ch. û^w^U S&L»J]j>
tgfW iy<i*+ter-lâlusâryatamâ'
rak-fla serta meigetum-kan bl-
bir-îia, il était agité d'une vio-
lente colère et se coupait (mor-
dait) les lèvres (M.).
Às*9 petgetàm , qui coupe ou
sert à couper le riz, qui mois-
sonne ou sert à moissonner, pj J
— ôrarg pergetam, moissonneur.
%Z+A niaka ta memûrgut di-blâ-
karg ôrarg petgetàm -pergetam
314
r*
ttti, elle glanait derrière les
moissonneurs {#. 420).
^liS jutijt'/ûm-un, action de
moissonner, moisson. pj£» J*j->
1_^J^j deri-pada sakâraiy tni
jier-ftutnti-nn f/âri ptit/etâm-nv
ttada âlcnnberlieriti, désormais
la semence et la moisson se sui-
vront sans interruption {IL 11).
| Bat. fxfi«cx\ gatom. Mnk.
*; — '1 kntto. Day. getem, mois-
son. Bis. 3lfc" ff"'"f oonper les
mauvaises herbes.]
J& /cetàm, un crabe: un rabot.
iS aIjI J-j-o 4-1- ^Ly & a1i'_
i*$ ^)1 J»;l sa-tcliili teghfi ra-
sii-îîa Mttibih di-nepit Tilrh ketùm
îlu ôkttn tkor-îiH, aussitôt qu'il
sentit que le crabe le tenait par
la queue (A'. US). ,j*î —k-t'Ûtni
p'tynn , un rabot pour les mou-
lures. ^jS^ — /t et ii m ttJcus, le
même, très- court, Af£* — ketitm
panjarg, varlope.
i_~%Ô3 ketftmhft, nom d'un pois-
son. Selon ('r. yïS ketamhu,
•jtyj&ka-tinntmk-an, v. sous
Jjû tunijtuJç.
w-i~cvj kvtumbit, nom de petites
feuilles médicinales qui servent
k faire, des injections dans le mit
I d'oreille (AV.).
1 — r^ÔJ katumbar, graine de eu
riandre.
! •n«i]n> &a(w«ir«r.Bat.t
I <»a*\ hnlinnb'ir. Mnk. et Bug.
. ->~-c« kalumbara. Day. iw-
! f«W>«r.)
j .J-U fretôl* =J^gethr.
JSji ter-krthr — - j£ ijume-
tàr, v.jSkgethr.
I _^J ketAr, âpre, acre : acreté.
[Jav. J3A ffrt/r.]
1 _J^J kettir, crachoir en cuint
(AV.).
[l/à ketnrama, nom d'ui in-
strument de musique [11. 3>.
strui
iJ^J ketùl, un bloc, nne m«*
(<?r.).
AfXj katlum, partie saillu*
d'une fortification, bastion. >
,jté makakâta ïtu ampatff
sûgi tetâpi delâpan lcatlim-*ai
le fort était carré, mais il »«''
huit bastions (//. Ah. 54).
j£k,
ketlfi, nom d'un poisson ((''■
Ha9 sorte de petits pots en
noire, vernissée, venant de
e.
iv. «.7»44}\ keda.]
kedâyan 9 dépendants,
nts, disciples (Ptj.).
: mot est prob. le même que
kudîyan.
kedmvurg, kedâutg,
d'un grand arbre dont les
es, sous le nom de «s^
bïji dâun, sont employées
Êdecinc (À7.).
kedàra, v.jJbkedàr.
edàll, piège, installation
prendre les éléphants.
Ulell, v. fjJù kadèy.
adèy (Pers. aja ), boutique,
échope. juw ôy if\ ji*
sampey ka -pada suâtu
I sïidàgar, et il arriva à la
lue d'un marchand {Su/.
17). ùb ^J^e>/lo ^l*
hâbiê di- bâkar - /Ta ka-
lân pakhn, il réduisit en
e les boutiques et le bazar
f\ Jy*£* Qji ^kadcy
men-jûal âpam, la bou-
Jb
jS
315
tiqne d'un marchand de pâtis-
serie (Iwn. Yat. 36).
iS^jt ber- kadèy, qui a une
boutique, qui est établi dans une
boutique. — Çjy ôrarg ber-ka-
dèy , un boutiquier. J^ *jy>
Jj Ufr* <J «^ sTiruh dtiduJç
ber- kadèy jûal belî, il lui or-
donna de s'établir dans une bou-
tique pour vendre et acheter
(M.).
^y\Jù ka dey-an, marchandises
que Ton vend dans les boutiques
(M.).
On trouve aussi ajS kadèh.
l£JuJo kedïdL nom d'une sorte
de bêcsL&BQ(scolopax). pi** XZ.«»
sa-ïkor bûruirj kedidi hetidak
ber-kelâhi dergan lâut, une bé-
casse qui voulait chercher dis-
pute à la mer (Kal. dan Dam. 49).
•jl JO Uiulîyan, kudïan, ser-
viteur, esclave, les domestiques,
les suivants. ^J PrJ^-* «3^**
£j*j jS se g a la raja - râja dergan
kudian-na, les chefs avec leurs
domestiques (leur suite) (A/. A.
25).
Ce mot paraît avoir la même
origine que {jt*j$ kamudi-an,
duquel il se rapproche aussi par
sa signification.
316
>
jj& kedïi (S. 3RFT kĕtu), nom
d'un monstre qui, dans les éclip-
ses, est supposé dévorer la lune,
v.yblj râ/iu.
Le S. cRH *«'" indique le naeud
descendant personnifié; il répond à
la queue du dragon, et se trouve op-
posé à J |ç^ ràhu.
aJiJj kadïidu, nom d'un arbre
(O.).
On trouve aussi J>->^-Û kadïï-
duk(IL Ab. 183). J-V^-" *'-
kadûduk, une espèce de mélos-
toma.
[Bat, Z-^^-VCT^* sandu-
duk.]
^J^jS kadûduk, v. ^jù
kadïidu.
J3J0 kedîlk, nom d'une plante
médicinale, dont les feuilles res-
semblent à celles du bétel (AV.).
£j JÙ kedekïk, une sorte de sel
verdâtre, que Ton emploie dans
les maux de dents (AV.).
£OS kedà/ïg, étendu, élevé.
£s> .x** mergedàiy-kan, éten-
dre, élever. ^jMj — meiyedàry-
kan tâvyan , étendre , élever les
bras. Jj-x — mergedàrg - knn
tumbak, tenir les piques élevées
KL).
JaT
Jo kedcwgsa,
mousse (CV.).
1> Jj kedut, plat, uni, i
(des ouvrages de coûta
travaux faits à l'aiguill
Ç-JùJù kedmulmy 9 n
arbre (panax obtusum).
kedondoig lâut (panax
sum) (l'y-), mirobolan, p
Indes (M.).
Selon À7. kedondorg
rephty v. ce mot.
1^3 JÙ kedàp, compact
JfroJo kedombak, n<
arbre sauvage dont les 1
se mangent pas (AV.).
jJo kedàr etj)J*k
nom d'un poisson.
p;JkTifa
bois qui sert dans la teii
fournit une couleur jaun
PJJJ kederàrg , une «
Jj^
kedàl, lèpre,
— e>!y^ samuâ-na kec
tes étaient lépreuses (i
33). AJy — kedàl tïïlah,
par l'effet d'une malédii
Dieu(/rf.).£f£Ï — kedàt
élépliantiasis.
JjS^i ber-kçdàl, q
lèpre, lépreux.
On trouve aussi J->y kûdal,
mais ce dernier paraît aussi signi-
fier la gale. — y\ J-~u bïsul
âiatc kûdal, des pustules ou la
gale. ^j\ ^U- J*j»1 ô\^ àISjû*
J^yJl hendak-lah îçorbân itu
jârgan la ber - kûdal , l'animal
choisi pour le sacrifice ne doit
pas être galeux (M.).
JJO kedùl, nom que Ton donne
à la balle dont on se sert au jeu
nommé iks^jïrg.
j
317
,J*& ked&î, nom d'une sorte de
haricots à cosse velue (Phaseolus
max. 6V\). Cj>J**> je?. s£**j*yv
c^j JjS A^* Ao/w cfiZa rô>/a
iyV seperti kâxarg kedell besàr-
na, deux ou trois pierres de la
grosseur d'un haricot nommé
kedelt {H. Ab. 168).
[Jav. «m*jtffnji\ kadelé.]
jj fcen, particule qui se place
devant les noms propres de
femmes.
[Jav. *i«n*aj\ kén.]
jr k&Ul, touché, atteint, frappé,
affecté, être touché, ^jj — kena
tara , être atteint du poison. —
^jAo kena dïiyïn, être saisi du
froid. ^Jy — kena lûka, être
blessé. ^ — kena beya, être
sujet à un tribut, «xô — kena
dérida, encourir une amende. —
tâ kena fitnah , atteint par la
calomnie. ^j~*\ — kena amas,
se laisser corrompre par argent,
ôl-o JUj»1 jS Lî ^y aJl-j ^$1 ïa su-
dah kena penâkît itu di-sâna,
c'est là qu'il a attrapé cette ma-
ladie. ç$ £ Jol JJ^JJS^
ji«j sZjjiù kârna kapàl-na itv
kena kârarg di- lâut bargka,
car son navire a touché des
écueils dans le détroit de Banka
(Lett. Mai). àj'IS Ji'I e>^£. aIu
JXjI kenâ-lah makotâ-na ânak
m»
pânah itu, la flèche atteignit sa
couronne (litt. : par la flèche fut
sa couronne atteinte) (3/.).
ij** mergena, toucher, attein-
dre, revêtir, orner. i*m sj\+~Sy>
sZ*A Jul ^Uj Jju riZJ! iJm* ba-
ravg-siàpa yanj meigena a?ttiig-
antiig ka-pada telngâ-na ânak-
mu itu, quiconque mettra des
boucles aux oreilles de votre en-
fant (IL 78).
£j> ter-kena, qui est touché,
atteint; qui a touché (d'un bâti-
ment). ^yj> wv»Jb aly | wu-*i sebhb
itït-lah hamba ter -kena, par
cette raison je fus atteint (J/.).
ïj^- ,yj> àX*j JUil maka apa-
318
é
bïla di-lïhat ûleh pem-bïïru
segala te-kïikur xtu sudah ter-
îcena jâritg, lorsque le chasseur
vit que les tourterelles étaient
prises dans le filet (K al. dan
Dam. 68).
l$*\1m* mergenâ-î, toucher à,
atteindre q. ch. ^"U** *Z»*\ jA
*~*l\j*^ ^r^ Cr ' ûyer ltu iner9€~
nâ-î âkan segala timaw ïtu,
l'eau touche toute la surface de
l'orange (qui y est plongée) (Ar.
PAil. 15).
^ L*&» meigenà -kany faire
toucher, appliquer; revêtir, se
vêtir de. aJlSU^ Jly £» jL
•L»fc ^y-jb mâna tïtah tûan-ktt
kenâ-kan-lah dt-cUas hambâ-
mu, que le châtiment que vous
ordonnez, retombe sur moi (H.
metgenâ - kan - lah la segala
pakêy-anka-balû-an-na , elle se
revêtit de ses habits de veuve
(B. 62).
^USy ter-kenâ-kan, ce dont
on est revêtu. tf^J* ff j*h
&\j3 bàju garg ter-kenâ-kan
padâ-na, la robe dont il était
revêtu (B. 61).
&\£j ber-kenâ-an, qui a été
touché, qui a été atteint.
[Jav. inhp kena. Bat. 7?x-5
hona.]
AjLS Mnài/çt(\r
métaphore (/). 3/.
puj kenmya, ne
à fleurs odoriférar
kenâtga , porter
oreilles des fleurs
(.VO-
Ce mot est prob
kanaka, nom de p
taux à fleurs: mû
pâka.
[Jav.
et Hug.
kan
Îuj kena pu — J
v. <^l apa.
kenaparg, \
(JS^UJ kenâri, no
dont le fruit fouri
(canarùtm). JûJj —
lavda, amande.
D'après J. Kifjtf l<
originaire des Moluqu
trouve aujourd'hui ei
tité à Java, où il ou
dos \illes habitées par
[Jav. *u*qn\ k\
*nuyh\ kanarî. ]S
kanaré.]
L*uSi
Jui kan i set (Ar.
temple, assemblée
ë
J\s*
319
J» «u A-Ù.VJ) el - kanïset
'cudlis, la sainte église
làn/, rappelé à la mé-
mergenhrg , se rappeler,
renir, considérer.
H Jcenhiy-mergenhrg, se
fenir mutuellement l'un
tre.
ï ter-kenhrg , qui a dans
moire, qui se souvient.
A Jl ùLïj Oy j£ ba-
pûn ter-kenaig-lak âka?i
bundâ-na, le prince se
a son père et sa mère (1t.
:>jb jiïy> li àU^J ter-
hlahyâhûwaâkan dâud,
tez - vous , Seigneur , de
(/*. 899). £\ X^J ter-
j-kenhiy âkan, continuer
ïuvenir de.
«^ mergencng-kan, faire
dr, rappeler à la mémoire.
» maka tûan kenhry-kan-
m'h 8âyarg kakanda y air/
ùj rappelle-moi à ta nié- j
avec un peu de tendresse |
259). aIIjlJ lô JjlS :
SJLSj ha-besâr-an dama <
TaA di-kenlwg-kan~h,a
il ne considérait plus la
ur mondaine (J/.).
^pUj kenârg-an, souvenir,
remembrance.
«Ij kenirg, le sourcil. oLjJjj
— ê>b i?7/w mâto cte/e kenïrg,
le poil des paupières et les sour-
cils. i-ZJ yj^jyy iwfo kenïrg-
îia lebhty le poil de ses sourcils
était épais {H. Ab. 82). )y
j\*j yj^J iû/tt kenïrtj-na ter-
bâkar, ils eurent les sourcils
brûlés. Jp>«> ^^^ û^ er**^
kenhg-rïa seperti tâji dî-ban-
tuk , ses sourcils étaient arqués
comme les ergots postiches de
coqs de joute (M.).
[Sund. <t?)*7i*î\ dïkenirg, cou-
per et orner les sourcils. Tag. et
Bis. \sCX kilay.]
J
hanxa, petite vague (O.
IJatav.).
ùl^^ kanxàna ,(S. gFTT^R
kândana), or, fait d'or. — iiy
gïinurg kanxàna, un mont d'or.
— uu9 puspa kanxàna, des
fleurs ou des ornements d'or.
Ol^jft^ul J\j 0&\ ëlok - /7a
bâgey ânak-anâk-an kanxàna,
sa beauté (du petit enfant) était
telle, qu'il ressemblait à une pou-
pée en or (S. Bid. 4).
|Kw. et Sund. *7M:mw kan-
xa?ia.]
I
320
*?
kanxah, une poêle en fer
(Kl.).
ué
kenxuh, oblique, penché
'{Or.).
>J
kunxah, mesure pour les
r
choses sèches, la cinquième par-
tie d'un kôyan (Py.).
te£\
Uunxahf trouble (de Veau)
\Kl.).
i^^ kunxi (S. cpRacni kuîi-
éikâ, clef), clef, serrure: fermé
avec une serrure, être fermé à
clef. — JJ*1 ânak kunxi, une
clef. — yj\ ïbu kunxi) une ser-
rure. — f^y lôbarg kunxi, le
trou de la serrure, alî — kun-
xi pâho, aine, jonction de la
cuisse et du bassin. — ^jy^
jûru kunxi, receveur, trésorier.
— y ternû kunxi, nom d'une
racine employée comme épi ce en
cuisine et en médecine (AV.).
J^jI ^r e>l£o di-bukâ-na kun-
xi ïtu , il ouvrit la serrure. Jf\
JjU^IlJ j^r ânak kunxi ]) in tu
hâti, une clef pour ouvrir la
porte du cœur (i/.). JJi jX*
jgr i-*y AljS J^U moka lâlat
màftuk ka-dâlam tàbarg kunxi,
et la mouche entra dans le trou
de la serrure (li, 163).
3^
^f^j> ter-Jeunxtj <
mé à clef, que Ton a :
^£rj> d>y£ àkyJl me
hat-lah pintû-tia ter-
il vit que la porte en é
àclef (#. 163).
mevgunxi-
mer à clef. £& aJIx*
JUil dân la kunxï-ka
tu ïtu, et ils fcrmèrei
(B. 25).
AA
pen/unxi, qi
sert à fermer, clef (AT.
(Jav. et Sund. «,»c
Bat. ,79m^>\2TO "U
y>\h koîixi. Day. ku
j^? ktnxaw, secou
les cartes à jouer ( Aj
Ce mot n'est pro
pas autre que le chinoi
kay tchaô, prendre
d'un autre joueur a va
siennes.
Ss^ kanxuk, courb
de travers, contrefai
V Jjf*^ ber-jâlan kan
xuk, aller en zigzag,
ligne courbe.
men/ana
courber, rendre conrb<
metyanxuk - kan dir
courber.
£s£^ kanxtnj, bouton, verrou.
j*A» — kanxirg bâju, des boutons
d'habits. — f-^y lôbaig kan-
xirg, boutonnière. — v^JUu
me-lepfà-kan kanxirg, débou-
tonner, tirer un verrou. — iTb
iâgirg kanxirg, muscle, —
JJui* JJ^ kanxirg meràk
merg-ïgal, boutons en or dans la
forme d'un paon qui se pavane.
çj)L J^ — kanxirg meràk me-
làya7g, dans la forme d'un paon
qui étend les ailes, ^y J^V- —
kanxirg sa-kâri bulan, dans la
forme d'une demi-lune. Jy& —
kanxirg Jcupu - kUpu , bouton
dans la forme d'un papillon.
A-Ç^/ ber - kanxirg, qui a
des boutons, boutonné. Aç^
^ ijJjj'. ber-kânxirg ber-tU-
lù nâga, ayant des boutons sur
lesquels était dessiné un dragon
(S.litd. 27). ,t~.!*U^C *Ji bâ-
J* ber-kanxirg amas, un baju
qui est garni de boutons eu or.
. %
merganxirg, bouton-
ner.
merganxirg - kan,
£*mir q. oh. de boutons.
A • *A
Çf^*9 perganxirg, qui bou-
tonne, qui ferme, bouton, verrou.
[Jav. et Sund. «»t~w kanxirg.
°*k> »» ^\2TÔ hansirg. Mak.
''$ kanxirg. Day. kanxirg.
I.
Tag« W>5 kansirg, boule en or
dont se servent les femmes.]
7*^^ kenxaiy, raide, tendu,
fortement tiré, inflexible, ferme,
sévère. — ^p| âvgin kenxnrg,
vent qui fraîchit.
Prov. &&-**&?*<>$
tjjlj* r^ "*iw/* ^"rM kenxaig
ber-dîri ânak murëd kenxaig
ber-lâri, si le maître est ferme,
le disciple court fort. Quand le
surveillant est vigilant et ferme,
les ouvriers travaillent plus vite.
[Jav. im.înm\ kenxerg. Sund.
9f9<n9vn\ kénxarg.}
f^^ Ueiixirg, uriner, pisser.
— jô âyer kenxirg, de l'urine.
— Jfîl ânak kenxirg ', un bâtard.
àJjI-o ôyLM^r Jj^> bêrak ken-
xirg-pûn disitû-lah , c'était le
lieu où l'on satisfaisait les grands
et les petits besoins (H. Ab.
251).
mergenxïrg-i, uriner
sur q. ch.
A
mergenxirg - kan,
uriner q. ch., p. ex. du sang.
?rV- ù&f^ O^ Âa» ^
^jks\ ^jJ&m) ÀJy jikalaic
ârarg xïna kenxirg-kan sahâja
bïflek terge!hm-ka?t irggris, les
Chinois (sont si nombreux que)
21
322
t?
seulement en urinant ils pour-
raient noyer tous les Anglais
(//. Ab. 424).
èé
klnocurg, malheureux
dans les entreprises. Nom d'une
plante dont la moelle et le fruit
sont mangés comme légumes
[Bat. **?-30\27 htnsurg.]
T^^ kunxmy, v. *£? gun-
xavg*
kenocat.
mergeiixat , jeter des
regards provocateurs sur q. q.
(A7.).
kunxtip, un bouton de
fleur, une fleur non épanouie :
plié, fermé comme un bouton de
fleur. *-*£^ 9-y bûrga sa-kun-
xup, un bouton, uue fleur non
épanouie. — J>j à«Lj &\Ju
burgà-na sa-tergah lâgi kttn-
xnp, la moitié des fleurs était
encore en bouton (3/.). ji\ JU
— l5^*** waAa udara men-
jâdi Jcunxup, et l'air s'était con-
centré (AV.). <J*\s£* KjJô JL.
C& L» Ob ^jtg^ moka pâratr-
pâraw men-jâdi kit.nxup dân
sâkùy les poumons se contractè-
rent et devinrent malades (À7.)«
j^
mergunxupy fermer
comme un bouton.
jj*frj> ter-kunxup , qui est
plié, fermé comme un bouton de
fleur. ïjJ* ùl> «-V9 Ifj
*-*Sj JcTdiim-kûtuin ter-kunx*f
dân buiya-burga ter-kembaty
des boutons, et des fleurs entière-
ment écloses (Af.).
^JU^** mergun&up - ka*,
plier, fermer q. oh. ^>Jï* J^'
târïk-iia di-kunxup-kan-M
akan dïa , lorsqu'il (le canard)
retire la patte, il la ferme (Exer.
122). «JuL» — mevgunxupAm
sâyap, plier les ailes.
[Jav. «tt'roit^ lcunxup.)
j^r kenxur —J*** xeBr.
j^r Mnxtr, roue, roue de
moulin.
[Sund. &tm\ktnxàr9 rouet à
filer. Bat. ??^o\2~fl*o* *""
sir. ]
Ju^ kanœil, nom d'une e«pèee
de petit daim, le daim nain («o-
sckusjabanicus). cJj^f^* ï)ï*
• f • i*
,3*^ m-ôrany men-xahâri w*
t
nCUary - h initia tg liyar stptrf*
nâpu/i Jcïïnùg dân kanxiL &
homme allait à la rechercha
J
bjÇ
323
aux sauvages, tels que le
jaune et le daim nain {H.
1).
'. *ncmwiÊ\ kanxil. Bat.
^■v o\ ÀaTwt/.J
canji, riz bouilli à la
tance de l'empois, amidon
i, empois. ^*$ j>\ âyer
de l'eau de riz. Ajgï* jL
^Li ^jU^* tnaka han-
h men-jâdi aepertt kanji,
ndait et devenait liquide
> de l'empois (Z/. ^4A. 1 55).
biïbur kanji) une sorte de
b de riz avec des épiecs.
:. -,--v<j.0 ^aw/ï, farine
avec de la noix de coco
et du jus de canne à sucre,
ployée comme médecine
i toux.]
zamji9 timide, craintif;
frayé.
kanjarg sertà-ku, voilà ce qui
me reste (A/.).
^\^r^per -kanjarg -an, per-
sistance , persévérance. £j>y
— ^jp«> £_«y«<w bûat sembahyaig
dergan per - kanjârg - an , prier
avec persévérance (P. M.).
• «oi«t»\ kanji.)
O/njairg, demeuré, resté,
ê, persévéré.
*jt ber-kanjarg, qui de-
demeurant , persistant ;
njarg-lak dâiam rûmak
la, il demeura constam-
ans la maison de son père.
f*^^ katijurg, pour £f^ &«-
anjuig, v. A$£| anjurg.
j^ kanjar (Pcrs. ^3** ia^-
Jar, poignard), sauter, danser
(Cr. Batav.).
ji^j>t ber~kanjar, exécuter
une danse guerrière, une danse
aux poignards. £j^-« ^y^
jt^j* c5' c/*xw rnerg-hîinus ge-
dûbarg yarg panjaig lima hasta
dan lebar sa-jargkal sambil ta
ber-kanjar, ils tirèrent leurs
armes longues de cinq coudées
et larges d'un empan, et se mi-
rent à exécuter une danse guer-
rière (Harg. T.).
y^ kwnfiwr, y.j^fkûjur.
*/& keniia, keiia (S. <=n-m
kanyâ), jeune fille, vierge.
[Kw. liai m p ketia. Sund. <^n«oix
kana.]
\J$ kiinnah et kuriah. mar-
motte, mâchonné, chiqué, être
21*
324
chiqué. jJû eri£^o c>VaJ3j
S^*^T' A"- kunnah - kunhah - /m
di-brï-kan-na ka-pada xïxù-
fla, il le mâchait et le donnait à
ses arrière - petits - enfants (S.
Mal. 346).
**!«-• mevgunnah, marmotter
entre les dents, mâchonner, mâ-
cher.
¥
[Bat. yy^ lcunah , ronger,
grignoter. Tag. >gto rgoya.}
j**I3 keniïaiy, kerkwg, ras-
sasié, satisfait, plein, J^p —
^y U kennaig deri-pada mâkan,
qui a assez maugé. ^ly^ àIjLj
kennavg-lah sahâya, j'en ai eu
à satiété. £-*3 <<.>lo*.>L;oL
*-*V O^^ w«ta ftâairc jadi ken-
tiarg dergan fïkat, les yeux ne
sont pas rassasiés en regardant.
mâkan teennarg, je n'ose manger
à satiété (J/. R. 52). aLS\.
kan-lah sa-kalï-an ïtu dân
jadï-lah ke?tnaiy} ils mangèrent
tous et furent rassasiés (N. 25).
lîmu porJcâra yaig tiàda ken-
narg dert-pada niânvxïci) cinq
choses dont les hommes ne sont
jamais rassasiés (3/.).
mergennarg , rassasier,
satisfaire, gorger, remplir.
-£• mergenfiaig-k
sasier q. q., remplir q.ch. v
^ d>J -*>> ^ '•
riarg-kan prùt-ku det
rôti Soir, me rassasier
d'orge (M. R. 52). ^
yX^bjPJ^^p ta
narg-kan dirï-na dergt
kâyuy ils se rassasièrent
les d'arbres (A. 29).
^pLliS ka - kennârg
tiété, abondance. ^£L5
^- i â^ow ^reZa ka-ken
beshr, il y aura une gran
dance (B. 67).
£~-j kuniiurg et fctm
mot se trouve ordinaire
pété et précédé de la
^j* sa), ri— 1>wj sa-l
kuniiuig, subit, inatteo
dainement. JU>| juJi
i^j jLi O^"* "^ *^**
77*6 - llhat baginda ïtu .
nurg-kunnurg kilarg t
njan suât a sebàb, en *
prince mourir subitem
aucune cause (apparente
^Jà àjj Xi, J\>* sa - h
ku?inuig rebah pirgsan
ba soudainement sans
sance. OU jûp àLIc
fjy sa-kunnu)g-kuiiH<
Lah derî-pada vtàtc
•• 7«
325
tout-à-coup il disparut aux yeux
des mortels (M.),
On trouve aussi £jj kûnurg. !
j;\^*y \y* ma ko sa- kûnurg -kû-
nurg ber-germrlâp-an-lah ku-
tUtrg dia suâtu xahâya, il fut
soudainement environné d'une ;
lumière (N. 209).
ûw kennut, keîiut, gri-
mace : grimacé: ^LlS j ôyZA ^y
tûan-na ïtu-pûn di -kenfiut-
îia, il fit la grimace à son
maître (i/.)«
J*J«* mergenïiuty grimacer,
faire la grimace.
wvJj^J ter-kennut, grimaçant,
qui fait la grimace. Cjj~* SJiy
Jby fëj* ter-kennut sertater-
igàiga mûlut-na, faisant des gri-
maces et ouvrant excessivement
U bouche. sZ>j£ji ù\ï^y*s/xS
&* C+JlS yijf gampar mûlut-
*« dân ter - kennut ter - lâlu
gempïta bunï-na, criant et ca-
quetant avec un bruit extraordi-
naire (M.).
^W kunriit, kunlt, safran
des Indes, curcuma. — ^j*j>
bas kuniiit, riz coloré avec du
Ufran, dont on se sert comme
d'un cosmétique et comme d'un
charme, jp ù ^^«sj* ■> Juj hy
uV. J-* ^ir* 3A & ur^
w*Jj bûrga rampe y di-xampur
dergan amas dân përak serta
dergan bras kunnit, des fleurs
du pandan mêlées avec de l'or,
de l'argent et du riz coloré de
safran (//. Ab. 383>
Les Malais distinguent plu-
sieurs sortes de curcuma qu'ils
désignent par les noms de : —
^-mO kunnit besàr, ,£& — kun-
nit pâdi, et v^w — kunnit
santan.
On trouve aussi JX*J> kûnit.
O'
[Jav. ^n%\ kunir. Sund. mi*dJi
kuvyir. Bat. ^3-3^0% hunik.
Mak. x^i» kuni) jaune.]
«13 i
3 kuntaw, nom d'un jeu chi-
nois; boxer (À7.).
bateaux avec une voile oblique
4&& kiinturg, la queue d'un
^Chinois (À7.).
o kuntut, pet, vent lâché
par en bas. — O^b dâun kun-
tut, nom d'une plante (apocy-
num fœtidum).
320
c&
'">
[Jav. */n*i*vi.f\ entut. Sund.
1 *5ty *-'
«nuw*>7>y\ hïtut, Hat. *'»^5>\J^JJ\
?/wto/. Day. Arfiti. Tag. et Bis.
3fc- 0*0*. Malg. etutra.]
J^L
kuntun
xUj i
o kuntum
kutitm.
kutum.
vJ&S kental, qui a un degré de
consistance, épais, non liquide;
mucilage, sperme. — v!>^b dâun
kental, nom d'une plante (cordia
suaveolens).
o o
[Jav. /tanmrufs kenfeL]
^j£o teintai, l'intérieur d'une
maison (Cr. liatav.).
^Jlù kuntul, nom d'un oiseau,
le héron (ardea egretta).
[Jav. et Sund. mimum kwituL]
'yjjJS kamlàyan, placé
transversalement (KL).
dJIjuS' kandaka ^ JUf
gendûga.
3'-^ kendâtf . pour JJÛ^C»
Jjl* aa-kn-hendak hâti, comme
vous voulez, selon votre désir.
(3'<-^ kerulâti, pour Jjljâ
J
tj^
jl\jjS kandàra (S. 3PÇ{ te-
dara, aiguillon de cornac), être
sur une monture ou sur une toi-
ture.
jlxL** mergandâra, se servir
de monture, voyager sur un che-
val ou sur une voiture, etc.
^*\yïlM+ mergandarâ-i, mon-
ter sur une voiture ou à cheval,
on sur toute autre monture. jlï
men/andara-i-lah marilca-ti*
onta-onta, ils montèrent sur des
chameaux (D. 36). £* iit
Pj^l «jMjJuSj binât arg yargdi-
kandarâ-i ôrarg, des animsu
montés par des hommes.
y \jXSy ber-kandarâ-kan,
qui fait monter en voiture, faire
aller à cheval, etc. J>\Jil
ïa ber-kandarâ-ka?t dia di-âtas
pedâtiy il le fit monter sur on
char (B. 68).
0'ljJÛJ kandarâ - on, bête
servant de monture, voiture?
char, moyen de transport. ^ ->'
ber - pânah - pânah deri âta*
kandarâ-an-na , quelques-un*
tiraient des flèches de detfa*
leurs montures (M.). ùp\j&
^jmiLuLj e)lib jJJy jw ^jI cj^
J)j£
iSjjJ^
327
\tu tiada ber-henti hâna sa-
nantiâsa ber-jâlan, le char de
la vie ne s'arrête pas, mais
marche toujours (M. R. 37).
{y\jXSj> ber- kandarâ - an,
qui voyage sur une voiture, à
cheval, sur une monture. ^1
£J&ïa sïïruh-lak marïka-ïtu
ber -kandarâ -an âtas kaldey,
il ordonna qu'ils fussent mis sur
des ânes (B. 91). £jj\ AlyL*
Su sa-puloh ôrarg ber-kan-
darâ-an dân sa-pûloh ôrarg
ber-jâlan kaki, dix personnes
avaient des montures et dix antres
allaient à pied. — <*J J^" tnn-
târa yarg ber - kandarâ - an,
cavalerie.
J\j^kendâla — Jl xZgen-
dâla.
<SjjS kendi (S. cjifijvj hindi),
on vase en terre, une cruche
pour mettre l'eau. Al>.> j;\j iy
i£& bûrga raya di - dâlam
kendi, une rose de Chine dans
un vase (S. Bid. 73). &t & ■>'
JJuT^ A; ^ Ob ^jJlf ada
yary memeghrg kïpaa dân ada
yarg memeghrg kendi, les uns
portaient des éventails, d'autres
portaient des cruches d'eau
(A/.), ^jr-" — kendi serâhi,
vase à long cou. iu+y^^A —
kendi âyer sembahyarg , vase à
eau bénite. — c^ta dâun kendi,
la népenthe, ainsi nommée à cause
de l'urne qu'elle présente à l'ex-
trémité de ses feuilles.
On trouve aussi ^JuT gendi.
[Jav. ârfn\ kendi. Sund. âïn\
kendi. Comp. Grec, xovo-j une
grande coupe.]
c5^w kundey, manière de por-
ter les cheveux, d'après laquelle
ils se trouvent liés en forme de
nœud sur le sommet de la tête.
^JlS ^jj iJ&L* uuy^ ber - tû-
tup sarggul ter-kena kundey,
ses cheveux étaient liés sur sa
tête en forme de kundey (S. Bid.
98). — ^yJ tekàn kundey, un
frontal eu or qui sert à couvrir
l'ornement nommé JX$ gandik.
(S J^j kuntley = §£ pûkaw
(KL).
(SjjJjS kendïri, v. j^j dïri.
<SjjJ& kmvAûri (Pers. une
grande table) , repas funèbre
qui se fait tous les ans, et où
l'on prie pour les morts: fête en
général.
330 ,
CJ^
juT
f
[Jav. y*mi<rin\ kondarg, dis-
ciple. Sund. wjmhm\ kondaig,
nom d'un figuier (,/fctej mbrace-
mosa.]
-StÀZJ kendit, une ceinture
tressée quelquefois en or: une
écharpe (AV.). v. CjxS gendit.
«Ao konda/m, sorte de boucle
d'oreille (Or. liengk.). efrUL" Ja
•Xj ^jO US ïpada tetirgâ-na di-
kenâ-kan-iia kondam, il portait
des ornements à ses oreilles (3/.)*
^)*Ao kendur, lâche, qui n'est
pas tendu, mou, relâché, faible.
JjlîJ ^pU^jJlS kendur jârgan
di-târiky ne tendez pas trop ce
qui était lâche (//. Ab. 423).
^yj-XljL» meigendur-ka?i, dé-
tendre q. q., rendre lâche, mou.
«-^ii ^ j ^J-^ AJ^~* menïiruh
kendur-kan rantey itu, ordon-
ner de desserrer les chaînes
(Amtr Hamza 163).
[Jav. itmnmmw kendo. Sund.
#tH>i*/t\ kendor. Bat. »7 0x\
l\ hondur.)
JuTi
^«A<D teiindlr, un certain petit
poids d'or.
[Bat. ^?H5>v-^"*0\ hundir.]
jS
J*XH kundur, une sorte de
calebasse, courge.
^
[Sund. *wgn kundur. Bat.
-*H&>%*^>^\ gundur. Mak.
^>«~*& knnrulu.]
j
• • •
tul.
iSj «Aj kenderï, ancienne mon-
naie de cuivre de douze à quinze
duwits (KL).
1+* <-X3 kandas, atterré, échoué :
être échoué. ^ Juf Jj Jjtffo-
^>à/ îfit kandas, ce navire est
échoué.
yj"<&J> ter -kandas, qui
prend terre, qui atterre, qui
échoue. JUiJ j^y aLiJl^; JL
fna£a ter-kandas-lah bahatrâ
itu , le bâtiment prit terre (//.
Z>. 10).
vy-*» X*« tnergandas - ia»,
faire échouer. ^f^jS* Ai ç^
A** J^ ya^ dt- kandas -Jean
malim, une jonque que le pilote
a fait atterrer.
[Jav. 9mvm*jii\ kandas. Sund.
*mMx*jf\ kandas.]
j^Aj kendis, nom d'un arbre
dont les fruits sont bons à manger
(garctma). j£j±+> j\ ^Xj *y
iîîaA kendis ada sa-âikà, il y
avait en petite quantité des
fruits du kendis (H. Ab. 352).
[Bat. 79n&\-<h2ro\ Aamfo]
^
Jt
JS
331
kenàn, agréable, plaisant.
û^Ji ber-kenàn, qui plaît,
qui est agréable, que Ton a potor
agréable, avoir pour agréable,
aimer. y\y*> Oy y «-*♦* aIIjlJ
tiada-lah hamba ber-bûat svâtu
pe-karjâ-an yarg tiâda ber-ke-
nàn ka-pada tûan-ku, je ne
ferai aucune action qui ne soit
agréable à monseigneur (if. 69).
jïka tiâda perampuan ïtu ber-
kenàn pergi, s'il ne plaît pas à
cette femme de partir (B. 33).
J-A Cytfj JU jXj aJIjlJ tia-
dâ - lah ber - kenàn menergar
per-katâ-an itu, il ne luit fat
point agréable ' d'entendre ces
paroles (3/.).
^v llSj» ber-kenàn-kan , ce
qui rend agréable, ce qui
satisfait, qui est satisfaisant.
la ber-kenàn-kan ïtu di-âtas
segala rayât, qui sera satisfai-
sant pour les sujets (M.R. 178).
^V IlSyfc mem -per - kenàn-
kan, rendre content, satisfaire,
faire devenir agréable, faire que
Ton ait pour agréable.
^VIlS^îj di-per-kenàn-kan,
rendu content, être satisfait.
çfSjjSji i> >>» hukum yavg
di-per-ke7iàn-kan-na} le juge-
ment dout il est content, dont il
est satisfait (if. IL 178). aJu*
£jj sudah brâpa lamâ-na tiâda
di'per-kenàn-kanùleh kompâni
wolanda, il y a longtemps qu'il
n'est pas content de la compa-
gnie hollandaise (Lett. Mal.).
maka di-per-kenàn-kan hûwa
âkan pe - mûhun - fia , il plut
à Dieu d'exaucer sa prière
(B. 37).
v>«9 pergenàn, ce qui plaît,
délicatesse , friandise , choses
agréables au goût {M.).
^jpUS kenâty-an, acceptation
agréable : qualité de ce qui est
agréable, agrément.
9jO Jcunarpa (S. ^SW i ku-
napa), cadavre, corps mort.
[Kw. Mi9QêA\ kunarpa.)
S kenàl, connu, reconnu, dis-
tingué. ,Jù S^ $\ &* tiâda
âku kenàl dia, je ne le connais
pas (litt. : il n'est pas par moi
connu). «-*#* JJj jLj <yàSl> vly
tnan sa-kalï-an tiâda kenàl
/ïamba, vous tous ne me con-
naissez pas (U. 133). y\y*> ib ù
ùf*\s j^ JlC JtlT A; jL
v#^ Ci ùjj ~àj<> ôjj f\y> Sa
j£
J^
J^
di-dâlam suait- hllik yarg ge-
lap sa-kàli sahdya ta-bùUh
kenhl siiâtu warna dert-pada
warna yaig lâin, dans une
chambre tout- à- fait obscure je
ne puis pas distinguer une cou-
leur d'une autre (N. Phil. ib).
J^~* mergenal, connaître, re-
connaître , distinguer. .JL. iy
tf±y barrvry - «Sp meigenhl
dirï-ïla tnaka aa-surggiih-îia ïa
mevgenal tuhan-na , quiconque
Be connaît lui-même, connaîtra
aussi le Seigneur (M. H. 9).
S^S ter-ken hl, qui est connu,
que l'on connaît, reconnu. ùy\
ter-kenalïilehaahûya, pour cola
je m'en souviens, je le reconnais
JLi. meigenâl-i, avoir con-
naissance de, avoir commerce
»veo. JolJL.JUf^jlJtS'
kenâl-i ûleh-mu kap&la sîàpa
itu, reconnais, toi, de qui est
cette tête? (litt. : soit par toi re-
connu (J/.).
Jp&ji ber- kenâl-i, par qui
une connaissance est obtenue,
qui a commerce avec. jU
jj jSj, j\ J*S ttada kom-
bâlîia ber-kenâl-i dia, il n'eut j
plus commerce avec elle (li. 63). I
^f^mt magenhl ■
naître une personne,
naître quelque chose,
mettre nue personne 1
a&nce avec une autre.
cf^J ber-kenhl
qui une peraonneest et
connu une femme. 0.
jia jjp jâ
dûa annk perampua
làm her-kenbl-kan
laki-lâki, deux fille
homme n'a encore c
25).
_UAi petgenàl, qi
qui distingue,* marque
Jw kenâl-an, 001
^luA» petgmâl-an
connaître,
naissance.
JA&jfkenbl-ke*
conuaissancoB, des pc
connaissance.
^US^j ber-kenâl-c
de connaissance, qui
reconnu , reconnaiss
kenàl-an lâwan derg
on ne distinguait plui
vec l'ennemi (M.).
Jtôtéy ber-kef
an, connaissance récip
connaissance avec q.
Jfc. jêj J,l Jli
WMPW
«-Î^PT'iw mé*-jâd£ber-kenàlm
kenâl -an- lah bapâ - ku itu de-
vgan segala raja - râja - nagrï,
et mon père fit ainsi connaissance
avec les rois du pays {H. Ab.
il). jj\ jJ^JlJl£ ôj êliAi
{y\ bâik-lah tûan ber-kenàl-
kenâl-an Jea-pada akmad ïnt,
il serait bon que vous fissiez con-
naissance avec Akmad (jK. V.).
^USo ka-kenâl-an , qui est
connu, devenu connaissance.
[Day. kenatian, une connais-
sance.]
k*& kanëah, pour x*y kan-
xak.
\J+jLs$ Jconstebel (Angl. con-
*tablé)y officier de la police,
commissaire de quartier. *jjw
^jJj* OU* sZjj~* jJulS sûruh
Jconstebel serta rmita-lnâta po-
lis, envoyez des gens de la po-
lice avec un officier (if. Ab. 296).
vJUmIj konsil (Eur.), conseil, as-
semblée délibérante.
.UU kop, le siège ou la chaise
où se trouve placé celui qui
voyage sur un éléphant (GV.).
On trouve aussi sj£ kôp.
/*Jvai kepàyaty, nom d'un grand
arbre dont les fruits, quoique
jur
333
d'un goût fade, sont cependant
mangeables, mais dont les grai-
nes sont amères et ont une vertu
enivrante.
Prov. JiU ^L .> A[ tâàj .Uul
£jvw Ç>£ j umpânia buah kepa-
yavg dî-mâkan mâbuk di-bU-
wavg sâyavg , comme les fruits
du kepâyary, qui enivrent quand
on les mange et qu'il est dom-
mage de jeter. Se dit de quelque
chose dont l'usage est mauvais
et que Ton rejette à regret.
uu kaparat
o
farat), mot injurieux, mais que
l'on emploie auséi quelquefois en
plaisantant : incrédule, incroyant.
OjliSji ber-kapârat, qui in-
jurie en appelant kaparat.
OjlîSjï ter-kapâraty injurié,
appelé incroyant.
Jj^i«« meiyaparcU-i} adres-
ser à q. q. l'injure kaparat.
^xJjUuL mergapârat - kany
nommer ([.({.kaparat, incroyant.
0U~J) àJj! JlXjU&^ï aL* sa-
telhh lâlu di-kapârat-kan-nâ-
lah ïileh laksamâna , lorsqu'il
eut été traité de kaparat par le
Laksamâna (P. Dew.).
Jtâ
kapàla (S. chUIH ka-
pàla, crâne), tête, chef, couron-
nement, extrémité. — jJy kïdit
334
j£
^iur
kapâla, la peau de la tête.
— ^KJè pavggal-kan kapâla,
couper la tête, iù» — kapâla
perilrg, vertige. — wZoL* sàJcit
kapâla , migraine. — y\» bâtu
kapâla , le crâne. j*\j* — ka-
pâla prâhu, chef d'un navire,
capitaine. ^V> — kapâla jâ-
lan, le commencement de la
route, àlstsà?? ^lî Cy &> ù>\*
Jptè JuS y\> ^j-jta mafia tïtah
tïïan pâtek junjurg-lah di-âtas
bâtu kapâla pâtek, quels que
soient les ordres de mon maître,
son esclave les place sur le som-
met de sa tête (y obéira) (3/.).
..«mi**!* ^/ix-# *^y iû Jvju
^»1 Ojl» kapâla y art/ memaren-
tah-kan sa-katï-an pasîsir bâ-
rat im, le chef qui gouverne
tout ce district sur la cote occi-
dentale (Lett. Mal.).
On dit aussi : — C^iJ rïryan
kapâla, conception prompte. Cy>
— brht kapâla, difficulté h ap-
prendre.
JUSy ber-kapâla, à tête, qui
a une tête. tf+y> ^~* ^jV^ <^*
jM&j* ->vJ JXil maka di-lï/tat-na
mayet suamï-na ïtu tiâda ber-
kapâta, alors elle aperçut le
corps de son mari qui .était sans
tête (It. 158).
y 3U«* mergapalâ-kan, être
à la tête de, présider, conduire,
mener, ^^j y^Uu K*J+m-
sirg-mâsîrg meiyapalâ-kan rn-
yat-na, chacun marchait à la
tête de ses sujets (Jlf.). g £j^
e)ljj ^y iui* ôrtirg yarg menja-
palâ-kan ratâ-na, l'homme qui
conduisait son char (R. 92).
[Jav. «nvtnA\ kapâla. Sund.
imiter kapâla, chef. Bat.
7^ <- hapala, gros, épais.
Mak. <">*J~^ kapâla, chef. Day.
kapâla, le principal. Avec le S.
comp. Lat. caput. Gr. xcy&Ài
Germ. Haupt.]
4u\ju kapâlarg, v. sous £'
â/(Mgr.
Àjo Jcepàh, nom d'un testaoé plat
et large. jiTob JJL* Xu^>,/
kj-*J ù\>> y^ c>b ber-jemi-jt-
?às sïput dân kephh dân Ififa*
dân revus, toutes sortes de co-
quillages, des kepah, des lufa*
et des remis (IL Ab. 84).
^JLju kapiyâlu, kapiâtof
fièvre chaude, fièvre accompa-
gnée de vertige. J\Jijtùj\ Ju
^j fij> kenâ-lah âku demà*
kapîâlu ter-lâlu krhs, je fog
attaqué d'une fièvre chaude trfc-
forte (//. Ab. 330).
[Bat. — J*ot/*«t patïfil*-
Mak. ">*j-^*-o1 kapiyalo]
opïyah, k&pïaJi, bonnet,
eau, couvre-chef; sac de
ge. y^ùf 0T& kopïah-
Un kelâbu, et leur couvre-
uissi était gris (H. Ab. 100).
n-lah kopiah-na serta 8a-
i peiî pakĕy-an-na, on des-
it son sac de voyage et une
contenant ses habits (//.
204).
î trouve aussi Jr*y kôpi-
iv. fi«m*jp\ kopyah. Sund.
jtvn\ kopi'a.]
* kapĕorurg, nom d'une
ronde et plate.
kapitan (Port. capitao\
une, chef. ^U ji jJ^L Ab
JUjuI •>! J~j\ dâlam malâ-
ada màsa îtu ada ampat
\anf il y avait alors quatre
nines dans la ville de Ma-
(H. Ab. 33).
» kapinis, v. ^Xi pin-
kepi/ri* — {yykàin ke-
linge damassé (KL).
TcapUyuh = Ajy pûyuh.
> kapûdarg, nom d'un
1, le loriot (oriolus chinen-
&
335
na seperti telàr kapûdarg , ses
seins ressemblent à des œufs du
kapûdarg (S. J?itf. 21).
[Jav. «n^4M«j)\ kapodary.]
&
kepàk, aile.
-â*
mergepbk - rgephk,
battre des ailes, étendre ou battre
les bras en dansant. jJlx*> J*i
JjXfc *)l* OyL* XJ}*ma c^jvl*
A-J^î /â£w bargkît-lah menâri
mergephk-njepak seperti hâlarg
hendak terbarg, ils se levèrent
et se mirent à danser en éten-
dant les bras comme un milan
qui veut prendre sou vol (KL).
3*'
kepîk, une sorte de grosse
boîte couverte en bambou avec
des anses en rotin ; on s'en sert
pour mettre les habits etc. en
voyage.
o
[Sund. wnnwMry kepék.]
3*
kepàk, nom d'un escarbot
vert qui répand une très-mau-
vaise odeur (KL).
Juo kepàk, creux, enfoncement,
enfonçure.
vyjuuR* meryepùk-kan, creu-
ser une enfonçure (KL).
J^JU kepàk =jfkebà?i. &hy>3
336
&
disûruh-na lakùlâlciltu màsuk
ka-dàlam kepùk pâdi, elle le fit
entrer dans la caisse à conserver
\epadî(Kal. dan Dam. 53).
[Bat. 79x— ^j\ hopuk.)
5UU i
kepïrg, plat, chose plate et
mince, feuille, pièce de monnaie ;
numéral pour les choses plates.
y \* — kepïrg bâtu, une ardoise.^
^l* — dïia kephg pâpan, deux
planches. niSL» ^Uy kartâs
sa-kepirg, une feuille de papier.
£&-»* ^^l amas sa-kepïrg, une
pièce d'or. *£j jXj j^kâin tï-
ga kepïrg, trois morceaux d'é-
toffe. J-A* jL" Oy^lTiiC JL.
maka sa-kepîrg kâyupûn tiàda
màsuk, il n'y était pas entré un
seul morceau de bois (À7. Phil.
1 24). ç£ y$.j~> £jf AJu*. f\
£j& âku sudah membrï sa-
rlbu kephg përaky j'ai donné
mille pièces d'argent (B. 28).
p*S^i ber -kepïrg , qui est en
feuilles, en pièces. \*&j> ,Jju
àUx*J 9-j^ v!>b kaphl ber-ke-
phg-kephg dân çraig terggelàm-
lah, navire mis en pièces et les
hommes noyés (N. Phiï. 74).
[Jav.m^V Qepéig* Sund.<m^t*\
gepérg, plat, ^tm^l^ képéig,
petite pièce de monnaie en cuivre.
Bat. >^rr hépéig.]
i
&
44*
4kJ& kepù#g> entouré, assiégé;
être assiégé, être bloqué, être
cerné. ^P-> J^jl J^j £û Jo Jl*
i*Pj vl>ta ïj icJSmaka kita h-
purg bûkù ïtu deigan gâjali in-
da dân rayât, nous cernerons 1»
colline avec des éléphants, des
chevaux et le peuple (litt. : par
nous sera la colline cernée) (H.
89). jpL j£*^ Mu di-ke-
pùrg-na mâlîgey, ils assiégè-
rent le palais (AT)-
mergeparg , entourer,
cerner, assiéger, investir. -
jyCi mergepkrg nagrï, assiéger
une ville. »\j iJj~* £*** £>L> J«
ta dâtarg mergepkrg srl râma,
ils vinrent entourer Sri Rama
{!{. 90).
iî&J ter-kepàrg, qui est en-
touré, que l'on assiège, ôfj^
ÀmI&Jï ta pUn ter-kephtg-lakj
et il fut assiégé, entouré (H>
Ab. 225).
&j*** mergepûig-i , faire le
siège d'une place, entourer, en-
vironner q. ch.^o ^y**iy\j'
Jfyi J& «x$p la âJcan menp-
pHig-i dikaw deri-pada segab
pïhak, ils t'environneront de
toutes parts (N* 135).
mergepùrg-kan, foire
assiéger, faire entourer une place.
£jj» jSJuuU JJÛ* hendakme-
-kan nagrï, voulant faire I
r la ville (H. Ab. 68).
\mù pergepUig - an , action ,
jer, siège.
et Sund. «ntV kepurg.
apotg.] I
1
i
i
vpït , porté sous le bras ;
5 p. ex. un livre).
. *7i£4~#tsnjt kempit.]
pàl, navire, bâtiment* —
phi prhvg, ou ^]y^ —
pe-prârg-an, bâtiment de
on! — kaphl âsap, ou
capàlàpt, navire à vapeur.
Sy — kaphl ber-tïatg
n navire à trois mats. J^l
ik kaphl, l'équipage d'un
— J^l* nâik kaphl, se
à bord d'un bâtiment.
>jy tîirun derî kaphl,
uer, descendre à terre.
j«Ju me-largkap kaphl,
équiper un bâtiment. jl*
\iba-&ha suâtu pàgt ka-
n dûa bûah kaphl, or un
apparurent tout -à -coup
avires (H. Ab. 12).
. •m*<in*f\ kapal, cheval.
*nvttvta\ kapal. Bat.
\ ho pal. Mak. s>^)^o
Day. kapal.]
j*
337
J*^
kepal, poignée, la quantité
que la main peut contenir, la
quautité de riz que Ton pétrit
avec la main pour la porter à la
bouche: pris dans la main, me-
suré à la poignée, pétri dans les
doigts. Jju-*» A» ^jwU &j**sï ^i
J^j\ ^y* ôy ^lî -XÎ lâlu di-
sambar-na nàsï yarg sa-kephl
pada tâigan tiian put ri Itu , il
enleva la poignée de riz cuit qui
se trouvait dans la main de la
princesse (R. 5). ôy^>\ ^wl* ji*
,Jjo A ^JjU- v*^iS.> maka nàsi
ïtu-pîln di-kephl-na jâdi anhm
kephl, ayant pris avec la main
le riz cuit, il s'en trouva six poi-
gnées (IL 5).
Énig. aIo £a»»yfc ■> JaX* ^fwlî
nâsi sa- kephl di-hUjuig gâlah,
une poignée de riz cuit au bout
d'une gaffe. ^yJt* ày bûah
maigkûdu, le fruit du margkudu ;
ce fruit se trouve placé au bont
des branches et a en effet la forme
d'une boulette de riz, comme les
Malais le pétrissent pour le por-
ter a la bouche.
T^jju kephl-kephl, une sorte
de gâteau.
V Jju^i ber- kephl-kephl, qui
prend à poignée, pétrissant avec
la main. •
oo
338
Jtf
JjU* meigepàl, pétrir avec la
main, avec les doigta, comme les
Malais pétrissent le riz cuit pour
le porter à la bouche.
[Jav. *nlinip IcepeL]
J^uJo kapteta, méchan
- *
A*
\^su kîipil, joint, lié, attaché en-
semble, serré contre.
,Ji«* menjupilj joindre, lier,
attacher ensemble.
meigupil - kan , lier
q. ch., attacher une chose à une
autre, faire approcher une chose
d'une autre. Jol ^IC^lT JXl
^O^i ^oJlaS^ segala ka-lanj-
kâp-an ttu di-kupil-kan-na
ber-kambar, ils attachèrent les
navires deux à deux (S. Mal.
195). Jlo jCl£> teJT gâjah
di-kupil-kan dî-bâley } on fit.
approcher l'éléphant de la salle
(S. Mal. 23 Dj.
On trouve aussi ,Jjy kttju'l.
wJjUj kapulâga, cardamome.
[Jav. <hntiruim\ kapulaga.]
A^ttju kip8Ïgaiv,j~~i& kipM
yaw, ct^Jtf kapsaw , un vase
en terre grise, avec un tuyau et
un manche, dont on se sert pour
faire le café.
***ju kapsaw, v. £yJù kipsï-
gaw.
vers, impie. w~<o
/aÀV - fôta' kapista dut
homme pervers et traîtn
•j»LS kahâyan, un dépu
tenant, adjudant (Cr.).
y,A> bâyan.
[JaV. KlltZMMOp ki
lieutenant.]
[àlcebàb (Ar. JÏ),
• •
usage en Orient), que
en coupant la viande e
morceaux, et que Ton |
rôtit à la broche.
û^Uj kabâru, nom d'un
jfc& kablr (Ar.^i), gn
pecté.
<£j*Sk<tbirt et (JSjUi
bivl, châtré, coupé. —
yam kabin] un chapon
kûda kftbïrt) un cheval
— Çjy ôraig kabirt,
que. J*Jj$ Qj\ £-A
e)y1 £>j» 1b kârna ad
ôraig knbïri deri dâl
ibn-na, car il y a des <
qui sont nés tels (^. 3;
^yojJk* metgalrirï-l
per, châtrer, faire eui
J/
sr
kebak.]
ôk, coupe, gobelet, petit
f» ber-kebôk, qui a une
oï
339
£*j£u ada bârarg ôraig
lelàh dî-kabiri-kan Uie/i
na-mânusia dan ada bâ~ i
rarg yaig telah mergabirï-
tirï-na, il y en a qui ont
its eunuques par les hom-
; il y en a qui se sont faits
ues eux-mêmes (N. 33).
>n quelques auteurs, le radical
ot serait £j* bïri. Jon. Kigg
ue qu'en Singhalèse biri HÎg-ni-
ame, épouse (peut-être le Mal.
qui avec le préfixe ha donne
féminisé. (▼. la remarque sous
biri-biri.)
r. et Sund. «n«~rio?\ kabiri.
/•xi kabùn'.]
àbUli (prob. du Pers. a|^T
fh, sorte de médecine).
X nàsi kabûli, riz cuit
i être mou.
trouve aussi )~à*kabùli.
id. #ncn<nA\ kabuli, riz
ec de la viande, du beurre,
douceurs.] !
I
àk9 plein, rempli.
. o
Ij-» jlibjûj per-mantrï tiâda
ber-kebok âkan bendahâra ber-
kebôk, les ministres n'avaient
pas de coupe, mais le Bendahâra
en avait une (S. Ma/. 274).
4o kebàrg, grossier (des étoffes)
Soo.
ka-Mjîk-an, v. ju
m *
bijîk. t
J^Jjkebàt9 attache, lien: attaché,
Hé. iSJé — kebht ptrgyarg, un
ceinturon. — ^ JvJ tâli dûa ke-
batj deux nœuds de la ligne de
loc, deux roues ou plis de cable.
mergehat, lier, attacher.
£ peigebht, ce qui lie, ce
qui sert à attacher, bandage,
ligature, lien. JflS JU**è J^jÇl
ijuk pergebàt pâgar , corde en
crin végétal pour lier ensemble
les pieux d'un enclos.
[Bat.w»c©S*\ habat, obstacle,
entrave.]
- A
oï
jy kebàn, une grande caisse
faite en écorce d'arbre, pour con-
server le padi.
[Bat. 79ka-5X\ hobon.
Tag. et Bis. t£CD kaban, coffre.]
^j\i kebôn, un jardin, une plan-
tation. Si ^ itJipôsaig kebôn
lâda, établir une plantation de
22*
340
'£L£
poivre. JJul AJ^ jSy ^o
^j-*\j kebbti pdkok xergkeh am-
pat râtU8j une plantation de
quatre cents pieds de girofliers.
— {jhc**jâlan kebdn, la visite
des plantations. — £&££*men-
jalân-i kebdn, visiter les plan-
tations. Up* JSp Jol ^O ^jwJ I
JÉjM v>b xJ^ Ob m £eftdit &w
deri-pada kormâ dân dalïma
dân avggur, le jardin était rem-
pli de dattiers, de grenadiers et
de vignes (Sul. lbr. 4).
D'après J. Rigg, ce mot aurait été
formé du S. ^T bû, la terre, des parti-
cules, préfixe kn et suffixe an, ka-bû-
an, et par contraction kabon ou kebon,
une pièce de terre.
[Jav. et Sund. Kntjtzmtop ke-
bon,]
/jCLi kababàrgan, v. ijL
bâbaig.
xv kebàm = Jto ketàp.
^Jlo kebàl, invulnérable. ^IjLj
^ è>D A o supâya gâgah dân
kebàl y afin qu'ils soient coura-
geux et invulnérables. — le
ilmu kebàl y l'art de rendre in-
vulnérable (//. Ab. 144).
[Bat. <??X0D«-»x% hobol.)
u-fi
O kébàs, engourdissement, in-
sensibilité: raideur, torpeur des
membres.
3J*
-*J kebàs, remué, secoi
tillé. JxjI — kebàs ikor,
queue, nom d'un oiseau.
^j-JU mergebàs, frétil
cher.
^■mfi inevgebàs - ic
couer q. ch. c>^ ^^i-
kebàs-kan-na bajû-nay i
son ia/w (JÏ7.).
On confond quelque
mot avec ^j-aS kïbas,
n'est peut-être qu'une con
^^Li keniârmv , beau
temps sec : vider en pom
en puisant. ^ jw r**1*" -*
mûsùn kemâraWy dans h
sèche. jJojuu j^lp a!
dî-bri alla h kamàraw »
Dieu nous accorde un'
beau temps (M.). jj\S **
J*pL>-«j ^j-jIÎ ^èj rfgfr,
m kemâraw derganpân
sârgaty arrive la saison sèc
une chaleur excessive (
36).
;jw^ ber-kemâraw ,
qui est mis à sec. ^jjj}
ber-kemlraw âyer rua
l'eau de la cale avait él
pée ; la cale était à sec {Ha
»
£j\à kemâruk, gou
glouton, vorace.
\j[$ kmnâJa, pierre précieuse.
ii>. — Jcumâla kikmat, une
pierre précieuse magique. J^l —
Jcumâla ïilar, bézoard venant
d'un serpent. A-J ê>b jly Oyt*»
JU c>b ,jIjI cA> seperti puâla
dàn nïlam dân vntan dân ku-
mâla, comme l'ablâtrc, le saphir,
le diamant et autres pierres
précieuses (IL 140). ^joLS^
J^v1 di-kenâ-kan-na makdta
deri-pada permuta kumâla
yaig âmat ber-xahâya , il por-
tait une couronne de pierres
précieuses extrêmement bril-
lantes (M.).
Leyden a traduit ce mot par
serpent. ^l£r"î ^ ^ ^
halatp kumâla nâga besàr
garâryan, c'est peut-être un
serpent ou naga (S. Mal. 29):
nù t's some great snake or
naga".
j\$j> ber- Jcumâla , qui est
orné de pierres précieuses. £JÛ*«
Jwy Ï>J3 mefiandatg pedhtg
ber-kumâla, il portait à la cein-
ture une épée ornée de pierres
.précieuses {S. But. 154).
[Rw. *ai&i<nA\ kumala, une
pierre très - précieuse. Bat.
j i^ir kumala, le bézoard
venant d'un serpent.]
/Ju* kemàley, lâche, mou,
souple, tendre. Ju *i cr«J^
l>é^*^ ^y bâtarg-na lemhh
kemâley bïlah-ria lambmg-lam-
bûrg-an, son tronc est tendre et
souple et ses fruits se balancent
{KL).
<0 Jcemàh, urine, uriner, j^^
A^ y U*. ji yavg ka-lliar pada
jâlan kemhh, qui sort par la
voie, par laquelle sort l'urine
(M. R. 18).
Ce mot que Ton ne retrouve dans
aucune des autres langues de l'archi-
pel indien, vient peut-être de TAr.
*♦> obscur, caché.
^u toamëia (Port, camisa),
^"chemise, ^y ê>y \à\sr JU
maka kamejâ-ria pûn trus, et
sa chemise même fut percée (H.
Ab. 230).
[Jav.etSuud. *>m^,%o kaméja.
Day. kaméja.]
<J/\J* kamînan, v. ylSkamin -
iïan.
Pyn. pense que ce mot pourrait S ^
bien tenir du S. cfrÏHH hfhnala, v>V kunwyan, v. {y^Skamïn-
doux; beau; eau. i nan.
342
^Sj^
i£*>j£
{£}$+> kenitrl, nom d'un grand
arbre qui produit une noix, dont
on extrait une huile (qleurîtes
moluccana), — ày bûahkemïrtj
ou ^jtj by bïïah kràs, la noix
du kemirî.
On trouve aussi £w kemlltig.
^^^^**
[Jav.
«Y
*7#£4<»\ kemiri. Bat.
hambiri et
gambirî.]
AL^ kemilirg, v. J^Skenûrï.
jjj keniûkus, cubèbe,
poivre à queue.
[Jav. wiGîMi<Mf\ kumukus du
rad. KnxnMjs kukns.]
<£jyà kamûdi, timon, gouver-
nail. — i£f memegh-ig kamûdi,
prendre le gouvernail, se mettre
au timon pour gouverner.
Prov. ^\ ^ù jùjïàfà pû-
tah kamûdi dergan âbam - na,
le gouvernail cassé avec son
support. .Le sens est: toute
espérance perdue.
Jijiy ber-kfimûdt, être au
timon, tenir le gouvernail, gou-
verner. &jSy stf9^) ^y ^
ada -pûv karjâ - an - na ber-
kamûdi, leur devoir est de tenir
le gouvernail (Cod. Mal. 41f>).
^-j J-i kamudl - ^
ensuite, derrière, dei
y an/ kawudi-an, qui
qui est le dernier. -
JX»1 kamudï-an der
ensuite de cela.
s$j\ j\> ù J^t^S di
hûlu kamudi-an di-l
na, il prit d'abord
ensuite le prix (M.)
^^-jJl^ ^jS jlj nabï
tiâda nabï kamûdi -
prophète de Dieu qui
de successeur. On
mudi-an , les jours à
temps futurs.
^j-jjXSy ter-kamtt
est tout à fait le {ta
J^Sy ^y ôb J
rahïl dân yûaufter-l
mais Rachel et Joe
chaient) tout à fait 1
(/*. 33).
^yJjXjU metgdm*
suivre q. q., différer q.
après. yl^U^jl
^jX^i-X^fc» âtaw ta me
imâm-na âtaw mer*
kan, soit qu'il précèc
(qui officie) soit qu1
{M.).
Ce mot vient du Jav.
mais ce rTest qu'après
&f
CJL^S
343
e ha qu'il a passé dans les
Angues de l'archipel Indien:
al ne se trouve donc qu'en j
ii\ mudî. Sund. Mif,iw\
H
V. Bat. ??*&«<,o hamu-
£. *>wX kamudi.]
imïinhy (du rad. «iy
, jaune), nom d'un arbre,
irait un très - dur et très-
ois jaune , propre à faire
ubles; il donne aussi de
ies fleurs blanches (mur-
>xotica)* faj$ py T^j*.
ntirg bïïiga kamïïnùy,
; des fleurs de kamûnirg ;
e les oreilles. j;\ ^lï I
&f Ù*J *&* J*S. !
£*> là lu ta ber-henti dl- j
pôhon kamûviry teddh- |
lerti pâyurg , ils s'ar
t alors au pied d'un Ica- !
, dont l'ombrage ressem-
ceiui d'un parasol (3/.). j
et Sund. mitjms ka-
.M&k.K'^'vkamuniiy.
m
•amuninj. Tag. t£<WT> i
m.]
i
i
Jmïili (de Jjkûli), se
•, s'appliquer.
imkumâ (S. <=Jiv4o^H
wmï), safran (crocus sati-
vus). c5j^J ôta iSS kumkumâ
dan kasttiri, du safran et du
musc. j\ J-JL riita âjjj.* ^1
menûruh dâyary - dâyavg merg-
ambîl âyer mâwar dân kum-
kumâ dân narwastu, il ordonna
aux femmes de service de prendre
de l'eau de rose, du safran et du
nard (IL 16G). ^b ù\ £ J>\C
Uxi makân-an yawg adadàlam-
na kumkumâ, des mets accom-
modés au safran. J| w*«o ùj%
UX(5 ôjj warna knsumba âtaw
warna kumkumâ, couleur vio-
lette ou de safran. è>j^ j£p ^y\f
jpy U>wi kâtn deri-pada warna
kumkumâ. ûiyu, étoffe couleur
de pourpre (AL).
[Jav. 9mr/i!fi\ kamkuma. Mak.
j£*P kemànj, nom d'un fruit
acide.
-*+> kemàtg, nom d'un esprit
qui demeure dans les mines et
les protège (Pij.).
ij<à kamiiuin, v. j^Sk
nan.
amm-
•jji^Xi kamuiFmn , v. ^^
kamudi.
344
M
£.mS
ka/innnocak — J^9
punxak, le sommet de q. eh.
%Z&y — kamunxak bit kit , le
sommet d'une montagne, ^i —
kamunxak pôhon, la cime d'un
arbre. ikk — kamunxak pâyurg,
la pointe, le sommet d'un parasol.
Jol J3U jfJ ùf JJL.1 am-
pat pûloh kamunxak mâligey
itu , le palais avait quarante
combles pointus (M.).
c&Si
•J ui kemanâkan, neveu,
fils de la sœur: vassal (if.).
Obi o)li ^/U^Ji'l di-brï-lah
vakTib tâhu âkan rahll bahwa
awoAr kemanâkan bapâ-na adà-
fia7 Jacob fit connaître à Rachel
qu'il était le neveu de son père
(/*. 45). ^TU^ Ali J.1 O^f.1
antah-pnn ânak antah kema-
nâkan-ria 7 peut-être son fils, i
peut-être son neveu. j;\ àljjy
^^o \l£ £\ ^£>s tlirun - lah ïa l
deiaan ânak kemanâkan - na ,
il vint, de l'intérieur du pays,
avec ses vassaux (3/.).
[Jav. et Sund. amnMtMam*na\
kaponakan. Day. aken. Tag.
£*o6-5tC pamaiykin. Bisaya
K*3lY^£Z? pagvmankon.]
benjoin (styrax benzotn). jw
minfîan dân rôtan di-jûnl-na
âtaw di-tûkar-na, du benjoin et
du rotin qu'ils vendent, ou avec
lesquels ils font des échanges
(//. Ah. 255). Les Malais con-
naissent plusieurs sortes de ben-
join qu'ils nomment: tij -
kaminnan pûtih, benjoin blanc;
as** — kaminnanhitam, benjoin
noir. àjK* — kaminnan mêrah,
benjoin rouge ; et i^^P — kamin-
nan arab, benjoin arabe.
On trouve aussi : ,y*$ ka-
minan, ^t-S kumeyan et j*i
kaminan*
o
_ kaminnmi,k4iminmi,
gomme de benjoin, résine de
[Jav. irÀêqjÊMjy meiian, Sund.
ri*ojMj\ minan. Bat. jjmi ^q\
<—gK\ haminjon. Mak. ss*j&
kamanavg et k*~1s2z> kamiitonj-]
sJjtAlJ} kamandikey et
j^jJJ* manâikey, nom
d'une sorte de melon (cucwbàa
citmllus). £i*~* CjX* J*
\$j~ô kumâla sepertimand&ej
besàr-na, des pierres précieuse*
de la grosseur d'un melon (&
Bid. 94). v^-j J^jû. O/-»
*~~V vl>^ ^*"* *epert* mandikef
besàr-na mâtajin ïtu, les yen*
de ce démon étaient gros comme
des melons (if.).
j<x£
haman-
kemandu, talisman,
magique (O .).
emandur (Eur.), com-
r, gouverneur.
camandalàm (Sansc.
C*| Jcamandalu) , pot-à-
joîte où Ton met tout ce
nécessaire pour écrire.
L 354).
9m&i<rm<nA\ Jcamandalu.
Où o ' ' '
me eau vivifiante.]
rnàp, nom d'un arbre
mit un bois bon pour la
te (KL).
npa, ce avec quoi on
on pressure, on imprime :
het. iJiSxSj jxJu^ ù
H^l di - xap - Jean
i Jcempa itu ha - pada
le prince imprima ce ca-
du papier (S. Mal. 38.)
> kempâ~an, une presse,
soir.
• 9fêmiea~*\ Jcompa, roue
ire tourner un moulin.
katnpa, une presse.]
mipâni = ^jlS Jcom-
ypah9 teint; teinture.
&
345
AjLi^i ber-kampaJi, qui est
teint, qui est peint. — «j ^lf
Jcâin yarg ber - Icampah , des
étoffes teintes. è>j^ àlSy J^***
*-**£ xaxggey ber - Icampah
warna kasumba, de longs ongles
teints en cramoisi (M.).
às& kmnpuh, lié, attaché (O.) ;
habit de cérémonie (A)'.).
[Jav. Knv)^i*\ kampuhy habit
de cérémonie.]
àîL^ ketwpih, qui a un nez aplati
(O. Batav.).
Ùjl^ kempuh, boîte à ouvrage
dont se servent les femmes.
J^
kumpey, nom d'une plante
dont la moelle sert à faire des
mèches de lampe.
/JLa+^ kampilan, un sabre,
comme le Jcelëwarg , mais plus
pesant.
%A+j kùwpii, artisan, ouvrier,
artiste.
On trouve aussi yS kïpu.
#*
karwpitry, réuni, rassem-
blé; enclos, endroit renfermé;
assemblage de bâtiments, quar-
tier d'une ville, faubourg, bour-
gade, village. ^SS jê-> à*jj
&
rûmah detgau kampurg-nn, une
maison avec hou endos. ,y*f. ■—
kampmg Jcïna, le quartier clti-
UOÏS. y 2- — kampuig ina/âyii, i
le quartier malais. ,_i5-j ,j-*V*
*-jj<j\jp*$me-rampaaâa-ge-
nhp Kampmg d&u ramait, piller
tous les villages et toutes les ha- j
bitations. £*&* hj^ ôraig sa- I
kampmg, personne d'un même
village, d'un même hampuvg:
voisin, ^yijui-" J^ aegnla aa-
kitmpnvg • îia , tous ses voisins.
iii^ ber-kampuig, qui se
rassemblent, se rassemblant ; se
réunir. &**$j Ajjj£* segala
ôraig ber-kampitiij-liifi, tout le
monde se rassembla.
■ jjuju metgaviping , rassem-
bler, réunir.
iiiy" ter-kampv ig , qui est
rassemblé, que l'on a réuni. *U-»
iiAiJfy sa-telhh ter-lcampuiy-
tah, lorsqu'ils furent tous ras-
semblés (H. 1 40).
^jXjuUA» nwrgampuig - kan,
faire rassembler, faire réunir.
3\jZj\jïi&fè\*b>P «■■
grith-lnh atgkaw kamj>mg-kan
bâta tantarâ-leu , faites rassem-
bler promptement mes armées
{R. 89). *J- jp il>J £ ii
$J>*$ CS lâda yaig di-dâlam
nagri sudak kïta kampurg-kan,
nnns avons rassemblé tout le
poivre dn pays (M.).
J.liiv. (ji^nJtn Xwwpoit/.Snud,
unj' kampurg. Bat. K*n^
tampuig. Mnk. <->Jt kampoig.
Day. iampotg. Tag. tRt-> *'""*
**i kempatg,?. ^j-iS l-empi*
w-JLi kamptt, une sorte de ruine,
et aussi un tissu dont on fait des
sacs.
[Jav. et Sund. iuh,,'™^ /un-
J^ii kempit = SJ&kepit.
iÇJUl kmiipanï, la compilai*
desIndes.|_jjL^jûi^ iv «j Jlil
kapâla ynig memegjtiig patttt-
ttih kompatû, qui exeroe l'auto-
rité au nom de la compagnie-
j/tijp duduk datant bùcara hum '
panï irggris, qui siègent dam l *
conseil de la compagnie anglais *
{M.). jJj ,.$•** kompatû toolu* "
. da, la compagnie hollandaise de*
Indes. — Sjjl Ôraij? kompanï-
un homme employé par la oen—
pagnio.
[Sund. m»*»-
CjjS
^jiS
loin d'une
le grosse ohanve - souris
wnptl, nom d'un petit
matière tressée pour le
etc. Jjw j\- £*J* ba-
ttu kampt'l, un petit anc
i. utriri-iriAf: kamptï, un
it. ■*9+k\ — ^-ox ham-
mpalf ferme, solidifié:
mr, fin (des métaux) (A7.). i
rouve aussi J*r ^iptil.
d. kimjm^ kimpel. Bat. i
\— ^~\ himpal.}
impal, v. JiS gutn- \
impil, le long, à côté :
mpid, rassemblé, réuni,
isiné, être rassemblé.
f ber-kumpul, se ras-
•, se réunir; qui est ras- :
^iSjt »Ju. JjI Is-j ra-
sudah ber-kumpttl, le
l'était rassemblé (7/. 136).
Hjt ber-kuntpul-laîi kû-
înissez-vous (7î. 82).
u mergumpul , réunir,
JjL^ï ter-kumpul, qni est
réuni, que l'on a rassemblé,
^jjtjijï yS 4> OlJ <&ïk y<fff tïâ-
da ter-kumpul, et ce que l'on
n'aura pas rassemblé (B. 98).
wB *i"j Jîi/" »-X- Jjl; Pjjl
ararg banale trudak ter-humput
dï-teiyah pâdaig , une foule de
monde était rassemblée sur la
plaee (A/.).
^y-U»** menjumpul - kan,
faire réunir, faire rassembler.
^XiSj ler-kt< ■ntjinl-krm.ipie
l'onafait rassembler. ^fiM$J ij
£>Ui belhm ter-kunq'id-knn bi-
nâtaru, on avait pas encore fait
rassembler listroupeaux (B. 44).
,yy& fcumpûl-an, réunion;
ce qui est rassemblé.
^yyu»-» pe - kumpûl - an,
rassemblement agglomération,
amas.^1 JyUÛ JE ^Wka-
âtaêsegahi pp-]>-umi>H/-anâyer,
sur tous ces amas d'eau (B. 95).
[Jav. et Snnd. «nia -j«*/> itum-
^W. Mak. -v-J--« kapuluig.
Day, kunpul.]
o^'
kempas, nom d'nn arbre
qui fournit un très-dur et très-
bon bois de charpente {KL).
j-W kentpls , diminué, rac-
courci, affaibli; affaissé, aplati.
{j-*S tff £j> oflj* f»ûlut - fia
348
^jiS
JS
kriig prht-nakempù, sa bouche
était sèche (de soif) et son ventre
aplati (de faim) (A7.). £*$
ij-aS kempavg kenipis, gonfler
et aplatir.
[Sund. Kïtrjï/t^iiJi^ kempés,
aplati, comme une enflure passée.]
uT*^ i
kenipus, stérile, sans en-
fants (O. Batar.).
t^*+) kumba, ornement fait avec
les feuilles du cocotier : la partie
ornée, le front. *~+$ ^ ^^
p*lj fe*o dï - panait - na kena
kumba gâjah raja , il décocha
une flèche et atteignit le front de
l'éléphant du roi (& Mal. 17).
C*j\+à kambâyat, une sorte
d'étoffe (du nom d'une ville de
l'Inde où elle se fabrique). ^»lT
— kâin kambâyat, étoffe venant
de Kambâyat.
^iy kanibàyat, vermillon.
o>. *L*. Jif jl^obOÛ
woLi luka-lukâ-na kalhk ge-
mïrlàp - an xahayâ - fia seperti
kambâyat, ses blessures seront
aussi éclatantes que le vermillon
(H. D. 104).
J L#J kumbâra (S. ?F3^ am-
bara, air), errant, vagabond.
^jJb *\ £ \ £s>\ J^ Jbjv
*y kumbâra dan sesht arghe^^h
âkan ada di-âtas btimt, tu aer- -sw
errant et vagabond sur la ter ire
(/i. 6).
jU«4 mergumbâra, rôdeur,
voyager, errer, émigrer. *1{^
jU«4 w*i »wr J - la A klta mett/-
umbâra, allons, voyageons,
courons le pays (M.). — Çjj\
ôraiy mergumbâra , un voyageur,
un émigrant.
[Jav. imF*m\ anibara. l'air,
l'atmosphère.]
lJL«j komàëla = JlJT gom-
bâla,
^JLJS k&mbàli, en arrière, <*n
retour; de nouveau, une seconde
fois; retourné. J^S<Sj*t mem-
bri kombâli, rendre, restitue*"-"
^Jw d£J> pergï-lah komh&l*'>
retournez - vous - en. ,j\ à!J.«S
kombalï-lah iay il revient, «^'
mâsirg-mâmrg ber-mûhun kof** "
bâlika-rùmah-na, chacun d'en ^
prit congé pour retourner che&
soi (if. 38). j;^ ^1 JS&~
moka kombâli la ber-ânak t&
elle enfanta de nouveau (B. 5).
^vC kombalï-lah kâmu beB-
lah bagi kâmi sa-dtkit ma kâ ri-
cin, retournez -y pour nous ache-
ter un peu de nourriture (B. 71).
JpyM+mergombâli] retourner.
^VmL »*♦ meigombati - kan,
faire retourner, restituer, repor-
ter. ^m^^fJ^\J^JX
«JO tetâpi kombah - kan istrï-
mu ka-pada maAarïSi kâla7
mais reconduisez votre épouse à
Mahari8hi Kala (son père) (R.
39). jÙUi. ^U jIj ^i Jsl
*~*+* Jy*-»l jikalaw ïa tiada
màu mergombaU-kan islri ham-
bay s'il ne veut pas me rendre
mon épouse (H. 146). àUI
AÎvJ jJS /r&aA men-jadt-kan sa-
kalï-an mânusïa deri-pada ta-
naA cferc Zâ^t* kombalt-kan sa-
kali-an mânusïa ïtu ka-pada
tânaA, Dieu a fait tout le genre
humain en le tirant de la terre,
et il le fera retourner en terre
(M. IL 25).
^JLv kombalï-an, retour.
jlL$Ob c|aT^ Ù'Ij-Xo kanda-
râ-an pergïriia dàn kombali-
<in, une voiture-pour l'aller et le
retour (M.).
Ce mot paraît être composé du
préfixe .1) ia auquel pour l'euphonie
on a joint la lettre » m, et du radical
Ju bàli qui se retrouve dans presque
toutes les langues de la même famille.
[Jav. <wrni\ wali. Bat. »*—o
boit. Mak. jz~ïo, balù Day. bail,
compensation payée pour un
meurtre. Tag. CD <f bah) se tor-
dre le pied par accident. Bis. O j
bah) faire une chose à rebours.]
iS?1
kambi, nom que Ton donne
à certains chevrons plus épais
que les berôti.
iÇ^ kumbi, résidu (Or.).
iSjfcà kambïri, v. ^yS ka-
bïri.
/ 4t^ kembili, nom d'un tuber-
cule bon à manger. Jjy —
kembili tôrak, AIT — kembili
kelîrg, deux sortes du même.
[Jav. oW/i*m\ gembili. Bat.
r»o hombili Day.
*yyàkernbekan, petit baquet,
cuvette qui sert à se laver les
mains avant dîner.
TTyS kembôja (S. cni^si
kâmbâja, une espèce de mimosa),
nom d'un arbre {p/umiera acuti-
folia)) la fleur en est blanche et
350
*f
odoriférante; on le plante ordi
nairement sur Les tombeaux.
[Sund. <Knfi*/ittK\ kamboja,)
rco
JU+^ kembok, écuelle en cuivre
dont se servent les Malais pour
s'humecter et se laver les doigts
en mangeant. p*.u — kenthok
kâxa, la même en verre, comme
s'en servent les Européens (7v7.).
*s
«*J Jtambaig, ce qui est sur
l'eau, ce qui flotte. — Jl* bâley
kamlnmj , un pavillon sur l'eau,
une salle de bain au-dessus de
l'eau.
[Jav. et Sund. *7I«^ kamb'aiy.\
4i*à kanibtoy , une chèvre. —
£/j* kambiiy hïïtmi , chèvre
sauvage. J>j*?j — kambùy bîri-
hirî, brebis. £u*£ J~»l à1*j^-j
v^Ûj sJirvh-lah andril kambiirj
betïna. il ordonna de prendre
une chèvre (H. 71). y\ sJ\jk*
£jj\ àL**i iJjf.S, A-Xùl> be~
brâpa lembu dan kambùy biri-
biri di-aambt'lih ôrary , on tua
quantité de bœufs et de brebis
(IL 14).
[Jav. Miiïis kambiry. Bat.
W€\c*ôhambùy. Mak.ctBug.
\js\jz b'fntbj.]
4i*à kembaiy, étendu, déployé,
ouvert, épanoui, fleuri, fleur.
¥
— JU~oj rambut kembaty, c
veux épais. £ .»y.»> êy bw
sa-kembaiy, une fleur. £
£y yl Slî-> «-J-X-* sa-bâp^
kemhary sedhp di-pâkey tûLyu
bTucavg, comme une fleur don/
on se pare aussi longtemps quelle
plaît aux sens, et qu'on jette dés
qu'elle est fanée. wv»*Aj JaUJ
^ . »j *
S$y Cj>jJuj ^j)L»j kembaiy-lah
tûbuh hamba rasa- fia seperti
bûkit, il semblait que ma taille
atteignait la hauteur d'une col-
line (SI.). £y ^S^Jd^
&£* bagùttâna garâry-an km-
baig bïïrya hatl-na, comme la
fleur de son cœur (le cœur d'une
mère) s'épanouirait (comme elle
serait ravie) ï (}[.).
i-w^i ber-kembary, s'ouvrir,
s'étendre, s'épanouir, fleurir,
éclore. iy àlSLS/ ber-kenibaig'
lah buiya, la fleur s'épanouit-
ouLi — ber-kembaig sâyctp, 8e8
ailes se déployèrent.
:£-*♦** metyeinbaty} déployer,
ouvrir, étendre. ^>i — meigew-
baiy lâyar, déployer les voile»
(M.).
£-**J> ter-kentbaiy, qui <**
ouvert, que l'on a déployé. &*
*)y JJL.1 £j13 è&Sj mahi ter-
kembaty -lu h pâyuiy ampat p*'
¥
J^
351
luarante parasols étaient
(R 123).
meigembaig - kan,
vrir, faire que quelque
déploie, s'épanouisse. ^\
\m++*+ ia meiyembaig-
yap-na, il étendit ses
. 98). c>jii c£~r** ^
tembary-kan bulù-na,
sa son poil (Kal. dan
7).
iy ber-kenibârg-an, qui
vert, qui s'est épanoui.
>s J>\& & çy. &
*j*y dân bU?ga yarg
\bârg-an pïïn ber-bati-
lâlu kârum baû-na, et
5 qui s'étaient épanouies,
ient une odeur très-
i (if. V.).
et Sund. *7>*4\ kembani*
kt. «c«ck%c5 mombary,
entrelacées en forme de
k *wc kambaig, gonflé.
mbary, fleur. Tag. t£CD
7, ouvrir, déployer.]
nbwtg, gonflé, bouffi,
ûé» — {y*\ ^tt/' ^w-
om d'un poisson délicat,
lantà notre hareng (AV.).
kembuig kempùt, gon-
platir.
4k*à kornbovg, gros (des choses
en grains, comme du sable, du
sel, etc.).
4t*+> knmbarg, espèce de gros-
ses abeilles, frelon, bourdon;
une sorte de scarabée. fay)f
A-*^ "^ Jls?J> kâyu yaig ter-
gïrîk Tdeh kumbaig, du bois
percé par les abeilles perce-bois
(M.). £y J^ JX*^1 £ çS
kumbary yavg llyar kendak
metierèy bû?ga, des frelons qui
veulent recueillir le miel sur les
fleurs (//. Ab. 75). *&>*y fcS
kumbaig ber-deryuiy-lah , les
abeilles bourdonnaient (J/.).
ji— i OyL» dkjj yfz* hïjaw
warnâ - na seperti JcumbaTg,
vert comme un scarabée (3/.).
— yj* harïmatc kumbary y léo-
pard.
Ènig. J&y fcS^j j**t
àcJS &ày ber-dergmg bûkan-
na kumbary ber-bulâley bûkan-
na gâjah, il bourdonne et n'est
pas un frelon, il a une trompe
et n'est pas un éléphant. ï*\»
nâmuky un moustique.
[Jav. xn**\ kumbarg.]
ù*£>
kenibarti, une pièce d'étoffe
dont les femmes se servent pour
se couvrir les seins.
352
j£
£/£/t ber-kemban, ayant une
pièce d'étoffe, qui a les seins
couverts d'un kemban.
Ci O
[Jav. <w»cft«?j\ kemben.]
j£
K& kambar, des jumeaux, une
paire, un couple. ^O SilCl Jfîl
^J* lta wUj»I dnak laki- lâki
kambar itu dâlum pHit-îia,
elle se trouva enceinte de deux
jumeaux (B. 37). jA jïy àjS
kambar-kah bîtdak ini maka
ka-dud-na sa-rupa dân sâma
beshr-îia, ces deux garçons
sont-ils jumeaux? ils ont tant de
ressemblance dans les traits et
la taiUe (M.).
j*£j> ber-knmbar, qui sont
par paires, ajustés deux à deux.
^j £js£r^ *y j-> dû a btiah
xtnxtn ber-kambar, deux an-
neaux ajustés ensemble (iV.
Phil. 90).
jjljLjL» mergambâr-i\ accou-
pler, mettre à deux, apparier.
JJjLi \y\y g yarg ber - dnak
kambâr-t) qui produit des ju-
meaux.
[Jav. et Sund. */>**> kembar.
Bat. ?9«cx%CD£$% hombar.
Mak. KrJZ-zz kambara. Tag.
t£0 kamhal.]
J
tju^ ketnbal, un panier à met*"1
le bétel.
.c-% /tomba'-]
[Bat.
XV
J^Skimbtil, tillac. j/l\.>->
j^j^i JÛx» dî-dâlam ktmbul
baginda ber~diri, le prince »*
tenait sur le tillac (S«/. JLft. 24)-
,^-v kîmbûl-an = Jf^
kîmbuL
,X£ kembelï, haire, sac, étoffe
grossière faite de poil. ^P^yx».
j)Jo «Ju^L» JJIjS jtkalaw de-
vgan kembelï itu ku-tîitup Jea~
palâ-ku tiada ku-dâpat menû-
tup kaJd-ku, si avec ce morecan
d'étoffe grossière je me couvre
la tête, il n.e peut arriver
à me couvrir les pieds (M. £-
55).
+$ ken\àm, marmotté.
fM+ mergemhm, marmotter,
mâchonner, parler comme q- fl*
qui a une chique de tabac à*&
la bouche (KL).
J> kemèr (Pers.), ceintn^
écharpe. jS {/>* f*^* *^
ikat-lah ptryganj-mu deHfan
kemïrj ceignez-vous les rein**
J
$
353
\èr yarg ber - tâtah - kan
ta, porter une ceinture ornée
ûerrerics (M.).
emùr, action de rincer la
>he.
>y ber-kemùr, qui se rince
rache, se rincer la bouche,
gargariser, r^j ,j\ J-JI
Mla ïa bei'-kemhr-lcemùr,
itfil se gargarisait (S. Mal.
m
n trouve aussi^y kûmur.
av. 9oi*a\ kemu.}
emid, enfumé. (Prob. dans
os de boucané, et répondrait
av. Kn&HtiAji^ kamal, œuf
)
emîll, couverture.
*v. <k7jm*l«j\ kemul.]
kemelùt, soupirer, sanglo-
souffle d'un mourant (À7.).
•ob. de a1> kelùh, soupir,
qu verbe neutre comme en
par l'interposition de m.
kemàs, mis en paquet,
tré; être préparé pour une
(lition, pour un voyage.
■J^j ber-kemàs, qui se pré-
qui se tient prêt. àL-Sy
4? *> y S* J&j
ber-kenihs-lah bararg-kâlî lâgt
dûa hâri bûleh ber-lâyar, te-
nez-vous prêt, parce que peut-
être dans deux jours vous
mettrez à la voile {H. Ab. 96).
^-■♦w mergemas-kan, mettre
q. eh. en paquet, empaqueter
q. ch. pour une expédition.
yj&+ ^XS JXl* £ X ^~$ kemàs-
kemhs-kan segala Jcùâb malô-
yu, mettez en paquets les livres
malais (H. Ab. 263).
^j**-^ ber-Jcemhs-kan , qui
met des choses en paquet, qui
les prépare pour une expédition.
lïhat ôraïxj ber-/cemh$-keinhs-
han bâraTg-bârartj) il regardait
les gens qui préparaient les
effets {IL Ab. 117).
[Bat. t^xcdz-v hobas.}
\à^r klniha ou ^j\sr kmikâb
(Pers.), du damas, r/s*. — Icim-
kâ xhia, étoffe de soie, damas
de" Chine, ^j**)/ £[ \*& kîmkâ
yaïTj ber-amas, du damas relevé
d'or.
ïy kerâf singe (principalement
les cercopithèques), singes à
longue queue. # L*jL ^y^
& \j> y \ aiylcaw ïni 'mânusia-kafi
• âtaw kerâ-Jcah , es -tu homme
ou singe? (1t. 12). aSjI j^j>
o
•23
354
J
1$
^wjUùi^ di-brï Tdeh dëwâta
yarg ka - imitï - an - w?/ ïtu di-
dâlam târgan kerà dân mâ-
misia , que les dieux te fassent
périr par la main des singes et
des hommes {11. 12). JjjIj ^tèj
deri-pada kerâ ymy lâin, sa
forme surpassait celle des autres
singes (M.).
Prov. \fjèk jiT^L jjf
mem-brï bârarg ka-pada târgan
kerâ7 mettre des effets dans les
mains des singes. Le sens est:
mettre du bien entre les mains
de quelqu'un qui le dilapidera.
[Bat. >?&£7?\ hérék , simia
crût a ta.]
s
kùr, ce que Ton jette pour
faire venir les animaux, p. ex. les
poules; mot qui sert à appeler,
p. ex. JUpU^u J> kvr sumâtyat,
reviens, ô esprit (qui a quitté le
corps).
Pij. et KL écrivent jy kûr.
[•Jav. *bWi\ kvr-kur. Bat.
ws^xwx hurho. Mak. ">*p
kurn. Tag. \^T^ korok. Bis.
&¥&¥ bo'o-kolo.]
3^Jr kermvak, sorte d'écu-
reuil volant {galeopùhecus).
[Jav. rj mi ii %np gowak.]
pl)]y kerâwatg, ouvrage-
ornement tressé, comme son
nattes; tricoté. <P ^j J&
9-yy di-anugrâh-i krts ga
kerâtearg , il fit présent <3
criss dont la garde était on
d'ouvrages tressés {S. Mal. 1 ô
9-jyy ber-kerâicarg, qui
tressé, qui est tricoté.
Ce mot est le Sund. *»«*
karawarg) il vient du radi
rawarg, qui ne se trouve pas
malais, mais que Ton retrouve
Sund. m<vt* rawarg, en M
^--^. rawaiy, et en Day. ra\
S]y keràpti. — ±f*\ îkan ,
râpiij nom d'un poisson, une
uèce de serran.
[Bat. — Ç3£-^ gurapu.}
^)]y keràbu, krààu. bouc
d'oreilles (qu'on attache ordii
rement au moven d'une vis
d'un écrou) (.V.).
f>]y kirâm, pluriel de /^ ker
Ajy kerâmat, (Ar. • £), saint»
noblesse, grandeur: un tomb
vénéré : un cimetière r une U
sainte: le sein de Dieu, ^l
gar naser eldin telhh koml
kerâ mat allah, le soudagar
ser tëldin est retourné dans le*
#
)ieu (Lett. Mal). — yL
u kerâmat , esprit des tom
*s
855
x.
! mot paraît aussi signifier :
. vénérable ; même en parlant
ivants. — £j <*~\j râja yaig
ftat y le monarque vénéré
— FJy ôraig keramat, un
homme. C^jL» JoI^jjITjJL
u]£ niaka kâyu ïtu seperti
nat add-ncij et ce bois était
iéré comme une chose sainte
keraëi, v. sous (j^
•
Ûhf convoqué, réuni, ras-
é, recruté, être convoqué.
• mergerbh, réunir, ras-
er, convoquer, recruter.
^£* mevgerhh-kan , con-
r q. q., faire réunir des |
ânes. ^J^j J& J±Ju
JÎ-» Ob mergeràh - kan
i raja-râja dân segala
f, faites rassembler les
;t les ministres (R. 52).
y ù e>'^<w samuâ - nr* rf*-
-kan-nâ-lah, il les con-
tons.
pergerhh, qui réunit, qui
ible ou sert à rassembler.
gùrg pergerhh, le gong
on frappe) pour réunir le
peuple. — «TaLj bufiï - lah
^îVw/ peigerhh, on sonna le toc-
I sin. (A/.).
ai keruh, krith, (prob. de i'Ar.
a£ /t/^ , répugnant , désagréa-
ble), épais, trouble, sale; la lie.
— Jv àyer kerîih, de l'eau bour-
beuse. — £j àJy pûtih yarg ke-
H(h} un blanc sale. y\ C>L JJo*
àf j>1 ôyïA J>y> JU àfS\ JUi!
4
-ÎJf** jikalaw mata âyer ïtu
ada keruh makn migey ïtu-pûn
adn keruh jïtga, si la source est
trouble, l'eau de la rivière qui
en découle sera trouble aussi
(il/. R. 76).
,jX*^L mergerùh-kan , trou-
bler, épaissir, rerdre sale. £*$*
àju ^>S di'keruh-kan dergan
tânah, rendu trouble avec de .
l'argile (M.).
c5h keri9 faucille,- truelle.
cSw kervya, nom d'une sorte de
gâteau (AV.).
jlj> kerlyaw et kriyaw, cri,
rumeur; crié.
jiJïf. ber-kriyaw, qui crie,
criant.
Ce mot qui est très en usAge à
Pulo Pînang, vient peut-être de l'eu-
ropéen crier, to cry.
23*
356
^J
«J^Ovj i kerĕkut, courbé, cro-
chu, tortueux, contourné (prob.
de l'anglais crooked). — ^V-
jâlankerëkut, chemin tortueux.
— yy kâyu kerëkut, un mor-
oeau de bois courbé.
\JSj S kerïkal, plat, plateau,
bassin d'une grande dimension.
^r»! J^tJ yj-*\* &ry ■> di-bù-
buh - na di- citas kerïkal amas,
elle le plaça sur un plateau en
or (if. 1 1 ).
l*> S kl
karêtn (Port, carreta,
charrette), voiture, chariot, car-
rosse. — JjAi nàik karëta, mon-
ter en voiture. — y~*> sëwa ka-
rëta, louer une voiture. ^PJ x^
d>v/ marïam deigan karetâ-
na, une pièce de canon avec son
affïït.
*^lj> ^|AJl ïkan karëta, nom
d'un mollusque, sorte de sèche
ayant huit tentacules (AV.).
*ljj> ber-karëta, qui est en
wO
voiture, être en voiture, x^
***tjj* marïam ber-karëta, un
eanon monté sur son affût [&uf.
Ab. ôX}. C~*mjj> Ç>jj\ ôraig ber-
karëta, des gens qui voyagent
en voiture.
[Jav. et Sund. mi^m^iv karéta,
et *i^T>*<n\ kréta. Mak. »r>5^
karéta. Day. karéta, roue.]
f&Ly krêtttg, frisé, crépu (des
cheveux). ^m) Jf^j ù\ g yrng
ada rambut-iia krêtiig, quel-
ques-uns avaient les cheveux
frisés (laineux) (//. Ab. 25u>
Énig.^-j *X» jl^a JLy Jf
fc-S &*?**> kexil rambut - fa
sampun sudah besàr rambut-iia
krêtiig, quand il est petit, ses
cheveux sont lisses ; quand il est
grand, ses cheveux sont crépis.
•-- «f W. jâgurg krêtiig, le blé
de Turquie.
On trouve aussi &*J krintitg.
C**Lù kerëtut, nain, arrêté
dans sa croissance, rachitiqoe.
— ?jj\ ôraig kerëtut, un nain,
quelqu'un d'une petite taille
igan-lah betï-kan thnun yffÇ
kerëtut y n'achetez p,is de con-
combres malvenus , contrefait*
(AV.).
On trouve aussi w*up kerentot»
J^XjiJS kerêihtk, sale (d*
pieds, des mains , et aussi des
plats, des pots, etc.) (KL).
£Jj S krrhlik, sorte de sau-
terelle (/'*)".), insecte qui nuit au*
récoltes (M.).
J&y kenpfk, noms de certain*
gâteaux secs, ronds et pl***\
fj
arine de sagou et de
l (Ar. *J), noble, il-
aéreux, glorieux. aU\
n el-araë el-kerïmy
seigneur à qui appar-
a majesté et la gloire
1. 390).
nnsi. — £*\ ïkan
terlan.
"îsirg, grimacer (ô\).
ermt+iyak , coque-
ihanter comme un coq
erûyl^y , kernirg,
a arbre dont le bois
ne sorte d'huile, et sert
faire des planches,
e diptérocarpe.
iriêkut ~ CjJ kerùt,
îcé. tf^ïf** me)gerû-
, rider, froncer q. ch.
"Jjjjk di~kerTikut-kan-
, il fronça la peau (3/.).
onne aussi le nom de
an pourpier, prob. à
la forme de cette plante.
nrïïwtt. £*$} £?*V
'cerûict't, ascaride.
d/ 357
ôjS km*Uwan = CyyP Tca-
tahU-an, v.^*Ij tâhu.
[Jav. 9<n<yivtMf\ karuwan, de
nm 'W\ karuh.]
4é >jS kerûpatg , brûlant
(comme une pustule) (M.). Kerû-
pîrg, croûte mince sur une plaie
(O.).
ruburg.
Tcerfûmrg
jj kerubtit, nom d'une
plante {raff lesta Arnoldi) (Cr.).
4i* jj krëmonj = £♦** wow/-
/r*jiy kerïïmu-n, v. ^^j
rumun.
JjjS keràk, gratin; ce qui est
trop cuit, brûlé. ^^^ — keràk
nâsî, la partie du riz bouilli qui
demeure attachée au fond du
poêlon. Oyu* ^ C/O? tS" 3s
*S~**y keràk itâsi ber-tambun-
tambnn seperti btisut, la partie
du riz trop cuit et rejeté formait
comme uiî monticule (S. Mal.
36).
Jjjf keràk, nom d'une plante
(r ?/ ellia anagallis) .
lS*
U -
keràk nâsi, nom d'une autre
plante (pergularia accedens)^
358
A/
Jj iJS kerik, gratté, rayé, raturé,
biffé.
JjiU mergerik, gratter, rayer,
raturer, biffer, racler.
[Sund. mn'iitKn^s kerïk.]
Jkji kerdk, étrille: étrillé.
d>\ & <y\ s«pj* di - kerdk - un
âkan kudâ-na , il étrille son
cheval.
J^jL meigeràk, étriller.
[Jav. et Suild. Kn<rjniioaif\ ke-
rok.]
Jiy keruk, gratté, fouillé
les mains.
J^jL mevgeruk , gratter,
fouiller, creuser (KL), v. Jj«
gâruk.
iJ
avec
*y
kerkah, prendre, saisir,
attraper avec la bouche.
•ji karkun, écrivain, secré-
taire.
jj y kfurkur, • son que Ton émet
pour appeler les volailles (A7.),#
grognement du cochon (Or.).
è jj keràrg, classe de différentes
sortes de coquillages, que l'on
distingue par les noms de .Jl> - -
kerhtg betul, Ç>jy — kerhig
lûniïy,jj) — kerhrg bûlu. ij
cftr;? renùs yargber-hi
rupâ-na, des coquil
mes kerarg et des
différentes formes (H.
^>\fsy kerhig -è
toutes sortes de coqu
u*\r* pe-kerâig-t
a rapport aux coquill
Ces deux dérivés
bien venir de Ç-jtfkù
mot.
py kerarg, poterie
Sav.).
Py keritg, krirg, \
privé d'humidité. — «.
yatg krhg, terrain arid
mTiBÎm kriig, la sai
— *L> U pâsatg kr)
marée. — - fiy tûla-tg
péroné. — JjU h
égoïste, avare. —
kâin yaig belinn krii
qui n'est pas encore s
Énig. PJj^àJ^ J
bâsah ka-lïtar krhg,
mouillé et ressort sec.
9-jy tebu yaiy di-mâ
une canne à sucre
mange.
A
9-ytA metgerhg, 8<
sécher, se dessécher.
&$
^y^Sjm* meigerlry-kan , faire
sécher, dessécher q. ch. yfi--
mevgerirg-kan kâin, faire sécher
de la toile. Lp* — mergerirg-
kan kormâ, faire dessécher des
dattes (/). M. 32).
{JbjS ka-Jcerïig-an, ce qui
est sec, sécheresse : terrain que
la mer laisse à sec en se retirant.
fcrîig-an sepertt Ikan yarg lcena
JUfnàr, à sec comme le poisson
«posé au soleil (//. Ab. 201).
^ij&ùj ^ily^ JU nmka
prû/éu ttu pûn ka-krirg-an-lafi,
°t le navire se trouva à sec (A7.).
[Jav. et Sund. <mn,s garùg.]
&.<
keretgga, espèce de
grosses fourmis rouges qui font
leur nid dans les arbres, «j &y
9- d&j Àbj kerergga yarg di-
d<*>/am ruigga kdyu, les grosses
fourmis rouges qui se trouvent
"ai*8 les trous des arbres (IL
-'A. 369).
On trouve aussi j\£j reigga.
l$und. A7ii707^(7m kararaiggé.
***• w^ov&kr* harir orgga.]
terun/saig, sorte d'é-
P,ïigle ou brochette en or ser-
v^tit à fermer l'habillement des
*e***mes par devant.
tf
359
Ce mot paraît être une cor-
ruption de **>y korsarg qui, selon
A7., a le même sens à Singapour
et dans la péninsule malaise.
«JU>-i kei\cut, des joncs, des
roseaux, ib J&i Jo! J3 Jb
^»\ j\y £> -Xs *-^j^ dân petï
Uu di- letak - na dâlam kerxut,
pada tepï muâra itu, et elle
plaça cette boîte parmi les ro-
seaux sur le bord du fleuve (B.
86).
7T$ karja (S. cRT§ kûrya,
affaire, devoir), ouvrage, besogne,
occupation, emploi, affaire. ,jï
— c>^ dïa ptïna karja, son oc-
cupation, ses affaires. J^^^pllo
^W^r tnenàigîs jTiga karjâ-na,
pleurer était sa seule occupation.
p^£j be- karja, qui a des
affaires, qui travaille. — Çj^\
ôrarg be - karja , travailleur.
te y paiggîl - lah segala ôraig
be- karja dû/n bâynr-lah ûpafi,
appelez les travailleurs et payez-
leur leur salaire (AT. 34).
y V^*« meryarjâ - kan,
exécuter un travail, effectuer,
accomplir q. ch. £&*£* &\y^
sïXfxî y ^&^A* ùb JLfrfc samvà-
na men-jâdi /tomba -ku dân
360
sX
-/
mergarjâ - Xvm tf fo// - &w , tons
sont devenus mes esclaves et
exécutent mes ordres (R. 122^.
jikalaw aigkaïc mergarjâ- Jean
karja ka - raja -an- mu, si vous
. administrez votre royaume (M.
IL 78).
ô*\c>*}<3 pe-karjâ-an , action
d'accomplir, de faire: travail,
occupation, affaires: célébration,
•o I ôp\e>^i J*-» segala pe-ka?--
jâ-an ïgâma, les devoirs reli-
gieux (M. IL 78). Oi^V
J^ Jlj^ cA* e^W^ tiad '
làin pe-karjâ-an -na hâna ber-
tâpa jûga , il n'avait pas d'autre
occupation que défaire pénitence
(IL 75). 0* w£ JVlCU£ ^
JUil apâ-lah bixâra kâmu âkan
pe-karjâ-an ïïu , quel est votre
avis sur cette affaire? (A. 82).
jlU ^ JJU! ,5> jy JJLl ba-
gin da m e- m tf là- i pe-karjâ-a v
ber -jaga -jâga ampat pUloh
hârï ampat pvloh mâlam, le
prince commença la célébration
des noces qui dura pendant qua-
rante jours et quarante nuits
(A'. 3).
[Kw.
karya. Sund.
karia , fête. Bat.
horja.) fête.]
i^jS kerjarg, fin, pur, épuré
(comme l'or p. ex.), ^vr Çl a-^
amas yaig kerjavg , de l'or qui
est épuré.
J ù keràt, kvàt (S. 2RH kret).
coupé, tranché, scié ; être coupé.
o£-» sa - keràt , un morceau
coupé. vlO jù è*j tïmah dîîa
keràt, deux pièces, deux mor-
ceaux d'étain. ££ ^yJi yy kâyu
ttga keràt , trois morceaux de
bois coupés. c^èlî Ctj£s>\ *£*
maka argkaw keràt tâiyan-fia*
et coupez-lui le poignet (litt. : soit
par vous coupé) (A*. 88).
O^à* meigeràt, couper, re-
trancher, amputer, scier. O^**
^jîlî meigeràt pâpan, scier une
planche, vl^l *~i/** vtevgeràt
vrat, ouvrir une veine; châtrer.
maka la pïhi meigeràt rambut
ïstri-îia, et il coupa les chevenx
de son épouse (Ism. yat. 110).
C>jji ter-kerhU qui est eonpé.
tranché, scié. CjjJ ^1 Aj ^)jr
kâyu ïtu be/inn ada ter-ktrM*
cette pièce de bois n'est pas en-
core sciée.
^/\^ meigeràt-kan, retran-
cher une chose, faire couper
q. cli.
y y krât-an, ce qui *•*
coupé, petit morceau, fragment.
-/
±S
361
^\£j$krht-krât°-anj des petits
morceaux , des petits fragments
{S. Birf. 51).
[Jav. *n<rjTi*snj\ karét. Bat.
:\ horot. Day. karat.]
j y kerilt, ridé, rétréci, froncé,
chiffonné, recoqoillé, contracté.
kaki târgan-na , il éprouva une
contraction dans les pieds et les
mains (M.).
Cjjy ber-ker\ti) qui est ridé.
— >!.> dâhî be>*-kerht, un front
ridé.
tyJî/MA mergerîU - kan , rider,
froncer q. ch.
viXuy kertika (S. cfcfachl
krettika), la constellation des
pléïades, nommée aussi Jjjli AIû
hintarg bâfiak, ou groupe d'é-
toiles.
jïjS kerataw, krataw et fcer-
totc, le mûrier. JJ^l ^ytâ+yj
krataw makân-an Tdat , les
feuilles du mûrier, la nourriture
des vers à soie.
j£i kertak = Jîfffertak.
kretut
'Jj> keritt.
kertam, se mouvoir par se-
cousses comme un cheval au trot
^H^ karta* = ^Uj^î Jcartds.
c5^LjJ kartasâri, nom d'une
fleur (À7.).
^*Sy keredil, nain, petit dans
son genre, arrêté dans sa crois-
sance (particulièrement do
l'homme) (KL),
3jj karuniya, karunia (S.
oniAUCJ &âr?*nya), grâce, faveur,
bonté, don, présent ; être donné.
yX £> — kantnla yaiy lampaw ,
d'abondantes faveurs. *1S| — ka-
runla allah, grâce divine. ^Sc*.
Jïtt Jl Jly j/->l jiWw
rcefo karnnîa tûan-ku âkan pâ-
tek, si les faveurs de monseigneur
peuvent arriver jusqu'à moi.
muâ-fia mâkan slrih yatg ka-
runla itu , tous prirent du bétel
qui était offert (A/.)- *&\ J-^
*jiy\y*> y \ ^J> apa-hïla allah
knrunla âkan suât u kauin, lors-
que Dieu veut favoriser un peuple
(iV. IL 224).
^y/** meigamma, faire don,
accorder une faveur, octroyer.
^Vjyt* meir/anfnia-ï, accor-
der à, favoriser q. q. ^1 OjITaJjI
M ~ir *^ ^^ « \f
na la meigarunw-î âkan inarl-
ka-ltii , parce qu'il les a favori-
sés (M. IL 224).
3G2
*&
^y \**^** mevgarunia - kan,
faire de q. ch. un don, accorder un
présent, JûCl ^f J^ J>)j
IjjJl Jjo JUjI J>/3 ûy bâikjuga
karunia- kan anakanda tlian
putrl ftif ka-pada ivdrâ , vous
feriez bien (V accorder la princesse
votre fille à Indra (M.).
[Sund. *n<n«jj\ karunya.)
Às£j kerenureh, grimacer (*>.).
T^y keroujranj. — ^-»1
amas kerortxarg , clinquant, or
en feuille (AV.).
A^jS keronxorg, anneaux
creux qu'on porte autour du
coude-pied, des bras, au cou, et
qui font du bruit quand on marche :
cliquetis , tintement. *& $\f
£s£? memàkey (jelhvg keron-
xory, porter des bracelets qui
résonnent. Ja *s£$ fjji **yi
JUil jy J± di-bnbuh ôrarg Xv-
ronxorg pada lèher kttda ituy
on met des grelots au cou des
chevaux {Exer. 158).
£s££r> ber-keronxorg , qui a
des anneaux , qui est orné d'an-
neaux au coude - pied , aux bras
etc. ^j-*! — ber - keronxoty
amas , ayant des anneaux en or
(S. Bid. 27).
[Jav. y^nty*mi\ kronxorg.]
~**f~y keranxat, pour
keranjat.
keranji, nom d'un an
dont le fruit est acide, et c
fournit un bois très-dur (bois <
gaïae).
[Bat. t9^9^r^\<mo Intravj
Day. kuranji.]
A^££ keranjaig, kranjm
hotte, panier. — ^y^ ternbd)
dûa kntnjary y deux hottes <
tabac. — *£by\ï dâmar tenj<
kranjaiy , une demi - hotte i
résine. Af^,J/^«> «^ uH^J
iïmaw ma aïs ada dulâpan kra
jarg, il y avait huit panie
d'oranges (H.Ab. 331).
Ce mot vient prob. du S. cR^
karanda, corbeille, panier, G
xaoraÀc* , et prob. le Lat. co
bis ; cependant KL le fait vet
de if£) ranjavg, v. ce mot
[Jav. et Sund. ^*»rân kra
jarrj. Day. karonjmg.\
^*s£5 keranjat — S>d}
ter-peranjat9 v.
peran/i
iJ^J kertnjal, les reins, r
gnons (7v7.).
J^Jy kareniiit, knreRi
froncer les sourcils: un froi
ridé.
>é
m/
363
J^ ker ennui, ker en ut.
grincer les dents (KL).
jfcjJ krintfog, v. *ZjJ krĕtirg.
JCjj keriinturg, tirelire, boîte
en forme de tronc ayant une
fente.
[Bat. ->*V7&*vik garuntuig.]
Càù kerentut, v. JJûjf &erê-
tut.
<AJj keranda, un cercueil, ji»
«^jil^-» 1!jj ^$3 maha ôrarg-
pnnpe- rampah - rampah • kan~
loh Un dân târuh - /a/* g&a rfe-
<fe/am suâtu keranda, on l'em-
bauma et on le déposa dans un
cercueil (R. 85).
[Bat. ?9*9aB5X\-'C?c hu-
rondo.]
faty kerandwrg, nom d'un
arbuste du genre carisse (cartssa
uirciTidaê). J;\ aJ! JlJ c, J^OiT*
vj^jU ^ lo hûtan kerandarg
tiadâ-lah ïa dz-mâkan hâbis,
ce buisson ne se consumait pas
(fi. 88).
^ keràp, Jwàp, serré, com-
pact, répété, qui se suit de près,
^lo^ sJj> kràp per-katà-an-
iia , ses paroles se suivent rapi-
dement. J IT r J>j> JU Wi«*a
kràp-kràp kâïi, or bien des fois
(//. Z). 31).
[Jav. et Suud. *n««.«t|t kerep.]
<j^jS karpey, v. jfcfkarpek.
Jj£p karpek, boîte servant à
conserver les choses précieuses.
J-^ ^^' JSry *^w karpek
abat bedil, une boîte de poudre
à fusil {IL Ab. 100).
On trouve aussi %j karpey,
^y — karpey abat, giberne.
ij&y keraptt, une tique; nom-
mée aussi J^yjkûtu bdbi,
ou pou de porc.
-£^ karpus (Port, carapuça),
nom d'une sorte de bonnet.
[Jav. MniM^p karpus.]
^3A kerbey, une veuve (3/.).
^ i karbaw, kerbaw, buffle.
<J*w — kerbaw betlna , une
buffles8e. — J^'l Cinak kerbaw,
un jeune buffle. .L. — ker-
0 a?*? menama, buffle parvenu à
la moitié de sa croissance , dont
les cornes et les oreilles sont de
la même longueur. jj£L*> j\
364
**/
&
PJlS ada sa-ïkor kerbaw jan-
tan ter-lâlu besar la diampada
8Uâtu pâdaiy, il y avait un buffle
extrêmement grand qui se tenait
dans certains pâturages (It.
104).
Prov. ^y $\*>yjy*> ey yj
•li karbaw pûna susv sCipî pû-
na nânwj le lait vient de la buf-
flesse, mais la vache en a le
nom; souvent ceux qui font quel-
que chose, n'en ont que les hon-
neurs, tandis que d'autres en ont
le profit; ou bien, prendre un
autre nom que celui que Ton de-
vrait porter (//. Ab. 381).
[Jav. et Sund. St^tm%\ kebo.
Bat. ??09X\C9X horbo. Bis.
tE^O kalabao.)
L^ i Uev-ml, petits vers intesri-
cc lieu était rempli d'aï
karainuntîrg (H. Ab. Il
[Bat.
montùy.] v
^\ \a+S karampâkf
| A^} karampâgî, v.
| rampâji.
j ^J \suSkarampâgi=
i ka-rampâji, v. ^Ai«> r
£\2?ir kerambnja9
d'eau.
[Bat.
haï
T^y karemboig, en
couvert (Cr. Batav.).
[Sund. 9.i7^'»»f?*\ lcai
pièce d'étoffe dont les
se couvrent le poitrine.]
naux.
J^y
kerambil, noix
On trouve aussi^A^A:
daim
JL+y kermak. — Ojta
kermak, nom de certaines petites
feuilles longues, employées en
médecine (7v7.).
5&l*y karamnnthy, nom
d'un arbre dont le fruit, d'une cou-
leur rouge foncée, est doux et
bon k manger. ^£j Alya JUjI JUir
A^«y Jpy tampat lUi penîth-
la h deigan pôkok karamuntùrj r,
.. o
[•Iav.«v»'v»*i«u#\ kerav
harai
j^Ji kerlirg, coup-d'œ
vers : regardé de travers
^ & Cf* J&* **)>
y a di-kerlny-na rfeij
mata-tia, en jetant un c
de travers (//. Ab. 117
ij^i» mergerlirg , re|
travers, jeter un coup
Jg
mf
365
turi.
y ber-krhs, être dur, s'en-
& £««w ber-kràs hâtù avez
re le cœur tendre et sou-
f. 38).
mergràs-i, forcer q. q..
indre, obliger. ô\ù tjy*
^jm^m* meîiUruh dan
\8-i rayat-na, ordonner à
^l» J?i ■» Çl£* j\ la
rUig ka-pada ânak râja,
i un regard du côté du
prince (if.).
vtl1/p9 étincelant. brillant
eux).
eràs, kràs, fort, dnr,
tent, violent; ferme, stable,
rte attache Mjl^kayu.
ràs, un bois dur. — JUu i
kràs, une violente tem- j
Jvîi — kràs kapàla, en- j
piniâtre. J^U-— ira* Aâ*£ !
dur, insensible. — 0*l2f^
a/â - arc Arft*; des paroles ■
8* c^r^5 — kràs paren- j
a, son gouvernement est
• — jfy? memukul kràs,
r fort. — *J{ memegàiy
tenir ferme. ZS ^»j ^j
i Arà* £îto, par notre fer-
— ày bûah kràs, le fruit
leurs sujets et les contraindre
(if.).
0*-j^*« mergeràs-kan, endur-
cir, accroître, fortifier, affermir,
établir. JU y* &SL>f* Jl3
0^9 tetâpi di- kràs - kan - foA
^iwa hâtif araun, et le Seigneur
endurcit le cœur de Pharaon (B.
\£>y~Ai kâta yarg kràs mergeràs-
kan jîia nepsïï-tïa, des paroles
dures ne font qu'accroître leur
passion (37. 1{. 78). jC^L £
*y*>\ S \ c>*«s^-î Jfc* ya-tg me-
rgeràs-kan segala pe-karjâ-an
igama islam, qui a solidement
établi la pratique de la religion
mahométane (if. 7t. 78).
{j**jj> ter-kràs-kan, qui est
endurci. ^O* b^S^jJ ter-kràs-
kan-lah haû-nay son cœur était
endurci (#. 9 S)).
L/*\l'je petgrâs-an , qui en-
durcit, qui fortifie; fermeté, vi-
gueur.
{y*A^S ka - &rfl* - an , endur-
cissement, dureté, oppression;
crampe, convulsions. JjU -
ka- kràs -an kàti, endurcisse-
ment du cœur (7\ i7.).
C/**]r^y. ber - kràs - krâs-
a-n, lutter ensemble, essayer qui
sera le plus fort (KL).
366
yjy
r*S
[Jav. et Sund. tim*nx»j\ keras
et [KnMf * kras. Day. karas. Tag.
3lT ?"*"-]
jrfj fceri*, fcritf, criss, poi-
gnard. aLu*i At2$ sa-.bïlahy
m»
. A
un criss. £f^* — kris panjarg,
une sorte de criss long de deux
pieds. — Jlî £â/e £*vs, le cein-
turon auquel on porte le criss.
— JUilsé^ men-xâbut krîs, dé-
gainer le criss. ^y-j J^J — kr)s
ter-hnnu$} un criss nu. — ^yJt
mem-bùka krtsf détacher le criss
du ceinturon, ^y^ — kris sa-
pûkal , un criss avec une cour-
bure, wJ^pûkaL ^ùSj**fa ï\
£j«0 ada yavg menïkam deirjan
krïs-na, quelques-uns le per-
çaient de leur criss {H. 133).
y^ljl tua n putri mertj-ambil
kris hendok menïkam diri-iïa,
la princesse saisit un criss et
voulait s'en percer (hidr.).
di- mkâh - kan - fia perampîïan
ïtu deirjan kr)s, il maria cette
femme avec un criss (cérémonie
par laquelle un liant personnage
prend une concubine, en la
faisant marier avec son criss)
(//. Ab. 377).
f Jav. et Sund. *m$i»A
/*mjuiji kris. Bat. ^w
fions. Mak. <*,>£&=> kui
*
et Bis. ijyT kalis]
Lç^y forum (Ar. ^
chaise , trône. 5&» —
faim, siège de juge,
9»\) — krusï raja,
— ày ^ dûa bûah kr
sièges. Jû5j aJj! ^Si
dûduk - kan - na Ttleh
dt-àtas krusï yairg ka-
et le prince le fit asse<
siège d'or (E. 47).
dâif kulïlirg aras ïtu
dûa pïlloh ampat kru
tour du trône il y en a^
quatre autres (A7. 404
On trouve aussi ^
et c'est ainsi que ce n
dînai rcment prononcé,
Ar. la prononciation s<
an pluriel ^j^y kerâsi
[Jav. -mi*ji\ kitrs
ritimii/i\ krosi. Mak.
korosî.]
JwP kersik, le sabh
vier sur le bord d'w
ou sur le rivage de la ii
^j^&l Jrir seperti kers\
hf
»
tey , comme le sable au bord de
la mer (J/.).
[Jav. rmviaji*rif\ geresik. Snnd.
in3.i*T)jy kesik. Bat.
h or sue. M&k.Ss^/cast'.}
tfif keresuk, bruissement,
frémissement comme celui des
feuilles des arbres agitées par le
vent. J^£ J^£ kere&ùk kereshk,
brait sourd et confus comme celui
que font les feuilles ou les bran-
ches des arbres agitées.
J$Jl\*£" keresuk kereshk
dâiam hùtan ka-lùar men-jâdi
pâpan, après avoir fait un bruit
confus dans les feuilles des arbres
de la forêt, il en sort pour devenir
une planche. <J^U^crTW
kas yary di-ambil ôraig d-eri
buta a âkanjâditïkar, la plante
nommée jâ/cas qui, 'après avoir
été tirée de la forêt, devient une
natte.
faf korsatg, broche, broche
à rôtir, épingle ou brochette
servant à fermer l'habit des fem-
mes par devant, v. {*-£/ krurg-
xng.
Jj kàl et iJb) ekàl nom d'une
certaine mesure de riz ; selon À7.
Jt>^ 3G7
yJO kùl (Holl. koof), c'est par ce
nom que, selon KL, on désigne
les petits choux de Java.
On trouve ce mot écrit Jy
kûL
[Slind. <rj un 1 11.1. j\ kol.]
6 y& kulâh (Pers.), bonnet élevé :
bonnet de nuit, bonnet de der-
viche.
jJb-iO kelàhl, combat, dispute,
rixe. jjL> ^p^ J>W JlSlSI
apa-lcâla kelàhi deigan satrû,
au moment du combat avec l'en-
nemi (J/.).
>3^j ber-kelàhi, qui se dis-
putent ; qui se battent ; combattre
l'un contre l'autre, ^i v^Jù
ka-duâ-fia lâlu ber -kelàhi deri
payi-pàgî sampeg tenjah /tari,
ils se battirent tous les deux de-
puis le grand matin jusqu'au
milieu du jour (/?. 105). 0** *Ju
X >y+yji dL^Syka-dûapûn ber-
kelahl - lah ber - gïlmul - gîimul,
il8 8C battaient luttant l'un contre
l'autre (3/.).
{J-~pj> per - kelahl- an, que-
relie, rixe, combat. — «JtAy^* e^
la men-xahôri per-kelahl -an,
il cherche querelle (A\ 59).
368
Jj
X
Dans la conversation on entend
souvent kelay pour kelâht et
be-kelay pour ber-kelàhi.
On trouve aussi a^IT kelàhi.
Oj} jêo *$Ç JXJ» hendak
ber-kelàhi dergan làut, voulait
se disputer avec la mer {Kal.
dan Dam. 40).
JjySknlmvar, pour^,)Uf&a-
lalâit
%ar.
Z> yS kelârgar, en défaillance,
en faiblesse, évanoui. JjL *Ii!
JZjS M antah màti antah ke-
lCmjar, incertain si elle était
morte ou évanonie (3/.).
[Jav. et Sund. *™«8^ ka-
leiyer.]
l£ J JO kelàdi, klôdl, plante à
grandes feuilles, dont la racine,
bonne à manger, remplace la
pomme de terre {arum colocasia
ou arum ayuaticum). On la
nomme ordinairement ^^f^X^
•
ûbi kelàdi. ^J lî ù tJc ,j ï $f ke-
làdi tumbuh di-pày a , les kelàdi
croissent dans les lieux humides
(M.). &\ J\. Jjt* J\Sj. Ji\
tjùjvïa ber-tàpa jûtja màkan
Ubi kelàdi) il fait pénitence en
mangeant des tubercules nom-
més kelàdi {H, 20).
Jj J ^O kelâdak, résidu
Ô y& kélàna, errant, va
(du rad. *Sl lâna). ôy>*.
ôraiy papa kelâna, un mi
vagabond {& Bid. 104).
[Jav. iyiLi*a\ lelana.]
*J yS feelâpa, coco {coa
fera). — ^y pôhon .
cocotier. — hy bûah
le fruit ou la noix de ooe
— isi kelâpa, la pulpi
noix. — JUiL* sàbut
récorec fibreuse. Jyj ,
i£y\ Ji^mùyi «j)Oy#i dl
fia kûbak sa-bûah kelà
di-vûnum àyer-ïïa7 <
d'ouvrir une noix de coc
but la liqueur (J/.). Csjl
lapa làut, coco de mer (/
sechellarum). s-*jS ^
bûrga susun kelàpay no:
fleur blanche qui vient
arbuste de deux à trois [
haut (AV.)» v.jk» nlor.
[Jav. et Sund. knnnv i
Mak. ^>^o^J^o^j kalaj
espèce de coco apporté p
et employé dans la raédc
I jSJO kel(lpur9 cramp<
! traction spasmodique {Ci
^y& kelàbu, v. sousjjl
labarg, myriapode,
8.
n«a»> klahaig.]
îbat, nom d'une plante
a). — jf£ bïji kelâ-
e de trigonelle ; elle est
ite, on l'emploie en mé-
dans la parfumerie.
n<nji*3itsnj\ keklbet.]
ïl (Àr. AS), parole, lan-
cours. aIII — kalâm
parole de Dieu.^y Li/
înasâ-kan kalâm, faire
isage de la parole (Z).
•ilxJl JXr tammat el-
i du discours.
iïmin, paire, couple,
ses de même espèce.
>y aL^a^ mem-brï-lah
•kelàmin, il lui donna
ives (#. .44. 360).
ber-kelâmïn, qui est
par couple.
lârey, nattes tissées
e (O.).
îsa9 bosse du chameau
ains autres animaux.
îsa = Jr*M^ kelâsak.
&
369
lôs*
io* kalàsi.
iw JO Uela&ak, nom d'un grand
bouclier de la forme d'un trapèze.
àJSkelih, vu, considéré, envisagé,
guetté. ^^- *ljt J^l erv^j^ ^*
e$7f-> wa**» OU *lj maka lâlu
di-kelth-ua ïtu uleh srï râma
mata sïta dëwt, Sri Rama ayant
considéré les yeux de Sita Dewi
(R. 36).
aJJL mergelïh, considérer,
guetter. i
On trouve aussi \>keli et
AJ3 kelïh.
ÙJo kelùh, soupir. aITjM C
à~S serta dergan kelùh keshh,
avec des soupirs et des gémisse-
ments (i/. Ab. 1 i).
aJJL mergelîth, soupirer. jJU
a^-** maka la pïln mergelùh sa-
dikù 8erâya mâkan aïrthj il
soupira un peu et prit ensuite
du bétel (If.).
^>j£kelùh-an, soupir. ^P^
$^±j ->U g {/>j)Qf dergan
kelùh -kelnh-an yarg ttâda ter-
katâ-kan, avec des soupirs in-
dicibles (N. 260).
^jl*ê peigelûh-an, action de
soupirer, soupir.
24
370
J
>J&
Ljf kélï, nom d'un poisson, une \j\& /détail, pour ^
espèce de lotte. ! hât-an, visible, v. J^J
j jJ^ keledik = J~
LJS kelî, v. aIT kelîh.
Jbklllï (Ar. JS), universel, gé- A ^
néral. AJT Jfc ùb JT> Ç^ kéUOmg, nom i
e>l->l ^J ^Ja^ a£a£ &u/î da?i
alcal kàmil hadltrat nabi adâ-
• • •
fia, l'intelligence du prophète
était universelle et parfaite (M.
R. 114).
&^
Jb kelëwanf, nom d'une sorte
de sabre (/V/.).
[Mak. et Bug. -vr-^^ &a/<f-
L^Jj kaltki, le ricin (ricinus
palma Chrîstt). Marsden donne
ce nom au papayer (carica pa-
paya).
[Sund. «nriiMi* kalikî, le
ricin.]
jXJD fcelîkir, v. sous^u fô/zr.
jXJû kelïkfrr, boucle, cercle en
corde, £jb — kelïkir dàyurg,
anneau qui sert à fixer une rame.
-f^~ kelïji, récalcitrant, opi-
niâtre ((>.)•
Lç*Jo kélitl, cheville en bois ou
en métal servant à fixer la rame
sur le bord d'une chaloupe (AV.).
qui fournit un bon bois
pente et dont le fruit
agréable au goût.
C^jJS kelïbat, paga
d'une palme à chaque <
JUjuUj ber-kelïbat,
pagaie double, conduit
double pagaie.
^vrJijfc» mergelïbat-
duire une embarcation
d'une double pagaie.
j~* A7 ^ cQ
cw sampan ïni tâ-
kelïbat-kan kârna te
besàr bukâ-na, ce 1
peut être conduit avec i
pagaie, parce qui'l est i
(I\ Dew.y
C*cJo kulïmat. — ^J
kulïmat, nom d'une
cieuse avec laquelle •
écharpes (7'y.). v. ^jX
^jfcbUelivu, décepti
tion, illusion. jJol i
•S l£L. kelïru sêtdn a
371
gâ-kan, mon fils, gardez- vous
des séductions du diable (KL).
[Jav. et Sund. vnovmp kaliru,
du Jav. £,y lïru.)
fjJàkuliHrg, autour, à l'entour ;
partout; entouré, être entouré.
j*>jl «LIT vl/jv» £jy>j* ber-bûat
Jfârù kulïltrg dïtsun, il fit un
fossé autour du village, ^^siô
fUT di-tufggû-t kulilin/, sur-
veillé de toutes parts. aI^I «L15S
JjIj Jv«ljJi^ ùj*+j> di-kulïUvy
nUh perampUan ter-lâlu âmat
bàîiak, il était entouré d'un nom-
bre prodigieux de femmes (M.).
jUTji ber-kvMivg, qui est au-
tour, qui fait le tour. ^\ jU
ka ïa di-per-buat-na kûlam
berkutiliig mâlCgey Uu7 il fit
une pièce d'eau qui entourait le
palais (1t. V.).
fU^J^l sâta rlimah ampat
pen-jùru ûlar ber-kulïlirg} une
maison à quatre angles, un ser-
pent en fait le tour. Jjû> y^
hàyu bendul, le châssis en bois
Qui forme le fondement d'une
maison malaise.
AL1«* mergulilitg, entourer.
LyJ — mevgulïliiy nagrï, cer-
ner la ville.
ull«* meiyuUïïrg-i, faire le
tour de, aller autour. J**&** ^1
à*jj m merr/ulilîîTjf-i rïïrnah , il
fit le tour de la maison (IL 96).
,ja«L1jL meiyulïlirg-kan, en-
tourer ou faire entourer quelque
chose, ^^y ^jXjJlLk-o ^1 ëa
mengulïlirg-kan tnbuh-na, il en-
toura son corps (3/.).
[Jav. «39M\ rgalavg, entourer;
du radical *w*li\ kalaiy. Sund.
uncl\Jiivi\ lcidïliiy* Bat. ^?*""OT^
halîyarg. Mak. x>~ô kuliry, re-
tourner. Day. kulîiy, être en-
touré.]
J^dJS kelêliltj action d'allonger
la langue hors de la bouche et
de la remuer devant quelqu'un
pour l'insulter (KL).
aJu /jXlLLt* meryelëlut-kan
tidah, tirer la langue devant
q. q. pour l'insulter.
j+JS kelësa, paresseux, fainéant,
indolent, (de q. q. auquel on
commande q. ch.) (À7.).
t— jLmK kelî&ip, partie fine du
tissu extérieur du bananier avec
laquelle on fait des cordes et
des ficelles, que l'on nomme
«JL-1T )\ï tâli keltsip (KL).
Jb kelïsar, natte pour mettre
sous les pieds, servant de tapis,
v. syj& kelisal.
24*
372 JuJS*
i^)— Ji kelisal, natte qui sert à
essayer les pieds {Kl.). v.^~ Jî
kelîêar.
%}S /calatv, de peur que, au cas
que, peut-être que. u-£t- ^V
à? j\j" JfjJ»Jfjâigan me-
nârgis kalaw pâraw kalhk
Èuâra tuan, ne criez pas, de
peur que votre voix n'eu devienne
rauque (M.). f\ y/Cjo^» Xjf
v^\j kalaw-kalaw tli-jadi-kan-
tia âku raja, peut-être il me
fera roi (fi. 01). TjWob
^Uù £ Jj^ dân kalaw-ka-
law men-jâdi per-bantâk-an,
au cas qu'il survienne des con-
testations (M.).
Ce mot a aussi le sens de JSL.
jikalaw , dont il eut prob. une
contraction, v. >$*t~jika.
yS keM, muet. — OU Jy *5/i
<&z« ^*e/«, sourd et muet. jL."
dàpat ber-kata-kâta men-jâdi
kelû, elle no pouvait plus parler,
étant devenue muette (11. 172).
ijy** metgelû-kan, rendre
muet; taire, cacher une chose,
ne pas la révéler. oÇJ j*V
Ou ^jlï A** JjS jârgan her-
kâta ka-pada baginda kelû-
lcan Hâta, gardez-vous déparier,
et cachez au prince ce que vous
savez (5. Bid. 23).
3h$
aJb kelïiwih = jJy
[Jav. «ntuiV kaluw
jjJ) keluwak =
semûwarg (Kl.).
<mS>Jakelnkiip, nomd'
_oJ> kélïikus, no
sorte de bateau. (Prob.
kelvins du 5. jtfoi. 58
Cy) JcalQwtwg, la pli
espèce de chauve-souris
(vespertihb vampynt».
[Bat. ■
» kaluu
-J^O kulawavgsa
kula, famille, 3*$T n
gnéc), famille, les pare
Û-)yj lieludan , nom
formant un coude :À7
le même, o^f 1& pi
(iidan, étoile filante.
S. âftA-l klĕdan, la 1«
J^yJ /celïipak, couve:
verture, garniture. O
lupak mata, lespaupiè
OU J^lfji i r»»»
yaig pad-i ke/îîpak n
cils des paupières, ë
lûpak baya, le cali
m-kelûpak ka-pada
- bûiga ïtu, depuis
ité du calice de cette
'à l'autre extrémité
]). «Zio* — kelîlpak
extrémité de la fleur
4b*
373
r.
A t A
al est j£j> kupak.
emmjfi^ipelHpak. |
tlupuk.] '
ipUT 9 violemment
en convulsion. !
lergelûpur , s'agiter
;. JL* ^j j;\ A^U*
>lîipur-lah la dergan
'cû-na y elle s'agite
ère effrayante (Exer.
lcelâpur pûyuh , qui
lauve (C.V.).
pas, v. ^j^y kïïpas.
t9 v. x^j\ âsam.
btirg , voile, ce qui
bernent.
ber-kaluburg , qui a
jui se couvre , qui se
«j Oyu^ perampuan
alûburg, une femme
liée. ,3*«*« 0^1 v^U
^jtïk* «j^yï yy maka ïa-
plin meiy-ambil kâtn lâlu ber-
kalTiburg menârgû, alors elle
prit une étoffe et se couvrît en
pleurant (fi. 165).
mergalubUTg-i, mettre
un voile sur q. ch.
^JS kalufnirg 9 une sorte de
soufflet pour allumer le feu.
^ySkO'lUar, v.j^J lûar.
4/
knlawarga (S. o£*H4l|
kula-varga), parenté, famille;
les parents, génération, race.
•^z>y*& kaum kidawargâ-
ku , des personnes de ma famille.
tf+y* <2Jjjj kulawarga suamï-
iia, les parents de son époux.
v^DjyTw^ua C^vT^j perampuan
yarg tiâda h drus nikah dergan
dia kàrna sebàb kidawargâ~na}
une femme avec laquelle on ne
pourrait pas décemment con-
tracter mariage pour cause de
parenté (i¥.). Ab>> ^\ aIj^IT
&>JfJZ\ >> l>! -> *yk ka-lûar-
lah ùleh-mu derî dàlam tânah-
mu dân deri antâra kula-
wargâ-mu, sortez de votre pays,
et quittez vos parents (2?. 16).
s^Oji^ir J& vl>b X^i ^J nabï
muhammed dàn segala kula-
374
J/
warga-iïa, le prophète Mahomet
et toute sa famille (if.)-
[Jav. KnnAtvtm\ kulawarga,}
^4 yS kelïïli, acier.
J^JyS kelUlut, nom d'une
mouche dont la piqûre produit
une sorte de gomnle. — *3T
#etô// kelTdut, gomme produite
par cette mouche (KL).
[Slind. <ti(hni<n<ruinâM*snâ\ fcolé-
létj le ficus elasttca qui produit
la gomme élastique.]
^JjJù kelûlus, v. ^Sjf ke-
lûkus.
iJS kalàJc, présentement, à
l'instant; alors, lorsque, une fois.
Jjp&lj* A—* sïarg hari - fia
Jcalhky il fera jour dans un ins-
tant. JUj J^ÎàLL» matï'lah ka-
Ihk kïta, nous allons périr pré-
sentement jijU-iUlf JJ JuJ ^1T
ly ^ 1 er"^* "** kalaw tldak ku-
pel-ajâr-i pada mâsa mudà-ku
apâ-kah kalhk liai -lai pada
mâsa âku tua, si je n'apprends
pas pendant que je suis jeune,
alors quel sera mon état, quand
je serai vieux (//. Ab. 13G).
IxO kulakâsir 9 biens,
effets, bagage.
ù&
t?
kaUikiyan, h
(de JlT^ô/a et ^ kl
suite, après cela, aprè
outre, dans le temps q
&>j l$\ ^* kafnkîan
ber-tïtah , ensuite il <
ordres. aLL5 \y £jj\
ko la kl an moka ôrarg
ba/ï-lahy après cela, h
retourna.
Pour l'emploi de c
Gram.
£x
kalakatmv, mou
mère, insecte d'un jour;
blanche ailée, lorsqu'el
terre.
àJjJù kelukesàh, po
kelith - kesà/t, gémis*
lamentation, v. ces d<
4fJùkélàrg9 les lignes ti
la paume de la main ((
4àà kéVwg 9 klïiy (S
kalivgga\ la partie d
qu'île de l'Inde qui se
long de la côte de Coi
Kalinga. — pjy ôrarg
Indien de la côte de Coi
et par suite un Indien e
— l/^V bahô8a klïrg7
telinga. — y**?* jomi
nom d'un fruit, le jamt
ou la Eugénie de
?
aemt'm). — ^yJ\ tkan
•m d'on poisson. — ^u
titg, coton gris ou écru,
e la côte de Ooromandel.
'■> UW Jj1P*y '«*-»*«*- !
nâ-Ha di-tânak benûa
on nom est fameux dans
de Kalinga (R. 173).
oandeg dû/a m bahàsa ■
i-ttu baiiâsa keliiy, il
•ant dans la langue de
h savoir dans la langue
If. Ab. 8i.
fcniïii keliig. Sund. *».
at, wx^-ô holiig.]
rtf, nom d'un bouclier
forme d'un trapèze et
; d'un cOté (AV.).
■rg-hélètg, entre, intox-
î (f>-)- ' |
cetirykhy, le petit
Jlî — helitgfntg làla,
orteil. — i-*^- xaiggey
'ig, l'ongle du petit doigt
i a laissé, pousser à une
r considérable , comme
Chinois, ji jf^- jV
jJî memakf.y œinxùi
tingkifg kànav, porter
;ne au petit doigt de la
oite (M.).
J&K 37S
4ûJea kettfgkfog, nom d'un
fruit (euphorbia litchi).
J l&cftkelarffyârti, être occupé,
être inquiet; qui s'occupe, qui
.. .oueie. J\ j&iif j\ ^L.
jli'W^â jâiffttv ta ktlaiggâra
akan pe-karjâ-an-ku, qu'il ne
s'inquiète pas de mes affaires
{R. 138).
^ I^jJuh vieiyelatggarâ-
kan, s'occuper, se mêler de q. ch.
^jjjjlu O'W^s jika ta âku
kelaiygarû-l-in ka-duû-tia pe-
karjâ-an sendtri-na, si lui et
moi nous nous mêlons chacun
de nos affaires (R. 138).
^ |^"ly fer - kelarggarâ-
kan, qui Be trouve occupé de,
qui est inquiet de q. eh. ^f\
pp-karja-tin biui-iia (It-ambil
Tdeh maharaja raicana ïtv tta-
da ter - kelaiggarO, - kan - lia,
quant&l'eiilèvement de sa femme
par Maharaja Rawana, il ne s'en
inquiète pas {IL).
Ou trouve aussi les dérivés
ji£jtl*me-larifffâra, et^yï-iJu
me-laiygarâ-kan , ce qui ferait
croire que le radical est jl&al
lan/gâra. En Sund. Atm\ laig-
gai; se mêler de.
376
*P
4i»JuS kelurgswrg, cosse, ce
qui s'en va en nettoyant le poivre
(Or.).
US kaleiïâ, petit ganglion (A7.).
«J^-JS kelàt, brassé, halé, orienté
(des voiles d'un navire) (S. Mal.
139). — jjj^jûni kelàt, quar-
tier-maître, maître d'équipage.
[Jav. et Sund. imnjiv>ry\ kelat.]
vJUJj kelàt, adhérent, collé à, pres-
sant contre. JUlTiX} ^\jtiy>
ber-lâyar argin tegàig kelàt,
le vent fraîchissait sur les voiles
et les tenait tendues (S. Mal. 211).
C*j& kelàt, nom d'un arbre qui
fournit un bois rouge et dur, plus
pesant que l'eau, et dont on se
sert pour la construction des
maisons; il y en a de différentes
sortes connues sous les noms de
^j£i — kelàt lapis, bjk* — ke-
làt rviêrah) &Sy — kelàt pûtik,
et £j\j — kelàt râwaiq {KL).
sS^Jù kelàt, brûlant, cuisant (des
yeux) (KL).
C*J& kélàt, pour JUL> selht.
C*)ùkélM. f^M/t ber-kelit-kelit,
se cacher çà et là (Kl.).
l£*Xl> kaldey, âne. J^ù J-J!
j;\ apa-bïla dt-lïhat kaldey
nusla dâtarg itu lâlu ber-trï
lah la , lorsque l'âne vit arrière
l'homme, il se mit à braire (Khi
clan Dam. 91).
Prov. J^ j>/ J*J j>/^U
J^ ^jdfjoj ^ Jilf Ob asnl.
fia kltda Itu kûda juffa dân
kaldey ïtu kaldey jTiga , de sa
nature un cheval est un cheval
et un âne est un âne. C'est-à-dire,
personne ne peut changer sa na-
ture, ou se faire plus qu'il n'est
(//. Ab. 1 73). Autre Prov. jjJf
*j \2^i -*^° Ji-*** kaldey hen-
dak dï-jadi - kan - fia kûda, un
âne qui veut se faire cheval. Se
dît de celui qui se croit plus
capable qu'il n'est, et vent
entreprendre quelque chose au-
dessus de ses forces (//. Ab. 173).
[Jav. *7*2r kuldt. Sund.*?^'
kaldé. Mak. "V^ot*^ kaladé.)
^
kéllnoctih, vaciller, chan-
celer, broncher.
^y£~ kelînxûh-an, vacil-
lation, bronchement.
i^^ kellnott (Holl. 8elon A7.
de komjntje} lapereau, et selon
J. Rigg de kleîntje, un petit)*
lapin. j*>\ JJul — kelînxiaf»'
pat ikor, quatre lapins.
[Sund. £n<njiâm\ kelinxi]
Jfi
^Jjo
377
éUnxir, glissé, avoir
glisser; duper, tromper
li-peliharâ - kan allah
la Jcelinxtr segala sôfï
ôrarg y an/ màsuk jàlan
i allah yarg siïxt, Dieu
?ra certainement de glis-
les sofi, c'est-à-dire tous
1 entrent dans le chemin
luit à la divinité (M.).
r ter-kelmxir, qui glisse,
: qui a coulé, qui a
ouve aussi^i^ gelinxtr.
tlinjar, cuisson, pico-
douloureux, p. ex. d'un
le varicelle (KL).
fentatg = JS këlor.
bûrga kelentarg , et ày
ï kelentaiy, la fleur et le
kelor (S. Btd. 90).
wi9anrih\ klénfaig.]
inttfg, nom d'un instru-
; musique avec des son-
o a.
9marn\
hnttry.]
mtotg, mot imitant le
un instrument dont se
servent les colporteurs chinois
pour annoncer leur présence, d'où
ce mot a pris le sens de mar-
chand-colporteur chinois.
[Jav. omrîns kluntum. Sund.
^ eut "
nwmmcôtN k/ontOfg.]
J^Ijù kelPntati, clitoris. — Ç.y
bTvrga kelintat (clitoria terna-
tea).
ÔsJJjS kelindan, fil à coudre,
la corde qui passe sur un rouet
à filer (KL).
[Bat. *?**— BO\-CTB\ halin-
dan} fil à coudre.]
Ù*XjS kelindan , indécis, vou-
loir et ne vouloir pas (KL).
]jsJjJS kalandrà, une carte
marine (À7.).
t_jJS kélïp, étincellement, cligno-
tement des paupières, agitation
du feu. il — Jceûp âpi, feu
d'artifice.
o»l£j ber-kellp, qui étincelle,
étincelant ; clignoter. JU^ ji*
S* m m
s-ASj Oy e>^* jU ijyi J^ju**
maka ber-hâla itu ttada ber-
kellp sa-telhh dâtarg-lah ka-
pada 8Ïta dëwi maka mata - na
pûn ber-keùp, les yeux des ido-
les ne remuèrent pas ; mais lors-
378
A
?
qu'il vint à Sita Dewi, «es pau-
pières se fermèrent (H. 36).
\J&S ke-kebp, ou ï sJ& ke-
lip-kebp , ver luisant, luciole.
X JîJ^Oyu- IL ji J^j» j\ ht
ber-xahâya pndti mâlam seperti
keDp-keltp, reluisant pendant la
nuit comme clos lucioles (//. J7>.
146). On dit aussi J&& kelhm
kelty, feu, ou lumière qui paraît
et disparaît comme une chandelle
qui semble vouloir s'éteindre.
[Jav. Lin/itip kelip.]
JuS kélepèr, les testicules, v.
j& peler.
Sm^jS kalb (Ar.), chien. wJO «lu
bmtaiy el-kalb, le grand chien,
Sirius.
Ôryjbkelubïiran, fosse, saut
du loup, abîme, gouffre (KL).
4*MjyJj kela&û&urg, enveloppe
qui déborde : l'enveloppe qui
couvre le maïs.
ip kelàm, klàm (S. chlH isfa,
noir, couleur sombre), obscur,
sombre, nébuleux, ténèbres. —
J^O klàm kàbut, obscurité
épaisse et nébuleuse. Aj «j IL jâ
pada mâlam yaiy klàm, dans
une nuit obscure. ^^ tJ^J
ber-jâlan dâlam klàm, marcher
dans l'obscurité. J>jl^U
tiâda matn-hâri dunta «
jâdi klàm kâbut, si
n'existait pas, le mont
dans une obscurité comf
Phi/. 46). \fjAf~
moka triuy men-jàdî t
lumière s'est changée en
(iV. Phil. 18). ^ p
JJU» tiisxâya klàm t
matâ-ku, certainement i
s'obscurciront (je mourr
^/4^L meiyelàm-kcu
ténébreux, obscurcir, j
IIP jfc*> la meryelàm-ka
nlarn, il obscurcit le m
tier (M. R. 68).
lyjokelâm-an, obsc
nèbres.
^yiy ber - keiâm - r,
de l'obscurité, qui est té
adajâhat sa-genàp tv.
âkan ber-kelâm-an, si 1
est mauvais, tout voti
sera dans les ténèbres (
i^+y£Ska-kelâm-an
obscurci, obscurité. aL<
tjj\c* maka ka~kelân
mata-kart, et le soleil
scurci (N. 145). ^3K
?
fa ka-kelâm-an, jusqu'à
ité (if. 100).
kelam-âri et ôj\$ ke-
i, la veille, le jour d'a-
ier. J\& OjU^j-> ôjf
lerï kelamârîn pàgt, car
lier matin (À7, l'kil. 36).
jUS kelamârîn dakûlu,
er, l'avant-veille.
. 9<nn»&i'yiK kalamari,
it. ?9K^ •cx\ holom.
-^ kalaiy. Day. kalam,
i de la lune. Avec le S.
at. calïgo. Gr. xeAaivéç.]
fc, sombré, coulé bas.
t« mergelhm-kan, faire
, faire couler bas.
terggelam.
et Snnd. £n>n&y\ kelem.]
damâyar et knlu-
r, nom d'une sorte de
>de, qui donne une lumière
descente , lorsqu'on le
haru
elamart, v. sous AT
tfmnârtn, v. sous AT
*•
JJC^T 379
>»AS kelemïimur , ordure de
la tête.
lS)&4p kelamkâri, chites, toile
des Indes imprimée à fleurs,
perse, indienne. iJy àA> jîjlCiS
kelamkâri tânah putih , indienne
à fond blanc (3/.).
[Bat. 2rx*-^\^S* so/aÀ*-
>tar£]
À^J kallmat (Ar. iS) , parole,
verbe, mot, profession de foi mu-
sulmane, «j ^^a ^Jxl* Oj^ aJj!
iXyJ* uleh kârna segala kali-
mat - /Ta ya^ fer - hûni} par la
raison que ses paroles sont ca-
chées (M. M. 223). aJUI eOL j£
aUI .L Albl IU"vl>b I» j>arfa
mulâ-na adâ-lah kalimat dàn
kalimat adâ-lah sâma alla A,
au commencement était le verbe,
et le verbe était en Dieu (A7*.
148). lÀ^is ÂW kalimat mhâ-
daty ou »}L»l ibl^à sahôdat is-
lam, la profession de foi maho-
raétane, à savoir: ^ aIII il aII ï
àD» Jfy*»j -X*^£ /a iZaA i//â a/la//
?4 muhammed rasûl allah, il
n'y a de Dieu que Dieu, et Ma-
homet est le prophète de Dieu.
[Jav. mirvtfn^ kalimah. Sund.
wn<rvi&i\ kalima*]
ù*>4p kelememlan. — J3
petï kelemendan, nom d'une
380
Jï
<**&
petite caisse sans charnières, et
dont le couvercle peut s'ôter
(Kl.).
jJjp kelenvpey tiré du four-
reau, nu.
jù$y ter - kelempey , qui est
tiré du fourreau.
iî*p kellimjmk, amas, réunion.
X jfâj» ber - kelumpuk - ke-
lumpuk, qui sont ramassés, en
tas, par rassemblements, qui for-
ment des réunions.
[Jav. <urinn<Fn ^jiKnp kalumpuk.]
5t2l> kelempavg, nom d'une
plante (sterculïa fœttda). C>j\l
A*\S è-y vl>l-> TJUJuS dâun kuv~
tut-kuntut dan bûrga keleia-
parg, les feuilles d'une plante
qui sent mauvais, et les fleurs
d'une autre (M.).
5t£l> kelumpufg, rassemble-
ment, amas, banc de poissons
. (Kl.).
^y&Jl ber - kelumpûrg ~ an,
par amas, par bande, par bancs.
v. JfiiS kelumpuk.
£,
teulewribu, des rideaux , un
moustiquaire. j*io jjj^J tïrey ku-
lambu, rideau de lit ou d'alcôve.
dor-lah ïa di-sïsikulan
ptitrïj il se coucba pour
côté des rideaux de la ;
lam tïrey kulambu j
aitiâs-an, en dedans de:
faits d'étoffe d'or (IL 13
aû&t bâtk tûan mem-b
m
lombu kârna bânak fit
•
sïni, vous ferez bien d
un moustiquaire, parce
beaucoup des moustiqu
y&Jl ber- kulambu ,
rideau , muni d'un mou:
ber -kulambu dâlam t
homme qui est dans 1'
un rideau. JU^* £j
men -jâla, un homme q
au filet. Ordinairement 1
qui pèchent au filet, p
filet devant eux commet
[Jav. *oinA&i\ kelaml
M)outr>\ kalambu. Bat.-
kulambu. Mak. s>*
lainbu.]
(Sj\$kelaanbïiwi ,kel
nom d'un coquillage d
est employée contre les
des yeux: (selon M. lin
[Bat.
buwé.)
#
bS
381
L4P kalambak, espèce de
bois précieux dans le genre du
iJS ù>\ -X^ ta menûruh menant-
bun-kan xendâna kalambak,
il ordonna de faire une pile de
bois de sandal kalambak (R.
158). Il paraît qu'on le nomme
aussi jjV (j»& kalambak ga-
hâru. £ })$ J^Ob Ol-X^
tjX*» xendâna dân kalambak
gahâru yarg sedia , du bois de
sandal et une préparation de bois
de kalambak d'aloès (if.).
[Bat. y;rtcx\e»y;\ ha-
lombuk, sorte de bois avec lequel
on fait des bières. Mak. *>^&x:
kalamba, bois d'aigle.]
^y^ kalambit, une petite es-
pèce de chauve-souris : (selon M.
une grosse espèee).
jy$ kelambir, v. J^f ke-
rambtl.
j$ kelanibur, ridé, froncé
(KL).
j
kelàr, anneau, coche, cercle
(des animaux qui ont des anneaux,
P- ex. certains insectes). jJL
en^> i^^Jù^jJj }S {Jfa&maka
Kt-likât-an dûa blhs kelàr ku-
«lîrg tubuh-na, et douze anneaux
paraissaient autour de son corps
(AV.).
jJ\J6 kalalâwa, v. jy^kala-
Imcar.
j^yw kalalâwar et jJ\K
kalalâwa chauve - souris, v.
jVkâla etj^* lâwar.
i
jéJS kélfl8y cessation du mouve-
ment de la mer, entre le flot et
le jusant.
jyJbt* mergelhs, rester tran-
quille, ne monter ni descendre
(de la marée) (KL).
ÔCLJS kida-santâiia (S. ^fiffT
kula, famille, et 5*IT1 M Çantâna,
race), famille, parenté, les pa-
rents.
[Sund. <mmm\ santana, petits
nobles, noblesse.]
j«3 kùs, bouffettes ou houppes
qui se placent de chaque côté
d'un cerf-volant : des épaulettes
d'officier (KL).
Prob. du Holl. ktcast, houppe,
touffe.
<L*J kesàli, gémissement, lamen-
tation. JuS aIT ^£ï <L>j~* serta
dergan kelhh keshh , avec des
soupirs et des gémissements (IL
Ab. 14».
[Jav. *7)iui?\ kesah. Bat.
holso.]
382
<J>jyS
/w— S kasïh-an, v. sous *-<o
cS^I^S kammmH, ka&uàrf,
le casoar {struthio casuarius).
iJj\jS £>l> *lbl adà-lah bâraiy
kasuâri, il y avait des casoars
(//. ,1J. 74).
fj£ kusUma (S. «[ityi Awsw-
ma , fleur) , une fleur ; quelque
chose d'agréable, de précieux ;
une femme. JUîl Jû* O^Ju» jjy*»
«j^w bj£ sûka m seperti men-
dâpat kusûma sa-gunuvg, con-
tent comme s'il avait découvert
une montagne de choses pré-
cieuses(Jf.). — X£A> Cj/^seperti
bâyarg-bâyavg kusïïma, comme
l'ombre d'une déesse (8. Bid.
43).
[Kw. kna.j.fi\ kusuma, fleur,
prince, femme remarquable.Sund.
Knvivi\ kusuma, un héros.]
JL«S kesàk et i~JLo merge-
8àk = Jj—** ^<°5^A et J^***
^XmS keskul (Pers. J^lS), pe-
tite écuelle, gobelet. *Lu> ^êo
JiLSy [y** Ob ^^S-*1 dergan m-
b'dah sikhi dan suât a keskul,
avec un couteau et une petite
écuelle (Sut. lhr. 3).
[Jav. inajiruis keskul. bissac.
.«X»à UuskuSy nom d'u
de la famille des marsup
delphe), dans les Molu<
kesàt, rude, grosj
[Sund. *nêj>*wf\ kesa
kesàt, essuyé.
kâîn kesàt, un torchon
J~~m+ mergesht, ess
cher l'humidité de q.
un torchon.
[Jav. *
iuniA&njt\
panetière.]
Mtl
kesat.]
J^uà kusta (S.ïïpgkusi
ladrerie. JUJiJ^olJpi 4j c
seperti ôrarg yarg ber
kusta, comme une perse
lade de la lèpre (S. Mai
wOy ber -kusta, (
lèpre. — Pjy ôrarg bt
un lépreux. — Pj^l JUj
ôr«7?7 ber-kusta, hôpita
lépreux, léproserie.
(S)jL£ kfistûri (S.
kastûrï), musc. — £Ju
kaxtûri, la poche on v<
contient le musc. Ob^-*
J^l e>^ <Jjj^ sePe
tcastu dân kastïîri bai
son odeur était comme
nard et du musc (R. 3).
hîlrurg kastûri, perri
petite espèce de perroqi
Aj^S
383
— tlkus Jcastûri, rat musqué.
"" P~" gàduig kastiïri, nom
d'une belle espèce d'épidendrum
(M.).
Prov. jL &3y C>JfjjjSJS>\
e)ljj *-L* upâma kastûri kâr-
na baû-na maJca hllarg nawâ-
w, comme le musc qui, à cause
de sou parfum, doit perdre la vie.
[Jav. et Sund. «nviw kasturi.
Mafc. »*=>•?« kasaturi. Tag.
rtBig. tKt-)jr kastoli. Avec le
8. comp. Lat. castor. Gr. x«<7rc*>p .]
k&atriya, ksatrïa, v.
xatria.
JxJ&à ka&inargkas, v.
:** xinaigkas, coq de joute.
lT^ -
^casàu, trace, vestige, pas.
^ *^— kasàn kaki, la trace des
pfecls. jJ'^li J^J ^ITjL-
l^°1« Y&tiâda kàmilïhat bà-
ra**& kasàn kaki mànusia, nous
ne voyons la trace des pieds de
Personne (A7.).
vj^*-^* niergasàn - iaw, faire
Ul* trou, mettre le pied sur q. ch.
Vy^-Sj di- kasàn -ka?i, être
foUlé aux pieds, être battu (d'un
c^emin).
On trouve aussi ^S kâsan.
Ce mot vient prob. de ^jS^
°<*kàs; kyS kasàn, pour ^l^»
bqJcâs-an.
kasumba (S. ^tJM ku~
sumba) , espèce de safran sau-
vage, dont on se sert pour faire
une teinture d'une couleur rouge
foncé tirant sur le violet. On le
nomme aussi ^U* — kasumba
jâwa, ou bj<+ — kasumba md-
rah {carthamus tinctorius). —
+& kasumba kelhy, arbre dont
le fruit est employé dans la tein-
ture (bixa or e flâna). «-*jj* —
kasumba murup, couleur rouge
de feu que Ton donne à certaines
étoffes, ôjj «-^o ^u ^ir^y^l
sy^U> «»«1 ada-pûn kdin-na kâin
kasumba warna amas - amàs-
an, ses vêtements étaient rouges
chamarrés d'or (B. 102).
[Jav. et Sund. hndi^\ kasum-
ba. Mak. *s*s*x: kasumba. Dav.
kasumba. Tag. t£>3CDCo ka-
subha. His. £Z?1/lOo^ kasobha.]
^^w knsambif nom d'un arbre
(stadmia sideroxyfon O.).
Vy^à kesraf (Ar.^S), le second
des signes vocaux chez les Ara-
bes, nommé par les Malais ^j\j
àj{» J bàris di-bâwa/i, parce qu'il
se place au-dessous de la lettre
384
JS
à laquelle il donne le son de i
ou é (v. Grara.).
,Juj kesàl, fatigué.
[Jav. ihnxiifnip keseï.]
<**> Jo fcea* (Ar.), mensonge.
^yoj^c* mergezb-kan, mentir,
tromper.
(JLxÎJ kiiskUl, v. j£Skeskul.
xw keSim (Ar.), mutilé, coupé.
v*jL£o Uesaf (Ar.), action de dé-
couvrir les choses cachées. ,Jj*1
o»i>JI #Ae£ el-kesaf, sorcier,
devin. JUji p^lj ^ ui* Pj^l à**-**
cJLiXJl ,Jjb! sa-teigah ôravg me~
rgatâ-kan râja ïtu ahel el-ke-
saf une partie du peuple disait,
le roi est sorcier {M. li. 128).
À*» kabah (Ar. ^Jù ), le temple
carré qui est renfermé dans la
cour de la grande mosquée de
la Mecque, la Caaba, le temple
de la Mecque, un temple, ^plfi**
^jfcy men-jàdi suâtu kabah ku-
dûs dergan berkat mahâ tâkan,
devenir un temple saint avec la
bénédiction du Seigneur (Àr. 3 1 8).
lj\su kefâret(Ar.jiy), pénitence,
expiation, indemnité pour se pu-
rifier d'un péché. Z+>\ SjUS
m^L»\ *J> Çjj\ àjyf UW kh
kefâret ïtu sebhb mem-b\
ôravg yarg islam, la loi qu
l'expiation à faire par celu
a tué un mahométan (D. M. <*
yu kufiï (Ar. \jS ), égal, p;
semblable. & {£* y&*> f*
ôravg yarg sa-kufû dergan
quelqu'un qui est son éga
M. 224).
•yu kefan (Ar.), linceul, si
drap mortuaire, ^yy ^$j
\y aJui j>»j»i\ s>»j men-xt
kâin kefan ïbu kâmi s
tuwâ, chercher un drap poi
sevelir notre vieille mère
^yti* mergefan , ense
Jb ^yuL Ob ^Xt *■
c)j. *****\ ^ if*" wàJlb
mandï-kan dân mergefan
menânam-kan pada yatg
gûr-an ïtu jika sampey
ampat bûlan, vous laverea
sevelirez et enterrerez Te
né avant terme, s'il a a
quatre mois (.1/.).
^Ujb* meigefân-i) mettre
un linceul , ensevelir.
s*^j&s Ob ^^SjiJÛ* j maki
mandï-kan-fia dân dt-kej
>
rèa avoir lavé son corps, ils
retirent (Sul. Ibr. 6). JL.
\à er^û *> iwoAa di-kefan-
Ua ïtu, et il le mit dans
eeul (N. 53).
• A
mergefan - Jean.
f. donne ce mot dans le
du précédent.) Selon les
de la Gram., le sens devrait
faire un suaire de q. oh.
4**
*pergefan ou {j***perge-
ce qui sert à préparer un
mort pour ses funérailles
ifar (Ar. ingratitude), or-
orgueilleux. iL* AJui ^1
lp* v!/i eJ^J^ *a sudah
ka - dudûk - an - /7a ïm
h kufor-nay ils ont perdu
at par leur orgueil (P. M.).
jl ôrafy kufor, un orgueil-
Jbl5 385
ÂJu kafarat, pluriel tejtfkâfir.
JLju fce/et (Ar.), housse que Ton
jette sur la croupe d'une bête.
Jjû/ ter-kefel, qui a une
housse sur la croupe. vy^lS
{yZA ka - naïk - an permïsûrî
sudah hâdlîr ter-kefel di-pintu
astâna, la monture de la reine
était prête et équipée à la porte
du palais (M.).
lyAtM* mergefel-kan, mettre
une housse sur la croupe d'une
bête de somme, enharnacher.
^AJ^ cJtV<J.^t ^p^ gctjah ba-
gin da ïtu -pûn dt- kefel - kan
ôrarg - lah derga n sa - largkap
per-hiâs-an-na, les éléphants du
roi furent alors complètement
enharnachés (M.).
il
i lettre nommée o gâ, gut-
douce ; sa valeur est celle
*ançais, mais conservant de -
? et i la prononciation dure
a devant a, o et u. (v.
I
.£yS gâhi, force, puissance, pou-
voir, ^y ^j*j kràs gahï-fia,
il a beaucoup de force.
>o^ ber-gâhi, qui a de la
force, puissant. àIIxJ C>y ±$\
S * I&&JI w 2>ûn tiadâ-lah ber-
25
386
isfr
gâhilâgi, il n'avait plus de force
(R. 100).
JMffâhi et £ ghh (v. ce mot)
viennent probablement des lan-
gues sémitiques. On trouve en
Hébr. nNil gahah, être élevé,
majestueux. En Ar. Jç kakya,
se vanter.
{J$\S gcvya, manières, (surtout)
manières affectées, non naturel-
les, ton affecté en lisant, chan-
tant, etc. (À7.).
^Ixjc* merg-gayâ-kan , lire
q. ch. avec un ton forcé, faire
une chose d'une manière affectée.
<£& gàya = J&gâhi; signifie
en outre : projet, entreprise (Cr.).
tjvjl ber-gâya = >^ ber-
gâhî, v. Jwgàhi.
àu\S gâyuh.
àju^j ber-gàyuh, pendre assez
bas pour pouvoir être cueilli à la
main (des fruits) (KL).
f*j)S ffâyutg, une grande cuiller
faite d'une coquille de coco et
d'un morceau de bois qui lui
sert de manche.
(Sund. <mùi\ gayurg.]
J^Aj gâyit, g dit = SJjfkàà,
crochet; accroché, er7^^3"*
ê»8-
bûat-na perg-gâà
di-gàit-na, il fit m
s'en servit pour Face
xrSgâyam. — a^ i«i
m nom d'un fruit qui
manger (KL).
^u gàyis, gai*
kâyiSy gratté.
^jmyfcjx* meig-gâ
p. ex. àju — meig-t
gratter la terre.
i£yà gâwey = .
procès. JU-XjLi ^l
^V-i^jIo ±£k% ttà
icey aaiggĕta me-lc
bâyar sakâja, il n'y
ni chicane à avoir,
payer (M.).
^jjSli pe-gâwey .
[Jav. et Sund. ™
faire.]
ÇyS gmmitg, creu
ombragé. jSy — go
le côté d'une collin
l'abri. — ^ kâ
mousseline, étoffe de
(AV.).
Pyf/t ber-gâwu
profond, qui est om
— j)âdaiy hev-gâw\
d'une vallée (J/.).
•*&
* gàwut, fouiller, remuer la
-e.
3n trouve aussi C>J£ kàwut.
1>J& gârut.
gmvap = <*Jj\*> hâwajj :
1er (J/.).
gmvam, procès, plaidoyer.
JXj be~gâwam, qui a un pro-
; plaider.
gâtval, tardif à comprendre
.);stupide, lourd, hébété (il/.)-
gàwtU, perplexe, em-
uillé, confondu. On trouve or-
lirement ce mot joint à
npur. ^ua*. ^jjksS* ^&Y+t
>sa-hi?gga men-jàdi xampur
?ul, tellement que tout est
é et confondu (i/. D. 133).
*
gàkil, chanter une chanson
r endormir les enfants (O.
vgk.y
)*jS gakû-an, chansonnette.
CTôb^J^ jPJ^b di-
-fkt dergan kïdurg dan ga-
rni, elle le berça en lui chan-
t des airs de nourrice (J/.).
gàga, culture (lu riz sur des
ains secs.
• , . A
it IS" 387
& vgàgah, fort, puissant : force.
— «j ùlyv9 pohluwân yarg
gâgak, de puissants guerriers. —
\j&? c>b gag ah dân perkâsa,
fort et vaillant. — 1*p ilmu gâ-
gah, art secret de donner de la
force (//. Ab. 144). tâj^Ji ^1
^yy ïa âmat gâgah berânï, il
est très-fort et courageux (R. 43).
jXp o ,J*jfi yJ&\ ,j\**> supâya
aiykaw ka - ta/tïi- i gâgah - ku,
afin que tu connaisses ma force
(jft. 43). aK> di- gâgah, être
forcé, contraint. ij^\ »oj jle*.
l$^ Cx ^ jika di- gâgah ôra/g
âlcan dïa, si on use de violence
à son égard (J/.).
A IC«* meiy-gâgah, faire vio-
lence, forcer.
>u31«* m*>yy-gagâh-i, user
de violence envers q. q., forcer,
contraindre, opprimer q. q. ,j\
>l£3j ^£ù jIj .0 I J^Lëawâ-
«wAr igâma tiada de?ga?i di~ga-
gâh't, ils ont embrassé la religion
sans y être forcés (Chr. Pas. 23).
*&3j» ter-gagâh-i , qui est
forcé, que Ton a contraint, que
Ton a opprimé. — Aj ij^\ ôrarg
yaig ter-gagâh-i, un homme qui
est opprimé (M.).
.Vv v£j** menj - gâgak - kan,
rendre fort, fortifier.,
* s
25*
388
S*
JX
kita gâgah-kan itu Jiâna uleh
rayât ktta jûga , nous ne pou-
vons être fort qu'avec le secours
de nos sujets (2?. 84).
^jfclCS-je perg-gagâh-an, ac-
tion de contraindre, oppression,
injustice. j^3Uiô jj& àIjH
ïâ-ttû-lah pe-gâwey perg-ga-
gâk-an, ce sont des instruments
d'injustice (B. 82).
[Jav. (mam?\ gag ah. Sund.
an<m^\ gegak. Day. gagah, s'op-
poser. Tag. 3131 gaga, con-
traindre.]
Y \S gôgaw, tâtonné.
jix-n+ merg-gâgaw, tâtonner
dans l'obscurité (KL).
y ugâgu, v. Jftgâguh
Jp \Sgàgah (S. an i«n kâka)f cor-
beau, corneille. £\ ^.vJtlj JU
jfivêjyj^t maka di-lepàs-
lcan-na âkan $a~ïkor bûrurg
gâgak, et il laissa aller un cor-
beau (B. 10). J& àLjLj^j Ju
4 J& £b çb JfV rnaha
her-himpun-lah segala gâgak
dâtarg me-mâkan bljin ïtit,
alors tous les corbeaux se ras-
semblèrent et vinrent manger ces
graines (KaL dan Dam. 77).
Prov, ^iÇ. JJi Jfô gjy
s-*i
ïtu jtkalaw di - m
dergan àyer rnâivar t
men-jàdt pûtih bulû
on laverait le corbeî
l'eau de rose, ses plu
viendront jamais blî
dit pour montrer con
difficile de rendre bo
a une mauvaise natui
124).
Énig. £>\ AjL> (
^ terbaig ^àgak
ïkor hïvggap dt-âta
sa-ikor brâpa kaki-n
beaux volent, un vient
sur le dos d'un buffle,
bien de pattes ? ^-1^
hâja} deux seulement
[Jav. et Sund. wtw*
Bat. -*^?\ gak. Mak
la. Day. kak.] N
3 ^ Çàgtlk, nom d'
de mer d'un goût déli
y" 9^9U (Marsd.
de rebut, fretin,"
(Crâwf.), prendre du
la main en tâtonnant;
bablement le même m<
gâguk.
[Hat. -»
y%\ 9°
$ IS^â^cwjr, laqueueoulatige
d'une fleur ou d'une feuille, la
place qu'une fleur ou une feuille
occupait sur la plante.
Prov. iS ICj «Jy a^u* Oyu>
seperti sîrih pïilarg ka-gâgarg,
comme la feuille de bétel qui re-
tourne à la place qu'elle occu-
pait sur la plante. Se dit de per-
sonnes du commun qui, après
avoir été élevées par la fortune,
retombent dans leur première
condition.
[Jav. et Sund. <m<m\ gagavg.
Day. gagavg.}
^ ugàgfvp, bruyant, confus,
tumultueux. S^jffîjtj
vjr^ ter-lâlu gàgap gempïta bu-
n*-naf le bruit en était éclatant
et tumultueux (K. 19). çJôù
**+$ <uu o x^ dî-pâsaiy ma-
rhm gàgap gempïta, ils f ai-
dent jouer des pièces d'artil-
ferie dont le bruit retentissait au
hiu (M.).
On trouve aussi ^jSJs gaghp.
^Sgôxar, diarrhée. v.^*U*
xàhar.
^Vgâjah (S. TTsT gaja, élé-
phant), éléphant. — ^»\ ïkan
gàjahy la trompe d'un éléphant.
ù$+ — gâjah mina, nom d'un
A*4T
389
poisson; une baleine (Marsd.),
(S.TU^mïva, poisson). àeJ^^y}^
àJy kâtn gâjah pûtih , toile de
coton grossière et très-large, co-
tonine. — ^U main gâjah,
jouer aux échecs. — iyj^^per-
nwln-an gâjah, le jeu des échecs
dont les pièces portent chez les
Malais les noms suivants: **\j
râja, le roi, J>/u* mantrï (mi-
nistre) la reine, *oS gâjah (élé-
phant) les fous, ïflcùda (che-
val), les cavaliers,^ tir (chariot),
les tours, JjJuj bldalç (fautassin),
les pions: l'échiquier se nomme
jk*. xâtur ou ^jW ^îlî pàpan
xâtur, et les pièces du jeu Ay
j>\c>* bûak xâtur. On dit ^ sait,
échec ! JU* mat, ou J^ir tammat,
échec et mat.
' Prov. ^jJ Jj\ ^j kJff gâ-
jah di-telà?i lilar lldi, un élé-
phant avalé par un petit serpent.
Se dit d'un prince ou d'un grand
personnage qui a été ruiné par
un misérable esclave. Autre Prov.
JJ^^^j gâjah bërak beshrkï-
ta-pïin hendak hërak beshr jïî-
ga, les éléphants se déchargent
le ventre grandement, nous vou-
lons aussi le faire grandement.
Le sens est: les riches vivent
bien à leur façon, nous autres,
392
JLjlf
&
blés; discussion. X^xJ Jô
bhb pada tlap-tlap hàri men-
dâtarg-kan per-gadôJi-an ïtu,
ils apportaient tous les jours des
sujets de trouble (H. Ab. 236).
JuoIj gâdamdHa, nom d'une
plante. (Selon Cr. du S., peut-
être de ÏT^ÏÏ|hc<1 gandamûla,
alpinia galanga ou curcuma
reclmata).
i£*yàgâdey, gage : être engagé,
mis en gage. — ^j»*** menebùs
gâdey, retirer un gage. — vlrr*^
kombalï-kan gâdey, restituer,
rendre un gage. — *& fa yarg
memeghrg gâdey, qui prend des
gages, engagiste, mont de piété.
£.L ^po Ob fyj cP» gâdey
ber-bûrga dû n gâdey sâja, gages
portant intérêt et gages simples
{M.). ^
(J-Wj* ber-gâdey, qui engage,
qui met en gage, fa^ji J>\ A*»)*
^JSf t>l-> bânak-lah la ber-
hâtarg dân ber-gâdey , il avait
contracté beaucoup de dettes et
mis beaucoup d'objets en gage
(//. Ab. 301).
^jICjL mery-gâdey, engager
une chose, la mettre en gage.
,J&j> ler-gâdey, qui est en-
gagé, que Ton a mis en gage.
— £j-j/ 1er) 8- îia ter-gâdt
arme est mise en gage (M,
— ôrarg ter-gâdey, otagi
^j jld** merg - gâdey
engager, hypothéquer q. <
^La gadey-an, chose
gée, gage. — *Fj\ bôrc
rarg gadëy-an, des obj<
gagés. ^
jAjSJe peiy-gadêy-a)
où Ton engage , mont do
— Ojj-*» mrat pevg-gaâ
reconnaissance du mont d<
Ce mot vient prob. du S
gâd, TTf}J gâdë, placer, d
en un lieu, qui est peut-êtr
l'origine du Lat. barb. gi
d'où l'italien gaggio et l
çais gage.
[Jav. arnniui\ gadé. Sund,
gadé, mettre en gage. Dt
dai. Tag. 3C£ galay.]
.aJO gâdok, nom d'un
arbre du genre bîschof)
Hchoffia javamca).
[Sund. m nuitnmi\ gado
\J)\S gâduk, fat, bizarre
Ç»JSgâ&cvnj9 veiller, être
gardes (O. Batav.).
pJO gàdirg , défense c
d'éléphant; ivoire. —
xuk gâdiry, une défense
liant. — jLjvjLj sa-pâsarg
7, une couple de défenses
hant. £& £$\£H\ Oyu*
f* ânak - anâJc - an gâdirg,
e des figures en ivoire.
>ada gâdirg ber-sendisen-
in dergan puâlam, fait
re et de corail joints en-
e(if. 12).jUdlj — ^ô<%
ta?itâra, l'aile d'une armée.
->0 gâdirg -gâdirg, les côtes
le compose la carcasse d'un
î, ainsi nommées parce
es ressemblent à des dé-
* d'éléphants. — JJ^—* ,r*
7, nom d'un arbre dont les
blanches sont odorifé-
i.
<j"
is-
393
* i»>
>V.
>^j jL* sudah dâpat gâ-
be - tûtcah xùidey tiâda
ïïna lâgi, lorsque quel-
, par un moyen surnaturel,
enu de l'ivoire, le serpent
ry n'est plus utile (c'est-à-
jon venin n'a plus de force).'
; de quelqu'un qui est arrivé
j position tellement élevée
lépendante, que ses enne-
e peuvent plus lui nuire.
v. vnâ\ gâdirg, ivoire.
tm2i\ gâdirg, ivoire. Bat.
gâdirg, ivoire. Mak.
*>kL gâdirg, ivoire, les côtes d'un
navire. Day. gadirg, les côtes
d'un navire. Tag. 31*^*, galirg,
ivoire. Bis. 31V* gadirg, ivoire,
pièces de bois posées en travers.]
£OlS gculurg, nom d'une racine
médicinale; d'après À7., elle a
une vertu enivrante, cause des
enflures, et fait saliver comme le
calomel (dioscorea trifoliata).
J. Rigg dit qu'on la mange dans
les années où le riz est rare, mais
elle a besoin d'être bien nettoyée
et bien préparée à cause de sa
vertu délétère, i^o gâdurg est
aussi le nom d'une autre sorte d'i-
gname (dioscorea hirsuta, Pij .).
i£jy~> — gâdurg kastûri, nom
d'une belle espèce iïepidendrum.
^jy~s\ seperti gâdurg kastûri
yarg me -Mit pôhon argsôka,
comme Yepidendrum s'entortille
autour de Yangsoka (Indr. 260).
[Jav. (mùi\ gcidurg, Sund. «m«à\
gâdurg. Bat. ->«^x tfQdoy?-
Mak. <>Ki, gâdurg. Day. gadorg.)
**j<j\S gâtUë, jeune fille; petits
des animaux du genre féminin.
•^Ougrôeïte, nom d'un arbre
qui ressemble au sassafras et
394
<S>
îir
dont on fait le même usage; il
est cependant d'une qualité infé-
rieure (KL). .
*J \Sgàna<8, turbulent, emporté,
méchant, vorace, sauvage. ^\
yarg gânns yaiyme-mâleaji ïkati
yaiy lâïn, les poissons voraccs
qui mangent les autres poissons
(Exer. 119).
[Jav. <miqtJip <jana8.)
iôugâpah, v. sous *3j giïpuL
r<w/vJ ou mieux i^slxJ gaha-
<jaha9 les branches sèches de
l'arbre qui produit le sagou.
•jvS gâbur, nom d'un poisson
(peut être le même que ^vgâ-
bus). ,
jt^VJ gàbllS, nom d'un poisson
qui se trouve dans les eaux sta-
gnantes, il est vorace et mange-
les autres poissons (ophicepha-
lus).
[Sund. îmKtiuijfs gabus.]
-J \Sgabu8, nom d'un arbre dont
le bois est extrêmement tendre
(alstoma scholarts) ; moelle d'un
certain arbre (AV.).
Prov. C^L» tplfô* yj^f-J*
tS~* ^J pârary y abus meu-
r
jâdi seperti pârarg beâ, un cou-
teau de bois tendre peut devenir
un couteau de fer: c'est-à-dire
un homme faible peut devenir
fort, et un timide courageux (A/.).
[Jav. et Sund. an*ji^ gabus,
nom d'un arbre dont le bois est
tendre et spongieux.]
Â* 15 gàmoh, un vase à eau, sans
bec et fait de terre non vernissé*
(A7j.
d'une arme).
Jr»l£-** meiy-gâmak, tirer
une arme que l'on porte au <wté-
par manière de menace. J&* ~
s** t. & °>* **$$■
&j> mevg-gâmak htilu kris-nC^
seperti ôrarg yarg hendak ber^-^
tïlcam , tirant la poignée de so
crias , comme quelqu'un qui me-
nace (M.).
tJ«lLM merg-gâmak-gâmik,
tirer à différentes reprises et
d'une manière menaçante une
arme que l'on porte au côté.
^ Vj[*l£-** meig-gâmak-gâ-
mtik - kan. d\Zf£" {ffj&<>
^j* <*& di-gdmak-gàmak-Jcan
senjatâ-na ka-pada lâwan-na,
ils tiraient leurs armes pour
effrayer leurs adversaires (M.).
(Jav. .m«*?\ gamahj effrayé.]
1<JWg9 qui démange, qui
s démangeaisons.
te gamarg.]
M
395
mat j nom d'une sorte
i. ^y^ — gâmat hûtan ,
le plante (echinocaulis
tus, Cr.).
gamat, nom d'un liquide
mr verdâtre que Ton
11 corps d'un certain ser-
dont on se sert comme
>our les blessures.]
imit, frappé, gratté,
S; pris dans les serres;
omrae nn instmment de
ber -garnit, qui touche
doigts : toucher, frapper
loigt.
•o gâmù-gamït-an , ce
►ris dans les serres, une
lose abandonnée, rebut,
s. lJL>SïJ{ \$&>- £jj~>
ta jâdî gâmit-gamît-an
! venant la proie de quel-
u, le rebut des hommes
mît - an ânalç - na lin,
ie ses enfants se trou-
>andonnés {H. Ah. 1 26).
*QO ber-gâmit-gamit-
gratte. JiS^y ^[^j
►w» 8erâya ber -garnit-
gamlt-an sâma sendirï-na , se
grattant en même temps (M.).
[Day. kamit, être saisi par un
oiseau de proie.]
U garnit 9 clin d'oeil, signe
de tête; indiqué par signe.
VJXJT garnit -gâmù, faire
des signes avec continuité, con-
verser par signes. C>b V JUJj ^j]
j£jL/ tf&u la gâmù-gâmit dân
târgan-ua mem-bllarg , ils con-
versaient par signes, et c'étaient
leurs mains qui parlaient (H Ab.
98).
ly^+SZj&y ber - garnit - garni 't-
an, qui se font mutuellement des
signes, ùyujl Vijta J& JU
%Z*>\ ùy maka segala dàyarg-dâ-
yaig ïtu-ptin ber-gâmit-gamit-
a?t mergatâ-kan bâik suwarâ-
na ôrarg muda ïtu , toutes les
suivantes se témoignaient mu-
tuellement par des signes, com-
bien elles admiraient la voix du
jeune homme (M.).
J^S gara, légitime (des enfants)
(Kl.). — J^'l ânak gara, un en-
fant légitime.
^JSgârâi
y U garagey, croc, grappin
dont on se sert pour prendre les
crocodiles.
396 jjlS"
jjpàgârewo, gros, creux, grave
(de la voix), ronflant. *jD e>by**
^j JLfc S * suwarâ-na garnir
tâgiheibatbuni-naf sa voix était
creuse et le son en était effrayant
(H. Ab. 302).
£j*S gcuru = jj&gâruk; si-
gnifie aussi, voix stridente, aigre,
aiguë.
jjlugàru, v. )J$ galiâru.
\j& Qâruk9 gratté, ratissé,
fouillé.
JjICjL meig-gâruk, gratter,
ratisser, essarter. Vjjjldi* J^<w
^J^ sambtl merg - gâruk - ga-
rnie pritt-na , en lui grattant le
ventre {Jlaig. T7.).
Jjjl£-«3 perg- gâruk , qui
gratte ou sert à gratter, grattoir,
râteau; étrille.
On trouve aussi jjO gâru,
avec le même sens. ^J&L**
Jjo t>jl> e>^£-êl merg-gâru arg-
gotâ-na kârna gâtai, se gratter
les membres qui démangent.
• ù>S j jICjL merg-gâru kûda, étril-
ler un cheval. ï$jJS!*ô perg-
gâru kûda, une étrille (J/.).
[Jav. imni\garu. Sund. <mni*wf \
P)U gârmy, bruyant, sonore,
perçant, pétulant, turbulent, fé-
ir
roce, rapace, irrité, fur
— suâra gârargy une ^
— jAu nâni gâravg ,
* * * i -
aigu. - £> jl ôrarçr gt
homme véhément et
— y^ harhnaw gàra\
furieux. On dit — ^^
ta h -/la gara igy son gom
fut tyrannique. £jo ,
lakû-na ter -lâlu garai
nières sont très-bruvan
anak-ku Itu ter-lalu ;
gâraig, mon fils est trèi
et turbulent (Ji. 9). :
fjv fa be-brâpa sliga
raty, un grand nombr<
féroces (Kal. dan L
/afo ber-pràrg ter-lâl
et il y eut un combi
{IL 153).
^[fgarâig-an, gr;
mugissement, pétulanc
lence. (v. 9-j gararg.)
[Jav. <nin%\gere7g. Ja^
k/mV kereig, sévère, ri
pl/Sgariwg, une espèce
mem-bâwa sa-ôraigsa-
rinj di-blakaig-na ma,
gârt/g îtu segala jenh
Jl&jtf-
yjO
ir
397
tj^gàram, sel. Oji — #â-
r^tm faut, sel marin. — Pju Arâ-
ro97 gàram, un sac de sel. JJi
— ■ tampat gâram, salière. à*y
— - bûbuh gâram, saupoudré
*vec du sel. ju» — gâram
ptigi, alun, — ^Jàtâwas. x/*
fjO ^j i^x »L» yj*j>% menrïma
t>erhs sâma tïmbary dergan gâ-
*"«m, recevoir du riz en échange
d'un égal poids de sel (Lete.
Mal.).
Prov. Cjjï IL» .jo ç>yt mem-
&tiaig gâram ka-dâlam lâut,
Jfeter du sel dans la mer. Le sons
^st: perdre sa peine. Autre Prov.
an-tia, chaque homme avait une
botte sur le dos, et dans ces
hottes se trouvaient leurs provi- !
sions de bouche (H. Ab. 348).
(Jt&^ugârarggâti, nom d'un
insecte, capricorne, cerambyx.
cJ* — gâravggâti kexil , lep-
tura.
'jJlSgârut, raclé, gratté, ra-
tissé.
sljjSUt* merg-gârut, racler,
ratisser, gratter.
t. jj&gâruk et C^o gâwut.
[Jav. (m<>Tt9snj\ gartU. Bat.
garut.]
^km£ £ lîl dJu? mJS gâram tumpah
apà-kah tampat -fia, si le sel
est répandu, que fera- t- on du
vase? Se dit pour montrer que
le principal étant perdu, l'acces-
soire devient inutile.
+\Jlm+ merg-garâm-i, mettre
du sel sur q. ch. ^Uw^S y\j~*>
f J*ûA* t/lr** Ô ^ ^a-suâtuper-
sembâh-an âkan di-garâm-i
dergan gâram, toute victime doit
être salée avec le sel (Àr. 74).
^j+\$ garàm-an, de sel, salin
(B. V.).
•^lSgrôW«,marque,ligne tracée,
rature. /S\ aSJtL JUita jLj *~+J>
^ m
C^ WJ" hamba tiâda dâpat
me-laialcah âkan gârt's ïni, je
ne puis pas franchir cette ligne
tracée (J{. 97).
^jtjfcjt* merg-gâris, racler,
gratter, décrire une ligne sur q.
ch., scarifier, graver, herser. ^\
yg*^* ^£-> àl\j ^jICj*» ïa mevg-
gârïs tâtiah deigan telunjuk-na,
et il fit une marque sur la terre
avec l'index {lt 96).
^jJUj peig- gâris , râcloir,
herse.
v. la remarque sous ^jf
gâris,
[Jav. et Sund. .wV»*^\ garîs.
Mak.^i^ garisi. Day. garus.]
398 ^IT
jt-^u g drus, v. ^J gerùs.
J O gala, remède, moyen de ré-
parer.
JBTjj ber-gâla , qui a un re-
mède , qui peut se réparer. aI^I
foA lantak s égala ttilarg-na
tiâda ber-gâla lâgi, ses os furent
brisés sans remède (Amïr Ilam-
za 172).
rju ou mieux JlxlSflrata-
gàla, poix, goudron, certain mé-
lange de résine et do chaux qui
sert à goudronner les navires. vl>b
JOTùb *nr ^ j-1 ^i>
ctew di-lâbur-kan-na Itit devgan
gala h dân gala-gâla, et elle l'en-
duisit de bitume et de poix (li.8 6;.
w*4 — gala-gâla lernbut, du
goudron, de la poix liquide.
£y$J&£c mem-per-gala-ga-
lâ-kan, goudronner, poisser, en-
duire q.ch. de poix ou de goudron.
ùb Ab>> J-l j> cfXXj fl\
JlOT^pj^ljj atykaw per-ga-
la-galâ-kan dia ïtu dert data m
dân dert lûar dengan gala-gâ-
la, vous l'enduirez de goudron
en dedans et en dehors {B. 8).
Peut-être du S. TTFT gala,
nom d'une résine.
[Mak. ^^o^*-*» gala-gala,
poix, goudron. Bis. 3i3?2ffl
gala-gala, espèce d<
se fait avec de la
l'huile.J
ai \Sgàlah, perche, g*
s perg-gâh
gâlah, crochet an
gaffe. — CJ^I Udavg
d'une sorte de crevel
Wôy ber-gâlah,
d'une gaffe, avancer
i
d'une gaffe.
J&ï*
mevg
faire une gaffe de q.
vir de q. cli., comme
^ir> ju ^b r
sa-ôrang meminjam «
&« di-gâ/ah-kan-na,
qui emprunte une ri
sert comme de gaffe
431).
[Kw. Q7i,tu\ ^rt/nr, lî
Sund. ttnui\ aala.
gala.]
AJO gâlah, boue, t<
bitume, ^pj JUjI c
aJo ctew dt- lâbur - k
deigan gâlah, et ell
de bitume i #. 86).
rUmah-rlimah gâtait
sons faites de bousill
ÙJ\S gàluh, une prin
femme noble.
[Kw. innu{\ galuh
Jtf-
Jlfr
399
Lj}S gôbt? bêché, fouillé, creusé,
miné. Jlj f\y> àLKjJ J\ la
pûn galï-lah suâtu prîgi, ils
creusèrent un puits (litt. : par eux
fut un puits creusé) (B. 39).
JIÎ3" aJui «3 Jj^J 1b dêUam
Jçubûr-ku yarg suaah ku-gâli,
dans le sépulcre que je me suis
creusé (B. 84).
JIC** merg-gâlt, creuser,
fouiller , miner. ^\f* Jfi-** (j\
Ai'u 1b £-jy Jftj la merg-gâlt
be - brâpa bâftalc lôbarg dâlam
tànah , ils creusèrent un certain
nombre de trous dans la terre.
^JlCjê perg-gcUi, instrument
propre à creuser, à fouiller,
bêche, pioche, houe. i*Jlyj JU
^jXj ^^-J^ Jï*-*5 ma kabe- brâ-
pa peiy-gâlt hâbïs binâsa , or
on grand nombre de pioches y
furent abîmées (//. Ab. 60).
Prov. J±% CjJÇ JSli*
ber-kârat me-lâin-kan dlam
ubïadâ-na ber-ïsi, la pioche ne
&e rouille que, parce que les
pommes de terre ne sont pas en-
core mûres. Le sens est: l'homme
intelligent ne sait se taire que
pour parler d'une manière plus
utile, lorsque l'occasion sera
venue (H. Ab. 245).
£& galï-an, qui est creusé,
fosse, fossé, tranchée, mine. —
$yjL> galï-an balërarg, une mine
de soufre. ^j~+\ — galï-an amas,
une mine d'or (D. M. 134).
^j^Sjûjt ber-gali- galï-an,
qui creusent ensemble, creuser
à différentes reprises ou dans dif-
férents endroits. J^A £jj\ J&
j\j* i^Jf^^jL]^Jùji segaUt ôrarg
Itu ber-galt- galï-an hullliig
muâra, ils creusèrent la terre
à différents endroits le long du
fleuve (B. 95).
[Sund. *?rnJ\ hali. Bat. »*-o
hait. Day. ka/i.]
y\S gâlu, le pénis.
[Bat. -^<7 galu.]
jyu galak, paraître (en parlant
du feu), s'enflammer.
•jVJulC** merg-gâlah-kan, al-
lumer, exciter le feu, le faire
s'enflammer.
Jjlldiî penj-gàlak, qui sert à
exciter; excitant; et aussi, la
cheminée d'une arme à feu, l'en-
droit où se place la capsule (AV.).
[Bat. ■ r** *9\ galak. Day.
galak.]
JUO gâlak, sauvage, furieux,
féroce. jA jLil jHfo \^S^
400
e*
s^mj\ ^y\f rnorga-satwâ yarg gâ-
lak laksâna bâdak me-mâkan
• • •
ânak-na, bête sauvage comme
le rhinocéros qui mange ses
enfants (R. 157). *) k~*£*J*>
eyJ Jjlo wX»l seperti sîrga yarg
âmat gâlak lakû-na, il agissait
comme un lion furieux (M.). *s£\
— anjirg gâlak, un chien har-
gneux.
^yjulxliL merg - gâlak - kan,
rendre furieux, exciter q. q. ^\
i*£j ^y t^lC** îa meig-gàlak-
gâlak-kan rayât, elle excitait le
peuple (H. D. 107).
[Jav. et Sund. <m<n>»*7?j\ galak.]
4ù ugâlarg, v. fâkâlarg.
p*Jugâlunf, une botte, un pa-
quet (de rotin). ^^J^ ù*V*
CfjJ r~ ^^ dulâpan halèy
kâin dân sa-gàlurg rôtan, huit
morceaux d'étoffe et une botte
de rotin (Cod. Mal. 408).
^^kjJICj** merg - gâlurg - kan}
mettre en paquet, lier en botte,
entourer, envelopper.
[Jav. et Sund. <wni\ geluvg, un
nœud de cheveux. Day. galorg.
Mak. ^^o->><-« galuvg- galuvg,
les cheveux frisés.]
j*<
galiir, canal, lit d'un cou-
rant le long de la côte : doscen-
ir
dance, généalogie (Kl
âlir et âlur.
j&
galas , crochets
châssis en bambou, que
tache sur le dos et av<
on porte des fardeaux;
moyen d'un châssis.
^jJvJu merg-gâla8}\
fardeau avec un châssis
ù*>jb galets -an y ce
porté, fardeau, charge.
[Bat. -*<— 2-\ galas
ImiO gâsaky frappé,
fouetté, rossé, ^y* J-»
âku nanti gâsak rriûlul
lui donnerai des coup!
bouche (litt. par moi ser
(IL D. 99). J-8S Cjj
di-pûkul serta dï-gâ
étaient frappés et ir
(H. D. 181;.
J^lL«* merg-gàsak ,
battre, rosser q. q. Jjjû
w^frfc ^y I J^*il£&* ana
hendak merg-gâsak âJc
ha, il est en colère et
frapper. *XS — mer*
gundutn, battre le blé.
4i*j\S gâsirg , une toup
d'enfants). — ^U màù
jouer à la toupie. C^Ji
JJJ «j «*>0 ber-pusir^
t
tf
401
y lïgatj tourner sur soi
ame une toupie (KL).
na*\ gafgsiig.]
rap
= JJÏk*
asap.
4r, miné, cave, sapé,
r dessous (O. Batav.).
là sir ôrarg pen-xûri
%cLsuk rûmah , les vo-
oreusé par dessous la
>ur y pénétrer.
merg-gàsir, miner,
ir dessous.
<mam\ ffasïr.]
al, impair. JuT^L^
-main genhp gâsal,
ûr ou impair.
ixanMjf\ gargsaly cinq.
trt*f\ g 0,80,1 et <miiA(nAi\
mpair.]
gloire, réputation,
renommée. ^T^j^
r-ûleh ghh sempurna,
ne réputation parfaite.
^U jàrgan kârna
:, n'allez pas pour un
(M.).
hh, célèbre, renommé :
orgueilleux.
meig-gah-kan, glori-
ws*l ^-Julj J\*> J3 ta jargan
ghh - kan ctirï - na pada segala
- ka-baktï-an ïtu, qu'ils se gar-
dent bien de s'enorgueillir de ce
bien (M. £. 156).
^jjbbue perg-gâh-an, qui glo-
rifie, glorifiant,glorieux. <y ]£/$**
ôb j*x* cA* &\*j Jfc*
^Jb\£je di-xerùrâ-kan segala
karjâ - na dergan sûpan dân
perg-gâh-ariy raconter ses œuvres
avec respect et en les louant
(Jlf. M. 223).
L'auteur du Jlf. R. forme les
dérivés de ce mot comme venant
de & ghh. KL et l'auteur du H.
D. les forment comme venant de
AX* meghh. ^j^ £/*ff nM-me-
ghh-kan dîrï-na, se glorifier,
s'enorgueillir (KL). ^GT ka-
megâh-an, arrogance, orgueil,
wolè *Ju> ^yJfcl&S ka-megàh-an-
fia sudah gâtb , son arrogance
resta inconnue (H. D. 146).
v. la note au mot À& gâhù
v. aussi »o gâgah. On trouve
aussi en S. *u«§ gâh , monter,
s'élever.
ÎJ^^reAa, épouse, et signifie
la première, la principale épouse.
Selon d'autres, du S. T[XIgaura}
pur, et signifie: de pur sang
26
402
jiAf
&
royal, né d'un père et d'une mère,
étant tous les deux de sang royal,
jy Jjil JU*1 Çj^l ^j dûa ôrarg
ïtu ànak gahàra, toutes les
deux étaient de pur sang royal
(& Mal. 75).
[Jav. (mxfi\ garwa, épouse.]
jjtygahâru (S. WT$ agami,
agalloche), nom d'un bois odori-
férant, une sorte de bois d'aigle
ou de bois d'aloès. KL en dis-
tingue de trois sortes. ^L —
gahàru buwâya, £Ju — gahà-
ru medàrg, et jXj — gahàru
tandu. L>b i>b^»* £**£ ^ïïy**
jjl^T^J-iS di-mruh-na tambun-
kan xendâna dan kalambak
•
gahàru, il ordonna de faire une
pile de bois de sandal et d'aloès
Prov. Jy OlJ^ ^jV AJui
sudah gahàru xendâna pTda,
le bois d'aigle est prêt, mainte-
nant du bois de sandal. Le sens
est: quand une chose a été ex-
pliquée, y revenir pour interroger
de nouveau à son sujet.
On trouve aussi ^j» gâru.
[Jav. et S un d. <m<Yi\ garu. Mak.
^zs garu. Day. garo, parfum.]
/ < 9*9 nom d'une graisse qui rem-
place quelquefois l'huile; elle est
composée de graisse de v
de brebis et de buffle (Kl
Ce mot vient prob. du
gô, vache, d'où aussi le Jai
gah, vache, ce qui sembler
diquer que la graisse de
forme la principale part
vJ gîyaw, faucille (O.).
bf
+} géwavg, nacre de
{KL).
&
a) gĕkok, le gecko, petit
ainsi nommé par imitati
son cri. On le nomme at
Mal. Sy toke.
>^ *
^Sgigt, dent. y\ — giS
les dents canines. ^5^— » -
sarëy les dents incisives. -
gïgi garham, les dents me
— yL*» sa- bât u gigt, un<
— J&*+ xurgktlgigï, u
dent. — A y* fnenûgtgi^
toyer les dents. — JU*V^-
xàbut gigt, arracher une
4^3 ^^U* mevg-àsah g\
men-jâraig-kan dia âtaw
jam-kan dia, limer les de
écarter avec une lime,
rendre pointues (3/.). i
ju* ju» %***\ *"~^ gtgt ya
txndih itu tanda tïpu, les dents
posées Tune sur l'autre sont une
marque de fourberie {M. Ji.
192).
On dit aussi ^>^/ — g*g*
garagâjiy les dents d'une soie, et
ùî?* — 9*9* hûtan, la lisière,
ou les points saillants dune forêt.
Jy+\ — ffïffî ombaky la partie
«aillante des vagues.
rov. <j^-> J^ly^ Jf*\
JT\ ^ j^b^i JXx Ji
c5-^ ada-pûn harimaw ïtu di-ta-
kîêt-i ôrarg ûleh sebàb gigï-na
m*x%ajikalai0 tiâda lâgî gigï-na
<*P&-kak di-tàkut-kan ôrarg
ôfcrzn dia, on craint les tigres à
c&U8e de leurs dents : mais lors-
qu'ils n'ont plus de dents, pour-
quoi les craindrait -on encore?
&* dit des oppresseurs qui sont
a craindre, tant qu'ils ont le pou-
voir en main, et dont on peut
8e moquer, dès que le pouvoir
,eUr a été enlevé (//. Ab. 308).
Jtis 9™ffl> àenté, garni de
*^ats (d'une bordure).
£*mjJm+ merg-grîgi, denteler.
tSjc^ JiJ^ merg-grïgi
)ertigaragâji,dente\er comme
***iescie (Exer. 112).
ÎJtf getigiy claquer des dents,
trembloter.
[Bat. <o<o tyùyh les dents j
~90-p0 gïfft, les dents d'un ins-
trument. Mak. <&<£) gigi» Day.
gigir aso7 dents canines.]
»^. *
wo
a) gigit, mordu, être mordu.
*jf£\ sjSSù JUjI Cj^I ôrarg Uu
di-gïgù anjirg, cet homme a été
mordu par un chien. O^u* e>L*j
JU«w SS^Sù rasâ-na seperti di-
m
gïgit semùt, la sensation fut
comme quand on est mordu par
une fourmi (H. Ab. 280).
J&*S.m* merg-gïgit, mordre.
A fts^y ada anbm tûjuh ïkor
tlkus merg - gïgit kUxirg ïtu,
six ou sept rats mordaient le chat
(J/. Ab. 191). j! j££L h j\
tc*.y.'mm 4j ada yirg merg -gïgit
ada yarg merg-gôxoh, les uns
mordaient, d'autres donnaient des
coups de patte (M.).
J£JLm&S gïgit-merg-gïgit,
se mordre réciproquement.
X J£*S.ma merg - gïgit - gïgit,
mordre à différentes reprises,
mordre continuellement, mordil-
1er.
jj~>
y^S XJïS+J*** maka mâkin-
lah mârah ïa séria merg-gïgit-
26*
404
tf
*_-.*«
gigit gigï-na, alors il n'en fut
que plus en colère et se mordait
les dents (grinçait les dents)
(Kal. dan Dam. 31).
merg - gigit - 1 , faire
une morsure à q. ch. , mordre à
q. ch.
^IxSjt.m mety - gigit - kan,
mordre une chose, faire mordre.
{ySS gigit-an, morsure, mor-
ceau emporté en mordant.
*Sj> ber-gïgît-gigït-
an, qui se mordent réciproque-
ment, se mordre l'un l'autre.
^jI-X-S ka-duà-na j)ïîn ber-tavg~
hap dân ber-gigit-gigit-an , les
deux s'empoignèrent et se mor-
dirent réciproquement (R. 149).
v. 5*S gïgi et JX-j kïkil.
Sand.
Bat. -*-^1S\
gugxU. Mak. ^^ kiki et »1-^1
koko. Tag. t£3l kagaL]
_y*~ ffe9er? rumeur, bruit;
bruyant, tapageur. — ^^
jâigan gëger, ne faites pas de
bruit, w^l JJS iû y Jcerâ yarg
gëger itu, ces singes tapageurs
(If.).
ù^ïj gegĕr - an^ bruit, va-
carme, bagarre.
[Jav. ni<in*snf\ gigit,
<nifhtn*\ gegel.
[Jav. *i<m*i<m\ gégér. 8um
^w^rmx géhgér. Mak. f^^,
gégéré. Day. ^<?r.]
^JiCJ gïgtt, trembler; tremblai
— fï demàmgïgil, fièvre froic
^£SJu merg-gïgil, tremb]
de froid, grelotter (KL).
4tS gïyarg , voluptueux, imj
clique (O.).
SLJ gïtik, coup, battement
JjrX A» merg- gïtik, batl
frapper. Oy ^f-*^ <J^
aJJu.x.»* maka hàti mâsiig - 1
M
cœur de chacun commençai
battre (//. Ab. 68).
[Jav. on*ltihna\ gtïik, attein
Sund. otnsnvvj\ gitik, battre. !
gitik, cbatouil
(J/tJ gitan, nom d'une pi
grimpante qui fournit une s
de gomme élastique (TV/.).
T-^ij gĕnanj-gĕnarg,sor\
pâtisserie sèche, faite de
glutiueux et cuite dans PI
(AV.).
-*"«' gïyab, pour l'Ar. <JiJ»
^âA (du rad. w***), effrayé,
reux.
c)Lj gibana, nn vagabond, un
vaurien.
***S gébarg, blaguer, hâbler,
gasconner.
[Jav. ^wrà\ gébarg , se mo-
quer.]
3^5 gtrik, percé , troué, être
pereé. A*i aJ^I JJ^/fo y^ *y~>
sa-bûah pràhu di-gïrik uleh
Icumbatg, l'un des vaisseaux était
criblé des insectes. Aj^I ^jf*
dî-gïrîk-na lôbatg, il fit un trou
(M.). ^
J^Jui* metg-girik, percer,
trouer.
J^yojj ter - ffïrik, qui est
percé, que l'on a percé. A* ^ju
JS»J> kâyu yarg ter-gïriky du
bois que Ton a percé (A/.).
Jj&* perg-gîrîk, qui perce
ou sert à percer, un vilebrequin,
une vrille.
[Sund. (mmêmjf\ girilc. Bat.
">0*%79o\ girik.]
fcjy giritg, chassé, poursuivi.
t^jïÀXJp&iyi lâlu di-gïrivg-
nâ-lah deri jàuh , ils étaient
chassés de loin (IL Âb. 69).
Pj&m merg-gïrîrq, chasser,
poussuivre; faire avancer des
animaux. S»A deJS^ijSJt^ ,j\ ïa
tnerg- gïrirg gâjah ïtuy ils fai-
saient avancer les éléphants (H.
Ah 69).
[Jav. et Sund. &<% gïrirg.]
^&J$ gîrltg - girtrg , petites
sonnettes que Ton porte en guise
d'ornement.
JjjJ — gïrirg landak, nom
d'une plante, dont les graines
produisent un son bruyant dans
la gousse, lorsqu'on l'agite {cro-
talaria retusa). On la nomme
aussi ^jmyjèjù gïriig - girïrg-
m
on. — y temû gïrirg -girïrg -an
(curcuma vtridiflora) (Pij.).
[Bat. -»o0*ô-»o**ô girirg-
giriig. Mak. <Aà->^ girirg-
gïrùg.)
^j^jy gî/ras* — ^yykâiîi gïras,
sorte de toile de coton très - fine
(AV.).
iJL) gîla, fou, insensé, stupide,
entiché de q. cli. , amoureux.
— ?Jj\ vraig gïla, un fou. AL*
JJT ^jjU^ jïy hïlarg bûdi
men-jâdi gïla , perdre la raison
et devenir fou, ^pj^y^ ^A^
sepertt lâlcu ôrarg gUa, comme
font les gens qui ont perdu la
raison, ùta J-T ùy J~X*^ Jil
j>\> è è^ "^ J^ segala
marïka-ïtu pïïn gïla dân berâfti
sepertt ôrarg yarg mabuk, alors
la populace devint folle de joie,
et ressemblait à une troupe de
gens dans l'ivresse (M.), ^y^-o
\S jIj XjS dï-manâ-kan ka-
kanda tïâda gïla, comment ne
serais-je pas amoureux ? (8. Bid.
73). ^l* — ffïla bâbi, mal ca-
duc, attaque d'épilepsie. J-ÛT
\j^r gîla-gîh1 bahâm, plaisan-
terie, raillerie.
^ioui* merg-gilâ-i, rire con-
vulsivement (Or.).
ô*$S ka-gilâ-an, folie, im-
bécilité, extravagance. Lo iS*>-
j~** &y& ******** »y hikmat
du?ua bTdeh dî-sebàt ka-gi là-
an beshr, la prudence du monde
peut être appelée une vraie folie
(P. M.).
[Jav. et Sund. <rnfu\ gîla} avoir
en horreur. Sund. ^cm^vviw gelo,
fou. Bat. -*o<— gila. Day.
gïla.]
AJLj gîloh, pour J& gelùk, un
petit pot pour faire de l'eau.
XJ gïli, chatouiller, v. Jj gilï.
les rognons.
On trouve aussi X Ja gilï-gîlï.
y£ gtlaw =^fkilaw.
iLi gëlek, biaiser; se mettre de
côté, comme pour éviter un coup-
jJLJ gëlek, frotter les mains et*
long (À7.).
*
iL) gëlek, tourner (d'une rone> —
J^jAj\jfëùdï-gêlekûlehkmr -
rëto, être écrasé par une voS--
ture (#/.).
^L3 gĕlarg , nom d'une plante
le pourpier (portulaca).
[Mak. f^J^o gélarg. Day. £«
&wy, épinard.]
*LJ gïlarg, brillant, étincelan*
reluisant.
&S^ gïlarg -genûlaig y bril-
ler, étinceler. — ^yjS^ pakëy-c*x
gïlarg - gemïlarg , des vêtements
d'une éclatante beauté. £U|_5'
Olj £S* Job AJ ^jS^S
ïa gïlarg -g ertûlarg l&Uiw-kila**-
an tiâda dopai dC-tentavg nât^
elle étincelait et brillait avec «n
tel éclat qu'on ne pouvait la
garder fixement (22. 37).
[Jav. et Sund. <mn*\ gila<
4t*5 gïlirg, tourné, être tovrem-^'
tournant, tourner (comme
moulin). — y\j bcUu gïltrg, pie
sur laquelle les Malais brpi
les épices.
-un
nt
J*+ mevg- gilirg , tourner,
, moudre. iLSjL j\ ji
î\f~* lâlu la merg - gilirg
i katà-na, il se tourna
ant (//. Ab. 43). jUf —
gilirg Jcapâia, branler la
jS gilirg- an } action de
t, de rouler, de moudre.
1£jk3 perg - gttirg - an , ce
urne, une meule de moulin,
nbou attaché au bas d'une
et autour duquel on la
y* — pevg-giUrg-an tebïï,
ulin à pressurer les cannes
e. — y\t bàtu perg-gilïrg-
eule de moulin. Oy^ ^
■9 Io^^JS^j ^1 dûaper-
in âkan ber-kïsar di-
perg - gilirg - an , deux
s moudront dans un mou-
; 44).
r. et Sund. <mnk\ gilirg*
vo*-*ô gilirg. Mak. ->>~<>
Day. gilirg , action de
r ou de secouer la tête.
ict £*%•]
Hap, brillant.
S gemilap et cJu^ genur-
riller, jeter de l'éclat.
>j$ gemirlâp-an , qui est
t, resplendissant. A» <y}&
jï
407
I
— pakey-an yarg gemirlâp-an,
• vêtement éblouissant.
^p \£ft ber - gemirlâp - an}
qui jette de l'éclat, qui brille.
^jl^^ïl^*» moka sa-kûnurg-kû-
Hurg ber-gemirlâp-an-lah kulï-
lirg dia suâtu xahâya, il fut
soudainement environné d'une
lumière éclatante (N. 209).
v. aussi ijiu Jcïlap et JUU
•• ••
kllat.
[Jav. <maM<ui§\ gilap*]
»
JL5 gïHr, changement, tour,
révolution, vicissitude. Écran,
sur les théâtres où se jouent
les pièces nommées wayarg.
i>jj\ yS jLi tïga gïlir ôrarg,
trois générations.
J^j* ber -gïlir, qui change;
changer, se succéder. y^J^J —
ber-gilir prâhu , virer de bord,
faire des bordées.
Prov. 0*i>^ J~S. ber-gïlir
ka-burït-an, virer par derrière.
Le sens est: consommer, gas-
piller (3/.).
ôj£* gifir - an , action de
changer , changement , succes-
sion. JyT — gilïr-an Jcâwal,
action de relever la garde. J-JI
^J& -X$j-> àLJô apa-bïla le-
pàs-lak deri-pada gîlïr-an-na,
408
*<S^r
lorsqu'il aura été relevé après
avoir fait son quart (Cod. Ma/.
413). stfj& \$** Aju> sudah
sampey gitïr-an-na, son tour
était venu (M.).
[Jav. et Sund. <m«2i\ gilir.
Mak. 4*<^&£z giliri. Day. girtr.)
l_§*"w on m*eux l^mJwJ g1&t-
fflsi = X^S kïst-kïsî.
LmmJ gëëék, frotté, frictionné,
râolé.
J~fj> ber-gësek, qui frotte,
frottant, ^-w iT^lî ^pj à~!!S.
ber-gësek devgan pâstr kàsar,
frottant sur un sable grossier
(Exer. 114).
«* merg-gêsek, frotter,
frictionner.
peig-gêsek, qui frotte
ou sert à frotter; archet d'un
violon.
[Sund. anâêmf gtsîk.)
*) gïsar, frotté.
j~SJu merg-gisar, frotter,
p. ex. les pieds l'un contre
l'autre (AV.).
v. ,J-~S Aïs il etj^Sgtsir.
*J gisir, frotter contre q. ch.,
p. ex. un navire qui en touche
un autre en passant; ou comme
/
deux personnes qui se
en passant l'une contrt
(A7.).
v. jSiâmi, jS
-S gïsar.
t^~J gii
*J gîsil, frotté l'ui
l'autre.
J>ijt> merg - gïsïl ,
deux chosos Tune contr<
p. ex. deux morceaux
pour faire du feu.
V. J*J ktSlly J~£
ts * m '
*i gïsîr.
Jgu
gu9 un joug, une paire
yXy^» sa-gû lembu, un
une paire de bœufs. <
jyS sa-gû bûrurg te
une paire de tourtere
94).
On trouve aussi jp g
kôk, et aussi ^yyguk-
Ce mot paraît avoir
gine sanscrite, prob. d
bœuf, vache, répondan
/3o0ç, Lat. bo8} Allem. ,
y gUwa, gua (Chin. «
je, moi. *LUôyoi J
kalaw gîla mâti dîa-pi
lah, si je meurs, eh
mourra aussi (H. Ab. i
Ce mot est d'un ba
[Jav. <mui\ guica.]
*
y gûwah, gûah (S. *j«$i
guha), caverne, antre, creux.
èf \kji <*-*»?/ **5>**^ âiym-
jrô/i ber-tlup dert dâlam gûah,
le vent sortait de la caverne
iT1
mâêuk ber-lmdurg ka- dâlam
gûah gûnurg ïtu, ils entrèrent
pour se mettre à l'abri dans un
antre de la montagne (li. 39).
[Jav. <mta\ guwa. Sund. <mvn\
guha.]
My (jôytwg, secoué , agité,
ébranlé : être secoué. J^A ,yy
v^r^j AjU. JL ^pI aJ^I ij/i
pô^on **« dt-ffôyarg uleh ârgxn
moka jâtuh bûah - bûah - wa,
l'arbre était secoué par le vent
et les fruits tombaient (M.).
qui s'agite. J& d**yj ^*
ÇJlj moka ber-gôyary-lah se-
gala kandarg, et tout le parc
s'ébranlait (#. Ab. 72).
Ptov. &$Sj\teJS
f~i£s. kalaw tiâda ârgin ta-
àkan pôkok ber-gôyaig , quand
il n'y a pas de vent, les arbres
ne remuent pas. Le sens est:
sans argent, et sans paroles on
ne peut rien faire.
io£** merg-gôyarg, secouer,
agiter, ébranler. j\£ — merg-
gôyarg kapâla, secouer la tête.
Jl§T 409
Qyj ter-9dya^y qui est
agité, que Ton secoue, ^ylx*»»
jarggtU-na ter -goyarg sepertî
ôratg yarg ka - dtryïn - an , sa
barbe tremblotait, comme celle
d'un homme qui a le frisson (M.).
[Jav. et Sund. yamwn goyarg.
Mak. ^w* goyarg. ^fay» goyarg,
aller et venir. Bis. 31 **> goyarg,
se renverser.]
JX>yj** merg-gùyït , agiter,
bercer, balancer, s'agiter.
*Py gukan, v.jgu.
*-*-
*y gàgaw, avaler, engloutir.
yy**>jperg-gôgaw, un ivrogne
(Or. Bergk.).
Jpv ff^ffoh, prendre du poisson
à la main, ordinairement au
moyen d'un panier au travers
duquel on passe le bras.
[Jav. tncm%n(rm\ gogo.]
*-*
Jr/ WUQWk, monticule, émi-
nence.
iBat. -3-5 gugurg.]
j> *
<*Juy (Jiigiip = àfgupuh.
[Jav. -wj^^n guguj).]
410
*► *
JT
Jy ffUffur, tomber, malverser,
déchoir. Jjîl — gïigur ânak,
avorter. sl>f à^\f j\ Jf Ji cl*
maka lâlu gïigur la ka-bàwah
kôtay il tomba en bas des rem-
parts (R. 60). iU^££jL
^JJj bïnâtarg yarg gïigur Jea-
dàlam telâga , un animal qui
culbute dans une fosse (M.).
dan bintarg - bintarg âkan
gïigur deri dôlam lârgù, et les
étoiles tomberont du ciel (N.
44). TAjj Jx-» 4tT 9^gur"^1
segala bûah-bïiah 7 les fruits
sont tombés avant le temps (M.).
J5y jIj l>j$ f *W^ c5^ *upàya
ka-rajâ-an-mu pûn ti'âda gû-
gur, afin que votre royaume
ne vienne pas à déchoir (R.
122),
^yJiyJiê merg - gïigur- kany
faire tomber, renverser, faire
avorter, laisser tomber, ^y jL
& £\ &\6$y$>j\ J\ jika
gïigur ta âtaw dî- gïigur- kan
kudâ-na âkan dia, s'il tombe, ou
si son cheval le jette * terre (M.).
kàin perxâ-na Itu di-gûgur-
kan-na ka-bïimï, le morceau
d'étoffe qu'elle a laissé tomber
à terre {R. 102). J$Jj^i>
jfiyaig merg-gûgur-kan ânak.
J?
ceux qui font avor
Moh .).
ti>jx-j gugï*r - g*
avortement, avorton,
avant terme. l)1-> sy*i
wàjib me - ma?idï -
mergefan dan menai
pada yarg gugïir-an
sampey dia ampat bû
laverez , et ensevel
enterrerez l'enfant :
terme , s'il a atteint qi
t)jy*Sy ber - gugm
qui tombe, ce qui et
lôfôj/ÏJ; segala b
udara hàbts mâti bt
an ka-bûmi, les oiseai
moururent et tombèrei
(AL).
s
[Jav. ornim gugur9 8
échouer. Sund. <mm
s'écrouler, tomber. Ms
guguru, laisser tombei
gugus, groupe
(KL). ïjf — gûgu
j)ûlaw, groupe d'îles,
*sjr$J. ber-gùgui
qui est par groupe.
Jf
j^¥ gûgus, sorte de petits
gâteaux (KL).
Mgwg, v. çf gùrg.
io^tJ gôxoh, frappé à coups de
poing, boxé. &?**$* ^ 4>U j\
***) ÏJpv^y&jZï ô\jîa amâ-
rah lâlu dï-gôxoh-na dàn di-
tampar segala kânak - kânak
ïtu, étant en colère, il donna des
coups de poing et des soufflets
» ces enfants (S. 61). *^fy\
cOuu àku gôxoh kapalâ-na,
je lui ai frappé la tête (M. 76).
^M^i ber-gôxoh , qui se bat
i coups de poing; boxer, ^fy
J*X/ t>l-> ber-gôxoh dan ber-
gùmul, boxer et lutter, ^^j^/
JlT ber - gôxoh - gôxoh kàk%}
frapper les pieds l'un contre
l'autre.
merg-gôxoh , donner
des coups de poing. *^JJL £j ù\
ada yatg merg-gôxoh, quelques-
uns frappaient à coups de poing
(if. 160).
[Jav. *i<mt9i*nt\ goxo} frapper
avec la pointe de q. ch. Sund.
ij<mtnê*t\ g OXO.]
P*y gïïoci, pot, cruche en
terre.
^J^ getnunxi, qui est fait
en forme de pot ou de cruche.
Oy 411
S* *\* & j** & &*
^Pw mem-bri tànah gemunxï
âkan pem-bàmh kaki târgav,
il lui donna un pot en terre pour
se laver les pieds et les mains
(H. Ab. 360).
[Jav. nmâ\ guxù Mak. et Bug.
i^ii guxï.]
jjJji gôtis = ^JSgetàs.
*Jy gïlda, malheur, affliction,
épreuve. *J>( Jy aju> Jl£T ka-
kanda mdah ter-kena gûda,
j'ai été affligé (S. Bîd. 73).
[Jav. «7<77?mjï\ goda et Sund.
<rj<m%M\ goda } éprouver, tenter.]
OJv gudi, nom d'un plateau
à présenter le bétel (Or.).
Ç%iy gudatg = çJfgeddrg.
[Sund. (mw\ gudarg.]
[hJy gôdam, un pesant marteau
en fer, marteau d'enclume.
»^JK* merg-gôdam, frapper
avec un marteau d'enclume.
[Bat. -g«^oc\ gudam, une
massue.]
Ûy gwna (S. IJT!F guna, qualité,
vertu), valeur, utilité : fin, raison.
e>tj jIj tïàda gunâ-na, cela
412
of
of
n'a pas de valeur, n'est bon à
rien, ôy «•*! apa gûna, à
quelle fin; pour quelle utilité?
apà-tah gunà-iia pâsarg pallia
pada sïarg hûri, quelle utilité
y aurait-il à allumer la lampe
pendant le jour (N. Phil. 18).
J}L Ojy Cy w-ju ^U JûiS^lto^
iJjufc v^UT Aîlîl jikalaw kakan-
da mâJti bêta pan tûrut mâti
apâ-tah gunâ-na hïdup, si
vous venez à mourir, je veux
mourir aussi ; oar à quoi me ser-
virait-il de vivre (1{. 154).
ôy gûna, a quelquefois le
sens de magie , sorcellerie,
charmes (du javanais mn^
guna?i id.). C>y \yj> Pj^ £*>^»
seperti ôrarg ter-hena gUna}
comme quelqu'un qui a été
ensorcelé (S. Bid. 74). — J^l
ôbat gûna y un moyen pour
charmer (S. Mal. 299). OJffi*
tnâlirg gûna, un voleur qui
peut charmer (KL).
{)$/ ber-gû?ia, qui est utile,
qui a une valeur, qui sert à
quelque chose : servir. ôjy> Aï
tiâda ber-gûna, qui ne sert à
rien, qui est inutile. <jj^* » W
Jo j£ ôyy adâ - kah mata-
hciri ber-gûna pada Jâta, le
soleil nous est-il utile
chose? (N. Phil 43
^llx** mevg - t
utiliser, se servir d1
i-^cw lu j>J** ^
merg-gunâ-kan bahi
dâlam sembahyanjj
de la langue malai
prière (//. Ab. 53
^jj merg-gunà-k
se rendre utile (U. J
^ \£j*C mem-per
faire cas, donner i
rendre utile, utiliser.
#a jambi tiâda là
gunâ-kan ûleh komj
compagnie a cessé de
Jambi comme (un lie
que importance (J/.).
oui gunâpa, po
<7?7na apa, quelle uti
raison? pourquoi? \
fin? ^&W**
gunâpa a lia h suda>
kâmiy pourquoi Dieu
créés? (P. M.).
ovIjJka meiy - gi
mander le pourquoi,
examiner. y\j~*i
rrtfl/ sa-suôtu di-gu
sendirï - /la , afin
«y*
&
413
choses par lui même (A/.
A 84).
i)*L3T£ per-gunâ-an, utilité ;
nue chose utile, «vît e>^ ji*
jjl jwlî v^ivUÎ;9 mo&a katâ-na
apâ-kah per-gunâ-an-tia nàsi
im, et il demanda quelle peut
être l'utilité de oe riz (R. 6).
ù£S gunâwan, utile (£?.)•
[Jav. et Sund. <m*n\ guna,
Bat. — ^-^ guna. Mak. ^t»
^tt«a. Day. guna.]
{tygĕni (S; *Huî) ^ôm, hail-
lon. Hind. ôy sac de toile gros-
sière), sac, poche ; et aussi, nom
de l'arbre qui produit la matière
avec laquelle on fait les sacs
(corchorus capsularts). A)^l
j/ jlb i^L*b ^Sj^ ûleh
marika-itu di-îéï-kan dâlam
gant) ils en remplirent des sacs
(H. Ab. 190).
[Sund. wfamirjiQ\ goné.]
fty gûnurg, montagne, mont.
— ^j uj di - &â£a' gûnurg, au
pied de la montagne.. — ^llo
di-bâlïk gûnurg, au-delà, ou, au
revers de la montagne. J^3 ^\
— âtaa punxak gûnurg, sur le
sommet de la montagne jj Oj y
— tûruu derigûnuig, descendre
de la montagne, py — gûnurg
ber-âpï, une montagne volca-
nique. ie>y hy**> Oy^^-J besàr
sepertt sa-bûah gûnurg, gros
comme une montagne (E. 103).
ai' j*f \j*fe Jjy ~r f^1
sa -lama kïta dûduk di-âtas
gûnurg Ini, depuis que nous de-
meurons sur cette montagne (JR.
21).
Énig. ^~+*>y fiyS^ S>^ tà'
rilç âkar gûnurg ber-hambat,
tirez la racine, et la montagne
suivra. J~*\j râhat, un rouet
à filer.
fayy ber-gûnurg , qui a des
montagnes , montagneux. jJL
fayy ■>• «-^i> ^r^ maka tânah-
na ïtu ada ber-gûmiig , or le
terrain est montagneux {IL D.
184).
i^PjO gunûrg-an., masse qui
est comme une montagne, les
montagnes en général. Çjj\ $£*>
{JïjSsegala ôraig yaig tirggal
Un sudaA ber-larhan ka-pada
gunûrg-an, tous ceux qui res-
tèrent, s'enfuirent sur les mon-
tagnes (B. 18).
{f'yàji per-gunurg~a?i , ce
qui est de montagne, pays de
montagnes. àISjû* ^jSy àLS
fj* yj*&j> y^lca-sa-belahper-
guriûrg-an hendak-lah argkaw
414
A»/
tf
per-lepha dîtï~mu, sauvez-vous
sur les montagnes (B. 26).
{je>^J**ty£j> ber-gûnuig-gu-
nûrg-an, qui a des proéminences,
des saillies sculptées (KL).
[Jav. et Sund. <m<n\ gunurg.
Day. gunorg.]
à3êJ gUpuh, empressé, précipité,
perti ôravg gupuk laku-na, il
était comme an homme empressé
(R. 36). àfjij J-l epâilj
dâtaig-na ïtu ter-làlu gûpuh,
son arrivée fut très-prompte (M.).
Xtof gûpuh-gûpuh, en hâte,
précipitamment , promptement :
très-empressé, grande précipita-
tion. jpU Ob J^ *ù*V
JUpLj Tà9^ j9^r - lâhan -per - ftî-
han jûga dân jârgan gûpuh-
gûpuh sârgat, doucement, douce-
ment, n'allez pas si précipitam-
ment! e>të> Ktôj>J~*\ JL^*>* iJI
ap<z kabar maka âmat gûpuh-
gûpuh rupâ-iia, qu'est-il arrivé
de nouveau, pour causer tant de
précipitation? (M.).
On dit aussi àSo &f gîhpuh-
gâpah, même sens.
tA9^î ter-gûpuh-gûpuh, qui
est très - empressé, qui se hâte.
Xtojij» £>jy ij} ta tûrun ter-gû-
puh-gupuh, il se hâta
cendre (H. Ab. 112).
[Jav. mnv gupuh. Ta
gupay, se mouvoir.]
j^ geba, nom d'une
navire (KL).
do y gûbah, lié en
en festons, festonné, ^i
l>1j Pjf* *>jù bûga x
di- gûbah sa-ôratg râ
fleurs du champaka
bouquet par une princ
Bid. 4).
àjyJu meig - gûbah ,
bouquet, festonner.
^U gubâh - any qu
bouquet, un bouquet.
A-W ^w ber-tâjuk g\
kumbarg, portant un c
en bouquet dans la foi
bourdon (insecte) (S. Bi
[Jav. ?»ui?\ gubah.]
ASgubey = ^Jgûl
£{jy 9<>toîb> Pc**t im
servant à piler les ing
qui entrent dans une cl
bétel.
t&
gûbewg* entailles
fait au tronc du cocotiei
monter plus facilement.
• i
*/
6j/
415
<bavg9 pièce de monnaie
x ^*ijï duit.
. «io7}irâ\ gobarg.]
>bar, sorte de gong.
. wj(mtcn\ gobar, gorg de
]
6cw% incertitude du cœur
p gïïbernàdur, (Port.
ador\ gouverneur. — Oy
ûbemâdur, monsieur le '
neur. '
mbemur (Ang\. gover-
ouverneur.
ïbal, la partie tendre et
are du bois, par opposition
rtie intérieure qui est plus
atn9 un certain mal qui
or la langue des enfants.
:\ guwam.]
wm9 esquinancie (KL).
vmey = *y kïimey.
y gùmit- garnit =
gâmû-gâmù.
limai, ride, faux pli ;
liffonné ; froissé. X J-y ->!
J^AiJ^i ada gumal-gûmal sa-dï-
kit, il (le papier J est un peu
chiffonné (H. Ab. 117).
^lmyJtm meig - gùmal - kan,
rider, chiffonner q. ch.
J*J9
gurmU, lutte, combat.
s^+yjl ber-gûmuly qui lutte,
luttant, lutter. ^yy vl)b ^-yy
ber-gôxoh dân ber-gûmul, boxer
et lutter, J^KD £jy**> *^*yj vl>l>
jdi ^Jyi Juw ,jù ^pj dân ber-
gûmul - lah sa - ôrarg laki- lâki
dergan dia sampey bûka fejer,
et un homme lutta avec lui jus-
qu'au matin (B. 53).
* *s*yJl ber - ffûmut - ffûmul,
qui continue à lutter ; lutter en-
semble. ^ ^ù *S*yj>. ber-
gûmul-gûmul dergan temàn-na,
lutter avec ses camarades (3/.).
tyySJ* per - gumîîl- an, lutte,
combat. ^]y<* ^yj*. èju* y\
lyySp àku sudah ber-gTimul
be-brâpa per-gumïil-an} j'ai eu
bien des luttes à soutenir (B. 46).
*
b)jr gûwih, bruit sourd et fort :
bruit des grandes eaux, ou d'un
torrent; bruit confus d'une troupe
de personnes ou d'animaux en
mouvement ; bruit du tonnerre,
le tonnerre. i>£% aUuw ^>jy
gûruh-na sampey-lah ka-àwan*
le bruit (du canon) s'élevait jus-
410
«■€>/
J
qu'aux nues. sZëïs &jj£^i*> J^j
buftî êeperti guruh di-làngit, un
bruit semblable à celui du ton-
nerre dans les airs (M.), ijf ô\±
aLju^j dângûruh ber-bum-lah,
et le tonnerre se fit entendre
(R. 156).
6jyS gumûruhj faire du bruit
comme un torrent, gronder comme
le tonnerre. j\ CyL» c^uu ijj$
fiyJ* àjy pf gumûruh bunï-
na sepertiàyer yarg tûrun deri
gûnurg, le bruit en était comme
celui d'un torrent qui descend de
la montagne (M.), .♦wuu àj^S
j^kj àSi^y Oyu» gumûruh
bunï - fia seperti ber - grhk - lah
nagri, (le peuple) faisait un bruit
tel qu'on aurait dit que le pays
allait s'écrouler (E. 165). àjjS
i-Ju^jlOb f£i\<*j\y> gumû-
ruh suàra dâyarg - dâyarg dàn
isi môligey, les voix des femmes
et des autres domestiques reten-
tissaient dans tout le palais (M.).
[Jav. mvvnv gumûruh. Snnd.
("pil guruh. Day. gurak.]
tSjv ffûi*t, P«tit pot en terre à
contenir de l'eau.
JjJy gûrmv, plaisanterie, bouf-
fonnerie, amusement.
jjyj ber-gîiraw, qui plai-
sante ; folâtrant, badinant ; s'amu-
ser. i>y ±£*yjyj>m ùh
senda dan ber-gwrc
tlian putrï yarg amj
îtUj il badinait et s'am
ces quarante princesse
menukà-kan hati-n<
pour se divertir.
jjy^** meig-gûrau
ter, folâtrer, badiner.
$}jyjt mem~pe
kany plaisanter sur q.
quer de q. q. {fjjjjl
Çjj\ adâ - kah âdat di
raw-kan ôrafg, est-
tnme que l'on fasse des
ries sur quelqu'un ? (S.
jjjgwru (S.TÇ££*
tuteur, instructeur, m:
cepteur. Jptf — gûr
moniteur ; dans les éco
plus grands enfants <
veiller sur les autres. J
da gurïi-mu yarg bu
rogez votre pré.ceptei
mente (3f.)- <*& jj
\$2j maka lâlu la À
pada gurU-na, et il al
son instituteur (It. 62]
jjyj*t ber-gtiru, qui
cepteur : qui est ou se
la direction de q. q., si
ijf
crt
417
récepteur. vl>!-> p\j ^j^*
; dân laksamâna dâtarg
ber-gûru ka-padâ-na9
a et Laksamâna arri-
oulant se mettre sous sa
(S. 21).
• ber-gurû-kan, ap-
\. oh. d'un maître. JJÛ*
S - kan ilmu ôrarg ber-
troulant apprendre la
.es pénitents (R. 21).
t Sund. tm*ri\ guru. Bat.
iru. Mak. ^25 guru,
•u.]
ek, troué, percé, trans-
Jtfffïrîk et jjfkô-
gea) qui se vend grillée, et que
Ton nomme aussi A»l? i^Skâxarg
tdnakj pois de terre, v. »jy
gôratn.
[Jav. wirmtnni\ gorérg. Day.
ÛuJ gûron, désert, solitude,
contrée inculte. ibj^l OU j£>
ôjy dekht mata àyer di-dâlam
gûron j près d'une fontaine dans
le désert (B. 20).
ôjy*** perg- gûron, ce qui
effraie; épouvantail (KL).
J^Jy gûrnadur (Europ.),
gouverneur*.
*£jy gôrap , pour l'Àr. cj»jjP
gûrabj espèce do barque.
rak, galle, rogne, v.
ap.
Gtg, rôti, grillé, frit:
or ïtïkdi-gôrerg, quatre !
arent rôtis (H. Ab.l 65).
f ada yarg di-parygaig,
étaient frits, d'autres
rillés (M.).
kâxarg gôrerg , la pis-
terre (arackis hypo-
F
»)ft) gërerni, brûler à sec, griller,
torréfier, p. ex. du café, de la
farine (KL).
^t*Jy gôris et ^Jy kârls,
ligne tracée, gratté, raclé, égra-
tigné.
Ce mot paraît être le même
que \j*j* gàris ; Marsd. le donne
cependant comme un autre mot :
mais c'est à tort, et les exemples
qu'il cite le prouvent, car ils sont
tirés du M. et ne sont autres que
ceux qui ont été donnés au mot
27
418
yjOf
J/
^jvffârù. On trouve aussi sou-
vent ^oygôrts que ^J&gâria.
jLî Oy^jy jJy ^y^W* jwigan-
kan luka gôrîs-pïin tiâda, non
seulement il n'était pas blessé,
mais il n'était pas même égra-
tigné {IL 1 58).
^j^j^jtA merg-goris-îj tracer
une ligne sur q. ch. ùji ,j*-i$*
JUjI iuJb l>^1-> vl>U-Ju di-gorïs-i
ûleh laksamàna dâun pïsaiy
itu} Laksamàna traça une ligne
sur la feuille de bananier (£.130).
{J^jy*** merg - gôris - kan,
décrire, graver des lignes.
JUjI di-gôris-kan-na devgan ka~
lam di-ôtas pâpan lôh ïtu, ils
décrivaient (les lettres) avec un
crayon sur une planchette (//.
Ab. 26).
qu'il produisait, en as]
et en respirant, ressemb
celui du tonnerc, et 8<
sait entendre comme un :
ment continuel (Ii. 145).
\JygUl
gula (S. Jp<T gula) , i
j~*\* — gUlapâsir, suc
poudre, cassonade. j\j —
bâtit, sucre candi. x*M —
hïtam} sucre grossier dupa
iS* — gûla> mutïa , suc
grains, petits pois en sucre,
gée. v^J/w^^JU
J*t>* J>/^ J-^ mûlut-na i
sepertt gïila hatï-na ht
mem-brï xelâ, leur bouche
langage) est douce comm
sucre, tandis que leur cœi
disposé à nuire (S. Bid. 3:
[Jav. et Sund. mtu^ •
Mak. ^1^0 golla. Day. $
jJjJ gïims, ronflement, action <J*àgïilâna,v. <i>^ gu
ut
de ronfler.
U"Jx/. ber-gûrus, qui ronfle,
ronflant. A*>jyj* Cj^mjXj^ ,j\
er-* Jr1^ JjPc/"Jtt ïa %'
Jëcfor *er£a ber-gTtrus-lah sepertt
tàgar suarâ-iïa ber-gurus ïtu
tiâda ber-putïïs-an ka-lïïar mû-
suk nefas-îla, il dormait encore
et ronflait tellement, que le bruit
J/i
giïley, sorte d'étuvée
dienne, assaisonnement, <
- Ou ^jwU mô$*' cte» ^£ /e
riz cuit à l'eau avec du cai
Prov. Jf^pk JJtf ta
nàsi gûley, la place du riz
la sauce. Pour indiquer la
où quelqu'un peut trouve,
ce qui est nécessaire à son
tien.
c4f
es
419
\y*** merg-guley , préparer
du carry. ^^X J>>^* Oy^l *£*
^y U ^jaxJ ^j^ ^y*** ùb mafa
ïa-pûn menânaknâêi dânmery- ;
gûley mem-brï laki-na mâkan,
elle fit cuire le riz et prépara le
carry pour donner à manger à
son mari (Z?&. Raj. 47).
^io gulĕy-any le carry, ce
qui est en carry.
^$Jf gûley-guley-an, les !
ingrédients avec lesquels on pré- i
pare le carry.
«JXJLj gUUta, v. C^gulîta.
jJ*3 gëlik, courbé vers la terre,
penché, couché. Selon Kl. =
Qfgûlirg, roulé. jX**y jty
Ûy ^y*>ù duduk ber-sandar
di-bantal gôlik, être assis eu
s'appuyant sur un coussin roulé
(rond).
JWÎ ber-gôlik, qui est cour-
bé, qui se penche, qui est couché :
qui roule, rouler. J^s* *j> ±\
JxjJl a^a yar9 inenenibaJç ber-
gôlik, il y en avait qui tiraient
des coups de fusil étant couchés
(//. Ab. 364).
^yJby*** mery - gôlik - kan,
rouler q. ch., faire rouler {KL).
On trouve aussi jly kôlik.
jjy ffôlok, sabre, coutelas, cou-
teau de chasse : éperon droit que
Ton met à la patte d'un coq
de joute. O^ ijjt^j»m <j\ aI^C»
dïriserta memegkry hùlu gôlok -
îia, il se leva aussitôt en portant
la main sur la garde de son sabre
(M.). Jf jïi J«U* ^1 la
meiy-âmok deigan gôlok , il se
jetait sur tout le monde tenant
un coutelas à la main (S. Mal.
153).
[Jav. nmi tirru i<*in*\ golok. Mak.
>M^o1 golo.]
*U%) (fôlorg, v. iby kàloig.
A{V QWMW > rou^ y être roulé,
tourné.
C§J. ber-gûlirg, qui roule,
roulant , qui est couché , qui se
vautre; scvautrer.^ii ib — ber~
gtilîrg dâlam lumpur, se vautrer
dans la fange. 0>y^\ {j^i ^
x£ jVjâ rg£, AUTb petï
besl ttu-pTm dâtaty-la/t ber-
gûliry-gùliiy pada kaki bagùi-
da, le coffre de fer vint en roulant
jusqu'aux pieds du prince (11. 1 S).
maka rata ïtu-pïin ber-gûlùg-
gûliiy - laJt sendirï-na7 alors le
char roula de lui même (H. 51).
27
420 jùjf
ta ber - gulirg - gulirg menargis
ka-pada kaki bunda, elle se
roulait en pleurant aux pieds de
sa mère (JR. 50). Cy ^jÂ-Jjû
h\> £&>. *>î )* jy ^}*
X-îf \j*j> 8a " kalï-an - na pûn
hâbis mâbuk làlu tïdor ber-
gulirg di-bâwah pohon mam-
pelhm, tous s'étaient enivrés et
donnaient couchés par terre sous
le manguier (H. 134). On dit
aussi £Zu fuyj* ber - gulirg
gelentarg, se rouler et se vautrer.
jw^j** merg- gulirg, rouler, :
tourner. OU — merg - guliig
mata, rouler les yeux. Cy Pjj\
. ^t^ ôrarg pûn merg - gulirg-
lah bâtit ïtu deri âtas luûlut
prïgi} et on levait la pierre de
dessus la bouche du puits (B. 44).
,jX^jy-«* merg- gulirg -kan,
faire rouler, rouler q. clwjL
&J* Û™T"** ùyu\ maka ta-
pûn merg-gûlirg-kan dirï-na, il
se faisait rouler, il se roulait (IL
157).
O**^ guKrg-an, action de
rouler.
0*Tv; ber - gulirg - an , qui
roule, ce qui roule. JUT JUyJu
m
vl)U~» A«j j jiJ^ ^r*y* me~ti-
é/
hat kapàla mûsuh-m
lirg-an di-tfivgah mê>
les têtes de ses ennei
au milieu de la plaine
Qf£ perggûlifgj
ou sert à rouler, nom i
mifère {manis javani
nommé à cause de 1
dont il se roule, v. «1
gïlirg.
v. «Ijp gûlurg et î\
[Jav. ,jnn)i\ gulirg y 1
long; on**<wi\ gumul
amtnA\ gulùg. Day. kt
roulé.]
AJy ffûlurg, un roule
enroulé : être roulé : ni
choses roulées. <Jjy* <(
gûlurg sûraC, deux r<
papier écrit (//. Ab.
&y JAJ tikar tïga gû
nattes. , i=^^ — aûlu
nom d'un arbuste qui
fleurs et qu'on nomme
ùjj*9 bUvga kubûr-o
de cimetière (plumeri
^Cy gûlurg -gûlu
de bois qui servent
comble du toit d'une
jbjfj? ber-gûlurg,
roulant. ^jAJb ïfjJT,
ombak-ua pûn ber~i
Jf
lufg dàtarg-na, les vagues arri-
vèrent en roulant.
pJjX-«* metg-gulurg , rouler,
mettre en rouleau, jti fif-**
à1*£*» \j»Jfi+ merg-gïïluîg làyar
matrùs sigrhh-lah, que les ma-
telots roulent (ferlent) vite les
voiles (Snl. Ab. 21).
f»yj> ter-gulutg, qui est roulé,
que Ton a roulé. $§j £j (jl-U/
permadânî yarg ter-gûlurg, des
tapis qui sont roulés.
^y* gulûrg -an, la chose
roulée, rouleau, volume, cylindre.
(Jav. et Sund. <*n*Uf gulurg.
Bat. -çv-5 gularg, ««-£«-3 wa-
9^larg, rouler. Mak. ^^p gu-
lurg. Tag. et Bis. ^{T golotg,
roue qui tourne sur son essieu.]
ja
golir, nom d'un jeu {Kl).
\j*y gewùs, geùs, gûH9 c'en
est fait, c'est fini, tout à fait.
— J^*» sa-kâli gtlêy tout a fait,
tout à la fois. ^// Jl^» ^lyw
ôy. J^" £j£* ^j^SUw J^» sa-
muâ-na sa-kâli gûs menembak
senâparg-fia sepertï sâtu bûhi,
tous ensemble tirent à la fois,
et on n'entend qu'un coup (H.
Ab. 101).
[Jav. <mt>na*|> getts , pour
. o ^
*m(mtm&MÈ\ arggeus.]
iÇ+ijfigûsi, tes gencives.
[Jav. et Sund. (m£*\ gusi.
Bat. -^ki-o gosi.]
l*j^ gôêok, frotté, frictionné,
essuyé. J^** ^PJ — gôsok
dergan mïnak, oint avec de
l'huile. J& cr*-y^ v>b e^-*^
^^y di-mandï-kan-na dân di-
gôsok-fia se gala tûbuh-na, elle
se baigna et se frotta tout le
corps (M.).
'yijsj** merg-gôsok , frotter,
frictionner, essuyer. X Jy»yJm* ^j\
^U* la merg-gôsok-gôsok mata-
fia, ils se frottèrent les yeux (en
se réveillant) (M.).
S».*»* merg-gosôk-ï , faire
des frictions sur q. q., frotter q. ch.
di-gosôk-i' tubuh-na dergan ka-
lambak dân narwastu, elle se
frotta le corps avec du bois
d'aloès et de l'aspic (M.).
vyJui^«* merg - gôsok - kan ,
frotter une chose, faire frotter.
di-gÔ8ok-kan-na tUlarg-tûlarg
ïtu deigan ïbu kafd-na, il frotta
ses ossements avec le gros doigt
de son pied (if. 1 14).
[Jav. et Sund. n(mtnajit»ma\
i gosok. Mak. *>*<=> gusu. Day.
kusuk.]
422
£-jf
4***j>à gti8urg , banc de sable, bas
^fond ; récif (Cr.). fefj&JLùj
ter-damparpadagûsurg, échoué
sur un banc de sable.
On trouve aussi ***y bûsuvg,
v. ce mot.
[Sund.^rwt^aùït^o«o7y,échoué.
Mak. >><=> gusurg. Bis. 311/1
gosûj banc de corail.]
(AjO-
gusat = A-y gustng
9jJ gûsar, fâché, irrité, en
colère, prendre en mauvaise part :
être fâché, tojiy ôbj^fàïsL*
v^lC C>jj sârgat-lah gûsar dàn
ber-ûbah warna mukâ-na, ex-
trêmement irrité et le coloris du
visage altéré (M.).j~*jAj j)&*
jjlo £ \jîka tiâda gûsar âkan
/catâ-ku, si vous ne prenez pas
en mauvaise part ce que je vais
vous dire (J/. IL 217).
j~yj* pw- gûsar, qui est
fâché, que Ton a irrité. *L£U*
j~*yj> S^ jàrgan-lah ambt'l
per-gusary ne le prenez pas en
mauvaise part; n'en soyez pas
irrité (J/.).
j~£jt* nierg-gûsar, se fâcher,
s'irriter.
i^jlJuR* menj-giisâr-i) s'irri-
ter contre q. q., prendre une per-
j&
sonne en haine. a)jI J^Lfo ^J
»\j ^$j~* prï-na di-gusâr-i ûhli
sri ràma, comment elle avait
été prise en haine par Sri Rama
(E. 171).
ùjLxS ka-gusâr-an, colère,
irritation, mauvaise humeur.
[Jav. nioji\ gtesar.]
•j&.
gaganet (Europ.), baïon
nette.
[Bat
pagani.]
•j*lxJ geganuin, armes, armes
de guerre.
^Olî pa-gegàman, qui
porte des armes, gens armés,
soldats.
[Jav. et Sund. tnm&i^ ga-
, gamaitj du radical Jav. <w««|
garnan.]
IjsJ gegàk, bruyant = Ju o
gâgap. v. aussi jfij6 peleghh
*^*
gegàt, mite, teigne.
[ J av . vn vav>nj\erget. Bat <StO*
rgiûryù.]
*^*
jl*SS gegetàr , tige artificiel**
à un bouquet ou à une fleu*"
sorte d'ornement que les femm ^
se mettent à la tête: espè^
d'ornement en corail que V^r
ff»
aux rideaux et autres
les. .
jeganja, la partie supé-
5 d'une colonne; le cha-
î.
,v. <n(m**m»\ gonja, la partie
ieurc de q. ch.]
J geganden, un marteau
>is, maillet.
IV. amn<nn$oâ\ ffOfldéfl,]
gegàp, bégayer (A/.).
f/egàp
= <j&vqaqav.
gagap.
egàr, vibrer, trembler.
Kgeleghr, id. g J\Â J\S
tâli kexâpi yarg gelegar,
ordc de harpe qui vibre.
• gegeras, v. ^Jgeràs.
gegelfwg, une chanson
ak. |w~o1 kéloiy, chan-
gegàs, hâte: hâté.
i-S-i ber-gegàs, se hâter
!.
ay. gagasai, énergique.
'SycsïYlgahasa, accéléré.J
pt
423
J*
gegàs
= j£S geghtj
teigne.
7*3 gùrg, nom d'un instrument de
musique fait d'une plaque de
métal , un gong. ^*» * . » % Jx*
* y y * i" * * * "
bunt-bum-an dï-pâlu ôravg-lah
deri-pada gùrg gendarg etc.,
on battit les instruments de mu-
sique, tels que gong, tambour,
etc. (Jt. 3). jllfc Cy J*J Jj çT
2>â/?t ôrarg-lahj alors on battit
le gong royal (if.).
^ Énig. Jl ^b ^ J£î ^>
£Ja bûah-na perntikul gùrg
dâun-na bâgeypedàig, son fruit
frappe le gong et ses feuilles sont
comme des épées. ^j*& jfj> pô-
kohnânas, la plante de l'ananas.
Les Malais frappent le gong avec
un instrument qui a la forme de
l'ananas.
On trouve aussi iS \ egùrg, et
* y _
[JaV. naîriu gOig et unm<tht\
egoig. Sund. >rjomnvht\ goorg.
Bat. v>x-^ oguig. Mak. ^1
«70717. Day. ^jgr. Tag. et Bis.
V31 «^^.]
*^. *
&r«
iù gavggu, impatient, préci-
pité, incommode, importun, j
«^ *
424 &&
J^yJu AlS^y^o jy â&w pîm
garggu pergï-lah me-Uhat, j'y
courus impatient de voir (/i.
^4è. 61). — «JJj* mûlut garggu,
qui parle mal à propos , babil-
lard, importun.
^y^mXjt^ merg~garggû-kav}
incommoder, importuner q. q.,
se mêler de. {yJ2àSS& Uv £ lîl
J^[l £j^l ù^V^^î crpâ - Jcah
gunâ-fia Jeïta garggû-kan pe-
karjâ-an ôrarg ïtu, pourquoi
nous mêlerions-nous des affaires
des autres (Kal. dan Dam. 9).
[Jav. et Sund. an<m\ garggu.
Day. garggo.]
&
ffWMfffWHf? chauffé.
çp«S^ her - garggarg , qui
chauffe, qui se chauffe. J->0 <$l
Z*>\ ^b ijJùji ^kUL^j Ja dûduk
ber-kulïlïrg ber-garggarg dî-âpi
ïtu, ils s'asseoient autour du feu
et se chauffent ÇExer. 151).
jr x « x ^•Mery- garggarg, chauf-
fer, faire chauffer, cuire, faire
sécher au feu.
[Sund. (indn\ g<*rggaig, faire
sécher an soleil, des feuilles, du
bois etc., pour les brfiler en-
suite.]
9>^ *
é*
merg-garggatg , on
vrir, s'entr'ouvrir; bâiller; avaler
(A/.). £U £Jj& ç-àpisargii-
garggarg halarg, le milan avale
une banane, v. ç\ê> rgàrga.
[Bat. -*-* garggarg. Diy.
gagarggarg.]
&
gaiygarg, querelle, dis-
pute {Or.).
*^, *.
*&» giwggwvg, nom d'une 3orte
d'étoffe, du guingamp.
[Jav. et Sund. onom gîrggayj.
Mak. ^ >> girggarg.]
&t
girggovg, nom d'une
sorte de trompe ou de guimbarde.
Selon A?, un petit instrument en
bambou, que l'on tient entre les
dents et qui produit les sons
gtrg-gorg.
[Jav. vnvjdhu garggarg, nom
d'une sorte de flûte (jouet d'en-
fants). Mak. r->Mi gérggorg, nom
d'une flûte.]
é*
jùJÙQ
garggwvg, ouvert, entrou-
vert; qui s'ouvre, qui s'entr'ou-
vre: bâillé.
g0/tyg°iy> nom d'un co-
quillage de mer, l'animal est bon
à manger, et on en distingue de
trois sortes: ^>^o- — goiggoig
jantarr, ^jCt — gorggorg beti-
na, et ^/Sy — gorggorg bûgis
(KL).
*-» *
wggurg, tenu dans la
**** merg-guTggurg, tenir
er dans la bouche.
<rô<m\ guvgguvgy bruit,
îée. Sund. on*»* gurgguig,
comme un chien. Bat.
>jc hojghorg.]
ygam, la main fermée,
l\ pris avec la main, pris
►ignée, empoigné. SJtSL*
gam, une poignée.crXiy>
^j^»u ipt&yj di-gerggam-
fan - na di- axû - kan-ua
\a-?~tay il ferma le poing
ni montra (pour le mena-
r. Ab. 232).
»- iu
'.^jt o£-> j&S ^pW
C&bjâvgan dî-gerggam
bàra rasa hàrgat di-
can y qu'il ne soit pas em-
comme un charbon qu'on
es qu'on en sent la chaleur.
s est: n'entreprenez pas
ose seulement lorsqu'elle
le, pour l'abandonner en-
trsqu'elle vous gêne.
y ber-gerggam, par poi-
' 5*&j> ber-gerggam-gerg-
ar poignées, à poignée, à
mains, en grande quan-
. 68).
425
le poing.
*^. *,
merg - gerggam-
kan} prendre avec la main, mettre
par poignées. Selon Marsd., fer-
mer la main. jJu ^j** ^CC&T
^^Pl* ^l» gerggam-kan jarï-îia
ka-pada tâpak târgan-fla, il re-
plia ses doigts sur la paume de
la main.
^«ICjO gerggâm-a?i, la main
fermée : poignée. jâ> -> àI^J ^1 Lî j
^Jjta ^«iCâS dunia ïnilûput-lah
deri-pada gerggâm-an pàtek,
ce monde m'échappe de la main
(je vais mourir) (8. Mal. 151).
[Jav. (rnmvy\ gegem. Sund.
<m(nt&>jf\ gerggem, rJat. m>c\
■^•eK\jam^o)n, contenir q. ch.
Mak. »>> kargkarg. Day. *a-
gerggeniy autant qu'on peut
prendre avec quatre doigts, deux
de chaque main.]
il**» gwvgsa9 greffé, enté: dé-
placé; transplanté.
^lAxjf merg-gargsa, greffer,
enter: déplacer, transplanter.
jt**» ffO/iysa = ^j-** hargsa.
,1**» ff(wy8a = ^^«j kargsa.
L q~Jo gargsi, tourner, se mou-
voir en tournant (KL).
426
girgair, changer de
place, se déplacer.
£j~m*&m+ merg-gîrgsïr-kan,
déplacer, faire changer de place.
On trouve aussi j~£ gùir et
•-m* S gïsir.
[Jav. <maji\ girgsir.]
geta (Pers. jS ket), siège,
trône, canapé, lit, sofa. jS
^U-S g et a ka- amas- an , un
siège doré. ô*\c*J> S* geûa ka-
rajâ-an, un trône royal, jy
c>L*j <J|/JJ mew - iw^rc tïrey
getâ-na, ouvrir les rideaux de
devant son trône (A/.)- Jj« c$'
e>US ^jIj jJuJ tu lâgi tïdor di-
âtus getâ-na, il était encore
endormi sur son lit (IL 1 50).
Prov. vly vl)jy j£p|-> Jo
w^jJ geta di-aigkat hâran j>ïin
tïba. KL qui donne ce proverbe,
dit qu'il n'a pas pu en avoir une
explication satisfaisante. Dans
sa collection de proverbes malais,
le premier mot de celui-ci est
écrit xS: mais, selon lui, c'est
une faute; ce mot doit être jS .
Cette rectification donne moyen
d'expliquer ce proverbe. Car
ùjS n'est autre que le Sund.
un**§af\ kuren, une famille : le ma-
ri, la femme et les enfants. On doit
donc traduire ce proverbe ainsi :
A3
le siège étant enlevé, limitât 4
arrive une famille (pour s'y u-
seoir). Et le sens est : à peine on
• a supprimé une chose utile,
qu'aussitôt on en a besoin. C'est
du reste ce que semble indiquer
le texte malais qui suit ce pro-
verbe dans la collection de Àï,
page 4t*:Jtyy\y* Pjl; - tfj\
^•tr cr?1* àXa ^J tyji k
artl-na — bârarg suâtu por-
kâra ymg ber-gûna ïtu suM
hâbix baharîl - lah di- kohea-
dâk - î âtaw makàti - an sudak
/ulbis baharïi -lah ôraig làin
hendftJc dâtaig mâkan, sipi
fiant: quand une chose utile
est finie, alors on la désire,
ou bien, quand la table e*t
desservie, il arrive des con-
vives.
fcj getàJl, gomme, matière glu-
ante qui découle de quelques
arbres, glu. *&*^ — gethh per-
xah, gomme de l'arbre nommé
percha, \e gutta-percha. y^y?"
gethh kembôja, gomme -gutte.
j*S — g^thh gambir, le suc
épaissi qui provient dn gambir.
ao foyf *j j| ada yarg mem-bû-
bu h gethh, quelques-uns m^'
J
jï
427
\ la glu (//. Ah.
mnsn^ getah. Bat.
>ta. Mak. '>>'- gatta.
. Tag. et Bi8. 3ltr>
des fruits.]
nom d'un arbre des
>yetï9 nom d'une sorte
gâteaux (KL).
U P<*J> — gethk hû-
n d'un arbre dont le
e et tendre n'est bon
ne bois de chauffage
g, couvercle, bouchon ;
uoi l'on bouche ou l'on
ouverture d'une bou-
n verre, d'un pot etc.,
cela soit en peau, on
papier etc.
+ mery'getâry-i) mettre
m tel couvercle.
= ol3 kethp.
etjtë gentar, épou-
rayé, peureux, poltron,
;. ^y\ ïy>y^ & bl adâ-
ar mîïda ïni7 ce jeune !
•t-il peur?^uj 0\ùj»\e>-
xâbar dàn gentar , timide et
poltron. jS ô\i JL w^* aUo
belum - lah hamba mâlu dàn
gentar , je n'éprouvai jamais ni
honte ni crainte (-!/.)•
J*£j>t ber - gentar , qui fris-
sonne, qui tremble. j*£/m jy
àlS CjX*» blimi ber-gentar se-
pertï gumpah, le sol tremblait
comme dans un tremblement de
terre (S. Mal. 16).
JiS gumethr et J£$ gumen-
tar, trembler, frissonner, crain-
dre. C^S t ^pj s£pry ÀJLSgume-
thr-lah tûbuh-ua dergan tâkut-
na7 tout son corps tremblait de
penr. ^J^"*» «J£-* uJLS gumethr-
lah segala sendi-na, il tremblait
de tous ses membres (M).
Ôj\ZjS Jca-gentâr-an , peur,
crainte, frayeur, terreur, timidité.
«Uftlbl *j ^$J2 J& dan adà-
lah ka -gentar -an allait ber-
lâku ka-âtas segala nagrl yarg
adâ-lah kulilîrg} et Dieu frappa
de terreur toutes les villes voi-
sines (B. 56).
ùJzSj> ber - gentar - an , qui
est effrayé, qui a peur, qui est
épouvanté , tremblant. C)Jo
JU*_£j»^ a\Jj\ZSj> kârna ber-gen-
tàr-an-lah marilca-ïtu, car ils
wtf"
étaient tout tremblants de peur
(B. 74).
[Jav. mai geter. Bat. 99»«
3f»\Aotar,frissonner; »ywy
hutur, secouer. Day. keter.)
JS
getïl, eulevé en -pinçant,
cueilli.
,ySJu merg-geùl, enlever en
pinçant, cueillir.
' [Jav. ûniufi gàel, pincer.
Bat. -»'»es*—o\ gotil, un petit
couteau avec lequel on coupe
lea épis du riz.]
j-1) getàs et l*£$ g entas,
cassant, frêle: cassé, pincé (de
l'extrémité d'une branche ou d'un
rejeton). ^<^i aUHS gentns-la»
dâun-ûa, onlevez-en les feuilles
(litt. : soient par vous les feuilles
enlevées). c)»jljMhj*>iarI& di-
gentas-iia hvjurg târuk-Ha, il
caasa le bout dea branches
(A/.).
« meig-gentas, casser,
couper, pincer, couper avec l'on-
gle (l'extrémité des branches ou
des rejetons). _j)U fy ^jJSJu
metg-gentas burga mâlur, en-
lever ou pincer la fleur du nyc
tanthe (AT).
^j-îljy" ter-gentas, qui est
cassé, que l'on a pincé, ^bylj-"
suâtu dâhan pôhon «eiï
ter-gentas adâ-lah dâîat
ruh-nn, portant dans son
rameau d'olivier cassé (I.
[Jav. et Sund. ^mu^
Bat. -^KRr» gotas, cou]
franges d'un habit. Day.
Bis. 3lfc- gotas, couper.]
IS\jS gedâga = JUS
dâga.
bo\jù getlâbah, nom d'ui
ment dont les femmes se s
dans l'arrangement de lea:
veux (KL).
tat, les fesses (M.).
is^-Xi gadûptwg = Ji
tat.
-Ajj-U gedûhwy, nom
arme, d'un glaive d'un
p-U gedàrg ou godàtg,
vaste. — A*jj rïlmah g
une grande maison. — J
/«îi geding, le grand e
— A»lî (ûnnÀ gedàrg, un
vaste. — j« j^i &«&d?i y,
ie plantation d'une grande
cm«i«J»\ gedé. Snnd. nmnna\
at. -***i^ godàrg.)
f4hg et godàrg, maga-
orerie, maison, ^fifo —
dagârg-an, un magasin
nt des marchandises. —
godàrg senjâta, arsenal.
godàrg gelàp, prison.
godàrg bâtu, maison de
itt. : maison en pierres).
fo Od^Tp-« ^l^ C>\ïdân
)a godàrg kâin yarg dî~
an, un grand nombre de
18 d'étoffes furent ouverts
■ )Sïjïmaha-râjarawâ-
lûruh-kan ampat ôrarg
pergi ka - lûar - kan
la deri dâlam godàrg
Maharaja Rawana donna
Tes à quatre officiers de
pour aller retirer son fils
aison de force (M.). *Uly
lb j * jjff\ tûluiff-
u ka-lûar deri dâlam
ïni, aidez-moi à sortir de
•ison (B. 65). -
Ùjlj 429
ada «a - bûah gedàrg bïlik-
na tujuh ka-tûjuh-fia ttu di-
penùh-kan dergan âyer tetâpi
bUkan âyer sûrgey âtaw âyer
telàga àtaïc âyer hûjan âtaw
âyer embun hivgga penùh stn-
dirï-naf il y a une maison à sept
chambres; toutes les sept sont
pleines d'eau; non d'eau de ri-
vière, ni de puits, ni de pluie, ni
de rosée: et d'elles-mêmes elles
sont pleines. JUpÏ ^j-SI ***yS
Vùjl tf* £jj~» ka-tûjuh lapis
lârgit serta dergan âwan-âwan,
les sept oicux avec les nuages.
[Jav. >mntj>f\ gedorg. Sund.
<in9jiat\ gedorg. Mak. *>Vs/| gu-
dorg et ^'t* gudarg. Day. gu-
darg.)
CÀjJo gedebùg, jeter de dessus
une hauteur en bas (KL).
i£iJU gedebùrg, petit sac en
coton pour le bétel (A7.).
ôjljgunâwan (S. JJmigu^
gunawân)) doué de bonnes qua-
lités, vertueux.
[Jav. mMv>*nf\ gunawan, sur-
nom de Bibusanam, frère de Ma-
haraja Rawana.]
430 «jLi
<*3 UJ gunâpa , v. jf gûna et
«-*! apa.
XiJ genih, les défenses d'un élé-
phant femelle (O.).
Ce mot vient prob. du S. *IIMI
gant) femelle d'éléphant.
\~L> gaiîtrî, nom d'un arbre
(e/œoearpus a ngustifolta). Selon
À7. une plante dont les graines
séchées servent à faire des ro-
saires, et sont aussi employées
en médecine.
*
[Jav. i?i j3(&* geaùri, nom d'un
petit fruit rond. «W-m^v jenùri,
un fruit qui sert à faire des ro-
saires.]
^
ganxu, croc, grapin, cro-
chet à une poulie : accroché, at-
tiré avec un crochet.
j*^j* ber-gtmxu, qui a un
crochet, muni de crochets. ^jIT
£â// w ampat per-sagi yaig ada
ber-ganxu-ganxu kexïl, un mor-
ceau de bois carré auquel étaient
de petits crochets (AV.).
**£-*-** merg- ganxu , accro-
cher, attirer avec un crochet.
actif.
ganxmg9 prompt, alerte,
[Jav. etSund. >mrôm ganxaty.]
7*-^^ gunxarg 9 secoué, ébranlé,
agité: être secoué. OjïiU^I
âyer dàlam lâut tîâda bakû
sebàb la di-gunxaig ïileh om-
bak, l'eau ne gèle pas dans U
mer, parce qu'elle est agitée
par les vagues (Exer. 138).
na tiàda ber-gràk, il l'ébranla,
mais sans le rompre (M.).
Asè^j ber -gunxarg , qui s'a-
gite, qui s'ébranle; s'ébranler,
trembler. C>y ^jjySJ^ ^ jl*
maka pulato laigkapûri pin
ber - gunxarg - gunxarg - /ai #-
pertîâkan kàram rasà-tïa, l'île
de Langkapuri s'ébranlait comme
si elle avait dû s'engloutir (R.
1 55). ob! jp! aly! £j*^ g jJ
adara yury ber-gunxaiy itTi-lah
dnjin adâ-iïa , l'air qui s'agite,
c'est ce que l'on nomme le vent
(N. Vhil. 67).
me/</ - gunxaty ou
mergunxarg , secouer,
ébranler, agiter. jUu — meig-
gunxarg kapâla, branler la tête.
£f^/ ter -gunxarg y qui #t
agité, que l'on secoue. — *J 0;^
thlun yoig ter - gunxani . des
feuilles agitées.
**s
431
y - gunxarg- i
îouer, faire '
»e. £b J-H |
t?a - bïla dâ-
>unxarg~kcm, !
iennent l'agi- !
unxaig , qui
e , qui fait
nî, celui qui
re.
ixâTg-an, qui
mble, qui est
.j* ber-gun-
, tout trembla
tsZr kunxaiy.
arg.]
e indien (ca«-
donne aussi
a^uc enivrante
feuilles et les
cette plante.
- mCilcan - la h
-jmn mdbttlc-
e pour avoir
préparé (M.).
ijé, nom d'un
* et les feuilles
livrer. Simd.
ivre.)
^^ ganja, la partie d'un criss
^"qui reçoit ordinairement des
ornements , la garde d'un oriss.
grâh-i Jcrïs ganja kerâwaig, il
fît présent d'un criss dont la
garde était ornée d'ouvrages
tressés (S. Mal. 155 1.
^Jls^ ganjal, cale, petit mor-
ceau de bois, de papier ou de
toute autre matière que l'on met
sous le pied d'un meuble pour
l'empêcher de remuer: et aussi
un linge ou un papier que Ton
met au bouchon d'une bouteille
pour la boucher plus hermé-
tiquement.
m erg - ganjal , assu-
jétir un meuble au moyen d'un
ganjal.
a
[Jav. ot Sund. fmo».^^ ga?i~
J^:
ganjil, impair.
(Jav. et Suud. <mtzmn^\ gan
jil.
kJ^^ ytoWll) l,0Ul* «Jf^r kerin-
J
lai.
À~L) gonfioh, gonoh -— J*y
0°
sok.
432
J^wJ gemnut, go/Rut, non
suffisamment cuit dans l'intérieur,
p. ex. des pommes de terre non
assez cuites, ou de la chaire non
assez rôtie {KL).
j*
ganta, grossier, impoli:
furieux, enragé {£>.)■
genta (S. qTTTT ganta), t
cloche, sonnette, grelot, ^i !
dergan segala baïli - bunï- an I
deri-pada genta dân meratgun, j
avec les instruments de musique,
tels que cloches et tambours (B.
56). — jjJj^Lk. merg-grak-kan j
genta, sonner la cloche. — j
Â*^lc genta aîâmat, cloche d'a-
larme. I
h^Jji ber-genta, qui a des
sonnettes, garni de grelots. \j&
>--J/ £j* ,J * Pwtr** me-mâleey
ijelanj ber-genta, le jeune prince j
avait des bracelets garnis de I
sonnettes (S. Bid. 118). !
[Jav. im.mii genfa. Sund. «i*n
genta. Bat. o"-jj»<\ji gonta.
Mak. Vs-^— garaganta. Day.
JuJ gentâla, ronler, tourner,
(AV.).
idi ganteh, v. a^'1 ani^.
iC-J ganti, remplacom
la place de : remplacé. c
ayahnda di-âtas ka-rt
en remplacement de son pé
le gouvernement du r<
(if. 40). j£J\tUf
pllik âkan ganti, faire
d'un successeur, ^j -
rasa, nom d'une tarte à l'j
IjJ-j'I — ganti indrâ, non
bouillie préparée avec d
rino de riz, des œufs, du
coco et de l'ananas.
,j£j^ ber-gantt, quirei
qui succède, remplaçant.
f"y hâbis bûlan ber-ga
(an habit mûsim ber-ga.
sim, aux mois succèdent <
mois , et aux saisons bu
d'antres saisons (M.).
T^^yJ y ber-ganti-gan
à tour, Alternativement
la dâyatg-dâyarg hend
tnanjat ber-gantt'-ganti,
Icb jeuneB filles essayer
cessivement de grimper i
,_$-£«* meig- ganti,
cer. jiï & JU jjt
iri ptidâ-ku benth lût
**
çt
433
ibel, le Seigneur m'a
i autre fils qui remplace
6).
«4 merg - ganti - kan,
r q. q., succéder à q. q.,
^1 ^JIXjk» ^\ ïa meig-
m ayahnda sultan , il
le sultan son père (Sul.
<L*> ^2jJu $ I *13b ,j\
-lah âkan merg-gantï-
Jay Us pourront me suc-
172).
fc mem-per -ganti- kan}
roger , faire succéder.
JLVJuSjgj di-per-gantï-
allah drgïn, Dieu fit
e vent (B. 101).
perg-ganti, celui qui ,
remplaçant, lieutenant, i
'*jy àJLjI inï-lah ôrarg ,
£-&w, c'est lui qui est
enant (ff. D. 99). j
>per-ganti-an, change- j
placement, tour. àLLS \
m »
aA arghaw kàrna dâ-
a-pada per-gantl-an-
z-vous, car mon tour
(Amtr Hamza 192).
it Sund. anio\ nanti.
5\2~0 gansi. Day.
JwJ guntak, bruit des noyaux
dans des fruits secs (KL).
4CsS gantarg, mesure de capa-
cité pour les choses sèches. Le
gantang n'est pas une mesure
fixe, il varie selon les lieux.
Selon J. Rigg, un gantang de riz
pèse le dixième d'un pikul; ce
serait à peu près douze livres.
D'après 8. F. Matthes, il pèse-
rait, à Maoassar, vingt kati) c'est-
à-dire le double. Tandis que l'au-
teur du „ Dictionnaire dayaktf le
donne comme équivalent à cinq
kati seulement. Suivant le Père
J. F. de l'Incarnation, il est aux
Philippines la vingt- quatrième
partie d'un fanègue, c'est-à-dire
d'un peu plus de deux litres.
Dans le détroit de Malacca 800
gantargs font un koyan. ^jj^
£pO^«Jo slXJ* ji£S ber - pûloh-
pUloh gantarg permuta dî~ham~
bur-kan-na, il fit semer (distri-
buer au peuple) des dizaines de
gantargs de pierres précieuses
(IL 15).
[Sund. <tn*à\ gantang. Bat.
*■» o\& gantang. Mak. ^J^gan-
targ. Day. gantaig. Bis. 3lfc"
gantarg. \
4&3 gantuvg, pendu, suspendu :
être pendu. J~A *f£l *l£IlS gan~
28
434
&
turg-lah anjirg ïtuy pendez ce
chien (litt. : soit par vous ce chien ;
pendu). ^y^^^pS^^U j
h JUw ^Juu* O^ hârus dî- i
ganturg dergan sa-stiàtu yarg
bràt supâya sampey ka-bàwah,
il faut y suspendre quelque ,
chose de lourd pour le faire
enfoncer (3/.). j>% «IlT ^raw-
turg lâyar, manœuvre sur un na- ■
vire, hisser les voiles. C'est aussi
le nom d'un droit, que Ton fait
payer aux naufragés que Ton
recueille, ainsi qu'aux passagers,
comme indemnité de leur non-
participation au service du na-
vire. j{i îZS i^buo JUJj jL
9jy^> -** ij**> ***** malca di-
pïnta ka-padâ-îta ganting lâyar
sa-tergah tâhilpada sa-ôraig, et
on leur fera payer le droit
(nommé) ganturg lâyar -, un demi
tail par personne (Cod. MalAOO).
£~S/ ber -ganturg , pendant,
dépendant, qui dépend. j£ f^j> !
?jj\ ber-ganturxj pada ôrmg, s<* !
tier à q. q. f^/ ^\ vl>*U^J (
^«jL j/x*> ^jCO pe - karjâ - an \
itu ber-ganlurg dergan aegala \
mânuHÏa, cette affaire dépend (
des hommes {M. IL 187). £~$f j
J^r" JXw^) jj bcr-gantuig deri \
rambut sa hally , ne tenir qu'à '
un cheveu (//. Ab. 14).
«Zl5uK« merg-ganturg, pendre,
suspendre. îZSJu JXîr aJL^Jj
pjj\ di~ lihat -nà-lah tampat
merg-gantuig ôrarg, il vit le lien
où l'on pendait (le lieu du gibet)
{II. Ab. 110).
f^J ter - ganturg y qui est
pendu, suspendu, *j Çjji %
£~&j> bargkey ôrarg yatg ter-
ganturg, le cadavre d'un pendu.
^yJuSîU meig-gantury-Icwi,
faire pendre, suspendre q. cli.
^$3 àJLIxjbIoj ill* tetâpi cU-gan-
tuig-kan-nâ-laJi dïa, mais il le
fit pendre (B. 66).
^jpjlij gantu~rg-any ce à quoi
l'on pend, gibet (JK. F.).
^pj&j ber-gantûrg-any qui
est au gibet, la chose pendue.
ùhr\t ruJ!/ Jjjfe" crV;
dujj âjlo di-lïhat-îia tetgkûrak
be-râtus-râtus ber-gantùiy-on
di bâwak rûmah , il virent des
centaines de crânes suspendus au
bas de la maison (M.).
[Jav. et Sund. <m*m gantunj-
Bat. ~>-ô\£k ganturg. Mak.
Ï^T génturg. Day. gantuiy,
le haut d'une maison ; bagantanj,
pendre à q. ch. Tag. 3l^>Sa1h
torg.]
é.
genteny, tuile. f>jrï
g
435
lah tûrun di-âtas genterg,
i la grêle tombe sur les tuiles
r. 141). ôjy<*> — genteig
•an, faîtière, tuile creuse.
tv. om*i<ïrh\ gendérg. Sund.
Cô
â\ géntérg.]
mtitfg, mince, fluet, menu :
!8t mince dans le milieu.
* di-xampur dergan amas
perak yarg di-gentirg hâ-
àlus, mêlé avec de l'or et
argent coupés très-menus
A.b. 383). AJu — gentiig
i, isthme.
it. -»-sx\Stô gontùg.
ginterg.]
entwtg, vase en terre
usée pour mettre l'eau (A7.).
êntirg, ciseaux, une paire
seaux; coupé avec des
ix, tondu. jO /Si aIUuISS
ntirg-nà-lah akan dîa, il
udit.
>v. it&^JO ^y u illS vZ^i-»
ti guntiig màkan di-
rj j comme des ciseaux qui
nt du bout. Se dit de
u' un auquel on ne pense
mais qui tout doucement
t8 bruit fait sa besogne.
A-.r *
merg-guntirg , couper
avec des ciseaux, tondre. ôyu\
e)L»Ju*.> ïa-pïïn telhh sudah-lah
pergi merg-guntirg bulu-bûlu
kâwan domba - dombà -na, il
était parti pour aller tondre ses
brebis (B. 49).
^yJeZjJu merg - guntirg '- katt ,
couper quelque chose avec des
ciseaux, faire tondre. vyJ£jj
,**ol* JUw &y* di-guntirg-kan
bulU-iîa sampey hâbis, leur
laine est complètement coupée
Ci/. iVa*. 44).
iîZXJo perg - guntiig , celui
qui coupe avec des ciseaux,
tondeur. Pj^l Jju à)Lj^ ^jl
pergï-lah ka-pada ôrarg perg-
guntirg bulu kâican domba-
dombâ-iia, il alla voir ceux qui
tondaient ses brebis (B. 62).
[Jav. et Sund. ,m«?\ guntùg.
Mak. 'jJixJ gonxirg. Bug. ^A
gontirg. Day. guntiig. Tag. et
Bis. 31&" #<"''%•]
^1$ qenUxr, v.J&getàr.
rO gunhir, tonnerre, le bruit
du tonnerre. O^L*> ^£^0 ^^^jJLJj
^jJkS di-tïup-kan-na nafïri
28*
43G
JS
seperti guntur bunï-na, ils
firent résonner les trompettes, et
le bruit en était comme celui du
tonnerre (//. D. 33).
Prov. j>\ J%p1> j£ \£*J*
^jjjbj^^ £/}&* hârap - Jean
guntur di-lâiyit àyer di-tam-
pâyan di-xJlraJt-Jcan , espérant
dans le tonnerre du ciel, l'eau de
la cruche est versée. Espérant
de grandes choses rejeter les
petites : puis les grandes venant
à manquer, n'avoir ni les grandes
ni les petites.
[Jav. et Sund. <nt*a\ guntur t
Mak. -tJ^zz gunturu,]
^J&J glntal, une petite balle,
petite boule (GV.).
<+*& gentas, v. ^^Jj geths.
sJJJ ganda, multiple, fois,
double. — JJ3 denda ganda,
une amende double. — jLî tiga
ganda y triple. — t^*)lrw sa-i'â-
tus ganda } centuple. jA*fe cy y
— ber-bïïrga hiigga ganda,
porter intérêt jusqu'à ce que le
capital soit doublé. aI^UL»^)!
làlu me h- - dâpat - JaJi ta pada
tâhun ïtu jïïga sa-râtus ganda,
et cette année-là il recueillit le
centuple (#. 39). jl& X* ganda
segâra, nom d'une sorte de
bouillie faite avec de la farine,
des ananas, des œufs et des
épiées.
-XlSji ber- ganda, doubler,
multiplier. On dit Jlj JJm
XS^> merg - ambil ganda ber-
ganda, pratiquer l'usure.
XSj> ter -ganda, qui est
doublé. xSj> ^j* hûtaiy-m
ter-ganda, sa dette est doublée.
[Tag. 31C ganda, gain,
intérêt de l'argent]
jJj ganda (S. t*t% ganda),
bonne odeur, parfum.
[Jav. 9}(mtM\ gonda. Sund.
(in$p\ ganda.]
Jjl^) gendâga, petit coffre
orné de coquillages et de verres
chinois, qui sert ordinairement
à mettre les présents de noces.
l'eut -être du S. enq^on ka$ar-
daka, petits coquillages employé?
comme monnaie.
[Jav. A7><m).rm Jcandaga.]
J^jS gendàla (S. WFffi
Jeandala), présage funeste ; diffi-
culté, empêchement.
On trouve aussi JIjûj ken-
dâla.
XÙ gundah, inquiet, alarmé ;
triste, mélancolique, iL* ^IjL»
àXS &) Jjl* supâya hïlaig hâti
yaiy gundah, pour tranquilliser
votre cœur inquiet (S. Bid. 23).
*xTàL£L 1U> ^^ hatï-ua di-
dâlam sàrgat-lah gundah , son
esprit était très-agité au dedans
de lui-même (A/.).
*^&Jl ber-gundah, qui est in-
quiet, qui est triste.
ly^Xà*.* meig-gundah-kaw ,
rendre inquiet, attrister.
SAZi gandi (S. l||l!v/)o| gân-
tlîira j arc) , arbalète. JJul «j
jXj ôb ^^ *£f JUjI *ly y<?w/
amj/at pûloh itu memegîirg kris
iân gandi, il y en avait quarante,
qui tenaient des criss et des ar-
balètes (B. 143).
[Jav. nirjrmvt\ gandéwa-]
LXJ getidi = i$j£kendi.
ijJJJ gandeyra =jt^ ban-
deyra.]
JCJ gatldll, nom d'un végétal
bon à manger (3/.). Selon KL
nom que Ton donne au fruit du
merbair, avec lequel ou joue un
jeu nommé Jf£r lïxik.
[Sund. (m*™ ga?idu, nom d'un
arbre dont le fruit est astrin-
gent.]
{yjS 437
j>JJj gundu, les fruits, nom-
més hua h krasj évidés et rem-
plis d'étain pour servir au jeu
nommé jj$y Tikik (KL).
\J^jJJj gundôla, nom d'une
sorte d'épinards (A7.).
[Sund. OTMW) i*i>n gandola, nom
d'une herbe.].
JLX3 gandek, un envoyé : une
touffe de faux cheveux (CV\). v.
JJûS gandik.
[Jav. mr^imunp gandék, l'en
voyé d'un prince.]
^a^Au gandik, nom d'un orne-
ment que l'on met au front et
daus lequel on place des fleurs
(A7.). v. J-^J gandek.
Jj*Xj gondok, goitre.
Prol). du S. ÏT^ godu ou i| fXlvi
gandi y jroîtie.
[Jav. mrntn.irmKnp gOTldok.
Sund. ^(?>m^*7t<fcT>y\ gondok.]
jjj gundik, concubine. J^'l
— ûna £ gundik) enfant naturel.
^jÏJûj Oi-> ^" binï-na dângun-
dik-na , ses femmes et ses con-
cubines, ij ^jûj J&^jîyij jA*
^ji j ri ^^il*** maka di-lïhat-na
segala gundik-na yarg sa-lak-
438
t^
sa anhm rïbu, il vit toutes ses
concubines qui étaient au nom-
bre de seize mille (IL 125).
JjljJj ber-gundik , qui a ou
qui prend une concubine, prendre
une concubine.
[Jav. ,>»<mi*7j^ gundik. Sund.
(tnwMi/P gundik» Mak. if<s
gundù Day. gundik»]
t.
Ç*jJj gandury, bout de beau-
pré: pendre à.
1
^ut-être pour Alla gantunj.
pj^t
'» • *
gendarg, sorte de tam-
bour long que Ton frappe k une
extrémité avec la main et à
l'autre avec un bâton. J&
segala buni-bunï-an di-pâlu
ôraig-lah deri-pada gùig gen-
daig etc., on battit toutes sortes
d'instruments de musique, tels
que gong, tambour etc. (Iï. 3).
[Jav. &n<m)\ kendarg. Sund.
hnM\ kendanj. Bat. -* oK\*i
gondarg, instrument de musique.
Mak. >"^5 ganrarg. Day. gan-
duig.]
pOJJ gendaiy, une rame de
papier, v. Ç>£S gundurg.
[Mak. ->>22 ganraig.]
ÇOJj gendurg, porté sur la
hanche (avec un morceau de
toile). ^jiil^jPJûSo di-gendufij-
fia â?iak-na, elle portait son
enfant sur la hanche.
cjuJJL merg-gendujg, porter
sur la hanche.
[Jav. ^77i^rmt\ géndory, porter
sur le dos.]
60
Ç^XSj glndirg, se reposer, s'ap-
puyer, se fier à, compter sur
(il/.).
ÇOJj gundurg, balle, ballot
de marchandises : une rame de
papier, v. pj£ gendarg.
ÇOJj gundurg, une sorte de
Seu (Kl.).
ZjjJj gandut, gros, corpulent.
périt t-iia gandut ber-Rpat-Uprt)
il avait le ventre gros et en dou-
ble (//. Ab. 302).
Zj*Xj gendit, petite corde por-
tée autour de la taille en forme
de ceinture. i
[Jav. <ro<mw>»j\ kendit, une
bande que les femmes portent
autour du corps. Sund. &&*»$
kendit, cordon que les femmes
portent comme charme an-dessus
des hanches. Bat.
gonditj ceinture ornée
de corail pour les enfants.]
Jj$ ganden, un gros maillet.
[Jav. (m^imiM^s gatidén.]
/y^XJ ganda - jiwra , nom
d'une plante (hibiscus abelmo-
schus). Du 8. TT^ET gQndaf b°nnc
odenr, et^jwra, calice d'une
fleur, ganda-pura, la fleur par-
fumée: V hibiscus abelmoschus
n'est effectivement autre que la
ketmie ou la mauve odorante.
[Mak. ^l^^jjs ffanda-pura.]
pAi) gutuluni (Pers.), blé, fro-
ment. — JV mentikat qun-
durn, mesurer le blé. — *ju /e-
/>&/?/ gundum, farine de blé.
— (jjj rôti ffundum, du pain
de froment. *Juf ^l^ c£j^* «**
jxu/a Jiarî-ftâri peiiuwëy-an
gundinn, dans le temps de la
moisson du froment (71. 4(î).
[Jav. rny&if\ gandumJ]
fjjj gandar. — «ïl; bâtaiy
gandar, Taxe sur lequel tourne
une roue. A-J — gandar tïyarg
(marine) vergue.
jjlSnm merg-gandar , porter
avec un bâton sur l'épaule.
jtjbûx** me/jr - gandar - /,
porter q. ch. sur l'épaule au
moyen d'un bâton. àJj! J-*l> jX*
&*
439
maJca dï-ambil uleh baginda
àkan kâyu làlu di-gandar-ï-fla
ka-dUa, alors le prince prit un
bâton et les emporta tous les
deux sur l'épaule (Jt. 100).
ôj\XSJb perg - gandâr - an,
morceau de bois qui sert à porter
q. ch. sur les épaules (KL).
*
^»Aj gewlir, nom d'un instru-
ment de musique , une sorte de
petit £t+$ gambarg (S. Mal.
159).
[Jav. an*jw\ gendér.]
tS)jJj gandariya , nom d'un
arbre dont les fruits petits, verts
et acres se mangent confits dans
le sel (A7.).
^tiX)^^ gamUi-rïïsa , nom
d'une plante médicinale {justteia
gandar ussa).
[Sund. (tnnniM\ gandarusa.]
PjiAJ genderiïig9 sorte de
tambour, ou de grosse caisse.
* A
ç-j* — genderarg perhty, tam-
bour de guerre. — - J\{ memàlu
genderavj , battre la caisse.
a1lP)^1^11Î3 pj* 9j^£ genderhrg
peraig di-pâlu ôrary-lah, et on
battit le tambour de guerre.
440
Jjcf'
genderhrg ter - làlu gempïta
bunï-na} gong et tambour dont
le bruit était extrêmement écla-
tant (72. 5). v. hxS gendarg.
iBat. ^5-p^gg diigge-
rarg.]
JiAi) yundul, chauve, pelé:
dépourvu de ses feuilles (d'un
arbre): tête nue: terre nue.
fyP ù*S J& U*lù (*■*• * *£*
àDjûS \&\yc*t maka pada mûsim
dirgin segala pôhon pûn sa-
muâ-na gundul-lah, pendant la
saison froide, tous les arbres se
trouvent dépouillés de leurs
feuilles (AT. rhi'L 41).
JJûSy ber-gundul, qui est
chauve ; qui a la tête nue. aU JûSy
e)^US ber-gundul-lah kapalà-
na, il avait la tête chauve. ,j\ jJL
J XSy ^jPj ^J^O Xfut moka ta
sampey ka-malàka dergan ber-
gundul, il arriva à Malacca la
tête nue (ayant perdu son cha-
peau) (77. Ab. 75). |
[Jav. an.mutv^p gurtdul. Sund.
mwwyp gundul. Mak. ^^1-^1
gondolo. Day. gunduL]
/Jy* *X3 gandasuli , no m
d'une plante (Jiedychium coro-
narïum) dont les fleurs se por-
tent dans les cheveux , et qui
donnent à connaître, lorsqu'une
personne en envoie à son amant
qu'elle le soupçonne d'incons-
tance. JV x£ aI^I A>t> JL
Jy*> JûS sijj maka dî - teraç
?//<?// baginda memâkey bûrga
gandasuli, et le prince défendit
l'usage de la fleur du gandasuli
(S. Mal. 110).
La physionomie de ce mot indique
au premier abord une origine sanscr.
Probablement de *l~fcj ganda> odeur.
La seconde partie n'est pas aussi
claire ; J. Rigg la fait passer pour le
singalèse suh'tya, spirale.
[Sund. <m*p*i&Atnji\ gandasoli.}
genàp, complet, entier,
parfait, accompli. y±j~* — J**
nàp 8a-rîbuy un millier tout
juste. — pjj kûrarg genhp,
incomplet, défectueux. ylJuf
,JsP genàp âtaw ganjtl, pair on
impair. «JuTOjJUw j| àM tfy
tuhan allah ada sempurna gt-
?iàp, Dieu est souverainement
parfait (7\ M.). Jyj>ù£
genhp-lah dûa bûlan, denx
mois étaient accomplis.
oûx-» sa-genhp, tout entier,,
complètement, entièrement. -
Jîjl* sa-genhp Aâri, toute 1*
journée. j£i — sa-genhp na-
grï, la ville entière. Ju£»jâ
Jfy pada sa-genhp porkwrH)
dans tous les points, sous tous
les rapports (P. M.).
ubSknm merg-genhp, accom-
plir.
SCjJu meig-genâp-i, mettre
le complément à, achever, com-
pléter. £\ JS &rA Z1
jU'Ujjî illiJL âku ber - mû~
hun kombâli âJean nierg - ge-
nàp-i per-tapâ-an-ku , je de-
mande à retourner pour complé-
ter le temps de ma pénitence
(R. 160).
£î£ju merg - genàp - kav,
rendre complet, rendre parfait.
[Jav. rmoat4f\ genep. Sund.
™*2*3f*ffenaP' Bat. -»x^ — x\
gonop. Mak. ->^ gana. Day.
genep. Tag. 3l<Tï ganap, com-
plément.]
vJ-J gentil, mettre la main à la
poignée d'un glaive d'une ma-
nière menaçante (O.).
essoufflé: battement de cœur
causé par la fatigue ou par la
maladie (À7.).
[Sund. (m*Mj\ gap, happer.]
/yôgapûra (S. TffajJ gôpurà),
porte principale, grande porte.
[Kw. <m<u<ri\ gapura, porte du
palais].
jr 44i
ï« gepùk, grenier (Cr.). v.
JjiS lcepùh et ^5 /cebhn.
iai gepùk, replet, corpulent,
v. JjSgumitk.
[Sund. o«^t/îi*r^\ gepoky deux
choses, p. ex. deux corbeilles,
mises ensemble pour faire un
seul paquet.]
petits gâteaux (AV.).
AJ gebàfg, nom d'un arbre dont
les feuilles servent à faire une
toile grossière nommée le à dut.
Le gebarg paraît être de la fa-
mille des palmiers.
[Sund. <m<cn\ gebhrg, nom d'un
palmier.]
jy gebàr. — ytfkâin gebhr,
étoffe de coton teinte en car-
reaux. /
*) gema, écho.
S/ ber-gema , retentissant :
répercuter le son (À7.).
vJUj gemâla = Jk^jemâla,
le sommet de la tête.
,^3 gémi, nom d'un poisson dont
les arêtes sont employées en
médecine.
442
M
5tJL+J gemïlary, v. ikfgilarg.
gemîlap, v. JUlT gîlap.
£y* gemUti, les filaments
noirs du palmier (À7.).
4^j*3 gnmttruli, v. à)j>gUruh.
J^+j gemïïluk
melurggurg.
ac *
^"
J)+J gumùk et gemùk, gras,
gros, dodu, corpulent. — Pj^l
ôrafl/ gumkk, un homme cor-
pulent. — ^jU^* w^ - jad*
gumvk, engraisser, s'engraisser.
— AiU tânah gumùk, une terre
fertile.
^^•aj ka - gumùk ~ an , em-
bonpoint, graisse. sy\s^SyS^
yj*Oy iS^f^* ka-gumùk~an~îia
àkan men-jâdî kûrus , son em-
bonpoint se changera en mai-
greur (A/.). Oy aDI J^.> JU
aJu ^yySS JjL9 ma£<?- di-brï allah
kirâ-na padâ-mu ka-gumûk-
an tânah, que Dieu vous ac-
corde la graisse de la terre (B.
41).
[Jav. »n*>to™f gumuk, mon-
ticule. Mak. ^1*^1 xomoj gras.]
jF<S giimetàr, v.jS gethr.
{y^ gemàn, dégoûtant, v. JE
gelu
<^f^ gemunjci, v. j£
guxt.
*
l*ï gementam, le bruit que
font les pas de beaucoup de
gens qui marchent (Cr.). v. le
suivant.
(CWI
xcSi
gemintam, bruit retentis-
sant, explosion, p. ex. d'un canon
(Cr.). v. le précédent.
^j^S^gnmentar. y.jSgethr.
\jl$ gumpâ. v. dlS gumpah
&sl£ gumpah, tremblement (de
terre). On dit ordinairement ti$
j£ gumpah bûmi, tremble-
ment de terre. Oy jm *i*
**$ ci/**** *^SJ*. nwka b*1**
plî?i ber-grhk-lah seperti gum-
pah, la terre fut ébranlée comme
s'il y avait eu un tremblement
de terre (H. 1,56). *W *Ljb* jl«
j^j maka jadï-lah gutxpab
Immt, et il se fit un tremblement
de terre (JV. 415). àl^iS ù? jf
bïimt pùn gumpah-lah, «t 1*
terre trembla (JV. 53).
**Sj> ber ~ gumpah, qui trem-
ble, tremblant. ù^Sy *y h*-
- *
Jtf
443
r-gumpàh-lah, la terre
i (M.).
;rouve aussi \£$ gumpà et
impa. \J£ a^j tj^s^*
en-jâdi beshr-lahgumpa
le ciel trembla (Mïr.
0).
gempita (S. chl^UH
a, tremblement), éclatant,
bruyant. s^jj JJtfyi^
\ gempïta buiïï-na, le
î était trè8-éclatant (R.
otXJ geghp gempïta,
>nfus, vacarme, tumulte,
b «-^*v cJtX-> geghp
i dàlam nagrl, une sé-
ans la ville (M.).
umpùa, tout-à-fait obs
7tparg9 simple, aisé,
- ^y \ ânak gamparg, un
âtard.
&m+ merg - gampavg-
îdre facile, ù'io^o —
\mparg - kan pe - Jcarjâ-
Lre un travail facile, al-
s charge.
gampârg-an, chose
!, ce qui est aisé.
et Sund. <mfiJi\ gant-
iy. gompary.]
m *
gumpat
s*fo
gampar, rumeur, tumulte,
émeute : être en tumulte, être en
émoi. jUi'I ïj&ijàc*» j&>»J\
p» âgar jârgan jàdï gampar
di-antâra kaum, de peur qu'il
n'y ait quelque tumulte parmi le
peuple (N. 47).i/jli^U~» r^lf
kalaw-kalaw men-jâdi gampar,
s'il survient ^ une émeute (M.).
ôrarg-ôrarg nagripûn gampar-
lah, et les gens du pays étaient
en émoi (#. ^6. 42).
ù£j*»**« meiy-gampar-kan,
crier contre q. q., l'exciter à
faire du tumulte, causer une
émeute.
[Day. gampar. ]
\jtë gempul*
Jâ5/ ter - gempul, enflé,
gros.
[Jav. an9j&)^§i<wi4\ gempoL]
\J**ù givnipal, morceau, masse,
motte, peloton (de fil), grumeau
(de q. cli. caillé). j\ j&\ j JjL&
sa-gumpal dâgirg lembu, un
morceau de viande de bœuf (£.
95). Jl£*> àS\Sy\y\> bâtuataw
tànak sa-gumpal, une pierre ou
une motte de terre (M.).
444
jS
Jk?
X ^1$ gumpal - gumpal, tout
ramassé, tout gros. X^^iS ^y
tûbuh-na g umpal- gumpal , son
corps était tout ramassé (//.
Ab. 103).
JJL^i ber-gumpal, qui se met
en masse, en grumeau, en pelote.
On trouve aussi JAS kitmpal.
[Jav. .lucflwMMfi gempal. Bat.
T? *t\~ *"*\ humpal, mettre
du fil en pelote. Day. gumpal.]
vJL+) gombàla (S. ITTOTctT gô-
pâla), pâtre, berger, pasteur.
e^J cA* — gombàla dergan
kàwan-na, un berger avec son
troupeau. >w — gombàla kam-
biig, un cbevrier. «JUil — ^ow*
JôZa onta, chamelier. Sy —
gombàla mîîkim}\e pasteur d'une
paroisse. ^^JU jLjT JUjI p*lj «j
e)W y«7^ ràja Itu gombàla ma-
nusïa namà-na, les rois sont
appelés les pasteurs des peuples
{M. -K. GO). — yy Jcàyu gom-
bàla, une belle espèce de bois
de couleur jaune.
^y 3L«a*.« merg-gombalà-kan,
faire paître un troupeau, gou-
verner une paroisse. Jw ^U ^1
•Lo «-w C>jvT ^ iLfcL** âi?«
wiâw Tcombâli merg - gombalâ-
kan kâwan kambirg dombà-mu,
je veux bien de nouveau faire
paître vos troupeaux (fi. 47).
*2+A dïia ôraig merg - gombalâ-
kan 8a~kalï-an bïnàtarg ite,
deux personnes avaient soin de
tous ces animaux (//. Ab. 74).
ô'y^S^è perg - gombalâ - an,
action de faire paître. — JJS
tampat pevg - gombalâ - an, lieu
de pâturage. Ô*3lj2e JJ£ JUJ
Tw%o *-+$ ^£l tiadâ-lah tan-
pat perg - gombalâ - a» âta»
kambirg domba-domba, il n'y
a pas de place où l'on poisse
faire paître les brebis {IL 79).
Ju*J yambuh, une sorte de
danse.
[Jav. <m*v>;\ gambuh. M»k.
*>Lci gambo.]
^y<~J ganibîra (S. TP^ft^ jw*
.fora, profond), courage, ardeur,
feu. — JJ/tf mem-bri gamb'ira,
donner du courage, j^y^) &
kZ+A pada ràja gambïra îtih
pour les rois qui ont de l'ardeur
{M. B. 227). &\j£±£* aUiI*
dàtarg-lah dergan gambtrâ'*%
ils s'avancèrent courageusement
{M.). ^
J?Sy% ber - gambïra, qui B*
donne un air fier {M.).
[I£w. <m£i<m gambira, j©^*
gaieté, vivacité.]
j/
445
vnbak, touffe de cheveux
: sur une tête rasée.
'. *i<nnçn*njÊ\ gombak. Bat.
iG*7&\ jumbafc, la cri-
l'un cheval.]
wmbarg, nom d'un instru- \
le musique qui consiste en
dsse en bois au-dessus de
le sont placées, au moyen
rdes, des barres en bois.
iV £J *\ ada yarg memàlu
wg , quelques - uns frap-
l'instrument de musique
é gambarg (H. Ab. 273).
r. et Sund. <mca gambarg*
jambarg.]
vniburg, la crinière d'un
l.
embun/, enflé, gonflé,
, rempli de vent ou d'eau:
lu ventre.
y}$ gelembûrg-an, ordure
le jabot d'un oiseau (KL).
7. tm^èiw gemborg, donner ,
e en grande quantité. Bat.
*\c5> gomburg.] \
ymba/rg , nom d'un vase
Te pour mettre l'eau.
kk. ^jc gumbarg.]
la/nïlmt, une colonne de
(O.).
J^uV gemàut, boîte à bétel,
ordinairement en or et à l'usage
des princes.
[Bat. -Mcx\e»S*\ gombut.)
jj
gambar, tableau, image,
représentation, portrait. CsX*
^h o^J * 3*hr Çt Sr seperti
gambar yarg bahâru di-tulis
rupà-îia, comme un tableau
nouvellement peint (M.). àLxo
&/*$*-* 2 j demïkïan-lah rûpa
gambar-na, telle est son image
(H. Ab. 28). v5j.*j*\^fj£
gambar ttmbul ada ter-dïri,
portraits en relief, les person-
nages étant debout (H. Ab. 57).
jkS-*^ merg-gambar, repré-
senter, peindre un tableau.
y£j> ter - gambar , qui est
peint, qui est représenté.
Jto JoJ jlîil ùxJSj ter-
gambar - gambar - lah ànak - lai
ïtu dt- mata -Jeu, mon enfant
était continuellement représenté
à mes yeux (//. Ab. 396).
c>)W gambar - an, ce qui est
peint, représentation, portrait.
— Il ->-> CjX*» seperti di-dâlam
gambar -an, comme peint dans
un tableau (Af.).
y
[Jav. et Sund. <m&i\ gambar.
Day. gambar.]
co
446
Jtf
gambir 9 nom d'une plante
(nauclea gambir). On extrait
des feuilles de cette plante, par
décoction, une substance que
Von nomme aussi gambir. ou
getah gambir, dont on forme
ensuite de petites tablettes que
Ton mâche avec le bétel; mais
elle se vend en grande quantité
dans le commerce, et est em-
ployée dans la tannerie. ù\ *j
j*J> crvî yar3 aa^a ber-kébàn
gambir y ceux qui avaient des
plantations de gambir (IL Ab.
283). j>*$ £y bûrga gambir,
nom d'une fleur (jasminum
gra ndijloru m) .
[Jav. et Sund. <m£t\ gambir.
Bat. -^•c\eosço\ gambir.
Mak. ^\x:\^z gambéré. Day.
gambir. \
y^i
gembur, léger, non com-
pact (KL).
*s
gumbar, la moelle du
palmier (P. Dew.).
Jj,
genibol, un nœud à un
arbre, une excroissance: une
bûche.
[Jav. ifinuffuti^p gémbol, bois
onde, veiné.)
lJL+) gembol, lieux d'aisance
à bord des navires (AV.).
,t~S gambas, nom â'i*
plante ( bryonia cordifolia).
= ôjS ketola.
CD
gamba*
a+j gernèm, incohérent (O.j.
gamàr (Père. CS^kàmrâ*\
content, satisfait, joyeux; être
content. Jû£» Xx»l JUyL «j Ji
m
XàJiy ïa gamàr me-Rhat ana-
kanda baginda ber~tambak-
tambah, ils étaient satisfaits en
voyant leurs enfants croître (K.
28). e*^/^ «t>^£>^ '"
dergan gamàr -na pulanj Ica-
rûmah-na, il s'en retourna chez
lui, tout joyeux (M. £. 169).
jS/ ber- gamàr, qui se ré-
jouit, qui est satisfait, ajty &
Vi-iU maka ber- gamàr -lah
mâsirg - mâsiwg , et chacun w
livra à la joie (//. D. 125).
^jlXi* merg-gamâr-i , être
content ou satisfait de quelque
chose, avoir quelque chose pour
agréable. J& d>l c$>& g
l$JZ cfi' î/aV di- gamàr *
Tdeh segala ïsi nâgri, celui que
toute la population du pays avaft
pour agréable (H. Ab. 3»v>
(S. Bid. 69).
ÔjUxj ko - gamàr - an , v43*
tentemeut, joie, bon plaisir j.
447
plaisir. ^jU3j£ Xi^L
mâsirg pada ka-gamâr-
, chacun selon son bon
[M.). JiL q\ ùjIÎT
a-gamâr-an ôrarg malâ-
:an} ce que les gens de
i mangent „avec plaisir
l. 180).
gemerïoûik, v. j^
gemerexik, v. j^.j
mertak, gemratak,
r, faire du bruit, s'entrc-
dfc 8egala senjatâ - wï,
.mies s'entrechoquaient
uit (il/.).
gemerenœlk, v. j^,
gemerinxivg, bruit
vacarme. ^^ As^Tôb
xîrgbûni segala senjàta
-deigâr-an , et on n'en-
quc le bruit confus des
\S. Mal. l'J). J^ -
xirg jantrâ, le bruit
.es d'une voiture qui
; (3/.). On dit: gemer-
gemerenxurg , toutes
3 bruit confus.
[Jav. tmn[rqn<àn\ gumrén-
jérg , bruit (comme celui de la
pluie).]
w£J«+J gemirlap, v. sous «Jtt-f
gïlap.
(^JU) gemàl, lié, liés ensemble.
Sr/. ber-gemàl, qui est lié:
p. ex. des épis (KL).
J^U gemelâtak, v. j^S
gemelûtuk.
C*oy*$ gemelUgut, v. J>jS
gemelûtuk. •
jJy^J gemelUtuk, trembler,
frémir, i^y .> J?^lX c>l^ dàn
gemelûtuk dagû-na, et leur men-
ton tremble, leurs dents se
choquent (Exer. 153).
On trouve aussi J^iU gemel-
âtak, et j£y*S gemelûgut, v.
SSuï gelegùt.
vJ^oJLjr gemelegùt , trembler,
v. sjSJSae/eaùt.
t&f:
gemelunjgurg , être
Wagité (de l'eau) (O.).
JflS genielet àk = J?j£ ge-
melûtuk.
448
{Jkk*
ij**i
o\±J
gemàs, envieux, méchant.
[Jav. et Sund. <>n*Ax»*\ gemes,
irrité, furieux. Bat. -*x«erx\
gomos.]
ga/mestu, nom d'un ver
rouge qui se trouve dans la mer
{KL).
gerayary, tâté, palpé,
touché.
M)£** merg-gerâyarg, tâter, i
palper, gratter dans les cheveux.
m *y sa-hart-Aârî merg-gerâyarg
rambut dàn mentndis tïïma, <
tous les jours fouiller dans
les cheveux et tuer les poux
(Kl.).
[Jav. mnwis grayarg.]
]y germvat*
O^l^-Jt* meiy-gerâwatjbb&n-
donner au destin (KL).
*^ *
^J ly garagey, crochet pour
prendre les alligators (O.).
jt *
Jr lT 0era,ffa/9^f 8e remuer, fré-
tiller, se débattre sur la terre
(KL).
^\f garâvg - an , v. £j"
garhrg.
m*
cSoly firemdijtreillage, gril
dàn ber-kuàltrg tampat l\
bubuh - na gerâdî, et il ei
ce lieu d'un grillage (KL)
èJji
gurànieh, et aussi
gurâmiy nom d'un pois*
gourame, du genre osphro
D'après J. Rigg, ce mot vi
du Jav. i<mài\ grami, comme
sens de îhan gurâmi serait di
poisson qui est dans le con
Le gourame est effectivement,
les poissons d'eau douce, ccl
paraît avoir le plus de chance
considéré comme objet de corn
à cause de sa qualité supérieu
Jav. son nom est ammnr/ip gu
Sund. (mmGis gurami.
^^S gurâmi, v. èJpgvn
by geràh, v. hjgeruh.
A J gerôh, ronflant , qui :
meiy-gerdh) roni
[Jav. (m««r)t«r»fx gero
Sund. <ni*jnit\ gero} mugir,
A y geràh, destin, malheui
lité. Gerùh gerhk, toutes
de malheurs.
cJubJ grahûna (S. JX^i
kanà)7 éclipse. ^J-nr* ~~
ff
mata - hâri, éclipse de
yy — grakâna bûlan,
s de Lune. — «-«y^s** sem-
rg grahàna, prière à Toc-
d'une éclipse, ^y ^J-Jl
î)v^> wol apa-bïla bûlan
ndurg - kan mata - hârî
lada peig - lihât - an ktta
ihâna mata-kâri, lorsque
e cache le soleil à notre
'est là une éclipse de so-
T. PhiL 28).
'. {fmvn*o\ grahana.)
rham, dent mâchelière :
ire. jjlf^fgf &*
i tûlang garham kaldey,
une mâchoire d'âne (//.
y garkàm-'an, mâchoire.
r. t?i*jne<ij\ bahem. Bat.
^»^c\ barkam.]
vèy9 lit, couche ordinairc-
aur un endroit élevé de
1rs degrés, ^j^ jjjT ^j~>\*
is gctrèy amas, sur un lit
(fil Bîd. 8). ^jj -OlïjûJT
A -X9 tunduh - /# A rfeW-
rd!a hûlu garly, il se
vers le chevet de son lit
J^-Jj) 449
Air ffevÎQfQk, expectorer du
phlegmc; (-= JfejJ* keruwïyak,
Pff.).
Jjri^r 0ar^0^¥f va8e * eau en
bambou (ô/aw/ A/7/?/. Ji7.).
>^. *
^fiyffriffi, v. sous j£gigi.
*^ *
U^-J
gerîgLs, rude au tou-
cher.
Mé'w/ - gerigis , se
présenter rude, se faire sentir
rude au toucher. (Plus fin que
y^y gerûtu. KL).
»
ffjgrêjtl (Port, tgréja), église.
munxak bûktt itû-lah grëja, au
sommet de cette montagne il y
avait une église (//. Ab. 56).
[Sund. i^<Hi«n gréja. Mak.
^t^-o garéja.]
sS^Sgurîta (S. 1[«£ÏHI ^re-
A/£â, preneur), qui est muni de
bras, d'appendices contractiles,
ou de racines fibreuses. — ^A
ïkan gurita, la sèche. — JuV-
jârak gurlta (ricinus speciosua
;>„, ... .. .
produit en secouant une feuille
de papier, de métal, une étoffe
29
450
de soie etc. — ï\j* pi-âda gerï-
sîk, clinquant.
J^-J^jt* mery-gerïsîk , pro-
duire le bruit nommé gerïsik.
*^ *
JiOjJ geriïgnt, qui a des no-
dosités, noueux (KL), v. C^^j
kerûkut.
*
^3jji gerûtu, rude, raboteux,
âpre, inégal, grossier.
jjjJu meig - gerûtu , agir
rudement, avoir des inégalités.
J^Sgaruda (S. TTÇ1 garuda),
nom de l'oiseau de Vislinu, oiseau
fabuleux, griffon .Jj\ aI^I aII s^j*
garuda alah Uleh ûlar (Garuda
vaincu par le serpent), l'heure
du jour où l'ombre a sept pal-
mes de la main de long (KL).
[Jav. ,nmi*a\ garuda. Sund.
(m<ri.wi garuda. Mak. ^^ss^ gu-
ruda.]
*U$J gerUnivg, nom d'une
sorte de caméléon.
Jli jj) gerobok, armoire, coffre.
[Jav. *j[ctruniznt(tnp gr^bogy
un gros coffre.]
yj gerïimit, lambiné.
JU^JLa* merggerûnutj lam-
biner, vétiller, ne pas avancer
(dans un travail) (AV.).
\ J geràk, gràk, mouvement:
en mouvement, en action, j)
jcï c>b geràk dàn cUam, le mou-
vement et le repos.
jjj> ber-gràk, qui se remue,
qui est en action: se mouvoir, l
s'ébranler, bouger. JjjT^ ù\j j\
s^Ul jJ la tîâda ber-grhk deri
tampat-îia, il ne bougea pas de
sa place (R. 69). jlb jil jj/
^jj ber-grhk ânak dâlamprùt-
fia, l'enfant se remue dans son
sein. j£s £\ Oy j£ Cj}>
&L>j sepertî bïlmi pûn âkan
ber-gràk rasa- fia, on eut dit que
la terre allait s'écrouler (Jf.).
JjjCi* merg-geràky mouvoir,
remuer.
jjy ter-gràk, mu, mis en
mouvement. Jjl* — ter-grùk
hâti, mu de cœur, ému.
i^Ji<MAmery-gràk-kan, faitf
remuer, mettre en mouvement,
secouer, mouvoir. J^Ju *Ju»» AU*
te/àA *it<ftz-/t me-lïhat nujûw
iia samuâ-na merg-gràk-kfl»
kapalâ-îia, après avoir examiné
l'horoscope, ils secouèrent tous
la tôte (if. 16). J&A* ïf-
v^l^ujli ïa-pûn merg-grbkid*
bâla-tantarâ-na, il mit son armée
en mouvement (if. 124). y 10^
i/
âku tïâda grak-kan atgkaw
deri-pada ka-rajâ-an-mu , je
ne vous détrônerai pas (H. 15G).
yatg merg-gràk-kan ka-teryah,
la force centripète (JV. Vhil.
208).
[Bat. -»xfl»??\ gorak. Day.
gurak.]
)5 geràk, ros, échelle de tis-
serand (KL).
Prov. j~ ju- jw j/ C^
sepertî geritk dergan sïsir,
comme le ros d'un tisserand avec
son châssis. Se dit de deux per-
sonnes qui sont tellement liées,
qu'elles ne peuvent pas se pas-
ser Tune de l'autre.
15 gurg (Pers. gurk), loup.
JC ,1b gb So\ Jf JJI
w*o apa-bila gurg ïtu data /y
dâlam s égala domba, lorsque
le loup arrivait an milieu des
hrebis (M. H. 126). j*&\ Pjji
JfâJï. C>b gb if CyL
ï«-*wO ôrarg upâh-an me-lïhat
gurg dcutarg dân menùygal-kan
domba- domba, le mercenaire
voit le loup venir; et il aban-
donne les brebis (N. 170).
^Sy garagâjl (S. *ohrj
hrakaca), une scie: scié, être
iJ-
451
scié. Lf^} Oyu* iftj^** m*nJ'
grïgi seperti garagâji, denteler
comme une scie (Exer. 112).
gàji kâsar dïia tâigan karja,
une forte scie, une scie de scieur
de long. — {jM pâpan gara-
gâji) une planche sciée (A/.).
tJKJZL merg - garagâji,
scier.
[Jav. [tnj *o graji. Sund. «mtm&\
gergaji. Bat. -ys^^^-o gara-
gaji. Mak. ^^'îJ-d garagâji.]
^iir^T gargâsl (8. chchUI
karkaça, cruel), nom d'un mau-
vais génie (//. Ab. 1 44).
[Jav. <innnji\ gargasi, nom
d'un grand oiseau inconnu.]
* *
^i^ygergaJiayu = jtfj*
dergahâyu.
gevegàp, sorte de singe
(KL).
p jJ garàrg, ord. jc\j garàiy-
an, je vous prie, dites moi !
puissc-t-il être! peut-être, quel-
quefois. ijA ^pIJT^JL-» jfiànak
siâpa garâiy-an lui, à qui , je
vous prie, est cet enfant V j~*f
{j>\ JjjI ^]/ gûftar garârg-an
adùida î?ii} ma bien aimée
29*
452
If
s/
serait-elle fâchée? Jc\j <JI &\
yAf**\ antah apa garârg-an isi-
na, qui sait ce que cela contient !
^jpjjf y&?* jîkalatr garâiy-an,
ô si! ô que! ^\jC^S bj weh
ka-màna garâtg-an , hélas ! en
quel endroit! v. £)0 gâraiy.
O j5 germy, nom d'une espèce
de poudre noire faite avec l'é-
corce du coco brûlée, et dont on
se sert pour noircir les dents.
P y gerirg 9 maladie, douleur:
malade, être malade. ^ILL* jL
jîjU x\ xJ ^1 Alp^vjy moka
sultan pûn gerhy-lah ada lima
anam hâri, or le sultan fut ma-
lade cinq ou six jours (H. Ah.
382). AlpJ^ôy OUab Jl. nwkn
sultan pûn gerhy-lah, alors le
sultan tomba malade (S. Mal.
223).
[Jav. et Stind. lm-ti\ gerirg.)
Af.
gerarggaw, donner des
coups de patte ou de griffe pour
attaquer ou pour se défendre
(O.)-
&f>
A *
gevmgga/vg9 sorte de *
martre, la mangouste, l'ich-
neumon.
5^XCj3 g&rutggastg > creux, ca-
vité, excavation. — fa Cj^Ï lâut
yary gerurygarg , une mer hou-
leuse.
gerergsetg , poêlon en
cuivre qui sert à cuire des
sauces, des gâteaux, des. confi-
tures etc.
^ gerirgsfog
étoffe de toile; batiste. £ USj
£~gJ> £ji\ di-kenâ-kan lumpùt
gerîrysCry, enveloppé de langes
en batiste (& Bïd. ô).
[Jav. \Sn2*\ griigsùg.]
5>*H gerexàk, agacer, vexer
(Cr. Batav.).
jy geràt, grincer le» dents.
{/]/ gérât -an, grincement
des dents. £J> — gerât-an gtgt\
action de grincer les dents (lors
qu'on est en colère) (3/.).
v. Cjj keràt.
s»
XCjJ gerut-geràt, nom d'un
poisson (A7.).
jtfy gartuk, épousseté.
JfTJxJL me ty -gartuk , é'pous-
seter (Cr.).
ïjy gertak, frappé, heurté:
aiguillonné, piqué, poussé, me-
nacé. JQù c>b JpJ<>Jf*t*jika-
&
f
V
453
/<rcir di-gertak dan di-pukiil,
s'il est menacé et frappé (//.
^ii. 21).
Jj>j<M+ merg-gertak, frapper
du pied contre terre, heurter,
aiguillonner, donner de l'éperon :
menacer. £j — merg-gertak
gïgt, grincer les dents (Cr.).
^ySjJ^M* merg - gertalç - kan,
frapper quelqu'un, éperonner
un cheval, menacer quelqu'un.
v^lJo ^ySjjJt* C>y IjJul t'ndrd
pïin merg-gertalç'kan kudâ~na,
Indra piqua son cheval (il/.).
Jlf-** perg-gertak, qui pique
ou sert à piquer, un aiguillon,
un éperon.
On trouve aussi Jfj kertak.
[Jav. (in*n*n*\ gertak, se
montrer fâché. Sund. /ni'vnomp
gertak, menacer.]
pJ«
gertary, nom d'un très-gros
poisson de mer (À7.).
iS^y gurdi, foret, perçoir,
vilebrequin.
[Mak. >>1«lX gorodi.}
jjj gwrdan (Esp. g or do,
gros), une gourde, une piastre.
— SSsj rirggit gurdan, piastre
d'Espagne j avec l'image du
roi (Kl.).
fOj3 gerduin, retentissement,
qui se fait lorsque q. ch. de lonrd
tombe (KL).
Ô y gerùn, crainte, peur.
f&£y gerunjam , ficher ou en-
foncer un morceau de bois dans
la terre avec les mains (KL).
4&J germvtavg, effrayer, terri-
^fier (Cr.).
4£jj gerlntity = fcj krëtùg.
Jàjgurlnda, pierre à aiguiser.
[Jav. et Sund. (mnin\ gurinda.
Mak. ^i^x gurinda. Day. ga-
r in dit.]
rp%AJ|) gerendanj - geren-
darg, parler entre les dents,
marmotter (( r. liatnv.).
+Jjy gurlntlam, sorte de pro-
verbe , sentence , épigraphe,
énigme, dialogue. v>L ~«J j£
H^îr pudafasar bnhàna gitrin-
dam, pour expliquer le sens de
l'épigraphe (IL 88).
•jJ^j ber - gurindam , qui
parie par sentences, qui converse.
^>)j £jj\ O^A-> g ->1 ada yarg
seperti ôraig her-gurindam , il
y en avait qui faisaient entendre
454
J/
un bruit comme celui de personnes
qui conversent (S. Mal. 283).
3 J geràp, empoigner , saisir
{Or.).
*f
garbarg, grande porte,
entrée d'une forteresse, d'un
palais, porte cochère. ^loU*
âpa la menimjuk'kan perkasâ-
ila di-pintu garbarg-kn } pour-
quoi vient-il faire parade de sa
force à la. porte de ma forteresse ?
(R. 106). )^ Jifc>ll j\ Ju
it-*j> £& maka ta tàna ka-pada
paigïilu pùitu garbarg, il
questionna le portier à l'entrée
du palais (M.). *-*j>££ J£*
40-jI ùv^y six ' ^ -^lA* *é^a/«
pvntu garbarg nâralca tiàda
âkan ber~Jca-lebĕk-an âtas-na,
les portes de l'enfer ne prévaut
dront pas contre elle (N. 28).
[Bat. ??fl»\e».<-5\ har-
baigan.)
j*\y gerebàrg* mêlé, en dé-
sordre (des cheveux) (7v7.).
meirj -ger e barg, mettre
en désordre. «-j^CL }Ji^j c>b
sSr^JCrç'^ dân rambut-na rnerg-
gerebhiy deryan râtap - na,
mettait ses cheveux en désordre
en se lamentant (S. Mal.).
xjr
XiLiJij» ter - gerebarg - gère-
bhrg, qui est mis en désordre,
mêlé.
fJ gérant, chaud, emporté,
colère. p~\j aUJj ji* maka ge-
ram-lah râja, alors le roi se
mit en colère (IL D. 78). i--»
— J*i **^ ya^y gwàm7 un lion
courroucé.
•jaJL ?we^-<7er«^w,s'échanffer,
se mettre en colère, gronder,
grogner.
<*
gérant, la carcasse on la
charpente d'une maison.
(Prob. du Holl. graamte.)
^jïfgeràs.
^X*s^ gegeràs, vorace, glou-
ton, goulu (CV.).
j*J gerùs, éclatant, brillant
lisse (surtout des étoffes).
^j-ojV-j** merg-gerits, donner
de l'éclat, rendre lisse, repasser.
On trouve aussi ^j» gàrus.
[Jav. et Sund. âoia^\ gerus.
Day. gàrus.]
SwJ gersik — J*>j kersik?
gravier sur le rivage, rivage.
[Jav. <mdut*nf\ gtstk.]
r \jS gai-gai , empressé, précv
pité. — Pjj\ ôrarg gal-gal, ttl1
homme qui fait tout à la hâte
(AV.).
J ^JJogélâga, pour JXD gele-
! ghk.
jjS gelâgar —j&geleghr,
solives.
^yS gelâtak, babillard, ver-
beux.
JjOJO gelâddk, pont d'un
navire, plancher au-dessus d'un
étage.
[Sund. (mnvno(ma\ galadag.]
/* O Je gélàdir — jJ& gelidir.
-ÏJtJ gnlâna (S. TFTFT g/ana,
fatigué), troublé , offensé, at-
tristé. (On trouve assez ordinaire-
ment ee mot )ointkàXS gunda h,
anxieux), ùio *JuST 1j Jktaj-»
sïidâgar lâgi gu?idah gulânu,
le marchand demeurait très-
chagrin (S. Bid. 36). O^aJûT
^*yyrj* ^w gundah gulâna
tïôdn ber-lcatahû-an, anxieux et
troublé à l'extrême (S. Bid. 72).
On trouve aussi ce mot écrit
ôiy gUlàna.
[Kw. <ro*n glana, gâté.]
j^^Ùgelâfim* =J& gelephr.
•iJO gelobnr, tombé dans
l'eau.
^ilx-«* mevg~gelàbury tomber
ou se précipiter dans l'eau (À7.).
àjSgelùh, et jfî gelùk, argile,
terre argileuse (KL).
L^S geli, avoir en aversion, avoir
en horreur, être dégoûté. /jjT —
gell geinhn , dégoûtant : détour-
ner le nez de q. ch.
,j--iCS ka-gelï-an, qui est en
aversion, que l'on a en horreur:
aversion, dégoût. i-XJUT
^j^OAgomhâlalcambùnj domba-
domba iâ-ln/i ka-gelï-an bagi
segala ôraig mesirï, les pasteurs
de brebis sont en horreur aux
Ég>pticii8 (h. 78).
[Jav. mn/i\ gela* Sund. (?n<n/i\
gila.]
L^S gilï, chatouiller.
On trouve aussi \£ gïli.
[Mak. r^r-o gelé. Tag.
ï&t b> M*' et ti^tit^
kilikiti. Bis. 313^ ffiloi*]
m
PvJj gelëwarg, pour ïy&ke-
lëwaiy.
*. . *^
CÀjS golëga (S. iftrrï^r^o^/iYz,
petite boule, globule), bézoard,
t5^
450
pierre de bézoard. JU1* &*jy<>
cf^-^^e^^ ~J-^
JaJT ^f^f ^3 disUruh-Oa minta
abat maka di-bri~iia Tdelt
mnharisi dïïa bïji golëga, il
envoya demander une médecine
alors Maharisi lui fit
remettre deux pierres de bézoard
{lî. 169). JJL.» Jj yL M
J(*-» j£-*ï ij**' golêga 8âtu
bràt-ua ampat amas buighal
sïaky une pierre de bézoard,
pesant quatre maces, poids de
Siak (M.).
^pgèlîgl, v. sous jXgïgi.
j$
gelîgtn, nom que Ton
donne à huit morceaux de bois,
qui dans le métier d'un tisserand
courent à travers, c'est-à-dire de
droite à gauche (Kl.).
sJ^uIS gulïta, obscur, ténébreux,
lugubre : ténèbres , obscurité.
Aj JU*| «j — gutita yarg âmat j
fclîivi, un épais brouillard. IL
— Aj mâlam yarg gulïta, une
nuit obscure. .xS ^jA 11p àIUdoUT
^Jll» /7/àp gulàâ-lah çilam lui
pada matâ-ku, ce monde était
pour moi d'une obscurité lugubre
(77. Ab. 405). J& jjS ib->
wJû dï- dûlam Jçubùr glîip
gulïta, il n'y a que U
dans le tombeau (3/.).
On trouve aussi JJj
[Bat.
bolà
C^jS geZiyat.
J~JX-m* merg-gelïyat,
dre, s'allonger, étendre s<
bres en bâillant par nonc
(AV.).
fjJS'gélûUr =>xlf
X~JS gelïsah.
A.»..lv «< merg-gelïsah
muer dans son lit, ai
sommeil agité (À7.).
JjJSgelïïga, vermillon :
rouge qui vient du kasm
[Jav. mivi(m\ galuga
imni(m\ galuga et 9n«tfii>
lirggem.]
•5 Jù gelïigwr, les di
par lesquelles un fruit se
partagé, telles qu'elles
sent à l'extérieur (Cr.).
SyàgelUgur, nom d'i
qui donne une sorte de
noir nommé asam gelug
[Bat. -p^-P2^ ^ari
A^lSgrett^/uA^gourraand, avide.
j>*yS gelUpas , brûler, griller
(À7.).
ryS geltima, nom d'une plante
(rubia javanïca Cr.).
f*yS gelûtHOAg, bourbe, boue,
vase, fange: plein de boue,
sali par la boue.
£*yË-** meig-gelûmarg , se
vautrer dans la boue , se rouler
dans la vase, ^pj Jty {Jb*.
£*yÉ-£* jâigan dûduk devgan
meig-gelùmarg , qu'on se garde
bien de se tenir vautre dans
l'ordure (H. Ab. 195).
[Day. galombaig, bourbier où
les buffles se vautrent).
-^+yugaKinua, le pont d'un
navire.
On trouve aussi C^galumat.
[Mak. -o~ow. jaluma. Bug.
->*-<ow galuma. Day. galomat.]
fyS gélûra, mugissement de la
mer sur des rochers, sur la côte,
ou à l'embouchure d'une rivière.
jj& J*J ci ^^ dosa yarg
âmat gelûra, un péché criant,
épouvantable {KL).
[Jav. nmnanis galura, désordre,
confusion. Mak. *>}^&zzgalurarg,
tes vagues en pleine mer.]
Jyû gelàk, avec éclat, aux éclats
(rire). J^Ju wu*» Vjp Al|y]y ^1
JTJW la ter-tawâ'lah gelàk-
ge/àk sebàb me-Uhat hal kâmt,
ils se mirent à rire aux éclats en
voyant notre état (IL Ab. 155).
*Jpy!yj' ùy ffi^ J& segala
dâyary-dàyarg pun ter-tawa-
tàwa gelàk-gelàky les suivantes
éclatèrent de rire (J/.).
[Comp. Gr. ysJlàw, rire.]
ilS géliik, une sorte de petit
pot pour faire de l'eau.
jfifgélùk, v. tâgefàh.
OlxiS gelegàta, chair de poule :
petites aspérités sur la peau cau-
sées par le froid (AV.).
jljlxlj gaUagâru 9 sorte de
gomme odoriférante et médi-
cinale, venant de la côte de Co-
romandel (Ptj.).
AXiS galegàh, sorte de roseau
(aaccharum sjpontaneum).
[Jav. <m.m?\ glagah. Bat.
-»<-»x-» galoga.)
ùuS gélegàk, bouillir, bouil-
lonner (de l'eau sur le feu).
J(>J^ ber-geleghk, qui bout,
bouillonnant. — JU*| j\ âyer
458
Uu ber - geleghk , Veau bouil-
lonne.
J^oJS gelegut.
jXi£T«« merg-gelegùt, trem-
bloter, grelotter, claquer des
dents (À7.).
v. SSu*$ gemelegttt.
pr
gelegàr, les solives d'un
plancher, sur lesquelles les plan-
ches sont clouées.
[Sund. (m*uim\ galagar.)
jSJù gelegàr 9 v. jZ£ geghr,
vibrer.
T& gelàrg, anneaux que Ton
porte autour des bras, des poi-
gnets, du coude-pied, bracelets.
— J^ iMwâkey gelhrg , por-
ter des anneaux, ^j-*! ^j^f*»
gelhrg kaki amas, des anneaux
d'or autour du coude-pied. «lT
{Jfc gelhrg tâigan, des bracelets.
^&Sj&Js A^y aIlUI ^1 ta
ambil-lah dïïa gelhrg pada ka-
dua târgan-na, il prit deux bra-
celets (/?. 34).
AlT^ ber -gelhrg, qui a des
bracelets , orné d'anneaux. idSj
aL*> jLlxJf ber -gelhrg tiga-tïga
m-blhh , orné de trois bracelets
de chaque côté (M.).
4&&
^^bj* per~gelâig-anf Te*
droit où Ton porte des anneaux.
S u — per-gelâ*g-an kaki y l*
cheville du pied. ^\j — fer-
gelâig-an tâigan, le poignet
[Jav. !ïm*u\ gelarg. Bat. ^^r
gola)g. Mak. ->U» gaflaig* Day.
gelarg. Tag. 31 < galaig.]
^Tge,^, ,*■*, m.*
terre; un sentier entre denx
pièces d'eau (3/.).
[Jav. wi<à> ga/erg.]
4tjSgelà?y, les cheveux attachés
en nœud: fagot, paquet.
it&jt ber-gelhig, qui est en
nœud , en paquet. *iSj> «j J^;
rambut yarg ber-gelîtry, des
cheveux liés en nœud.
v. *yàgâlurg.
[Jav. et Sund. .miùx gelurg]
f&JuSgalaiygaiy, théâtre pour
un combat de coqs, champ de
bataille, y \y> ^U^* J*l J«£
men-jâai suâtu galafggarg ôrasg
ber-tinju , cet endroit devint un
champ de boxe {H. Ab. 77).
[Jav. <m»lt<mi gelarggarg, cou-
rage, fermeté. Bat. -+**,-+ ja-
larggatg, cible, but, blanc.]
kIS gélirggcwg et gulirg-
anjm — Ojta dâun gultvg-
aig, nom de certaines feuilles
>ndcs et de couleur jaune; on
en sert avec du soufre et du
ilpêtre, pour guérir les dartres,
llles sont aussi nommées dàun
îirap, v. 0»j|y kûrap.
«JÀ£ gelirgsir, s'abaisser,
pisser en bas.
■..««fcfo ter •- gelivgsir y qui a
glissé, qui est tombé. J&t<X*> i-î
pS^\ j.~J2Ssj tïlam sa-dtkît ter-
yelt'tgsir ûlas-na, la couverture
lu matelas avait un peu glissé
[8. Bid. 70).
v. -— aJ lirgsir.
yJôùgelwvgmiî
urgsur.
Jjdf
t
459
• r
ù gelât, empoigné, saisi,
omme p. ex. k la lutte.
JUlxl*+ nten/ - ^e/wtf , empoi-
ner, saisir, lutter.
[Jav. et Sund. vnnysnj^ gelut.]
u galetèk, claquement des
lents provenant du froid.
On trouve aussi J|Oo gelâtik.
v. J?jlv gemelûtuk.
ugeletàr, tremblant.
JiïS!** mevg- gelethr , trem-
bler (À7.).
i£*XjSgaldey, pour ,jj)$kaldey.
/*»AlS gelidtr, matière vis-
queuse ; sperme (2/.). (Selon d'au-
tres) gomme venant du palmier.
Selon KL, jJ& gelidir. M.
écrit jt*y> gelâdir.
[Jav. cn*a\ blader, bourbe,
fange. Bat. —*wçx*^w+o\ ga-
rodir et —p*^w+o\ gadir,
gomme du palmier.]
•^^ gelinxir, glissé =j^
kelinxïr. &&$ J^s ^ tj\**>
sitpàya tiâda ter-gelinxirlcakl-
Ha y afin que leurs pieds ne glis-
sent pas (Exer. 139).
4CJjS gelentary 9 v. sous fif
gïdvrg.
Ç>*\m gelindurg , dévidé
en-
touré.
A , ».
£JûLx-4K4 meiy-gelîndurg , en-
tourer, dévider, p. ex. du fil, de
la corde autour d'une bobine
(KL).
Ç>JuS geloniloiy, poutre.
[Jav. *]<nii*}Tm%\ glondorg.]
460
jtf
wJLu gélàp, glàp, sombre, obs-
cur, ténébreux, opaque; ténè-
bres. Jto^* *-*■*£{ A^* ma^lam
yarg gelhp sa-Jcâlï, une nuit
très - ténébreuse. «JL**\ aJj^UjI*
sJ& nuika ka-lûar-lah âsnp ge-
lhp, alors il sortit une fumée
obscure {IL 100). jj^u J-JI
ajt>« - &£/a wwto - /<âr< âto tiàda
ber-xahâya lâgî tà-ltu gelhp,
lorsque le soleil ne reluit plus,
alors ont lieu les ténèbres (N.
Phi'l. 29). J*Js — gelhp guRtrij
très-obscur. «Juu — gelhp ko,-
tup , tout noir, d'une obscurité
impénétrable. — ÇJ& geddrg
gelhp, une prison. — ij *uû
bùitavg yaig gelhp, les planètes
(corps opaques). — «j le ilmu ,
yafl/ gelhp, science occulte.
cjJ^î ter-gelhp, obscurci, qui
est devenn ténébreux. j£j>% ij\ \
ta ber-ptitar derî-pada xahâya
mata-hàri Itu ter-gelhp-laà la,
elle se détourne de la clarté du
soleil et elle devient ténébreuse
(N. PAil. 30).
mevg - gelhp - lcan,
obscurcir, rendre ténébreux.
^y&Slca-gelàp-cm, ténèbres,
obscurité. Jis — ka-gelâp-an
*
akal, aveuglement de
(/'. M.).
[Sund. amn* i*#\ gelap,
bande, ce qui ne peut
jour. Bat. ->x<— — v
Day. mairj galop , pren
cachette.]
±Jàù gelùp.
^\\£* meng-gelùp ,
sortir de sa place (des
(AV.).
A>
gelepàr, action de
mousser, de se débattre.
merg-gelephr,
mousser, se débattre. A^ili
UvJXïCf*^ maka
gelephr-lah la devgan t
krhs, et elle se débat d*u
nière-extraordinaire (Exet
m
maka harïmaw Itu mei$
phr-gelephr hendalç nu
tigre se débattait comm
mourir (À7.).
A3 gélàm, nom d'un arbn
donta exceha) dont Técoi
à calfater. Les différente*
m
sont: ^ — gelhm betï, j
gelhm hïjaw, et Sy*$* —
tïkïisan (Kl.).
[Jav. <r??(n>f?^ gelam
plante médicinale. Sund.
Bat. w»ft.
Day. galam.)
-$,.u-
lumpey, toit de bam-
■du (Jf.)-
ettlparg, rouler, tomber
li^» ber-gelempâig-aa,
roule. J^U jtUtf^ ^l
- gelempârg - a n màbuk,
roulaient étant ivres (//.
)5). *jj i*U> jAt <-J}s*J
,> be-brâpa bânak bi-
rebhh ber-gelempâïg-an,
id nombre d'animaux tom-
roulant çâ et la (KL).
. «iimm.V galimpatg.}
lentfntn/, enflé, grossi;
îst enflé: bonteille d'eau,
écume, mousse de savon.
I J *-4j Oyw oui) /e« Sa/)
gelembuig di-àtaa St/er,
lissant comme les bulles
la surface de l'eau (.1/.).
k-A» metg-gelembuig , cn-
■oaair, se gonfler, p. ex.
ts qui mûrissent, un para-
les voiles par le vent.
Xi gelembûig-an , vessie,
ne les enfants s'amusent
J& 461
! à enfler (Kl). ^^if^tfjL
me<ig- gelembuig -gelembûiy-aii,
enfler des vessies.
^V gelumbury, honte, roule-
1 ment des vagues, gonflement de
la mer.
Énig. «,\o ^j». )vrJl> £4?
gelumbaig dï-âtas hûjan di-
bâwah, au-dessus la houle, en
dessous la pluie. *»» l}™m pjj'
ôratg merg - âyak tepùrg, quel-
qu'un qui tamise la farine.
[Jav. et Sund. oiiuèn balttm-
baig, une mare, l'eau qui se
trouve sous une maison. Mak.
■>*\-oX\galémboig, se mouvoir;
,c-o-C balumbarg, pluie fine.)
ryV gélambir, fanon, lobe d'un
organe qui pend, p. ex. la peau
qui pend sous la gorge d'un
taureau, des joues replètes qui
pendent, etc.
jiiX-m* merg- gelambir, pendre
comme un fanon (Pij-)-
jA$ gelembur, ridé.
j-\S-*4 meig-gelembur, se
rider, rider, ùjiii e>*7 J^* *^*
A)^4i-«« »wi'(! segala ktilù-ïia
ïtu-pïln M^nj-ye/oiihiir-ltt/i , et
toute sa peau était ridée (Kal,
dan Dam. 102).
462
J?
j^S
JS gelàr, titre, titre honorifique,
le nom que Ton reçoit à l'âge de
puberté: titré, nommé. 0&A*>
JbdvJÂU 6 Ju» sultan sudah metg-
âsth gelàr, le sultan a conféré
un titre. £\ CJ&^ ty J?*
\ J di-gelàr ûleh marïka-
ïtu âJcan dàku munxi, ils me
donnèrent le titre de Mu ne h i
(//. Ab. 40).
J$j> ber -gelàr, qui est nommé,
qui a un titre, qui est titré.
A .
Ç-jy maka ânak-na ber -gelàr
nâlçodà bûjarg di-sebht ôrarg,
et on nommait ordinairement son
fils Nakoda Bujang (AL).
JSiSu merg-gelàr, donner un
titre. £jj\ J&.M+ JûJo JL- jika
baginda merg-gelàr ôrarg , si le
roi donne un titre à quelqu'un
(S. Mal. 102).
lyJvC** merg - gelàr - ka/ty
titrer q. q. , faire que q. q. ait
un titre honorifique.
ôj^» gelâr-an, titre, nomi-
nation. JUw JUi I Oj3o àIu.v.1
^y\ £jl&» lekàt - &i/* gelàr - a/*
ëta sampey sakàrarg ïni> ce titre
m'est resté jusqu'à présent (//.
-■1*. 40).
[Hat.
garar.)
% gorar. Day.
^Jùgétite, glas (Angl.),
un verre ; du verre. .—j -
besàr, un grand verre. w
<7#te kexïl, petit verre,
verre à liqueur. jy*&\ ^j-J
suât u glas aiggTir , un v
perkâkas glas yarg ber
trôpoig , un instrument e
nommé troporg (une long
(N. IVnl. 82).
l/J£j ber-gelàs, de vc
verre: garni de verre, ti
^jJ^i £j tâlî làyary-lâya
ber gelas, la corde d'u
volant enduite de glu et d
pilé , et qui doit , dans i
geure, couper la corde d
volant de l'adversaire (S.
[Jav. et Sund. cm*uuj\
*Ju gelas, provisions, ida
de bouche.
&*y»gdàs-an} sac de v
bissac (KL).
-J gà8 (Enri gaz) , di
yarg di-pàsarg dergan ticU
sumbu, du gaz qui brûl
mèche (//. Ab. 324).
/JwJ gustl, maître, se
auguste : titre que Ton don
dieux et aux princes, jliil.
*
iJJi dï-màna ada ânak-ku
gustî, où est mon enfant auguste ?
(S. Bïd. 157).
[Kw. <mÀ*% gusti. Sund. <m*V
guatù]
La physionomie de ce mot et son
orthographe en Jav. accusent . une
ne sanscrite (S. ÏTÎBT gfotî, as-
on
semblée, réunion). Le sens qu'il a dans
cette langue, est toutefois loin de jus-
tifier son emploi en malais : mais nous
savons que dans l'île Bali il indique
la caste des waisyas qui sont les rois
du pays, d'où lui sera venu le sens
de seigneur, auguste.
f&éSffUSH (Pers. J3), lutte.
ij^Sj ber-gu8ti, qui lutte, qui
s'exerce à la lutte! pJj aI^I *jy>ï
cl£ 463
Jp*Sj di'SÛruh ûleh raja ber-
gusti, le roi lui ordonna de lut-
ter (S. Mal. 64).
gistr, changer de place
(M.), v.
girgsir.
l5 ga» (Pers.), nom d'une mesure
qui sert à mesurer les étoffes,
coudée. ^^jllTjJ^ {)y ^\ jL
malca la jpûn me - lumpat ka-
âtas ampat pliloh gaz tùggi-
îia deri bïlmî ha - udara , il
sauta en l'air à une hauteur de
quarante coudées (Amir Hamza
148).
t
- i
pljf, la lettre nommée l£ ngâ, rgâ,
13, nasale de la classe des guttu-
rales, (v. Gram.)
iyC> nfàwum, rgàum, rugis-
sèment ; rugi.
•^L* me-7gâum, rugir, mugir.
py*+ i$\ ^&>~f *?*• moka ter-
hâdarg-kâdarg îa me-rgâum, or
de temps en temps il (le tigre)
rugissait (IL Ab. 73).
[Bat. ^y+^%\ rgaum.]
C'IC' rgavga, bâillement; bâillé,
ouvert.
*.
cl** me - rgâvfja , bâiller,
ouvrir la bouche.
A. A
y^y ter- )gaiga, qui est ouvert,
qui est tenu onvert, bâillant.
mUlut - mu pûn ter - igâiga sa-
râtus êâfiun, votre bouche
restera ouverte pendant cent ans
{IL 78;.
464
-~»l\l
$£
&
r^lcy ter-rgàrga-rgârgay qui
est tout grand ouvert, qui reste
toujours ouvert. JUi! JlC-U j£
X S&J> S* çfly pada tatkâla
îtu mUlut-na lâffi ter-rgàrga-
rgârgay dans ce temps -là sa
bouche restait encore toute
grande ouverte (R. 28).
me-rgargd-kan, faire
ouvrir, tenir ouvert, faire bâiller.
v^o l*P j \*fiy mû lut - na di~
igaigâ'kan-na} ils tenaient leurs
bouches béantes (A/.). J&y ^y^-
rgargâ-kan mûlut-mu, ouvrez
la bouche (& Mal. 74).
[Sund. «.ei{\ rgargah. Bat.
<< iymUarV- Mak. «w igaiga
et «W22 rgaigara. Day. karga.
Tag. c^3l %ai.]
&IC- rgargut, être triste, être
mélancolique : être hébété , ra-
doter.
On trouve aussi JUpL màiguL
zAc* njâirjlU, marmotté, mâ-
chonné.
J^s\sUme-igârgiU} marmotter,
mâchonner, parler comme quel-
qu'un qui a quelque chose dans
la bouche.
v. le précédent.
[Jav. <6ity*'nrtMsni\ igurggut-
turggitt, gémir, soupirer.]
9 1& njapa, pour cJU* mef^opa,
pourquoi? la raison de. cJfy jl
oW jL7 la ber-kâta tiâda fgâpa,
elle dit : n'importe, cela n'y fait
rien (3/. M. 168). Jy J\*
oUrAje jargan tuan perg-apa-
tgâpa, ne faites point le ques-
tionneur (J/.). v. %J\ apa.
{SjiC' lyârey, la fleur du pal-
mier areng.
le.
= • ju aâ\
jj^ iyaraw = jJ* gâraic.
C^lCr vgârurg, murmuré, grou-
pé. £>l£ j>\ Jlsi^ £^ï oKS Jï
apa di-kâta anjirg tatkâla ict-
rgârurg , que disait le chiex*
lorsqu'il grondait? (litt. : lorsque
par lui était grondé).
ejl«* me-igâruig, murmurer~-
* A M A A I A
gronder. «f£l Cyu» £)&• m&"~
igârurg seperti anjùg, gronder *"
comme font les chiens (3/.).
[Mak. x>25 Jcarru , crie*~«
hurler.]
jJlC' tgâllr. (On trouve quel-
quefois ce mot pour^iU* mevp *
âlir, v.y\ àlîr.)
njeffU, v. ç-£ rgeyovg.
tyf, rgeyêvg, v. çJ* rgeybnp*
y^p- rgïku =y*\ ïgmc} délire*^
4<to
4 *
/^ itfQywy* miaulement, cri
du chat.
* A
me - igeyàrg , miauler
comme un chat. Xiu+m+ JUit f^y
kïixiig Itu me-ryeydry - vgeyàiy,
ce chat miaulait continuellement
(H. Ab. 191).
* A
On trouve ordinairement &y£>
igeyôrg, et quelquefois^ iyeijù-
[Bat. <t^x ïyéyonj.}
JL£ iTfHu, agacé (des dents).
Jlp àX* X J^l CXJL hapa-hàpa
mdah mâkan bUah avggûr yaiy
mentak maka gîgî ânalc-ûnak
sudah lyiluy les pères ont
mangé des raisins verts, et les
dents des enfants en ont été
agacées (2*. 1086).
On trouve aussi ^Lj iiilu,
même sens.
[Jav. et Sund. <n!»*m lùiu.]
ZJ& vgergài = C%3 geght.
£> njemàni, être effrayé, être
épouvanté. j
«*S-C- rgerï , sévère, terrible, ,
épouvantable: peureux, craintif
(KL)* — cr^^ fwkto™ - wtf
tyerï, ses jugements sont sévères.
Jj^P aJûpL* «lljU ^j-i* w'&ja wâ- |
I.
/v/Xvi sdïT/at-ln/i njerï, les peines
de l'enfer sont terribles (M.).
lit/ala ta /eut dân njerï ka-padu
jâlan màti, il ne craint pas et
n'a pas peur dans le chemin
qui conduit à la mort {KL),
Oj£r tyaràn (Pers. mj> garm),
fâché, irrité, indigné, qui a du
dépit, qui est furieux. Ajjï ôyu\
ïa-pTtn rgarhn - la/i9 il était
furieux (U. 143). ^JU
c5J Cr ^ ^A J^L** kati-ku ter-
lâltt sâigat igarhn âkan dïa,
mon aine est extrêmement irritée
contre lui {IL 146). jj&ùj
0^£ f**j* iS\r~* £^* tûan
putrï men -jelhg sera y a ter-
siniïum iguràn, la princesse jota
un coup-d'œil avec un sourire de
dépit (A'. 30). x£ JU ôj> *<fj>
ber-tambah igaran hâtî bagùi-
da, le courroux du roi s'accrut
(A/.).
r- Ç$9€rhm>
colère.
^jC- njeràm, murmure, gro-
gnement.
• ju me-ryerhni, murmurer,
grogner, produire un son sourd.
v. Ç>j\£> igaruty.
m
[Bat. <x^«cx\ jgorom.]
30
466 p*
^jC' rgeràm, couver, v. .j rhm.
àlC- ryelîih, v. *)| <?/&/*.
*lc- fgelu, mal de tête, migraine.
yiP J*pL* ^JiUu Jcapalà - Xrw
sârgat rgeiTi , j'éprouve un vio-
lent mal de tête (6W. .14. 12«).
e»3US ££^1£ ?î7^« y>tf«î
lâ-tia, il a la migraine
[Jav. «a.ni\ rgelu. Mi
irjallo.]
/yy& vgalaw-k<m p-
hâlaw-kan, Y.J\h hâl
TL
77 fc/i, ar, la lettre nommée U-
tfcAâ, a;â; palatale forte. (v. G ram.)
JbL>- xàliar, le dévoiement,
le cours de ventre ; qui a le dé-
voiement.
j*>\t>*y ber-xâhar, qui purge,
purgeant.
^Ui-* men-xàhar, purger.
J**f^ pcn-xà/uirf purgatif,
un purgatif.
v.j*J*gàxar.
[Bat. 2*vr>9^\ w'hxir.)
O»- Xâya, v. ^l^ xahâya.
À|v^- xâyitg, jcâity, coupé en
petits morceaux.
X itA^* vien - xâùg - xât'n/,
couper en morceaux très-menus
(AV.;.
jAc»- xayer,
sM*£.
xaeT)
fondu , fluide : qui se
qui est répandu. y<* -
m
yaiy bakU dân rnant
xâerf du beurre fig
beurre fondu (N. Pè
.sa - Jcalï -an b en da y <
la m den'-pada âyt
espèce de liquide, exee
xder, du miel liquide
femhk xâer, de la
fondue, t£^ *Jl-# ^W t
sudah xder, son nom
gué. iLlT^iU^ AJu» JUj'
J^xJ pe - karjâ - an 1
xâer kulïliirj nagrï, cet
cette entreprise, s'est
dans tout le pays.
^yjAs?* men-xaer-kan, faire
fondre, liquéfier, rendre liquide.
^\ AL» seperti gala gala men-
xâer-kan dùrï-Ra mâsuk ka-
dâlam âpi? comme la poix se
fond an feu (Jf.). X — men-
xâer-kan nàtna, faire connaître
un nom partout
[Jav. jjmuT\ xuwér. Bat.
Jjv£>* xawak, sorte de plante
8iliqticu8C, légumincusc.
wt-
Pjv£>* xâwcvrg, une branche,
branche d'arbre ; un brin de bois.
CjWAJyl ^jî *W tnï-lah pô-
hon aU-lah xâwary } voici le
tronc, et voilà les branches (.!/.)•
f ni- fui suâtu xâwary tuiykat- /La ,
il prit une brandie qui lui ser-
vit de bâton (li. 24).£,U> J^JU
&*y* ^y I m^w; - anwiï xâwaiy
Cikan. àûjîy prendre une petite
branche (nn petit brin de bois)
pour en faire une brosse à dents
(en en écrasant l'extrémité) (M.).
£jU^j ber-xàwa-nj, qui a des
branches, branchu.
v. A-*^ xâbaiy.
(J&v. «* un xawaty, bâton avec
une pointe en fer.]
vo- xawat, pièce d'étoffe
qui s'attache à la ceinture, et
dont ou passe l'extrémité outre
les j<ainbes pour l'attacher par
derrière, suspensoir. \ V fe 5-jjl
Oyç^ ûr</;</ v/«w/ memâkey xâ-
wat, quelqu'un qui se sert d'un
suspensoir.
• ^yt^Jt ber-xâwat, qui a un
xâwat, se servir de suspensoir,
avoir la queue entre les jambes.
adu ijanj tiâda ber-bâju ada
yanj ber-xâwat, quelques-uns
n'avaient pas l'habit de dessus
et d'autres n'avaient que le xâ-
wat . (étaient presque nus) (7/.
Ah. 231).
Prov. fet\ oyiîb jiTjy-.
ww>* X»! Cjye^y sa -pTdoh ka-
phi dàtaiy - pïln <fnjny ber-xâ-
wat Ikor jûga, quand il arrive-
rait dix navires, les chiens n'en
courraient pas moins la queue
entre les jambes. Le sens est : il
y a des hommes qui s'inquiètent
peu que les choses aillent bien
ou mal ; tout leur est égal, 'pour-
vu qu'ils aient le ventre plein
(//. Ab. 275).
^yJjlsS"* men - xâwat - ka/t,
faire un suspensoir de quelque
chose, mettre q. eh. en xâwat,
30*
468
OjU
jtfV
yairj men-xtlweit-kan ïkor-ftrt,
un chien qui a peur et tient la
queue entre les jambes.
(Jav. inuMifi xawet. Sund.
uumt|> xawat. Day. è(r'«.]
ij^U- xâwan (Chin. ^p $fc
tain orta», écuellp, lasse à thé),
coupe à boire, éouelle: bassin
à se laver les mains. jjL*cu aJû-
w**l *»• Pjj-0* sa-telàA sa-xil-
wan sn-ôrarg mïnum Un, lors-
que chacun eut vidé sa coupe
(M.). j^S jâp C>jU ara*™»
deri-pada përak , une coupe
ou un bassin d'argent.
ijjl». orâwal. — j*W Aâ*'«
xâwtil, morceau de toile dont
on se sert an bain (/,.).
uyl». xâums, courbé, incliné
{de la posture) (AV.).
JV
rupà-Xn seperti «i-<
(n* rf<î» x«kât-an , il
comme un homme ]
adroit (À7.). jlS^" *
\ ,yl»- iJUpLi^)era»ipi
1 /«/« minât xakât -
j femme était extrêmes
(//"..44. 91).
| <Ju U*- xâkap, prêi
empressé, voulant:
1 être en état de : dispos
1 entreprise, t^yf fi
J«l ilU* xàkftp-k
meni - fui /m h hulvb
êtes-vous en état de t
I ficierV tJûW^ifc* jj
^fj ràja pûii auka
j xôkap rayit-iiti, le r
| tent de voir les (bon
I sitions de ses sujets.
xâkey , mettre sa faute !
sur un autre.
X S \c*. xâkey - xâkey, en ap-
parence, faire semblant. »-Lf —
xài-ey - xa/rey membâxn. faire
comme quelqu'un qni lit.
4& U» xakurg, raide, tendu
Soo-
ij"^- xakât • an , adroit, :
prompt, habile. C^X- ^lsj jU
oïl Uyi Aer - xâka
prêt, qiû est disposé,
un plan, qui entreprei
en état de. JSUyj t
^jjA&lT Jj sa-kâi
ber-xfi ko p }wr<fika-lt
maintenant, qui est pi
pour Largkapuri ?
siôjiit tfrrtff fter-xâkttj
nnh itrï ràrtui, qui es
tuer Sri ItamaV (IL 1
sa-kâratg bêta sudah ber-xâ-
kap kata-kâta ka-pada tûan-
ku, maintenant qne j'ai entrepris
de parler à mon Seigneur (B. 24).
Jol j\ ù Jjil kalaw - kalaw ada
ôravg yarg ber- xâkap âkan
merg-obôt-% ânak dâra Uu9 s'il
est possible de trouver quelqu'un
qui soit en état de donner des
remèdes à cette personne (M.).
^jîbo* xakâp-an, prompti-
tude, préparation.
^bo^î per-xakâp-an , pré-
paration, entreprise.
Dans le détroit de Malacca,
surtout h Pulo-Pinang, «JùU*
xâkap est usité dans le sens de :
dit, parlé ; être dit ; le parler,
langage. £%* — xâkap malâyUj
la langue malaise. /y^iJulew ^1
ïa xâkap xïna, il parle le chi-
nois (litt. : le chinois est parlé par
lui).
Prov. p^jw tf\ «JûW xâkap
âryin sahâja, seulement des pa-
roles que le vent emporte. C'est-
à-dire des discours vains , frivo-
les, sur lesquels on ne peut pas
compter (//. Ab. 3).
«JoUy ber -xâkap 7 qui parle,
qui cause, parlant. JuW^ ,j\
«jljl* pfÊ*"1 ïa ber - xâkap sa-
panjnrg hâri, il parle toute la
journée. TcjuU^j £j^| ôrarg'
ber -xâkap -xâkap, qui parle
beaucoup, grand causeur. y\
iJLtXh ^j^ tf>s «Jû U-^ âku
ber-xâkap devgan bahâsa h in-
du stan , je parlais la langue de
THindoustan (//. Ab. 40).
^yJo Ui-* m en - xâkap - Aaw,
dire q. ch. ^CiûUo 4j £ tèl
apâ-kah yarg dt- xâkap -ka?i,
qu'avait-il été dit ? (//. Ab. 206).
[Jav. tntmvip xakepj com-
prendre. Day. mkap , être pré-
paré.]
i »» xàkar, griffe, serre:
gratté , égratigné , griffonné.
s^j^^y^ *Ç°c$^ *a di-xâkar
Tdeh istrï-iia, sa femme l'égra-
tigna (A/.). xU jV C^JU iwiJ
htUs-an-mu seperti xâkar ba-
yant , ton écriture est comme la
griffe d'une poule (n'est qu'un
griffonnage) (//. Ab. 38). J*» —
xâkar bêbek , griffe de canard,
nom d'une plante {cotylédon la-
ciniata).
S l^* wew - xâkar, égra-
tigner, griffonner.
5 Is^Ji W. xâkar - men - xâ-
kar, s'égratigner réciproque-
ment. j\c*> ôta J^Ljûy J^\
S\^£* ïa tâkok-menûkok dân
470
iiu.
2>»l»»
* r
xâkar-men-xâkar , ils se frap-
paient et s'égratignaient réci-
proquement (M.).
[Jav. et Sund. $jiam\ xalcar,]
v^Jl^ ocâga, nom (Vun arbre
(AV.).
*) b* xâgu, sorte de lèpre
(KL).
SJ »• xàgalc, soutien, appui,
tréteau, chèvre, machine, p. ex.
pour élever un mât.
JfTU^i ber-xâgak, arrangé,
qui est soutenu, qui a un soutien.
[Jav. cuioit/uiip xagak. Sund.
ojHinaiiifs xagak, un morceau de
bois fourchu, dont on se sert pour
appuyer les palissades.]
î5 l^ xâgak, prompt, rapide
(des mouvements et de la parole)
(AV.).
âr i a
O maka dï-xâxah-îia
dergav penîîxitk âkan hâyam
ïtu lâlu di-parggarg-7lay ils per-
cèrent avec un poinçon (lardè-
rent) la poule- et la firent rôtir.
ygy>y sJl£*> ^.Uj di-xâxah-
fia sa-genàp tubuh-na, ils lui
tatouèrent tout le corps. ^^.Uo
^Iy*** *+£/ *£*" ***d ^ dt-xâ-
xah - fia tânah ïtu sampey ka-
rïïnwh sahâya , ils percèrent la
terre jusque sous ma maison
(AV.).
4&*ls£* men - xàxah, piquer,
tatouer, larder, percer.
v. ^/^^ xâxar.
V V
J±
xagar, gage, hypothèque.
vl>j««^ xagâr-an, moyen, ex-
pédient de pourvoir aux besoins
(L.).
Zao* xârgis, nom d'un arbre
{Or.).
A>-1»» oraxah, piqftrc: piqué,
tatoué, lardé, percé. ^^Uo jJL
p joi ^ £\ j^ ^
À>*1^ XOQCalh, coupé par petits
morceaux, haché.
men-xâxak, couper
par petits morceaux, hacher.
[Jav. «j>(Uï?\ xaxah. Sund.
<tiijtutf\ xaxad, couper, mettre
en pièces.]
Jj>-1^ xâxak, aiguillon, pointe:
piqué, fiché, planté. J^Uo jl*
K C£\j Ail; i\Jb maka di-xâxak
Jca-dâlam tânah ràpat -râpât,
et ils les (les pieux) fichèrent en
terre très - rapprochés l'un de
l'autre (//. Ab. 68).
J^U^j ber - xâxak, qui *
une pointe, qui pique.
u
» *
a^U^* men xâxak, piquer,
ficher, planter.
£jJu**\*£* men - xâxak - kan7
ficher, planter q. cli. JTlî Af^*
£"? Jrf *rX J^Ç° ^i' *"~
pftnjfiiy pâgar ïtu di • xâxak-
xâxak -kan-na pôkok pïsaîy,
tont le long de cette palissade
on avait planté de» troncs de
bananiers (H. Ab. 69).
v. a&^lcfc xâxah.
[Jav. •Jtxj»tmê\ xexak.]
A>-1^» Qcâxinj, ver. çS —
xâxiig kainbîrg, la fasciole. —
JJLl xâxùy tîpat, le siponcle.
^pjul — xâxiry ïrgusj la my-
xine. ^-j^-» — xâxùy su su, le
ver solitaire, ainsi nommé à
cause de sa blancheur. Cj^j —
xàxîrg kerûicit, ascaride. —
J~* xâxtry mïnak, les vers qui
se trouvent dans le fromage.
— J^o \J» penâkit xcLvirg, la ma-
ladie causée par les vers dans
les intestins. — jS\J S+* J abat
penâkit xâxirg, remède contre
les vers. — y\ wZJy* hûlat âtaw
xàxè'iy, Tune ou l'autre espèce
de ver. 11^ A^U. aUI ^Cj*^j
c*t» dt-jadï-kan allah xâxùy
dâlam vnatâ-na, Dieu leur a mis
des vers dans les yeux (Exer.
119;.
471
Prov. J\iJJ c5->^ «-V
xâxùy men-jddi lilar nâgay les
vers deviennent de grands ser-
pents. Se dit des habitants d'un
pays qui a prospéré, et où cha-
cun a acquis de la fortune et
de l'habileté (//. Ab. 4). Autre
Prov. ^VjA ^£^U- C^L»
seperti xâxùy kena âyer panas,
comme un ver touché par de
Peau chaude. Se dit d'une per-
sonne qui , étant frappée par un
malheur, se tourne et se crispe.
Autre Prov. ZsJ^jJffih J&\
V AlS» aiykat bâtaiy ka-lûar xâ-
xùy gelîtvg ~ gelhig , le morceau
de bois pourri étant levé, on voit
apparaître les vers. Le sens est:
Si on publie une chose, on verra
de suite tout ce qu'elle a de
mauvais et de honteux.
[Jav. et Sund. ii2i\ xaxùg.]
b» orâorat, défectueux, blâ-
mable : blâmé.
&*Ajé^* inrn-xâxat. blâmer.
men - xâxat - kan%
rendre une chose défectueuse ou
blâmable.
[Jav. etSuud. *j>jj>u^\ xaxacL]
>»l^ xâjrat, pour ^U- xâ-
xah} piqué, tatoué. -X* JÛj O^j
472
L.
tanda pada Jcûlît dt-xâxnt
devgan jârwm , ils traçaient des
figures sur la peau en la piquant
avec une aiguille. *J^U-. fe ->'
e>ix* ada yarg xàxat rnukâ-na,
quelques-uns se tatouaient la
figure (M.).
>-l^» œàxar, petite vérole.
^-mtJ — xcLxnr beshr, la véritable
petite vérole. y\ — xàxar âyer,
varicelle ou petite vérole volante
(À7.). v. 4&Jo>. xâxahy piqûre.
[Jav. et Sund. <u>«n xaxar.]
\&- xaxerorg
xexûroig, obusier.
*}l»» ocâiUf ration diminuée, ra-
tion donnée par petites parties
et non toute à la fois : par ex.
lorsque, dans un navire, Teau
vient à être rare et qu'on la me-
sure à l'équipage en diminuant
la ration : ou, lorsque Ton donne
aux employés seulement deux
petites mesures de riz par jour,
au lieu de donner la provision
pour un mois: ou bien encore,
lorsque Ton donne de petits
accomptes sur une dette, au lieu
de la payer entièrement (À7.).
,<%Ié£** men-xatû't, donner
il q. q. une ration diminuée.
[.lav. »jnsn\ xatu.]
Jk7l»» wàtuk, bâton dont on se
sert pour jouer à la crosse: ins-
trument dont se servent les gens
qui travaillent aux mines, espèce
de marteau en fer ; frappé , bec-
queté, picoté. e>3liS ^a^Uo di-
xâtuk-na kapalà-na, il lui donna
de petits coups sur la tête (À7.).
Jjrls^* men - xcUuk, se servir
du xâtuk, frapper, donner de
petits coups, faire tic-tact JJïl^4
àJIï men~xâtuk-xcUuk tânah.
piquer la terre , comme font les
poules. JUil ^jay Vjf&fï'ù?^
hàyam ~pûn men - xôtuk-xâtui
beràs Itu , la poule piqua à dif-
férentes fois dans le riz (À7.).
if^y* ter-xâtuky qui est
frappé.
J^US-9 pen-xâtuk, qui frappe
ou sert à frapper: bâton pour
jouer, à la crosse : espèce de
marteau.
[Jav.^tn«p<ç)t«7if \ xétok, truelle.
Sund. <u»^«m«n^ xatok, bâton
pour jouer à la crosse.]
Jl^ xâtur (S. r|rj£# éatur-
argga , les quatre parties d'une
armée, de Ur\à catur, quatre,
et trçf aigga, membre), le jeu
d'échecs, le jeu de dames, échi-
quier, ouvrage de marqueterie*
— ^yy*? ber-mâin xàtur, joue*
ehecs, aux dames. — *y
xàtur, les pièces du jeu
>C8. — ^3 pâpan xôtur,
r, échiquier. ^ljJi^ «3 Jûî
•f\+j*pandey ter-lâlu la
xâin xàtur, il était d'une
extraordinaire au jeu d'é-
(S. Mal. 199).
ious Aa^o gâjah les noms
èces du jeu d'échecs.
*^i ber- xôtur, qui est en
de jeu d'échecs, marqueté:
>ue aux échecs. — \y»
\ ber-xàtur} piqué, brodé.
-lah la dergan ôrarg ma-
il joua aux échecs avec
îs de Malacca {S. Mal. 199).
np. S. «Içlj éatur, Lat.
or, Gr. zéTTaft sç.
7. et Sund. «»«$»> xatur.]
xâdey 9 tromperie :
é, troublé.
. .*
Uî3 pen-xàdey, trompeur
;u
è".
473,
ocadi, les dérives d'un
OCÔdir (Pers.), ce qui ;
e, voile; tente, pavillon. |
*. ^yJuLf mem-bâltk-kan
-fia, ôter son voile. «Ju^L*
^^p«> 2>u>* menûtup jinâ-
zet dergan xâdir, couvrir la
bière d'un voile ou d'un poêle
(M.). ■
cJl^ QCâfUU — Py bûrga xâna,
nom d'une fleur (cœsalpima
pulcherrima).
(jjl^* ocâney, meule, pierre à
aiguiser : aiguisé , être repassé,
être poli. vl>ta ^jl©* {/^^ y\
^jS^Li i*Juf âku ûpah-fcan xâ-
ney dan mem-baïk-ï sàrurg-na,
je l'ai fait repasser et j'ai fait
raccommoder son fourreau (d'un
criss) (//. Ab. 329). jUo Jl
bâgey dî-xâfiey, comme s'il
avait été poli (il/.).
^ls^* men - xâney, aiguiser,
repasser sur une pierre, polir.
^jU^î per~xâney, qui sert à
repasser, à aiguiser. — y\>
bâtit per~xâ?tey) une pierre à
aiguiser.
Vl^ xànu, chaudière en fer
blanc.
4kA&- xëmarg, nom d'un gong
dont on se sert pour proclamer
q. ch. ijU* {J^f* wL moka
dï-pûkvl-kan xânarg, alors on
fit proclamer au son du gong
(//. Ab. 61).
^yJtjls^* men-xânarg-kan,
faire battre le gong, faire pro-
clamer a son de gong, ^jj-o
t^t» T^"?, (^""V" ^*" ****&' I
îla xiinaig - kan ber - kuUh'rg \
nngiïl il ordonna de proclamer
par toute la ville (//. Ah. 234).
?r!> t^-'V^* ilr-^V0 dt-zeànanj-
kan men-jâdi raja, il fut pro-
clamé roï au son du gong (AV.).
*jl*>- SOânavg, petit morceau de
bois au - dessus d'un métier de
tisserand, et qui fait jouer les
pièces sur lesquelles le fil passe,
ou auxquelles il se trouve fixé
{Kl,), v. CJO saiidma.
Jl»- ocônar, nom d'nn arbre
qui fournit un bon bois, ^b —
xânar bâbï, et Jj> — xântir
bôkor, deux espèces «lu même.
Nom des plantes du genre smtfox
{Cf.).
t_slo- xâpa, sorte de plante mé-
dicinale (congza balsumiferti).
[Bat. y— sapa.)
Aslo- xâpah, baquet rond en
bois qui sert ù laver.
(Bat. y — aopn.]
3"*~ xâ-pey, pris, empoigné,
saisi: être pris, être saisi. ^
^^b ^frJ ZJ\ makaûleh ijii-jah
ïtu sigrtik dt-xâpey-fia âkan ah-
mad ïtu deigan bulâleij-na, el
l'éléphant saisit aussitôt Alinaii
avec sa trompe (AV.).
Prov. J*ÏObji1. Jtïj/
katâ-kan bâtu dàn lâigit heu-
dak dï-xàpey dertjatt tâtgn»,
appeler du bois de la pierre, et
vouloir prendre le ciel avec 11
main. Se dit pour indiquer les
prétentions folles et extravagan-
tes de quelqu'un.
J^* men-xâpey, et JL
■meîiûpey, prendre, saisir, en-
poigner.^^OaV^w^jjlJJ
tt&J-* ù ■ '** "J,a-bîla ôraig
snmpey ka-padii pôhon ïtu âfoi»
men-xâpey hutnà-na malain-
pîtn mi-nfiijifi-kiiH dtrï-Ha, lors
qu'on approchait de cet arbre
pour en saisir les fleurs, il •*
haussait tout-à-coup (A/.).
Prov. J^*. ^ o^L. ^1 M
^jj iU. JXfc adâ-lah ta «■
pert/' si arëSo/ keudak mthàfCj
fiûla». il est comme le nain qui
veut empoigner la lune. Ceat-»-
dire : il vent faire une chose aï-
dessus de ses forces (R. 29).
^jUt" men-xâpey-kan, «i-
sir, empoigner q. eh. ^mU-j -
3kr
me?i~xâpey-ianpakêy-an-fia, il
s'empara de ses vêtements (AI.).
J^fZ9 pen-xàpey, qui saisit,
qui sert à empoigner.
*l A
^uu» sa-penâpey, aussi loin
que Ton peut atteindre pour
prendre q. ch.
{j\j&£* pen-xapëy-an, action
de saisir, d'empoigner.
y&- xâpe, las, fatigué (Batav.).
[Jav. et Sund. w^ &ap£]
jil^» Qcâpak, les ancêtres au
sixième degré (À7.).
îl^» Qcâplk, difforme de la main
ou du pied (8. Mal. 147); main
desséchée, perclus de la main
{Kl.).
[Mak. tJ^j a?a/«, mutilé.]
SiL>. 475
4&\&» ocôpiwg , plaque d'or ou
d'argent que portent les filles en
bas Age pour couvrir leur nudité.
£-JUr — xâpiig telïnja , le lobe
de Toreille ((>.)•
[Sund. «jiiÏn xaptrg.]
^31^» xabe, piment (capsicum).
^W -- xâbe jâwa, poivre long ;
on le nomme aussi *sï* SI lâda
panjaiy. — Çj^j bûrurg xâbe,
nom d'un oiseau. Jlï — xâbe
tâlï, nom d'une médecine tirée
du règne végétal.
Dans certains endroits on pro-
nonce xâbay.
[Jav. et Sund. <vtntm\ xabé.]
/Al^» ocabi, espèce de mollusque
ou de madrépore (il/.).
On trouve aussi J^jb*. xâbik.
|îW- œaptik, marque sur le
visage, p. ex. de la vérole.
^jJU^ ber-xâpuky qui a des
marques sur le visage, qui est
marqué. — c>^» maJcâ-na ber~
xâpvk, il a le visage marqué. J^^ ocâbak
jSlsï"* men - xâpvk, exposer
sa nudité devant quelqu'un pour
l'insulter (Or.).
J^l^» ocâbak, engoulevent, tette-
chèvre ou crapaud volant (caprî-
mu /y us).
[Jav. 2714X1 *na\ xabak.]
xebhk.
*l^-> arâparg, en forme de
'fourche, fourchu. v.4û\&.xâbaiy.
il»» xâbik* déchiré.
J[A^* men- xâbik, déchirer
âil^ xabife, v. (jU- xabi.
476
3h
^u
lil^* xàbuk = £& pekù
W-
4*Jy&- ocâbavg, branche, rameau,
bâton fourchu : nom «Tune espèce
de caveçon dont on se sert pour
les jeunes buffles. Aj ^y^y
C**3 » JrH> pôhon kâyxi yarg
rampak xâbarg-na, un arbre qui
a beaucoup de branches. ^9jy
e>t AjW. i\i pj^y bûrurg - bû-
ruvg ber-sârarg dâlam xôbarg-
xâbarg-na, les oiseaux font leurs
nids dans ses branches (N. 23 ).
ail»» xâbufc, fouet: fouetté,
frappé avec un fouet, un bâton,
un rotin etc. ^Uo ^C* jJL
c>^US ^y ^f>± moka stgrhh dï- '
xâbuk-na dergan kûsa kapalâ-
na, aussitôt il le frappa à la tête
avec le crochet qui lui servait à j
exciter l'éléphant (AV.). !
J^l*£* men - xabuk, fouetter. '
i^ljù $\ Jj^" ij\ ï<* nien-
xâbuk âkan Icudâ-na/ù fouetta
son cheval.
J. Hiffg donne ce mot comme per-
san, toutefois on ne le trouve pas
dans les dictionnaires de cette langue.
Les Malais l'ont probablement pris
de l'hindoustani J^W xâbuk , fouet
( Dietionary Hindoustam and English,
hy John Skaketpear, qui lui donne
une origine persane).
[Jav. etSund. *jtrjihnj\ xabuk.]
tïrg-na dahï-ua tiga xàbarg, ili
marquent sur leur front trois
branches (trois lignes)(//./l&.98).
c$-*y* — xâbarg kamûdi, la
pièce de bois fourchue dans la-
quelle tourne le gouvernail d'an
navire. fy> — xabafg sûrgey,
bras d'une rivière.
p-jU^i berxâbarg, qui est
branchu, fourchu. — vylpl ùgàt-
an ber-xâbatg, pensées divisées,
l'une se portant sur une chose,
Vautre sur une autre. — JjJ
l'idah ber-xâbarg, langue double.
— Jj hait ber-xâbanj, cœur
divisé. — £y* sUrgey ber~zà-
baig, rivière qui a des rameaux.
jJLjU^j C~j\ c^J^ jJL moka
xoJçmar-îia ïtu ber-xàbarg, rt
sa massue se divisait en plusieurs
branches (Mïr. Moh.).
t/^** l*£* men-xâbarg-ha^
greffer, écussonner sur (KL).
v. 9-y&~ xàtcarg.
Z*j\&»acâbut, arraché, déraciné:
être arraché. ^Uo J*l tff
Jol J< \y A^i pôhon ïtu dt-xà-
but-na Jileh kerâ kexll tfr,
l'arbre a été arraché par ce petit
singe (R. 1 33). Jtx±}$ &&
di-xàbut-na bûlu hïdutg-M*
ils lui arrachèrent le poil des
narines (R. 145).
^u
J
u
477
w%»UJ"* men-xâbut et ^jL.
. » . „
meiiâbut, arracher, déraciner,
extirper, détruire, tirer, extraire.
JAIV »%. y^j ôAt/ 8udah men-
xâhut rambut kapalâ-ku dân
hulu jarggt€t-ku} je me suis ar-
raché les cheveux de la tête et
la barbe du menton (R. 741).
C^»\j~-± la dâpat menàbut âkan
pôhon kâyu ymg beshr ïtu, il
avait pu arracher un si grand
arbre (if. 133). ^J — men-xâ-
but krls, tirer un crias du four-
reau. f\*yj> ^ *" men-xâbut
bûlu hâyam, plumer une poule.
**jj — men-xâbut rûmah, dé-
molir une maison. /&&* JX*U^*
cS)^ j* men-xâbut xinxin deri
jân'j tirer une bague du doigt.
xâbut rantey amas deri lëher,
ôter du cou une chaîne en or.
S u ^^3 ^JK* ^ols^ men-xâ-
but makân-an de-tgan kaki,
gratter la terre avec les pattes
pour trouver à manger, comme
font les poules.
lySAjs£* tnen - xâbut - kan,
faire Arracher, arracher q. ch.
0*lfc C/ji*** ^jW pergi - lah in
men-xâbut -kan pôhon imiga-
bïïrga ïtu deigan sn-kûat hntl-
na, il se mit alors à déraciner
l'arbre en fleurs, faisant tous ses
efforts (A/.).
{jyéï9 pen-xabïït-an, action
d'arracher, de déraciner : déraci-
nement, extirpation, destruction.
{Jy£- ka - xabut -an, ce qui
est arraché : ce qui peut être dé-
raciné: déracinable, destructible.
^jjysL „>w J^sA ^^9 pôhon ïtu
tiâdri ko-xabïït-an, l'arbre ne
put pas être arraché.
[Sund. wuiimp xnbut. Bat.
2"*»\c*1g\ sarbut. Tag. t£CD
kabot* Bis. 31^ gabnot.]
)\&» xâbar 9 poltron, timide,
craintif, lâche, pusillanime. ^
ù>) *r** ÇjJ J& ^V ***
xâbar-na segala ôraig muda-
mïïda ïm\ fi donc! tous ces jeu-
nes gens sont des poltrons (6*.
Mal. 3(U).^Tol^V h ^~*
siâpa yctnj xâbar dan gentar,
quiconque est pusillanime et
peureux. ^Ifc^U*. àLcU*. jâigan-
lah xâbar hatï-mu, que votre
cœur ne s'abatte point (A/.).
•
j^Ls^* vien-xabâr-iy causer
de la crainte à q. q., faire peur à.
J^il^* men-xâbar-kan, ren-
dre poltron, intimider.
478
jh
~u
^jUi3 pen-xâbar, qui in-
timide ou sort a intimider.
l>j\*£ï* pen-xahar-an, action
d'intimider, intimidation.
vl>jLsL ka-xabàr-an, qui est
intimidé: timidité, poltronnerie,
lâcheté.
[Jav. «xnm xabar et *».w\ #a-
&w. Sund. Mrm\ xabar, indiffé-
rent.]
j\&- orâbar, nom d'une sorte
de râteau (Pij\).
jjl^- xâblr, un peu déchiré.
j>)&- jîj** xobar- xâbir, dé-
chiré de tous côtés (/'()'.).
vj^»* xabul, libertin, débau-
ché : vain, suffisant, infatué, pré*
somptueux. — £jy ôravg xabul,
un libertin, un débauché. «-*ou>
JjU- 0*W^* \&y.Jù sebhb
di-per - 6m#£ - /7« ^>e - karjâ - an
xâbuly parce qu'ils faisaient des
actes de débauche (//. Ab. 78).
maka xàbul-lah nagrï malâka
pada mâsa ïtu, or à cette épo-
que les mœurs étaient très- relâ-
chées dans la ville de Malacca
(S. Ma/. 312).
Prov. jX± JjU. jw CjL>
Ox 3 ** seperti si xâbul h e ri-
dak men-xâpey bûlany comme
le présomptueux qui veut pren-
dre la lune. Se dit de celui qui
entreprend quelque chose au-
dessus de ses forces, v. le même
prov. sous ,J*^ xëboL
^JjU^j ber- xabul, qui est
libertin : qui est vain, présomp-
tueux, violent. — Ojï làut
ber-xâbul, la mer commence à
devenir violente (M.).
JjUÎ^ men-xâbul, faire des
actes de débauche, vivre en
libertin.
Jj-s^* men-xabîtl-i, être im-
pudent envers q. q., insulter q.q.
xâbul-xabUl-% mejlïs ôrafg} il
parlait avec impertinence, il
gourmandait rassemblée (Jf.).
^ly^î per-xabûl-an, liber-
tinage , débauche , obscénité.
— ^j*2* dosa per - xabûi-an,
le péché d'impureté (/'. M.).
[Jav. $jtrji*uj\ xabul, babiller.
Bat. 2-»<T\ sabulf réponse à
une partie adverse.]
**L>- xâmaiv , nom d'un arbre
dont les feuilles sont employées
en médecine (À7.).
LXol^» orâmaty surveillant,
sous-inspecteur d'une propriété
(Batav.).
i
xvh
râmln-xâmin, ouvrir
er la bouche comme font
Bons. — ^A ïkan xà~
mtn, nom d'un poisson
vénéneux qui se gonfle
Dn le prend, ainsi nommé
lu'il nage ordinairement
rface de l'eau la bouche
(KL).
aeâmin - xàmin —
cermey, nom d'un fruit
nodïjiora). #
i Cr.j xàmin-xâmin est
d'une espèce de caram-
averrhoa acîda).
âmar, mouette (oiseau).
%âra (S. ^TT^ éârtt,
), manière, coutume, style,
mode. j~~ô £) y^V^j jW.
•aja-râja yanj beshr , la
î, le style des grands
• ye>* J&* /j «««■■■> buni-
« xâra jâwa, musique
style javanais. jW $V
nemâkey xâra xïnn} se
î chinois, iM^llj^ $V
ey xâra Istki-lâki, s'ha-
n homme, *^v»Jb Jbb jL"
|J^)^i tiâda tâhu hamtm
fii xâra kerd, je ne
imiter le cri du singe. —
ira lâin, autrement, dit-
ôM
479
féremment. a1^ j\ ot» ^ij^-
^>^W JlyJ ;câra totn bet-âpa
â/cu ber-Uleh pahâla hàjï, autre-
ment, comment pourrai s -je ob-
tenir le mérite du pèlerinage?
(3/. R. 67).
c>*L>»v>* xara-xàrâ~an, va-
riété de coutumes, différentes
manières d'être ou de faire.
[Jav. et Sund. *nw xara.]
4)1^ xàrah, v. ^ xerhh.
4)1^» ocaruh, v. j^. xerùh.
CJ>}1^» œtiri, v. eâ;^ xahârL
• JV^» QCÙ1H9, v. JjU* xâruk.
jjl> xârik, déchiré; être dé-
chiré, qui est déchiré, morceau.
^/<T7?7 bîisuk dan xârik, un habit
de dessus pourri et déchiré.
v*j*jvT J|jW- A[ ^l rcda yarg xârik
kâin - Ha , quelques - uns dé-
chiraient leurs habits (litt. :
étaient les habits par quelques-
uns déchirés) (3/.).' ^p ^W^
xârik-na dïa seperti ter-xârik
sa-ïkor âitak kambiryj il le dé-
chira comme il aurait déchiré
un chevreau (7i. 403).
480
àJh
jj^** sa-xarïk) un morceau,
une pièce, un chiffon. CS
ôi'cri^ 5J^ {f-*i$*kïta me-
lâynrg-kan sa-xârik kartas ïniy
nous lâchons ce chiffon de papier
(envoyons ce billet) (Lett. Mal.).
t JjjW. xârik - xârik, très-
déchiré, déchiré en beaucoup de
morceaux. ^ 0 V JjjW. àLjU»
e>**£ hàbis - la h xârik - xârik
kâin bajjf - no, leurs vêtements
étaient déchirés en lambeaux( M.).
JJjb^* men-xârik, déchirer.
f^Jjl^-* men -xârik - xârik,
dépecer, déchirer avec acharne-
ment, ^y r JjU^ ajj^ c$1
ïa menûruh men- xârik - xârik
tJïbuh-ila lâlu di-xârik-nâ-lah
seperti kâin yavg bûsuk, il
donna l'ordre de dépecer son
corps; sur quoi ils le déchirèrent
comme une toile pourrie (MJ.
JJjU-yï ter -xârik, déchiré,
qui a été déchiré, mis en pièces.
JjjU^ï AJu» ,j\ FAXit*» swrgguh-
mvgguh ïa sudak ter -xârik,
certainement il a été mis en
pièces (prfr une bête sauvage)
(H. fil).
tf\^*£* men-xârik-kan, dé-
chircr, mettre en pièces. jjj^**'
^yO^loO i J~A sa -peu -jûru
ïtu yarg di - xârik -kan-na, le
coin qui a été déchiré
252).
Cr*J-^* men -xi
rik-kan, mettre enbea
morceaux, réduire en h
e> f*-J &â*n *£« di-xân
kan-ïia dliajâri lebm
déchirait cette étoffe en i
de deux doigts de l
97).
/kj\&» acâruk, mang
ment, avalé gloutonneo
Jjltfî*-* men-xàruk
gloutonnement, goinfre
Jjjl^3 pen-xâruk ,
fre, un glouton.
{j$j£? pen-xarilk-i
tonnerie, action de man
tonnement.
On trouve aussi ^j
et CyW- xârut.
v. O)lo* xârup*
£jp&* xâruk.
J}jU£** men-xâruk
Técorce d'un arbre,
arbre (Kl.).
pj\&» xar<Mg9 boutiu
geon , pousse : la t\{
plante du bétel et d'aul
tes grimpantes.
Csh
&r
481
tarit, le hennissement
al.
!*• men-xârit, hennir.
•* xarït-an, hennisse -
S3 pen - xartt - an , id.
ar# = C^jerït (KL).
ZWTUt, faucille, instru-
îouper le riz (7V/.).
!*• men-xârut, moisson-
; une faucille.
. A
î3 pen-xâriu, qui coupe
à couper le riz.
. A
t3 pen-xarût-an, action
bt le riz, moisson.
ârut, discours obscè-
Dle8 sales (P. Detc.).
■*• men~xârut, tenir des
obscènes, trivials, sales.
•
£■* men-xarïït-iy adres-
q. des paroles sales.
£*• men-xârut-kan, in-
q. en lui disant des pa-
cènes.
9 pen-xarut, qui dit des
•bscènes : impudent, or- ,
. xarût -an , discours
rôles obscènes.
C/^J^l ber-xarîtt-an, qui
est obscène, qui fait des obscé-
nités.
^y^jfC^y» ber-xàrut-xarùt-
arij qui font des obscénités en-
semble, qui se disent réciproque-
ment des paroles sales.
. A
(j>3j$? pen-xarût-an, action
de dire des paroles obscènes.
^jj^j* per-xarût-an, cho-
ses dites, paroles obscènes, in-
sulte.
j)\&* xârut, v. JjU- xâruk.
9Jx&» xërap, xërip, changé,
tourné.
To)l>- xârap-xârap, faire
signe de la tête (£.).
t_9}l^» xârup, humé, lapé.
0)1^* men- xârup, humer,
avaler en retirant son haleine
Al * *
^ir^9 pen-xârupf qui hume
ou sert à humer,
v. J j\&* xâruk.
Jp^ ocalak, qui parle beau-
coup , qui parle avec précipita-
tion, qui bredouille. jlU* ^ûy*
£1 ^\y yy mûlut - fia xâlaJç
bûkan buât-an lâgi, il bre-
douille de manière à ne pas
faire comprendre ce qu'il dit.
[Jav. vttvtKnp xalak.]
31
482
Jt
Jpl»» ocàlak, vraisemblable,
probable (Pij.).
[Jav. 9jmA9mj\ xelakj être
prés, proche.]
«l^ xâliwg, les défenses d'un
sanglier. (Prob. pourri* târiig.)
JUJL>- orâlit.
JJL^» ?nen-xâlâ, frotter ou
étendre sur quelque chose de la
couleur, de la chaux de bétel,
etc. que Ton a au doigt.
[Jav. *i<wi*ioi/i<&nj\ lélét.]
A>* ocih, û ! fidonc! ^SJ* ^\ JU
èc*. e>û moka ta me - mergJcis
katâ-na x)k, il criait en disant:
fi donc! (S. Mal. 153). ils te*.
ber-bûdî segala ôrarg ïnt', fi
donc! ces gens ont tous perdu
la tête. ^.Ifjo U A^. o:èA ^e^à-
&#£ kâmuy rougis, poltron que
tu es ! (3/.).
[Sund. â?\ xih, Mak. et Bug.
t-ti xé.)
cSly>* xahâya (S. ?£njT câyà),
éclat, lumière, splendeur. jJL
maka xahayâ - na. pûn limpah
ka~pada bâ/ey-rûwary râja,
Téclat s'en répandit dans la salle
du roi (Zwti. Yat. 21). ^l^ —
xahâya mata-hârîj la
du soleil, $J[* — a?€ïA<
%ey, splendeur du pal
nom qu'on donne à u
sonne) (3/.).
c5v?vf ber-xahâyaj <
Téclat, qui est lumineu
tant, brillant. OyL- ^1
c&y* la ber-xcJtâya
irutta-hàriy il est brillant
le soleik ^l^ Jol X
J>j\*ç-~*ji adâ-lah <
bîntarg ïtu ber-xahâyy
sîarg hâri, ces astre
lumineux même pendant
(iV. Phtl).
Cr t*^* w^ - xahay
faire briller, rendre lui
bûlan ïtu di-xahayâ-ka
mata-hâriy c'est le soleil
briller la lune (N. Phtl. S
Cr ^tÇ^f ^^ - xa/iayâ
qui fait briller.
^^ JPcr " nohay
splendeur, lumière.
On trouve aussi ^U*
[Jav. <jT>f«.t*\ xahya.
*-nn<w)\ xnhaya et #ji«w\
Mak. tJ-^» ^aya.]
Le S. câyà signifie quel
lumière: mais sa signifioatic
mière est ombre, Gr. *xià. (B<
Burnouf.)
•*jW
483
hârt (S. xJTl éâra
er çà et là, de rôder),
hercbé : être cherché.
^ITjLaL^. xa- ,
rnaka kâmu àkan '
, cherchez (litt. : soit
erché) et vous trou-
o). c*\J±£j*£
££~* yarg di-per-
itu nisxâya di-xa-
3e qui plaisait (au
«tôt il le recherchait
10).
\en-xahàri} cherch cr,
s'enquérir. ^ lx» —
ima-kân-aVy chercher
riture, chercher des
vivre. Alîi — men~
Uuiy, chercher à
ter fortune. Ji^ —
i
-î akaly imaginer,
di-bâwah men-xa-
li-âtas merg-ambtlj
it dessous cherchent,
en-dessus prend. xU»
\ poule. Les pattes
sous et cherchent la
uc le bec prend.
men - xahnrï - /ca/iy
ch., faire chercher.
* °l}a uinu (U^a k°~
fada ka-Aendak tûan putrï su-
paya kambaxaharï-kan, qu'est-
ce qui peut être dans les désirs
de la princesse, afin que je le
cherche (1t. 68).
£rls/4>* xaharï - an , chose
cherchée, biens, possessions.
tjjVjgè3 pen - xahâri, celui
qui cherche, chercheur, investi-
gateur.
sj~j^f/g^9 pen - xaharï - an,
action de chercher, recherche,
investigation : métier, gagne-pain,
moyen de subsistance.
On trouve aussi ^$J*>» xâri.
[Day. sari) aller voir, visiter.]
(Avec le S. comp. Gr. axatipta. Lat.
ciirroj currttSj earnis. E. Burnouf.)
xîya, pensé avec tendresse,
rappelé avec affection.
*£* men-xïya, penser «avec
tendresse, se rappeler avec
affection. £t Ab «xôl ^£* men-
xïya adinda dâlam mimpï, me
rappela tendrement ma bien-
aimée dans un songe (M.).
v.
xita.
xïya, sorte de petite
chauve-souris (/>.).
>* oeî ou Z>* acik, pour J^Cl
enxïk, monsieur.
31*
484
«• »
X »
a>* xiyup, pour ^ a%ap
p^ ddyum, v. a arêywm.
-^ xïka, sorte de colique
-^ XÏyak, nom d'un oiseau,
pinson (grosbec): moineau.
£^ onyak = *-**** xïyap (L.). \
•X^ xikar, cercle (par corrup-
tion pourra* xaJcra).
sjb+^ Xëhel, petit, bas, pour
\jb*&* xèkël, sorte de courte
pique de la longueur d'une
canne (Kl.).
^A^ Xïkil, difficile à digérer
(J'y-)' î pernicieux (If.).
r
&ttra, v.
*••
xïxah.
£"V xïxah, saucé, trempé.
Marsd. écrit 5=£^* xêica.
v. ÀssJ* xexhh.
y\ arârf,arrière-petit-enfaiit;
» • ^^^^ w XiXtrC»
•£> xexak, v. . 2sP* xexhlc.
£% oeïoeit, gazouil
gazouillé ; gazouilleme
(d'un oiseau). J^ ^
srâr#, nom d'un oiseau.
»-»
men-xixtt, ga
crier. OyLxo f £jÏ Cj
y \ AJLlsC^^ sepertt bû
yarg-lâyaïy deinikïan-p
xïxît-lak dieu, j'ai crié
les petits de l'hirond
1004).
[Maki i)i) xixi.\
^f7 xïxit, et ^
arrière-petit-enfant. j>*
S*+* ^fzT ^cgala xûa
jnyut y les petits - enfa
arrière-petits-enfants el
fants des arrière-petit)
(S. Mal 346).
^V xixir* tombé enc
épars, pêle-mêle, ton
petites parties, p. ex. c
nés d'un sac percé, àj*
^j—*» f^j*y\y* tiba-tïb
lah suàtu derham am
tement il tomba une pi
(Kl.).
ôj<sr^ xixïr-an, cl
vi^srj^i her-xùcïr-w<
en désordre, qui est laisf
tiado ber-xîxïr-an i
•• *
■
ha-màri, n'étant pas laissé en
désordre épars çà et la (#. Mal.
Préfacé).
Prov. g Ob Jib SLâJb £j
ÎV*?V PJ^U yav^ dî - kejàr
/wflfa dâpat dàn yaig di-kandu>g
ler-xîxïr-an, on n'obtient pas
ce après qnoi Ton court et Ton
disperse ee que Ton a dans son
sac. Ne pas obtenir ce que Ton
cherche et perdre ce que Ton a
[Kal. dan Dam. 84).
ô^sr- ka-xixïr-an , ce qui
est laissé en désordre, qui est
mis en désordre.
[Jav. âvt\ xtxir, se perdre.
Sond. ff«j>ffaa<yj«o|\ xéxérany
tomber grain à grain comme du
riz d'un sac percé.]
"'*>' Xtta (8. flljf éàra7 de
diverses couleurs), toile peinte,
indienne. OJu» r^> X. -J«*.
fjj J^ Jenïs-jenlê dagarg-an
tepertï xlta bûiga, différentes
sortes de marchandises, telles
que des toiles peintes à fleurs
(H. Ab. 323).
On trouve aussi J^ xita.
[Jav. et Sund. â*sn\ xita. Day.
«te et xita.)
xita.
«V
men-xïta, faire venir
en réalité ou en apparence, par
485
des moyens magiques, ce que
quelqu'un désire (KL).
*&» xttak, pressé, pressuré.
Jr^-* men - xïtak, presser,
pressurer, imprimer.
^y ll&* xitâk - an , matrice,
moule dans lequel on fond les
caractères d'imprimerie.
[Jav. âytmp xifak, forme.
Sund. ijnsn*Trf\ xitak.]
- r
orîduk, cuiller, cuiller à
pot.
JJl^*3 dt-xlduk, être pris
avec une cuiller. ôy^A sy^\
yfiSéjj\ JJl-ôO ikan ïtu-pûn di-
xïduk ôrarg-lah, on prenait les
poissons avec de grandes cuillers
(H. Al. 214).
JJJls£^ men-xïduk, prendre
avec une cuiller, avec un vase.
7nâ8Ùg-mâ*ïrg ôrarg men-xïduk
lâlu nihiëim, chacun prenait
(l'eau) avec un vase et buvait
(//. D. 31).
On prononce aussi xëdok.
[Jav. dj)<o>«n^\ xiduk.]
/r^ orîna (S. ^Tm éïna, la
* A".
Chine), Chine, Chinois. — j£J>
nagrl xïna9 la Chine. — £jy
ôraig xïna} un Chinois. — Oj*
480
•• V
lâiit xïna, la mer orientale.
;V > o^ u-V ^ ^
^bl tfç*. £)j\ CtjLa &\y*s tfc*.
la bel-âjar bahâsa xïna me-
mâkey xàra xïna samuâ-na
seperti ôrayg xïna adà-na, il
étudiait la langue chinoise, s'ha-
billait à la manière chinoise, et
était tout à fait comme un
Chinois (H. Ab. 153). - li/
kimkà xïna, nom (Vune étoffe
de soie. — 9-y burga xïna,
nommé aussi J^pjJ bunja
merak, uO Çj> trltirf du nul, et
JUT \J&*-+$ kembaig patrâ
gombâla, nom d'un arbuste à
fleurs (poi'?icia?ia pvlcherrima).
Jtjyij*** vl>jb dâun xïna gTiri,
nom de certaines feuilles qui,
mêlées à d'autres, sont employées
comme remède contre la fièvre.
Énig. JX^ ]f &ày> £\j
JsS &*$y ber - ïkor bvlcan - îia
kerâ ber-sepit blïkan-na /rettnn,
il a une queue et n'est pas un
singe, il a des pinces et n'est
pas un crabe, ^e^. £>y ôrau/
.cîna, faisant allusion à la natte
de cheveux qu'il porte, et aux
bâtonnets qui lui servent de fonr-
chette et avec lesquels il pince
ce qu'il mange.
[Jav. et Sund. iZkpxina. Hat.
sîna. Mak. et Bug. tDt»
xïna. Day. sina. Bi
sw a.]
j) {jf^ xïna bùti
corruption pour slsy ^J
buta, du S. \tAV& <
VJH bâta, ce qui est
marque) , l'acte d'un
qui, pour la forme, hal
une femme, afin que s
divorcé pour la troisiè
puisse l'épouser de
(KL).
- V
onyap, piauler
petits poulets;.
onyup, sorte «1
- r
rame, un petit aviron ((
jnipey, nom d'u
d'arme blanche. (L.).
nom d'une espèce de sinj
~ *
- *
•• »
xi]Mt, pour
jrîpan, hache
- V
y air/ ber-tethk-kan ped
xîpan, quelques-ujjs fin
avec le glaive et la
d'armes (S. Mal. 191).
xêper, un plat,
•• V
bassin, assiette plate, so
~ V
ai est plat. jJj^X^yù
*-** dî-bûbuh-kan-na ka-
m w
vêper amas, il le posa
î bassin d'or (E 123).
j-J! tf>S C>j~> serta dergan
3 xëper, y compris la
pe sur laquelle il est posé
siette plate. s/J^- xëper
îd aussi pour indiquer ce
t sur le bassin, sur l'as-
etc. JL&* lVl(lô. Ju
ïeâin sa-xëper bàj'u sa-
destar sa-xëper , trois
s, un bassin pour l'habit,
asain pur le bajn et
>ur le turban (S. Mal.
Çy 9-yJ> upâma kâsïli
bûtga sa-xëper ter-bïiaiy
sa-kâkï, jeter une fleur
în avoir plein un bassin,
etite ebose doit être sacri-
une grande {Livre de
e n° 7, p. 95).
**/ ber~xëperf qui est
i bassin, qui a une sou-
; qui est plat. — Jr***
oh ber-xêper y une tasse
sa soucoupe. jlJ £j *\
t ada yarg tiâda ber-
, il y en a qui nfont pas
de bassin, de plateau (8. Mal.
103).
[Jav. et Sund. ^v»^m\ xépér.]
*a>» xebuk. une écuelle , une
sébile pour puiser de l'eau,
ordinairement faite d'une coque
de coco. (Ce mot est aussi
employé comme numéral). ^JjU
Jh-f^ bâtU sa-xëbuk, une
jatte, une écuelle.
tj*^* men-xëbuk, puiser de
l'eau avec un xëbuk (KL).
xëbol, nain, pygmée.
— f'Jy ôraiy xëbol, un nain.
Prov. JJ X* J~ô* jw C^Li J\
^yy JL* ia seperti si xëbol
hendaJç menâpey bïïlan, il
est comme le nain qui veut
prendre la lune. Se dit de quel-
qu'un qui veut entreprendre
quelque chose an- dessus de ses
forces (li. 29).
Dans ce proverbe ■>~&» xëbol et
^Jjv©*. xâbul se confondent, v. ce
dernier.
[Jav. vjwtjizmTvtj^ xéboh Sund.
<f7>n<rat<»i4j\ xabol.]
fO» ocëma, nom que Ton donne
aux coqs de joute, lorsqu'ils
combattent contre leur ombre
ou qu'ils se jettent sur le monde
!«■
|î?
xïma, accusation, imputa-
'■^
jto- nci-yum, œtutn
duncb, baiser), baisé: flairé;
être baisé, être flairé : un baiser;
odeur. (Les Malais donnent un
baiser en appliquant le nez et
en flairant). Jjy-^J jèll ^L.b
jîjU. ^yK»-^ di-<imhtl-r«i tâiyan \
pwmiàïîri dî-xtum-iiti jàri, il i
prit la main de la reine et lui '
baisa les doigts (3/.). X& jJ~ j
bagùidti me • rîba tua» puirt i
serâya di-wïuvi-na, le roi prit
la princesse sur ses genoux et
lui donna des baisers. (Jstn. Yat.
!ia xhim âkan dia, il lui donna
h ii baiser.
xù^j ber-xîvm, qui flaire; |
qui a de l'odeur.
g£ï* men - xïuni, baiser, j
flairer, sentir, .y*^• J^ Aïb J,\
^•yl* ta dâtarg memetiik me»- I
xïum hanùman, il vint prendre !
Hanuman dans ses bras et le i
baisa (H. 67). ^lï lb £j éj jl I
C*\ fy> elyJ ««i- «)ljO- *^il !
ôraig yaig dàlam tâman Uu !
vamuâ-na men-xtum baû-îia
bîiiga Uu, et tous ceux qui se |
trouvaient ilana le jardin, respi- ,
raient le parfum de cette Bear
(M.). ^^JUjIj — «WH-ztiw
bâu mànusïa, sentir 1» chiii
humaine, flairer l'approche k
l'homme.
jy£~ men-xtum-i, donwr
un baiser à; flairer q. ch. j\f^
(y*jù-j^l nïaxâya aku <&■
xium-t-na, certaiueun'Tit il ■'•
donné un baiser (S. Bid. 70).
^*^ men-xinm-htn, frire
flairer, faire respirer. ,^-^yV
^ x£ &&«*-> Jt- ""ĕtHp^"
frex'd di-xïum-kan-àa tv-
lùduig-na, il lui fit respirer nie
petite fiole (//. .44. 231).
jc*^ pen-xtum, celui qui
donne uu baiser; qui flaire: le
sens de l'odorat. ^-Uâ *!>!-> ,/*•
*jj ,^-1,5 tl>l J («fî* CAipene^ar
dan peiu-Wiat dàn pm-&**
dàn pe-ràsa lldiih, l'ouie, Il
vue, l'odorat et le goût (M. S-
H). _,
tfy^? pen~xiûm-an, l'action
de baiser, de flairer: baisenent.
baisemain.
On trouve assez ordinairen»'
.ja xïtfûm.
[Sund. u*^»f> xïttm. D»)
si'um.]
\j&- ou nàtmj^-^ actW-
srîra, à hante voix, pleura
tout haut.
489
y^f^y ter-xtra-xïra, qui est
fait à haute voix; pleurant
toothaut. ,j*&+ ->l ^f jilOb
\nak-na ada menârgîs ter -x ira -
tira sebàb Jca-lapâr-an, et ses
infants pleuraient tout haut,
tarée qu'ils avaient faim (À7.).
r\>» ocwrif épingle à cheveux
I.).
rj>* fltïW, marque, témoignage
»ar écrit (Z.).
[Jav. et Sund. â*%\ xiri.]
j^* xërek, chaudière, vase.
ïj^ac — xërek tenvpôrorg, vase
ait avec une noix de coco.
[Jav. 9f$jtnnita^f\ xérét. Bat.
sérék.]
ventre quand on a la diar-
rhée.
Cfr^3 pen~xïrù, qui va à la
selle avec le cours de ventre;
foireux.
Cj^iJ^3 pen-xîrlt-nn, action
de se décharger le ventre avec
la diarrhée.
v. vlyyv. xûrat.
[Jav. et Slllld. n&iièA3nnni&nj\
ménxérét, cours de ventre.
Slllld. *)*j)*]mtenj\ xérét, écla-
bous8ure. Bat. 2"o*£$fco\ sir à.)
•d*>* x~kle9 espèce de toile peinte
en carreaux.
f$>* xïrlt, le cours de ventre,
éeidu, marc. (J^*>- — xirit
âwi, bouse de vache. a>1.> —
cira dârahy dyssenterie. —
$£* xirit mûrey , une sorte
le gomme élastique, ilû — xï~
it btntanjj étoile filante. —
$jhf+ xirit mata-hârt) un rayon
le soleil passant par une ouver-
ure (L.).
Cf/f^y» ber-xïrùj qui a le
îoura de ventre.
Cj*^* men-xvrit, avoir le
fours de ventre, se décharger le
jX^ QÙli, poivre long ; le même
que ^U*. xabe.
JL>» Qtïlu, volé, dérobé , sous-
trait, v. fif*» xôlory.
UJL>» ocïlawagi, les ancê
très au cinquième degré (A7.).
5feJL>» xelen/, sanglier.
[Jav. et Sund. ^«^«in xélérg.]
h
xîlum, pipe à fumer.
XU, (Chin. /0 tsteou, vin),
espèce d'arac, liqueur forte.
[Sund. <a\ xu.]
490 ^j
1}>» xuwœxa, xuâxa, ciel
pur, temps clair, serein, brillant,
resplendissant, visible. — IL
mdlam xuâxa, une nuit sereine.
ka-Uhat-an bulan dan bintaig
kalaw xuâxa bâi'k, on aperçoit
la lune et les étoiles quand le
ciel est pur (N. PhiL U). aIU**.
JUil ij+ff* ïfis*l xuaxâ-lah te-
yerlivg-perlirg xermm ïtu> ce
miroir était resplendissant (H.
U7>- s*. ç}jï ^ 3* ^
maka kaphl itu xuâxa benùr,
ce navire est clairement visible
(AV.).
JJ*>» OCÛka (S. ^çR cuira, aci-
dité), vinaigre. AU JïJ £+±*y
jJy&^ me-rendnm-kan prht-na
ka-dëlam xîïka , faire que ses
entrailles soient imbibées de vi-
naigre (//. Ab. 14<>). ^^o jA*
j
r
c>U£ maka dibri-îia
>-» XÛwak, un éléphant do-
mestiqué servant à prendre les
éléphants sauvages (Cr.).
JK
ocawkan (Pers.), un bâ-
ton recourbé par le bout, dont
s*
on se sert au jeu de crosse, t.
Jff*. xôgan.
pada-na mïnitm xuka, ils lui
donnèrent à boire du vinaigre
(Ar. 52).
[Sund. aa*?»\ xuka. Tag. et
Bis. >3f{Z? 8uka.]
^Jj5J* QCÛkey (Hind. J^j* tckau-
kif garde, corps de garde), droit
d'entrée sur les marchandise»;
douane, droit, impôt: imposé,
être imposé. ^jjS^^Ao aJu m-
dah di-bâyar xlikey-Fia, le droit
en a été payé. Ab J^j^> dbf
y Li 3**1 J AJyLi samnâ - îmi A-
xûkey dâlam 8a-pTdoh cU-am-
bi/ sàtu, tout sera imposé, et on
paiera un dixième {Cad. Mai
pat ôraiy merg-ambîl xul'%
bureau de péage.
JfrS ber-xûkey, qui est
imposé, qui paie l'impôt. ïj^
^j*y> **jj vyJlèL^ ôravg mm-
bârgun-kan rlimah ber-xlikey,
celui qui bâtissait une maison,
payait un droit (//. Ab. 194).
£f£S. g J$ porkâra yay
ber-xûkey, les articles imposés
S^* men-xlikey, imposer
des droits à payer, obliger de
payer, établir des droits de
douane sur q. ch. A+^j — men-
xïïkey rlimah , faire une visite
domiciliaire (comme pour recher-
cher les marchandises qui doivent
payer des droits de douane) \M>h
JfT
jT,
491
t£* pen-xukey, un doua-
in publicain. jjj s^l vl)j«
gjj J> O^ J\* yV
i apa gûru kâmu mâhan
deigan ôravg pen-xûkey*
uoi votre maître mange-t-il
es publicains? (N. 13).
peu - xukëy - an,
e, bureau de douane. ^1
J-V tS**^ hr* ^y^*
i3 ïa me-lïhat sa-ôraiy
sïa dïlduk di'dâlam pen-
y-an, il vit un homme
au bureau des impôts
3).
v. et Sund. <iy>i*n\ xuké.]
sukat.)
ocuhtf sorte de jeu d'é-
? xïikî amas buaf/-na per-
, un échiquier en or dont
èceB étaient faites de pier-
•écienses («S. Mal. 109).
XÛfou, la racine sèche du
mbre.
Ion KL, de lTIind., pro-
raent de £&+ tchokh , ra-
l'iris séchée et employée eu
cine.)
c*.
xëJdt.
men - xokit - xdkït,
oter un peu de q. ch., p. ex.
quelqu'un, donnant à manger à
un enfant, s'aperçoit qu'il en a
donné de trop, il en ôte un peu ;
ou bien, après avoir mis de la
poudre dans un fusil , on s'aper-
çoit qu'on en a mis trop , on en
ôte un peu (À7.).
t*
xukin, nom d'un petit
habit qui sert pour le bain (L.).
t.AJ *>» xûktip, suffisant, com-
plet, assez. — *~*~ft* ^>^ ^
lebèh deri '- pada xïlkup, plus
que suffisant. àUS^ xûkup-lah,
c'est assez. — Aj belnm xuhup,
pas encore assez. «Ju**^ sa-xn-
kup , le suffisant, autant qu'il
faut. i*t^^li «Jua. jL* tiada xtt-
hvp bilârg-an-na , ils ne sont
pas en nombre suffisant. àIL»!
j&f** £jl> ambïl - la ft bâravg
xnkup~mu, prenez ce qu'il vous
en faut. iJu^ A**» ^^Jl» ^j*j
nanti bâlas sampey xûkup,
on récompensera complètement
(//. Ab. 95).
Jjïfï* nte?i-xukûp-i, com-
pléter, suffire à (S. Ma/. Vréf.).
^yJujs^* men - xûkup - kan,
faire qu'une chose soit suffisante ;
se contenter de q. ch. (KL).
Sx
492
^y^ ka-xukûp~a?i, qui est
rendu suffisant, le suffisant.
[Jav.etSund. o^m^ xukup.]
ù&*QCUkuV9 rasé: être rasé.
J\&Jy*+ù xSj aJ^I Tdeh baginda
dt-xukur kapâla, le prince lui
fit raser la tête (Su!. Ab. G9).
— «Sy tukarg xlikur, un bar-
bier. — *— 3 pîsaw xûkur, un
rasoir.
jf**j>% ber - xiïkur , qui est
rasé; qui rase. jL* C>Jf/f*£ &>
C~j£>mty* aJ^I i5j>* tiàda ber-xù~
kur kârna tiàda di-brï uleh
marika-ïtu, je ne m'étais pas
rasé, parce qu'ils ne me le per-
mettaient pas (H. Ab. 404). àII-*
— sa-telhh ber-xvkur, lorsqu'il
fut rasé (S. Mal. 3G5). \S"^
^u 4j aLw Jô jf*y> me-mulâ-i
ber-xîikur pada sa-belhh yarg
kâ?iany commencer à raser du
côté droit (J/.).
jy^* men - xukur et jy*
menûkur, raser, faire la barbe.
xûkur dàn yarg dî-xïikur, celui
qui fait la barbe et celui à qui
on la fait (M.).
jf*-j ter -xûkur, qui est
rasé, que Ton a rasé. ^&Ju*. —
ter-xukur jarggut-na) leur bu
était rasée (M.).
J>je£*pen-xukur, un barbi
Jy3 penûktir, qui sertàra
— y~9 pïsa w penûkur, un ras
[Jav. et Sund. «wn xid
Mak. xJ>>« xukuru.]
• • • •*
fo?; foret, poinçon.
X\
£
xôgo, stupide, butor.
%)«>- xôgo, la somme consij
pour frais de procès.
/Jj>* xôgan (Pers. ê>^ j
&â7i, v. ce mot), pique, h
aL> j^J Oj* cfew xôgan ka-r
an deri-pada mutïa di-kù
pûn ter - c/*W - lah } et les la
de cérémonie ornées de p
étaient levées (R. 49).
fy
xôgar
-&■*
jogai
xûxa, blâme, mi
outrage : blâmé. 77^- {J*s
mem-bûaiy dergan xûxa} rt
avec mépris.
ber -xûxa, qui bl
qui méprise. 1b ^53 £\ aIL
yà* ber-xuxâ-lah aknn dïa
dâlam hatï-ria, il le méprisait
au fond du cœur (M.).
»v»
meti-xuxa, blâmer,
_ •
mépriser, outrager, nuire. ftj*£*
C/u O^-* c5^ inen-xûxa dïa
dengan Jcâta, l'outrager de pa-
roles {D. M. 351).
£ l*%* men-xuxâ-kan, trai-
ter q. q. avec dédain , faire mé-
priser q. q.
fïjfZ5 pen-xûxa, qui méprise,
dédaigneur, outrageant.
• A
0*\*2*£r pen-xuxa-an, action '
de mépriser, de dédaigner, mé- j
i
pris, dédain.
[Peut-être du S. Sf^F éaré,
blâmer, frapper.]
T%^ ocuxaf charme, ensorcelle- ;
ment pour rendre un ennemi im-
puissant ou pour lui causer quel-
que dommage. — !■£ ilmu xûxa,
science occulte qui indique les i
i
charmes à employer contre un
ennemi (H. Ab. 144). J^lpjy
y?f** ^ *J^ ôrarg ïtu sudah
Âcena xûxa, on a jeté un sort
sur cet homme, il est devenu j
comme un ennemi qui ne peut
plus nuire (A7.). !
t
Ce mot est probablement le j
même que le précédant. Le S. '
493
^p-T carc a aussi le sens de
aller contre, s'opposer.
xuocàlh.
men - xûxah , se don-
ner de la peine.
t w
»^ »
xnxuh, allumé.
*^j&* men-xûxuk, allumer,
mettre le feu.
» y»
men - xuxuh - Jean,
allumer q. ch., mettre le feu à.
JUil^cw moka sabentar ïtu jû-
ga lâlu di~xûxuh-ka?i~na sumbu
ïtu y aussitôt il mit le feu à la
mèche (i/. Ab. 61).
KL remarque cependant que
■f»*^-* xûxï et £f*s^^ men-
xuxï-han sont plus ordinaire-
ment employés dans le sens de:
lavé, nettoyé,* laver. Tandis que
J?J*
8UXZ,/
•ff
menuxï-kan
sont plus ordinairement employés
dans le sens de: pur, saint;
sanctifier, purifier.
>»*>» xuxUj petit fils, petite
fille; descendants, neveux. Jfil
— ànak xïïxu, postérité, les
descendants, *»*$»* ôta.yl ànak
494
dânxûxu, les enfants et leurs
descendants. *>\ y^f^ J^l ânak
xûxu adam, les enfants, la pos-
térité d'Adam. Jjo JUw e>«*^
yy JUul xuxû-iia sampey Jca-
pada ampat pûpuy ses descen-
dants jusqu'à la quatrième géné-
ration. J^'l JE! hjy* j\ ^jU
^l wl5 ^.Lf ^yf^ hârus la
meîiûruh segala ânak xuxû-na
mem-bôxa kitâb inî7 il doit or-
donner à ses descendants de lire
ce livre (il/. IL 222;.
j xûxunda et Jûs*. xun-
da, petit fils descendant de race
royale.
j>+f*.j* ber - xûxu, qui a des
descendants: qui sont descen-
dants d'une même souche. C>y^p
y^yhy» jï perampûan diia ber-
xlixuy deux cousines. '
On trouve plus ordinairement
xûxu.
>»*>• xuocuk, percé, piqué,
enfilé : ce qui est enfilé : une série
de choses enfilées. ys>\ ^XL.
littr aiykair xûxuk dru/an jâ-
rum di-kartasy si vous piquez !
une aiguille dans du papier (litt. : '
si par vous est piqué) (ÀT. PlnL
134). ijsc+jS?" ^j\ Ikua m~
xûxuk , une certaine quantité
de poissons enfilés dans une
corde. ^fXS — - xûxuk kundey,
nom d'une espèce d'aiguille avec
laquelle on attache les cheveu
roulés sur le sommet de la tête,
oui — xûxuk âtap, pointes en
bambou avec lesquelles on at-
tache les atapes: et aussi, nom
d'une fleur qui leur ressemble
et dont on se sert en médecine
(A.7.).
Prov. gx± J^jfr jJ^J*
aeperti karbaio xûxuk /ndutij,
comme un buffle qui a le nez
percé. C'est-à-dire, on peut le
conduire par le nez.
Jj>*j>yj ber- xûxuk } qui wt
percé, qui est enfilé, qui este»
rang. j£j Xj^y^y JV^.
ber -Jâla n b er - xûxuk - xûxuk
ïkan, aller l'un derrière l'autre
en rang comme dos poissons en-
filés.
nien - xûxuk , p^T
forer, percer, enfiler, jll*
nten-xûxuk mutiara, enfiler é^-
perles, £->jl jlb ^ J^^
*yc>~ men-xûxuk benhir/ d&l*0^
Lobanj jàrum, enfiler un fil df^
le trou d'une aiguille. è>J wJy C-^
dàn kïtlit pûn men-xûxuk-
uuk seperti di-kenâ-kau on
bâra àpty et la peau piquait
comme si ou avait mis dessus
les charbons ardents (KL).
Jff*j**f ter -xûxuk, qui est
iqué, qui a été percé. j£*
ratg yaig ter -xûxuk Uu, tous
snx qui avaient été tués par le
laive (B. 56). — ^) lûka
?r - xûxuk, blessé d'un coup
épée (M.).
men - xûxuk - kan,
ercer, piquer q. ch. rfmj>* jl*
*jj rATUi moka dt-brï-iia jâ~
tmpenUt di-sûruh-fia xûxuk-
in btnàtarg - bînâJtarg Uu, il
ur donna des épingles et leur
donna de piquer ces animaux
es insectes) pour en faire une
élection (H. Ah. 83).
peu- xûxuk, instru-
ent à percer: cheville, alêne,
>inçon, fourchette.
pen - xuxûk - an,
tâon de percer, de perforer:
îrcement.
. «=** ^ xûxuk paraît venir du
iv. txuavïip xuxuk, le bec d'un
seau, ce qui s'avance en pointe,
; qui perce: avant-garde d'une
méc: ce dernier sens est aussi
sçu en malais. jfcj èj^l ***y
495
j*yt ***** }** JV*
Olf^* tûjuh ôrarg yarg ber~
jdlan dahûlu men -jâdt xûxuk
senjàta, sept guerriers marchant
devant formaient l'avant- garde
OR. 127).
On trouve aussi le dérivé
Jp*»*« menûxuk.
[Jav. «9Ai*"f> xuxuk, le bec
d'un oiseau. Snnd. *î<***^fv xû-
xuk, épine. Tag. et Bis. £->3
tosok, percer les oreilles.]
>*j>* xuxurg =j>.j**xuxh.
XUXiitm — /W ïkan
xûxutj nom d'un poisson, le
requin.
[Jav. et Sund. <vtv»*sn£\xitxut.}
xûxup, senti, respiré,
flairé, baisé: être senti. àL^
lah ku- xûxup mântk tstarggl-
an Uu , viens ! je veux sentir ce
bijou parfumé (R. 76).
u^^y* menûxup, sentir, flai-
rer, appliquer fortement un baiser.
v. <~*^y kûxup.
[Jav. ijjMM^ .cm^m/j.]
ocuxuv, versé, répandu,
jailli, éclaté: être versé. JU
£;l> v^y ^^ u^J^ *Vi'
496
maka ia-pûn xUxur âyer matâ-
îia tcr-sedàr-kan raja, elle ré-
pandait des larmes en pensant i
au roi (litt. : des larmes étaient \
par elle répandues) (/nu. Yat.
i
55). i
>&^*y ber-xïïxur, qui se
répand, coulant.
W*
men-xûxur, et
meîiûxur, se répandre, couler,
jaillir, éclater. >&*^^ ù Ju*l JUl£
iùy Ju-> kïlat ïtu-pûn me?i-
xûxur di-tepl gûnurgy l'éclair
brillait alors sur le flanc des
montagnes (J/.)«
ter-xïijcury qui a été
versé, qui est répandu. O^Jui
^^ffyî it)m j>\ seperti âyer yarg
ter-xûxur} comme de l'eau qui
est répandue.
iSjj&* men-xuxur-i, ver-
ser sur, répandre sur q. ch. JL»1 ù
jj^j^j if-tjAdî-ambil-na âyer
siffrhh di-xuxûr-i) elles prirent
de l'eau et la lui répandirent (sur
la figure pour le faire revenir de
son évanouissement) (& Bid. 35).
men-xûxur-Jcan et
{Ss**y* menûxur-kan , verser,
répandre q. ch., faire jailiir.
amhil-lah âyef dân xûxur-kan-
lah Ica-âtas dârat} prends de
9 S*
l'eau et verse-la sur la terre (B.
râma pûn menûxur-kan âyer,
et Sri Sama lui-même venait
l'eau {M. 1 1 7).
>*j*c* jpe/ï - xuxur, qui
verse, celui qui répand, qui bit
jaillir.
Oj^çs^" xuxïïr-an, effusion,
jaillissement, éclat: gouttière,
égout.
ùj^<v*£* pen-xuxûr-an, ac-
tion de verser, de répandre.
ùjjscj^i ber-xuxïïr-an, qui
coule, qui jaillit, coulant, ùyjl
ia-pûn ber -jâlan - lah defjcm
âyer mata - /ïa ôcr - xuxûr - a»,
il partit les larmes lui coulant
des yeux (R. 97).
xù&ur, nom d'un oiseM
(CV.). Probablement celui qui
porte le même nom en Sund. C'est,
selon J. Rigg , un oiseau qui #
fait entendre la nuit au clair d«
lune, imitant le bruit que fait un
charpentier en équarrissant une
pièce de bois. Oy ^f? M.
.— d Jj*y-> A~i/i bûrurg xù$*r
pûn ber - bunï - lah dî-poko*
besàr, l'oiseau xûxvr faisait en-
tendre son chant an haut des
497
ds arbres {Bis. Raj.l). Selon
le xûxur est le passereau
* *
iouj Çjy buruiy pïpît.
Iw. nom de l'oiseau nommé
Jav. kmj)qjh\ kadasïhj du
e hirondelle. Sund. v»up
ur.]
>~ ocuociir.
**j*£" si-xïïxur, nom d'une
c guêpe.
lat. co^O\27 2T*%\ binsu
>* œÛXUr. — - J^pargâ-
xûxur, nom d'une sorte de
lu fait de farine et de sucre
lit dans l'huile ou dans la |
se. !
*v. et Sund. oaa^ xvxur.]
QCÔtok, le bec d'un oiseau.
'^Ê-* men-xôtok, becqueter.
iv. ™*»vtt|\ xuxick.}
xïiniyâ, xUnid (Chin.
tchouan) , nom d'une sorte
iteau plat.
lind. <nxivn\ xunùi.]
aciïipa, v. Jpf*. xûpuk.
XÏtpaJl, v. Jpj>* xïipak.
xiïpu, nom d'une boîte
plate qui sert pour les choses
de toilette ou pour le bétel. Trou,
creux dans lequel on place un
mât ou un pilier (KL).
Ce mot est aussi employé
comme numéral. £f** $* 7&
lumparg dûa xûpu, deux mor-
tiers à piler le riz.
yy*£* men-xûpu, fermer avec
un couvercle.
On trouve aussi yj^ xe~
xûpu.
[Jav. et Sund. mn xupu, vase
avec un couvercle, flacon.]
QClipu, le linteau d'une
porte, le chapiteau d'une colonne.
XÏipak, mesure de capa-
cité pour les choses sèches et
les liquides; le quart d'un iZS
gantait/. $f** &? F^i bdwarg
tïga xïïpak, trois mesures d'oi-
gnons, jêyj- $* y*y> sJisu dûa
xûpak, deux mesures de lait.
Prov. ^U^ aJ^j ù\j JpjF"
£ZX** sa - xîipak tiâda hïileh
men-jâdi sa-gantanj, une petite
mesure ne. 'peut pas devenir une-
grande. ïj6 sens est: avec peu
dc cVj0SC on ne peut faire que
i)0.d(//. Ab. 2«1>
On trouve aussi £f>* xïïpalt,
/et aussi *3f? xUpa.
32
*»
v
498
>• deûpak, nom d'un fruit
ressemblait beaucoup au à~J
lansah, mais plus petit et par-
faitement rond; il y en a un grand
nombre de variétés.
ocupak, la tête d'une pipe
à fumer l'opium.
[Jav. djftaomf xupak.]
xupirg, lobe de l'oreille,
bout de l'oreille. ^J&t ,j\ àUx*
e>l«lî hendak-lak la mem-bethl-
kan Jca-dTia hïijuiy ibu târgan-na
ka-pada fea-dûa xûjriiy telùr/â-
nay il doit tenir les extrémités de
ses deux pouces de niveau avec
les bouts de ses oreilles (une
des attitudes requises pendant la
prière) (3/.). v. ièf kûpïn/.
[Jav. wiu\ kupînj, oreille.
Bat. z> 5 supitg.]
xïïpar, fanfaronnade,
hâblerie, vanterie, rodomontade:
hâblé, vanté. ^3 crÀJwU^J j JUj
{jl ^J^ j^J* fcïta di-per-mâm-
Ican - fia dergan xerîtrâ xïipar
ïni} ils se moquent de moi par
ces hâbleries (Bis. JtaJ. 25).
^j***» ber-xUpor, qui hâble.
hâbleur, fanfaron, flatteur.
c^li&^ ^Jf^ ber-xâpar-xu-
pâr-an, qui se flattent mutuelle-
ment, qui se vantent ensemble.
On trouve aussi
par,
[Jav. o/^ xupa
de tout.]
<J^>* ociïpul, émoui
déprimé , large : ui
bois. JSj*. J*ly>J
lu an praku ïtu xUj.
de ce bâtiment est
(3/.).
^Jbu>» xïipul, éch
avoir lieu, survenir.
Ou trouve aussi k
&- jcôba, épre
essayé: épreuve, est
J^. <*^4^ «JUxi sa-n
x-ôia jûffa , certai
ferai l'essai (litt. : p
fait l'essai) (3/.). J^Xi
JXil Aj'vî pergï - lah l
pânah ïtu, va essa]
cet arc(#. 31).
<-jj>*j ber - xô
éprouvé, qui est à V
a de l'expérience, «
//^^7 ber-xôba dân
un ministre expérime
i3i. A*. 115 .
<*j>j*£* men-xôbt
tenter, essayer, tâcl
men-xôba ijâgah berunï-mu, je
ïcim éprouver votre force et votre ■
connue (1t. 42). ÙjLÎ wj*t* j
*l)l men - xôba ka - beabr - un
allah, tenter Dieu (A/.)- |
<j'\^' men-xobâ-i, éprouver ,
q. q. ou q. cb., tenter q. q.JT *J j
JjI^JJ &ma ;7« lemhu sudnh '
lot -bel* iiiaka ku-pergi me»-
xobû-i dia Itu, j'ai acheté cinq i
paires de bœufs et je vais les
éprouver (AT. 125j. y-*' kjc'<*- !
tiiykuw men-xobâ'i rnaha benàr
tïhanitah-mu, voue ne tente- I
rez pas le Seigneur votre Dieu |
(AT. 5):
,y \*gy*men-xoti(ï'lcan, éprou-
ver une chose, la mettre à l'é-
preuve, faire éprouver, essayer
q. oh. ^L*. f\ Jol Cjâ ili.li |
JjIaJjJ ^.jJjS bâik-lak pu- j
dànj itu âku xobâ-kait ka-pad'i i
ruiupun btiluk itu, je forai bien
d'essayer ce glaive sur cette
touffe de bambou (M. 85;.
^Lfyii be-per-xobd-kan, j
qui fait tenter, qui t'ait éprouver.
wjc^9 />e« - j;(îi« , celui qui
essaie, qni tente, tentateur. C^*
tab» «Uïbji Jy^l '-'j?3 *<«£<*
penxôba îtu -pila ber-dûtairj-
lah pitdâ-iîu, alors le tentateur
s'approcha de lui (,V. i}.
^'l^9 pen-xobâ-an , action
de tenter, d'essayer; le tenter,
tentation, épreuve.
O'L^î per-xobâ-an, tenta-
tion, épreuve. ^»J-t aJ^cW. ûl->
O'Lçy» J*i tfe't jàtgan - luit
mon- bâwu kâmi Jca-pada per-
xobâ-an, et ne nous induisez pas
en tentation (N. 9).
îyiji ka-.xobâ-an, qui est
tenté, le tenté ; tentation.
[Jav. et Suud. (|tiuiii .coA«.
Mak. et Bug. -dix a.o£u.- Day.
soba. Tag. >3CO s«6a.)
JLjj»- xubiytik, nom d'un
oiseau qui vit dans les endroits
marécageux : llmnopténe.
[Hat. 3{cooxs*79\ tubùjuk.
<J**t^>- xvJbit, pincé, être pincé.
kyt*5 c" ^ï~ -1 di-xûbà-na ptpi-
îia, elle lui pinça la joue, ^^.j
Xy***.j> ^ji\ di-xtifiït-na mtUttt-
iîa serài/a faitù-nii jieunusg sttttj-
<ju,h mTdttt iiu'ber-xumbu-xum-
liu, elle lui pinça la bouche en
disant : certes , cette bouche est
habile dans l'art de dire des
choses flatteuses (.1/.).
500
Prov. ùj J.1 y?> Oy jAj
jj>*ï buwâyan pïtn dï-gun-
xmg âuakpûn di-xûbit, le ber-
ceau est secoué, mais l'enfant est
pincé. Le sens est: une chose
commandée par l'un et empêchée
par l'autre produit des disputes.
J*ij&* men-xûbit, pincer
avec les doigts, serrer avec la
main.
jj/ju&* xubït-an, pincée j pin-
cement.
men-xùmah-kv
rendre inutile, rendre gratuit.
On trouve aussi L^ xïm
[Jav. »7ï*iï?\ xamahy sans p
sans force. Sund. ije»?> xuma
XÔnie, gentil, migu -m
(Cr.).
[Jav. ow^\ xuwit.
U9tm^n\ xublt.]
Sund.
fltfMWMi*,verdâtre, noix-;
tre (KL).
^JLojJ^ xûnHl, gronder, grogner.
men - xûmil-knH,
gourmander q. q.
xUr9 tricher.
\r{J>* xôban, caret qui sert à
dévider le fil (AV.).
ij>~ XÔbar, y-jb>* xâbir.
Lo*>» ocutna, v. <u^ xuma h
A**>» xïïniah. f**j>» xUmah-
xUma/t, vain, inutile, sans inten-
tion ; gratuitement. ^Lj sJI
nâ - fin menu lis nnma - nâma
ôrarg xûmah-xUmah. pourquoi
écrire ainsi inutilement les noms
des gens (//. Ah. 35). \&+
xfimah sahâja dergnn tiâda
merg-ambil fîpah, gratuitement,
sans demander de salaire (//.
Ab. 127).
XÏÏra, caquetage, babil
lage , gazouillement : caqueté,
babillé. S+A Ç>jJ\ jy^Jijf ter-
lâlu xïira ôrarg ïtu, cette per-
sonne aime à parler, ou, grand
est son babillage. Oyu* e>J^->
J^. Jjil dî-xurâ-nasepertiànak
kexilj ils babillaient comme do
petits enfants (J/.). .
jf**j> ber-xùra} qui jase, qui
babille; jaser. A*xs* cjàj $
jj^/ vi ber-kàta sambil ber-
xûra, ils disaient tout en babil-
lant (& Bïd. 1 1 2).
jjs£*men-xùray jaser, caque-
ter, babiller, gazouiller.
i>J&*xïïraJi9 versé, répandu.
>> Jy J^ c£* **jjH *V
501
serta di-xûrah-ïia deiymi
pûla derijâuh, en envoyant
in une nouvelle décharge de
asil (KL).
p£* men - xûrah , verser,
idre, transvaser.
Jb j**^ men - xûrah - kan,
r q. ch., faire verser ou ré-
re q. ch.
a*ï {j>\îiï hârap-kanyun-
li-lâryit âyer di-tampâyan
traJi-kan, espérant dans le
irre du ciel, Teau de la cruche
ersée. Espérant de grandes
;s, rejeter les petites, puis les
les venant à manquer, n'a-
ni les grandes ni les petites.
- ocilri (S. ^ M- y°Mi
t>é, détourné: être volé.
>* AJu» JUil i^\ ôra/g ttu su-
vûri, cet homme a volé (litt. :
set homme a été volé). s-*\
O apa di-xurï-na, qu'a-t-il
? (M.).
\ a» i>+ xuri - xûri , nom
e espèce de chauve -souris.
jyfï* men-xûri, voler, dé-
r. ^j^fs\ Jf^jCuyan
aw men-xûri, vous ne vole-
ïas(J5. 117).
j^j ter-xûri, qui a été
&fïJÇiX£>\ bâranj-
bârarg yaty ter-xitrt, les effets
qui ont été volés.
men - xuri - xuri,
agir à la dérobée, faire* q. ch.
clandestinement , furtivement.
ruh - fia pergi men - xuri- xuri
ber-lâyar, il ordonna de mettre
clandestinement à la voile (3/.).
J^f )\ïy> J3JÙ Jii £jjl Jj£
malca diâ-na men -xuri -xûri
bei%-jûal a juin ka-pada ôraiy
/dit/ deri-pada sûdâyar kïta, il
a vendu furtivement de l'opium
à des gens, autres que mon agent
(Lett. Mat.).
men-xurl-kan , vo-
ler, dérober q. ch. AJu*» ^jj
w^ j>}& t£is/^* dïa sudah
men-xurl-kan pakëy-a?i hamba,
il a volé mes habits (J/.).
ijjy^9 pen-xûri, celui qui
vole, voleur, ijjj^9 Pj^ ^
ji jL" y \y> ^)l^t>b maka
ôraty pen-xûri dân ka-hildrg-
an suât u tiâda lâgt, il n'y avait
plus un seul voleur, ni une per-
sonne de mauvaises mœurs (Isnt.
YaL 99). £\ Jol jky ly ^jU
lî * * -A A"! 7- •
ijjj*^ fay* v-^A**» ^u h an
> n<i lui tûhan îtu àkan ddtaty
aeperti sa-ôraty pen-xûri ', le
502
^jyr
jour du Seigneur viendra comme
un voleur (N. 386).
^pi^^ xurï-an, larcin, vol
(KL),
/pi^^9 j)en~xnrï-an, action
de voler, de dérober, vol, larcin.
,j->^yè*ka-xurï~an, ce qui est
volé, la chose volée, vol, et
aussi, celui qui a été volé. $i&-J
v\rifc/ji iû laki-lâki yarg ka-xu -
rï-an, celui qui avait souffert du
vol (à qui on avait volé) (6W.
Ab. 13D).
[Sund. a.y?t\ xuri.]
Le Sansc. xura, vol, vient du ra-
dical J?t*r, d'où xorami. Grec ?w/>àw.
Lat. furnri (E. Burnouf. F. Bopp).
<JAj»^>- xûrika (S. ^«ni
curikâ, couteau), nom d'une ■
arme.
[Kw. ta*?»*-»* .rwr/Zr^jUncriss.]
XWTll, de travers, obli-
que.
>• xôrdlç, bigarré, peint de
différentes couleurs.
JJj^yi ber-xôraJç, qui est '
tacheté, qui est de plusieurs cou-
leurs, àc^y J jj^s J>%palargi
ber-xôrak tûjuh, Tarc-en-ciel a
sept couleurs différentes.
|Jav. rtv)ttiKnf\ xorak. Mak.
xte xura.]
xêraJc, déchiré en lona
JJjU* — xôrak-xârik, déchi
en long et en large (AV.).
^j*3j\JLjj*£* men - xôra
xàrtk-kan , déchirer q. ch. ^
long et en large.
xortrg, sale, taché, éct la
boussé : tache.
A" *
mutïry ou 9j
»*. xàri *y.
xôrny-
môrùy , très - sale , malpropre.
^JU ?ct bâvgun xôrirg-mmHj
ber-lumur deigan lumpur, ils
se relevaient sales et taché» de
boue (IL Ab. 24).
A
Çjj^yt ber-œôrùg , qni est
taché, qui est éclaboussé.
Fjjfï* men - xôrùg, salir,
tacher.
* *
^fb^yi^pen-xorîfy-aH, action
de salir, de tacher, éclabou&e-
ment.
vyu(/sL ka-xorïrg-an , qui *
été taché, ce que Ton a taché,
saleté , malpropreté , éclabous-
sure.
[Jav. ^«jn«pn xoréig.]
*
PjU^arôronjr, entonnoir, tnyau,
conduit.
Pjjf^ ber-xôrorg, passant.
qui passe q. ch. par un tny*D-
par un conduit.
J^r
503
• men-xôrotg, conduire
r q. ch. par un enton-
tuyau etc.
,j ter-xôroîg, que Ton a
?r ou que Ton peut faire
îr un conduit.
É^* men - xôrorg - kan ,
iev par un conduit.
1 pen-xôro/y , conduit,
t-»l — pen-xôroty âsap,
îinée (P. Dew.).
?t Sund. ^.uim^*yii\ xo-
A
Ira/rg = Pjj^juw*!/'
" M-xïïraig , une pièce
-xûrary dân rantâka,
ie décharge de canons
întes formes et de divers
M.).
ïra/vg9 tricherie.
srot9 entonnoir.
Mrat, tuyau ou bec
léière. «Il» — xùrut
météore , étoile filante.
uve aussi «lô *—'/*"* xe~
rg, mais l'une et l'autre
iraissent être une cor-
le iujj OycK. icïrilf bin-
»we« - xurat, jaillir
d'une source ou d'une fontaine.
œurit, enlevé de force,
volé.
Cfjjfï* meii-xTirtt, prendre de
force, voler, piller.
OjysC3 pen-xurit, voleur,
pillard.
v. lSjj** xûri.
fjj>* xUram, rapide, en pente,
très-incliné. «j C&y J^U ^sJiy
pjj*> ber-lâri nâik bïikù yavg
xûram , courir en montant des
montagnes très-rapides (Exer.
105). CÀj i> [jj>» xûram yaiy
rata, une surface plate inclinée.
Jj^* Qûïïla (selon quelques-uns
du S. ^T3T éûdâ , huppe; mais
-»yc*. xirit.
plus prob. de -Jlc<1 çûla, pique,
dard, broche), corne. ^}U- ùb
Ajy «j i»L JlÎjj ^lJU e/âw xulà-
na nâga deri-pada mânikam
yaiy pûtth, et les cornes dn dra-
gon étaient de pierres précieu-
ses de couleur blanche {Bis.
Ttaj. 61). JJjIj — xxila bâdak,
corne de rhinocéros: et aussi,
selon KL, une sorte de plante
dont il y a trois espèces : — —
y* xUla bâdak. benàr, — —
^^0* xTUa bâdak xïrebon, et
— — xûla bâdak XU-
f)04
d*
^
xulç. J^ — xïda Tdar, corne
dfun serpent fabuleux.
*)ffy> ber-xTda, qui a des
cornes.
y ^Vf ber-xitlâ-kan, qui
fait porter des cornes.
On trouve aussi ce mot écrit
*ij*> xû/â. Cette orthographe
rappelle mieux l'étymologie, mais
elle est moins conforme à l'usage.
[Jav. et Snnd. wn*\ xula.]
t J *>• &UU (8. u\vi\ rolî).
camisole, jaquette.
coin y nom d'un pays, aujour-
d'hui Tanjore), nom que Ton
donne aux Indiens qui viennent
de la cote de Coromandel, puis
aux Indiens en général. Ce mot
est devenu synonyme de ilT
kelhy, v. ce mot.
%)«>-» XÎÏlll, blâme, v. %>- xelû.
A
xôlek, prendre q. ch. d'un ;
coup de doigt, p. ex. de la chaux ;
daus une boite à bétel (L.).
SjL>» orôlok — Ày> suluh,
tlambeau, torche.
[Jav. *iijn<navtt<knâ\ XOlOK.\
imitation de son cri. Les Malus
croient que son cri est on pro-
nostic de l'arrivée de voleurs ou
de quelque malheur.
[Sund. v»<rvifnÊ\ xulik.)
5Uj>» orôlorg, voler, dérober.
[Jav. et Sund. nmi^iùix xo-
lonj.\
5tJj>* ttïïlmy, babiller, rappor
^terV-0-
\Z*J<>* xëltt, touché, palpé avec
les doigts. JUJS — xôh't- garnit.
indication, démonstration faite
avec le doigt (litt. : touché au
doigt). jJjfc. <jd*£* jl&ôl jL
Çj^l sZÙy* ày ôb SJS wuka
adinda kalbk men-jâdî xôkt-
garnît flân bïtah nûilut ôranj,
je deviendrai l'objet de l'atten-
tion et des discours des homme*
(Kl). ^
sï*J\Jjjg£* men-xôlit-gâinA<
palper, toucher avec les doigt*,
ordinairement par caresse (A7.)-
V^> anûlan. nom d'un bel ar
buste d'ornement (aglaya odo-
rata). ±)f>~ j£f ^f^ £> *9
jlilïta memeûk xûlan, Dang Ju-
lita cueille la fleur du x»hn
(S. Ihd. 77).
i] k>* Xlllik, nom d'un oiseau I >J>- QClllum, pour i-^ x'dun,
nocturne qui est ainsi nommé par > pip°.
Jfi
&
505
JCUtas, dissimuler, trom-
laresseux (CV.). ^^ —
hâtî, faux, coeur double;
ite.
ff*j> ber-xùlas, qui dissi-
iui trompe; trompeur.
xakàlanf, petite es-
e singes à queue longue
urbée.
kàll, ouvrir, fendre avec
î (des fruits) (L.).
s*£* men - xekah - ka?i,
, armer le chien d'un fusil
kôh, nom d'une plante
s feuilles servent en mé-
jjU — xekàh munis,
; dont les feuilles se man
ûtes (KL).
tiemanjat pôkok xekùh
mâti jâtuh, en montant
rbuste xekohj on peut
et se tuer. Se dit, quand
'un entreprend une chose
iante ou ridicule, comme ,
^reprendrait une chose
t où il y aurait du danger.
kàw, tomber sur, saisir
lant des animaux voraces) :
tfcàk, pris par la taille
s deux mains. y^Sc^ù jL
*r â»
fr
^jiSœ maka di-xekak-na pîry-
gaig-na, et il le prit par la
taille.
Jrf^* men-xekàk, mettre les
mains sur les cotés, prendre par
la taille.
v. <J>»* xekèky £>-»* xery-
kargy et «Xjk&* xargktrg.
JP^* xekàk 9 une fois, un tour,
une chique de bétel.
Jr^-* {/t** sir Cli sa - xekàk ,
une chique de bétel.
xekàk, on trouve quelque-
fois ce mot pour j£> dekat.
J&^ xekèk, saisi à la gorge,
étranglé; dévoré, consumé.
{yJu^ê men - xekèk - kan,
saisir q. q. à la gorge, étrangler
q. q. Jol £j! ^ çjSjtfL* jL
^UjJi maka di~xexek-kan-na
lëher ïnaig ïtu lâlu màti) alors
il saisit cette nourrice à la gorge
et l'étrangla (Amirllamza 243).
[Sund. i»$m$mj\ xekek. Bat.
2*x»»0\ sorykik.]
J&^ xekàk, versé, entonné de
force; potion médicinale.
^yJ&s?* men - xekàk - kan,
mettre q. ch. dans la gorge, faire
prendre par force. J**j\ ^SjSc^ j
m dt-xekàk'kan-na abat Uu9
i
506
&
il lui fit prendre la médecine de
force.
v. Jr*** xekèk.
&
xekùnj, s'enfoncer, dev enir
creux (en parlant des yeux, à la
suite d'une maladie), v.
xevgkerlurg.
r xok-xok ken-
'durg , nom d'un jeu d'enfants
dans lequel un des joueurs, mar-
chant sur les mains et sur les
pieds, cherche à attraper un des
autres joueurs par le talon ; pen-
dant ce temps ceux-ci le frap-
pent avec leurs mains sur le dos,
et celui qu'il parvient à atteindre,
prend alors sa place.
xékXt, dispute , querelle :
querellé.
CS^^ men-xelcît, quereller,
disputer.
xe/dt, vider un poisson
en lui enlevant avec un couteau
les entrailles et les ouïes {KL).
xak-tay (Chin.
tcho tay)j chandelier.
1=4
ocekiip, saisi, empoigné.
cJti^"* men - xekùp , saisir,
empoigner (A7.)-
xokmar, massue, mar-
teau-d'armes, casse- tête. jtTota
&
*\jjus*» ^yi dângâdn\
kul xokmar itu , et ces 1
à frapper qu'on nomme xi
-, m - *Z * * Il
(A/.), «tr^ ~k~ a!a£
c)3uS ^-JLT ïa-ptin sîgr\
meig-aigkat xokmar-nn k
kapalâ-na, aussitôt il 1
massue au-dessus de sa te
146). JL d>jJ^ ^-> d>j
A* j ôy Csf ^3 fàlu dî-
na dergan xokmar - îia
pintu kôtapûn rebhh, il
avec son marteau -d'armes
porte du fort fut démolie (,
^
xekùr, nom d'une
médicinale Qcaempferia g
ga).
o s
[Jav. «nvm\ kenxur.
nasiyor.]
jt
xikàr, cercle ((>.;
j&*> xakra.
[Jav. £)*7i\ xïkar ,
brouette.)
jSc^ xakra (S.
cercle), arme projectile de
ronde, le disque.^o* ^yj^
ada yarg me-luntar-kan x
quelques-uns lançaient le d
pït -an pâmih dàn xakrt
lephs - (epas , on lança de
>r
507
s au moyen de la sarba-
ie Tare et du disque (3/.).
'. t*,*w\ xakra. Sund. ut^m\
(ne se trouve qu'en com-
»n de noms propres.]
Xlkara, conserver dans
ir, prendre à cœur (Z.).
9
>> xakvawâla (Sanscr.
FT cakrawâla , l'hori-
nneau), le ciel des astres,
ïament; sphère dans la-
se meuvent les astres:
an. — ùj&j* per-kitâr-
hrawâlay la révolution de
sre céleste, ^l jàlî J^ Ob
ôgu lâ//t£ Ja â/<raw pér-
il xakrawàla bintavg dàn
, il (le pilote) doit encore
istruit sur les révolutions
)hère dans laquelle se meu-
:s étoiles et la lune (( W.
406). Ojbl/ j! J}L
^ c5jV* JU^* sa-lâgi
)er - riter - a» xakrawàla
hâri dàn bûlan, aussi
mps que le soleil et la lune
rront leur orbite (hetu
tgàtc, pour jft>. xûgak.
tgàr, un fort courant dans
rière ((>.)•
j>^ xegàr', pour jT^** sugar.
sorte de
-~»r awlt'
^ xirganaw,
papillon.
[Bat. v>-£\s*o<<
vgano. Comp. Mak.
Jcatvrgalo.]
xiiyî, folâtre, espiègle:
rude, revêche; lascif, v.
xarggeh.
*\±
*• ocirgka, sorte de singe
grêle (semnopithecuscristatusf).
jJO«> xen/kâruk, sorte
de friandise préparée avec du
riz cuit, que l'on expose d'abord
an soleil, que Ton fait ensuite
griller dans une poêle et que
Ton mange avec de la noix de
coco râpée et du sucre (KL).
[Jav. *ji */i>} *7?^\ xeiykaruk.
Sund. «j>A7)q»*?if\ xaiylcarulc.]
ÙoJo* xergkeh (Chin. $rf~y
tin tsèy clou), clou de girofle.
— yj\ ibu xergkeh) mère-clous.
rtah dt'deigar ada benih xerg-
keh dàn benih bûah pâla di-
tânah malàyu im\ on n'a jamais
ouï dire qu'il se trouvât des gi-
rofliers ou des muscadiers dans
508
cette partie du pays malais
(Traiiganon) (A/.)»
On trouve aussi £**»* xeryke.
[5 av. «Wi.77^ xeiykéh. Sund.
<ùt*i*n\ xeiyké. Mak. ^J|» xaixj-
ké. Day. xarykéh. Tag. et His.
ôoJ&* ororykaJi. *£*<• — xoig-
kah maiykilt , embrouillé, l'un
da*ns l'autre, sans ordre.
Aj^yj ber - œoiykah. —
àx*t+ ber-xoiykah maiykîh, qui
est embrouillé, qui est en dé-
sordre. Jo\ Jùjo «j Tw^j lb
kùâb-kitâb yarg di-xàp itu hn-
rTiftiâda ber-xonjkah mafgkîk,
dans les livres imprimés, les let-
tres ne sont pas embrouillées (N.
J/a/. iV#*. 3).
*L>- xergke, v. A-*»» sre^-
xatyku, courtier, entremetteur.
yJL* menaiyku, faire l'office
de courtier, s'entremettre.
y*m£penargku} celui qui s'en-
tremet, entremetteur, un courtier.
ô'y^jtz** xargku-ai
tage.
[JaV. OT«3»t49A7Vf«<7»4\ X0
^JàX«> xatgkûdii =
bnrykûdu.
4uyJ&~ ocergkolotg •<
écourté (Cr.); retenu,
salaire de quelqu'un (h
[Jav. i»ii*n*\ xeryklo
a'nj^niij tL4i\ XaiykoiOJlj
nuer un compte, couper
tie des gages de quelqu
** xavglvuk, bon
jeton d'un arbre, raarco
* •
men - j
ta///, faire produire (
tures, faire des marcott
^yy^M^, xaiykuk-an
tage.
[Jav. et Sund. i*
xarykok.]
>* xan/kUk, croc,
de fer de la longueur d'
à peu près, servant à
les éléphants (KL).
r>» xargkuk, main
et courbées (À7.). Selo
m* xtiykuj manchot
*L>- xamkuk =
xa/yku.
•* *
*• xorgkak, orgueilleux,
In, arrogant. J^olï j^
lj wumi à) J ia tâkut men-
besàr hatï-Jcu serta xoig-
leh sebhh ka-pandey-aii,
ignait que je ne devinsse
nptueux et orgueilleux , à
de la science (ILAb.38).
xonfhak, sorte de jeu,
tant en un baquet dans
il y a un certain nombre
>us, par lesquels des pois
it passer de l'un à l'autre
certaine manière fixée. À
ce jeu se joue avec de
s graines; les* Malais le
avec de petits coquilla
Tils nomment: — JJL**
M
vorgkak ou — ày bliah
m
xavgklvg.
is*»j> ber-xargkirg , avoir
îns placées sur les côtés, de
lue le pouce se trouve par
re et les doigts par devant.
s£* men-xaighirg , pren-
q. de cette sorte, p. ex.
ant.
'. «V»«»> xaigkîig , tltni*n\
'ig , porter dans la main.]
xeiykaiy.
f*
509
*r*
s^ji ber-xetgkarg , pren-
dre par le milieu (p. ex. du corps)
avec les deux mains, de sorte
que les doigts viennent par der-
rière et le pouce par devant.
[Jav. â*m xergkarg, empan.
Sund. hi*m\ xaigkeig, le milieu
du corps.]
4oJc^xergTciiiy9 enfoncé, creux
(des yeux), décharné (du visage),
affaissé, abattu.
ïj&Ju>* xergkuig - xeiglcuig,
très- affaissé, abattu : déconcerté.
^iy» kûrua-JcUrus dergan tïibuh
xergkurg-xergkurg dergan mù-
ka, ayant le corps maigre et le
visage défait (//. Ab. 37).
Selon KL =
Jcerurg.
*. xerg-
xtfgfatt, jeune coco
dans lequel il y a déjà de l'eau,
mais qui n'est pas encore douce.
*v *
*r *
>» Qcargkup.
me?i - xargkup , se
jeter q. ch. dans la bouche avec
le creux de la main (À7.).
3Jt>* xeiykam, lié, joint, bou-
tonné.
A«^* m e n-xergha m, j oi nd re,
boutonner un habit.
510 Jje~
$<*&' xetgka/r, support, sou-
tien: soutenu.
_/-■— menenjkar, soutenir.
[Bat. r><r>^\ soigkar.
»c-5xw«»» ftVtnof^kar.]
i**S7 xetgkar, dispute (O.).
j*A»- xargkir, nom d'un vase
servant à boire, espèce de gobe-
let aveu une anse ou avec une
oreille.
[Jav. «mou x 0.71/ kir. Bat.
J£*=r
CjSje>- xergkerwg, ari
^a végétation est prompt
ciie (erythrina). *->\ -
• kerhif âbatff , érythrine
rouges. JjJ» — xeiyfo
hit, érythrine dont les
sont a mère s.
[Jav. «n*iti xoK/krii$
Sja^x
**xevgklr, le (Voit du eoco,
lorsqu'il se trouve avoir de l'eau,
mais pas encore de chair.
fJav. et Sund. &«»> xergkir.]
* jj>Jt>> xeigkrmna (Sanscr.
^SRTT éargkrama, aller ça et
là, rôdCr), se réoréer, faire q. eh.
par récréation, se promener.
•ijxi&y/ ùw-xeir/krâma, qui
se récrée, qui se réjouit, qui
passe une vie agréable, liâi^ù
•l^jMjyj Oy Hûdttk-lah titan
/>fi--xetr/kfâmn , vous passerez
une vie agréable (à'. Kt'rf. SO).
i.iivnni'. xarrfkr<
&j>Jt9- xergkerùvg,
trou, un creux, une cavi
I Concernent des yeux cl
I personne très -maigre.
1 xeigkeriHtf lëher, le
l derrière le cou (Kl.), v.
xew/kuiy.
iZ^yJis^xargkerĕt--=
xinykr'ik, grillon.
rSjo^- xergkeràtn,
1 arrhes: ce qu'un fiancé
sa fiancée comme pré;
comme dot.
[Mak. iU/ta xiigkare
Jav. ànHiuHf< ùargkert
dans les griffes. Sund. <
xait/kiirenia, réjouissan
: ijûoe*- xargkul, pelle
houe: bêché, pioché, t.
*■]
jiK»- xavgkrlk, le grillon,
v. jj-^ja^krïk.
brâpn. xmyleul hâbiè
et un grand nombre de
furent usées (7/. ,4A. 6t
511
men - xargkul , bc-
creu8er, piocher.
trouve aussi J^jL» mefiarg-
àJU Jv«» Aj j\ acfa yavgr j
tt/£tt/ tânah, quelques-uns :
aient la terre (//. Ab. 220). !
î
• xergkul, estropié (l'y.).
• œurgkU, foret, poinçon,
de chirurgien, fourgon :
, sondé, fourgonné. S*S - -
cil gîgi, cure-dent. A-Jj —
cîl telïma, cure - oreille.
n memâkey xurgkil gïgi
pada amàsy il est défendu
servir d'un cure-dent en or
» OU ^jikalaw di- xurgkil
itg dûa belhh mata sa-
} si un homme crève les
yeux à un autre homme (/>.
16).
)v. JJLiy 4j ,jXjy \ aL> .lîl
J£~yi£f jeu.
/à/ fca-pada dïndiig dâpat
dùambil âkan xurgkil
taw xurgkïl telïrga, même
tit copeau de bambou ou
orccau de feuille qui se
ï dans une cloison (ordi-
nairement en bambou), peut servir
de cure-dent ou de cure-oreille.
Le sens est: si petite que soit
une chose, elle peut être utilisée.
yC ««£*» men-xurgkil, per-
cer, sonder, fourgonner. —
£S men-xurgkil gïgi, se curer
les dents.
^V \\ **y men-xurgkil-kan ,
sonder, percer q. ch. *jj«o i^ll»
e>l^Jo ^ lv <rtfc. p^lj mata -fia
disûruh raja xurgkU-kan ka-
duâ-na, le roi lui fit crever les
deux yeux (J/.).
Prov. JLi\ £>Jl*> £5^
kSJ}* Cr^-*^3 xanfguîg se-
perti intan di-xutgkil-kan dûri,
étonnant comme un diamant percé
avec une épine. Chose tout-à-fait
extraordinaire ou impossible (H.
Ab. 131).
^\ <mif? pen - xurgkil, qui
sonde, qui fourgonne : instrument
A \m
servant à sonder etc. «JJ — -
pen-xurgkil teKrga, un cure-
oreille.
On trouve aussi le dérivé
JX-i** menurgkit pour yC n.<&*
men-xuigkil.
[Jav. x|«r>fM|> xukîl. Sund.
ijuiin *?# >m j \ xokél. ]
1*JS*sz>~xatgklfog, tressé, entre-
lacé, joint, p. ex. lés doigts, les
bras, les anneaux d'une chaîne.
512
* *
xonjktàrg, galoper.
[Jav. et Sund. «fù»t«m xo>g-
klarg.]
A
^ xargga, tache naturelle
sur la peau, difformité qu'on a
apportée en naissant: marqué
d'une tache naturelle. ^W
aIII ^Jks^ù «j jk>*J> jârgan per-
xâya yarg di-xaiyga allah, mé-
fiez-vous de celui que Dieu a
marqué; qui est né avec une
tache (il/.).
xarygah, grosses bran-
ches d'un arbre.
xaiygeh, fat, vain, vani-
teux; amical, affable (L.). XiJcy
^jJL ùb &£**•* ber - tambah-
tambah xarggeh-na dân mâlas-
fia, elles deviennent plus vani-
teuses et plus paresseuses (//.
Ah. 81).
oemygey, ongle du doigt
qu'on laisse croître à une lon-
gueur prodigieuse : ongle en or
ou en argent que l'on place au
bout du doigt comme ornement.
JL^dtr *** îA* &&pàtut-lah
deigan xarggey-fia Idri, un ongle
très-long à la main gauche lui
convient (S. Bid. 22).
«A^ cr*f^ 'n'xaWey Pu-
tri, nom d'une plante grimpante
avec des fleurs calicée*
rouge de feu (Kl.).
xmygunj, cm
mide, honteux (C.V.):
étonnant : inconvenant, i
grossier. &>*^£ «£j
deri-pada xarggurgp
an-na, à cause des pa
pourraient être incoi
(//. Ah 6).
inconvenance , gr
gwg-an ka-pada ôrai
grossièreté envers le
personnages (À7.).
xmygar
l
jeune branche d'un ar
v. àLAcw xavggah.
* A
oceiymy, étonné,
A A
£er - xeiyœ
étonné, mis en admiratû
fié. Oy^i' wUyJU Aj *
Xims^J À*)/^* segai
yarg me-lïhat ïtu-pûn
lah ter-xergaig-xeigi
ceux qui le virent, étai
nés et stupéfiés (Ism. ]
xergmg dàn ter-rgârgt
fia, il était étonne et ]
béante (M.).
• men-xerrjatTj-kan,
en admiration, éton-
er q. q.
f her-xejgavj-kaH,
admiration.
'eigàrg-aii, merveille,
ka-xetgâirf-an, ce
étonné, merveilleux,
admirable, terrible.
'ca-xeigâiy-an tjanj
meigarjâ-kan, les
un au tes que je veux
9). jÔf^Aif
lA ânmt ka-xeir/âitj-
i, et voilà ce qui est
r moi (M. li. 98).
1, leir/geiy. Day. sa-
* **?^" xarg-
irtinàat, nom d'un
[Uel un joueur, sur le
tre qui le porte à la
•clie a empoigner un
al, arbre des forêts
; la résine nommée !
,*b dàmar mata kîî- ,
rany xergnl, grand
irêts qui produit une
on J. Higg on se sert j
&* 513
do son écorce, que l'on mot dans
les vases en bambou où l'on re-
cueille le toddi, pour l'empêcher
de s'aigrir.]
À*^~ a&xithf trempé, être trempé,
p. ex. dans la sauce.
A*^"* men-xexhh, tremper,
v. **?^" xixalt.
-jL*^" ureribatg, sorte de
myriapode noir et reluisant.
[Bat. v>-5\z-oz"o«6 «*■
Jj*cT" xexîîpu, v. y^*. jr«^K.
Ç-Jj^? arexôronj, obnsicr,
mortier (Z,.).
S-F^* xexàk, le lézard domes-
tique, ^y^ — xexàk kîibin ou
io J — xexàk terbanj, le lézard
ailé,
Prov. J&ifi» J«T 0>-
seperti xexhk rttâkan kâj)ar,
ci h ii me un lézard avale une
teigne. Se dit d'une personne qui
mange gloutonnement.
Ontrouveaussi (_j*?T" xëxak.
ç^> jllij-U in ,w>t-j«dï-kan
Hi'ri - iîa sa • ïkor xëxak dân
ma.tuk ka-dâtam bTiyurg, il prit
514
la forme d'un lézard et entra
dans la crache d'eau (H. 149).
[Jav. IbtviKnp xexak. 8und.
<ut*iiMi,j\ xakxak. Bat.
ansosak.]
a...
r xearentuig, boucle de
cheveux. £->L .J^ i*i*^*^T
iSjy** xexenturg-na ïkal mâ-
yaig meig-Twey , ses cheveux
frisés en boucles imitaient la fleur
du palmier épanouie (S. Bid.
159>
[Jav. £><tm\ xenfuig.}
Cx-f
T xexàp, léché, goûté en
léchant.
i^jutz^ men-xexhp , lécher
une chose pour la goûter.
^^^xexâj) an, dégustation
en léchant.
*» xàt (Chin. ^^ tcha, en-
duire), couleur, teinture, vernis,
peinture à l'huile. J^ £Jbyj
2>\j* {j£ï ber - tu lis - Jean xàt
dergan pràda, il les fit orner de
couleurs et de dorures (#. Bïd.
146).
On trouve quelquefois S<^\
exht, d'où le dérivé sy<ïs£* merg-
exht-tcati, enduire de couleur
ou de vernis, vernisser q. ch.
[Jav. -nuir.» i> xét. Sund. <uh&ij\
xat. Mak. xJ xa.]
xita, toile peinte, v
atfto (S. fêfirT éitta
sée), pensée, préoccupatic
licitude, sensation: être
senti, souhaité. J^sr** suke
sensation de joie, alléj
J*sLl duka-xita, tristessi
grin. ^j*\) — xàa-râsa,
agréable; sensation, inclii
e>Uo* JUfeU* ij jjZ»» segat
jâhat xitâ-nay ceux de
goûts sont mauvais. îù
an yarg namat - namat b
gey xita rasà-na, des met
agréables d'un goût exe
varié (IL 1*50). jp.> J
^usê*** ta Icombali dergan
xitâ-na, il s'en retourna
de joie (Jsm. Va*. 42).
C*~ï yïo jârgan Jcâmu
xita, ne soyez pas affli*
133). jJul jy<aJu Çjl» jJ
^1 xità-lah pada bâraiïj
sud anahda ïni. souha
présent, mon enfant, tout
te fait plaisir (lîtt. : soit p
souhaité). OUwil ^Uu» c)
*£ j£ pada xitâ-na s
la ksa nui n a g ugu r ka -
dans l'espérance que 1
mana tomberait à terri
89).
b^r
515
•* IX*3£- xitow<$8a,v. S*>.
xîta.
_ xatriya, xah%ïa (S.
^lfa«4 xattriya), la seconde
caste ou la caste militaire parmi
les Hindous. On trouve quelque-
fois ce mot suivi de ^sJ^S ksa-
trïa qui paraît en être une mo-
dification. L'emploi des deux
semble être un pléonasme ou in-
diquer toute la caste des xatrïa,
[Kw. •*«?» xùa, cœur. Sund.
«Ae?)\ xùa. Mak. xJ'-* xita,]
X4tii, nom d'une sorte de
coutelas (L.).
xed, un indigène de la côte
de Malabar ou de Coromandel
xeti, nom injurieux que Ton
donne à un avare , harpagon,
feâse-mathicu, grippe-sou (KL).
Peut-être de l'Ilind. ^^
setlhl, écume, rebut.
y4>* xeterà (S. ^* entra, para-
sol), parasol de cérémonie ser-
vant aux princes.
On trouve quelquefois y^f**
jantra.
1 r&- xttrâ (S. f^ra* cura , bi-
garré: peinture), forme, figure
(Cr.).
grands et petits; on en trouve un
exemple dans le li. p. 3. £sy\ï
ùb r jjL. ùb ^U>j j£- J,ï
JL^ùb ^^ glU J& A-
ïrivg-kan ïtleh segala raja-ràja
dân mantrl-mantrl dân segala
hulubâlatg xatrïa dân ksatria,
il fut suivi par les rois, les mi-
nistres, les soldats d' élite et par
la caste militaire toute entière.
Jj«-X^ xedôk, courbé (du visage)
(KL). jûL ^U ja». «»IC
mafeà-na xedôk tCugan-na xairj-
kuk, il avait la figure courbée
et il était manchot.
\)J^ xldrâ (S. f^?T âïdra,
brèche, trou: défaut, faute), dif-
férend , querelle , dissentiment,
discorde : erreur dans le chemin
ou dans la conduite. (Terme d'es-
crime) défaut, intervalle laissé
par celui qui se découvre trop en
parant. c> !>*=*•» ol apa xidrâ-
na, quel différend y a t-il entr'-
eux? e>\p&* uy\ itTt-lah xidrâ-
na, voici la source de leur dé-
sunion. $U b-^ vyJèîlXL» ,j\
^ij^ la men-dâtarg-kan xtdrâ
bàgi di'rî-/ia, ils s'attirèrent des
sujets de discorde (II. Ab. 431).
ber - targkis - taigkls - an serta
mcn-xahàrî xidràj chacun (des
33
516
combattants) parant et cherchant
à se faire jour pour atteindre son
adversaire (A/.)- JX-U» !jj&* j|
y* ?rb Aj\ Jfc* jA* cr£*j
âda xidrà sa-dïkit taiglcis-na
tnafca di-tïkam Tdeh raja dëwa,
s'étant un peu découvert en
parant, Raja Dewa le perça de
son épée (jl/.).
IjJ^yi ber-xidrâ, qui est dif-
férent, qui est en discorde, d'uuc
opinion différente.
^ \jJa*.j» ber-xidrà-kan, qui
fait différer, qui sème la discorde.
^Jy ,jX± y Ip^v? ber-xidrà-
kan ha n dey tïilan , qui sème la
division entre les amis (;1/.).
O*lpo*y» per-xidrâ-an, divi-
sion, discorde, snjet de discorde.
OMjJléL ka -xidrà- an , divi-
sion produite, discorde.
On prononce aussi xederâ.
[Jav. iA(kj\ xidra, fausseté,
tromperie.]
orlna (S. ^rT dîna), dra-
peau, bannière, signe, marque,
indice.
n
[Jav. mh\ xina et *!?*
xi/ina.]
** xun (Chili. "Tj tsun), pouce,
la dixième partie d'un pied.
O **J lift* jw ùt> dàn sambl-
lan xùn lebar-na, et sa larg" «ur
est de neuf pouces (//. Z>. 1538).
xinëla (Port. chin&~da\
mule, pantoufle.
A .
dciïUirgkas, sorte de
sabre droit ou de long coutoan.
[Bat. 5tO-5??2~\ *«M*y-
* .
£a-
A
ocinatykas, sorte de
coq de joute, ayant les pattes
jaunes.
On trouve aussi
sinaigîcas,
xinargga (8. I^s4
«a, coupé, et 57 tfW*, mem-
bre), mutilé, estropié ; contrefait
l&Pi china, participe passé de
TS7T <&*• Corn p. Lat. scintio. C«rec
axiÇe*). Gerni.irAcirftfn. (E. Burn&*v)
i£y^^ ocenxàwi, nom d * «ne
sorte d'étoffe (O.).
vJ»^ ocinocâla, langage »^e:
paroles injurieuses (CV.).
j£^ otanxu (Chin. j|£ "Tj
t chouan cheou), capitaine "e
navire chinois (À7.).
J^^ Minocmv (Chin. yjÇ 7T
Icin tsao, plante aquatique), no™
d'une friandise préparée nvec
l'algue marine TjTl ùgar-âff(f,
du sucre et du gingembre.
jOj*i^* xenaeëdak, nom d'un
poisson (Or.).
«^j^^- asewrumit, le rat
musqué.
^ts^" xenxavg, coupé, coupé
,*""én morceaux, mis en pièces : mu-
tilation. J-jl l£JU??i di-xen-
xatg-na lûmat, il le haeha eu
petits morceaux. J-XJ Ç^T
ZXj ^jS\j xenxatg tîdak rôgaa
tidak, elle ne fut pas blessée et
n'eut pas les cheveux coupés {une
femme surprise en adultère).
l_rJU»J — xenxaig di-pamepha,
la mutilation est punie d'une
amende {M.).
f^^* men-xenxaig, couper,
mettre en morceaux, fendre.
J-l Çf^"* «r^* »aiii"7t - S'*
men-xenxait/ otnbak, sa proue
sillonnait les vagues (M.).
fa?Tj ter-xenxaig , qui est
en morceaux, que l'on a coupé,
dilifj ffTJ J^ cJb J^
êîlpu tâtpan bâtik ter - xettxaïtj
di-kopalâ-na, ils avaient sur la
tête des mouchoirs faits de mor-
ceaux de toile peinte (//. Ah.
215).
fSnnd. wenn xinxavg. Mak.
tli) «on^Jia^. Bug. "Êfif au-
•j*6^" xinxin, bague,
cA-^s — xinxin permâia, bague
ornée île pierres précieuses. —
ljSxS xinxc'n i-n-aaktl-a/i, an-
neau talismaniquc. »_»*. — swn-
xim ;eàp, anneau avec un sceau.
jJ^j — xinxin liindu, anneau
eu fer dont se servent les tour-
neurs, et muni d'une bague qui
en a la forme. — ,y^ paigdnan
xinxin, sorte do pâtisserie. —
0*«"Ji xinxin kn-rajd-an, an-
nean royal, qui porte le sceau
royal (Sut. Ilr.). »£- LÏyùl
&ï.J>r- -*lP h&T u"»j*« ïa'
piin sigràk merg-ûnus xinxin-
fia deri-pada jnri~iia , aussitôt
elle tira l'anneau qu'elle avait
au doigt (It. 100). j^3 0£ cL
U~>L tSjl^- J »Mï&a titan piitrï
piin merg-ambil xinxin bagin-
da sa-bantuk ytng di-jârï ma-
■nia, la princesse enleva un an-
neau que le prince portait au
doigt annulaire {Tarn, Yal. 58).
Prov. OU/ jèi o«^- O^i-
seperti xinxin dergan permuta,
comme une pierre précieuse avec
un anneau. Se dit de deux choses
qui se conviennent parfaitement
(//. Àb. 414).
{j*?Tj> ber-xinxiii, qui a un
anneau, qui est orné d'anneaux.
6
4* yf.J. (&U ÙÇ^f ber-xin-
xin mânikam be-rïbu harga,
ayant îles anneaux ornés de pier-
res précieuses d'un très -grand
prix (S. liid. 27).
[Sund. itrnn9njf\ xinxtn. Bat.
»-a\ sùisùi. Mak.
• . •■
-îJ-d xinxtn. Tag. et Bis. >3'>3
sirgsiiy.]
Xinta (S. flpnT (fcwrtf),
tristesse, anxiété, souci, inquié-
tude, soin, sollicitude. ^y> ^$\
e>Ljû*»l m dûduk deiyan xiittà-
na dan tiâda ka-iùar deri-pada,
astanâ-îia, il était plongé dans
la tristesse et ne sortait pas de
son palais (M. IL 103). 3^.
ij/i & J3 Jj«XJ> xintâ-lcu tïdak
jxidaymy lâin, ma sollicitude ne
s'étend sur nul autre (3/.).
^UJo^ xinta-mâni, nom d'un
serpent de couleur jaune et de la
longueur d'un empan. ùJ^Abj
dâlam tan dan pïsaiy Ilu ado
sa-ïkor Tdar xinta-mœni ', dans
ce régime de bananes il y avait
un serpent xinta-mâni (KL).
J^^i ber- xinta, qui est
triste, qui éprouve du chagrin, in-
quiet, anxieux. J^-> ^ JX^l ^l^
" '^y /â/tf ft/z'/J dia dïiduk
ber-xinta} lorsqu'il l'eut vu ac-
cablé de chagrin (3/. IL 1G3;
Jû^l ^1 tllanputrï lâgi me&iyn/
dan ber -xinta âkan ayahncla,
la princesse était inquiète sur
son père (Ism. Yat. 170).
%Z«ïs£* men - xinta , avoir de
la sollicitude, avoir la pensée sur
quelque chose.
ky\^Aj9 ber-xintâ-kan , qui
éprouve du chagrin ou de Tin
quiétude pour q. q., avoir de la
sollicitude pour q. q. aLZ» ôfy\
m\ju £ t**vî ùku-pûn mafi-lah
ber-xintâ-kan bapâ-mu, je
mourrai par le chagrin que j'é-
prouve pour votre père (de s»
perte) (IL 126). J\ Jtfju-
ijjS Jy ^y^A,j» sadaïcâfa î'1
ber-xintâ-kan tûan putrï, con-
tinuellement il éprouvait des sen-
timents de sollicitude pour l*
princesse (IL 131).
^Uia^if mem-per-xititâ'
kav, faire éprouver de l'anxiété
mettre q. q. dans l'inquiétu^6»
chagriner, troubler q. q. *}^
paduka adinda yarg di-J***'
xin ta - kan dïili yawg di-j>er'
tûan, votre épouse auguste qM
le roi met dans l'anxiété (K»
130).
AM.
^ylUo^yu be-per-xinta-kan,
Uuifait éprouver de l'inquiétude.
C)*t^3 per-xïntâ-an , cha-
grin, inquiétude, sujet de chagrin.
«OUCi. vl>"t^/ Ab^ Jj^J jl £)lC
stakâraig ada dûduk di-dâlam
per-xùttâ-an, Maintenant il est
plongé dans le chagrin (B. 131).
j/7^a J/aw7 ac&* per - xintâ - uv
tûmiy quel est le sujet de vos
soucis (M.).
O'fcsL ka - aw/Jâ - a?*, inquié-
tude éprouvée, anxiété. O't^sL
e)lx* Jj àJu» ka - xîntâ-an ntità-
lah pada muJcâ - na , l'anxiété '
était peinte sur son visage (J/. I
B. 217).
• ô"t^yAj be -per - tttulâ - an,
qui a du chagrin, qui éprouve de
l'anxiété.
[Jav. 2tM\ xïpta. Sund. «Ji.n
xïnta, affection. Bat. 2—50x5*
sinta . Mak. -i)<^ xïta. Day . sinta . '
•• •
XOntOp échantillon, exem-
pie: croquis, esquisse.
[Jav. nvnn<tmi\ XOHtO. S 11 II (1.
nw>i<n*at\ XOftto.]
jj\Hj^ ocintâdu, nom d'une
chenille verte qui vit sur les ar-
bres (A7.). v. ^>Uiï tentâdu.
519
<jJJur>- xantika. — èjy bu-
rutg xantika, nom d'un oiseau
(/,.).
xantïgi, nom d'une
plante. .-**> — xantigi besàr
(t/tibattdia Jforibunda. (U\). —
f\^ xantigi wàigi (gautiera
pu net a ta. l1r.).
[Sund. owm\ xantigi, nom
d'un arbuste dont la feuille res-
semble à celle du thé.]
i^ xantik, élégant, gracieux,
gentil, mignon, propre. Jr*j*
e>yJ P;l> !*»>*+ xantik munis
bâraig lakû-na , elle est douce
et élégante dans tout ce qu'elle
fait (77. Ab. 92). c)^ — xan-
tik bahosâ-nay son abord est
gracieux. \j e>tëj \j**\* Jr*8**
«JUil xantik mânis rupâ-na kerâ
itUj ce petit singe avait une
figure gentille (3/.).
Jj**^VÎ ber-xantik, qui a de
la geutillesse, qui se montre gra-
cieux.
*~.
xanturg, faufilé, cousu à
grands points.
*~.
ocanturg, petite cuiller
en bois pour prendre le riz.
o
[Jav. ^17»^ /mn éntotg. Sund.
uitjtaw xento/g.]
iSlf
520
A"..
A*.
A-«
>• xontirg, ligne, marque
'faite* avec du charbon ou de la
craie; marqué avec du charbon,
être marqué, égratigné, griffonné.
XpX jl. aIp/aI^» aa-telhh
krlrg - la A moka ku - xontiig-
xontirg, lorsqu'elle (la tablette)
était sèche, je griffonnais dessus
(litt. : par moi était griffonné) ( H.
Ab. 20).
*>j> 1er -xontirg y qui* est
ec du charbon. cj*Jx*i
isJb^lC» KiZs^y sa-kalï-an-na
oer - xontirg - xontiig mukâ - fia
Jiitam, tous avaient le visage
noirci avec du charbon (IL Ab.
295).
j&s^* men-xontirg, noircir le
visage (un châtiment), griffonner
sur q. ch. So\ ^3 T«Ii^* y 1
i\j* Ob Ai {£* âku men-xon-
tirg-xontirg pâpan ïtu dergan
Içalam dân datrât, je griffonnais
sur cette tablette avec une plume
et de l'encre (IL Ab. 20).
*£o^î ter -xontirg, qui est
marqué , que Ton a noirci. i>j\
i^ld .> s&a*^7 ij âraig yarg ter-
xontirg di-mukâ-na, le charbon
avec lequel on leur avait noirci
le visage (H. Ab. 360).
Prov. ç~**J £ £j\ Onr-y
*}+• .> mem - bâsuh - kan ârarg
yaig ter-xontirg di-mûka, laver
ô\
le charbon dont on a 1
barbouillée. C'est-à-dire,
ger d'une injure reçue (
178).
I #&^j» xanhim, piqi
l'aiguille , p. ex. le
xanhim 9 piqué,
coll
/ M. .
habit.
l&~ xanda = cA*0 ra
et X*»> sanda, v. ces m(
wunda, pour
T
xunda, petit -fils (desc
(Sul. Ab. 143). y-f(»j*
JJ
/y^K^^ xendawan,
pignon, excroissance, ^y
v^Uo. Jj\r^pergiki
men-xahâri xendawan,
la forêt chercher des <
gnons (H. Ab. 83). Oj
X\ y ^y* {'<&* xendàu
pôhott tuâ-tuà , il y a
croissances sur de très-vi
bres (M.).
On trouve aussi Ojbûî
wan.
[Bat. -cr>-^\ dairan
û)Jt»>» xendana (S.
âandana) , bois de sandi
fum de sandal. — yy kâ\
dâna , du bois de sandal
c)\jùo* î>b gahâru dân
na, du bois d'aloès et de
menuruh menambun-kan xen-
dâna kalambak , il ordonna de
faire une pile de bois de sandal
etde kalambak {H. 158). CÀX^
JvjL**. j h>y xendâna hriry
di-xampur kâpur, du bois de
sandal séché (et réduit en poudre)
mêlé avec du camphre (M.).
[Jav. et Sund. Q$p§a\ xendana.
Tag. et Bis. >3CyTi sandana.)
JU3- xandâla (S. ^TïïTïïfT
Xandâla), homme de caste dé-
gradée, paria : bas, vil dans le
langage. OjJ £ ->l JU«j. g ->l
<7€&z ya^ xandâla ada y an/
J>râwan, les unes étaient impu-
res, les autres étaient vierges.
— cAy* «*«&**-**« xandâla, elle
a. un langage bas ( jf.). v. JJÛ*>
*widal} qui parait être une cor-
ruption du même mot.
[Jav. «j»armnA\ xandâla, homme
bas.)
^'^Xj^acendah, amusement, ca-
jolerie (O.).
xandi, caisse, coffre ou
reliquaire dans lequel on con-
serve lés restes de ceux qui sont
morts ; monument , mausolée,
tombeau. lliT^yjLA* j e^Jt jL
^jm^ ^Jua* maka kabû-na di-
tnitiuk-kan ka-dâlam xandi
I
521
amas, et ses cendres furent dé-
posées dans un reliquaire d'or
OR. 4 1). s^s Jjy ^JU^ ^
di-dâlam xandi dîïduk ber-
xinta , elle se tenait tristement
assise dans le mausolée. ^y\^
Xy\ ^fJ^^peli harâ-kan xandi
ayahnda, ayez soin de con-
server les restes de notre père
(ji/.).
Ce mot a évidemment une origine
sanscrite, probablement de ^TT2T
éandî, surnom de Durga; cette déesse
a été autrefois particulièrement ho-
norée à Java , où elle avait un très-
grand nombre de temples qui ont été
nommés xandi ; en Sund. ce mot signi-
fie encore aujourd'hui : un ancien
temple, un reste de l'antiquité, et
aussi : mausolée, tombe, reliquaire,
sens que les Malais lui ont conservé.
[Kw. u)rm\ xandi. Sund. *j>£>\
xandi. \
cS*XÂ^» xindey, étoffe de soie ou
de coton peinte, dont on se sert
ordinairement pour écharpe. ù\
c£-X*ç* cjùL*^ «j ada yarg ber-
selendarg xindey , les uns por-
taient des écharpes d'étoffe
peinte. — ^Jl^. J»^/ ber-sâ-
bnk xindey, qui a une ceinture
d'étoffe peinte. ^jy> — xin-
dey mrati, indienne de Surate.
^-»UlT «j — xindey yarg ka-
amâs-an, étoffe peinte brochée
d'or (B. 16). — Jj\ ûlar xin-
dey, nom d'un serpent; d'ouest
i
522
probablement venu le nom de
l'étoffe. iy*&» — xindey jantan,
étoffe de soie peinte de grandes
figures de serpent, ^yf» — xin-
dey betlna, la même étoffe peinte
de petites figures de serpent.
,Jly c>jta tJJ^* xindey dâun
bûdîy la même soie peinte de
feuilles de l'arbre Imdi (KL).
[Jav. iltnnm xindé. Sund.
vii]M\ xindé. Mak. -zJfszs xindé.]
***~r- xandu, opium préparé
pour être fumé. ,J-*>^- ,J****
^-XÂ. J^V» merg - nmbil ha s il
pajak xandu , prendre les re-
venus de la ferme d'opium (7/.
Ab. 216).
^Jû^yi ber-xandu. — sjty
pôhon ber-xa?iduy nom d'un
arbre qui sécrète une certaine
liqueur (probablement à cause
de la ressemblance de cette
liqueur avec l'opium préparé).
[Jav. et Sund. <uim\ xandu.
Bat. »— sa~£^ sandu. Mak. ^Js^
xandu.]
xa/ndu, boîte, petit coffre
■w
pour conserver les choses pré-
cieuses. àJU* fj^ /y \ rxlxJo Ssjj
^-XÂ. a^j xJ ^^»1 bêta tinjgal- \
kan akan dia hanà-lah amas
lïma bïiah xandu, je ne leur
laisse pour toute fortune que
to>
cinq petits coffres remplis d'or
(S. Mal. 187).
j^J>* xandu, un récit,
histoire (O.).
jJJ&* xandaw, v. jX*>
dor.
une
xan-
cS^j^X^ xanduri, sandale,
semelle (AV.).
•* à •
^ <-**>* xenduk, v. Jjû-» #m-
p*X^- xaMÎnrg 9 extérieur ra-
dieux, apparence brillante, beauté
(AV.).
p*AI>» xandurg, sorte de
couperet.
P«-XI>* œondovg et pj^>
xonderôvg, penché, incliné;
enclin. £j^y/o^^
c>UaS segala pôhon kdyu xw-
derdig ka-padâ- iïa, tonales u
arbres (de la forêt) étaient pen-
chés vers lui iR. 2). aIpjJÛo.
xonderôrg - lah segala pâgtf
i
deri-pada ka-banâk-an taà-
nusïa, les palissades furent ren-
versées par la foule (M.). àU>)^
^ jA.Jt« JX«,Vj^» xonderbn-
ArA marïka-itu meig-ïkut dia,
ils étaient enclins à le flifrrt
e**
)
523
dit ,31* — xonderàrg
nchant, inclination du
j — xonderàrg rata,
né.
ûs£* me7i-xonderàir/'
•e pencher, faire incli-
e plier. v^Pjjû&* ^1
:onderdrg-kan kapalâ-
ina un peu sa tête (M.).
Mtâo?* A' - hutan di-
a-kan àrgîn, le vent
er les arbres de la forêt
pen - xonderôrg-
)n d'incliner, de faire
■) .
l(tm\ xendarg, courbé.
uix^liw xondovg. Bat.
Je so?ido7g.]
indarg, défaite, dé-
ba-xundargf défait, tué
combat (d'un coq de
hasun-
indit, la pointe d'une
bateau malais: la dé-
îe arme à feu, le marche-
e voiture (KL).
andar, profond (en
u sommeil).
I
r>imA&*> xandor et ^
xandaw (ce mot se trouve
joint à OU mata). OLjJJo*
xandor mata, un cadeau, un sou-
venir, un petit présent. ùyyL**
OUjJJcjolJ suâtu-pûn tiâda
xandor mata, je n'ai rien que je
puisse vous offrir en souvenir (S.
Btd. 135). o i^U OU Uû^ A;
ày& ijj) ^A tiàda xandor niât a
hâna dtia ïkor bûruiy papn-
irah, je n'ai 'à vous offrir en
présent que deux oiseaux de
paradis (Af.).
)J J&~ xandrà (S. ^EF?7 cou-
dra), la lune, mois, date. —
jjy xandrà lôka , les régions
lunaires, jjjl Ij-XJo^ ol^J j dewâta
xandrà lôka, les divinités des
régions lunaires.
Dans la langue malaise xan-
drà désigne encore une certaine
classe d'êtres surnaturels ou de
génies, et parait répondre au S.
^4~^4J^ candra dura, les vingt-
neuf astérismes lunaires ou les
vingt-neuf nymphes épouses de
Xandrà. l^^£j^jJ^J&
j ù\ jJ C)jy \jX&+ segala ânak
raja-ràja dëwa tndrà xandrà
tïïrun deri udara, les princes
accompagnés de divinités, d'êtres
surnaturels et de génies, descen-
dirent des airs (R. 31).
524
i
uyjX&» xandra-muUij nom
d'une plante. — &y bûah xan-
dra-mûla, le fruit du xandra-
mUla que R. V. dit être souvent
l'objet des désirs des femmes
enceintes. (Cette plante paraît
être de la famille des amomées,
et le nom viendrait du S. ^I~^
éandra et de +jx<\ mûla, racine.
[Jav. et Sund. «j>i«p\ xandra.]
*j)j*X&» xandrâsa (Sanscr.
^•^•ÇKI cundrahCisa) , cime-
terre.
[Jav. <uiUi*A\ xandrasa.]
<4/^
<SjJJ&* xenderey
xenrey.
X*Jj^JJz>~ xandra-wâsih,
nom d'un oiseau, ijy ^y^ *\
JujI^jJJo* ada ber-bUlu bûruiy
xandra-wâsih , onié de plumes
de l'oiseau xandra-wâsik (7/.
Ab. 207).
p^*A*>* oconderôrg, v. P-^
xondoig.
J«*XJ!>- xandal = jy» sûkar,
difficile.
J^X*>* ocendol, nom d'une bois-
son ou bouillie liquide, faite de
sagou cuit, que l'on passe par nu
tamis et que l'on mêle avec du
lait de coco , du sacre e
(A7.).
c5/V>* xenrey, sorte de
employées en médecine
contrepoison.
xàp, sceau, cact
preinte: imprimé, être i
— à* y^ mem-bûbuh xà
se r un sceau. — iûy
xàp , imprimeur. ç>jj
cjte^ &jy 3 perkàkas à
bûbuh xhp, les instrun
servent à marquer (un
du fer rouge (IL Ab. 5
kitâb yarg di-xàp ïtu te
dert-pada yarg dt-tï
livres imprimés sont si
à ceux qui sont écrits à
(& Mal. Préf. 1).
i-to^j ber-xhp, qui ai
muni d'un sceau. uL. j ,
sûrat yarg ber-xhp , u
cachetée , un documei
d'un sceau.
mergexhp, f;
empreinte, imprimer (K
iJyj*^ men-xap-t, n
sceau sur q. cli. ^£.> j
t*?*^» men-xap-ï-lah le
xàp-na, il l'a scellé de 8
(M.). Jol yi; c*^-* û
dit».
i ïtkj ils scellèrent la
N. 54).
i
£* men-xap-kan, munir
in sceau, faire imprimer.
âî/a sudah di-xhp-han
\-Upat kartas ïtuy afin
and la feuille était ini-
on put la plier (//. Ab.
0*9 ^^ ^
dî-xàp-kan per-katd-
sa malâyu dân bah osa
ensuite on imprimait les
3n langue malaise et en
nglaise (ïd.).
*/ ber-xàp-kan, qui mu-
chose d'un sceau, qui
q. ch.
A
9 penjexâp-an , endroit
imprime , imprimerie
m dit aussi o^ *^+&c
rhp(H. Ab. 157).
5t Sund. «j»4^\ a-«;>. Mak.
>ay. a?ap.]
ypâka, v. ,JIjU&* a?aw-
men-xaphh, ouvrir et
ontinuellement (L.).
ipïyit, Qcapïu (Port.
chapeau. àISj^J^j jl*
aJL. makater-tarykap-
* A
525
/a h xapïu raja ïtu, et le
"^ du roi fut pris (H.
chapeau
Ab. 75)
r**^ ocepu-xepii, nom d'une
sorte de petits oiseaux blancs.
~*
^ xepùk.
si-* men-xepitk- xepùk,
battre l'eau avec la main, pa-
trouiller dans l'eau (AV.).
- A
>• xepàt, prompt, alerte,
habile, ingénieux, adroit. î>Um
SJls** ltV jn^' *y baffi'tiûina
bûleh aigleaw tnlis xepht, com-
ment pouvez-vous écrire si vite ?
(//.,lA.U2.)^»Up^V^.
yaig xepht pe-karjâ-an-na,
adroits en ce qu'ils font (M.).
^ySis^ men-xepht-kan, ren-
dre adroit, faire que q. q. soit
prorapt.
{J&è~ka-xepât~an, prompti-
tude, adresse, habileté.
Jt^* xepU, pincé. — *y ku-
teeh xepit, oubli (litt. : pâtisserie
pincée).
f^9 pen-xepît, pincette.
v. Ssi*> sepït.
* A
- A
»» xepemp, s'affaisser,
s'enfoncer, p. ex. les pieds dans
le sable mouvant (KL).
520 il;^
Jp*^* OXtpélàk, les supports
sur lesquels reposent les nattes
en kâjarg dans un bateau (/,.).
{yJ^ ocapelok, taohes rondes
sur la peau (/,.).
[Jav. <Ljt<i*7if\ xuplak.)
*>* xebàky creusé, fouillé, ex-
ploité (d'une mine). — - SJlc
tampat xebàky tranchée, mine.
J^s^* men-xebak, creuser,
fouiller, exploiter une mine.
men-xebhk permuta ùu, un en-
droit où l'on exploitait une mine
de pierres précieuses (7/. D.
* 29)* J^-* fj^' o>'rt?gr mew-
xebàk, des mineurs (e'rf.).
^ l^ xebâk - «/* , exploita-
tion, fouille: minerai.
[Jav. ùMivnji xebak, frapper
avec la main sur q. ch. Bat.
\ hubak, creuser.]
». A
**a^» xnbadàk --
xnmjyadàk.
[Hat. çàx<99\ suboflak.)
4^ xebur. tomber dans l'eau,
sauter dans l'eau ou dans un
autre fluide.
ï ja<^* //<™ - xebitr - xebvr,
jouer dans IVau, prendre ses
ébats dans l'eau.
^rj^yJ ter-xebhr , qui tombe,
ou que l'on pousse dans l'eau ou
dans un autre fluide.^
^il iljS Cjjl jikalaw ter-x
orarg ka-dâlam âyer, s'il
vait à quelqu'un d'être po
dans l'eau {M.).^c^J jlTjl .
di-dâlam âpî ka/àk ter-xei
il va être précipité dans
flammes (en enfer) (A/.).
///•^** we« - xebùr-kan, I
pendre dans l'eau, p. ex.
oiseau ses ailes ; pousser <]
dans un liquide. Jju^^o,
^•l 6S £l\y di-xebùr-kai
ka-pada kûlam yaiy l-ruh
il les poussa dans la mare
geuse (M.).
[Jav. «»««> xebur et
xegur. Sund. «»<-m\ xabur.)
(JL^ océbôl, un nain. v. w
orébïs, un morceau déel
mc/e - ^&ta - a*
déchirer en morceaux.
chircr une chose en petits n
ceaux, prendre q. ch. par pet
bandes (À7.).
*>* oram (?)
$***** xnmJcan, faire attenl
à q. ch., conserver, garder
vue. ^jl^^U^lijCp..
^l w*fJy ^w x<w*kan hâ
bàîk bàravg porkâra yanj ta
• r
katc-RAat ïni, faites bien atten-
tion à ce que vous venez de voir.
^'1^9 ÏJfe^ vlr^ xarnkan
bàik-bâîk per-katâ-an-na, con-
servez bien ces paroles : ayez-les
toujours en vue. J-* rS^ cf-^
dey xarnkan bïla rïbut dîut
(û/an hendak dâtanj , habile à ;
faire attention (à prévoir) quand
le vent et la tempête doivent
venir (À7.)-
P* xema, nom d'une sorte de
rotin très-fin ( F. T.).
[Bat.
soma.]
3U>" xemâti, espèce de mala-
die cutanée (ilf.). Plainte excitée
par la douleur ou par la maladie
(/,.).
<jLs^j ber-xemâtiy plaignant,
qui se plaint.
y>U>- xemâra (S. ^FT^" c'a ma-
ra y le yak , chasse-mouches fait
avec la queue du yak), tresse de
cheveux, fausse chevelure, queue
de vache, jl^ ^y\ Jl&a wwm#j
rambut di-pintal âJcan xemâra,
des cheveux arrangés en tresse
(8. Btd. 150). JJlS ôjtfy
jUa* X Jf£* berkibâr-an tunj-
gnl panji-panjî xemâra, les
étendards ornés de queues de
527
vache flottaient librement dans
les airs {S. Bîd. 146).
On nomme aussi xemâra tout
ce qui , sur un navire , se met à
la place du pavillon pour servir
de signal (À7.)-
j\^ Jv kdytè xemâra , la
casuarine, nommée aussi ^j]
arîi. — c>jl> dâun xemâra,
nom d'une plante odoriférante.
— x\b hâijam xemâra, poule du
japon.
jl^j ber- xemâra, qui est
orné de queue de vache, io ù\
jl^j I*f pX? ada yavg même-
ghrg tombale ber-xemâra, quel-
ques-uns tenaient des lances or-
nées de queues de vache (AT.).
[Kw. ïn*mi\ xemâra, fausse
chevelure et nom d'un arbre.
Sund. ojt*ini\ xamara, td.]
jp**^* dcemôorok , nom d'une
plante potagère (L.).
xemûk , verge , fouet :
fouetté, fustigé. J^ ^ )\t
memâlu deiyanxentùk, frapper
avec une verge. crJu&-. J i>yu»*»
hamlm-pUn dî-xemùk-na, il ine
fustigea {}[.).
<+*£" men-xemùk. fouetter,
flageller, fustiger.
s£* me ?i - xem à k - ka h ,
fouetter ou faire fouetter q. q.„
ù£=r
frapper ci. q. de verges. ^1
çr^Xtli îa men - xemkk - kau
sa-aa-ôrafg ânak laki-lâki yanj
di-iHtf&at-Xa, il frappe de ver-
ges tous ceux qu'il reçoit au
nombre de ses enfants (A'. 36<S).
I^i^s pfn-xemîik, qui fustige
ou sert h fustiger.
$ytg? pen-xemïïk-an, action ,
de fouetter, flagellation, fustiga-
tion. |
ijy-^- xemekïan ■= oif^*?- I
xemetgkïaii. \
ij£<«*>- oretnerglâan, sorte '
de plante vénéneuse, qui est em-
ployée en médecine contre les '
maladies cutanées (KL). '
w-%*^- ctemàt, tiré, traîné (d'un ,
bateau ou tout autre corps flot- \
tant). j
^>^i ber-xemàt, tirant, qui i
tire, qui hSlc. *X$$ £** JlyjJ
*^S prV^ *^*«»y» der» kuâla '
snmpey ka-kainptty ber-xemàt i
anhàjn klta, depuis l'embou- |
cliure de la rivière jusqu'au vil-
lage je n'ai fait que tirer (/'.
Jhic).
<^-**C-* meti-xemhl, tirer, re-
morquer, lia 1er.
w-^»yï tcr-xemht, qui est tiré .
ou peut être tiré. jLïJ^jIJjIj i
ter - xernàt ôrarg sa -pulofi r ce
radeau ne peut être tiré par dix
Nommes (/'. Dew.).
^L*?-* men-xemât-i, tirer
sur ou vers q. eh.
^l^* men - xernàt - fa*,
tirer ou hâler q. oh.
S*&*.jif tnem - per - xemt,
faire tirer q. q., faire que q. q.
tire.
tfZtç^t mem-per-xmbt-
tan, faire que q. q. tire q. eh.
JXv^f9 pen-xemàt, qni tire
ou sert à tirer. — »jl- aât^
pen-xemàt, ancre àjet, àlonét.
Jî & J- jdyAJ jLf. »y»
jL; oy£*f? Pjjl «*^* ai-»*-
nth xemht-kan prâJiuimiwka
tiâda tait peu -xemiit ônagpe»-
xemht-pu» tiâda, ce bâteâtfdoit
être tiré , mais il n'y «p»*
corde pour tirer, ni de faileurs
(P. Dew.).
i6-*^- acamotà, fouet, 1»oiére:
fouetté. — AÏ? memegaig »-
moti, prendre le fouet en mai*'
— £y ktini xnmotï, le clsqw-
ment dn fouet. Oî-*ï- ^^ djjy^
di-burû-ita deigan xatnoti-*n,
il le ht avancer avec son fond
(//. JA. 7-1). J-l ^J^- «"
morï kûda ïtu, fouettes ce ehcT»1
-*
529
soit par voua fouetté ce '
,1) (tf. Mal. 264).
v. *ji*4i/i* xemett.]
- XCinidck, insinuer un
ou en reproche ((V.).
xamïn-xamïn, nom
toisson. v. T^lo* xàmitt-
xampàha (S. «i*qcn
ika), nom d'un arbre à
jaunâtres et odoriférantes
elia rhampaca). Jvi^
Jll*»* ôb^Pjl xampâka
dàn xampàka bbu , le
>aca pourpre et le chain-
bleu (fleurs imaginaires).
^ ^y a^lo ^>Ji d>\ in
pa di-bàwah pôlion xam-
, il faisait pénitence sous
ïampaca (II. fi). — <yj
xampàka, la topaze.
r. et &und. jum-i*/» #<*//*-
Mak. îi^J^ xampaga.]
rampah, fade, insipide
nourriture).
T. n2JnriLi^tiKnj\ SOmpok.] j
vampah = j£*^ */•«
/J/-
Xampak, jeté, lancé:
té. 6>. ...u^J dt-xam-
pak-îia jrratj il lança un lacet.
Cy — xampak buanj, une sorte
de dard.
we// - xampak , jeter,
lancer. O^i AljS JjA^sÊ** /w/>-
xampak ka -datam faut, jeter
à la mer.
«A
&*J t?r~j-ampalc , qui est
jeté, que l'on a lancé. Jyu^ ^Ji
jLj AaJuU&^JT Atv.v Uti-pnn ter-
xampak-lah ka-àyer, et le crias
fut jeté dans l'eau (//. Ab. 235).
S IA*é£** mett'Xaiitpak'ty jeter
sur, lancer contre. S l£«&* ^Jy**
JbLj f*-*j> ày* f//- stîine/t - fia
xampak- i miuh terbaty ]trâ/itt,
il ordonna de jeter le grappin
sur le bateau (S. Mal. 201 ).
-yJii^s^* m en -xampak-kan,
lancer q. eh. •
fok Jk3 *\ «j b hendak men-
xampak-kan dàgiig lembu padii
kûmum, il voulait lancer le mor-
ceau de viande sur le feu du sa-
crifice (II. 95). j^s*/* V îa^.3
di'Xampak-kan-na ka-lûar, il
le jeta dehors (3/.).
On trouve aussi aju=^ xam-
pah y et pour les dérivés J>**"*
menampak.
[Bat. z
jeter un filet.]
sanipak.
manampak.
6\
ô;jo
..*
-*
xampak , exanthème,
éruption à la peau (7..).
A A
pan/
jrampug, f „
A A
A A
jcampunj, casse, écorne,
p. ex. le cou dune bouteille,
l'oreille d'une tasse, 1<- tuvau
d'une théière (AV.).
A A
remputy, trempé, saucé.
fProb. du Jav. tin J#» .iY///- :
M/
A A
XOmjMliy, déchiré.
sr-*7~ xompatg - xampvtrj,
tout déchiré, décliiré de tous
côtés. ^il^J SV J^il ^^^- ^
* A
nui kit bail ïttt metiiit-
/r// pake y - «h jompaupxain-
piirj , ce pèlerin portait des .
habits tout déchirés (AV.). i
a^N*^ .rampadàk, nom d'un i
arbre dont les fruits sont extré-
meiuent i*ros et du ^enrc du Jajo l
nciitjka {ttrtocarpua poltjphemu%
Cr. ; artocarpntt intet/rifolin,
Marttd.). {J>j*> — xampndàk
IfTîtdtt . le xampadak sauvage.
kutt-lalt à kit di-bawah pohon
x<tmpadak\ je pris mon repas à
T ombre d'un xampadak
Ah. 287).
[Mak. xi^kt xampada. lk
>\ Ht-bodak.]
H.
- -\t
n
u-
Xiimpur, mêlé, mélan
confondu; être inélé.
j«l> Ju?»* xainptir bâtir } c
fus, en désordre, embrouillé, i
cohérent. ^>£0 jy> ^.*tf»» ^
*>*D ^êj .y j|^-» tempik - r ^n
xumpur banr detr/att snâj^ n
kïfda detyait *jàjab, leurs acel *i
mations mêlées au heunisseme^ »it
des chevaux et au cri des é 1 *•-
pliants formaient un bruit conrV**.
j^l> ^i^ C^tJT^ per - katâ - *-*»
xampur hâttr, discours conf^is.
sans suite (M.).
^JUsj^j her-xampur , qui «*l
mêlé, mélangé, brouillé. O^^***
*.>L JUa^ 5 w* atperti xà^^ '<"'
hrr - xmitpitr mâdu , comme «R
sucre mélangé de miel. A T>
tùida-ltih katru iitùu ber-x*^ ""*
.par bt-.rara deignn dia , n» 0,1>
ne voulons rieu avoir à dém «-,I,T
avec lui (.U.).
v.
A
meiixampur ou
turnantpHr, mêler.
t/^Ls^î ter-xampwr. qui • ^
mêlé; que Ton a mélangé. f^^T'
a»
^nmpur deigaa âyer, votre vin
a été mêlé d'eau {B. 962).
fjjy^gy* vien - xampur - 1)
mèier à, mettre avec.
^Sy^t^ men - xavqmr - kan9
mêler, mélanger q. eh. ^£j *>f
uùy ilevgan bïru kalatv dt-xam-
pur-kan jâdi hljaw , quand on
mélange ensemble du jaune et
du bleu, il en résulte du vert
(N. PhiL 47). Jj^àX^j\
li^leL ^J£ï ^ jj la sudalt xam-
pur-kan dirï-na devrjan kalâik,
ils se sont mêlés aux nations
(B. 884).
I/JU^5 peu-xampur, celui qui
mêle, qui brouille.
ÙjJl*>* xampur -an, mélange.
&*. xampur - xam-
pûr-an, plusieurs choses mêlées
ensemble, mixture.
. A
ôjy^^ peu - xampur - an,
action de mêler, de mélanger,
mélange.
[Jav. etSund. wtn^p xampur.
Day. sampur. Bis. \j\jO aam-
bog.}
lyu>» xemperlirg et 4uJ*
perlivg, sorte de petit oiseau
noir, pluvier.
[Bat. — *v*\<c-à porlinj.}
531
£1a*>* Xftmplàk, un jeu répon-
dant à notre jeu de „têtc ou pile*
avec des pièces de monnaie (l'ij.).
Peut-être de ^j***- xampak,
jeté.
dmiitbey * nom d'un pois-
son (V).
[Bat. 7?2 ■c\fe haaambé.)
nunbu j compliments,
tlatteries, caresses : complimenté,
caressé, être complimenté, y,
iU
jly ^U çj y^ meueiyar
xumhu yatg mû ni» mer du , en
entendaut les compliments qui
lui étaient faits d'une voix douce
(S. Bid. 11). ^^ ôb J>*y
«Jj^O kj^^S bûjuk dân xumhu
me-rendah-kan dtrt\ il la iiatta
et la complimenta eu s'humiliant
devaut elle (litt. : elle tut par lui
flattée et complimentée) {S. Bid.
n).
yt^j* ber - xumhu , qui ca-
resse, qui fait le galant, cares-
sant, flatteur, ^pj^-*^ *Jbl ^1
yylj*~>\ ïa adà-lah ber-xumbu
deiyan itttrï-na, il était se jouant
avec son épouse (B. 38). A*^
Z-y\ ^>ï y*>+ji ma ri -la h ber-
xumbu de H/an àbaty , viens t'a
muser avec ton amant (J/.).
++&£* vie n - xumhu , compli-
nienter, flatter, caresser.
34
Ô32
ô**~*>* xumbn-an, flatterie,
caresse. i>»«*4>» ^j Jû-^i «J**^
sambit ber-senda dergan xum-
bû-au, s'amusant et prononçant
des paroles flatteuses (S.Btd.24 u
ù**Mi^^Tj> ber-xumbu-xum-
bû-arty qui se flattent ou se cares-
sent mutuellement, qui s'amusent
ensemble. ,jy3 ôy JvU j^y>
lj-X»l ^s>ù ô+y4^^\> ter-sinnum
me-Wtat tûan putrï ber-xum-
bu-xumbû-an deiyan indrâ, il
sourit en voyant la princesse et
Indra s'amuser ensemble (Indr.).
[Jav. M*!* xumbu, apprivoisé.
Siuicl. jlt m\- xumbu.]
fat '
JcembUru , jaloux,
soupçonneux, envieux: jalousie,
envie. £\ J^j aL y^^ JU
ôy*f e>ipj-* maka xemhurïi-
lah rahll àlcart .sudarâ-na per-
muj>ûan, Raebel devint jalouse
de sa sœur (JJ. 46). jijj ^jj
£-l> ^Jjy^ ter-bani deri-pada
xembùru raja . à couvert de la
jalousie du roi (.17.).
^^jK^j^* vten - xemburu - /',
porter envie à, être jaloux de.
ù'ïj*^* xemburû~an, qui est
jaloux: jalousie, soupçon. JU
^*3S*^*JrV *-^er~ maka la-
kï-Tta itu ter-lfdu xemburû-an,
mais dont le mari est extrême-
ment jaloux (Lett. Mai.). «JL
/b £\ ^^ J^î ^-
ma ko târuh-tia pu la xembt* ru-
ait âkan dâku , ils n>u étaient
que plus jaloux de moi (//. Ah.
160).
ù*3j**fi**j> ber-xemburû-a/i,
qui est jaloux, envieux.
[.lav. nwmiM^ xemburu-
?r/m. Bat. «c<o»»*4 monji-
buru. Mak.^vxr^fo'mivrw.Dav.
fcabehu. Tag.jJjQ*^ gimboh]
xambarg, favoris, poil
des joues.
****.j> ber-xambavg, quia
des favoris. it***j> *\ ^lyw JL
maka mmuâ-na ada ber~xam-
barg, or tous avaient des favoris
(//. .-!». 100).
xoniboig, grande coupe,
grand bassin (AV.).
»
xernbul, boîte, petit
meuble pour conserver les on-
guents, les parfums ou autres
cboses précieuses : boîte à bétel.
itu narwastu her-Jsi, cette boîte
était remplie de nard (K. 135}.
K>jj? dî- data m petï kâxn ÏÏ*
ada suàtu xembul firûxA*
dans cette boite en verre il y en
533
; une autre en turquoise
.Yat. 17). 5jl73 e>jJb J^
J**>* \\u maka habu-Ûa
âruh di - dâlavt xembul
r, et leurs cendres furent
es dans une boîte en or
58).
ov. AljS JUjI JLîL ^jJJlJL
*. meigombalï - kav mâni-
ïtu ka-dâlam xembul-ua,
ttre la pierre précieuse dans
9îte. Le sens est: réunir
►ersonnes ou des choses qui
ensemble.
xambol, bouton d'une
(AV.).
• xumblàrg, accouplé,
rié(Z,.); impudique, obscène
cumâir, sale, malpropre:
r, obscène: saleté, ordure,
^yix-» jliîl A^y tûbuh ânak-
i-kalï-an xumhr, mon en-
est sale depuis les pieds
i'à la tête. J& s*? jj±
xumhr kâhi, jours de mens-
àIIpL» ^1 pada zemâv hit
an sa-blhh ttmur ïw'mn/at-
zumhr-7ta, les mers de l'Est
actuellement très-sales (in-
îs de pirates) (3/.). jJ^I
-XÎp c£*W* j*i "lut yaty
jâdi derz-pada xumhr, des vers
qui s'engendrent dans l'ordure.
^^ -*!P &L>* û^jT ineTinxl-
kan dirl-na deri-pada xumhr-
na, se purifier de sa souillure
iS&y» brr- xumhr, qui est
sale, qui est impur, ordurier.
K$J<*£* men-xnmâr-V, met-
tre de la saleté sur7 salir q. cli.
$s**£* -men - xumhr - kan,
rendre sale, rendre impur. —
^>> men-xnmhr-kan dirï-na,
se souiller.
l>jUé£* peu - xunuir - </?>,
action de salir, de souiller.
i>;Us£. ka-xumâr-an, ce qui
est sali : saleté, ordure, obscénité,
impureté. y\ l^LsL^jJ^. ,Jxw
O/xS segala jenïs ka-xumâr-
an âtinr kik'tr-aiij toutes sortes
d'impuretés et d'avarice (Àr.
320). — ^j"jï dosa ka-xumâr-
an, le péché d'impureté (P. if.).
[Jav. \jtïA\ xemer. Day. sa-
uta r.]
fVj&- jremevlaixf, v. iJ^
xerlaiy*
xemilS, alarmé, ému.
a*, àyl* «JUpU» e>^i> rasa - ua
xârgat mm âruh xemhs, elle
éprouvait une émotion extrême
{S. Bïd. 5).
W~T
^y Us&* xernas-an7 qui est ému,
alarmé : émotion, alarme. àIIêW
jârgan-lah tïïan xemûa-an ûkav
yâdoh-gâdoh riagrï, n'appré-
hendez nuls troubles dans le pays
X j^> orlv-otlv* sonnette, clo-
ehette ( /\7.).
1^3»^* xeràwat, flèche en-
flammée, fusée volante.
5^1
+* xeraxrtk,
xerexhk et «_toJ.
v.
xeraxap.
)y>* .rerâvrap, nom d'un
instrument de musique consistant
en plusieurs pièces que l'on
frappe Tune contre l'autre; es-
pèce de cymbales ou de casta-
gnettes.
Marsd. écrit , ioJ^ xerâ-
xak. On voit aussi un exemple
de cette orthographe dans le
Bis. Rai. 61. jâp .w-uu Jlf
Jf>*J^ jb P;Xj Ou iû inenui-
ht huîii-bvHÏ-aH den'-padu giwg
dân yfindei'hrg dân xerâxal\
on frappait sur des instruments
de musique, tels que gong, tam
bour et cymbales.
ÛL>* xerâna (S. cj^lil éarana,
pied), plateau ou vase avec pied,
servant surtout à placer le béfe/
et tout ce qui l'accompagne: un
cabaret, un huilier à pied. j\
oyjp" à^é* ^y \ y*f ta metti-bà-
ira âhan slrih sa-xerâna, ils
apportent un plateau de bétel
(//. Ah, 30). ^Xj — -xeràm
biditk* un plateau à bétel en
forme de bateau.
aJ
[8 iind. «u>tï«?\ xarana. Bat.
r^K /tarant*. Day. sarana.]
xeràmah, loquace, l»a
billard (AV.).
£^* 'jneràlif clair, transparent,
(du verre, de l'eau, de l'œil).
t^Qy^&J ,rq,oitJ ltv
kûraiy xerhh, cette longue vue
manque de clarté. — - OU mata
xprah. des yeux qui voient bien
clair.
On trouve aussi &j\&- xârah.
6^* areriïh, nettoyé, p. ex. du
riz. A^ «j ^j»j> berhs yanf £*"
rvh, du riz bien blanc, bien pilé.
On trouve aussi a>U- xâruh-
CS^* xerèy, partagé, divisé?
séparé, désuni; être séparé,
être divisé.
*
Jlf>y* ber-xcrèy , qui est sé-
paré, désuni : qui se sépare, qni
abandonne, qui quitte. £\wti
Jûxf jêj JJt*Jl J* tiadâ-ld
4*
ai» mâu her-xerèy denjan ka-
ka/tda, je ne veux pas me séparer
de mon frère aîné (7/. f>0). «j£^t?
tfjj ^P3 ber-xerèy d-eigan bin't-
/7/7, qni a quitté sa femme, qui
est divorcé. ô^*~» Jap «Ji/^y?
*^5 ber~xerty d<*ri-p*ida ntëdcnt
prà/y, qui se retire du champ
de bataille. vl>-k d>/fc^ «JiV .
»l>î)l.> fcft*7/ 6tf*£ brr-xeritf
Wè/w <fo>* nâwa; mieux vau-
drait que l'âme et le corps se
séparassent (il/.).
TjÇ^y ber-xerhtpxeriy. qui
esttrès-divisé, divisé en un grand
nombre de parties, absolument
séparé.
jjjs^* men - xrriy, diviser,
séparer, déchirer. J>^* JI£j
^p 0,*4 J>l ^5-> tatkâla. ittrv-
xeri'tf din âtaw meiyràt dïa*
lorsqu'on le divise ou qu'on h»
<:oupe (/>. J/. 4).
Mra-xpri ii-knv, se-
parer, diviser q. eh., désunir.
xju J£p â/**/ patyyal l'rlier-iittt
<lân âkv xerly-kati deri-pada
bttdhn - mnn je vais te trancher
la tête et la séparer de tou corps
- Sut. lhr.).^\c^ '{fijè* C^
serta men-xen y-kan ha -rapt -
at*~na, en divisant son royaume
(H. D. 54;.
êr^tfe*^* men-xerèy-xerhy-
han , diviser, déchirer en plu-
sieurs morceaux (/). M. 4).
£lj**ft m ent- per - xerîy -
hati, faire diviser, faire séparer.
tV]^3 pett-xerey-av , action
de désunir, désunion; mésintelli-
gence.
cJjJ^v* per-xervy-av , sépa-
ration, division, ^lï ^^-L ^3 ji*
^5^3 maha dit a b/àx t.ûhttn la-
inâ-iia âhav pw-xerëy-ait-na
srt ni ma dâ?t sità drtci, et la
séparation de Sri Rama d'ave.-
Sita Dewi sera de douze ans (7/.
101 ). j&\ J&?J> &J.JI aM^
jUil ôb Ç-J» maha ttllah ber-
btittt-lah pcr-xerry-an autant
trhïg dan antârn helam , et
Dieu sépara la lumière d'avec
les ténèbres \B. 1 ).
•jil^L ha-xerëy-a-it, détache-
ment, séparation, J-* ij^* £/]/£*
^y\ Lo Çj\j ha - XPiëy - an hâtl
tb r/ bânng duniâ h>t\ un dé-
tachement véritable des choses
de ce inonde (/'. M.\.
ijjs** xerèy se trouve souvent
joint à ^y beny, répandu, dis-
persé. iSj^i *** xcrty - berhj
dispersé, épars, en désordre, en
déroute, pèle- mêle. «Ij ^jhj^.
SkJù *Xj*> iù^ xen y-berry lût-
p.
frffi
taig pûkaig tun/gaiy leuggarg,
en désordre, à la débandade
imots qui expriment la confusion
d'une fuite précipité). j;ji ^U
bis tari ber - xerhj - beriy mà-
siig-ittâHng went-bâira dirt-n<iy
ils s'enfuirent en désordre, l'un
d'un oôté, l'autre de l'autre (3/.).
L$j*lJ>+J> fer - xerèy - brrh/,
i|iiî est dispersé, éparpillé, dis-
séminé , répandu. aL^ja^J
xerèy-bercy-ia/t segata pr-tn-
rÛH'<w ôraty kanamû îtM, les
descendants des Oliananéens se
sont répandus en différents en-
droits (Il 14).
ri'ij-kan* faire disperser, mettre
en déroute. aJLIXj^jjs^* jJL
w^^ £ \ dJj\ moka men-xe-
rry-berî y-kan-lah nltah àk<nt
inarik<i-tttt% et Dieu les disper-
sera (H. 15).
[Jav. ^ij.x xratt, séparation*
Sund. it»»i^ xrrab, fonte.]
jreri, nom d'un fruit (f V.).
xerïya, xeruu p»r, net.
propre : purifié, nettoyé, w^ ju
«j£^* mti* tampat xerta, un eu-
droit propre, ^sk — xerta tâ-
lyan-îia, ses mains sont propres.
^^3 -Xsp *jj^ xerta deri-poia
dosa, exempt de péché, inno-
cent.
ijjf^* men-xeria, purifier,
laver, nettoyer.
•5 b jsï* meii - xeriâ - kan.
rendre pur, purifier, nettoyer
q. cli. ôl->^l^^.> aLMj^
yV ^ilxj ^jil» aL5uL* xerià-
kiiH-tah dîri kâmu dân salin-
kaw-talt segahi pakêy-ankàmM,
purifiez-vous et changez vos lia-
bits (/*. 5G).
ser y titrait, aphthe.
acereivet, être grand
parleur, importun.
[Jav. ^[rjijiimp xrétcét. Sund.
)>»y »>yn»?i^ xwétcét , querel-
leur.]
>*jrerïta = ]#■*. rentra,
récit, narration.
jrerita, une des meil-
leures espèces de eriss [IhjX
l£}^>* 'JrWPMiet, clair-semé.
r<l.coX\
xf-
xeruxah, nom d une
sorte de bateau (A Mal. 58).
► xerôxok, palissade,
le, barrage en pieux, dé-
ère, quai,
id. écrit ?tja- xerôxa. '
MTOfie (Angl. cheroot),
su? fV ^ y»&£
xipàf ïht mÏHwm xerttttf,
i8 du navire fumaient des
(//. viA. 124).
• xerëboh, sale, non
ion soigné (de la nourri-
Qteriïttig, nom «Vnn
aquatique, pluvier.
«P&fl% trou, cavité, ouver-
nétrant dans l'intérieur de
creusé, troué.
•
ï* men-xerttk, creuser,
n trou. jQ S\jj^ \$\
a mvn-xerîtk ada ktra-
t-depa y ils creusèrent à
es une brasse de profon-
7. Ab. 01).
œereffàs, prompt, vite,
ement.
xerarygah, branches
)is d'un cerf, v, j\p!
537
Xerxa, réprimandé, blâ-
mé ; être réprimandé, être insulté.
Ks/t** s}*** *r** ^^. f,ay~
mâtia ftamba hendak dt'-xerxa,
comment pourrais-je être blâmé V
(S. Mal. 122). v>b Jloôb
~*fus & çl> ^^° (làn
di-mâki dân dï-xerxa raja
âkr/t/ marïka-ïUtj le roi leur fit
des reproches et les réprimanda
(AV.). Q\jp^£LpLji-
kaluw bapâ-ku dt-xerxa ôratg,
si quelqu'un insulte mon père
(#. Mal. 319).
f*>ky>y> brr-xerxa .qui insulte,
qui blâme, blâmant, offensant.
pu ft ber-xerxa deiyun dâyarg
du, il dit des paroles offensantes
à ce marchand (S. Mal. 319;.
7^s/^* meH-xerxa , et p^/-»
suenerxa, réprimander, blâmer,
insulter. JX* ôyj* £ J>> j^
w*«Jb p*.^çC-* jikahnr dut/ yanj
di-per-tûah hendak men-xerxa
Itamha, si Votre Majesté veut
me réprimander (*S. Mal. 122;.
ùf. &J Ç/? g *^ «J>« ~ tait
yarg menerxa ôraiy baghu)
pourquoi insulter ainsi les gens?
(S. Mal 319).
^y \tfef?* ntett - xerxâ - lcan.
réprimander q. q., faire blâmer,
mettre q. q. en jugement. aLc£
538
U
cfk^
pexbt-lah hamba dahulu ma Ira
xerxâ-kan hamba, qu'il rao dé- !
mette de mon office et qu'il me
mette ensuite en jugement (S.
Mal. 122).
^j^* orerexàkf marqué de
petite vérole.
On trouve «aussi ,$>J^ xe-
râxalc.
QCeràt, tuyau, tube, robi-
net.
O^sS"* men-xerbt , se servir
d'un robinet, tirer, p. ex. du vin,
de la bière etc.
nten-xerbt-lra?i, tirer
ou soutirer q. ch. au moyen d'un
robinet ou d'un tube.
O^3 peit-xerbt, qui tire ou ;
sert à tirer ou à soutirer.
^y]^ xerât-a?t, soutirage.
|Jav. o'»j«q»/« xarat , tuyau
par lequel coule l'eau pour faire
le sel.]
xerit9 quelquefois pour
^Oj^- xlïrà ou C»yto* xlrit. v.
ces mots.
m V
jj^s^ jreritrà (S. tjQh San'ta.
action accomplie), récit, histoire, |
narration : être raconté. ££* ôy î
]^>* liZatt deiyar-lcan xeritrâ, i
monsieur, écoutez le
C/J ]^ ^**' Ci ô.
aiHptina xeritrâ tniy
qui a fait cette histoi
jj^ji brr - xert'tr
conte, racontant. jkL
mette ir/ar jïiya ittdri
trâi alors elle entendit
qui racontait (Mût. h
}rf/*£* men-xeràri
réciter, narrer.
<£*yî/^* inen-xer
conter à, informer q.
y \ xeritrCi-i âhu, ra
informez-moi (litt. : s<
raconté à moi). <$*!
^t\j c^Jui ij\L*> jû
wv»à> JjvÀ ?/â ayalmd*
(Cuji Ttle/t ayahnda
dbp rusa hùti haut
père , racontez-le-nn
veau, afin que mon
sans inquiétude («SW.
bistorier q. ch^ faire
raconter un fait, i
/rata ôrauf yauj mt
kan sit-hâri sa -ma
demiktaH) la person
conte le fait, dit que
dura ainsi un jour •
(77.. li. 58). àp^l*]
jf IJ#»* e)Jul di- xert'trâ - Av/?/
*M owfgr yr?W7 ampitna xeritrâ
ht\ la personne qui a fait cotte
liiatoire, raconte (Imh. Yat. 8).
mrn-xerùriï-kaii dtrt} il con-
vient qu'il en fasse le rapport.
hikâyat, l'histoire raconte.
Ij^î3 pen-xeritrà, celui qui
raconte, historien, narrateur.
îy\ji?£? pefi - xert'trâ - an,
action de raconter, la narration,
le récit de quelque chose.
On trouve aussi S»*.j**xerU<i.
[Jav. et Sund. «»<»)«<m xttrifa.
Day. sur an. Tag. >3 < tr> *"-
AJj>* xerdik, fin, rusé, subtil,
prudent , habile. J->^ £j cA>
toto y<i*7 xerdi'k, une répartie
fiue. J>£^J* Aj vl/U -iw/7/tf yw/
xtrdtky une vue perçante. £>y
Ji^ c5îV Ci "r"W .'/"'P '"'"«£
xerdtk, des gens très-habiles.
MrA iuggriH lut ter- loin xerdik,
parce que les Anglais sont très
prudents (//. Ab. 54).
^y^j^ onerdas, peu rusé, entre
sw xerdik et *:y &w/o// ( AV.).
5S9
(par la poussière) ; rongé (par un
cancer).
O^* wifw - xerttdi abîmer,
détruire : ronger.
[Kw. jïw\ xurna ]
xevawraiy* mêlé, sans
ordre, yâ et là.
^U^^^j ùer-xertitixâiy-aM,
qui sont placés les uns parmi les
autres. ^pU^ ^^ ^j
di'hithuh'iln rmtjatc besî her~
xertmxâHj'UHi on avait mis des
pieux en fer enchevêtrés h»s uns
dans les autres (//. Ab. 5fi).
xeraft.ru/t/' a/t tttnjattj dàlmii
nliïyey, des pieux placés çà et
là dans la rivière (AV.).
xrrpaJi'tj.
r
poudre, poussière), détruit, abîmé
'jrmyH, sandale, pantoufle,
babouche. Si) aL*j *J^ £lf
'Memâlrey xurpv tui-bethh kakt\
porter une pantoufle à un pied,
jiiy £?** Ajli3 ^J^ J?l$ y><7/^/:
sa - ka/i-att dt-bâtra/t xurpti
tltan-kit, nous sommes tous soub
les babouches de monseigneur
(nous vous sommes tous soumis)
(]{. 5 1 ). Ajl> * ^yul jfcy w~>
lit aVw^j^ jjj hatubatimhtttt-
Ica-H mnpVH di-batea/t dtîlixar-
pu mh almtij je demande par-
542
3U
J^U
yavg tiada ber-xela, qui est
sans défaut, irréprochable.
}Ls£* men-xelâ, blâmer, re-
procher, censurer. J/C* }Lsè*
^aJ^j^ JU*l*>» £jj Cj^l men-xelâ
segnla ôraitj y an/ jâJiat per-
buât. -an-nn , blâmer les gens
dont la conduite est mauvaise
(.17. IL 162).
iis^*3U». x'eto - men - #e/â,
s'adresser mutuellement des re-
proches.
^iU^* men-xelâ-i, faire des
reproches.
^ >■*£■* men-xelâ-kan } ren-
dre défectueux, faire considérer
comme mauvais, accuser, mau-
dire q. q. ^3U~ ç £*/— ôb
//*?« sa-sa-ôrany yarg men-xelâ-
kan aixjkaw hendak âku menju-
tîïk-i warïka-itu, et quiconque
te maudira, je le maudirai (B. 10).
^y &>*£ ber - xelâ - £aw , qui
rend défectueux, qui accuse.
ôOU*. xelâ -an, manque, dé-
faut, reproche.
ôOtl ka- xelâ -an, qui est
reproché, reprochante; celui
auquel on fait injure. J[»lî aII^Lj
J^ôOlXfJ^l. tiadâ-lah
pâtek mâti memandanj ka-xelâ-
an dïïti, votre esclave ne souf-
frira pas qu'il soit fait inj
trône (il/.).
[Jav. %jkiu\ xefa. Mak
xalla* Avec le S. comp.
jj jb- xeUlka , malheur
tune, adversité, disgrâce.
ânak xelâka y enfant de îr
infortuné. — Çjy ôraig .
homme de malheur, de i
augurc,qui porte malheur.
nten-dâpat xelâka,
malheureux, tomber dans
tune. — ,jj^£* men-xah
lâka } courir à sa perte,
ser au malheur. e)l*r.
bahagiâ - fia dân xela
ânak-ku ïni, quelle doit
bonne ou la mauvaise for
mon enfant? ^ilsS-' «-„
misérable, iufortuné, mai
Prov. AiV^y^^U,
tâigan yaiy xelâka karjc
dans une main malheur
travail ne réussit pas. &
quelque chose que Ton ve
contre une mauvaise vein
JJiU^i btr-xelâka, q
malheur, infortuné.
^ld^* men-xelak*
causer du malheur, rend
heureux.
iûL
JLU
543
i ka-xelaka-an, in-
qui est devenu mal-
t Suud. n*%a*n\ xelaka.
*o«*> xifaka. Day. .ca-
laga, nom d'un arbre :
gouvernail d'un navire, j
* mèn - xelâga , faire
nouveau (L.).
lâiMl, culotte, caleçon,
t Sund. iTKtiiuis xelana.]
*lâpakfii califourchon,
ça, jambe delà.
J ler-xe/âpak, qui se
califourchon, AL» aI^W.
u -X» ^^^/^i' jdtuh-
dlam Cujer ter-xelfipak
lâkanj Ikan , il tomba
iu et se trouva à cali-
sur le dos d'un poisson
110)
•eltirt, patron à broder,
broderie. jSj^ ^yyj»
-i^j ber-kâin smgkit te-
riy revêtu d'une étoffe
nivant le patron nommé
S. Uid. 1 1S).
h9 fente, ouverture, eiv
itervalle, interstice. —
yli xelhh bâta, gerçures dans
les rochers. jJj — xelhh kisi-
klsiy les interstices d'un treillis.
Jl$ i-j y àIo* xelhh lôbarg pin-
Ut 9 les fentes d'une porte. —
JljU» xelhh jâri , espace entre
les doigts. \S — — xelhh-
xelhh gïgi , intervalles entre les
dents, jj ^f^ JL^r* c$W
ii* S KàA&- xahâya mata - hâri
memanxar-manxar deri xelhh-
xelhh ffïïnwy, la lumière du so-
leil se montrait à travers les in-
tervalles das montagnes (Jndr.
202). e>ï*lo* J& jf/1 C^*V*
metiampey-kan âyer pada se-
yala xelhh-xelhh-na, introduire
l'eau (en faisant les ablutions)
dans toutes les cavités du corps
(J/.).
dis£* me» -xelhh, former des
intervalles entre les dents en les
limant.
. .*
AJLsi3 pen- xelhh, ce qui sert à
faire des intervalles. — y\j bâtit
peu- xelhh , pierre à limer les
dents.
t^Xlo- jrallka , nom d'une fleur
- V
odoriférante qui pousse au bord
de l'eau.
ijAJg»- xallkfl, une feuille de
bétel roulée avec de la chaux et
544
dUU
jh
les antres ingrédient* qu'on y
ajoute ordinairement (L.).
CXlc*- xulïka, fripon, filon,
coquin (/,.).
[Kw. îynthns xulika, trom-
perie.]
s^V ocalixi, avide, rapace,
avare (Cr.y
(£y^> xalûtey, babillage, dis-
cours frivoles.
JjjL>^> her-xalîitey , qui ba-
bille , qui tient des discours fri-
voles.
/9y^- xelûpar, v. j>j>* xû-
par.
i»* xelàk, poudre fine faite
avec une pierre brillante venant
d'Arabie; cette poudre, avec de
l'eau de rose ou à sec, sert à
frotter les paupières, comme
ornement ou pour éclaircir la
vue (À7.).
J(itf^ men-xelhk , frotter les
yeux avec cette poudre.
[Jav. *>niMf\ xelah\]
3h
xelùk, aiguisé. — y\* bâtn
xelhk, pierre à aiguiser (H. D.
217). v. àIcw xelhh.
jd»» Qcelik, ouvert (en parlant
des yeux). jj[y> aI^JI ^L jâp
J^P^loLjU. der
mâsa itïi. - la h bahâru
mata âraiy malâka }
moment les yeux des j
Malacca furent ouverts (
52).
•Jsils^-* men-xehk~h
ouvrir les yeux.
iifi>- Jcelùk, pris, tiré d
ou par une ouverture.
llb^-» ber-xelok, qui
qui tire d'un trou.
isî-* rnen - xelok
me ne là k, prendre dans
ou dans une ouverture, n
main ou les doigts dans
pour en tirer quelque
men- xelok tampat dawâ
teltifijuk - fia, il a mis s<
dans l'encrier. -X$p J.
Jj-V* ^J *»lf£ men-xel
dert - pada bejânah dei
duky tirer du sucre d'
avec une cuiller.
llo^J ter - xelok, qiû
ou qui peut être tiré.
^J^s^ wen-xelôk-
de, prendre dans.
men-xelàk-l
foncer q. ch. dans un
JA"
545
juk-na di- xelàk - knn - /la
!àlant tampat dawàl, il a
ce son doigt dans l'encrier
»» xelakôti. sorte do petit
celùnf, la pointe de la
qui se tire avec la sarha-
r xeUwy-xelhg.
A
f?*^* ôjl-> ctew// xelmrj-
* = t £>l 0^1 ^ flfôtf// ùriiy-
v. £>l ârïry.
xelàp 9 trempé , plongé
quelque liquide, teint. Ji
ti// Aô/m itu pada dura h >
empèrent la robe dans le
(litt. : fut par eux la robe
éc dans le sang) (H. fil).
di- xelàp - fia nu -pT/loh
' pada ffûta, il en trempa
lorceaux dans du sucre
Yat. 37).
>yi ber-xelàp, qui trempe,
ant.
*£■* m en - xelàn et «JtL«
V3y>, tremper, plonger dans
quide, teindre. — «iy
j men-xelàp, un teinturier. |
cjJlo^J ^r - xelàp , qui est
trempé, que Ton a teint. SV
cjaoyT «j ^jlT memâkey /càin
yanj ter-xelop, porter des habits
de couleur.
iJlsi-* rnen -xclôp-i, trem-
per dans, plonger dans.
^yJljg^ men - xelàp - kan?
plonger q. cb. dans un liquide,
teindre q. eh. ^JtU* 51 <J--îl
f>\ iljû jhj>* apa-bUa âku
xelàp - Ican jarl - ku Ica - dâlavi
âyer, lorsque je plonge mon doigt
dans l'eau (N. Phil. 1 93).
JJkJ^ mem-per-xelôp'ij
faire tremper dans.
-jJà^J^ mem -per - xelàp -
kaiiy faire tremper q. eh., faire
plonger.
Al **
sjjj^9 peu- xelàp, qui teint
* * !
ou sert à teindre. — Çjy orarg
pen-xelàp, un teinturier. ^^/
— perkâkas pen-xelàp , instru .
ments qui servent a teindre.
^^Txelôp-an, teinture: ce
qui est teint. — ^yykâth xe~
lôp-an, toile teinte.
^y^3 pen-xelôp-an , action
déteindre, détremper: teinture,
plongement.
^f^t>*J* per - xe/ôp ~ an, pro-
duction de la teinture, teinture-
rie, atelier de teinture.
35
540
UU
[Jav. 9ji\n4i£\ xelej) et innttij
xelup. Day. mlepan. Tag. et
Bis. T^Tf S0^01}]
\u&- xelepà, pour ULi selepà.
A^T xelàm-xeliim, aller et
venir, lambiner, v.
xelbs-xelhit.
un
5o4>* xalempuwg, nom d'
instrument de musique, consis-
tant en un morceau de bois garni
de cordes (6\ J/a/. 159;.
[Jav. «j»««/i.Ji\ xalempurg.}
JL^ xélôr, trempé dans de
l'eau ou toute autre matière
bouillante: l'ordalie, le jugement
de Dieu. xJ — xeldr tïma , le
jugement de Dieu par rétain on
le plomb fondu.
Jb>*j> ber-xeldr , qui trempe
dans une matière bouillante; qui
supporte le jugement de Dieu.
J^^* men-xeldr, tremper
dans une matière bouillante. —
x\* men-xelôr hâyam, échauder
une poule.
Jh>*S> ter - xeldr,
trempé ou peut être trei
une matière bouillante.
^yLs^-* men - xeh
faire subir le jugement
en trempant dans une
bouillante.
J*^9 yen- xeldr j h
bouillante dans laqi
trempe (/'. J)eu\).
**cJUU» xelelUiyan
— P->Ju kapûdaig.
•J^ xelùs, qui conv
venable ((>.).
r xelàs-xeli
v
ter et descendre par u
ment continué, v. 1*5^
xelkm.
xin, fi ! fi donc ! Jl
expression d'horreur \
que 4a». xih (KL).
[Jav. et Sund. /#j^»
•• _ *.
xasmak (Pers.
tes uni k.
z
547
z
9 la lettre W djâ, jâ,
> *c** jtm par les Arabes,
: douce, (v. (iram.)
?re.), place.
^ je, v. ^jjj icùidu.
, (Pers.), dignité, gran-
iflie, gingembre.
et Sund. *c*n/n\ jahv.}
àluit, mauvais, vicieux,
;, atroce, dangereux, tlif-
hideux. — ?Jy ôraixj
une mauvaise personne.
kîldti jâhat, un cheval
— AÎU tânah jâhat, une
e terre, terre stérile.
3 penâkù jâhat, une
p. maladie. — '-^J rîïpa
ne mauvaise figure, laid.
1 m -jâhat, le méchant,
11. J^U £ ^rt^ ;w-
yarg jâhat, action mau-
•imo. ^PJ ^^t^ *^V
•-itohâhat derr/an ôraitj
ajcât/a sâma jâltat jTtya,
si quelqu'un s'associe avec les
méchants, il deviendra certaine-
ment aussi méchant qu'eux (J/.)«
JUibW. £jj\ ôrmrf jâhat signi-
fie aussi une personne de basse
condition, par opposition à Çjj
JjAj ôraiy hâik, personne d'une
condition aisée. i*l» £i*l
- .*
&\ &j <**
- ^\ jV >b -*-
aIiL» .yVXvc (ï/yim/ /hu£ ara - teiyah
tâhil jika oraiy jâhat di-pintn
xa~j)âho, si c'est un homme de
condition aisée, on lui deman-
dera un demi tahil, et s'il est
d'une condition basse, en lui de-
mandera seulement un quart de
tahtl (Cad. Mal. 400).
On dit aussi JXfcUs-" sa- jâhat,
mal, d'une mauvaise manière.
ttudah htiat xa-jâJiat padâ - ku,
vous avez mal agi envers moi
(/y. 71).
JUibUï** men-jâhat, faire mal,
agir méchamment.
^vr,»>Urï« me.n -jâhat - Jean,
rendre méchant, pervertir, cor-
rompre; accuser, incriminer q.q.
35*
548
J*±
sySà\e>y» ber-jâhat-kan , qui '
rend mauvais, qui fait considérer
comme mauvais, qui accuse q. q.
^y\/f^ ka-jahât-an , méchan-
ceté, malice, atrocité; infortuné,
malheureux. C/^i il Jù ^1 àîU*
^y^/f^ jàtuh la ka-dâlam /dut
ka -jahât - an , ils tombent dans
l'océan des vices, dans le gouffre
de perdition. Jûï JU-** ^rV^ ^^
,jtye* jika di- fihat - fia suâtu
tanda ka-jahat-an, s'ils décou-
vrent quelque trace de méfait
(J/.). jhff- ^-> doà ka-ja fuit-
an, maléfice.
[Jav. 4C4/»Hs»yN jakat. Bat.
<rw$t\ jahaL Day. johat, cre-
vasse. Bis. V»3 daot.]
jàJltt, cousu, joint ; être
cousu. J^Jblt>» Aj ^yykâùi ff ait/
jâhi't y un habit cousu. ^yi-A-o
di-mâsuk-ka n kabu-kâb u
*
di-jâhà men-jâdi seperti harï-
maw hldup , on la remplit (la
peau du tigre) de coton , on la
cousit et elle eut l'aparence d'un
tigre vivant (//. Ab 73).
men -jàhtt y coudre,
travailler à l'aiguille ; assem-
bler, joindre des pièces d'une
charpente avec des chevilles.
Ob ^KJ J^lj^» OyU^ gjj*»
c>^J^ ï tf}*-3 «w - ôravr/
pu an men-jâhù pake y -
dûn pakêy-an ânak-ân
uhe femme cousu it ses h;
ceux de ses enfants (//. A
JujuaJÛJ JLjbltfi^* men-ja
di'h kâsiltj coudre deux c
ou deux bordures à pla
contre l'autre. ^^\ JJJ «
*
men~jâhà litit tibi, cou
semble deux coutures t
l'une au-dessus de l'autre.*
* *
S'y** &S?" men "jàhù
sïirgey, faire des points i
cotés d'une ligne. Uj -
jàhà ber-kiyâ, piquer
rière-point. y^^ — ro«
jetîyur, piquer an poi
naire (AV.).
J*à\f£* pen-jàAù, q
ou sert à coudre. — iS^
pen-jâhity un couturier,
leur.
iJL^ja/iît-an, qui es
couture, ourlet.
. A
ùhf^ pen-jahlt-ân
de coudre, couture.
On trouve aussi J*jI»
[Bat. <-??sto\ jaki
et Bujr. -o^V jai\ Tag.
•Jblft* jâhan, nom q
donne au poisson luvgkai
renu gros. v. iSJù lurg-
%hil (Ar. Jv^), idiot,
>rant, simple, un esprit
bebhl, le mot jâhtt
ignorant. «JUyJ Jtfo*
> l>Ij jikaluir lîhut
Un àkaii rajâ-iifi ïtu
ïn t là Uni adâ-na, s'ils
ent que le roi est igno-
iujuste (M, B. 224).
mg an-la It la meryarjâ-
karjâ'-an ymg jâ/u/,
commette pas des folies.
>^1 aJ^I JU^ta ^£U. tj\io»
jàigan dt- Ithat Tileh
hil, afin qu'il ne soit pas
ilgaire ignorant (.1/.).
'r"y*f jÏHC^jâhil ber-
oublement fou, arcliifoii
245).
Pt Sund. wiiïuhip ju/ti/,
jaloux.]
jôJiiltyet (Ar. Jy&O,
e, époque du paganisme
Arabes (avant la venue
•met).
fa (S.WSjoga), victoire.
J %J «^ pya i>rhnJ
àjuIa»
549
sa~kâli htiy la victoire dans ce
combat (S.Ii/d. 153). ^U. JUf
^j* me - mlnta jâya j>ràig - na,
implorer la victoire à la guerre.
âl-mi jâya prhig-îia, son expé-
dition ne s'est pas terminée par
la victoire (A/.), yj^&^jayaiy
wtrïï, victoire sur l'ennemi; titre
ou surnom.
cSW^f ber-jfiydy qui a la vic-
toire, victorieux. ^U^» ,j\ aIIjuj
5* ttadâ-lah ht ber-jàya lâgi,
il cessa d'être victorieux.
[Jav. et Sund. *c*m\ jaya.]
7*JVa» jâya/ty, lit nuptial.
l^. VtUn jàyâ, épouse mariée
selon le mode parfait.]
•• •
Jâ/tit.
9 jalt, v.
r>U*./afr (Ar.^cw), injuste, ty
raiinique.
lIA** jayll, Jail, envie, jalou-
sie. v. ^Juc*. jàhil.
VVtt* Jâ/# (Ar. JU-). permis,
licite, légal.
Xiu[o~jâifet (Ar. »JU.), blessure
•• •
qui pénètre dans le ventre (/>.
M. 312).
550
L.
&«L*
Jj&*jawa, Java, l'île de Java.
— £jy ôraiyjâwa, un Javanais.
— àS\j tânak jâwa, le pays de
Java. — jW. irâra jâica, à la
manière javanaise. — *«\ osant
jâtra, le tamarin. — Ju>j r art du
jâwa, millet. — £y bttvgajâwa ,
nom d'un arbuste à fleurs (<pr/-
moctàe vulgaris).
Il paraît qu'autrefois les Malais se
donnaient aussi le nom de^vex. pjy
drarrj jâtra et quejÏMwi signifiait tout
l'Archipel indien (Marco Polo). Le
même mot signifiant .Tara et aussi
millet dans plusieurs des langues de
l'Archipel , semhle justifier l'opinion
de ceux qui prétendent que l'île de
Java a reçu son nom de cette graine,
qu'y ont trouvé les premiers Indiens
qui y sont arrivés: graine que l'on
suppose aussi avoir été autrefois la
principale nourriture des aborigènes.
Dans ce cas l'origine de ce mot serait
persane . il viendrait de j>+ jatc
(Pers.), une sorte de millet: orge
mondée.
[Jav. <K<r*\ jaway Java, &-*!
iynj\ jutrmmt, millet. Snnd.
>v:vt\ jaira, Javanais. Hat.
jau, Malais, Mahométan;
jifojaîta-nrff, millet. Pay. ja-
tra, Java, (et aussi) millet. Mak.
-0~v^. jtnraj Java, Malais. Tag.
CC) datra et His. V»3*V* daoay
millet. S. U3T ya»a < orge. Gr.
Çia. blé, grain (E. Burnouf).]
by&? jâuruh, jâwih, l
tant, éloigné. - %j>\j> <
jâu/t, à quelle distant
ù£*j*jâu/i ileri sïnij l
k^A jj^-» dÎJ^W. jâuk-
„ (jrl itu, ce pays est-il
AU — jâu/t Matant, a va
la nuit. a^W. i> ijy^»
dûtanj dert nagrï ya
arrivé d'un pays lointaii
y& \ jav h-tah arglca w,
vous ! AjU- j3 ^3 de}
jâuh, entendu de loin
i/*+* Ou &yc*. menai
jâu/t dan /tavtpir, a'en<
loin et de près. ^3^
^ à*~> w*jl wsAf J3 j
pri' -jalâu - an deri ta\
sa-tenja/t /tari, sa dis
là était d'une demi-joi
chemin.
f&yc>- jâu/t -juli/t y
très -éloigné.
TaIo^j her -jâu/t -jt
est à une grande distai
est très- éloigné.
>^^* nien-jault-î
gner de q. ch. (/>. AL
^XJ^lf^* men jâh
éloigner, repousser, éej
tourner, j;^ JjxL» ^jX*j'
e>U*p denjan men-jô
spgala bahàya derî-padà fia,
en éloignant d'eux tons les dan-
gers (Af. R. 48). Aj i> pJL* aIU
f9^/ *à ' lah 8atrïi, - mu yary
tiâda dâpat di-jâuh-ka?t deri-
pada segala tepï ka-rajâ-an-
mu, ce sont là vos ennemis que
Ton n'a pas encore pu éloigner des
frontières de votre royaume (A/.
tiâda dï-jâvh-kan-na diri~ïïa,
ils ne s'étaient pas encore éloi-
gnés (7f. 73). àDI j£jUo di-
jâuh - kan allah, que Dieu
éloigne, que Dieu nous en pré-
serve!
ù^jf^-jaUh-a?*, éloiguement,
k distance.
C^jjf^3 pen-jaùA-an , action
de s'éloigner.
[Jav. ^b»ff\ doit. Sund. -Kvn»\
jauh. Bat. <o^x dao. Tag.
*^*to layo. Bis.C/V^to /tftlayo.]
•£y&»jàwi, In race bovine, des
bœufs, des vaches. J^J^^-
J*\ jàtei tîffa ifcor, trois têtes
de bêtes à cornes. «^W- ô\±yj
karbatr dân jâtri, des buffles et
des bœufs.
[Jav. *ç\S> jawi, vache sau-
vage.]
0$Vô*. jawl, Javanais, Malais
(forme arabe dérivée de *U*
jâwa). £& — jâwijM>kà9i, enfant
né d'une mère malaise et d'un
père indien, ^l^ ita ^^*
^Jye^ meniilis dâlam battàsa
jâirî, écrire en langue malaise.
C^tjf^* men -jawi - Jean, tra-
duire q. ch. en malais, faire tra-
duire. /£->* Ju» h\&> Jj
J^A £sjy*> pinta sohâbat bêta
jawi-kan »iirat itn, je prie mon
ami de faire traduire cette lettre
en malais (A/.).
rcSsvo*. °u mieux C$ftlû**>>
jawl-jmvl, espèce de ficus, le
multipliant. <jj**j>* j\ O^
seperti âknr jaipï-jâiri, sem-
blable aux rameaux pendants
du multipliant (qui, après avoir
pris racines, forment de nou-
velles tiges). ^SmZy* J*A j;\y
jj^lo^^ C^f* buwâya itv dï~
r/nntttry-hnt-na di-pôlton jawi-
jâwiy il fit pendre le crocodile à
.1111 multipliant (//. Ah. 225). v.
tf*j berirym.
[Bat. <ra^o<mc^oja^i"j(l^1'
Mak. -Q~Z~*-Q^jawî~j(iwi. Malg.
aici-awi]
<-J}\j^jâwaf, service, fonction,
poste, emploi, office: servi.
^j r^-L. oy^î Ob gLU
552
U.
Isftlûte
^^W. lndubâlavg dâ?i pahlu-
trân mâttùg - mâsiry detyanjâ-
wat-na, les guerriers et les cham-
pions, chacun à son poste (3/.).
ci^W- {f*ddyfng-dây<nymeig-
hddap-lah titan ptttri mâsitg-
mâsùg dergan jâtrat-nay les
dames de la cour servaient la
princesse, chacune dans ses
fonctions particulières (Jlf.)- *-*L-»
Cl^ g si-àpa ya-ig jàirat-na ,
qui les a servis? par qui ont-ils
été servis? (M.).
Csj\c>y* ber-jâwat, qui est
dans un poste, qui remplit des
fonctions, qui fait q. ch. ôyu) J^*
^y>\9 «iiw> J3 OjV£>-ri maha ia-
pttn ber-jâirat pada sa-kephg
pâpan , alors il se saisit d'une
planche (M.).
Ojlf^* men-jâwat, remplir
des fonctions, occuper un poste,
servir, d^s^* OjU^ g j^;
bttdak tjatg mert-jâirat senjatâ-
nUj le jeune homme qui portait
son armure, sou écuyer (3/.).
$js£* men -jatrât- î, servir
q. q. dans un poste, traiter, rece-
voir q. q. selon son rang. JûX*
*^*} £/*$ f3^J^ *^tr** bugînda
sigrhh-lah men-jatrât-i utils- an
ïtu, le roi reçut aussitôt l'ambas-
sadeur (3/.).
Oyf^9 pen -jâtrat, qui est
dans un emploi, qui remplit les
fonctions d'un office, /jîti*» —
pen-jâtrat santâp-an, l'officier
qui présente la nourriture au roi.
l>j9 — pen -jâtrat pliait, celui
qui présente le plateau à bétel.
Ota^-A. OUaLi ^yjU Ojlf*
peu -jâtrat mt'nlttn - ait sultan
mesir dâv pen -jâtrat. tetâh-nn
itu ber-dosâ-lah pada ttlan-na,
réchanson et le panetier du roi
d'Egypte s'étaient rendus cou-
pables envers leur maître (B
64)..
{j\f*>jafrât-an, poste, office.
emploi, charge, fonction, état
profession. ^1C* Ju ^l j\
^\^ w ^£^* ,a bâtgun
maka su-kali-an mâsity-niûsiq
meniegbig jatrât - an - na< on se
leva et chacun reprit ses fonc-
tions (Um. Yat. 1 70). ^yl^ fà
yJoapâ. - kah jatrât - an kâmu.
quelle est votre profession ? (fi.
78). Jxiïj*» ù^Jà pe-karjâ'
an jatrât -an- kit, le travail de
mon emploi (//. Ab. 2).
^j» )f*y> ber-jatrât-an, qui wt
d'un emploi, qui a un office.
tfyfZ9 pen-jawât-an, office,
emploi, dignité. Jiu» J»^
iJvJl^ C>\<* Jy*~» pen -jawât-a*
inntrï dan huhihâlmy,
a dignité de ministre et '
s (M. 11. 223). !
j» j>er-jawât~a?i, fonc- i
es, service rempli.
U* jâbat, dont O^la*
t quelquefois synonyme.
Kn*vy\ jawat, fixer la
Day. jatret, œuvre.]
*4l9 service d'une per-
mme esclave, pour son
•
ber-jâka, qui est en
our son entretien, ser-
mie esclave.
f per-jakn-an% la per-
îi est en service pour
etien, état de cette per-
*JL be - per -jakâ - kav y
•éduit à Tétat de servir
entretien.
et Sund. *c*n\ jaka,
>mme, un homme non
DU.
553
knn, nom d'un peuple
qui habite la péninsule
'a pergi me-lihatjàku n,
18 voir les Jakuun (//•
JS \&*jâkas9 nom d'une plante
avec laquelle on fait des nattes
(AV.).
siJLw jâga (S. srnrç jâgara),
veille,- éveillé; veillé, gardé,
surveillé : être veillé. Oj$JÛX>
jjlo^ O^^ >*** J**1' bug indu -
pTiv wntâra tïdor deïïjuw jâtju,
le prince se trouvait entre le
sommeil et la veille {H. 10;.
tutkûla Uu jugà - /(/// ta deri
tïdor-na, s'étant réveillé de son
sommeil (B. 43). y^S JJU* &jj*>
JXil sTtruh jâga prahu ïtu, il
ordonna que le navire fut gardé.
^•yJvwSe^jagà-lah ku-lukû-
rrw-/7a, que sa conduite soit sur-
veillée (M.).
A
Énig. JJW. AUjJuï £-*** «Ja?27
*7</or mâ/umjâga, il dort le jour
et veille la nuit. J|Jx«^. V"'!7"
Zv/fr, le grillon.
T JJU*. ou mieux jJUï^ jagu-
jàna, garde, un corps de garde.
3Jhjk\J prâ/nt jtiya-jàga,
un navire garde-côtes.
jjU^i ber-jâgu, qui garde,
qui est de garde, jt— * -XÎ jJU>^
IL l>I^ ber-jûga pada xïmy
dû?/ mâlami qui veille jour et
nuit, j^i ju^î è è^ ^ ^
jJu* c)L*«j maka sègala ôrarg
JSV
fffiir/ Iter-jôga /tu samun-Ftn tî-
•lor, alors les f»ens qui étaient
de garde, s'endormirent tous {lt.
124).
,lll*ï^V bw-jHgn-jugtti faire
vigile, eélélirer des fêtes pendant
plusieurs jours cl plusieurs nuits
dp suite, selon la p.onlunie (les Ma-
lais. ÂJp?s O^J^ slk •>£
1U *lj» Joui jtjU *Jy JJU
*.. Jl. jl^r^ haginda mr-
nur/â-i y-knr'jCt-nn /ler-jnger-
jiîya irmjmt jmloU iiiri timpnt
fiTrMi niûhim lier - jagn -jâtjti
viâkt'i mïvirm, le roi commença
la célébration de la fête, qui se
continua pendant quarante jours
et quarante nuits au milieu îles
festins (A*. :i).
■JW" meu-jûga, garder, veil-
ler, surveiller Jjli. j\i jjL**-*
Jf~* mrn-jagtt tlàit inr)t/âtriit
jimjri, veiller et garder la ville
(-V.)
-lll<*^» trr-jâgti, réveillé, qui
est réveillé. J^l ^ Ojî cX*
AJlïayT mil kn iTttiv putrî îlu ter-
jiujâ-liih , et la princesse fut
éveillée (M.).
^lîi-* meii-j'iga-kav, ré-
veiller, faire veiller.
C>*ua-^s per-Jugâ-a» , veille ;
célébration d'une fête. 3-*
^U Àyu> ijS jj*I;l j-lî&ys
IL « Jut WMf&r
prr-jagâ-n
}>7i» gentip lui-jiûioh hûr» w-
pïitoh mi/ftrm, ainsi s'mwb-
plirenl les dis jours et lea dix
nuits de fête {M.).
|Jav. etSund. ■«»„>,/«. M.
et lîii(r. -ot> /affti. ï>ay. j'a^n.]
«J Lfc. jâfftinf, maïs, Mf ilf
Turquie, ill) — Jïîgmrj litttiig.
sorte de petits pateaiiï.
[Jïtv. k iri'' joipin/. Suiul.
kfijuim jagmg. l>ay. Jugoig.i
I le monde.
[.!av. kmhui ,/«'/«'• Siiud.
I *mm\ jagat, pays.]
i ,H»* JâgOT et j^^5 ï*"'
! jôçov, une sorte de canon I ti
; (Jav. xnpjiigur, le biniHi
! canon.)
■ Jûîo* >«/«*. vendu en détail-
JHo^j bcr-jàgal, qui vtnd
ou vendant en détail.
i ij"^" jogâl-an, vente **
détail.
[.lav. et 8nnd. «m» »«j > /»£«'•
qni vend de la viande; tuer nu
animal pour le vendre en détiil-
Hat. < — »«— N jagal, denr*«!
victuailles.]
i£U* jâvgak, vol de grand
chemin, brigandage.
JpU^ pen-jàwjak, voleur de
grand chemin, brigand (AV.).
£ld* jàiyat, affiné, passé à
laflincrie, passé au laminoir.
JXpU* a:y ££ ^j rôian ynuj
nmlatt jûnjat , du rotin que Ton
a fait passer entre deux petits
couteaux pour le nettoyer et le
rendre plus fin. àX*> £j Oyf
J*pW. kâwat ytny #u(lnh jâiyat,
du fil de métal que l'on a fait
passer par raffinerie pour le
rendre plus fin. w*£i»» yy
hâttt jâ/yat, caillou, "pierre sili-
rwV>
couse.
m™ - jàvyaty affiner,
passer a l'affiiierie ou au la
mitioir.
•^upW^* m en -jâtgat - /v/w,
l'aire passer q. ch. à raffinerie,
nettoyer du rotin.
JUpUÎ3 ]*en-jânjat, qui affine
ou sert à affiner du rotin, du
métal.
iDay. jaiyat.)
t\&* jâiyat , petite courroie
servant à serrer, à tendre. JUpW
yi -Jt jânjat tnli tnmbur , le
tirants d'un tambour.
[Jav. et Sund. kww^ jmyet.]
s
£\&* jâryan (mot exprimant
une prohibition, une défense,
une négation), se garder de, ne
pas faire ; ne, ne pas. JaJuI ^
pj*j S<&\ à\£\c*. hey Cntulc-fai
jCmjan-Jah nryhtnt ber-prmy*
o mon fils, gardez-vous de livrer
bataille (//. 43). fs>\ ^W
aiyhnr mem - bûmih jûnjan
tnyhuir men-xiïri, vous ne 1 lierez
point, vous ne volerez point (11.
HT). &\J**S\1&M-
àjW hy<it bCrik-btlikâyarjCnyan
ttiykmr jûtnhy faites bien atten-
tion afin de ne pas tomber.
pplihnra Ihlah - mit sttpûyn
Wtrr - m h jàiyav ter - paryyaL
retenez votre langue, afin que
vous n'ayez pas le cou coupé
(M.). J-O. ^ jêU ^
jtkfifair jmyav hnmlui heiulak
ber-tàpa rtisxâya hnmbti llcut
ku-pmht ttmn-lcv, si ee n'était
que j'ai intention de faire péni-
tence, je vous suivrais, mou-
seigneur (7/. 111). OWS ^êW
jrviyaw iti'kâtn, indicible, in-
effable. ù\J {flc^jâiyan tiâda,
indubitablement, nécessairement,
il faut. ^]^ Jt\c>~jâiyan berâni,
ne t'avise pas de.
556
cA^r
wo-U ^'V- wA/r di- pïikul
jâigan mâti kâyu di-tân/an
jârgan pâtah dân tânah-pTin
jâigan xâxat, que le serpent
soit frappé, mais non jusqu'à le
tuer, que la verge dans la main
ne soit pas cassée et que la terre
ne soit pas souillée. Le sens est :
quand vous reprenez quelqu'un,
que ce soit avec des paroles
douces , un visage serein et un
langage sage, afin qu'il n'en con-
serve pas de rancune.
^^Iplo* jârgan-kan, loin de,
il s'en faut de beaucoup, tant
s'en faut, non seulement, si ce
n'est. ^Zh d>\*0*y v^^V- ê>b
clO Lj ^Uy^ ^b Ob dân
jâvgan-kan buah-na hâna bâ-
taiy-îia dân dâun-na jïïa hâbis
di-mâhan-na , et ils en mangè-
rent non-seulement les fruits,
mais encore les branches et les
feuilles (A\ 84). JU j\ j&U.
Aj ùj9 jjy jâigan~Kan la -mâti
lûka pïïn tiâda , tant s'en faut
qu'il fût mort, qu'il n'était pas
même blessé (B. 91). ^èU.
Jjuï OJuyJU Jojj jârgan - kan
dâpat me-lîhat-pun tïdak, loin
de Tavoir obtenu, nous ne l'avons
pas même vu (M.): Juw {/&£>*
d>y* jârga w - Jca n sampe
na , à moins qu'il ne 1
du secours (M.).
[8und. *c v»Mj\ jarge
n'est. Mak. ^-^* iyati
7r\&»jûja* tournée poi
des marchandises ; é
tournée.
^U^ ber-jâja, qn
tournée avec des marc
pour les débiter.
p^W-* men-jâja* fair<
d'aller en tournée poui
des marchandises.
[Jav. pcKsjaja. Sund.
jogjag, examiner un ps
parcourant.]
Àr^lc*. jâjah, parcouru,
couru.
mert jâjah, p:
faire le tour, visiter.
IfST jajâh-an, ce
parcouru, ce que l'on p
courir, qui a des limite
dépendance, district, ^
d* * »-*^ fia ma -utariAv-h
jojâlt -a w -jajdh-a n - h a d
A'ota-kotâ~/ia, d'après 1
qu'ils ont donnés à leu
et à leurs châteaux (
A>-U
AïU
i>57
»Aj bâili kïta àiah-ka»
jajâk-tin nagrî-iia yaig
ttu, noua ferons bien de
d'abord le territoire de
lui est proche (/«m. Yat.
tl jsp ^f je.
tegala jajâh-an nagrï
Imi-ïia, il fit le tour de
nce. iSj> Çjjl <Jy jLï
w/ipA ô>a*j7 pûfe'A là in
'âlam jajâk-an yarg di-
i, d'autres Européens ne
pas s'établir dans les
Son Altesse {M.).
et Sund. *rmcj\ jajah.]
\)ah, nom d'une sorte
ïjaty, nom d'une arme
<^«/, imité, contrefait;
«al.
!"• men-jâjat , imiter,
)ar, ligne, rang,rangée. !
Li Ol^S permuta tîga \
ois rangs de joyaux,
y ber-jâjar, qui est en
li forme rangée. ^îS
A»i^ k'ipài ber-làbith \
ber-jSJar, des navires à l'ancre
et formant des rangées (//. Ab.
104).
i^*3?y ber -jtijâr -an, qui
est de rangée , qui est en rang.
[Jav.etSund. Ki-jnjai: Mak.
"0"0ss jajarnig, place où l'on
s'assied l'un à côté de l'autre.
D&y.jajar, bande, corde.)
AjIo- jâtuh, tomber, échouer,
périr; avoir lieu; tombé, échoué.
ijlC *1j *«î Aj"U. i) jl min yanj
jâtuh pexàh belhh mukà-na,
quelques-uns tombèrent et se
blessèrent à la figure (M.), ^t
Ojï IbS JJU- j;\ lâlu îa jâtuh
ka-dâlam lâut, il tomba dans la
mer {11. 60). jjjîj fe"U. iX* y-\J
*~3>p>-âhu,xit<l-<tltj(aithdi-pûlaw
pïaitig, le bâtiment échoua sur
la côte de l'Ile de Fisaig (M.)-
jcl ijlf tfU. *Ju» i> Jii kapàl
ijaig sudah jâtuh ka-b&wah
BnjÎH, un navire qui est tombé
sous le vent. Jw jjW. ji—lj ^gjU
4^1 ù!tf &£i$J* hàri fâsak
jâtuh pnda hâti ka-tïga hnlan
npi-il, la fête de P&que tombe le
troisième jour d'avril (P. M.).
JiL. ii'W jùtith sakà , tomber
malade. jU jjU. jâtuh hâti,
découragement. £À* *»W jâtuh
mata, fixer accidentellement la
558
ajL.
JL.
vue sur
q. cli. j~ô JXÎo j\±y>
àjW aJu» Si sûdâgar bagïtu
besar /agi sudah jâtuh , un si
grand marchand a donc fait
banqueroute (Â7.). vjy l>^-> Pj^
Pjj^î Cr ^ ^** *Àc*>f \ bâratg di-
•tnâ/ta pûn â feu jâtuh tiâda âlcan
ter-bïïaujy en quelque endroit
que je me trouve, je ne serai
pas rejeté (/</.). ,j\ ^W* J-*>'
j*i ^-i ^US tfU. asaljâtgan
ta jâtuh tca-tâtgan baigna loin,
afin qu'il ne tombe pas daus des
mains étrangères (id.). à^f\e^.
c5^ Cr ^ &T& jâtuh-lah kâxth-
fttt âkan dïa,'il commença à
ressentir do l'amour pour elle
(éd.). ->lj £\ Jj \y*~ J>\> AlV
^vT ^jU^* ^** jâtuh bâigun
meu-jcahâri untunj tiâda jûga
men-jâdi kâga% chercher for-
tune en tombant et en se re-
levant (par toutes sortes de
moyens) et cependant ne pas
devenir riche (id.).
^/yAfî** men-jâtuh-kan} faire
tomber, renverser, jeter en bas,
précipiter, ^/y^^ J>/3 ôy JL*
^ilijS^jJ maka tua n put ri
men-jâtuh-kan diri-iïa ka- da-
ta m âpt\ et la princesse se pré-
cipita dans les flammes (7/. 158).
I
nuika di-hantar-kan i
tara dïia pâpan serti
lâlu di-jâtuh-kan k
tâut y le corps doit eti
entre deux planches
semble et aiuai jeté
(SI.). oU^J^^
tuh-kanjûga ka-jfadâ-
le lui jette (qu'on le lui
((W. Mal. 402). S**»
pj%— ** ^^' men-jiUun
hum âtaa sa-ôraig, \
un jugement coutre q.
jjttra inl-lah men-jô
ituUâka, Sincapour a fa
Malacca (id.).
/i*>y&> ka-jatù/t-an
est jeté, ce que l'on a
ber, ce qui est toml
jatûh - an buta m y<
rêvant que la pleine
tombée du ciel (S. Ih'o
[Jav. tfiui'N datru.
«c~C*e^> ma-dabu. D
tomber (en parlant des
3L*. jâti is- snf?r j
duction, nature d'un*
juste, vrai, droit, exact
jjjW À ayahnda bu
jâtiy mon père et ma
à±
i5jU.
550
»
ites (S.liid. 130). p^---
)L sa-ôraiy nutlâyujâtiy
table Malais, Malais de
3C (À7.)-
i
i
£" ttajatl-na , en vérité,
ement, effectivement.
et Siuid. «r«w\ ./('^-]
tl9 nom d'un arbre, le
es Inde» dont le bois est
ié pour sa qualité {terto-
vndis).
aussi par jjV- jâti que
lueteurs de la ttiblc ont
e mot aliène', ^^y £&**
£âyw Jrt**' ya?y lûruh j
râun-na, coinuie un chêne
j feuilles tombent ( /y. 0(»2, ,
il). !
, et Sund. K+&\j(Ui\ Bat.
jatt\ Mak. et llu#. -o^ ,
ay. ya^'. v. 8. sfi7 t/n /*, |
1 venosa , et si I tri jâtt\ j
ier; jasmin.)
i
jôdi, devenu, fait: être
; j*\o* ^ jUii ^i ■
tu suda h jâdi t titra } cet !
est devenu vieux. aJu* ^l i
y^ïd stidaft jâdi islam, i
evenu Mahométiui. J,\ *-*\
• Ju» apa lu sudah jâdi.
qif est-il devenu? ^U* à&\ Jy\
r^-jU ânak allait jâdi mânuttlay
le fils de Dieu fait homme (/'. M.).
Jol JûSJl aL^ J^AjiSl apâ-tah
ka/àk jadi - /</A anakanda ïtu,
que deviendra alors le rejeton
royal V (J/.). ^j^l ^U. ^
tî/w* ,/<*</*' istrl-na, pour devenir
son épouse (#. 211). ^jU- ^pl jU
JUA> tiâda âkan jâdi bagïtu,
il n'en sera pas ainsi. àLL^Âj jU
£y c5->V ^* £/ aL.J^ aUI
maka be-fermân-lalt allait jadî-
lah tt'hnj maka. jâdi trhiy , et
Dieu dit: que la lumière soit
faite; et la lumière fut faite
(#. 1).
^jlsï-* men -jâdi, devenir,
arriver, avoir lieu.^-MO — men-
jâdi besar, devenir grand. —
J>v men -jâdi kâya , devenir
riche. J^J J&sï" T^Ob
dân kalaW'kafaw men jâdi per-
bantaJi - an , et s'il arrivait que
des disputes s'élevassent ( J/.).
Vyu»-Xfî^ men-jadi-kitn, créer,
faire, produire q. ch.',* causer,
occasionner. *lll ^jXOoO e>^U ji
Lo î)b "^j*** ^/ 1 pada mulâ-
iïa di-jadi-katt allait âkan su-
tcart/u dàtt duuiây au commence-
ment Dieu créa le ciel et la terre
(/A 1). jlj Ob o^ cr^.-^î0
di-jadï - k*in - /ta. pa titan dâtt
f>60
f
jL»
nâtli, il composa des vers et des
chants (J/). ïjf&j* Ji.^
men~jacU~kan dirï-na garîida,
il se transforma en griffon (M.).
^j^e^Jf^ men -jadi-jadi-
Ican, inventer, imaginer, forger.
^piJ&Oo* jadi-jadï-an, in-
vention , imagination , transfor-
mation. Nom d'un démon (//.
Ah. 144).
^j-jUlsL kajadi-an. création,
production, origine. ^J^JI j£p
^y\ (j+y*> ^j-tjXsL deri-pada aj)a
yarâig-an ka-jadî~an hanUman
ïnij quelle est donc l'origine
d'Hanuman? (A.). JUA *ltal
w^il^? wX»l «jj ^jXaLadâ-lah ià-
Itu ka-jadi-an yaig àinat ejâib,
elle est une production admirable
(//. Ab. 23). ^jJlsL kajadï-an,
la Genèse, le premier livre de
Moïse, ainsi nommé parce qu'il
traite de la création du monde.
[ Jav. uhii\ dadi. Sund. *ri!>\
jadi. Bat. <-*^o jadi. Mak.
-ohsjari. Day. jadi et jari.]
f Ole*, jâdani, un vernis noir sur
des plaques d'argent qui se por-
tent à la ceinture (Pij.); un ex-
trait noir de l'aloès dont on se
sert en médecine (KL).
[Siam. ja-da?n7 un extrait noir
d'aloès. Pallegoix, Dict. thai,
p. 177.]
cJlcw jàna. — i£A ikanjfaa,
nom d'une sorte de poisson.
3*°^ jâni (Ar. L&*), pécheur,
criminel, coupable. Jol Jtii;
&ô&z £/# wàjib àtas sa jâni Ici-
sâx, alors il est convenable de
faire subir au coupable la peine
du talion (D. Af. 294).
iilo^ jatUk, v. J&j riiggit
Jld* janib (Ar.
flanc.
^), côté,
àâ\&* japuh, éperlan (L.).
japilt z= k^JL^jemput.
J^U*. jâbak, piège, trappe, tré-
buchet.
(Day. jabak, piège pour pren-
dre des oiseaux vivants.]
A^vcw jâbuvg , nom d'une sorte
de colle faite avec le déchet dQ
gambier, l'écorcc de certains
arbres, etc. Cette colle sert »
fixer la lame des armes, des
couteaux, etc. ; elle est aussi em-
ployée pour enduire les navires
(AV.).
i-jlf£** men -jâburg j fixer i*
lame d'une arme dans le manche:
enduire q. ch. de jâbuig.
u.
Ô
îbufg, nom d'un poisson
orte de coquillage ou de
>ore {M.).
]âbat9 touché, pris: être
être pris, ^ U* j J^r"
terâya di-jdbat-ha ta-
ct, en lui prenant les mains
uit. 15).
*»y ber-jâbat, qui touche,
touche , se touchant.
j /jplï ^jU^i ber-jdbat
raja ka-dïïa, les deux
touchèrent la main (à là
e des Malais, c'est-à-dire,
nférieur passe ses deux
|u*il tient jointes et ouver-
re celles de son supérieur)
•
f£* men-jdbat, toucher,
aanier, tenir. (Les Malais
toucher un emploi, pour
cer les fonctions). JX*U^
men -jdbat ka - raja - a//,
• les fonctions royales.
jL*^* men-jàhat dàyuiy,
la rame, ramer.
s£* peu -jâbat, celui qui
qui exerce un emploi, (et
e sens du toucher, le tact.
**jabât-an, qui est touché.
bî3 pen-jabât-an, action
jher, attouchement, exer-
fonctions.
h
561
O^fïzf per-jabdt-an, ce qui
est exercé, fonction, office.
^yLi ha-jabâJt-an, ce qui est
touché, exercé; emploi. &ij>*
/JiLjs. ^|yw dî-bri-ria samud-
aa Jca -jabot -an, il leur donna
des emplois à tous (M.).
v. O^V* jdwat.
[Jav. KKnvmjjs jawat, fixer les
yeux sur q. q. Bat. <ra
jabat. Mak. -ojejaba.]
f\&» jâm (Pers. verre, miroir),
un instrument en verre pour me-
surer le temps , un sablier : une
montre : heure ; lieue. j*Ji —
jdmpâsir, un sablier. ^yJjj^ —
jdm urûlts ou ij^y^ — jdm
horlthji, une montre, une horloge.
wJuiJu» ^u j| ^j^^jy />*»* jdm
urûlts ada bînàsa sa-dikit, une
montre qui est un peu abîmée
(Lett. Mal.). t^U J*£"jJ* *lbl
adâ-lah kedar sa-jâm lamâ-na,
il y avait l'espace d'une heure de
temps (U. 80). JJul ^J^ A^
J^"*J>£ft ^£ fV* dàfam dûa
pûloh ampatjdm btivu ber-jm-
tar sa-kâlt, la terre fait un tour *
sur elle-même en vingt -quatre
heures (N. Phil. 36). aUjUJU
AU Jo* jï Jjo maka dâtaig-lah
ka-poda dïïa jdm mdlam, il
était alors deux heures de nuit
36
562
<x*L*
(Jsni. Yat. 15(>). (Pour dire: il
est telle heure, les Malais disent :
telle heure frappe.) aJu* .U. J
Jy limajâm sudah pûkul, ou
bien : ^ J£ *a- WaA j»£yW
/âwa, il est cinq heures passé.
J 18 ^U J£ fu jiT *«-
pada jâm pûkul sambilan pâgi,
ii neuf heures du matin (Lett.
Mal.). ^ jjJ Jol ^jj ^^
£rS*j*Jâuà-ita nagrï Uu lima
jâm ber-jâlan, la ville était
éloignée de cinq lieues (M.).
[Jav. et Sund. «r^jam. Mak.
-ojanj. Day.jam.)
w&^jâmah, touché, tâté, palpé :
être touché. JJb ù\j Oy ^^
^^ jarï-na pûn tiàda
dâpat hamba jâma-A, je n'ai pu
même obtenir de lui toucher le
doigt (litt.: que son doigt fut par
moi touché) (IL). juUo^L Aj
Oi^g S^ *!*' tiClda "uu âku
dî-jâmah Tdeh laki- làlci ijaixj
lâin, je ne souffrirai pas qu'un
autre homme me touche (H. 105).
<uU~ men-jâmah, toucher,
tfitcr, palper. 4ulsC-» wv^> aL j
«-~i» brï-lah hamba men-jâmah
itu, permettez-moi de toucher
cela (M.). J^j juUc- jè\^
jàrgan men-jâmah tubuh-ku,
gardez-vous bien de me toucher
(H. KÏ5).
L*
^Uf^ pen-jamâh-an, ac-
tion de toucher, attouchement.
[Jav. tkc&i?\ jamahy un impu-
dique. Bat. <-«c jama. Mak.
,/aiwa. Tag. C«V-> cfam]
j*la*>jànm, étranger, voyageur:
être dans un pays étranger: hôte,
invité, convive : être invité , être
traité, être régulé. ùbçTb j.1
yk*. ânalc dàgarg dân jâm,
des marchands forains et de*
étrangers (M.). Jol ifb Ojb
#0^7 itu jâmu nagrï ôraig ituf
car ce marchand est un étranger
dans le pays (Ism. Yat. 13). JL
Mrtia tûrun-lah ïbrâhtm ha
me§tr âkanjâmu dï-sdna, alors
Abraham descendit en Egypte,
pour y être quelque temps (B. 1 6 1.
âkan ôraig jâmu, manière de
traiter un convive (il/.), fjj jL.
<*£> aJ^I^Uo l>j&I waX» ôrarg
ïtu-pùn dt jâmu Rleh baginàu
et ils furent régalés par le roi
(Ism. Yat. 135).
J*-J*. i>er-jâmu, qui est
étranger : qui est invité : (et aussi)
qui invite, qui reçoit. i*| lj^>
ôraig âsîtg dân berjâmu àk*
y*
U.
A
L»
563
i ka-pada kâmu, je ne
un étranger et un voya-
ifrmi vous (B. 31). ,j\
largkap âkan ber-jàmu
ânak râpa, il se prépara
r une fête aux jeunes
(if. 30).
• men-jàmu, fêter, trai-
êbrer une fête, £j^l —
nu ôrarg, recevoir q. q.,
une fête à q. q. èb ^> z_j \
irï-lah kamba hendak
mu segala ânak raja-
;main je veux donner une
us les jeunes princes (if.
mbâla onta pûn dâtaig
nu o /a à- fia, uu conclue-
shameaux vint pour faire
ir ses chameaux (il/.).
&*men-jamû-ïy recevoir,
r q. q. (Kl.).
£* men-jamù-kan, célé-
\ fête pour q. q.
fa mem-per-jâmu, faire
une fête, faire traiter,
ï-/7a tûjuh hâri tUjnlt
ergan segala buni-bunï-
jélébrer une fête qui dura
sept jours et sept nuits, au son
des instruments de musique (if.
160;. *b d>^ ^1 tdy^^fo jU
maka di-perjamù-na âkan srï
râma, alors il invita Sri Rama
(R. 54).
ù»;4fr* jamu" -an, fête, récep-
tion, régal.
* • —
0*y*>+J per-jamu-an, repas,
•i * ^
festin, réception, jju Fjx*»
Ùpj&*.3 y\y* £*jU Ai^-X-» sa-
ôrarg mânusia sudah-lah ber-
bûat suqtu per -jamu - an, un
certain homme fit uu grand festin
(N. 125).
ù»**f^^ ber -jamu -jamû-
an, qui doune beaucoup de
repas, qui reçoit beaucoup de
monde, vivant voluptueusement.
fiûtarg sebàb ber -jamu -jamû-
an, ils s'endettèrent par le luxe
de leurs tables (M.).
[Jav. <Kne*\ tamu. Bat. st^gt">
tamuwé. Day. ta muai.]
\y*\c*. jamu-jàinu et^ls^T
ja-jàtnu, une potion médici-
nale (Py.)*
[Jav. et Sund. *c**\ jamu.]
4t*\&*jànicwg9 bande, plaque de
métal que Ton porte sur le front
comme ornement. — ^]/. ^e'
36*
564
^
râpât jâmarg, qui noue, qui at-
tache la bandelette.
A*Vy? ber-jâmarg, qui porte
un jâmarg, orné d'un jâmarg.
ij*+\ £*^ ûl-> ^r**] £***yi ber-
jâmarg amas dân ber-suntïrg
amas, la tête ornée d'une bande
et d'autres ornements d'or (A/.).
[Jav. <*c*/i\ jamarg.]
jXc*.jàrnur9 moisi, chanci.
ùjy^jamûr-an, moisissure ;
le moisi, la chose moisie.
[Jav. *c«\ jamur, champi-
gnon.]
it+\c*. jàmia (Ar. *«&*), univer-
sel, qui embrasse tout.
Jp&+jàr (Ar.), un voisin. aUI —
jâr allah, ami de Dieu.
J\&+jàra9 grand perçoir, foret;
percé avec un foret. CjL» e>l>o
w*>l ^^J di-jarâ-aa sâruig krîs
ïtu} il perça le fourreau du criss.
^lf^* men-jara, percer, faire
un trou avec un foret, yy —
men-jâra kâyu, percer du bois
(KL).
J. Kigg qui donne aussi à ce mol
le sens de alèiie, le fait venir du sin-
galèse ara, alène, évidemment du S.
5fTTT àr&, alène.
(Jav. et Sund. *ç<*?* jara.]
A)L* jârah, pillé, dévas
pouillé ; être pillé.
àj\jf£* men-jàrah, pill
vaster, dépouiller. ^J^ J
maka bagïtu jûga kâmi
men -jârah harta mesir
c'est ainsi qne vous dépoi
l'Egypte (B. 89). On di
AjIj — men-jârak râyah,
Ajlf^9 pen -jârah, ce!
pille, pillard, dévastateur
^J^jarôÀ-aw, bul
pouille. y*^^ o*"*"1
ya?gr men-dïïkurg perkâ
sepertt ôrarg bçr-tilehja
rupâ-na, quelques-uns
taient leur mobilier et i
blaient à des pillards chai
butin (Ism. Yat. 87).
hâgi jarâh-an, il partag
dépouilles (B. 83) ^l^
men -jâdijarâh - an, de^
proie du vainqueur, ^à
ânak jarâh-an, des capt
personnes qu'on enlève e:
butiner.
vVjJb>Lp£5 pen-jarâh-an
de piller, pillage, dévast
û*J^>Wv? berjârah
an, qui pillent de tous cf
se dépouillent rautuellem
>j**
4^
565
T. «ri?j% jarah' Sund. Kcrj»\
sauvage.]
irah, à moitié de sa crois-
h moitié mûr.
\ «oi\ dara, une fille, une
fille. Sund. wni\ cfcira, une
femme qui vient d'avoir
remier enfant. Bat. ^"^
jara-jara, une poule qui
8 encore pondu.]
ârah, cherché, suivi à la
«
£* men-jàrahy chercher,
à la piste. JJu* aJjJ*Ij cA*
mata ta - bUleh hendak
•
âraA, l'œil voulait mais ne
it pas la suivre (À7.).
âruhy aiguille qui sert a
i ensemble les feuilles du
5r, petit perçoir.
Db. une corruption de «jW
jâri, doigt, les» doigts:
Lvers de doigt, pouce (mo-
/^plî — jâri tâigan, les
; de la main. £v—jâri
orteil. — yj\ ïbu jâri
kyj\ ïbu twiyavi le pouce.
— jâri tnnjvk on JJf^ —
telunjuk, l'index. A*J —
,/âri* tergah, J}u — Jâre' wâJi
ou yi* — jVm hantu, le doigt
du milieu. ^^U — jârimânù,
le doigt annulaire. iSJif—jâri
kelirgkirg, le petit doigt. iS{ ^j\
dik/^ «-J^* û^^ &y* ta nieme-
gàrg daglï-îia dergan segala
jarï-na, il lui prit le menton
avec les doigts (Chr. Pas. 21).
^^L» «JL>^"* Ai Jr*** •**** maka
fît an putrï pan merg-ambil
xinxin baginda sa-bantulcyarg
di-jâri mâvis, alors la princesse
enleva un anneau qui se trouvait
au doigt annulaire du roi (Tsm.
Yat. 58). juj — jâri ampey,
verge à fouetter (A7.). On dit:
J-^ iJjj* ^if*"> &tu*» jarï-na
seperti dûri landak, ses doigts
sont comme les piquants d'un
porc-épic, c'est-à-dire longs et
déliés. tfm%/>* -xS^^ Ai aUj^)
Ivruh-lah ko la m de ri-pada jarï-
na, la plume lui tomba des doigts.
Comme mesure, JJjlf^4' sa-
jâri, un doigt, un pouce, la vingt-
quatrième partie d'une coudée.
(Jtjvô* «JUJul aL» }ï JX«Jb y\y*
suâtu hasta dûa ptiloh ampat
jâri, la coudée est de vingt-
quatre pouces. c5jW xJ ^j
tebîil-na Ihna jâri, son épais-
seur est de cinq pouces.
5G0
AijU.
&*!■
[Jav. acoik-x jariji ou ™«t>&\
danjï. Sund. *o?)«k\ jariji, le
doigt du milieu. Bat. <-fl^o
<-9£0 jari'jarï. Day. t/an*.
Tag. cT **•]
JU^la* jàrîah, domestique,
serviteur à gages. àj jW o]/j
^Uu 31 i? - brapa jârlah ada
me-layân-i, combien de domes-
tiques servaient? (À7.).
Ce mot vient probablement de l'Ar.
2)loJ ajarat (%/>^)^ salaire, gages
d'un domestique.
Ji^l&*Jâra&, le ricin owpalma
dhristl (ricùiMft communis).
— J|«** mïîïak jârak, huile de
ricin. Le ricin dont on fait l'huile,
se nomme assez ordinairement
^/&^ — jârak jrhta ou JICjo -
jârak beiygâla. J>1* — jârak
pâgar, une sorte de ricin dont
on se sert pour faire des haies
et dont le fruit est vénéneux
(KL). i$J>»— jârak kâfrï, le
jatrophe curcas (3/.).
[Jav. et Sund. *çm*nf\ jarak.
Mak. -o22 jarra. Day. jarak.)
\s\&* jârak, éloignement, dis-
tance, espace entre deux objets.
a dà- la h kt'ra - k'tra dulâpav
depa sahàja jârak-îia } l'espace
qui les séparait n'était que d'à
peu près huit brasses (//. Ab.
G6).
JjWy ber-jâroky qui se tient
à distance, qui s'éloigne, qui se
sépare.
&)la* jâranj, clair, léger, rare,
clair semé, peu compact — j>y
kâin jàraig, toile d'un tissu
léger ou clair. — J^l àyak jà-
rarg, gros tamis, tamis à claire-
voie. — tf**) rambut-ita jà-
raig , il a les cheveux claire.
-— ^jU* menâbur jâraig , semer
clair. yL c>Uaj À>W* jàraig
ka-padâ-ua màlu y la modestie
est une qualité rare parmi en*
( J/.). £j\c>*y\ ^ftJlfi ber-ûlaig-
ïîlarg âtaw jârarg , souvent ou
rarement.
{/<£j\^* /w/?/i -jârmg - £a».
écarter, rendre rare, espacer. —
i-S men -jârarg -kan gtgt, espa-
cer les dents en les limant -
J> v3 twew -jâraig - A*cr// pât/ar,
éloigner les uns des antres le*
pieux qui forment une palissade
(Jt. T.). J& l^ûjUo aBj>
<m& - fo// </#' -jâraig - Aafl - *tf
segala jart - wa dergan f&'
m
tergâh-an jâraig , il doit (en
priant) écarter tous les doigts à
moitié (M.).
iJav. *»i\ rarg et *mni\ araig.
D&y.jarary.]
£l lu* jâri/rg , grand filet pour
prendre les oiseaux, les poissons,
etc. f&*j> AJu» t Pj» jârùg-jâ-
rirg sudah ter-bentatg, les filets
sont tendus. Pj^- {jj A-X**» J>\
iasudah ter-kenajâriiy, il était
pris dans le filet. $jy& ^
cr°->^ ilr^î^ *-*7*^ inalca pem -
bîîru itn-pïïn me-rentavg-lcan
jârùy-na, alors le chasseur
étendit son filet (Kal. dan
Dam. 68).
ÇjLpÉ** men-jârùg, tendre des
filets, chasser au filet.
[Jav. «r£î\jariry. Bat. ^*£o
jarirg, filet pour prendre les
chauves - souris. Mak. et Bug.
sî^i dari. Day. jarùrj, filet pour
prendre les animaux sauvages.]
»djlô* jàrufg - jâtmrg , \.
T»jlo^ jârum -jârum.
*o±
567
M^- jârum, aiguille, pointe,
poinçon. Au C)l> fj^- jârum
dân benhvg, une aiguille et du
fil. ^**yj* — jârnm horlûji,
l'aiguille d'une horloge (N. VhiL
143). ij±3 — jârum periïti, une
épingle. — ?-*.? lôbarg jârum
ou — OU mata jârum, le trou
d'une aiguille. — iJ Uarg jâ-
rum, petits trous faits avec
une aiguille sur du papier ou
sur toute autre matière. Jy
bu lu rumâ - iïa ber - dlri se-
perti jârum rupâ - fia, leur
poil se hérissa comme un tas
d 'aiguilles (M.). J^»U JJl^Cl*»
f J***y \y* vl»U yj*J> sa-ïkor ont a
mâsuk trùs mata suâtu jârum,
un chameau passant par le trou
d'une aiguille (À7. 34).
{j* }j>* jarnm-an , un entre
metteur, un médiateur.
[.lav. <rjKn*op dont, aiguille;
*cwtf«if sjaru man, entremetteur.
Sund. *cnrj^\ jarum. Bat.
^_s^«*g\ jarum. Mak. et Bug.
T&z jaru.ry. Tag. et Bis. C31
dagom.]
T *j Uw jârum - jârum o u
V £yc>* jâritnj-jârurrj, nom d'un
arbrisseau de la famille des ru-
biacées. (Cette plante serait, selon
Marsden, du genre pavette, pa-
vetta indien; et selon Crawfurd
«lu genre ixore, ixora incarna ta ;
ce dernier nomme la pavetta
indica jâram-jâram. Selon Kl.,
les feuilles sont petites , piquan-
568
JU.
J^
tes et sapides, et on les emploie
en médecine).
JLwjota (S. fTTFTJâfa), filet à
pêcher, épcrvier. eO^PjJc^
2-»lj IL» ta ftwarçr jalâ-na ka-
dcUatn tâsik, ils jetaient leur
filet dans le lac {N. 5). On dit
aussi JW \~* menelhm jâla7
jeter le filet, ù^* JW- jafe
sa-râwan, un filet. £~fj — Jâ&i
rambangj bombarde. Jjy —
jâla kvtey, nom d'une sorte de
petits pâtés qui ont la forme d'un
croissant , et qui sont faits avec
de la farine de riz et du hachis
de poulet.
JU^* men-jala, pêcher au
filet, pêcher à Tépervier. $\
JU^* fjd JJÛ* âJcu hendak
pergi men-jala , je veux aller
pêcher au filet (//. Ab. 204).
JUî3 pen-jâla, un pêcheur
au filet.
X JU* ou mieux JU^ jala-
jâla, ce qui est en filet, grillage.
JlsÎFt* •y\j)Jiper-bucU-anjala-
jâla, ouvrage noué par mailles
et à jour. JU jP3 eOUtr^Jb
èj di-âtas jala-jalâ-na devgan
tembâga su paya segala inorga-
sattra jâTgan dâpat mâkan
bùah, audessus était un grHlage
en fil de laiton pour empêe)
bêtes sauvages de venir f
les fruits (R. 102). ^^Jb
^jJL* jala-jâla dî-àtai
pedàsy les membranes d
^jU Jlf^ jala-jâla hà
- nique du cœur.
jUfeî^i ber-jalajâla,
en mailles, qui a un grilh
J\^T* men -jala ~j&
servir d'un ouvrage en î
placer un grillage.
^^J^j» ber-jala-jal
qui fait un filet de q. cl
munit une chose de grill;
[Jav. et Sund. «r*Ltx jal
^<— jala. Mak. *^-o
Day. jala.]
l[j>~jâli = {yjj rôtan
JW.^uj tïkarjdli, une i
rotin (AV.).
i o *
[Jav. *axamnji+if\ panjl
JU. jâlL
Jlô^î terjâliy très-gr
trême. JW^/ *-*-*» ^y
kârria slîka sudah terj
sa joie était extrême
(Prob. de T Ar- ^**jal, v.
^t>- jâll (Angl. jolly]
agréable. Oy — joli
joli bot. un joli bateau (
A-
U9 ergot de coq, éperon.
lakf coq de joute de
vert-brun et à pattes
et Sand. «rn**»^ jalak,
n oiseau dont les plumes
res à l'exception de celles
itrine qui sont blanches;
ec jaune, et sa vue est
çante. Bat. <-<-»« r?\
ak9 vibrer, frémir.
Oiïg, égaré, vagabond,
non apprivoisé. — yj
jâlarg, un buffle non
lue. — A*^y kïlxtrg jâ~
i chat sauvage. OyL>
ity %J\—£>j seperti per-
jâlarg ber-pindah-pin-
ta ka -pada baranj-
irg di-ka-hendak-ï-na,
ne femme perdue qui va
• avec tous ceux qui
'avoir (//. AL 23).
k*l*\ jâlarg , femme dé-
Bat. ^** jàlaîy.}
4Wg = *b*. jelary*
intg9 espèce de filet à
* i
J°r
509
*Jlû^ jâlan, route, chemin, rue,
sentier ; voyage , promenade :
moyen. — àjJj di-tergah jâlan,
au milieu du chemin. j\> —
jâlan raya y le grand chemin.
ij-jj — jâlan lûrus, chemin
direct. vyJ — jâlan tekàn, che-
min battu. wJUw — jâlan sum-
pït, chemin étroit, ii^ —
jâlan ber-sîmparg , un chemin
de traverse. £S — jâlan kaki,
un trottoir, un chemin pour aller
à pied: un voyage à pied. —
**ij jâlan karëia , un chemin
pour les voitures, chaussée, ô-^
— per-ûemû-an jâlan , la ren-
contre de plusieurs chemins.
. *
— fez*** sa-panjavg jâlan y tout
le long du chemin. wJLo — jâ-
lan salïb ou ^li-jL^J — jâlan
per - siiygâ/i - an, le chemin
de la croix ou des stations (/'.
M.). ^JjyU — jâlan nuita-hâri,
récliptique. ^W. JUîLxl* ^] jU
tiâda la mon -dâpat jâlan, il ne
put pas trouver le chemin (Zf. 83).
jfcS dân den/an jâlan int dâ-
pat ka-hidûp-an kakal, »et par
ce moyen obtenir la vie éternelle
(P. M.). Jol ^jl^ JU. OL£
CÏj^&^fïJS* bagi-
mâna jâlan mata-hârîitu mem-
bri pïnjam xahayâ-na ka-pada
J^
cM
bulan, par quoi moyen le soleil
communique-t-îl sa lumière à 1»
lune? (N. Pkil. 20).
IVov. jjj *J-> £ £jjl 6Â-
jlU. iMitisperltOraig yaiy su-
rfait bëi-ak di - tenjah jalon,
comme quelqu'un qui a fait an
milieu île la rue. Se dit d'une
personne dont la faute est mani-
feste, bien qu'elle ait honte de
l'avouer.
yb-jt her-jàlav, qui marche,
qui se promène; être en chemin,
voyager, marcher. C>LS ^U^ jl
J^Sïa ber-jâlan ka&ana ka-
tnOri, il va et vient. iOa^t Oy^
tSJ&to-gmm lier-j{<ku,-l,,h ka-
naijrï, ils se dirigèrent vers la
ville (A'. 83). XJU.^ fi. OjiJl
ttV'pTtn binttng ber-jàlan-kalt,
cet astre se meut -il? est-ce
une planète?^ (Ar. l'in'l. 17).
ji\i ikWo-j, il^i.1 JL mnl'ft îa-
jiiïn ber-jàlan-lah dï-itdara, il
voyagea dans les airs (R. 12fii.
l'rov. ^Uyj ^l ^jj- ,^5
,_p kelàm lueîiûruh-kan ânak-
na ber-jâlan betîd, le crabe qui
commande à ses petits de mar-
cher droit. Le diahle qui prêche
la pénitence.
progresser,
■jâlnti, marcher.
(O.).
jiUJ-" men-jalûn-i, njtpt
par, parcourir un lien, faire d«
route, nn voyage. ,>ït^$(j)ljî'
men-jalân-i kebôn lâda, furf
une tournée dans nue plantatim
de poivre, la parcourir. jA,
ju j-j jy *.y g ^v;
i^j» *?~y tf**'?"* mttka prr
jalân-au i/ma tSJHn bah» it*
mata ili-jnla»-ï-Ha tâjuh Aàri,
et ils tirent en sept jour* k
voyage qui était de sept moi*
<*. 120).
jiU^j ber-jalâni, parcoi
rant une place; qui voyage pir.
^^Msf vten-jâlan-kan, hure
marcher, faire avancer. Ûy-
jàfmi-kan-ïta dergau kmtxï^
on la fait marcher (l'aiguille
d'une montre) en remontant u
montre (.V. Phîl. 1 44). n> J/l.
^y »>*U-Xj ,^3Ui- noutn-j
ytnf meit-jâlan-kan pe-lcarjé-
an tniin-îïa, un ministre qni toi
marcher les affaires de son main*
(Kal. dan Dam. 1 14).
^y^o^perja/ân-an, voyip,
marche, révolution. Âf" "kl
j~cJiliaij.J»dA-«**i
m-kïra-kïra sa-hûri perjalà*-
an ûkan samjtey, îl y avait «-
core à peu près une jonnée A'
chemin pour arriver {H. &)•
J^
J±
571
th bûlan per-jalân~a?ty
de sept mois de marche
vn btimij la marche de la
son mouvement, sa ré-
o. J^^J £>^ ôraig
an -an, un voyageur.
fL ka -jalân - an , route
liemin parcouru.
<ia<rLi*a.f\ dalan. Sunci.
, julan. Bat. -^c 0\ c/r/-
ik. -*o^o bilan. Day.jie/-
£• CV dann. Bis. V>3^
24n, tressé avec du rotin,
ine nasse, une natte.
•
£"• men -jâlin , , tresser
i rotin, avec de la corde
tortiller.
***zm<n*Ma\ panjatin.
Bat. ^<— ^0\ jalin.
)*C&Jalinj, attacher ; jali,
n rotin. \)8y.jalùt, chose
. Tag. Gif «6i//w, atta-
ïlar, action de ramper ou
•aîner sur le ventre, comme
pents, les porcs ; et aussi
nper, comme les plantes.
*• men-jâlar, ramper, se
sur le ventre, grimper,
«j 4ïli* binâtavg yaiy
ïlar, les animaux ram-
*
pants. ^iy^ J\s£* T«j j C>^b
dânn rïarg - rïarg men -jâlar
jûgay les feuilles du rùtrg-riaig
rampent aussi (AV.).
C)j%*~j> ber -Jalâr - an , qui
rampe, rampant.
cAjilfî3 pen-jalâr-an , mor-
ceau de bois autour duquel les
plantes grimpent, rames.
wjf*. jTdnr.
Jb* jâlir, couler, ruisseler, être
en fusion.
oju**- jalïr-an , écou lemen t,
fusion.
cA^Jlfî3 pen-Jalïr-an, tuyau,
conduit; principalement celui où
coule un métal fondu.
v. J\ alir.
[Bat. <-mym}osJarir']
jJIa* jâlur, nom d'une espèce
de bateaux plus petits que ceux
nommés jly Jcôlek. ^^ 3 C>ta
vyuw ôb^llo» OyL» d$*>j* dân
di- bïiat - /7a prahïi - /m seperti
Jâlur dân sampan, qu'ils con-
tinuent donc à faire leurs navires
comme des bots et de petits ba-
teaux (//. Ab. 436).
Jk**S ber-Jâlvr, qui a la
forme ou qui ressemble à un
jalur.J^e^j* PyJ* herâtrarg ber-
Jâlur, ce qui est tressé ayant la
forme ftxmjalur.
572
>!•
-JU^ jâUs (Ar. ^oJ), qui est
assis, sédentaire.
j*Iô* jâsa (S. aTOnT âyâsaf
effort, travail), mérite, service.
— Oy j» ber-bûat jâsa, faire
des actes méritoires. — aJ^
ber-ïdeh jâsa, obtenir des mé-
rites, se rendre recommandable
(S. Mal. 1 3 1). £jfj> J^àIÎJÛ*
J *.> A*u ^i-»W henda/ç-lah kïtu
ber-lmat jâsa ka-bâwah dîilî,
tâchons de bien mériter de Sa
Majesté {Bis. liaj. 29). ^^ —
jâsa tulury-an-na, le service de
son assistance (//. Ab. 420).
&£k u^ cr1^ &b* ^S.S.
ber-bîiat padâ-na bâlas jâsa
târgan-na > le traiter selon ses
mérites (il/.).
^Uyj ber-jâsa, qui se\rcnd
utile, qui mérite, ^/-^vî J-*** fi
ya?*7 hendak ber~>jâsa , qui dé-
sire se rendre utile.
[Jav. «/woji\ yasa. Sund. n,vn».-i\
yasa, glorieux, excellent (seule-
ment dans la composition des
noms propres.]
^ jih ou X^-jîh, petite ba-
guette en bois, de la grosseur d'un
doigt et de la hauteur d'une
canne, et qui sert â un jeu
nommé le jeu du Air tempurg.
Prov. Aa* y^T* £** s->j*->
seperti tempuig menûju jïh,
comme un palet lancé contre 1
(la baguette qui sert de poii
mire). Se dit de quelqu'un q
à son but avec vitesse et fen
Ol^ jehâd (Ar. -V?*)» «
essai.
Ùl^ jihân (Pers ) , le m
En composition, ce mot a U
de bien, très, beaucoup, ém
v. rj*j>+jô/ia?i.
ÂJl^>- jehalet (Ar. J^) ,
rance , sottise. S~>\ j~~* *
ib\j>* Xj piitt yanj besh
tanda jehâlet, un gros i
est un indice d'ignorance (.
103). v. Jk\+»jâhil.
x>^ jahïm (Ar. = ^
limbes, le lieu où étaient lei
des justes avant la veni
Jésus-Christ. i\jf ôjy *.
ta sudah tïîrun ka-ddlami
ka-tampat di-mâna ad
jïwa-jïwa ôrarg yarg bât
sudah mâti dahûlu der
daJLâvg - an-~ia y il est dei
aux limbes, dans le li
étaient les âmes des h
justes morts avant sa
(/'. M.).
573
m •
Vhïz (Ar. J^), léger,
jehùdî (Ar. ij^yr du
Jy), juif, israélite, ju-
— Pj^l ôrarg jekûdï,
— f"> tffâma jehûdi , la
judaïque. — ^j-** ban/sa
, la nation juive.
C$ (Ar. *s**3)j côté, face,
manière dont une chose
;re.
uhatora =
seja-
hennam (Ar.), l'enfer.
33 £^*yij> be-rïbu tâ-
î-dàlam jeltennam, des
; d'années en enfer (il/.).
*jj*Lp»»tj ^l^ ^jl ji* mtika
\n-bàwa raja ka-jehen-
Ttâ-iia, ils emmènent le
uifcr avec eux (J/. A. 74).
J nâraka jehennam, une
ation, malédiction.
jîfî-* men-je hennam- ko n ,
secours à l'enfer; tenter
98C impossible (A7.).
d. *çn*jn hi<fif\ jihénnevi*]
M (Ar.), ignorance.
v.
^
(/A.
0« (8- ïïN" ./*<**)» âme, !
Jip,; £j ^o^ jW ôrew/ manu-
sia ada samîsta yavg ber-badhn
dergan jiwa yavg ber-akal,
l'homme est une créature corpo-
relle ayant une âme raisonnable
(P. M.). ^\y^ il jt** seman-
târa ada jiwâ-ku , tant que je
vis.
On se sert aussi de j*>» jiwa
comme terme d'affection. Oy u>\
jJU*^ âduh tûanjùoâ-kuy ô toi,
qui es mon âme! ô mon bien-
aimé ! àj\ ys^ *> jU>'\ £ hey
ànak-ku yanjjîwa âyak, ô mon
enfant, tu es mon âme, ô mon
enfant chéri!
yr^y ber-jïiva, qui a une âme,
qui a la vie, vivant, ^l^^-sj^ £j
Oi J^- 3 Js. ^Ji Vilï9 berJiwa
sahâja bïïleh ber-grak sendïrï-
iia, il n'y a que les êtres vivants
qui peuvent se mouvoir (N. PhiL
143).
On trouve aussi \ys** jïwâ.
[.lav. et Su ml. ùc^jûva. Corap.
Gr. j3coc, Lat. vivus.)
jïrg = fc*jhg.
*• •
jejer, rang, rangée =
*V JaJar-
ê>/??V her-jpjër-aUj qui se
tient en rang.
jïdat, front (Batav.).
574
•• •
^•jîriak, apprivoisé, doux,
domestiqué , familier, sociable.
moka mâwas Itu ter-lâlu sa-
kâlïjinak, or oes orangs-outangs
étaient extrêmement bien appri-
voisés (//. Ab. 85). Jb^ AJUj
JfLo* «Ui binâtaig lïar dân bi-
nâtarg jïnak, des animaux sau-
vages et des animaux domesti-
ques. ^jLo^g^l ôrarg
yaiy jinak haft-na, ceux qui
sont doux de cœur (N. 6). jj^*
Jol L$e ^ X J^ £b jyLl
pelûru Itu-pUn dâtarg jinak-
jinak ka-pada a lama t ïtu, la
balle arriva tout doucement à la
cible {KL).
men-jïnak-kan, ap-
privoiser (des animaux), rendre
doux, familier. ^yJu*s»*y<£>\ ^U*
jinak-kan dia itu di-rûtnah-mu,
ne le laissez pas prendre pied
chez vous (AV.).
~^/ ber-jïnnk-kan , qui
apprivoise, qui rend doux. *u
?V? #a,27 ber -jinak-kan
huila, celui qui réduit ou dompte
un cheval.
Jj~s**.j> per-jïnaky qui est in-
time, familier.
^ U>* jùiâk-an, domesticité,
douceur.
£ ^y* per-jînôk-an, quieat
apprivoisé, que l'on a domestiqué.
iy ^t8^/ ber-jïnak-jùûk'
an, qui sont réciproquement fami-
liera. jL**fj, J\ &*
£ UsS*^i 0l> janji-an âJcan
ber-sohbat-sohbât-an dân ber-
• • • •
jï?iak-jinâk-any engagement de
vivre ensemble sur un pied ami-
cal et familier (M.).
^UsL ka-jinâk-an , deveoi
doux, douceur. Jjl* — ka-ji-
nâk-an hait y douceur de oceor
(P. M.).
[Jav. ^*q^4s jinak. Bat
jinak, Day. jïnai.]
jîbul, bourrelet, comme
les femmes en portent dans les
cheveux (AV.).
Peut-être le même que J-**
jambul.
jiniat, sobre, économe
•• •
ménager.
men - fimat - ha**
épargner, faire des économies.
C^jiniat (Ar. »Jp), talisman,
charmes. — U £> azïmntj v. c*
mot.
ôl&?
575
/ «• •
*o*^ ber-jïmat, qui a un
charme. = **JFj> ber-azïmat.
[Jav. et Sund. £&,«njy jïmat.]
Ô]j^>^Jirân (Ar.), des voisins
(pluriel àej\c*-jâr).
CS/}^ firey 9 quelque chose de
très-petit, indivisible, un petit
peu (Pij.).
£jft>? jirtk, nom d'une plnntc.
— C>^1> dâunjirtky feuilles de
la plante jïrilç dont on se sert
comme remède dans les éruptions
de la peau (KL).
A
fj&T 5^ev99 d° travers, dévié
de la direction normale.
[Day. jererg, torticolis.]
■*
^jtp^jerat, tombe, tombeau.
d*>* jïla, action de rôder.
«J-jt^j ber-jîla-jïUi, qui rôde,
qui vire. J-f^f J^fjb ta Jca-
lïiar ber-jtla-jïla, elle sort pour
rôder (//. Ab. 145). Voler, pla-
ner (d'un cerf- volant) (AV.), et
= ï£j.X* me-lâyavy-lâyaiy.
vj^>* jiUi-jila, la tunique du
cœur. v. OU* jala-jâla sous
J^jcUa.
jîlat, léché, lapé.
•m •
-«£*• men-jïlat, lécher, la-
per. ^-xJ tf>* £} J„Lf^* men-
jïlat Vûka devgan Udah-na,
lécher une plaie avec la langue
(M.). *^*Jm> £Â c*jl> Ju
mâkan sepertt anjiiy tant me?i-
jïlat, manger comme les chiens
c'est - à - dire en lapant (//.
Ab 98).
Se dit aussi des flammes qui
prennent à quelque chose, il
S+A a*^ J^Lf£* ôy£j\ dpi ïtu-
pïïn men-jïlat ka-rûmah ïtu, les
flammes se communiquèrent à
cette maison (KL).
[Jav. unvi*^\ dda t. Bat.
dilat. YÀ^^ytila}).\
sS^L^jîltt (Àr. jJU»), peau, cuir ;
relié avec de la peau; volume,
tome. JXL>* *ly Xs^y A Job ^$\
Tv^uj la ilâpat anhm tiîjuh pïï-
lohjïlà kitab-kitabj il put arri-
ver à collectionner des livres
jusqu'à soixante ou soixante-dix
volumes (//. Ab. 1 1).
JXL^j bei'-jïlïty qui est relié,
qui est en volume. J~L&y* io v_^Lj
^j-oij jLî AJul kitdb ya-tff ber-
jïlù add-lah tïga rôt tes , les
livres qui étaient reliés, étaient
au nombre de trois cents (//.
Ab. 265).
f£* meii-jllit, relier.
576
4
^VZLsfr* men-jïlû-kan, relier
q. ch., mettre en volume.
Lfî3 pen-jïlû, un relieur
(A7.)."
On trouve aussi jle^jîlid(Â!r.).
[Jav. et Sund. Hiltu^s jitid.]
jaw (Pcr8.), Jne sorte de
millet: orge mondé.
^ juwa,jUa, aussi; seule-
ment, v. ^iy^jUga.
)^ Jawahir, pluriel de
*. jtucher, bijou, joyau.
maka hamba kalafçjual segala
jawâlur ïnt, alors je vendrai
tous ces bijoux ( J/. R. 1 06).
& O Jj>* juivâtlah , jtwdah
(Pers.ajlj J zuada/t), des gâteaux,
de la pâtisserie, des vivres. j|
£aw/ ber - lari - lârï menùggal-
kanjuâdah-na hdbîs dî-inâkan
a?ijùgy quelques-uns coururent
si précipitamment, qu'ils laissè-
rent leurs gâteaux aux chiens
(M.).
Selon Kl., *->t^>* juàdah est
une sorte de bouillie épaisse, faite
de farine de riz, de lait de coco
et de sucre.
On trouve aussi ù\
[Bat. <-<■>•<, Jwwwd
-Ay^jaivàb ( Ar. uU),
réplique ; répondu , i
— c$L/^ mem-btïjawâl
une réponse. — ^j&» b
wâb . répliquer. aLI «J
ïsrtiâ mantrï, alors lsm
répondit (/tri*. Yat. 134
v^l^^i ber-Jawâb, <
réponse , qui répond.
j^ JoJ^Albl/l Jt
sudah âku ber-jawâb m
adâ-lah dia itu jîiga,
pondu: je le suis effec
(/\ J/.).
interroger et répondre, «
causer, faire des dialoj.
i—>\y** heg svhâbat-ku bi
pu d<i kotïka ïtu ber-suâ
ô mes amis, ce n'est pa
ment de nous amuser
(/va/, dan Dam. 81).
^\jf£* men-Jatcàby r
répliquer. v-*^f^ *£ &*y
sa-àraig-pTin tiâiUi »ya
jawàb, il n'y eut pas i
porsonue qui répondit (
J^A dan jikalaw ta ta
J
jawàbper-tanâ-a7i-na ïtu, et s'il
' peut répondre à ses questions
(J/ir. Moh. 31).
£j>\jf£* men -jawâb - kan,
mettre une chose en réponse, ré-
pondre à une question.
Cr^^J^y^Jt bersuâl-jawâb-
l-an , mettre q. ch. en dialogue,
traiter une chose par demandes
et par réponses. ^A SS aJW^
du JU » c&j&rx
bahtca adâ-lah kïta lui ber-
mâl-jawâb-kan deri hàl lem-
bâga-lembàga , nons allons, en
forme de dialogue, traiter de
la nature des corps (N. PhiL
131).
{f^fS+J per-jawtib-an, ce qui
est répondu, réponse.
[Jav. et Sund. metamp jawab.
Bat. •«^■o— \w^x\ maju-
wapkon, dire q. ch. en réponse.
Dty.jaioap, répliquer, contre-
dire.]
^Ij>- juwâr = jf^ jti
uear.
)&> juwâra, expert, habile
an jeu, surtout à la joute des
coqs: arbitre, celui qui décide
dans les joutes de coqs. OU^
&\jc*>j\f>» di-mâna juwâra sa-
muâ-iia, où sont tous les arbitres?
(M.).
DÎT
[Kw. *-.«'»> juwâra , savant.
Hat. <-<->s^ juwâra.]
jawharï, sage, intelligent.
ôj)^* jiwvâran, v. C>jf^
jiïran.
*j\]^* jewâras — ^jâwa,
millet (£.).
&&*jtiwall, friand ; enjoué, badin
(L.); arrogant, orgueilleux ((>.).
[Jav. yr^^juwé/i, babillard.]
jôluin, titre d'un officier
militaire. JJ\ -llÎT J^Jjf^ Ob
OLiyî ii ^ *»* ôb ^53! rfâw <fe-
kïri kânan ha gin 'la ïtuâdidân
jôhan yarg pahlutcân, et à
droite et à gauche du prince se
tenaient deux hérauts, l'un du
titre iïâdi et l'autre du titre
de jôhan. Cy** ^j^jôhanma-
kôta, autre titre à la cour (KL).
D'après Vij. {^fr* jôhan
signifie „ héros u et serait peut-être
une corruption du Pcrs. C>y^
jihâ?i, qui signifie le „ monde *,
mais qui , joint à d'autres mots,
a le sens de ntrès, beaucoup, re-
marquablement'*, toujours pris
dans un sens favorable; c'est
aussi le sens qu'on pourrait lui
donner dans l'exemple suivant.
I.
37
578
ôyJ*-> & {)\Z*»\ jt^lo ôl^iy5 supâya
la men-jâdi hulubâlarg jôhan
pahluwân di - bâwah astâna
yaiy di-per-tûan, afin qu'il
devienne un guerrier remarqua-
blement courageux sous les or-
dres de Votre Majesté (K. 144;.
^ jawlier (Pers.), bijou, j
joyau. ïj>J>j>* jawher ferdy i
nom d'une pierre précieuse nom-
mée aussi JJÎCm y\> bâtuturggal
ou la pierre unique, incompa-
i
rable. !
•^ i
^ johor, nom d'une rivière
située à l'extrémité de la pénin
suie malaise. ifclî Ota^Jby** l$J^
er*^ \$* J& Cf* nagrïjôhor
dân pâhary deixjan segala dût-
rat talok-na} les pays de Johor
et Paliang avec toutes leurs dé-
pendances (Lett. Mal.). c$jliC
jky>*àbukâri di-jôhor, l'auteur
du p^J^J J& £jy*+ makôta se-
gala raja-râjay ou la couronne
des sultans.^fey*» ^yuw sampan
jôhor } nom d'un bateau à un
mat, plus grand que le jXj vyU-*
sampan bïdar.
Après la prise de Malacca par les
Portugais, au commencement du sei-
zième siècle, le sultan qui jusqu'alors
avait résidé dans cette \ i l le. se retira
sur la rivière de Johor et
la ville du même nom, i
capitale de l'empire qui pi
le nom d'Empire de Johor
d'Empire de Malacca qu'il i
par a vaut
tier ; un homme intelligent
spirituel, sage, j^fc^*»,
gil-na jaivharï âlcan
hargâ-îia permuta ïtu} i
des bijoutiers pour faire l
tion des pierreries (J/.).
ôravg jaicharï , un liomi
prit, un homme instruit.
râja jawharij un ro
éclairé. ùLifi j^*^. K
lan jawhari bijaksâna,
sage et discret (J/ ).
A
Prov. J-^** £j -^y^
JLîu jairharï jûga yar§
nàlmânikam, c'est au 1
à connaître le prix des pie
rieuses. Le sens est : cha
naît les choses qui le re
chacun son métier (//. „
vivant), fin, pur; exqui
lent: femme de distinc
qualité: ternie d'affecti*
— amàsjuteita, or pin
raina jmetta , bijou ]
JUi 4>* ^j~*\ jUil > he
ii
570
ùsjuicïta, oh mon enfant, .
ijou (S. Bîd. 5).
r.*r$t*n\juwït(i) une femme
t rang. Avec le S.eomp. Lat. j
)our visita (E. Burnouf)].
juivîta, cordons de soie :
s qui servent à lier par ;
e une plaque ou un plastron
•n porte sur la poitrine |
ïwakj serviteur, suivant, i
r- *i - '
ji^ smfi\ju ^~>t~j serta .
j£
oajUwak-jûivalç yarg mu-
la, avec un grand nombre
ïs serviteurs (£w/..4£. 39).
jj^jûicak-juwakjwâJtif,
ige, les gens d'un navire
Probablement une corrup-
j*\f J^l âwak prâhu.
ïkarg, renversé, sombré
îles.
ikurg, nom d'une sorte
lau fait d'une seule pièce
creusée , et dont on se
icipalement pour la pêche.
xeruxah toigJcarg tiâdn
\b-Jcan , il y avait une
î innombrable de bateaux
jùfcutg, xeruxah et
y (S. Mal. 58;.
et Sund. *j*V jiikunj.
kurg.]
» A
jûhut -- mo»j rumput
(/'y.); un certain remède contre
les lièvres (AV.).
[Sund. •K-j.M4.7if \ jukttty herbe.]
^J}>* juga et ^ Jûwa, jïia
(S. ZTfaT yoga* union , jonction),
aussi, encore, de même, toujours :
seulement, uniquement, effective-
ment, ^f^- J^-Xi hagïtu jûga,
de cette manière, effectivement
ainsi. ^£j y y j,\ ^)y*» i\j
&]jïy> tiâda jûga la ber-temû
deigan sûdarà-na, encore ne
rencontra- 1 -il pas son frère.
bargsâwan - na &àma Jûga
dergan bdpa i'strl-na7 sa famille
est précisément du même rang
que celle de son beau -père.
~fï* iàr*J_y*° di- s îiru h - fia jûga,
il ordonna encore. Je*-. JSjJ^j
J m m
yÇ-** *J m-dikitjuga yaigtirg-
gal, il n'en reste que peu. y*>
\&\*\jûa adâ-fia, il en est ainsi
( M.). J^ J^ £ q\ jti jU
Aie;/ ôrtfTr/ ^th/ 7/^17- /mit/ ia-
^>â/« ânak-ku ïni hâna laksa-
mâna jtiga , il ne peut y avoir
que Laksamana qui ait coupé la
tête de mon enfant (A\ 86).
^*. ^j»l Cjjy* tiâdn alâmat
sohabat - ber - sohabàt - an hâna
• • •
37*
580
S*
sûrat ïnijûa, je n'ai pas d'antre
témoignage d'amitié à vous don-
ner que cette lettre (Lett. Mal.).
iJav. t/n<m\ uga.]
*
jogi, s'élancer l'un avant
l'autre pour être le premier (/>.).
<£yr 4*0* (s- ?fH7R yogîn),
un religieux hindou mendiant.
■* Jugety bateleur, histrion:
nom d'une danse. — pj^] ôrarg
jûget, un bateleur. £%* *Xj>* *\
iJLjjCSy** ->1 adajïïget malâtju
ada jûget kalantan , il y avait
dés exercices de bateleurs ma-
lais et de bateleurs de Kalantan
(//. Al. 418). £fL J^* jûget
mâyory, nom d'une danse exé-
cutée par un homme et par une
femme, celle-ci est ordinairement
vêtue d'habits d'homme (Pij.).
*Z&jf£* men-jûget, jouer le
rôle d'un bateleur.
On trouve aussi ^y^jûgi.
[Jav. Tjkçitj m vt*\ jogéd.]
tf*p*:5Ôq<m9 pour Jy^ xôgan.
Selon KL fourche à trois dents
servant comme arme de guerre.
$jp?jôgwr> Jeu de trictrac (A.).
JSj^^j ber-jôgar, qui joue au
trictrac.
Pj>* juwtMy.
Çj!^» berjûwarg,qm i
l'un contre l'autre, qui s1
l'un sur l'autre, en pa
gros animaux: qui se '
comme les vagues.
^Py^i ber-jûwarg
; fait combattre l'un conti
qui cause un choc.
Çy>; jûvg = ^ ejùn
r*
P %>* juwavg-juwa
aune sorte de fourche.
f £y*» c)^b ^/awn ju
wary, sorte de feuilles
de deux empans et d<
geur de la main , sur 1
un chiffre magique est
fois tracé, et que l'on
dehors de la porte d'un
comme ^» ^x^iipeTUifg
c'est-à-dire comme unn
loigner les malheurs (h
* *
A 1
cées en avant.
£^-j ôrmg ïtu jïiygaiy
cet homme a les dents
(A7.).
^ jïirgur, saillan
qui ressort en pointe ; I
long et déprimé de cei
maux ; le bec allongé d
i oiseaux ; le cap , l'éperon , ou la
proue d'un vaisseau. <JJti* JjJ
«Ail «~«9 «îL Jl» e^£y*» <J^xJ
/wfei me-lumpat lekat jwyur-
fia pada bâtarg pïsang ïtu, les
scies (poissons) sautaient et ve-
naient enfoncer leur museau
allongé dans le tronc des bana-
niers (8. Mal. 90).
T&?jîiJG>9 sonder une profondeur !
avec un plomb, v. jJ^J dûga.
*-jïîjuh, tombé, répandu
(des liquides, de la pluie) : tom-
ber, se répandre. Jijl* sJ]yj
***f** {f CJ**^ be-brâpa hàri
hUjan nenjûjuh, la pluie tomba
pendant un certain nombre de j
jours (Sul. Ab. 19).
*>>.jf£* men-jûjuh, verser,
répandre.
^J^* J^kHf 8or*e de pigeon
vert, ayant deux marques en
forme de demi-lune sur la poi-
trine (À7.).
jU}urg.
' nien-jûjurg (?), porter
un enfant au moyen d'une bande
d'étoffe.
>^ï>» jûjw/r , ce qui, dans un
mariage, est payé aux parents
de la fiancée.
[Dxy.jujor, lingot.]
581
+?jujul9 morceaux de bois
placés dans une rivière comme
défense ((>.)•
[Sund. *rnr?uf\ jujvl, morceau
de bois trop long pour Tusage
auquel il est employé, et qui em-
barrasse par la partie qui ressort.]
^ jtUa (S. ?RJH ayuta , dix
raille), million. Cjjf^ sa-jûta,
un million. O^^V, *XjL JU
maka mavggis ber-juta-jïïta , il
y avait des mangoustans par mil-
lions (//. Ab. 375). wu-i e>ylo
dï-bâyar-iia sebàb prmy ïtu
dtîa pûlok sâtn jûta rùygit,
ils payèrent pour les frais de la
guerre vingt-et-un millions de
piastres (H. Ab. 425).
On trouve aussi C^i yTda.
[Jav. et Sund. *u«m yuta.]
Remarque. Les naturels de l'Archi-
pel indien ont généralement changé
la signification des noms de nombre
élevés qu'ils ont empruntés au sans-
crit; ainsi fd^l Iak*a, cent mille, en
malais ^jJu lakm, dix mille. 0^1 IÀ
koti, dix millions, jav. ,tmut\ Jceti et
mal. ^$0 ketï, cent mille. Il en est de
même de C/^ jûta. Crawfurd fait
cependant observer que ce dernier
pourrait bien venir du s. niyuta; mais
dans ce cas le changement n'en aurait
pas moins eu lieu, puisque le s. M<|Cl
niyuta ne signifie pas un million, mais
584
dans mi poste, dans un office,
dujj — jûru rûmah , un inten-
dant, un maître d'hôtel. J>\* —
jûru dûpur, un chef de cuisine.
/u^. — jûru minûm-an , un
sommelier, jy — jûru kûda,
un écuyer. ^jJy — jûru tûlis,
un écrivain. ^j-A^ — jûru ba~
/iâsa, un interprète, yl* — ./'"/rie
/;ô/w, l'officier qui, à bord d'un
navire, est chargé des ancres, et
a son poste sur le gaillard d'avant.
(O** — jûru mûdî, l'officier
qui, à bord d'un navire, est
chargé du gouvernail, et a son
poste sur le gaillard d'arrière.
JUlT — jûru /celât, quartier-
maître d'un navire.
c>^|/i ka-jurû-a», fonction,
office de jûru.
On trouve aussi ce mot écrit
jf**jûn/> surtout lorsqu'il est
joint à un autre mot, p. ex.
yl* jf*. jûru bâtu , ^-A^ jf*.
jûru bahàsa, etc.
[Jav. etSund. tropjttru. Mak,
"025 ju ru . Da y. ju ru . ]
*jïïru, angle, coin; coté.
jjfïyî ber-juru , qui a des
angles, des cotés.
jjjfï9 peu jûru , qui forme
angle, qui forme de* côtés, angu-
laire. — j\> bâtu 1
pierre angulaire. >>
it * * i
c JJJ^9 ****** ôrm
dert ampat penjûru
gens qui viennent d
coins du monde.
ri-pada ampat pen-jh
Jca-lûar mata âyer, et
angles sortaient des sou
{K. 58;. Ç^sjjX*
il* yary dûduk di
hûjurg bâley , qui é
dans un coin de la
130).
[Sund. «rnri> juru. 1
durUy bord, côté.]
*> jôrorg, plat, ^
plateau, bassin. a^-> w
jôrorg tampat strih , 1
pour servir le bétel (S. J
menûruh mem-bàica si
jôrmg amas, il fit sen
tel sur un plat d'or (A/
jôrorg Jcâyu, un bassin
Çj^^juratg, fente,
défilé, passage étroit
rue dans une ville. P;
ïkan di~jûrarg, du poil
les défilés (ou pertuis
rocs de corail). Jlw ô
Jj^
585
sëtântatkâlaïtu ber-jâlanpada
segalajûraig, il apparaît à cette
époque des mauvais génies dans
tons les passages (de la maison)
^JUyj Jû£* pada jTiravg yarg
tùygî-tùyg* lâgî xûram bagîn-
daber-jàlan} le prince voyageait
dans tous les passages étroits et
glissants (8. Mal. 295). — *bl
btlâlarg jûrarg, nom d'une sorte
de sauterelle.
frfïyt ber-jurarg, qui a des
fentes, des crevasses, des défilés.
[Jav. «rrh\jurcwg} ravin.]
ùj)j>* jïïrU, la guerre.
Cfjj^5 pen-jurït, homme de
guerre, un guerrier. feCyjfï3
ij*\j pen-jûrû yarg kuctia y un
guerrier vaillant.
[Kw. mc*8«nf\jurù, la guerre.
Jav. etSund. ^^"«"f prajurit,
on guerrier.]
•
(Ju> jïïran, morceau de bois,
perche flexible, pu ex. Tare pour
tendre un lacet, la perche qui
tend un filet, etc. ^^—jû-
ran kàtl, la perche d'une ligne
à pêcher.
Énig. Ciy*- & JM* ÇjJ
ôrarg mergâil ber-temti jûran,
nn pêcheur à la ligne rencontre
une perche. jM ^p>$ yy yJf
Jcâsaw ber-temU dergan kâsaw,
un chevron en rencontre un autre.
Les Malais comparent un chevron
à la baguette d'an pêcheur k In
ligne, à cause des feuilles à'atap
qui en pendillent comme des
cordes ou des lignes.
On trouve aussi ôj\y^ jawâ-
ran.
j*)^^ jwruë, direction, direct,
tout droit; poussé, tiré (Or.).
yjtïjlr* sa-jtirus, en ligne
droite, directement: à l'instant,
un instant, un moment. JUS^bo*
ci*w lJjIpjS jîkalaw Tâta xam-
pak-kan bàtu sa-jûrus lamâ-na
baharû-lah ka-dergâr-av bunï-
fia, si je lance une pierre (dans
le puits), ce n'est qu'un instant
après que j'en entends le son
(II. Ab. 57). ^jjf^ aIL* JU
^J**? c$l &* moka sa-telàh sa-
jliru8 lama -fia ta ber-henti,
s'étant arrêté là un moment
(id. 109).
L*il#pT jûrus, arrosé {Or.).
Jj*r
^ Juki, repoussé, refoulé.
Ali AjS j^Ji ôyu\ di-Ustr-na ma-
rïka-ïtu séria dî-jûla lâlu la-
J^
pûn lâripexhh belhh, il les re-
poussa et les poursuivit; et ils
s'enfuirent en désordre (AV.).
\Jf^ }wwal, Jïiul, vendu ; être
vendu. Jj — jSal beiï, vendu
et acheté; trafique. j>l ^j^T
Jj^^'^V xù'x'" ~""'Ja-
vjan. tnykaiejïlnl, ne vendez paa
cet anneau (litt. : ne suit pas vendu
par vous) {Sul. Ibr. \b).
rendant, qui
Jtt be'-Jik
vend.
Jjtf-* men-jïial, vendre. —
^b nien-jîïnl fcâùi, vendre des
étoffes. Jj*i- jX*f\ ^îi-t J*^
liUcoi ka-pada «iapâ-kah àku
henditk meii-jTtnldagâig-an-ku ,
à qui pourrais -je vendre nies mar-
chandises? {H. Ah. 178). X —
men-jiial nâma, faire q. ch. au
nom d'un autre, sans sa con-
naissance ou contre sa volonté
(AV.).
|jjjf!— men-jûal-kan , faire
vendre, ilï j£* Ol» j-y *l»Xk
^}j^^u^Xî ùb kexdak-Lth
dûêun dati segala tùnam dâ/i
taitâm-an-ku kaii-'jîiol'knii, tn
fnru vnndre ma campagne et
toutes me» terres (V. tf. 5G).
Jj** /"■" -j*«"'i «l1» qui
L un marchand
J>\j*. juâl-an, vente.
Jlj>V» her-juâl-an, qni eil
de vente. ê^> jlljÇyf j-J £jj' J*
kadey ôraitf yaig ber-juôl-e*
hïiiyu, la boutique d'un marchand
de fleurs (.1/.).
01Wi,w'->"^""-vente'(*
qui se vend.
I en grande quantité. ^jSiJj
denjar bahtea itda jùal-juïil-a*
di-megir, j'ai appris qu'il y avait
une vente (de blé) en Egypte
(U. 60).
dhbfJl àer-jûa/-juâl-a>
qui vend beaucoup, qui vend
à beaucoup de monde. A'
p! I^i ■>* CiM*-j! *-u
ber-jtial-juGl-an pada tïap-
tïnp ko h m, il vendait (du blé) i
i tous les peuples (£. 69).
i (Jav. et Sund. ^nigfjwd-
! Day. ju mal,]
.J&^Jeltt chaise à porteurs.
(Jav. et Sund. ^«-.«i- joli.}
^l^-juldy (Angl. >/#), juillet-
t'iga hâri bûlanjûlaij, in troi-
sième jour du mois de ju'"''
(£*«. JMo/.).
J
ê*
587
ley, l'extrémité ou la
'une branche ou d'un
Cr.).
lik, roulé dans une
p. ex. des fleurs, pour
ne soient pas endomma-
* la chaleur de la main.
* men-jïdik, rouler
» feuille (AV.).
uk ou jôlok, touché,
» men-jûlntc, toucher un
c un bâton, pour le faire !
i
chercher par quelque '
atteindre quelque part <
Toucher quelque chose;
\ doigt dans le fond de
e pour faire vomir : tirer
chose qui était cachée,
lu cœur (Cr.). Procurer
aent (M.).
luk, s'élever, arriver
tdeurs (Cr.).
OVg9 le premier, ce qui
en premier lieu.
* jôlo-rg-jôloig , en pre-
m , au commencement.
Vfvf?> *-*♦* sJ^3 pùtta
iôlary-jô/aig pada tnan^
prie, monsieur, en pre- |
i (M.). !
\<~njolo, premier;
i
:«-ft jolovg ->- ,
l<y>y j le premier fruit d'un
arbre.]
4o^^juUvyg, jambe deçà, jambe
delà, à califourchon: en équi-
libre, agité, porté çà et là. ftf^ï
^j»*] dî-jûlarg ombak, agité par
les vagues.
fufïy> ber-jûlarg , qui est à
califourchon, qui est eu équi-
libre.
fys£* men-jûlarg, porter à
califourchon, porter sur l'épaule
ou sur la hanche: agiter, tenir
en équilibre; s'agiter comme le
feu, comme les vagues, û^
fyfï* J^l p\ f'^/ serta ter-
pandaiy âpî Un men-julaiy9 en
considérant les flammes s'agiter
(//. Ab. 331).
jvjï-J» ter -jûlary , qui est
porté à califourchon, que l'on
tient en équilibre. ^^Jl fifty*
e>^ ter-jïïlarg âtas bahU-na}
porté à califourchon sur son
épaule (M.).
[JsLY.rivci9vt\jola7gj une chaise
à porteurs. Sund. nvc%(h.%\jol(irg7
une auge creusée dans une pièce
de bois. Bat. <-«"*,yWffw/.]
4*J*>» jiïllrg, de travers. — oL
mûtajTclïrg, des yeux de travers.
?~f?* ■*' Ji?7 *^ *^** fitatà - /la
sa-belhh kïrî ada jûlïrg, il avait
588
e*
l'œil gauche de travers (H. Ab.
82).
5*J*>» jiïlurg, ondoyant, ondula-
toire (surtout des eaux); de là le
nom d'une espèce d'espadon, d'où
aussi est venu le nom d'un petit
bateau nommé X iùy*» y>\£ prâhu
jttlurg-jûluig.
X \S*Jy>- jôlat-jôUzt, un laps de
temps non calculé, temps immé-
morial. *-î]^j &y ,y\ pj\& ck*
Cj\S $J> *j ^^JL^i. ^>Smaka
sakàraig ïni tûan-ku be-brâpa
zemân dânjôlat-jôlat raja-râja
tiâda pâtek dergar kabar ma*
nusïa yaig pergi kasâna, et
maintenant, monseigneur, je n'ai
pas entendu dire que, depuis des
temps immémoriaux, quelqu'un
fût allé de ce côté (A7.).
jJ&*jiïlur, rampement, mouve-
ment d'ondulation. *Jul — jûlvr
m
Udah} mouvement de la langue
quand on la tire, qu'on la remue.
Jyfï* men-jûlur, se mouvoir
à la manière des vers , des ser-
pents, ramper, ondoyer. £) «îU*
Jj£* gOb JXp^ binâtarg
yarg me-rargkak dàn yarg men-
jïïlur, les animaux qui se traî-
nent sur leurs pattes ou qui ram-
pent sur leur ventre (if.)»
tjjy*£* men -jûlu*
faire ramper, donner un
ment d'ondulation. <JXj| ^
erf-> J Cx)jf^ aPa ' tek
itu men -jûlur - kan d
lorsque le serpent se
(R. 113). i^JjQ^
jïdur.-kan ïkor-na, il d(
mouvement d'ondulation
queue (en parlant d'un si
y.J^jôlnr &jy* si
[Bat. <-a^m\ jurur.]
CÀ^jlka9 si, supposé que
que, après que, pourv
•Dy* ôy sïb- jika tîlan
si vous le désirez, ^u
?rb aI^I &)y>lj\jika âki
kan àku di-sïïruh ûleh i
je dis que je suis envoyé p:
(Ism. Yat. 11). f\ j£
£\>^AyJZ*jike
Tdan àku me -nanti tû
laki-làki dâtaig, puisqu'i
ainsi, je vais attendre q
maître revienne {Bis. Ut
^5 Jût AJUi ^lTjle^ jika
sudah mandïy après qu
nous serons baignés (M.)
JS*»+ jtkalaw (de JL*
^ law Ar.), même signi
que jl&- jika. ^5 Jf£* «
Tyjjikalaw la men-jàc
s'il devient roi (R. 91)
J^r
iemikian bài'k - lah àku
ampunj puisqu'il en est
nous ferons bien de de-
r pardon (£. ïd.). J&*>
** jtkalaw sa-kàti-pùn,
même. ^jjT^lJ^ jïka-
aràrg-an, ô si! plût à
puisse-t-il arriver que!
w kalaw.
k. ^wjaha. D&y.jaka.]
Ikalaw, v. sous **)*»jika.
m
iakalanf (?) , nom d'une
îe plante (myrobo/anum)
g9 (ou peut-être mieux î**\ i
— £j!r* mâwjlrg, sorte '
î dans lequel on place en
les fruits du JpL* sîntvk,
'on doit renverser avec
ouïe nommée JJû kedùl
'/tg9 nom d'une certaine
e de superficie.
trouve souvent ce mot écrit \
ûrg.
r. et Sund. *±\jurg.]
Itwgka, ouverture du com
in compas: mesure déter-
, prix fixé, modèle, jj Çjy
589
JA«*» kïirarg derijaigka, moins
que la mesure, jù èJ sj>^k
e)fàT«&. hûjan lebèh deri jargka-
na, plus de' pluie que de cou-
tume. e)lSulu»* CyL* jUj ^iacfa
seperti jargkà-na, il n'est pas
conforme au modèle. aUuw àII*
m
e)l£*»* «a - tefôA 8ampey - lah
jargkâ-na, lorsqu'ils ont atteint
la mesure convenable (//. Ab.
61).
Marsden confond ce mot avec
èxm^jargkah.
[Jav. et Sund. *«n\ jargka,
compas. Bat. ^w jargka, mo-
dèle; ^-??x jargko, mesure
déterminée. Mak. et Bug. -o-*>
jargka, peigne; -os>~y-* jargka
patta, compas. Day. jargka.]
t\±
* jonrgha = Ji«-» sargka
(L.).
* janjkaJi, un pas, une en-
jambée.
X^M^y berjargkah-jargkahj
pas à pas, graduellement.
v. AXa) laigkah.
[Jav. <*c<Kn?\ jargka h. Mak.
dakka].
janj/ci, sorte de panier
que Ton porto sur le dos, au
moyen de courroies qui passent
590
^
sous les bras et par dessus le
front (AV.).
jjJè>- jetgkmv, tâtô, touché
avec la main, jcj is^tis-i L)jl
^fîjâwan di-jeigkmc-iia dergan
tiiiyan, il toucha la nuée avec
la main.
yj**£"* men-jergkaw, tâter
aveo la main, toucher.
i^y^T jtfrgkuxl, nom d'un
oiseau chanteur (AV.).
JpJ*»- junjkok, accroupi.
^y-iTf.ji ber-jo>r/kok, qui est
accroupi. — Jij.ï dûduk ber-
jotgkok, se tenir assis sur les
talons.
JJ»j**J* men-jovglcoh, s'ac-
croupir.
10J&? jan/kmg, radical de
j&/>~jera'iyln'iy? (Pij.).
pàj&^Jeigktnj, lever la quenc
en l'air = jXî&. jexfhit.
— Jyàkâla jen/kiig ■ un scor-
pion, ainsi nommé parce qu'il
pique en levant la quoue.
[Jav. *7jn.*t*7n kafa-jeigkmj,
scorpion. |
■*>■£»? jorgkmg, être étendu à
terre, être couché (comme un
animal).
ÎùJêsù* men -jonji
coucher à terre, s'étend
un animal. Cyw «W:
j" — i i« sudaA men-jm
pertisiigit, il s'est oonc
un lion (/>'. 8*2).
(Jav. icShijeigJtùg, s
vers la terre: £™>
s'agenooillcr. Su nd.
jorgko, s'asseoir parte
jukot etjon/koiif, être
eu*
joigktwg*
r jotgkat
= S$J*Ï&^ jutgka
inégal: mouvement de
v. i-"-\»^. Jutgicat.
*>*>- juwgklttg, bari
jSj«*C™' xjthna aa-Jmg
barre, un naumon d'éta
£**>" Jmgkury = ,
w-**>- ./««/&■&, dépei
lièrent/ rattachant; co
haû-Sa, si une odeur
bérente.
JAis»yi ber-junjkt't
hère, qui se communi
est contagieux. J-iis^i
âpiîtu-pTin ber-jaryki
munique (if.), «j Joli
* pefîàktt yatg ber-jaig-
\ maladie contagieuse.
tf* men-jatgkit, adhé-
commnniquer. ^! *£*
S jiU,V«y* puiitiiuj ttu
ykit-bih ka-pada tait-
tison mit le feu aux oor-
ln navire) (i/. ^A. 124).
.***£"* m«« -jaigkit - ha»,
mmuniquer, infecter.
*- ha-jaiglcit-aH , coni-
ion, infeation, contagion.
j&n/icit.
ty men-jetgkû, tenir j
! en l'air comme font les
«7 di-tejntk tnptua meit-
:kor, lorsqu'un tape dur
du chien (lorsqu'on le I
, il lève la queue. Se dit
i qui devient vaniteux ,
n le loue.
jinjklt, boitant, elo- !
t^y ber-êa jxgl.it, eon-
: posant à terre que le :
pied avec attention.
*9V* ter-jfirjk'it'jitgkit,
te avec continuité. j\
sJ>\e?S ï« her -jalon
isSJo-
591
tcr-jitgkà-jin/kit, il marche tout
en clochant.
JLfï*£&*r jùglcà -jùgkU-
an, qui boite toujours; claudi-
cation continue.
■S&Joy jovgket, un peigne en
corne.
On trouve aussi oe mot écrit
J-icjs» jôrgket.
[Jav. iï*.nmj<jurgkat; peigne.
•jotgte.]
C&xï-
Jutrjkat, bascule.
JA-ff"^- juigkttt-jaigkù,
mouvement de haut et de bas,
mouvement de bascule.
J*\At*yi ber-jwtjkat , qui fait
bascule, qui a une bascule, p. ex.
un pont.
tf-lS-mf!— me» -juigkat - kan,
faire la basent e.
j;\S±^=T jwgkat-juig-
kat-an , mouvement de bascule
continu, balancement, balançoire.
j*-bCifC^jj ber-juigkat-
jmgkSt-an, lever et baisser en
faisant la hascule, jouer à tape-
cul.
[Sund. irvnrnf\ jingket, tour-
ner quelque chose.]
w^t> juiglcit.
jSA^^rjurgkù-jutgkit-
•i/i, raboteux, inégal (AV.).
592
* jergUir 9 en saillie, res-
sortant.
Jj j**>* j<wg krik, grillon.
[Jav. et Sund. ^{Smi%m^\ jarg-
krîk.]
► jevgkerifg, feu vo
lagc (KL).
*- jargkal, nom d'une me-
sure, un empan, une demi-coudée.
Jj->y — jargkal kôdok, empan
pris depuis l'extrémité du pouce
jusqu'à celle de l'index. c>yJ
^j£*s£" lebar-na. sa -jargkal,
il a la largeur d'un empan. jL
jlxjmjg^* ^x-j» ^*i ^5^*0- ma ko
jâdî sent tirggï-na sa-jargkal,
il devint petit et sa taille n'était
plus (Jue de la hauteur d'un em-
pan (A. 131). JJ^^^v^
merg-hûkur dergan jargkal, me-
surer à l'empan. — JJy* /j£/<rt
jargkal, nom d'un insecte volant
qui répand uue odeur désagréable
{KL).
f£* men -jargkal, mesu-
rer à l'empan.
[Jav. 9Jt«minAjf\ xergkal, perche
servant à mesurer. Sund. «r&ui ? *>
jurgkel, nom d'une mesure. Bat.
^Cc99^"\ jorgkaL Tag. CS
\JbJz>y jergkul, nom
qui répand une maw
(Kl.).
*
51*
bouche.
*
51*
d'orange. «^LL^ e>^ ,
di-hampâr-i tïlam
jirgga , on les couvr
couleur d'orange (S.
[ Jav. lSt,m\ jirgg*
rose.]
*
51*
A
sorte de bouillie faite
farine de riz et du la
et que Ton mange av<
(A7.).
£&*jarggi9 emploi
fois pour £%> zav9
i* _
— y3PauJn7Uffly non
ressemblant à la man{
l'on dit être quelquef
par le courant de l'eai
Ojijj^ niyTtr /fuit (i
^ jhggarg9m\m
*j<t4ggut,h*r\
menton ; le menton, j
-*V
593
g^yù jarggut - fia sampey ka-
ptêat-na, la barbe lui venait jus-
qu'au nombril (Ii. 1 1 7). ^y> —
jarggut munit, une espèce d'al-
gues marines très-fines, une sorte
de Vy 1 àgar-âgar.
**y> ber jarggut, qui a de
la barbe, barbu. lM-> <S~*VÎ
^jC^)yJ^j ber-
msey dan ber-jarggut ter-lâlu
hetbat rupa-na, avec leurs
moustaches et leurs barbes ils
avaient un air terrible (M.).
[Jav. <K*n**f jarggut, men-
ton; «c«p<mt«5>t|x jerggot, barbe.
Sond. «r«f<7m«9if\ jarggot. Bat.
<fr->g\ jarggut. Mak. -d^1
1 janjgo. Bug. -c>1 jargko. Day.
jaiggut. Tag. et Bis. CS^yy
borgot et toj>0 yargot.)
•V *
^JatgrgriJ/, à terre, échoué, .
qui ne flotte pas.
.K
* jawgfjut, broutant
l'herbe, paissant.
*>* jevggWf er^ de coq".
^flà — jergger hâyam, nom d'une
certaine fleur de couleur rouge -
violet.
[Jav. *i*ï*i<m\ jérggér. Day.
jurggul.]
I.
&.
jiwygur , pour
jïirgur.
x> juwggal , manquant de
mesure (en versification), dis-
cordant, défectueux, vicieux.
seja-najarg-
gai bânak, les vers en sont très-
défectueux (S. Jh'd. 167;. C>jy>
— sûrat jaiggal , un écrit mal
fait. — s$y\ àtur-na jaiggal,
l'arrangement en est vicieux.
men -jaiggal - kati,
rendre défectueux , abâtardir,
corrompre. ^yJxA^* «j Pj^I
»0 1 àranj yarg me.n - jarggal-
knn agâiwt, des gens qui cor-
rompent la religion, qui publient
des erreurs.
miné (M.).
\JSCx>^ jerggol.
JxjU*^ ter-jetggol, qui res-
sort, saillant.
v. $<**** jeigkir.
JOcr>» jerygalâ (S. s\$v\jarg-
gala), sauvage, désert: vaga-
bond, errant.
ibut^* men -jeiggalô, errer,
vagabonder.
On trouve aussi ce mot écrit
$***• jetyalà. &j*J*m* ^]^
38
594
- A
râtus dinar di-brï-na pûla ka-
pada bedaid ôrarg menjergalâ,
il donna do nouveau cent pièces
au Bédouin errant (KL).
[Jav. <*cfw<rw\ jerggala. Snnd.
*c(ni<w>\ jarggctta, nom d'un dis-
trict autrefois désert.]
- A
^ j&ygat = *jj ruma.
V*>* jergan = ^-> dergan.
J«>* jergala, v. itëjfe*^ jeigr-
galâ.
î* Mali -an, v. ***U.
»*•
%*v^?T jajama, v. t^U- ^a-
^v jejàk, trace, pas, dé-
marche; droit, debout. — vl»j^«
me nûr ut jejàk. suivre les traces.
" — ^xJtLy*.» meig - hïlarg - kan
jejàk, effacer les traces, faire
perdre la trace. — 3J» tiJcam
jejàk, piqué à l'aiguille. iSjtty
— ber-dïri jejàk , se tenir de-
bout.
JffS^i ber Jejàk, qui pose le
pied, qui fait une trace, qui
foule aux pieds. , £s5Ty J^îb ->lj
S* £*aefo dâpat ber Jejàk lâgt,
il n'y avait plus de place où
mettre le pied (R. 30). t
^J^^U JA ttacft-
ber Jejàk di~bïïmî lâgt u
&a/e dilatas bargkey n
jïïga, ils ne marchaient ]
la terre, mais uniquement
cadavres (M.).
men -jejàk, n
pied sur, fouler aux pieds,
à. d^r 3*^* e^T^ rafi
men Jejàk bahù-na, ses
touchaient ses épaules (j
menjejàk-i
ser le pied sur q. ch. , fr
1er aux pieds.
^IfT" kajejâk-an, 1
où l'on pose le pied, ce
foulé aux pieds.
[Jav. et Sund. «rar«7>{
Bat. ^yc&?9\ jojak,
ferme. Day. nuinjajak
ger.]
A .
^jejenànf, v.
A .
^-* jejàl, pénétré a\
culte.
f=% mejejàl, pénét
difficulté (A/.).
[Jav. .fcc*c<n*y\ jejel, pr
contre l'autre.]
JU;
JL^
595
idal (Ar. Jj**), dispute,
itîon. *£ Jl >*. £j> Jôjù
deri-pada prïjidâlyary
dâ-iia, à cause des dis-
fils occasionnent (M. H.
zdïd (Ar. Je»*), neuf, nou-
cent.
fedwel (Ar. J Jc^)y ligne
ègle, colonne (dans un
\9 et, avec. JUpi ^» >y
57i làitjitj la terre et le
ot est probablement une
on de ô\l dàn.
A r.), esprit, démon, génie.
*> -X3p deri-pada bargsa
u d'une race de mauvais
— 7?\) râjajùh Ie prince
ons. y*. *\ IL Jtô jâ
\tkâla mâlam ada jtn,
la nuit il rôde des esprits
M.). v>b y>* *y{ Jj^.
hihmat mem-bïmuh jin
csâsa, l'art de tuer les
et les monstres (B. 80).
nenâruhjiny ensorceler,
sort sur quelqu'un (H.
et Sund. <*c*y> ,/*"/* et
<yï>*. Bat. ^«co\j^-l
Aj» u>* jinayet (Ar. U**), crime,
acte criminel (/?. J/.).
OjlL»* jenàwi, nom d'une sorte
de sabre de quatre pieds de long.
xâya âJcu âmok deryan je?iâwi,
certainement , je vais l'attaquer
avec mon grand sabre (8. Mal.
202). ^**yj> — jenâwi ber~tïi-
mtt, espèce d'épée dont la poignée
se termine en forme de talon
(Kl.).
(SjjV^jatuiwari (Angl.), le
mois de janvier. ^yJl» y> jg^U Jô
^jy^ y y pada. hâridûa blhs
bïilan janâwari, au douzième
jour du mois de janvier (Lett.
Mal.).
witL>» jenàka, jovial, plaisant,
rusé, adroit. «l)L&* \ ^^iJt c$ -^
pandey ber-nàni lâgî jenàka,
habile à chanter et plaisant (S.
Bid. 158).
.iJU&^i ber-jenâka, qui est
jovial , qui plaisante , qui fait le
bouffon.
Ùu>* jlnàtl (Ar. y**), le para-
dis. 0^> e>U J^ç\j cr^
^UiLi ^*^J mejlis raja kàmi
upanui - Tta aeperti rawdlet el-
jinâtt, le conseil (assemblée) de
38
*
596
l^
no tre roi CBt comparable au jar-
din embaumé du paradis (J/. 1{.
149).
mA^jenàb ( Ar. ^Jo.), majesté,
souveraineté.
A)u->* jinàzet (Ar. Ji^), bran-
card, civière pour porter un
corps : pompes funèbres, «i CjA
ô/'aw/ ya??7 we^ - ^w/Aatf jùiàzet
Un delâpun jtliloh ôraig t ceux
qui portaient le brancard funèbre
étaient au nombre de quatre-vingt
(//. Ab. 383). - £^L merg-
ïrîrg jïnâzet , assister à un con-
voi funèbre.
Junun ( Ar. ^), possédé
du démon : frénétique.
l>? jenekèr, nom d'un pois-
son (GV).
A .
^ jeilàtg, chambranle ou
poteaux d'un châssis de porte.
Ç**^* je-Jenàig, les jambages
d'une porte, oûy il** jenàty
tUtup, la poutre sur laquelle re-
pose la partie inférieure d'un
toit lorsqu'il est carré ou uni.
?Cj>^ jeniwy, député, 1
vice -roi, vicaire. £a
^£j v^>UaLi ôraig Jàh
sul{ân ba/tta/ty un Ja
pu té ou chargé d'affaii
du sultan de Bantan (.
Jyyjenmg rasûl, vie
tolique (/'. J/.).
[Jav. £;)
y s jeneig,
i*
*
c
gouverner. Suud. ic*
titre, dignité.]
A .
^ jenxiiy, couleur
'((>. Batav.).
vjv^^r janjala,
ex
folâtre (£.).
conver
ehé, stipulation, traité,
contrat; convenu, stipu
Jcâmï her - dïïa, voici
tion faite entre nous
itXs JXu aLjI t4^^m w
#5 - /«A />êto peghtg ,
traité auquel je cous
j*ss^* t5y^ "ïyhtw
janjï-mu, vous allez c«
promesse (il*. 98 ). jL"
^^j vunta janjî t'ttja
mander un délai de
— ijX*A*« meîiftmpey-
accomplir sa promesse
mery-ïibah janji, mar
ment. ^f^*v *ju»
sudah janjîj je suis con-
'ai promis.
*?j> ber-janjî, qui s'en-
qui a un engagement,
i Aju» fs\ AIjuJ ttadd-
fgJeaw mdak ber-janji,
rous pas convenu ? (]{. 98).
if j^j> ber-javjiber-
r tâiyan} convenir en
ît dans la main.
^j? per-Janjt, qui est
un engagement.
• •
Ty**> sa-per-janji , asso-
ie, confédéré. ZJ&y à)! j!
arïka-ïtu drarg sa-per-
iergan tbrâhïm, ils étaient
ivec Abraham (B. 18).
f^Jl ber-jawjï-Jcan , qui
contrat, qui convient d'une
per-javji-ariy con-
i, contrat, stipulation.
I ijAy y** dda -pûn per-
m-ku ïtu tiadâ-lah âhu
ibah'kan âhav dïa, quant
promesse, je ne veux pas
luer(.R.48). ^tjX- S\f\
\& ^£* &LjfrTJ> âhu
en-dîrï-kan per-janfî-an-
yan segala hâmu, je vais
597
faire alliance avec vous (B. 12).
— Cjjy* êûrat per-janjï-an, un
engagement par écrit. A — per-
janjï-an lama y l'Ancien Testa-
ment, ^jy — per-janjï-av ba-
hâniy le Nouveau Testament.
sa-per-javji-aUj
société, confédération, associa-
tion.
•j> ber-janji-janjl-
an, convenir ensemble, s'engager
réciproquement.
[Jav. ftorTrr jcinji. Sund. *c*?\
jarrjji. Hat. <-— x<-0 janji.
Mak. "O'h janji. Day. janfi.]
janjarg, couleur d'un
brun obscur sur un cheval (CV\).
• jinjarg, allongé, p. ex.
le cou. — Çjy bûrurg jtnjarg,
nom d'une espèce de grue.
Afï^" men -jinjarg , s'allon-
ger. — Cs^y* ber-jâlan men-
jinjaiff, marcher sur la pointe
des pieds en allongeant le cou.
[Jav. &*3h\ jtvjirg, marcher
sur la pointe des pieds.]
^ jtnjtoy* Port^ au ^ras»
tenu dans la main, être porté
dans les bras. J?U J^i-» J^ j->
*~~^ i?\ f^^ deri hexd mula-
vtlila pâteh jînjùg ânak Uu,
j'ai porté cet enfant dans mes
f~
bous les bras et par dessus le ]
front (Kl.).
j*j*>- jeigUaw, tâté, touché |
avec La main. ^CJ ^/w-J Ojl .
j^clî âwan di'jerg/caic-iia dergo n
târgan, il toucha la nuée avec ,
la main.
fi*£* men-jeigkaio, tâter !
avec la main, toucher.
t^*Jr**T jftogkUœl, nom d'un ,
oiseau chanteur (AV.).
JÙJ&- jotgkok, accroupi.
iyJu^i l/er-jo-ti/kok, qui est
accroupi. — Jy dûduh ber-
joigkok, se tenir assis sur les j
talons. '
^p*^-* men-Jon/kok, s'ac-
croupir.
*Xi>- jargkurg, radical de
j&ft-jerargkaiy? (Pij.).
■iu*j&^ jeigMnj, lever la queue I
en l'air => JAû. jetgkit. !
— Jy$ kola jeigkirg , an scor- i
pion, ainsi nommé parce qu'il i
pique en levant la queue.
jJav. uiTurûii kala-jergkiiij, i
scorpion.)
<"**>• jorgfcatg, être étendu à !
terre, être couché (comme un i
jùJt&£* men ~j<ng
coucher à terre, s'étcni
un animal. O^L> AjU
»t— i j« sudah meR-Jo
pertïsïiga, il s'est COU'
un lion (#. 82).
[Jav. ie£n-.jeigkùg,
vers la terre: «™.
n'agenouiller. Sund.
jorgko, s'asseoir part
jukot etjoitf/eoig, êtr
é^
T joigkaiy.
inégal: mouvement d
-- juigkat.
f&*s>? juigkwig, bai
i**^"' ffJtïma sa-Jur-
barre, un saumon d'ét
***>■ jutgfcu-tg =
>J^i>- jawgklt, dépe
lièrent,' s attachant; c
bttiï-iia, si une odeui
lier en te.
«J«Vjia.yj lier-jarr/kl
hère, qui ae commun
est contagieux. -.-Vira,
fip» îtu-pân ber-jairjk
-ï A
591
mimique (if.). Ai Jo U
? peUâkït yarg ber-jang-
d maladie contagieuse.
men-jaigkit , adhé-
communiquer. J^A *&$
uaJ&jksî** punturg itu
igkit-lah ka-pada tali-
tison mit le feu aux cor-
du navire) (//. Ab. 124).
k«f£* men -jargkû - iaw,
•mmuniquer, infecter.
*f- ka-jaigkït~a7i , com-
don, infection, contagion.
jergkit.
men -jetgkù , tenir
e en l'air comme font les
*fl/ dï~tej>îik kapàla men-
ïkor, lorsqu'on tape sur
du chien (lorsqu'on le
), il lève la queue. Se dit
ri qui devient vaniteux
m le loue.
jtfgktt, boitant, clo-
f» ber-sa-jiigkit, cou- j
le posant à terre que le I
i pied avec attention.
*-J ter-jnykit-jiigkt't, i
ite avec continuité. ^1 ,
ter-jtrgkit'jtrgkù, il marche tout
en clochant.
^yjx mat!^**? jtrgkà -jiigklt-
an } qui boite toujours; claudi-
cation continue.
*^ jorgket, un peigne en
corne.
On trouve aussi oe mot écrit
SSs>f*+ jôrgket.
[Jav. <tr «7HOT{\ juTgkat, peigne.
Bat. <-*&? joigké.)
£lz*- juiykat, bascule.
jAjtf^-*^' jurgkat-jaigkùj
mouvement de haut et de bas,
mouvement de bascule.
JOsjtD^y ber-juigkat , qui fait
bascule, qui a une bascule, p. ex.
un pont.
^ySjJtsï* men -jurgkçt - kan,
faire la bascule.
jsfe*£-**r juigkat - jiug-
kât-atiy mouvement de bascule
continu, balancement, balançoire.
^ICm^^^j ber -juTgkat-
JHigkat-an, lever et baisser en
faisant la bascule, jouer à tape-
cul.
[Sund. vr<KTt*snp jwgket, tour-
ner quelque chose.]
sL>» jurgktU
jj X.mef^^juigkit-jurgkît-
an, raboteux, inégal (AV.).
592
* jevgki/r 9 en saillie, res-
sortant.
<3 J^^T jargkrik, grillon.
[Jav. et Sund. «r^»*^ jnrg-
krik.]
** jergkerirg, feu vo
lage (KL).
^ jdvghaly nom dune me-
sure, un empan, une demi -coudée.
Jiy — jarghal kôdok, empan
pris depuis l'extrémité du pouce
jusqu'à celle de l'index. e>yJ
j£m^* lëbar-na sa-jaigkal,
il a la largeur d'un empan. JU
jfcjmjgf £^*-*> ^J** c$"*W" moka
jâdi sent tùggi-na sa-jargkal,
il devint petit et sa taille n'était
plus <fue de la hauteur d'un em-
pan (B. 131). JS^^jJ^L.
merg-hûkur dergan jargkal, me-
surer à l'empan. — ^Jy^ hïïlat
jargkal, nom d'un insecte volant
qui répand une odeur désagréable
(KL).
me n -jargkal, mesu-
rer à l'empan.
.[Jav. innmnAjfs xergkal, perche
servant à mesurer. Sund. *r*7Mw*\
jurgkel, nom d'une mesure. Bat.
<-xw<-\ jorgkal. Tag. Gfc£
dargkaL]
\Jb&>^ jergkul, nom
qui répand une mauv
(KL).
4
r jargga, le p«
bouche.
d'orange. ^J^ &\jjj 1
di~hampâr-i tïlam
jirgga, on les couvr:
couleur d'orange (5.
-t.
[ Jav. noms jiiggc
rose.]
5|*
r jirgga.
A
sorte de bouillie faite
farine de riz et du la
et que Ton mange ave
(KL).
*?fa*99'{* craploy
fois pour %£>j zargi
— ^9 pâti jarggi) nom
ressemblant à l:i mang
l'on dit être quelquef<
par le courant de l'eau
Cj^ïjyj niyvr lâiit (l
^ jtoygcwg, mine
(A)')-
*jctoggut,b&rb
menton ; le menton. X
-*Y
593
• r *
JL*Jj jaiggut - fia sarnpey ka-
pnmt-na, la barbe lui venait jus-
qu'au nombril (i?. 117). ^~*y> —
jarggut munît, une espèce d'al-
gues marines très-fines, une sorte
de Xji\ âgar-âgar.
d^j ber-jarggut, qui a de
U barbe, barbu. l)1-> <jwt^
4$j^pJi£U*S ber-
misey dan ber-jarggut ter-lâlu
heibat rupâ - fia , avec leurs
moustaches et leurs barbes ils
avaient un air terrible (J/.).
[Jav. «r*n«»^ jarggut f men-
ton; •c«7<mt*>w/f jeiggot, barbe.
8und. *cij<mtKnj\ jarggot. Bat.
3g""?5g\ jafggtU. Mak. -o->>1
• janjgo. Bug. -o-*>1 jargko. Day.
jmggut. Tag. et Bis. 0^9
Aow/oJ et to^>0 yargot.)
**J€wygut,à terre, échoué, -
qui ne flotte pas.
.£*
janjffut, broutant
l'herbe, paissant.
i/**>» jergger, crête de coq.
jifU — jergger hâijam, nom d'une
certaine fleur de couleur rouge-
violet.
[Jav. yk*i<m\ jérggér. Day.
jurggul.)
I.
^ Jurgffur, pour
jûigur.
** jarggal . manquant de
mesure (en versification), dis-
cordant, défectueux, vicieux.
Jjlj J*^ &»^ sqa-najvry-
gai bànak, les vers en sont très-
défectueux (#. Bid. 167). Ojj^
— sûrat jarggal , un écrit mal
fait. — e)jil âtur-na jarggal,
l'arrangement en est vicieux.
^yJxjisî-* men -jarggal - kan,
rendre défectueux , abâtardir,
corrompre. ^J£jU^ £j» Çj^l
*o 1 ôra?j/ yaT?/ //<£/* -jarggal-
kan agàmr , des gens qui cor-
rompent la religion, qui publient
des erreurs.
■* j&*99fih un *a*> un e^
miné (AI.).
*? jevggol.
JÎZms*^ te>'-jeiyyol> qui res-
sort, saillant.
v. X*&- jeigkir.
»T jerggala (S. W$v\jary-
gala) , sauvage , désert : vaga-
bond, errant.
y£À££* men-jerggafà, errer,
vagabonder.
On trouve aussi ce mot écrit
$&** jetyalâ. &!.j>*jk* u»>)r"
38
594
- A
f^ ÇjJ <Jj* ■*« Jy sa-
ràtus dinar di-brï-iia pUla ka-
pada bedawï ôrarg men-jergalà,
il donna de nouveau cent pièces
au Bédouin errant (KL).
[Jav. %T(tnnji\ jerggala. Sund.
vrniMJis jarggdla} nom d'un dis-
trict autrefois désert.]
- A
^ j&tgot = myj ruma.
V°T jetgan = ^-> derg
an.
J«>* jergala, v. ^Îjè^ jew/-
•^bls^ jajah-an, v. fe*U.
^•ls?T jajamu, v. Cj*U. /a-
Wtt-jÔWf».
^^ jejàk, trace, pas, dé-
marche; droit, debout. — Oj^»
mentir ut jejàk. suivre les traces.
— ^X-jJl^ vieig-hïlary-kan
jejàk, effacer les traoes, faire
perdre la trace. - Xi &m
jejàk, piqué à l'aiguille. JP^^j
— ber~dïri jejàk , se tenir de-
bout.
JJf?^ ber-jejàk, qui pose le
pied, qui fait une trace, qui
foule aux pieds. , **£!V wôb ->lj
5* fiot/a dâpat ber- jejàk làgi,
il n'y avait plus de place où
mettre le pied (R. 30)
ber-jejàk di-bûmî lâgi
kan di-âtas bargkey
jûga, ils ne marchaien
la terre, mais uniqueme
cadavres (M.).
f%^ men -jejàk,
pied sur, fouler aux pied
men jejàk bahù-na, se
touchaient ses épaules
v^Âf^^ men-jejàk
ser le pied sur q. ch. ,
1er aux pieds.
tf ^% ka-jejâk-an
où Ton pose le pied,
foulé aux pieds.
[Jav. et Sund. *?*»*,
Bat. <-x<-w\ jojak
ferme. Day. minjajo
ger.)
^jejenàfg, v. £
^v Jejàl, pénétré
culte.
sf^ me-jejàl, pén
difficulté (/*)'.).
contre l'autre.]
J
• jidâl (Ar. J j^), dispute,
station. *j Jl >*> j;J jâp
>\ derï-pada prïjîdâlyanj
xidâ-na, à cause des dis-
qu'ils occasionnent (M. H.
JL>»
Ô95
jedid(kr. Jcw), neuf, nou-
récent.
^ jedwel (Ar. J jo»), ligne
règle, colonne (dans un
M Al
kn, et, avec. JUpÏ Cf^ijy.
jàn /ârgù, la terre et le
mot est probablement une
>tion de ôU da/i.
t (A r.), esprit, démon, génie.
r-mi -Xjp derï-pada barysa
ssii d'une race de mauvais
. — p* y râjajin, le prince
iraons. ^^. ■>! IL Jtô j£
tatkâla mâlam ada jin,
nt la nuit il rôde des esprits
\(M.). L>l-> JS^ àjyjt ^*£>-
i htkmat mem-bîinuh jïn
aksâsa, l'art de tuer les
is et les monstres (A\ 80).
« menâruhjin, ensorceler,
tin sort sur quelqu'un (7/.
v. et Sund. <**»/* y*/' et
n <yYw. Hat. <-«cow'^'I
AjiU>- jinayet ( Ar. lo»), crime,
acte criminel (/?. .1/.).
iSy^J>^jenâivi9 nom d'une sorte
de sabre de quatre pieds de long.
arâya aiw àmok dergan jenâwi,
certainement , je vais l'attaquer
avec mon grand sabre (5. 3/«/.
202). ^~*yy — jenâwi ber-tu-
mit, espèce d'épée dont la poignée
se termine en forme de talon
(A7.).
cS^^U^Janâw«W(Angl.), le
mois de janvier. ^jJj ^ j^U j5
JjjU^ ^yy paiia hârïdûa bliis
bîilan janâwari, au douzième
jour du mois de janvier (Lett.
Mal.).
JjLr^ jenàka, jovial, plaisant,
rusé, adroit. -iJl^* «J*(3^f ^^
pandey ber-nânï lâfftjenàka,
habile à chanter et plaisant (#.
Bid. 158).
^JUety* ber-jenâka, qui est
jovial, qui plaisante, qui fait le
bouffon.
Ùu>» jiilân (Ar. y>»), le para-
dis. O^ e>Ul jVç\j cr^
l>U5L| Â^J mejlis raja kàmi
apamâ'Tta aeperti rawdlet el-
jindtt, le conseil (assemblée) de
as*
596
l^
no tre roi est comparable au jar-
din embaumé du paradis (M. IL
149).
mAi^jenâà ( Ar. ^***), majesté,
souveraineté.
Mu> jfolàzet (Ar. J*>*), bran-
card, civière pour porter un
corps : pompes funèbres, «j Çjy
ô/viT^r //afl/ »«?;# - mghat jînâzet
Un delà pu n pTdoh ôraig , ceux
qui portaient le brancard funèbre
étaient au nombre de quatre-vingt
(//. Ab. 383). — ^Jf** metg-
irùg jinâzet , assister à un con-
voi funèbre.
dsla.
i^junutl ( Ar. v^\ possédé
du démon: frénétique.
i^ jcnekèr, nom d'un pois-
son (O.).
A .
^ jeilàrg, chambranle ou
poteaux d'un châssis de porte.
f^ je-je,tànjj les jambages
d'une porte, oûy «Jo* jentttg
tûtup, la poutre sur laquelle re-
pose la partie inférieure d'un
toit lorsqu'il est carré ou uni.
A .
^jenàiy, député, I
M •
vice -roi, vicaire.
^yJj î)Ua)u> ôraig jâh
sultan bantatij un Ja
puté ou chargé d'affaii
du sultan de Bantan (.
uyi)jenhig rasiil, vie
tolique (7*. M.).
[ «I av. *c «b \ je f» erg ,
gouverner. Suud. &»
titre, dignité.]
* *^ jenàig, couleur
'((>. Batav.).
vJl^^T janjàla, ex
folâtre (L.).
. Jmtft9 convei
ché, stipulation, traité,
contrat; convenu, stipu
kcimi her - dtia, voici
tion faite entre nous
A>j JUu aLjI ,4*^* 7i
itïi - /a// bêta peghtg ,
traité auquel je cons
as&£°7 <J*yb urgkiw
janjï-mu, vous allez c
promesse (IL 98). jXi
^y mùita janjî tjga
mander un délai de
— ^^JU* menmnpey-
accomplir sa promessi
meig-Ubah janjiy mai
engagement. «s^* *«x->
kamba sudah janji, je suis con-
venu, j'ai promis.
*fî^i her-janji, qni s'en-
gage, qui a un engagement.
^Ty *X* Ss>\ &\xï tîadâ-
hah aigîcaw sudah ber-janji,
n etes-vous [Mis convenu ? (H. 98).
J^J*Jl Jf^ji her-janji ber-
tampar tâigan, convenir en
frappant dans la main.
lié par un engagement.
• • «
sa-per-janji , asso-
cié, allié, confédéré. J^Sj^ aIIjI
lah ma ri ka -ïtu ôraiy sa-j>er-
janjîdergan zbrâ/tïm, ih étaient
alliés avec Abraham (li. 18).
y^f!^j» ber-janjï-kan , qui
bit un contrat, qui convient d'une
chose.
per-janji-an , con-
vention , contrat , stipulation .
janji-an-ku ïtu tiadâ-la/t dieu
mewj-ïïbah-kan âlcan dïa} quant
à ma promesse, je ne veux pas
y manquer (£.48). ^tj^» ->ly I
y& Jx* ^pj ji^s^ty â&w
aefo inen-dirï-kan per-janji-av-
ku denjan êegala kâmv, je vais
507
faire alliance avec vous (/i. 12).
"" t-Oy* snrat per-janji-an} un
engagement par écrit. A — per-
janjï-an lama , l'Ancien Testa-
ment. jj\y> — per-jatijj-an ba-
/iâniy le Nouveau Testament.
sa-per-j avp-aiij
société, confédération, associa-
tion.
av9 convenir ensemble, s'engager
réciproquement.
[Jav. «rroV jcmji. Sund. *V*c\
jargji. Bat. <— -%<-Q javjt.
Mak. "vbja?ijï. D&y. janjù]
janjcwg, couleur d'un
brun obscur sur un cheval {Cr.).
jlnjnrg9 allongé, p. ex.
le cou. — Çjy buruix/ jînjaiyy
nom d'une espèce de grue.
Af^** men -jînjarg j s'allon-
ger. — CrW^J ber-jâltiH me»-
jùyaiy, marcher sur la pointe
des pieds en allongeant le cou.
[Jav. «croit jwjîrg, marcher
sur la pointe des pieds.)
. jlnjlrg, porté au bras,
tenu dans la main, être porté
dans les bras. J[il» JjV* J^ >>
*^ «5^ fa^ dt?*v kextl muta-
wii/a pâJtek jiftjùijf âvah Un,
j'ai porté cet enfant dans mes
598
bras dès sa plus tendre jeunesse
(litt. : cet enfant a été par moi
porté) (M.).
men -jinjirg , porter
dans les bras, p. ex. un enfant.
F^ Jinjiig — jtnjaig.
[Sund. nr«Sm jtnjirg , porter,
emporter. Mak. "ô-o jiigjiyp'
haut, élevé.]
• junjurg, élevé, posé sur
la tête, reçu avec respect : sup-
porté, soutenu. clL»b OU-i) Aj\
laksamâna di-ambil-na kaki
kakanda bagtnda làtu di-jun-
jurg-na, Laksamâna prit le pied
du prince son frère et se le posa
sur la tête (]{.). jtë jAy à* OU
«^* mâna tîtah tïïan-Jcu pôtek
juiijuig} quels que soient vos
ordres, je les reçois avec respect
(R. 74). £ jj& Jy Jt* Ob
\>^jiù Aj\ s£^sîrTù aL-» dân
taïga n tu an putrï \jaig sa-blhh
di-junjuig-ila ûleh dêwa ùidrâ,
et L'un des bras de la princesse
était soutenu par Déwa Indra.
i
• !
Af^" junjvr9 eRt aussi un •
titre donné h certains officiers à
la cour. Af^T c£->V- JylP A*
haig lagîri jâdi junjvrg tuâ
dân tun larggêica jâdi j
mûda (KL).
*
£f^ ber-junjuvg, q
une chose élevée sur sa t
se soumet à un ordre.
men -junjuig
sur sa tête , élever au-d<
sa tête, recevoir humblei
soumettre à un ordre,
p^-lj aU men-junjuig tït<
recevoir avec respect le
du roi (M.). «W^ «**>> i
deri-pada taktâ-na m*
jurg kaki ibTi -tia, il d<
de son trône pour se pr
aux pieds de sa mère (Jj
men -junju
faire recevoir un ordr
A^^^ âka
junjtng-kan tltah râj<
faire recevoir les ordre*
(S. Mal. 99).
junjurg-an,
de vénération , ce que \\
au-dessus de la tête ; la p
que Ton vénère, un ma
protecteur; surnom de M
yâ tltan-kit junJHig-an i
kôta pâtek , ô monseign
couronne, l'objet de ma
tion. Jlù\*£? J&y*
«• •
il. jtt^r ju ju-
-a-mâna junjurg -an-ku
lân lâgi sampey hôtijun-
m - Jeu menivggal - kan
} où mon protecteur vou-
l aller? et pourrait -il lui
n pensée de m'abandon-
fal. Ibr. 10;.
. «rrèm junjurg. 8und.
rgjurg. Bat. ^r^jujuig.
erp junjurg. Bug. xJ-p
. Day. hùnjurg, au-des-
unjtirg, en plein rapport
plantation). Alî Aj ^ï ,^o
&*» JUwy 1 Af^" kebàn
arg penùh junjurg âtaw
' sa-tergah junjurg 7 des
ions de poivre en plein
;, ou qui ont atteint la
de leur croissance (M.).
mat (Ar. j^), le paradis.
- jennat aJuref , paradis
ise (expression figurative
fer). tffyjM Ob Olk^
<** 1Ia> e>^ seitân dàn
Inun namâ-na di-dâlam
ahwelj avec le démon
paradis de la rose (dans
jantayn , nom d'un
fabuleux; dont le chant
599
dit-on annonçait la pluie. C'est
aussi le nom de l'oiseau qui se
battit contre Rawana, lorsque
celui - ci enlevait Sita Déwi
(Ji. 97).
L>* janti, nom d'un fruit bon
à manger (À7.).
i^ juntey, pendant, pen-
dillant.
ber - juntey , qui est
pendillant. — J^*> dûduk ber-
juntey , être assis les jambes
pendantes ( position grossière
et offensante pour les personnes
présentes et pour les passants).
cT'V ofgkatr dûduk ber- juntey ■-
juntey argkaw ïnimânusiâ-ka/i
âtaw kerâ-kah maka argkaw
tiâda tâhu bahâsa , tu te tiens
assis les jambes pendantes : tu
connais si peu la bienséance,
qu'on te prendrait plutôt pour
un singe que pour un homme (jtt.
12). J>> jfVJ-y; J:y ÙjX
^j^iUT nâik - la/i dûduk ber-
juntey kaki deigan ka~lelâ/t-
an-na, elle monta et s'assit les
jambes pendantes, parce qu'elle
était fatiguée (A/.).
i£<Zf£* men -juntey - kan,
faire pendre, faire pendiller.
•»•• •
600
^^uL* ^^oJLl&o di-juntey-kan-
ita sâyap-tia, ils laissaient pen-
dre l'aile (M.).
Jy^jetitik et jptè pélentik
= JXiua» jentit, chiquenaude
{KL); une pincée (3/.). ^SlTj^l
Jpo* jXJ ambil kâjmr tlgajen-
tik, prenez trois pincées de chaux.
*** ^ jantuvg, le cœur, le bou-
ton de la fleur du bananier (qui
a la forme d'un cœur). fjy f^***
'\ - - -
juu jantuig orarg ma nu si a,
le cœur d'un homme, yj —
janturg karbaw, le cœur d'un
buffle. jTli .> Su £*»» ^\j rasa
jantuig bâgey di-bàkar, le cœur
éprouvait une sensation comme
s'il brûlait intérieurement (Af.).
^j-uj — janturg betls, le mollet.
Jjlfc — janturg hâti, fleur du
cœur, terme de tendresse. >
JjU Al^ jJil hey ânak - kn
jantuig hâti, ô mon enfant, la
fleur de mon cœur {Su/. Ab. 143).
A
— Çjy bnrurg janturg , nom
d'un oiseau.
[Jav. et Sund. **h\ janturg.]
I
&^jentit9 chiquenaude, cro-
quignole.
Selon Kl., jentit ou jintit in-
dique aussi l'action de tirer la
langue, comme font les lézards
et les serpents.
^£*men- jentit, donner une
chiquenaude.
o n
[Jav. jJimiKna\ alentik.]
îantan, mâle (parlant des
animaux), gros, vaste (parlant
d'objets.) — Ah ftâyam jantan*
un coq. — JL» sâpi jantan, nn
taureau. — ùy kûda jantan, no
cheval entier. — yj* luirtnm
jantan, un tigre. {j£* Ol> J*à*
jantan dân" betlna, le mâle et
la femelle. v>^ J^i^-j jjlC
,^â sa-kalï-an beshr kexil jan-
tan betïna, tons, grands et petits,
mâles et femelles (//. Ab. 10).
sy^*** X*J~*y ^jli^* men-xa-
kâri bûsut-bûsut jantan, cher-
cher quelque gros nid de fourmis
(//. Ab. 350).
^JLe^y ber-jantan, qui s'ac ,
couple.
>y~^* men -jantan , accoa-
pler.
^9
{J^^ jintan, graine de cumin;
il y en a de deux sortes : AJy -
jintan pûti'h ,. cumin blanc, et
/£** — jintanhïtam, cumin noir.
[Jav. et Sund. <£&wf> jinte*>
Selon quelques - uns du S. 8H
jira.]
]/^^ jantrâ (S. mSTT yârô,
moyen de motion), roue, machine
J
001
î, rouej à filer. ^jUî —
prdâtï, roue d'un char.
}[/*&+ Ap~Sj ber-kïsar-
'râ-na per-arâk-an, les
i char de triomphe tour-
if.). &» \J±» J^lfi.
y-Aâdap juvtrâ meiy-
Senhrg , il se trouvait
un rouet à filer {H.
^ ber-jantrâj qui a des
îi tourne. ^]/^y» JL JU
^ O^** maka bâley ber-
lah serta gemertnxiig
y le bâtiment roulait sur
es en faisant un bruit
.). — *l*j terg-lorg ber-
lanterne chinoise en pa-
tournante.
«4ct«o\ jontra. Sund.
Ura.]
\day veuve; femme qui
son mari par la mort, ou
'elle en a été abandonnée,
u^ Fjj-*" Jf1» ânah sa-
vrampûan janda, le fils
rame veuve (//. D. 61).
)erampûan ïni mem-brï
mdâ - Jeu , cette veuve
tune (N. 131).
jandi. — J^\ Ular
lora d'un serpent.
^l^Xi^jandêla (Fort.janefla),
fenêtre, croisée. £à ^êo du^j
^Jji^&^ rùmah dergan ptntu
jandêla, une maison avec ses
portes et ses fenêtres (//. Ab. 99 j.
Jj-Xlofcyi ber-jandêla , qui a
des croisées, des fenêtres, jlf^9
^lûCi JjJûo^i ^Lj iui& pan-
jâra gelhp tiîida ber-jandêla
sa-kalt - kâlî , un cachot obscur
qui n'avait aucune fenêtre (//.
Ab. 111).
•• ».
jendit 9 pour
jetitày chiquenaude.
\j]j*Xi^jendrâl(E\xr.), géné.-
ral, commandant en chef. ^JJu
Jlj«XÂ. Cy kaphl tùanjendràl,
le navire sur lequel se trouve
monsieur le général (//. Ab. 9G).
xandrâsa.
^J*X&+ jendol 9 enflure, bosse:
enflé, p. ex. après avoir reçu un
coup. Non poli (d'une pierre
précieuse).
Les traducteurs de la Bible
ont donné à ce mot le sens de
chauve. j*j ?Jj-* Pj^> J^
kâla bârarg sa - ôrarg gûgur
rambvt kapalâ-na ïâ~lah jen~
dol-na, lorsque les cheveux de
sa tête tombent, il devient chauve
002
(B. 176). Probablement «ne cor-
ruption de JjuT gunduL
^J^jenis (Ar.), sorte, espèce,
genre, mode, manière. — ,y^l
lâùt jenlsy d'une autre sorte.
^h U^yiJJ. s£^fJ rayat-na
be-ribu-ribu jenïs rupâ-na,
sa suite ou sa troupe était com-
posée de mille espèces différentes,
formait un assemblage bigarré
(3/.). f \j~^jenl8-jenÏ8, variété,
diversité. T^yJo* Oj^ warna
jen)s-J€tÙ8, variété de couleurs,
de plusieurs) couleurs. X^Ss^^f
iyxdy ment - bâwa jerùs -je?i)s
bernùigâ-an, apporter un as-
sortiment de marcliaudises (3/.).
^^-Jf^ sa -jerùs , d'une même
sorte, d'une même espèce.
^jm^s^ y> dûa sa-jenis, deux
du même genre.
^X***]ajnô3y pluriel itjefùs]
et aussi, biens, marchandises.
[Jav. et Snnd. «r«o*5/> jùris.
Mak. -o^«&> jinisi.]
~ A
jepît =
« â
sep) t.
~ A
jepfU = w*a*>* jemput.
A * |
ji-p^ japàn, Japon. — Çjj)
ôrarg japitn, un Japonais. ^Sy^
A
— nagrljapùn^ le Japon. — ç-y
burgajapiin, nom d'un arbiwte
à fleurs {nerîum oleander).
Jîb (Angl.), grand foc (Afar.).
rX^jabar (Ar.^&^), pui
tout-puissant, ^y jJu Ipj ^
jl*sU jAJu mînta dpâ ka -paia
tâhan malik el-jabàr, prier le
Seigneur, le roi tout - puissant
(Cod. Mal. 407).
X^jabàh (Pers.), cotte de mail
les, cuirasse.
JL&*jebàk, branche de bois dans
une cage et sur laquelle 1«
oiseaux se perchent; trébo-
chet pour prendre les oiseaux,
v. j>\o*jâbak.
jabàtg, sorte de bouclier
fait de peau de buffle. <J;j
ç-x*. ^f-lj rûpa prïseyjabàty
en forme de boucliers de peaa
de buffle (S. Mal. 175).
fu^j ber -jabhrg , qui a on
bouclier nommé jabarg. (jà*
jîha kena ôraig ber-jabaigtrùs
dergan jabhrg-nay s'il atteignait
un guerrier portant un jabarg, il
le perçait lui et son jabatg (§•
Mal. 303).
jebàt (Ar.J^j), Uchrette.
jL>-
003
^b ^j* sûxi jebbtjika tîâda
banak ruma-rîîma mûsarg dâ-
lam-îia, la civette est pure, Lors-
qu'elle ne contient pas beaucoup
le poils de ranimai (3/.). $V
j*H ôyfs^f^ memàkey jebbt
kârna nejïs, porter de la civette
but soi ou en faire usage, parce
qu'on est souillé («£).
JÙ^je-jebât-an et J»^fr
jebat-jebât-an, parfumerie, on-
guent qui sent le musc. ^*A**>
J%il jy -XÎ ^jLy!> ^yl-fS^ sa-
pàsu je-jebât-an dï-gôsok-kan
pada ktida ïtu , un pot de par-
fumeries fut employé à frotter
le cheval (& Mal 311.
[.lav. «r«9i4^> jebad.]
;>> jubàet (Ar. w<w ), robe que
portent les docteurs de la loi
mahométane : étole. ^j^» \ V
A**» l>U memàkey serban dân
jubbet, revêtir le turban et la
robe. «J3 J-*w Jis£-* J^»U ^1
•Ul S~f*> J^3 ta mâsuk mesjid
sambtl pegbrg punxak jubbet
imâm, il entre dans l'église en
tenant l'extrémité de l'étole du
prêtre (P. M.).
JXrffey* ber-jubbet, qui a une
robe, revêtu de la robe de
docteur.
Prov. A^y ->Lj C\îu>*.j> SJL»
mrgguh ber-jarggut tiada ber-
jubbet, il a bien de la barbe,
mais il n'a pas encore la robe
(dç docteur). C'est-à-dire: il
prend bien l'air d'un vénérable,
mais il ne l'est pas encore.
^J^ 5*&r>jfar^ atJebr (Ar)»
l'algèbre.
àLc^jUyOlef (Ar. J-^.), naturel,
disposition naturelle, essence.
fp^» ji/m (Pers.), la lune. Ce mot
est pris aussi pour J^jâm.
fp^» jùm, aller devant ,* mot dont
on se sert pour caresser les
animaux (C*\).
.*L>» jemàwa , présomptueux,
orgueilleux, insolent. o£*J> Jbl
^l*w âd ik -mu perampû an jemà-
wa, votre sœur cadette remplie
d'orgueil (B. 1 15 >). Selon (>. et
le P. M. ce mot signifie aussi:
désiré, souhaité. Ay*\j ^Ujo
Jm ^y UJ i^Jô jj J*** ka-de-
màp-an îâ-itU~lah jemâwa lû~ar
pâtut-na di-mâkan mlnum, la
gourmandise, est le désir im-
modéré, l'excès dans le boire et
le manger.
(y\y£> ka-jemaicâ-an, désir,
souhait, concupiscence.
j\^>^jeniâd (Ar.JL*^), desséché,
sec, sans pluie.
004
cSoU^
t£*)L>»a/ff4ilcMlê(Ar. X**+)f nom
commun à deux des mois du ca-
lendrier mahométan. J^il —
jumûdi el~awal, le cinquième
mois. J>^\ — htmâdî e/-âkir,
»
le sixième mois.
vJL>* jemâl (Ar. J*^), élé-
gance, beauté. J^S ^^Jl JUJ &u\
^L^ ùb J)U- tf/foA /«âfo
âto« prljelâl dCvn jemâl-na, le
Dien très -haut appuyé sur sa
majesté et sa beauté (3/. IL 70).
vJU^ jemâla, la tête, le som-
' met de la tête. ^j-jI iu^^J» 4ÛJ
,JU>» tltah ter-junjurg âtasje-
mâla, je place ses ordres sur ma
tête, je reçois ses ordres avec
soumission (S. Bid. 26).
PU>» jtmâ (Ar. £*=**), coït, co-
habitation, copulation.
Xc^Us^ jemâat (Ar. £*>*), com-
pagnie, société, assemblée,églisc.
iplc*. Jôb jl&- ApUw hendak-
lah la mengarjâ-kan semhah-
yarg serin jemâat jika dàpat
jâdij il doit faire la prière avec
rassemblée, si cela se peut (3/.
R 221). j] J>> Jï\ J\JSL
is\*>+ jikalaw ta arggan dergar
âkan jemâat, s'il refuse d'écou-
ter l'église (A7! 31). v. u+*ju-
mat.
^ jemàh, à l'avenir, désor-
mais, ensuite. A*»* I*U jjlàjî
/>tfrf« hârî kiâmat jemhh, après
cette vie , au jour du jugement.
— lÏ^9 pàgîjemhhy uujourà
venir, demain, dans la suite. ,
-^y* \S~*} F^ *y^* maka pâgi
jemhh ankaw âkan di- Inlay
antâra segala ôrarg ïsî nâraka,
un jour à venir, vous serez
compté parmi ceux qui rempli-
ront l'enfer (3/. H. 76). - jL"
tiada jemhh, jamais.
*+>* jcmil (Ar. J*&*), beau.
jumU , rassasié, repa,dé
goûté: avoir du dégoût pour.
e>l£ cjuf yt>* j\ aJLxJ tiadà-
lah ïajumû me-mandarg mukà-
fia, il ne pouvait se rassasier de
contempler sa figure (3/.). £>
Jixix*» ^ïwv* /rame jtmâ ôfo*
rôti ïni yarg hïna sa-kali-kcih
le cœur nous soulève à la vue de
cette chétive nourriture (B. 248).
^Vcr'r^ ù*' ^ bèta ini
juniu âkan ka-hidûp-an-bt*
je suis dégoûté de la vie (B>
42).
- A
605
r+jumu-an, aversion, dé-
itiété.
et Snnd. «c«\ jamuj po-
lioale. DsLy.jemok, tous-
njam, goutte de sueur.
- jamjam durja , les
de sueur qui coulent du
S. Btd. 84).
ned (Ar.), glace, eau
nipa, joint, rencontré,
nt.
y ber-jumpa, qui ren-
e rencontrant, se joiguant.
>£-> umx^ ber -jumpa
la-ôranj, rencontrer q. q.
fi* oms*^ f I */ Ail-^"
tiadâ - /a/* pernah âku
pa deigan sa-ôraia ïig-
ne m'étais encore jamais
é avec un Anglais (//.
cfr//fc ber-jumpa dertjan
nï-na, désirant voir sa
Lett. Mal). OU — ber-
nâta7 se rencontrer face
• . *
>uve aussi àj^jumpah.
*\— jumpa ou
s juvvpaiy , avoir lieu.
d«, trouver.]
ÛuL»>> jempâna, chaise à por-
teurs, palanquin, litière, bran-
card , civière. O^U^ ^^-JL) J^lî
/«âs% ka-âtatt jempâna, prendre
place dans une litière (Sul. Ab.
117).
[ Jav . 2c<&i _i m * jimpàna. )
bsL^jumpah, v. JU*> jumpa.
LJL^jampi, médecine, remède ;
se dit principalement de méde-
cines sur lesquelles, on a fait des
prières pour en assurer l'effi-
cacité.
[Jav. <*c&i3\ jampi, remède.
Sund. Ktj M^sjampé, invocation ;
réciter une prière sur une méde-
cine, ou sur un malade, pour que
la médecine produise son effet.
Selon J. Rigg du S. SFT japa,
récitation à voix basse de paroles
sacrées ou mystiques.]
^jampu, impertinent, in-
commode (6V.).
-A
^ jompok, sorte de gros
hibou.
- a
^ jemput, invité, reçu en
cérémonie; pris avec les doigts.
JjjI Ùb JU; JJUd- èjy w^Jb
hamba mruh jempvt bapâ-kit
dân ibïi-kuy j'ordonnerai que
l'on vienne chercher en céré-
munie mon père et ma mère
(H. 56).
" aa-jemput, autant que
l'on peut prendre avec les doigta.
■n-jemput, aller
quérir, inviter; prendre avec les
doigta. Jô*»*- C^l »jj- jAî
pâtek sûruft ôrarg vien-jetnput,
nous envoyons des personnes
pour aller la chercher (Ism. Yat.
73). J\f>0&è*gjj\j> *li"b
ttiUarg-lah diïa ôrarg men-jem-
put-îia di-kuâla, il vint deux
personnes pour le recevoir à l'en-
trée du port (M.).
j^Ufî-" men-jempût-i , faire
une invitation à, aller vers q. q.
pour le recevoir.
^"*«*I~* men -jemptti • kan,
envoyer quérir q. q., faire inviter
quelqu'un. X^jJ]? êj^l {fit**. j
iii-jemput-kan Ôraiy be-râtus-
raiiia, des centaines de person-
nes Turent invitées (//. Ab. 33).
*^j1 C/jy y \ ^Vri^fc. jempvt-
knn âku sïirat ïht , va quérir,
ou apporte -moi cette lettre (M.).
£jy*f*jeinptît-an, invitation.
— fjj> ôiavj jenijiiït-itu , gens
invités.
[Jav. r(iJB-;i jumput, pren-
dre avec lea doigts. Hat. <-««>c\
— : jjn jomput, ramasser. Mat.
"O-J Jtippu, prendre av
doigts. Day. mmput, pn
^Jjl^- ja/mipal , un demi
ou 1 20 petites pièces de m
de cuivre nommées dne
poids d'une roupie (M.)-
[Jav. «-*iiftt*f> jamp
poids d'une demi -piastre
pagne.]
^JJu>- jumpul, poisson i
dc8 mulets. *lbl ^\ O
&« «t/â - /fi/i lie - brâpt
jumpul, dans les fossé
avait beaucoup de poissoî
pul {11. Ab. 56).
[Day. jumpul.]
<_**•>» ^em&f, mesure Ion
six coudées ou douze pieds
■y L*>- jmitbàtan, pont.
AU jâ jL JL" jI Cy j^
CJ\tfL**.^&\ï mak<
bâta» pûn ada tïga mati
■mâfam dt'-an/kat-Ha jau
itu, or, quant aux ponts,
avait trois (pour entrer i
fort): et pendant la nnit
| levait (//. .lé. 5."»).
^yL**.ji ber-jambât-a)
| un pont.
[Suiid. k4m*>*>/< jam
1 Mak. et Bug. -^M^jainh
jembàUwg, une sorte
;ôme (KL).
mnbe9 aréquier (areca
u). — ày bûah jambe,
arec.
*>j» ber-jambe, qui a des
)rs. — y^^ tàman-na
nbe, le jardin était rempli
liera (S. Bid. 48).
. et Sund. «r^<\ jambe.]
ianibiyak, jambîak,
le tranchant (d'une arme)
imbu (8. SP^jamitt),
'un fruit, le jambo ou
; les Malais en connais-
grand nombre d'espèces,
9 principales sont: y\ —
âyer (jambosa aquœa).
y*>+jambn âyer màwar
•#a vulgarts), pomme de
u3 — jambit kelhy ou
iambu sakelât {jambosa
|u — jambu mêrah (jam-
omestica). ÇjA — jam-
y, une sorte de gros jam-
bes, àjj» — jambu bertt'/t,
,e de petits jambos rouges.
-jambu munit (anacar-
tccidentale) , pomme de
iJu — jambu limpa,
te de jambos employés en
607
médecine. ^£f — jumbu bïji,
(psîdium guayava) , la goyave.
La fleur du jambu a la forme
d'une élégante petite aigrette,
d'une houppe, d'un petit goupil-
lon , d'où ce mot a pris le sens
suivant.
Xj»*>+jambu~jambu, aigrette,
houppe, goupillon : le paquet de
filaments qui se trouve à l'extré-
mité de l'épi du maïs. Jeté avec
un goupillon (comme de l'eau),
aspergé.
Xjyfi^y ber -jambu - jambu,
qui est en aigrette, qui est en
houppe, qui est comme un gou-
pillon.
Cxx^^^ nie?l -jambu -jam-
bû-kan, faire q. cb. en forme d'ai-
grettes: asperger avec un gou-
pillon, faire jaillir de l'eau.
£y4&^j*ber-jumbu-jtt mbïï-
kan, qui forme aigrette. A» AIL**
JJL* tfy*?**?^ suntiiy yarg ber-
jambu-jambu-kan mutiâra, des
fleurs qui étaient faites en forme
d 'aigrettes avec des perles
(IL 15).
[Jav. et Sund. «r*^ jambu.
nom du jambos. Bat. ^-œ
tt-mutffiï jambu-jambu T fran-
ges. Mak. -qx: jambu et Bug.
-O^jampuy jambos; -oxrfoxi
jamb o -jambo j franges, aigrette.
608
}
Day. jnmhuj jambos. Tag.
damboy le jambos.]
|^+>» jambuwà, jambuâ, le
pamplemousse (À7.).
*♦>*• jambak, plein de feuilles
et de fleurs : orné de fleurs : feuil-
lage.
*+> jernbatg.
^L*w jembâig-an, grand
vase, pot à fleurs ou à fruits.
jO O" à*Jl C^W jenibûig-
an ber-tâtah dergan ratna, un
vase orné de pierres précieuses.
O^ly V *S~*\?. be-brâpa râtus
jembârg-an amas dân përak
ber-ïsi bûa/i-buâh-an, des cen-
taines de vases d'or et d'argent
remplis de toutes sortes de fruits
(H. 137).
iJav. «r«n jembavg. Sund.
.K-à>«3«<j|\ jambargan.]
co
u*>* jcvnïbut, pili pudendo-
rum (l'y:).
[Bat. ^«etASgv/"7"^"^ Ie8
filaments qui se trouvent à l'ex-
trémité de Tépi du maïs.]
\jfa>? jamban, lieu d'aisance.
Ob o-*>V ~* ù*> **3J
^'•y ruina h dergan tampat
per-mandï-an dân jambon-»
des maisons avec leur salle
bain et leur lieu d'aisance (
Ab. 99> jKi>* jîU *}y m
pâpan jamban, effronté, éhoi
qui ne rougit de rien.
[Jav. et Sund. vr^M^jamk
Bat. <-«*\»-3\ jamban. N
-O^c ja mba rg. Day . ,/a mhan,
tite hutte qui se trouve de\
chaque maison.]
• .
jambatu
C/m^sST* ja-jamban, siège <
où se placent des nouveaux-
ries (l'y.).
• •
jambar, un plat de
(M.). — ^^9 pâdi jambar j
sorte de > padi (L.).
[Bat. <-«
portion, partie.]
Ja
m
jembar, large, étend
[Jav. *zw jembar.]
jambul, toupet, hu
touffe de cheveux sur le son
de la tête: plumet; plumeai
3**?^ ber-jambuly qui J
touffe de cheveux, qui est hu
— A*> hàtjam ber-jambul,
poules huppées.
Énig. ^-.1 J^*yf J>£ A'
ber-jambul amas, un enlant
one touffe de cheveux en or.
jJS jli Hàla palïta, une lampe
allumée.
fJav. et Sund. «c&iwip jambul.
Bat, <■ ■c\c»«T\ jambul. Day.
jambul, cheveux noués par der-
rière la tête.]
• •
jumbU, fanon, peau qui
pend sous la gorge d'un bœuf;
pendant comme un fanon, p. ex.
les joues (Py.).
/jW>> jambelàn, nom d'un
fruit (syzygium orientale), v.
*- jumùr, exposé au soleil,
mis à l'air, séché au soleil ou au
feu.^P- j£ {£) £>J*> j*JZ
ka-krïig-an sepertî ïlcan yarg
Icena jumùr, sec comme le pois-
son exposé au soleil (//. Ab.
201). ùf/^u^^ej^o
^1 cU-jumùr-na kr\rg di-àtas
avggûn-an âpi, ils le font sécher
au-dessus du foyer (i/. D. 163).
j*£*Jl ber-jumùr, séchant, se
séchant. <Jji* — ber-jumùr
dtrï, se sécher, se dessécher.
j*f£* men-jumùr , mettre à
l'air, exposer au soleil, ^lî —
tnen -jumùr pâdi, faire sécher
dn riz en l'exposant au soleil
W-)« ùi — men-jumùr kâin,
faire sécher du linge.
ter jumùr , qui "est ex-
posé au soleil, que Ton a mis à
l'air. JXpU J~l£^> J&^s^Ji
âyer ter -jumùr pada bentia
yaty àmat hârgat, de l'eau ex-
posée au soleil dans un pays
très-chaud (M.).
\jj*£* men-jumùr -Jean, faire
sécher au soleil, ^y^^t ^jy*
K^Jl^L àIp^àIZ* J^-> sû-
ruh- fia mem - bâsuh - kan dt-
jumùr-kan sa-telhh krirg-lah
maka ku-xontùrg-xontirg , elle
ordonnait de la laver et de la
faire sécher (la planchette), et
lorsqu'elle était sèche, j'écrivais
dessus (//. Ab. 20).
Àl«>» jumlat (Ar. J^), somme,
total, montant; réunion, assem-
blée, ^j iL^ jumlat bràt'iïa,
le total du poids, ^l^. C>b
ù*-J y 2* cJ^V" dàn jumlat-
na jâdi dûa pûloh kôyan, et le
tout montait à vingt mesures
(M.), i^j ùfo £ gjj\ il*, jlb
dâlam jumlat ôrarg yarg ber-
Tdeh rahmat, dans l'assemblée
des hommes qui ont obtenu
miséricorde (//. Ab. 18).
iU>yî ter- jumlat, qui est en
total, qui est rassemblé, &**>j*
wol jXo ter-jumlat di-lmndar
ïtu, rassemblés dans cette ville
(M.).
1.
39
filO
*J
me/i -jundat - kan}
faire le total de q. cli. réunir,
rassembler.
^ jema (Ar.), pluriel, le
pluriel (/). M. 190).
^ juniat et jumaat (Ar.
>J), réunion y assemblée: le
jour do rassemblée, le vendredi :
une semaine. A**»* c5lA* hàri
jumaat, vendredi. A**»* <sJ& Jô
ifjv* àj*j JaJj pada h âri jumaat
kotika tergah hârî, au jour du
vendredi, à midi (7t. 78). {J^>/i
■>i ^V cr-y &J lH'I *-**
Ay JUju! oklj feredl jumaat
âtas ôrarg dûsun jika ada
tjenbp ampat pïïloh, l'obser-
vance du vendredi (ou la réunion
dans la mosquée) doit avoir lieu
dans toute bourgade peuplée au
moins de quarante âmes (M.).
^jU *c*.y i\ A**** y \y> ib dâ-
lam suâtu jumaat ada tûjuh
hâri, dans une semaine il y a
sept jours (iV. Phil. 37). ji '
JIC-J Ajk«»* Touï pada tïap-
tïap jumaat sa-kâlî, une fois la
semaine (M.).
v. Â&Lk» jemâat.
[Jav. et Sund. <vr<F<i*in<Kn*\juma-
hat. Mak. -qw juma.]
* jàr9 empêché, arrêté.
men-jdrj empêcher,
arrêter, fléchir (L.).
1 •>* jerâ = y?*~ jumû, rassasié.
L/j 1 j>* jerâwatf inflammation,
pustules, boutons sur le visage.
t^lxO AlS 0*bw jerâwat penùh
dî-mukâ-na, sa figure est pleine
de boutons (KL).
w^K>* jerâîmië, jerâus,
agile, alerte: souple dans les
mouvements du corps (À7.).
aC'lp^ jeràvgmv, sorte de
médecine tirée du règne végétal
(KL).
J^JpT jerôjak, poteaux en
bois servant à soutenir q. ch.,
pilier d'une maison (Py.).
JjJh>* jerâdik, gâteau, p»
tisserie ; pain cuit sous la cendre.
rj^l^ pj\* aJU^ vl>b .&»
karjâ-lah bârarg jerâdik-jerà'
dik, faites quelques pains cuits
sous la cendre (B. 23).
Julp^ jerâmaJè,, une mêlée
dans un combat.
A*j^* men - jerâmah , w
mêler, se jeter dans une mêlée: *e
saisir, s'empoigner mutuellement.
= ^lûUx^j ber-pegàïg-ft-
gâig-an (KL).
I
611
tetttmi, chaume, paille.
» — jerâmi yaig kriig,
aume sec j£p *»*y*
b ^V.^1 vl>b i&'vj** sïlxi
tda jeranû-na dàn targ-
dân kûht-na, (du riz)
de la paille, du pied et
enveloppe. Ab ^ £*A$
pâsarg kebdn dàlam
, une plantation faite sur
me , après la récolte du
2iwj^t90jf\ dermén. Sund.
vmi et mcn?&i\ jerami.]
h9 fatigué (se joint ordi-
-nt à a1) lelhh). JJxJ JU
te - p Un ber -jcUan - la h
pûtus hârap-na sert a
lelhh jerlh-na , alors le
r s'en alla, ayant perdu
spérance et épuisé de
[Kal. dan Dam. 84).
riyaw,jerïmv, bam-
lu qui sert pour les plan-
t les cloisons. = à$j1$
• men-jertaw y attacher
s sur un toit avec du
erïyat, jeriat*
men-jerïaty prendre
des chevrettes avec un instru-
ment fait do rotin tressé {Kl.),
>*û •>* jerùju, le chardon
ordinaire à fleurs d'un rouge
violet. Les Malais s'en servent
superstitieusement, en le pendant
à la porte d'une maison où se
trouve une femme en couches,
pour empêcher l'entrée du mau-
vais génie nommé jZ-ïu* penarg-
gai ou ^jSLm3 penaiggâl-an.
moka dt-ganturg-kan-na dâun
jerïiju di-pîntUy alors on pend
des feuilles de chardon à la porte
(#. .4*. 145).
[Jav. w^qp daruju. Bat.
jaruju.]
«ijj> jerubnnj, une tente
de bateau faite de paille.
^jerûmat, bouché an
moyen d'une couture, cousu,
rentrait.
[Jav. («rc«M*|\ jrumatj une
pièce mise à un habit, rapiécé.
Sund. «r<rif/?c0?f\ jarumat, ren-
traire. Mak. et Bug. -o«w ja-
ruma. Day. jarumat, rapiécé.
Tag. t£?£àr> dalomat, raccom-
moder.]
j*jj> jurùman, bauge, trou
où se retire un cochon sauvage.
39*
612
jnruman.
. A
{j*2j£? pe?i-jurûman, entre-
metteur proxénète, femme qui
s'emploie à procurer des maî-
. tresses. Of^j* J& a11J.V-.jUio
A ..A ». A A * *
ç^ jb*/*» Jj/^l efe' - kimpun-
kan-iiâ-lah segala perampûan
pen -jurûman serta katâ - na
xaharï-kan akan hamba sa-
ora/rg perampûan seperti rïïpa
istri mddra hamba, il rassem-
bla toutes les entremetteuses
et leur dit: cherchez -moi une
femme, qui ressemble à l'épouse
de mon frère (Livre de lec-
ture), v. .jU. jàrum.
jermal,
j*ojj> jerUmuéf, prosterné,
tombé en devant.
^—•^j^yî ter-jerûmus , qui
est prosterné, qui a la face contre
terre. ^^j^J dkjjl j;\ àI^U*
ratâ-na ter-jerûmus ka-bûmï
lâlu mâtiy il tomba de son char
la face contre terre et mourut
(IL Z). 59).
{y*m*2js£* men-jerûmus-kan,
faire prosterner, renverser la
face contre terre.
»» jerùkf citron.
[Jav. et Sund. &>i«r>i> jervk.
Bat. ^xfl£?3\ jorvk, la chair
des noyaux du dourian que Ton
fait aigrir. D&y.jerok, fruit con-
fit dans du sel et du poivre. Tag.
G*5* dalok, chose confite dans
du vinaigre.]
A5j>* jerkah, grognement, p.
ex. du tigre, de Tours (Pt/.).
*J^Oj>» jerktt, nain, très-petit
dans son genre (Pt)\).
* jwàrg, mis sur le feu.
frjfZ* men-jeràrg, mettre bit
le feu, cuire.
£j£j£* men -jerhrg - kan,
mettre quelque chose sur le feu,
faire cuire, faire fondre en met-
tant sur le feu. ^jJI-* jM^
j\ Ajeï* J] di-jerhrg-kan di-
citas âpt hanxur-lah ta, ayant
été placée sur le feu, elle fond
(la glace) (Exer. 144).
A
On trouve aussi p^ xertog-
^jerànj, louche, qui a le»
yeux de travers.
^ jerïfg, nom d'un grand
arbre dont le fruit, quoique d'une
odeur très-forte, peut cependant
se manger comme hors d'oeuvre»
après certaines préparation*
> ^ bûah - A?7aA yarg
bûsuk seperti pohon
înjerïrr/, des fruits qui
mauvais comme ceux du
àujerîny (H. Ab. 225).
'MOT?, se courber, aller
Ȏe (L.).
ïtgr. — ^jl tkanjerùrg,
gros requin (À7.).
erargharg, ressortant,
isant au travers de la
m os) (Ihj.).
arjah = J>S^ jerâ-
jerejàk = J^U
ftrjir,'(Ar.), fève.
•-On, pour e>/^l w/ar-
lit.
ràt, piège, trébuchet,
niant, lacet, ligne, filet;
lacet. — £*»V memâsary
jndre un filet. O^ ^^
enâhan jerht bûruirg,
tendre un lacet, pour
•
des oiseaux. —
613
men-xampak jerht f jeter un
filet. ^\ v^ y \y> Cyu> ùjf
Ç>jj\ \jc*j «Jû^ju ^y \ hânia se-
perti suâtu jerht la âkan
menerkap samuâ oravg , car
comme un filet il enveloppera
tous les hommes (N. 139). »L*fc
j*~* Jl* ^-> ^ir^ hambâ - mu
jerht deiyait tâti beshr, votre
serviteur Ta pris au moyen d'un
noeud coulant fait avec une
grande corde (litt. : a été par
votre serviteur pris). i\j\ 0^->
wo| ijy ^J Jj^j di-jerht uleh
blidajç leher bliruiy ïtu, l'oiseau
fut pris par le cou, au moyen
du lacet que lui jeta le garçon
(R. 102).
O^yj ber- jerht, qui a un
piège, qui a un nœud coulant ou
un lacet.
£j>j£* men -jerht, prendre au
moyen d'un nœud coulant,
prendre au lacet, saisir avec un
filet. *y>y «IL O^* ^lî-» su-
paya men-jerht bâJtarg tûbuh-
mu, pour vous saisir le corps,
comme avec un filet (R. 122).
men -jerht - /can,
prendre quelque chose avec un
filet; faire un filet de quelque
chose.
d^J^S. ber-jerht-jerât-an}
qui se lancent réciproquement
614
un lacet, qui se prennent en-
semble au lacet, tfj^**^^
^J^fja^y r jLA* Ja* ^i^ moka
ka-dlia meig-lûar-kan jerht
moka mâsiig-mâsiig ber-jerht-
jerât-an, chacun de son côté
lança son lacet et tous les deux
se trouvèrent pris (Amirllam-
zah 211).
[Jav. &<ii9sni\ jtret. Sund.
#cni9sna\ jïrat. Bat. ^xfl£SÇ\
jorat. D&y.jerat, être attaché.
Tag. C*^ dalat, retenir.]
j^ jerit, cri, lamentation, (et
aussi) cri de certains animaux,
p. ex. le grognement du cochon,
le hennissement du cheval.
£j>j&* me?i-jerlt, crier, se
lamenter etc. dté ÎO^4 ,j\
£* £\ £jj\ $>£* ïa men-Jei'M-
jerït katâ-iia di-pûkul ôraig
àkan ctia, ils criaient se plaignant
qu'on les frappait (H. Ab. 196;.
w^y ter-jerïty criant, qui
crie. rOj^yÀ**y ber-tambah
ter-jerlt-jerlt, criant de plus en
plus (7/. Ab. 196).
[Jav. Qm*çnJf\ jerit, crier, hur-
ler.]
ài^ jernih, clair, pur, trans-
parent, limpide. Ajj** «j *Jf
kâxa yarg jemih, du verre
transparent, à*^ y\ âyerjemih}
i v
une eau limpide, Ày*. ^JU hàti
jeniûij un cœur pur, sincère.
^J^y *J> vl>j* ej^l vl>b dân àyer-
na pïin ter-lâlujernih, et l'eau
en était très-limpide (S. 168).
pndahàtîyarg sûxîlâgîjernih,
venant d'un cœur droit et sin-
cère (Lett. Mal.).
Prov. *>. £ j* j£p tfbl
à/ fejAjMU JUil adâ-kah deri-
pada telâga yarg jenixh ïtv
meig ^ âlir âyer yarg kerhh,
peut-il sortir de l'eau trouble
d'un puits clair? D'un homme
qui est bon il ne peut venir que '
de bonnes choses (H. Ab. 400).
£yj£* men -jemih - ka?i,
clarifier, purifier, rendre limpide.
[Day. jaranîh.]
f*J&? jemmg, sang- dragon;
matière résineuse obtenue d'une
espèce de rotin, et qui est de-
venue un objet de commerce.
^J^ss^vf^ £** Jf ****-
beU jernarg A"- kiràn-kan - na
ka-irûpa, ils achetaient du sang-
dragon et l'expédiaient pour
l'Europe (H. Ab. 323).
\&*ï.<-wçxs-%jomaTg. Day.
jarenarg.]
f jeràb, couler doucement,
suinter (Or.).
* É
c
1ÏL.
615
jeréb (Ar.), gale, rogne.
p^>j>jeràmf chute d'eau,ca8cade.
Xmf^jerhm'jeràm, sorte de
gâteau à l'huile , mince et rond,
avec des trous comme ceux d'une
grille d'évier par lesquels l'eau
passe. D'où prob. son nom (À7.).
rjf>*men-jeràm, procurer une
chute d'eau, donner une douche,
p. ex. sur la tête comme remède
contre la fièvre.
>|^* men-jerâm-t, faire
tomber de l'eau sur q. ch.;
au figuré, faire pleuvoir des
traits, des flèches etc. s^j^ù
i-*L» ^jP.> di-jeram~ï-fia devgan
ifuUgi, ils firent tomber sur eux
une pluie de morceaux de bois
pointus (8. Mal. 234).
£j**j&* men-jeràm-kan, bas-
siner, conserver continuellement
humide en mettant de l'eau.
r^-jeràm, gage, arrhes (O.).
f j>* jerd/m, nom d'un arbre qui
donne une sorte de bois léger
(KL).
/j+j>? Jerman, allemand, p^l
— ôraig Jerman , un allemand.
— iSy^ nagrl jerman , l'Alle-
magne.
^ jaHnibiiy , nom d'une
plante, espèce de bidens (syn-
genesta M.).
jeriinbat.
**j>*j* ter-jerimbat , heur-
tant, qui heurte contre q. ch.,
p. ex. contre une porte, une
table, une armoire, etc. (A7.).
vj^j>* jermal9 espèce de palis-
sade que l'on établit dans l'eau
pour prendre le poisson: large
à l'entrée, elle va en se rétré-
cissant jusqu'à l'endroit d'où le
poisson ne peut plus sortir. C^JLj
seperti ôraig mem-bUat jermal
menargkaj) ïkan, comme on fait
des palissades pour prendre le
poisson (H. Ab. 69).
t\_^jwley9 mouvement, com-
me celui des vagues.
\j£ te-jevley, chancelant,
vacillant.
^J&*jal (Ar.), grand, être grand.
\^/&+ jil (Ang. gaot), prison.
Zj jU* jelâta = CÂ lata.
**t>» jeratnpa, nom d'une
sorte de barque (KL).
p*J J*&+ jilataiy, ortie, nommée
aussi «JjO vl>jb dâun gâtai.
[Jav. twt9sn\ laterg. Bat. *■
Intoig. Mak. et Bug. *^o
lalataiy.}
616 cSjJ^U
l£j J^U* jaladri (S. ikHU^
jaladara), la mer, l'océan.
[Jav. ac7i>t(^\ jaladri.]
4t3J*&+ jelâpavrj, grenier,
grange. ^iU. Au J-*U ^ XS
gundum-na mâsuk ka- datant
jelâpanj ~ îla y ramasser le blé
dans le grenier (N. 4).
[Bat. -^^~ s galapaig. Day.
jalapaig.}
Ljjb+jelM (Ar. Jo*), grandeur,
majesté , magnificence. j£p
jjfj\ JLï aUI Uie OU j v
deri - fada, jelàl dân atlamat
allait taâla âpi ka-lûar, il sor-
tit du feu de la majesté et de la
magnificence de Dieu (3/. Jt. 46).
Âlû» jelèh, répugner, avoir du
dégoût; être répugnant.
[Jav. «cirjrw^jelthj ennuyeux. J
dd&* jelèh, crier, jeter des cris
perçants.
[Jav. fcnarvii\ jeléh et <*ctn\{\
jelïh.]
Àlû» jelôh, nom d'un arbre, dont
la résine est employée comme
remède pour une éruption de la
peau nommée ^ jJ pïîru.
^Jo^ j(dĕ (Port, gale), gi
fJd* jelèy, nom d'une pi;
produit des graines, yl*
4â£w, nom d'une espèce
duit des graines eu fo
perles, lesquelles se I
naturellement percées ,• el
connues en Europe sous
de larmes de Job, et se
faire des colliers et des
lets. — j\ akar jelèy,
de la même plante er
par les Malais comme
contre les convulsions des
(AV.).
tJLlft* jelil (Ar. Jo-),
glorieux, illustre.
jalujttr, enfile
filer.
4ûy>jc*.jeltituiy9 nom d'n
arbre, qui fournit du bois <
truction. yj — jelTUu
bair, une autre espèce c
feuilles brûlent comme les
jJ+A&*jalUruf plumer.
jd&*jetàk9 terne, faible (
lant de la vue)? éraouss*
instrument tranchant)? (i
JUû* jelàk, endommagé, g
(d'ouvrages en terre en
(A7.).
Ûa+jelùk, bas et large, p. ex.
— i> twg jelîiky un tonneau
bas et large (KL).
jào»jeïàiy9 attendu.
Àlfè** men-jelhig, attendre,
être de service : avant, aupara-
vant, précédent, iïta J^A £>jy>
J^î /»** sUrat ïtu dàtaig me?i-
jelhig tûan-ku} cette lettre
attend Votre Altesse. Jy> &*£*
men-jelàtg dtUi, être de service
à la cour, J>jl* £— « » ^f^* ^
J%S a)| jmI> Ju»^* Jcalaw tnen-
jelhig sïarg hâri mûsuh dâtarg
àlah lâta , si l'ennemi approche
un peu avant l'aurore , nous
serons vaincus. £lf^* ^)y J^l
crj** $ \ apa-bila bûlan men-
jelàtg âkan hâbù, lorsque la
lune était sur le point de finir.
Xh+jefâtg, regardé, être regardé.
àLJo*. jeànj-lahy regardez
(litt.: soit par vous regardé).
na devgan ïkor matâ-na, il le
regarda du coin de l'oeil.
£Ls£* men-jeàrg, regarder,
jeter la vue sur. Qf£* C>yu\ ji*
Ou C>L> Cy~ maka ïa-pûn men-
jdïig ka-sïni dân ka-sâna, il
regarda de tous côtés (B. 87).
h
617
^l aLJl^* w#&a rneng - aigkat-
lah ibrâJiïm mata-niatâ-na làhi
men-jehtg-lah ïa} Abraham leva
les yeux et regarda autour de
lui (/y. 31). ô\^£f*j\ju
oh3 Cjj^m k$S~* maka la men-
jelïrg perdâna nuintri serta
katâ-îiay il tourna alors ses re-
gards vers le premier ministre,
et dit (M.).
îçi^* men-jel)ry-jetirg , re-
garder partout, de tous côtés.
r«L^* Cf^y. Jt*-* sanibil ber-
jâlan vien-jellrg-Jellrg , se pro-
mener en jetant les yeux de tous
côtés (M.).
. A
A*^3 pw-jelhg, celui qui re-
garde, curieux.
Al**
Cr**^*^0 pen-jelïfff-an, action
de jeter la vue sur, regard, coup
d'œil.
[Hat. ^-K^-5 joli/g. Mak. et
Bug, -o^ô jallùg.]
Jde^jilid, v. J-L^jïld.
Jrb**jélantik = jp$> belâtik.
AM.
jelunturg, gale, galeux
h un haut, degré {KL).
h
jalnw (8.
transformation ,
métempsycose.
Sl~1 janma),
métamorphose,
h
A
ifi- men-jalma, se trans-
former , revêtir une nouvelle
forme, s'incarner. A*î"* Aj Jtt—ï
tatkâla belùm men-jalma, dans
le temps où il ne s'était pas
encore transformé (1t. 22). J;\
^U ^jUc- ifi* Lijfojy ïa
tûrun ka-duniàmen-jalma men-
jddi nutnuaïa, il descendit sur
la terre pour prendre une forme
humaine (H. 41).
^U^"* men - jalmâ - kan,
transformer , métamorphoser,
faire prendre une nouvelle forme.
0"U»- jalmâ- an, transfor-
mation.
0*lW* pen-jalmâ-an, action
de se transformer, de s'incarner;
transformation, incarnation, mé-
tempsycofio. y_i i^UaS* *V»1
antah-kah pen-jalmâ-an dêica,
c'estpent-être l'incarnation d'une
divinité (M.).
j'Usi ka-jalmâ-an, qui est
une incarnation, qui a subi
une transformât ion ; incarnation,
transformation.
Marsden écrit J$e*~ jalonna, mais
cette orthofrraphe s'éloigne trop de
l'étyraologie du mot pour être admise.
D'ailleurs, les Malais ne donnent pas,
ordinairement, trois syllabes a un
mot qui n'en a que doux en sanscrit.
On trouve aussi le verbe
d'action écrit i-* meïialma.
[.Jav. *c*ui jalma et k»> jna-
ma. Sund. «roM. jelema. Bal.
<-k~ x\«« jolma. Day. jniW,
homme.]
À*ic^,/fl7e»ipaA, répandu, épar-
pillé, jeté çà et la, p. ex. il»
corps sur un champ de bataille.
^Ule-^i ber -jalempâh-an,
qui est éparpillé; des corps qui
sont jetés ça et la.
[Jav. *ro«jfi jalempah]
~k>~jelà$, clair, évident, réglé,
terminé, jil* j;1^ l_r-k>- »ijl*>
sudah ïtw jelht Kthâya bàlijt,
lorsque cela sera réglé, je re-
viendrai (H. Ab. 264).
ij-lo-ji ber-jetàs, qui éclaire,
qui règle: régler. jjJ» jV
hâyahendakber-jelàakiralàn
dergan rakân-an tahâya, j<
veux régler mes comptes me
mon associé (H. Ab. 226).
^^lif^- m«ï - jW&* - 1«,
rendre évident, éolairoir, régler
quelque chose, terminer bb
affaire. jLL. ^U ^l^aL'ljl*
nuia itû-lah sahâya mânjt-
Ihs-kan, et voila oe que je reu
régler (ff. Ab. 264). ù»ûp-
men-jelh$-kan pe-karji-^
terminer une affaire.
f?-*r
lance. De l'Ar. 1_rU.
lelas, k la fin.]
îm (Ar. *-*.), corporel.
,1; /1 ,/tt. ^,1 ^
j\ j'esîm ïtu metgatâ-
nn bârarg yavg la ada
n , par jesîm on entend
qui est composé de par-
qui est corporel) (M.
«d(Ar.), corps, le corps.
- JjyJ ânak pâiek sen-
g pâtetc Jadï-kan deri-
'eaed pâtek, ce sont
après enfanta que j'ai
éa de ma substance (Bw.
jesedi, corporel.
PM» (Ar.), corps, un
hoae solide.
C- men -ji'sem - kan,
n corps, donner un corps,
lorporol.
S-ojï^i j'ùiVn.]
»wi (Ar. <*?*), le feu
sr.
mZ (Ar.), négation.
Jjk>. 619
«j>- Jîtwi (Ar.) , partie , portion.
^y- »Js- ^j~*— menebfis juza
sahâya, payer- une partie de ce
qui est nécessaire pour racheter
un esclave (2>. M. 200).
]y>~ j&ea (Ar.), compensation,
rétribution.
*ijT jteye* (Ar. !£.), tribut
payé par tête, spécialement, par
les non-musulmans (ZX M. 357).
bjl j>- Jexîret (Âr.jj*.), île;
péninsule.
AL js». jexilet (Ar. J^*-), grand,
considérable, nombreux. — Jul
<tbad jeâtet , un grand âge, de
nombreuses années (Lett. Mal.).
pjp^jezma (Ar.), terminé; défi-
nitivement résolu. Lesîgne ortho
graphique jesm, nommé en ma-
lais Ju u*y* bâris mâti ('
Qram.).
Jdt»- Jiul et DUj>- jtâlet
(Ar.), récompense promise, pris
convenu. U jâ ^.1 ïlUa. JjJ
j'ijïteï tïw pa<£i lagat ïtu iâ-ïtu
ûpah yarg dî-per-janjï-kan,
jialet signifie, d'après l'eipres-
Bion dn mot, une récompense pro-
mise (D. M. 156).
620
A
gtl9 fi9 la lettre nommée lj gnâ,
nâ, la nasale de la classe îles
palatales, (v. Grain.)
Ha. Ce mot est employé: 1°
comme pronom possessif: e^Jy*»
sudarâ - un , ses frères. ^^J
lakï-/ïa, son mari. &\*y kuwa-
sâ-na,) sa force. u)Ij J1 apa
ê
yunà-na, quel en est l'usage ?
2" comme sujet ou agent d'un
verbe passif: ^jOoJoO di-jadi-
kan-na} fait par lui. ^jjÂA-buiô
JXi! <U^j di-tiiggal-lcan-na ra-
ma/* Uu, il quitta la maison.
3° comme régime d'un verbe
actif: £}I>aui« mevg - arghat - #a,
pour ^^ uA«u merg - aighat
dia y il l'enleva. ^iijL^* www-
jadï-kan-na , il le fit. 4° pour
former des adverbes composés:
V4flX*K-.«' sa-surgguA-ila, véritable-
ment, ^«/iuui sa-pâtut-na, con-
venablement, (v. Gram.)
c£u Hàya9 calomnié, diffamé.
Cl*' Cr ^ ^^^ di-nayâ-na akan
temàn-na, il calomnie son pro-
chain.
^L* me-nâya, calomnier, dii
famer. &jy£ Ita Pj^l «^L me-
nâya ôranj aâlam ïçubûr-m,
calomnier les gens dans leur
tombeau (Af.).
v. i^UI aniyàya.
iSu nàyi, fiai, jeune sœur
(Balin.). Terme dont se sert un
homme en parlant à sa femme;
concubine; gouvernante(5a/ap.).
^u iiàwa, vie, âme, souffle de
vie, esprit. — sj**f pûtusiïâtca,
expirer, rendre le dernier soupir.
C>J^ ô\^y*nàwa dan badàn}Vàme
et le corps. &\y £-*J> *Ju* sudah
terbaig naicâ-ria, sou âme s'est
A
envolée. — &y£ mem-bûwarg
nâway prodiguer ou exposera»
vie. £ ^e jX* jfi £,w~
sebhb warg enxi hendak mem-
bûwarg nâwa, pour de l'argent
vous voulez exposer votre vie
y\hey sûdarâ-fai yavg sa-ûàira
dergan âku, ô mon frère, votre
âme avec la mienne ne font qn'nne
(R.1A). Oy^ ^l* nâwa iwaW^
terme de tendresse et d'affection.
*j\y nawâ-ku, mon âme, anfre
terme de tendresse. ^Ity{
nâwa ikan, un reste de
souffle de vie. ->l Jjlk.*
»1 X^\j dx - dapât - % ada
âwa ïkan lâgi, on trouva
rait encore un souffle de
Ab. 63).
ber-nâwa, qui a la vie,
une âme. — ->L" tiâda
m
ca, inanimé.
• et Sund. onw\ nataa.
Bug. ^55— *^ iiawa.]
cX
621
«A, griller, cuire sur des
18 (Cr. Batav.).
HH9 chant, chanson;
être chanté. — J^^»*
ngar fiant, entendre le
3ntendre chanter.
» ber-nàfii, qui chante,
it. &\Jy* j>\* £ ùy*
>yû>\ bidûwan yarg bâik
\-iia ïtu-pûn ber-naiiï-
ors des musiciens chan-
d'une voix mélodieuse
me-nâni, chanter, fa i\
ia yarg me-nâni, quel-
ins chantaient (H. Ab.
^ylJXAj» — me-nâni ber-
ût-an, chanter des cou-
ternatif8 , chanter à deux
1V-ju* me - nafiï - kan, chanter
quelque chose, chanter à quel-
qu'un, endormir quelqu'un par
ses chants. s£/S*jjù ^\j ffl
bâgey-bàgey nâni di-nafiï-kan-
na, ils chantèrent toutes sortes
de chants (Amir Hamzah 216).
A*»U9 îùA a)^I {/*»* y* lâlu dî-
nant-Jean ûleh ïnarg perg-âsuh,
alors la nourrice l'endormit par
ses chants (M.).
^j-ji nam - an, ce qui est
chanté, chanson, chant. \^SL»fa
nanï-an, qui aime le chant.
u nota 9 connu, évident, mani-
feste, clair, visible: être connu,
être évident. £yj> fa ùta cAj fa
yarg nota dân yarg ter-bûni,
ce qui est manifeste et ce qui
est caché. £À> cMy ,j\ ->li tiâ-
da ia ber-Jcâta flâta, il ne
parle pas clairement. Jota a)IxJ
Ou £Ji»^ ^t'acfc - luh dâpat di-
panaarg nota, on ne pouvait la
regarder fixement, ^^j ^ aIIL
*T*** ù*!tf-/ ûi' natâ-lah petï
besi ïniper-buât-an kamba,i\ est
évident que cette boîte de fer
est mon ouvrage (jR. 167). ,j\ àIU*
c>1jû> natâ-lak la bundâ-na* elle
est évidemment sa mère (R. 1 G 7).
i^lC JlÎ aJUj ù'K&'ùb cte/i ka-
dukâ-an natâ-lah pada mukâ-
622
l
fia 7 et la tristesse était peinte
sur son visage (M.K. 217).
CA~» me-fiâta, éclairer, mani-
fester.
^y U* me - natâ - kan , faire
connaître, rendre clair, rendre
évident , manifester , expliquer
q. ch. c)|juu Jo| ^fOUo ^UL
supàya di-natâ-kan-na ïtu ka-
padâ-ua, afin qu'il le lui fasse
connaître (M. II. 84). tjjï* j£L
^*lxJi ^ u* JUjI segala nain-
tri itu me-natâ-kan ka-sukà-
an-iia, les ministres manifes-
tèrent leur joie (ïd. 216). ^t^ j£
ù*W£ J^Xje ,Jj*pada me-flatâ-
kan pri pargkat ka-rajà-an,
pour expliquer ce que c'est que la
royauté (îd. 45). J'tfj Al^b
J^jl natà-kan-lah per-katà-
an ïtu } expliquez -nous ces pa-
roles.
ô*uS ka-natâ-anf manifesta-
tion, publicité, notoriété. &[£
£jj->~~> -X* ^ lJ£j *»^j ka-fiatà-
an rûh di '- karuniâ - kan pada
8a-sa-ôrarg, la manifestation de
l'Esprit saint est accordée à tout
homme (N. 286). {y\£ Xj -tf
Oi' ilr^f^j5 «^«w tanda ka-
natà-an per-janjï-an inî, en
signe de la publicité de ce traité
(M.).
[Jav. et Sund. «misn\ tinta
Mak. is><~* nota. Day. nota.]
àj\j nàtllh, nom d'une plante
(AV.).
/* Ou nàdar, profond (en parlant
du sommeil), ^j^lj ^V^V^
C^^ûr'./^ *ff ber-âdu ter-
làlu nàdar tiada kabar âJcan
m
dîrï -lia, elle dormait d'un pro-
fond sommeil et ne pouvait s'a-
percevoir de rien (H. 169). Jlj
e>j-^>>w w«*l ter -lâlu âmat
nàdar tidor-na, son sommeil
était très-profond (3/.).
On trouve aussi jJl» nadàr.
£*U titômtift, moustique, cousin,
moucheron. — AjU dârah m-
muk y le sang d'un moucheron.
ijA \ Ob J(*\j iiâmuk dân àgat,
deux espèces de cousins. jJï
. jWAlxJ j*l Ob /âfo* dto
nâmuk tiadà-laJi ka-lthât-an,
les mouches et les cousins ne
paraissent pas (pendant l'hiver;
(Exer. 159).
[Jav. *t9««n|\ lamuk. Bat
6°i^4\ namuk. Mak. -ow
/aw?/. Day. iiamok. Tag. ^to
lamok. Bis. ^"V0 namok.]
•
/j*u iiàman, santé, bien-être,
bon état, bien portant : être en
santé. Ajy — nàman tûbuh, 1»
santé du corps. {j*<X*£* J*>
(
A
nen-jadï-kan nâvian dân
?sa ka -pada mânuéia,
) faire devenir une cause
fcé et de sécurité pour les
)8 (//. Ab. 337). àL.Ij
fAj nâman-lak rasa hatï-
s sensations sont dans une
î convenable (St.).
y ber-ftâman, qui est en
santé, qui se porte bien.
lâlam rïimah ber-nâma?i,
s membres de la famille
ent bien.
:. et Bug. 'zzs** namaiy.]
*
mur, rosée.
:\A0£\ nambur.]
ji
623
âravg. a^-» £>Ij 0^1 ■>
lâra/ig mërah, plante dont
ûlles, les fruits et les
sont employés dans la
oe malaise (A7.).
ïrirg, sonore, perçant,
éclatant. — j\y*> sutcâra
une voix claire. ^ y
bum yarg iiarirg, un son
Pju moka ber-seru-serïï-
dergan nârtrg suworâ-
rs il se mit à crier d'une
îrçante (Kal. dan Dam.
ÇjL« me~nârirg, émettre un
son clair, éclater.
iy^>L» me-nàr%rg~kany rendre
sonore, rendre perçant, faire
éclater, jly — me - nârwg - kan
sutcâra , élever la voix, faire
éelater la voix. ià\>y> {y&J** J>\
AjLpU (j\fl *& me-nârùg-kan
sutmrâ-na lalu la tânjis-lah, il
jeta des cris perçants mêlés de
larmes (B. 42).
•^}u nâriSj presque, à peu
prés, sur le point JjL Xj\ aL^Ii
nâris-lah ayanda mâtty votre
père était sur le point de mourir.
JT ^j*\ ^^y ^J^ fiària pûtus
asa kâmi, nous avions presque
perdu tout espoir (Af.). aU jL
\ ^ji^» J^t maka
tïtah bagvnda nâris âku ber-
ïïleh mâlu , alors le prince dit :
j'ai failli être couvert de honte
(K. 4).
J u ïiâla, flamme : être enflammé.
&yjj+~i sl~*\jij> ter-lâlu âmat
besàr nalà-fia, les flammes en
étaient excessivement grandes
(3/.).
J\*j> ber-fîâlay qui est en
flammes, qui flambe, flambant,
flamber, il ^^/ ^^ sa-telhh
ber-fialâ'lah âpî, lorsque le feu
se mit à flamber (fi. 73). J^'l JU
024
&
pânah itu-pïïn dàtavg ber-ïiala-
nàla, et cette flèche arriva en
flamboyant (R. 91). 0& A&j
p\ Cyt-j ber-iïalâ-lah mukâ-iïa
seperti iîpi, sa faoe brillait
comme du feu (M.).
JL* me-nâla, flamber, s'en-
flammer. OJL* aI^L. J^^î
^U^i pakĕy-an-ku- me-iialâ-
la h seperti kar t as, mes habits
s'enflammaient comme du papier
(//. Ab. 332).
^3L» me-îialâ-kan, allumer, t
enflammer, faire flamber.
[Bat. y na&i. Day. iiala.]
4u\J îiàla/rg, se réveiller, ouvrir
les yeux en sortant du sommeil.
[Sund. ai>u\ ilarivg. Mak.
'2?« fiarîig, do <=>« serrai
Jù iiàJl, hors d'ici! qu'on se re-
tire! partir, se retirer. y>vAr
ij^jl nhh-lah Icâmu deri sïni,
retirez -vous d'ici! jJ ££l aI^
^JULil lb nhh-lah argkaw deri
dâlam astanà-ku, retirez- vous
do mon palais (R. 170). aUjI*
•y\ fjfcj<> **y\ bâik-lah âku
nhh deri nagrï ïni, je ferai bien
de quitter ce pays (Bis, Raj. 5).
A{j ber-nhh, qui se retire, se
retirant; se retirer, s'en aller.
^j^ Ùrjl ber~tiàk-lah dm-na,
il se retira de lui-même (M.).
/£y+ me-nhh-kan, chasser,
9
expulser, bannir, tenir à distance.
??[)Aj\&&r<> di-nàk'kan-na
Tdeh râja, il fut chassé parle
roi (S. Mal. 112).
On trouve aussi tA aiihk.
9
segala ôrarg-na di-anah~kan-
uâ-lah deri rwnwA-wa, il chas»
tous ses gens de sa maison (H.
Ab. 370).
r^yj iiiyûr, pour y* nïyur.
/yUj nëiietu
/juu« me - nënen , tirer U
langue devant quelqu'un pour
l'insulter (Kl.)
<j nïyur > le coco. — cftF
hon iuyury le cocotier. - y
btiah nïyur, la noix de coco.
dhnj-na yary seperti bâta*}
nïyur beshr-na, son glaive était
de la grandeur du tronc d'un co-
cotier (if. 3). £&jK> £jj* èy*
susïi'iïa seperti nïyur gâdffji
ses mamelles ressemblaient à U
noix de coco d'ivoire (A/.).
Les différentes sortes de coco
mentionnés par À7. sont: ûf -
nïyur pûwan, ^$^1» — #Jf*r
Ç>J$ — nïyur gàdirg, —
ûiyur turkiy tjo — nïyur
h ^cT*3^ — nïyur mànis-
r, o|j — nïyur dâda/iy
— nïyur râtus, et ^*j —
ntmbïa. ^)y ^ylo^j nï-
ï-mdkan bïilan, on nomme
un coco dont l'intérieur est
e de la bouillie.
>v- Jti £f ^ £- &>J '
*y L jLï \p$$y ôra/g yaig '
% pôkok nïyur ter-kâdaig- ,
rg tiâda mdkan bûah - fia, i
•ive souvent que l'homme
lante le cocotier, ne mange
e son fruit. Se dit de per-
s qui ont fait quelque cltose
5, dont d'autres ont tous les
âges.
trouve aussi jy m'wur,
ïiyur et jjj nïyur.
v. vin\ iiu. Mak. /"n»"o1;^1
o. Tag. et Bis. /Tito niyog.]
Hru, nom d'un instrument
oyer le riz, une espèce de
\ja fi* *A£* sji/. hrhs
•ey-kan-na dàlam îïtru, il
rait le riz dans un van.
)V. eJuyO àX^y A&JT i«) |
pu bavgkey gôjah bïdeh-
U'-tûtup dergan nïru, peut- !
ec un van à vanner cacher '
M
625
le cadavre d'un éléphant? Le
sens est: un grand secret peut-il
être caché par une petite chose ?
[Sund. r?»<Ti\ ntru. Bat. v>-» %
*-^0£O anduri. Day. nïro. Bis.
T31 ntffo.]
JLj fiïlu = ^Lp rgïlu.
à*
îionorg, seul, seulement.?
^jï ?jj-* fëy» sa-nônoig sa-
àraig dirï-ita, tout seul (KL).
y nâftot, allongé, tiré, dé
tendu.
*\y Jl ber-nôiiotj qui s'al-
longe, qui se prête (comme une
corde que l'on tire).
o *** me - nôîiot . allonger,
étendre, détendre.
sjy S ter - nôîiot y qui est
allongé, qui peut s'allonger,
s'étendre: extensible, élastique.
^yl* y* me- nôîiot- kan, allon-
ger, détendre q. ch.
vyJj^j/J^ mem -per - nôîiot -
kan, faire allonger, faire déten-
dre q. ch.
*y>per-îiônot, qui allonge,
qui détend : ce qui sert à déten-
dre: un enfant à la mamelle qui
a la coutume de tirer le tetin de
sa nourrice (P. Dew.).
40
<m
- •
^
JfjJ nïidenta, aorte do noix
de coco ; paraît être pour JJj^o
nïyur davta —- è^lTyu nïyur
gâdirg. v. y* nïyur.
/*jJ iïtumr, pourri nïyur.
fd riàrg, nettoyé (des plumes des
oiseaux).
£~« me-naiy, nettoyer (par-
lant des oiseaux qui nettoient
leurs plumes avec leur bec) {KL).
fiJd iittgnfoy
9 souris ({>.).
nùU
*
JXjt* meiyenùt, donner de '
petites secousses, tirer par se-
cousses (KL).
a*Xi iUular, v. j^U nadar.
fvyù neniiïilufg, nom d'un
poisson de mer ((>.).
4dit rimwplurg, nom d'un arbre
dont les rieurs sont odoriférantes
et qui fournit un très-beau bois
pour la menuiserie.
t9 la lettre nommée \j tâ} den-
tale forte, prononcée par les uns
comme le t anglais, et par d'au-
tres comme le t français.
ta ou u tâ9 particule négative :
non, ne pas (elle ne s'emploie
guère qu'avec des radicaux). uJ
ta • usa h , non nécessaire. yblZJ
ta-tâhu f non connu. àJ^J ta-bïï-
leh, non possible. AJuJ ta-#udaJt,
sans fin. Avec j| ada elle se
change Qiitt) pour éviter l'hiatus.
ù\J tiâda, n'être pas, n'y avoir
pas. Deux négations valant une
affirmation, on dit: «>Lî Job .>U
tiâda dâpat tiâda ou jl*î JaU
ta-dàpat tiâda, nécessairement,
indispensablement , il faut. .Aï
m
£Jb j;\ ù\j Job tiâda dâ-
pat tiâda ta dâtarg , il ne peu*
pas ne pas venir, il viendra
nécessairement (if. 120). p*>
jikalatc mem~bâtca peramj>ïw
ta - dâpat tiâda tïian - h
mcncsal, si vous emmenez de*
femmes avec vous, vous vous e»
repentirez indubitablement [tt-
3>
\s
y»
U
627
3n dit par abréviation:
>)-> dâpat tïâda ou jLSIj
ada y comme dans cet
le: ^IjAIp; J& jLSb
1^1» dàpatiâda segala
ku àkan me?iûrut par en-
u } mes sujets obéiront
ement à vos ordres (Kal.
sam. 109).
>. jârgan renfermant une
ition, une négation, on
*5 y&\ £^\c»* jàiyan aiy-
a-tâku, gardez -vous de i
savoir, d'ignorer, sachez
ipprenez. C&>j&\ ^W
\ argkaw ta-kâta, ne man- I
as de le dire. ^^tâ-kan, \
a - àkan. ^W &** tâ-
rgatiy ne pas se garder de, j
i-dire:) devoir faire. ^y\l
i £}&*»* ta - kan jârgan
ergt, il faut que je parte. !
. «sn?\ tah. Mak. •-* ta. i
t Bis. C di\] !
ht, ordure, crasse, fiente,
sortes de déjections ani-
marc, lie, sédiment. —
%hï niàta, chassie. —
ïhi hïdmy, morve. AJL7 —
lïiya, cérumen. Jj**« —
mïnaky résidu d'huile.
tâhi kuda, fumier de
Jjj -- tâhi lâlaty
de mouche ; taches
de rousseur, ^j — tâhi be*û,
rouille. j)lx — tâhi tembâya,
vert-de-gris. J^ £f* s^J &qi>
tïibuh - na ber - lUmur dergan
tâhi, son corps était tout couvert
d'ordure (A/.), ^j^j* JX*1 jfr
^X* J>\j Ob e>^* J>\ï la
àmat xumhr deiyan tâhi mata-
na dân tâhi kïdury-na, il était
extrêmement sale, ayant les yeux
chassieux et le nez morveux
(R. 130). £jy — tâhi buruiy,
glu à prendre les oiseaux. Et
aussi : nom d'une plante du genre
tagète, ou œillet d'Inde. —
fU tâhi hâyamy nom d'une
plante de la famille des loran-
thacées. — ,^y pôhon tâhi,
le sterculiafœtida. A^ Lè^* Pyt
btirga tâhi hàyarn, le souci/
{*s\ >Ij tâhi âvgin, les lichens
et les mousses.
Loc. ^\ ^è^yy tlitur tâhi
ârgiriy paroles vaincs, non-sens,
rapport mensonger (IL Ab. 425).
[Jav. et Sund. *snvn\ tahù Bat.
5g té. Mak. et Bug. *~*-n» tai.
Day. tahù Tag. et Bis. t~>^v
tai9 excrément.]
*feU tahu, savoir, connaître;
connaissance. — fj\ la tâhu} il
connaît, p^^y^tjl *« tàhu
mem-bâxa, il sait lire. — oL*>
' m
40*
028
yj
V
sîâpa tâhu, qui sait? peut-être.
— Oy tûan tâhu, sachez! Je
oiiB assure, y^l; jLî Jlx-id^l
Ss>\ y\ âku sa-kah'-kâli tiàda
tâhu âkatt argkaw , je ne vous
connais absolument pas(jK. 104).
On dit aussi : *Tb £\t y*lï J\
la tâhu me-màkan dâgtvj , il
mange ordinairement delà viande,
il peut manger de la viande. ^f\
JU-*iu SVybl; ia tâhu meimkey
kâttut , il porte habituellement
des chaussures. yU y^lî ^\ ïa
tâhu ma lu, il est modeste, il est
timide. yUyblj jlj tiàda tàhu
màlu, effronté, éhonté. — JJ/tf
mem-bri tâhu, faire savoir, in-
former.
j*XL> m -tâhu, la connais-
sance, le savoir. -ïiyr** ^-> &>
tiàda de /(/au .sa-tahû-ku , c'est
à mon insu. j£j»*kXL*> sa -tâhu j
hât<\ la conscience. ù^iU ^+jJj
^ÛJb JbU** kalakû-an-na nie- i
fâtran sa -tâhu hati-na, sa con-
duite combat sa conscience; il i
agit contre sa conscience.
^•^jL mruj-a-tahu-iy con-
naître quelqu'un , prendre con-
naissance de quelque chose. — io
gaig .meirj-a-tahû-î i celui qui
connaît tout, à qui rien n'est
caché, ijï y \ ^j^m* jw tiâda
meiy-a-tahû-i âkan dia , on ne
le connaissait pas (Sut. Ibr. 1.1).
,J*yP ka-takïï-i, être connu,
être à- la connaissance de: à sa-
voir, c'est-à-dire. -flj\ à>m*y$
ka-tahu~ï-lah ûleh-mu, sache*
(litt. : soit par vous su). ,jjô X
iftyfi S+h a)|Ju7 ^jA nàma nagrl
lui tiadà-lah bêta ka-tahû-i^
nom de ce pays m'est inconnu.
yy^M* mevg - a - tah u - fan,
faire connaître.
ô*j£ tahû - an, connaissance.
— ijy^ pembfï tahil-an, noti-
fication, information.
ô*yfi ka - tahû • an, connais-
sance, ce qui est connu, T***'
O^p àX*» <S+j\ *~ y surgguh-
suvgguh karja ïtu sudah ka-
tahû -au, certainement, cette
action est counue (/?. 87).
ôffiy ber-ka-tahu-an, qui
est de connaissance, qui a con-
naissance, qui connaît. &fc
à)j\ Juu ô*ypy yniy tiàd*i her-
ka-tahâ-an ka-pada allah, qui
ne connaît pas Dieu. jU* P
xù sJLîx ô*ypy yatrj tiàda ber-
ka-tahU-au tampat-na diam,
qui ignore sa propre demeure:
(lui n'a pas où reposer sa tête.
bcr-ka-tahu~an, il n'avait pto*
sa connaissance [IL 148).
/
>■
tfi& penj-a-takn-an , cou-
ace, fnculté de connaître,
genee. ^f&yfXjJi di- '
•M-nj-a-tahû-au kâmi, au- !
e la sphère de notre intelli-
• Q* &*f ^ JA* .
■s vtttla-mùla tâhu kaniu- ;
hïLinj pe+g-a-tahiï-an-îla, i
r d'abord et oublier ensuite '
nnaissanoc que l'on avait
ji^^-â yji ^y pô/ion ;
peig-a-tahû-an, l'arbre j
connaissance («. 3).
j^» hcr-perg.rt~tahH.-an, \
de la connaissance, de Pin- .
ence, savant, ^.ijj^ii fjjl ;
■9^* ùlj «rffjp ynn/ lier- |
(/nw berperg-a-tahû-an,
lommes sages et intelligents
II. 91).
i trouve auBsi ô-y£& pe/t-a-
-an, connaissance, informa
confidence ((>.)■
iv. «nw tahn. Bat. 5tl |
être apte à. Day. tau, pou- :
Bis. fc-3fc"3 tuo-tao, dé-
rir la vérité.]
'ahan/,
rase a pu
' l
tâhan, enduré, souffert; |
iu, réprimé, être enduré; I
étendu. ^Li' *)y i\j w^*
G29
S J kamba tiâda bïileh tâhan
(agi, je n'en puis plus (litt. : ne
peut plus être par moi enduré).
^•'Ifl ber-tâkan, qui endure,
endurant, supportant.
^*U* menàhnn , supporter,
endurer: retenir, contenir; ten-
dre &D* — tneaOhan dirl-ila,
se retenir. ^^Ifc ^^* u$Lj^»
^J^ Jld baranj-siâpa menâ-
han hatï-îia tatlâla mur (en,
quiconque sait bc maîtriser au
moment de la colère. u^_Ju —
menûhan napsû-Tia, modérer sa
coiicupiwnci'. £jfa—-iuenâhan
jalon, obstruer un chemin. —
ji \y men&han bUbtt, tendre une
t^jy ter -tâhan , supporté,
qui peut être supporté, suppor-
table, endurable : qui est réprimé,
qui pent être réprimé, ily ii\Xj
Yi ,j*kji tiadâ-lak bûleh ter-
tâhan (agi, on ne pouvait plus
les réprimer (II. Ab. 236). jL"
jtjtytflSf tiâda ter -tâhan
uleh karhaw , le buffle ne sau-
rait plus longtemps supporter
{ce travail) (.1/.).
3V-* menahân-i, supporter
q. ch. ; retenir, empêcher q. q.
JXiîjL^l jjj*. ïa di-tahân-i
ûlek blinda - iîa ïtu tiâda
G30
J^
J^
jûga la mâu tiiggal , quelques
instances que fit sa mère pour le
retenir, il ne voulut pas rester
(R. 20). SJi fy JV y^^
v^lc^Xs^y .xîp mevg - âpa kâmv
tahân-ï kaum ïtu deri-pada
karja-karjâ-na , pourquoi em-
pêchez - vous ce peuple de tra-
vailler? (B. 91). aLl^. j\ JU
M
^>> maka ta menahan-ï-tah
dirl-na, or il se faisait violence
(B. 73).
^J^/jy ter-tahân-i ', à ec quoi
on a mis empêchement , qui est
retenu , qui est arrêté. y^*> cX+
^jfcjl i àD A*xjy ~*W» maka sa-
bentar jûga, ter-tahan-ï-lah
lilîh dârah - na , et aussitôt son
flux de sang fut arrêté (N. 110).
^Jiibll* menâhan-kan, rete-
nir, empêcher quelqu'un de faire
quelque chose, arrêter quelqu'un.
lA> &* ^J ^ cfi*^ù ^*
^^u maka di-tâhan-kan ûl«h
tlian pu tri d^rgan tâigan?na,
mais la princesse le retint avec
sa main (lsm. Yat. 57). iû\j ,j\
J^JSj^ ^ylkAl^ in dâtajg me-
7iâhan-kan marïka-ïtu , il vint
pour les empêcher (//. JJ.235).
Prov. jy *j*+ JJÙb JUpi^lT
Jé& £* rfïtk* *Qy kalaw
ICnyit hendak m*ntmpah bûna
Imleh-kah di-tâhan-kan dergan
telunjuk, si le ciel voulait tom
ber sur la terre , pourrait-on le
retenir du bout du doigt? Le
sens est : quand les grands et
les puissants oppressent leurs
serviteurs ou leurs esclaves, les
petits peuvent -ils les en empê-
cher?
^y* penahân-an, action de
supporter, de retenir : contrainte.
{y \p ka tahàn - an , ce qui
est contenu, retenu; retenue,
détention.
[Jav. et Sund. «»t*»«a^ tahan.
Day. tahan. Tag. et Bis. tW
taan, laisser faire, permettre.]
/jfcu tâhun, an, année. £ j*l"
yl AU tâhun yarg telah lâlu.
Tannée passée, Tannée dernière.
*j 1 > £j — tâhun yarg dâtarg,
Tannée prochaine, ^jl^ — ta-
hun bahâru, la nouvelle année.
^T"* ù™'** pada tâhun m-
sëhi, en Tannée de Tère chré-
tienne. e^^lT JJu! ampat
tâhun umur-na, il est âgé de
quatre ans. ^lî ^k\s sj]^ brâ-
pa tâhun pâdi, combien de re-
tours annuels de la moisson?
— &-*? bûrurg tâhun ou *W
eTggaig, Toiseau rhinocéros. 9£
^U** bmga sa -tâhun, nom
d'une fleur, la pâquerette -
{Jij Ç>y buvga ratna (KL).
^\jy ber-tâhun~tâhun, qui ■
des années, pendant des
s.
L* menâhun , faire à l'an-
> /j*li» ïa me-minta ka-
-na sujJâya ïa menâhun
ilâka, ils le prièrent de
ir bien s'engager à l'année
acca (//. Ab. 50).
v. et Sund. nsnmnto^ tahun.
>-^\ tahun. Mak. et
taurg. Tag. tr>3
\j
631
'aJiar, chasser sur ses
3 (Pij.); être tenu en sus-
lahil, un taél, poids dont
i sert pour peser l'or; il
iiit seize mares ou quatre
y c'est la seizième partie
fcatï, à peu près trente-sept
nés. Jbljui ^JJbU** sa -ta h il
îhoj cinq quarts de taél.
xJ ^y\ amas lima tâhil,
aéls d'or.
désigne aussi par ta h il
ileurdedeux piastres. Com-
à notre monnaie, le tahil
8 frs. 25 c.
^5 j)er - tahïl - an , mon-
en taél, en or. Çj^l^Uo».
JUjI ^j-a) jjy^vv5 J***** jïkalaw
ôraig meig-ambil !per-tahïlan
amas Un, si quelqu'un emporte
des valeurs en taéls, en or (Cod.
Mal 42G).
[Jav. et Sund. mmmjs tâhil
Bat. 5*^>*-o\ tahil Mak.
** tai. Tag. fc->co tahil]
4*)\j taytwy,
«jll» menàyarg j tenir q. ch.
dans la main et le mouvoir lente-
ment çà et là ( V. 1\).
[Kw. «<,7mm\ ta?///, danser. Bat.
— taya, tenir dans la main.]
•Aï tâyer, lait épais (£.).
Jlî tâyis, tais, nom d'une
sorte de mangue.
yj tàwa.
j\jJ> ter-tâwa, rire. X Jf* —
ter-tâwa gelàk-gelàk, rire aux
éclats. X *\j — ter-tâwa râmey-
rdmey , rire de bon cœur, jl
^\ ù\yjî lâlu ter-tawâ-lah ïa,
il se mit à rire (B. 22). ^j
A* ly* £j> waiî allah-pûn ter-
tâtea hiigga ka - lihât - an • lah
gïgi garham yarg mahâ mulïa,
•
le prophète du Seigneur se mit
. à rire de manière 'à montrer ses
f>32
L-
magnifiques dents mâchelières
{M.).
yïyj* ter-taica-tâwa, rire avec
continuité. 4o\i eA-i> £r^ ^Jj*
w-jI t er -taira -ta tca kamaû-an
M
rasâ-na dâyavy ïttt, les suivan-
tes se pâmaient de rire (il/.).
<y\yj> ter-tiucâ-kan , qui rit
de quelqu'un, qui se moque.
>IT £ \yj> JX*> ^1 Zor fie?tdak
ter-tairâ-kan kâmi} il veut nous
insulter (#. G4). ($\fj £\ j\
y \ la âka?i ter-tawâ-kan âku,
ils riront de moi (R 28).
{j\yj>* di-ter-tairâ-ka-n, être
moqué, être un sujet de dérision.
Pjjl CrWy^ C^-w 5P>Va di-ter-
taicâ-kait ôrtny , pendant qu'on
se moque de lui (//. vl/>. 381).
CrljiJ**' be-pe~ter-tawà -kan,
qui fait rire.
0*ljjy ter-tawâ-an , ris, le
rire.
ÔM^J/O pe - ner - /a/rr? - an,
action de se moquer, moquerie,
raillerie, dérision.
ô*\yj& h'a-ter-tawà-av , ri-
sihle, sujet dcrfro.^Uo^AJuiAUl
ô*\jj& ^ -*» "/A/// tatdtih lear-
jâ-kan padâ'/cu ka-ter-tawâ-
an, Dieu m'a donné un sujet de
rire (de joie) (H. 28).
[Bat. <u7<-> /r///vf. Tag. fcVÔ
/o//77. Bis. ^"3^* <"*"*.!
VaU ou mieux ûlJy tawa~tàm,
sorte de bassin sur lequel ou
frappe pour rassembler le monde.
<Jb> jU UmwU (Ar. Jll), expli-
cation, interprétation.
T Jjj u tmvàk - tmvak = 1$
tawa-tâwa.
pju tâwurg, sorte de tourbillon,
différent du *— L *y /w*ifl/ if-
tiyuvy et du ^»ICjL» sajykdyan
(AV.).
Ô}17 tâwan, captif, prisonnier
de guerre, être fait captif, dy
crî3Jo3 *j tâica7i yavy di-tatg-
kap-na, des prisonniers qu'il
avait faits (37.). «Jo ^jo* ^i
^jlî3 â>w& bhrikïta dt-tâtean-
na, il fera captifs nos femmes et
nos enfants (/£. 120 .
Ojll* menàwan , réduire en
captivité , soumettre, Çj^l *)'•>
]fi>y Oy** ^>1 rf«w ôra-ig ïtn w-
nâtra?i lot, et ils firent Lot pri-
sonnier (/i. 18).
O^j/ /t - tâwan y qui est do-
miné, devenu captif. Aliyy
J^ji e)^-*^ ter-tàwan-lah s«m
dtirâ-iia itu , son parent avait
été fait captif (//. 18). ùjly/'
^•Jiî ly* a1^| <7/:?f ter - /âtftf»
Ttleh haie à nnfm-ku, j'ai ft*
ùjû
Jj
l;
G33
té par ma concupiscence
kl 84).
*yl* menâwan-kan, faire
n'un captif, faire soumettre
u'un.
y tawân-an} qui est de-
3aptif, prisonnier de guerre.
>\s£** men-jâdi tawân-an9
ir captif. £jj\ ys\ axïlî
pâtut-kah arykaw drarg
i-any te convient-il, à toi,
s un esclave? (3/.). ^y\y
tawân-an karâiy-aw , les
naufragés que la mer re-
mr le rivage.
Ç* ka-tawân-an, captivité,
nde. CS^SJ* ^ 6X* su"
a pergi ka-tawân-an , ils
liés en captivité (J5.1014).
tantu ka-pada ka-tawân-
i ka - lliar ko -pada ka-
i-an, ceux qui sont des-
à la captivité, iront en
ité (If. 1060).
v. êwut*o*\ tawan. Bat.
3% taican. Day. tawan. \
ïwon, abeille, mouche à
7, mmiTHiap taiCOil.]
ÏW€W, sans saveur, fade,
poison affaibli , contre-
poison, remède contre le poison,
les maladies ou les mauvaises
influences- — «j ^îlCt makân-
an yaig tâwar, des mets fades.
— jÀ ày^ tàwar, de Peau
douce. j>\ j*~**y\ û^W* <j\*">
->A^i' ù*J Cr^* supâyajârgan
ber-xampur âyer mus m devgan
âyer tâwar, afin que l'eau salée
ne se mêle pas à l'eau douce
(R. 114).
ci Jy> iSjf mem-bri tâwar
bâti) décourager. — ,Jù\c>*jâdi
tâwar } se décourager, se ra-
lentir. àiu\ — tâwar ïpofi, re-
mède contre le poison de la plante
ïpoh. aLJI Cj^I j^\j ^sJLJy
ej>yj» barary-siâpa kena râxun
ôraiy inï-lah tâwar-ïïa, pour
quiconque a été empoisonné,
voici l'antidote (3/.).
Prov. jjs j\ ^Lj~ JSL
jyï (J*\*£* jtkalaw sa - xâwan
âyer tâwar di-tïïargrkan ka-
dâlam lâut bûleh-kah âyer lâut
ïtu menjâdi tâwar , si on verse
dans la mer une coupe d'eau
douce, l'eau de la mer en de-
viendra-t-elle douce? Le sens
est: si Ton ne donne que peu
d'instruction à un homme mau-
vais et ignorant, il ne deviendra
par cela ni bon ni savant.
634
JS
j.tju» sï-tâwar, un arbuste
dont les feuilles sont employées
en médecine.
j *L» menâwar, remédier, en-
chanter, charmer. Pjy-"* &J
jX* ^^U. tûan sa-ôrarg jâdi
menâwar, vous seul pouvez me
guérir.
j^lyL» menawâr-i, remédier à.
tfjjt* menâwar-kan, guérir
quelqu'un , affaiblir quelque
chose. Jjl* C&.3 menâwar-
ka?i hâtî, décourager.
j^Uï penâwar, qui guérit ou
sert à guérir, qui charme: re-
mède, antidote, charme. ^> —
penâwar jambi, nom d'une
plante, une fougère de jambi,
dans l'île de Sumatra (ctbotium
cumminghiï).
[Jav. «5».i7ï\ tawa, fade. asn<vi\
tawar, employer du poison sans
danger. Sund. *n<vt\ tawar. Bat.
5^r>9^\ tawar, médecine, re-
mède. Mak. ^*~v-> tawa, re-
mède. Day. tawar y contre-
poison. Tag. fc->£) tawa?-, ré-
mission.]
Jj\j tmvar, offre, mise à prix,
être mis à prix, être marchandé.
JXa» iilsi^ jjj CjX* seperti tâ-
?rar sohâbat bêta, d'après la
mise à prix de mon ami. jJL
<Jy &jy>* maka di-tâwar-m
pTdn, alors il fit un nouveau pris
(//. Ab. 193). jJG ùj jLj tiàda
bûleh tawar, ne peut être mar-
chandé, c'est ;ï prix fixe.
j^U* mena f car 9 mettre à
prix, offrir un prix.
iSjy* menawâr-î, mettre on
prix à, marchander quelque
chose. ,Jj\y fs>\ JJÛ* à Cjl
bârarg yarg hendak argkaw ta-
wâr-i, les choses que vons
voulez marchander (S. Z&i 16).
$jy^+ menâwar-kan, mettre
une chose à prix, faire estimer.
jj\£penâwar, action d'offrir,
de mettre à prix, offre.
ôj\y tawâr-an, estimation,
appréciation. j^lU ÇjJ-j JÇ
pjy ùjy Lj->\jïkalaw sa-ôratg
menâwar âtas tawâr-an ôraty,
si quelqu'un apprécie (la chose)
au-dessus de l'estimation qui en
a été faite (D. M. 9).
C>jyj ber-tawâr-an, qui mar-
chande , marchandant, jl jl*
ber-tawâr-an dergan ôrafgnien-
jûal, sur ce, il marchanda avec
le vendeur (M.).
[Jav. nsnw tawa, mettre en
vente. Sund. ts»<a\ tatoar. Bat.
5t<">9£\ tawar. Mak. <^~*a
tawar a. Bug. ^*-v^. tetra. Day.
tawar. Tag. WD tatoar.]
uv
l-
£Ï\3
635
*^ K,
fàwas, alun, ^jy — *â-
kûbu, nom d'une plante
v. et Sun d. <Kn<wtJijf\ tairas.
Rf»2-\ tawas. Mak. et
^*^^^ tawasa. Bis.
îfci = r 5J teki-teki.
ïklik, entaille, coche.
akurg, déposé, clarifié;
».
Jy ber-tâkurg} qui a dé-
qui est clarifié. — j\ âyer
ihuixjj de l'eau clarifiée.
tàkllt 9 cra inte , peur ;
é, alarmé: être m effrayé.
y\ J^oU tâJcut âJcan mû-
la crainte de l'ennemi.
«J^pLi «Xdp derï-pada
t tâkut-ila y à cause de
excessive crainte, ^pj
wS w dergan tâkvt sïïpan-
vec crainte et respect (if.
e^/^' êr ^ cr*^ tâJcut-na ■
ïstrï-na, craignant que sa
3 ne se fâchât (if.).
io 17 Je - gerggam takitt
di-lepbs-kan tâJeut ter-
le serrer dans la main on
qu'il meurt, le lâcher on
craint qu'il s'envole: se dit
ordinairement d'une chose que
Ton n'ose pas jeter, parce qu'on
ne veut pas la perdre, et que
l'on n'ose pas garder, parce
qu'on craint qu'elle ne cause du
dommage.
jJU — tdkut mânusîaj
nom d'une plante, la sensitive.
J^o^ ber-tâJcitt) craintif,
peureux, intimidé, ayant peur.
J^o L» menôJcut , craindre,
respecter.
Jjyl* menakùt-i, causer de
la érainte à quelqu'un, effrayer.
Jl>yi Jli àf£ J^" g yarg
ter-lebèh Icu-takût-i bâpa su-
darâ-ku, celui dont j'étais le
plus effrayé était le frère de
mon père (//. AL 2f>). JJu: Jô
&&><* pi pada tampat yarg di-
takut-ï-ua, dans un endroit qui
lui inspire de la crainte (M.).
i^fiS U« menaient-Jean, rendre
craintif, terrifier: craindre quel-
que chose, ^j \j w^Jb «j dy I
itïi-lah yarg hamba tâkut-kan,
voilà ce que je crains (if. 120).
,y£\>j> ber - tâJcut - Jean, qui
terrifie, effrayant.
J^ou* penâkutj qui craint;
craintif. — Ç-jy orarg penâkut,
un poltron. — ij kùdapenâkvt,
un cheval ombrageux.
i
636
jfb
Jb
tj>y£ penaktit-an, crainte,
poltronnerie, couardise, appré-
hension. JJ£ Abj a)JI Ji$& te
{j»\ tïâda penakût-an allah di-
dâlam tampat ïm\ il n'y a pas
la crainte de Dieu dans ce pays
(#. 28).
{ff£ ka-takût-an, qui est
effrayé : frayeur, crainte, wu-j
^AjAJy^J sebtib katakût-a?i-/ïa,
à cause de leur frayeur (il/.).
(Kw. *sni:niii/j\ takut. Bat.
\\ takut. Tag. ÎdJZ?
takot. Malg. tahutrsh.]
$
\j tâkar , nom d'une mesure
de capacité. Selon J. Rigg, le
tâkar équivaut à trente-trois
bouteilles, selon (Vautres à dix-
sept litres; il est probable que
cette mesure varie selon les lieux.
^L» menakar, mesurer, me-
surer au tâkar.
[Jav. et Sund. #绣w\ taker.
Day. takar. Tag. et Bis. btt
takaL\
ï> u tâkar, une coupe, un vase
pour boire. ^j~*\ — tâkar amas,
une coupe en or. ./>>«.%* Cyw Ota
j Ijy \y> àJW. JXjI dân sert a hïï-
jan ïtu Jâtu/i suâtu tâkar, et
avec la pluie tomba une coupe
(M. J{. 80).
j\ï/ ber - tâkar, qui a une
coupe, qui se sert d'une coupe.
jU~»^ \jj» io^\ ad<i x
tâkar mutiâra , que
se servaient de vases
de perle (M.).
s.
dj u tàyih, exigé, ré
paiement d'une dette]
roy & \j ara jr/ yaiy ta*
les hommes chargés du
ment des impôts.
AU* vtenâgih, exig
ment d'une dette; son
de payer une dette.
tâgih-menâgih, sollici
sieurs reprises le paien
dette.
AU» penâgih , qui
sert à exiger le paiera
dette ; sommation.
Marsd. écrit il7 ta
[Jav. *çn(th*\ tag th. S
tagt. Day. tagih.]
\%J u ou mieux •) LIj
tâgu, nom d'un oi
perdrix de Java.
/jJ u tàgan, gageu
enjeu, ce que l'on pari
•i u tâgar, le tonnerr<
du tonnerre. ^£j à!
^u C>jL> SA^fj J£* i
rak-lah detgan segai
aa sepertî tâgar, lei
mations réunies à
>
A I»
637
e ressemblaient au bruit
inerre (X. 33). jfc O^L
JLf neperti tâgar rnern-
*ninï~na, le bruit ressem-
aux éclats du tonnerre
y ber-tâgar, qui tonne,
git; tonner, rugir. ^Ijû
j*Pu jfc** bundà-na tirg-
hgis ber-tâgar, la mère j
Jt et jetait des cris res-
int à des rugissements
:d. 28).
trouve aussi^o teghr.
igor, action de folâtrer,
aer dans l'eau: de jeter
pour jouer.
• uy ber - tâgor - kan, qui
quelque chose pour s'a-
*
pSj> \jj> ber - tâgor - tagôr-
tlâtrer ensemble, se jeter
Uement q. cb. (/,.).
âgeU, v. j£j tegal.
%àgil, pour JxJ teg)l. v.
t.
iiyey, pour j£ teig)k.
ïnjatl, la main, la main
vant-bras. Ol -> Jy& ^^
Plî târgan kh'idàa taïga n
kânan, la main gauche et la
main droite. àL-» — târgan sa-
belhh, d'une main. — P-y**
mergûdwig târgan, amputer la
main. — JJ^I unjuk târgan, la
main étendue. — JUjU*j ber-
jâbat târgan, se toucher la main,
se donner la main. — j£lï
tâpak tâigan, la paume de la
main, signature. — Jf£j^ ber-
tepùk târgan, battre des mains.
— SJu llpat târgan , les mains
jointes. — yA ïbu târgan, le
pouce. — ^^o kalârg - an
târgan, le gras du pouce. — Pj^*»
mrnrg târgan, des gants. — j*L»
sâpu târgan, un mouchoir. —
Af^9 târgan panjarg , main
longue, enclin au vol. ^A* —
târgan bâju, la manche d'un
habit. JXJbjj — târgan râhat,
manche, bras d'un rouet à filer.
On dit : — Jr*^ me " mâsuk
tâigan, prendre en main, entre-
prendre. — Ai yt mem-bûbuÀ
târgan, mettre la main, se mêler
de q. ch. aL ^ jêj e££>
^PU di-perhrg-na dergan ka-
dîia belhh târgan-na, il com-
battait des deux mains (M.).
pâya di-ka-tahu-ï-nâ-lah ba-
kha tâ)ga?i-ku, afin qu'il con-
naisse la force de mon bras (H.
638 A\j
42). *A> Uwl jMj" J")c>*> iS]r^
seràya di-jâbat-fia tàrgan tsmâ
yâtïm, en prenant les mains
d'Isma Yatim (Ism. Yat. 1 5).
^Ij^ ber-tàrgan , qui a des
mains. ^U jP3 «j£*irj ^*d'
^pu^ ïa-pïin ber-dïri dergan
ttàda ber-târgan, il se tenait
n'ayant pins de mains (if. 1 56).
^Ul* menargàn - a", traiter,
prendre ou frapper q. ch. avec
la main, £j (ï+yJf^i eri*** J
JL jLï *fe - targan -ï-na dergan
ka-lakû-an yaiy ttàda màlu,
ils le traitèrent d'une manière
indigne (Kl.).
^jplp pemârga?i, action de
tenir avec la main. ^Uî-> di-
pemàrgan, être tenu en main,
être manié avec la main.
[Jav. 9sn*vuij\ targan. Bat.
9K-£\ targan. Day. targan
(en composition). Tag. £~">J>0
targan, tenir avec la main.]
j£*i tàryar. r^U târgar-
tàtgar, être circonspect (L.).
^C'U târgir, nom d'un arbre
dont Técorce sert à nettoyer, et
est aussi employée en médecine.
z\j tâvgaë, bains chauds,
baigné dans Veau chaude.
Us
j»*Ui menârgas, se
dans l'eau chaude, lav<
l'eau chaude.
^y^PU menàigas-km
gner ou laver q. q. dan
chaude.
cXj tarais, pleurs. J*
y^S^j moka sàigat tâi
ses pleurs étaient excessi
^j^î/t ber-tàrgîs, pi
qui pleure.
^U^ vî ber - târgù •
qui pleure beaucoup,
ensemble. J«t» > ^cr*
jby maka ber- tàigù
ka-ampat sûdâra, et les
frères pleurèrent enseml
118).
^^c-ll» menàrgù , \
verser des l'armes , se lai
sïta dëwî dâtarg menait
Sita Déwi arriva en p
(IL 50). ^J^ Oy &s~
na pûn menâigisy son ép
mit à pleurer (A*. 154). J
aL«pL» kanak ïtu menait,
ce petit enfant pleurait (.
menàrgïs- i ',
sur quelqu'un. , <wl« A.
^âji perampuan yarg mei
â?iak-nay une mère qui
son enfant, àJ^I <?«"*>*
jJUl/ â£w êwe" dî-tatgts
t-
639
bundâ-ku, j'ai été pleuré par
ma mère. (//. Ab. 20).
jX-pIU menàTgîs'Jcan, pleu-
rer une chose, arroser de ses
larmes. jX^u* Pjy C->J**>
rf+y* £rT* wperti ôraig menâ-
rgùhkan ka-matï-an suami-na,
comme une femme pleure la
mort de son mari (M.). Oy *J1
j^-Pu apa tûan târgù-kan,
que pleurez-vous ? ^JLpL* C^m
&&* serta menâ/gia-kan tà-
fgan-nay en arrosant ses mains
de larmes {M.),
£mskj> ber-tàrgis-kan, qui
pleure q. eh.
£~skj*t mem -per - tàigîs-
kan, faire pleurer.
Lr^US penârgtSy qui pleure,
pleureur.
{x~?û ta7yis-an, pleurs, la-
mentation.
{j—wA penargïs-an , action
de pleurer, lamentation, deuil.
m-telhh segala ha ri penargïs-
an. sudah ter-lampoh, lorsque
le» jours du deuil furent passés
(B. 84).
ka-targïs-ayi, ce qui
est pleuré, digne d'être pleuré ;
lamentable, déplorable.
{jvmIvSaSj» ber-tnrgis-taîgïs-
an, pleurer ensemble. ^
c)U-m AL~*Ls\jy maka ber-
tâigîs-taigïs-an-lah ka-duà-na,
et ils pleurèrent tous les deux
(B. 53).
[Jav. 971^321 p taryis. Bat.
5K2~0\ targis. Day. Tàg. et
Bis. ir>^>0 targis]
77-U tâju (Ar.), couronne, ^l^
eM^ xahàya tajU-na, la splen-
deur de sa couronne« ^j-lOUI p^lï
tâju el-selâtïn, la Couronne des
Sultans, titre d'un livre nommé
aussi : y?\p?j J& Cy*» makôta
segala raja-râja, la Couronne
des Rois.
p^lj^i ber-tdju, qui a une
couronne. crw»l p^l^i A; yaw/
ber-tâju a?nàs, qui a une cou-
ronne d'or.
On trouve aussi y*X> tâju.
[Jav. *sn<vr\ taju.)
^u tdjl, lancette, éperon dont
on arme les coqs de joute.
j&Jj £jjL*> iû j! àda yaig se-
perti tâji, quelques-uns (instru-
ments de chirurgie) étaient
comme des lancettes (//. Ab.
279). Jpi «j — tàji ' yarg ban-
tuk, un éperon recourbé.
ij^l/t ber-tàji, qui a des
éperons, éperonné.
G42
Jtflï
Ail;
tanâ-kan Jcabar, demandant des
nouvelles.
C)*\jj> per-tanâ-an, interro-
gation, question, demande. <J>\i
ilà/i jikaUtw ta tâhu men-jawâb
per-tanâ-an-na- itu, et s'il peut
répoudre à ces questions (J///\
Moh. 31).
0*\Sjj ber - tafia - taîiâ - an,
faire des questions à différentes
reprises, s'enquérir minutieuse
ment. jâ ô*\Jjy ôJu\ «JL
JU-lAj^ maka la-pun ber-
tana-tanâ~an pada mari/ca-ïtu,
et il leur fit différentes questions
ili. 73).
[Kw. et Sund. wupjy tafia.
Mak. y> *^ /7* kutana. Bu
/-^^-*<«» utana. Tag. ÎD/T* £'f
• •
/za/y. Bis. J^S-*^ kotana.\
Jtfu tâtah, couvert de feuilles de
métal, orné de bijoux, gravé,
ciselé. ^j^a\ ^J — tâtah deiyan
amas, couvert de feuilles d'or,
doré. oUpS ^3 — tâtah denjan
permuta, garni de pierres pré-
cieuses.
àj\jf bei'-tâtah, qui est orné,
qui est ciselé.
Àîll* menâtah, orner, graver,
ciseler. Jj^o ^PJ — mntâtah
deryan përak, argenté r.
^yAi* menâtah-kan, orner
quelque chose. O^» \\f j\
Oly ^P^ Crir^ *a remake/
makôta di- tâtah - kan dergan
permuta, il portait un diadème
que l'on avait orné de pierres
précieuses.
iy<y\jj> ber -tâtah -kan , qui
orne. {£fij> O"^ g JV
>JLyu ^7; krusï yary ka-
a7nâs-an ber-tâtah-kan ratna
mata mânikain, un siège d'or
qu'ornaient des bijoux, des rubis
et autres pierres précieuses (R.
47).
^jfcll» tatâh - an, ornement,
ciselure, enchassure.
^jM^i ber-tatâh-an, ce qui »
des ornements, des ciselures, etc.
[Jav. et Sund. «te»^ tatak*
ciseau. Mak. et Bug. *-*~ tato.
Tag. et Bis. tr>tr> tatak, couper
un inétal.]
À7u tâtah, observé, fait attea-
tion à.
àJU* menâtahj observer, fiûre
attention à. Jffrjl C>*$ti&*
Sjb>*y I J^l* menâtah ka-hhv-
an ôraiy kalaw bâik àtatc jâ-
hat, observer la conduite de
quelqu'un, pour voir si elle erf
bonne au mauvaise (/if/.).
v. wwlî tâtap.
Alt
î\j
G43
Hhf chancelant, vacillant,
tain, faible (dans la marche).
t é y &^y tàtih iâ-itu
k'kânak bahâru bel-àjur
âlan àtaw ôrarg tua yary
Jàlan, chanceler est le
re des petits enfants qui
îencent à marcher, et des
ards.
y ber-tàtih, qui chancelle,
l un pas incertain. i-Js-»
? ^f>ï d&'> menimbaig
deigan ber-tàtih -tàtih, se
en équilibre tout en chan-
t (Exer. 160).
Uu9 blessé. c>3Uj cyî"->
tïï - nu kapalà - iia, il le
i à la tête.
.v. «ai«u\ ta tu, blessé. Sund.
tatUj tatoué. )
âtarg , flairé ; cherché.
£j>j~* &3Ï yy$ gahâru di
y serta di-tàtaig, il prend
>is d'aloès et le flaire (IL
123).
!• menàtaig, flairer; chér-
ie . *î * - - * A*i-k
rrov. A*» jo ^y** e^Â-» iwlo
di - tâtiixj aeperti vûuak yanj
penith, porté sur la main comme
un vase plein d'huile. Le sens
est : avoir soin de quelque chose,
y mettre une grande attention
(S, Bid. 101).
AjL» menâtiiy, porter sur la
main, soutenir, êy — menâtùy
pâiraUy porter la boîte à bétel.
£iy AjL» Sï ,ji\ in làgi mena-
tùnj gTinwnjy il continua à sou-
tenir la montagne (A*.).
AJllS penàtinj, ce qui soutient,
ou sert à soutenir, à soulever;
un levier.
[Jav. *,w*n tantiig, tenir élevé.
Bat. yg^v
ïtlrg, porté, tenu sur la
, soutenu sur la main
te.
Ô hantiig, por-
! ter de la nourriture.]
i
i >
1 /»IxjIï tàtanegâra, gouverne-
ment, administration d'un état
[Jav. nnnsm tata , gouverne-
ment, et «inini\ mtgura, pays,
état.]
$j\j tàta/p, examiné, recherché
avec soin; être- examiné, être
considéré avec attention. jL
p^l) a|^| wwub viaka di - tâtap
Tdeh ràja, alors il fut examiné
par le roi (S. Mal. 130).
oul^i ber- tâtap, examinant,
cherchant, qui considère.
41*
044 JU
(JuL* menSlap, examiner,
considérer avec attention.
^Ui* menotâp-t , faire on
examen attentif de q. oh., com-
prendre q. eh., p. ex. le contenu
d'une lettre.
[Bat. «c-^SC — * manatap,
voir q. ch. do loin.]
Ju tàtar, limé.
jfc,* ber-tâtar, qui lime, limant.
^JjU total, copeau, planure,
menue bande qnc le rabot sé-
pare du boia que l'on travaille.
£| y* C^L/ yflfl ^Us* w4-
sa-kepiit; fatal tûjuh depa pan-
jarg-îia mpis-ûa seperti karfâs
di-gûlirg-Tta seperti sûbartj,
une planure longue de sept
brasses, mince comme du papier
et roulée en papillote (S. Mai.
56).
Enig. -SSy Jjli sSy {>jy
iiSw ,_Jjlt t-ju»^ tâcrun bûkâ
n&ik bâkit ber-jumpa tâtal sa-
Icepliy, monter la colline et des-
cendre la colline et on rencontre
un copeau. JUS J-S— * sïkat ka-
pâla, un peigne.
[Jav. et Sund. «ansnnyi tatal.
Mak. '-"-*-o tatala. Day. tafti£.
Tag. t-ïfc"> («ïa/.]
à Ou" tadah, tenu, retenn
serve: être tenu. ^j1,
JXlS ^pj di-t5dah-iia à
dergan keskul, il retint c
queur dans nne éouelle
//«ma» 181).
ijll. menâdah, tenir, i
oonserver. wwt ,^j*jil ^
menadah àkan 5yer hSji
conserver les fruits de
plnie abondante (H. Ab
Cjtë àjà il i fe-l Cjjl «l
nàdah ôrarg Sxih dàlfttn
psdatg, retenir & Padi
gens d'Aohem {M.).
>1 JJ- menadàk-t, U
q. ch. , conserver à une
recevoir sur. ^^* J
tadâh-i ka-pada dâun
et aussitôt il (le lait) f
sur une feuille de banai
132).
^JoU* menadâh-kai
tenir, tenir élevé. L
Oï-1 C^* t»»*1»" i^*^
ka-ïttt ■menàdah-kan tài
meiyatâ-kan amïn, en
les mains élevées ils d
„Amen» {Ism. Yat. 131
[Jav. «rntu?. tadah.
«nto^ tadah. Day. to/i
retenu.)
c5jI"
&l"
G45
li, à l'instant, tout à
il n'y a qu'un moment,
ment, tantôt. *Ju» w~»*
•
* hamba sudah mâkan
riens de manger, ^jlï
p àXtty I tâdi âku su- \
ci ka-padâ-na, je suis j,
roir il n'y a qu'un ins-
88). tplT J> fyy> Ol/
i blirurg nen tàdi, où
l'oiseau qui était ici
ieure?(À'. Tarn.), iftu-*
cACSji vjy ^ir siapâ-
àn tïlan ber-kata-kâta
\ qui est le camarade
i vous vous entreteniez
3uve aussi ^l^ tahâdi.
• *snw\ tadiJ]
hwg, se choquer, se
(O.).
h9 terre, sol, pays, con-
J — tânah liât, terre à
AJ^5 — tânah pûtih,
U — tânah mâla, terre
^l» — tânah paya, ter-
écageux. ^Jju — tânah
terrain élevé, olj —
âta, terre unie, terrain
O-A — tânah hïdup,
iltivée. jiL — tânah
erre inculte.
tânah merg-anjur , langue de
terre, presqu'île. y^L — tânah
malâyu, le pays des Malais.
àj** — tânah papûwah, la
Nouvelle-Guinée. *J3 l>1> .*j»* —
tânah jïn dân dêwa, la région
des démons et des esprits cé-
lestes. — 0>y tûan tânah, le
propriétaire du sol. — .$**<•
nâfiak tânah , huile de pétrole.
— p^u kâxavg tânah , pista-
ches de terre (avachis hypogea).
— iud\ anjirg tânah, nom d'un
insecte volant. AJtS JJJlj tunduk
ka-tânah, prosterné à terre. «jUj
Aîlî^ CrWvî fi binâtavg yarg
ber-jâlan di- tânah, les animaux
terrestres. j£p £jyjï i± £jl>
aîu bârarg yarg di-per-bûat
*
deri-pada tânah, les choses
faites de terre, poterie.^-o AÎlî^
y£* y\ di-tânah beshr âtaw
di-pûlaio, sur le continent ou
dans une île (N. PhiL 1).
On nomme aussi a>Ij tânah
le fond sur lequel on peint, ou
sur lequel on représente quelque
chose.
Aj\jj» ber-tânah, qui est en
terre, qui a pris racine. ^j-J^
àj\jy AJu* ^^«> apa-bïla deigki
sudah ber-tânah, lorsque l'envie
a poussé des racines.
[Jav. «sn«)?\ tan ah. Sund.
9sn*qvn9\ taneuh. Bat.
646
i\S
tano. Mak. ^*^r» tana. Dsiy.tana,
champ, tanahj pays.]
*ju tâncvw, une sorte de ca-
méléon.
[Kw. «Hum tanu.]
JLiu tànak, cuit, bouilli; être
cuit, préparé (de la nourriture).
J^'lj^ ber-tànakj% qui cuit,
qui prépare de la nourriture.
Cr ** <5* vJ 4«**» aJVjI ^a - lah
siiygah ber-tànak mâkan, il
stationnait, occupé à préparer
son repas (M.). — JJuf tampat
ber-tâ?iak, l'endroit où ils fai-
saient cuire leurs aliments (S.
Mal. 121).
^L* menânak, cuire quelque
chose, préparer la nourriture.
vjwU J>'L. Qj\ ç£ ùb Jlî pâgi
dânpethig ôrarg unenânak nâsï,
le matin et le soir on faisait
cuire le riz {M. M. 53). £\ aI^o
(j~> J Jj-»^* bïyar-lah âku men-
ânak di-stm'y je vais préparer le
repas ici (lt . 1 30).
^yJull* mcnànnk-kan , faire
cuire, faire préparer. ^^Xiulô
c$wU di-tânak-kan-na nâst, il
fit cuire le riz (11. 131).
Jh«/ per-tânak, qui est cuit,
préparé au feu. — J~+ nûnak
per-tânakj de l'huile extraite h
l'aide du feu, par opposition à
celle qui est préparée au
^wli ^u^ju** sa-per-tâna
le temps qu'il faut pou
cuire une marmite de riz
Jjj'U» penânak, qui fai
qui sert à faire cuire. -
ôrarg penânak , cuisinle
langer, pâtissier. ^'IC S
J^U» ^y I^j^j segala bâg
kân-an per-buât-an pe
différentes sortes de pât
(B. 65).
y Uj tanàk-an, cuissoi
cuite : cuisine , fournée
y \12 y\y» j;\ aIJuVj^ nui
tânak-lali la suàtu ta?
il fit cuire de quoi man
38). — £jy*£*pen-jâwat
an, panctier (B. G4j.
y UIs penanâk-an, ac
faire cuire, l'art de la <
cuisine, boulangerie.
[Jav. nrtMom^ tannk.
^»t> tanu. Day. tanak
\r>fà tanaky rôtir du riz
Xu tânam , planté, entei
en terre. — £j jÏ lad
tânam, du poivre plant*
A» iX* pâdi sudah ta?n
riz est planté. cAj *S\ïù j?\
bâtk di-tânam di-tànah
m
qu'il soit enterré en plein
(Tsm. Yat. 151).
jr\jj> ber-tânam, plantant, qui
plante, qui enterre. JJ& AJ^Lo
JU £^l fa y> £>j1 rf*-
sitû-lah tampat ôrarg malâyu
ber-tânam ôraig mâti, c'était
dans ce lieu que les Malais en-
terraient les morts {H. Ab. 238).
xlU menânam } planter, en-
terrer, semer, xii* ■>! ij belhm
ada menânam } ils n'ont pas
encore semé ou planté (3f.)«
/jkyiS — menânam Jca-tum-
bûh-an, vacciner {IL Ab. 327).
Ajjiter-tànam, qui est planté,
que Ton a enterré, f^crr^?
bargkey - na ter - tânam, son
corps a été enterré. Ja»^ Aîj>
^**& ter - tànam sa - hivgga
irirggary-na, enterré (embourbé)
jusqu'à la ceinture (ilf.).
>Ul« menanâm-i, planter dans
une terre, enterrer dans une place.
ù^\y*y &***'* di-tanam-ï-na
bùah-buâk-an , il le plante (le
jardin) d'arbres fruitiers (S. Bid.
48). tff** w**l ^ «^* wmiàw.
tânah itu di-tanam-ï-na , il a
planté ou ensemencé cette terre
(R. V.).
£x\l+ menânam - kan , faire
planter ou semer quelque chose.
ù'UJw ^^ J& Jutiù cfc-
iànam-kan segala jcrùtt burr/a-
burgâ-an, on y avait planté
ct
Ie
647
tontes sortes de fleurs (//. Ab.
223). Ju^Jô J^. /pL* ^jU
IL fiârus menânam-kan mayet
pada kotïha mâlam, l'enterre-
ment d'un mort doit se faire la
nuit (M.).
xll» penânam, planteur, se-
meur, eu terreur.
^Uî tanâm-an, une plante,
ce qui est planté, plantation,
verger, ^y ij*^* £\y* *M^* <j\
jy^\ la menânam -lah suâtu
tanâm - an pôhon arggûr , il
planta une vigne (B. 12). y \
mâw bârirg-bârirg sa-tanâm-an
dergan bapâ-ku, je veux repo-
ser étant enterré avec mes pères
(JJ. 80).
^JlIcu tânam-tanâm-anf les
plantes, les plantes en général,
le règne végétal, dur àJUj jl*
. • • ••
w-ju* 3 ^j*w1j moka tiadâ - lah
tumbuh ta nom - tanâm - an di-
sUu, il ne pousse aucune plante
en ce lieu (IL F).
^Ui* penanâm-an, action de
planter, de semer, d'enterrer:
semailles, enterrement.
[Jav. «OTMc/ift tanem, plante,
1.1««^ nanem et Sund. id. plan-
ter. Hat. ?t"ô*ex\ tanom. Mak.
'-^r» tannarg. Day. tanam, ino
culcr. Tag. }r>/Tï tanim. Bis.
ftmam.]
648
fr
llx
fr tapa (S. m**** chaleur),
pénitence, retraite pour vaquer
à des exercices de piété. jU*
gagenàp-lak tapâ-mu ïtu tûjuh
pTdoh tâhun, jusqu'à ce que
soient accomplis les soixante-
dix années de ta pénitence (M.).
parfa Mr*' ïtu sampey-lah tapa-
fia, ce jour-là le teime de sa
pénitence expirait (A/.).
oliy ber-tâpa, qui fait péni-
tence, vivant dans la retraite,
ermite. — Pj^ï oraw^r ber-tâpa,
un pénitent. *-&^ i$l JUjur ia Lo
dï-manâ-Jcah tampat la ber-
tàpa, où est le lieu où il fait
pénitence? (if. 21). e>U ^j
olîy <~~+y>y brapâ-Jcah lama-
na tûan-hamba ber-tâpa, com-
bien y a-t-il de temps que mon-
seigneur fait pénitence? (/f. 6).
jftti:.. Oh Jl*^> ^\ jL OyL*--
^•"vo^ sebab-pïin moka la
ber - tapa dân menvuggal - Aaw
ha - raja - an - fia , la raison
pour laquelle il s'est fait ermite
et a abdiqué la souveraineté
(M.).
^lll* men-tâpa , mettre en
pénitence, condamner à la péni-
tence. c>l^* J^JtU* *i c3^»> *Jlll*
men-tâpa segala yavg jâhat
xitàna, condamner à la
tence tous ceux dont les
sont pervers (Af.).
^\ijjit meni-per-tapâ
appliquer à quelque chc
mérite de la pénitence, o
quelque chose par la péni
gala senjatâ-na yavg ai
per-tapâ-kan , les armes
quelles votre pénitence a
ché une vertu (IL 65). ]
^li^î JX* <^**v»y opa
tJian-hamba hendak per-
Jean, quelle chose voules
encore obtenir par la pénit
(1t. 75).
k-*\jJ> per-tàpa, un péi
un ermite, un religieux
homme d'une vie sobre et mo
^j\j3 J^pLj JUi i jûju bagîn
sârgat per -tapa , le prince
très-sobre et très-modeste
Ibr. 1).
O'Mjj per-tapà-an , et
pénitence, lieu où Ton fait
tence, où Ton se livre i
œuvres de piété. Si^ J& ,
pada se gala xoahtu la
ka-pada tampat per-tap
or à chaque fois qu'il se
dait au lieu de la pénitence
23).
Jt-
ind. *snia\ tapa. Mak.
J tapa. Day. tapa,
- £ri\ ïkan tapa,
isson. j)yo *-& ^il
^$b v^/^ lyi^Jîka7i
u kalantan kabar-
'i-telàn-na karbaw,
le poisson nommé
trouve au-dessus du
•
an pent avaler un
~J\J
&
649
un gros poisson do
être le même que
n tapa.
îupon, sarurg; toile
einte de différentes '
)mme celle dont se !
its nommés sarung.
tàpih, qui a un sa-
1 d'un sarurg] fait •
coton teinte. A&y i
j~* ber-tâpik sera- ;
)âkan, revêtu d'un
toile de coton orné
jasmin (S. Bid. 27).
*\ tapih.]
une sorte de bière
i riz: levain?
>«4 cm tapai, nom
>n fermentée. Mak.
<~*T«J tapé, riz cuit avec de la
levure.]
Jî30 tapah, la paume de la main,
la plante du pied : mesure de la
grandeur de la main ouverte, un
palme, à peu près un décimètre.
^jPli J^lï tâpak târgan, la paume
de la main, signature. j£l* tjL»
^jPVJ menâruh tâpaJç tâvgan,
apposer une signature. J^-*«
et*5 Jto iA *\? ù" JL>V
meïg-gerhk jâri dergan tiâda
merg-gerhk tâpak tâvgan , re-
muer les doigts sans remuer la
paume de la main (il/.). J^lî
j'irai; ^j~> J; i>£ JfS
e)li» tâpak kaki-iia pïïn ter-
lebeh beshr det%i-pada tâpak
kaki bapâ-na , la plante de ses
pieds était beaucoup plus grande
que la plante des pieds de son
père {IL 105). ^ ^SU ^X
*j| bakàs tâpak-na nabi adam,
le vestige de la plante du pied
du prophète Adam {H. 135).
^jjJta X *A> j£lr jfl anhm tâpak
bâyarg -bâyarg dâtarg-na, ils
viendront lorsque les ombres
auront six palmes de long (3/.).
On dit aussi JjJU-» J$li tâpak-
sa -tâpak, marcher pas à pas,
aller le pas. *f Jjfo Ojb dâun
tâpak kûda, et ûUL> rJlî Ojb
650
-J\J
&
dâuh tâpak solimân, noms de
deux plantes médicinales (KL).
X ^90 tâpak - tâpak , espèoes
de sandales en bois.
J^L* menâpak, pousser avec
la main ouverte, frapper avec
la plante du pied.
^y 1*7 tapâk-an ou £ UlS ka-
tapâk-an, marche-pied, esca-
beau, descente de lit. j\*j —
tapâk-an tairjgay palier d'un
escalier. JIj — ka- tapâk-an
bâley, la place qui se trouve au
palier de la salie d'audience (S.
Mal. 95).
[Jav. et Sund. wi***»^ tapak.
Bat. s*— •?•?% tapak. Tag.etBis.
ÎDC«> tapak, trace, vestige.]
ïs\j tâpttk, une petite couronne
qui reste ù un fruit a l'endroit
où était la fleur ou la queue:
place qu'occupait la noix d'arec
sur la grappe.
Ce mot est souvent confondu
avec ijlU tampuk, v. ce dernier.
JJ3U tâpttk = jiï tepîtky frappé
avec le plat de la main.
T î3u tâpak -tâpak, astérie
ou étoile de mer.
C*S\j tapai, écueil, rocher (O.),
fente, crevasse dans un rocher
(/■■)•
•J\j tâpan, /^^J W4ô
nom d'une plante (calk
japonica) (Ptj.y
•3U tâpen. Ojï — taper*
nom d'une plante, une m
méliacéc.
y5U tâpar, nom d'un fini
à manger (KL).
-3U tapis, filtré, passé a
vers de q. ch., p. ex. d'un
ou d'un tamis.
^j-îll» menâpù, filtrer,
au travers d'un chausson,
^jX—îL» menâpù ~ kan j
filtrer, faire passer au t
d'un tamis, d'une passoire
/--Ju tapïs-an. filtre, cl
couloir, ce au travers de q
liquide passe, passoire,
kuUliig mûlut ïkaii pâ
seperti penâpu apa-bl
kathp - Araw - ?7a m ûlut - i
moka âyer ïtu ka-lûa
dâlam tapïs-an ïtu me-lâ
tivggal ïkan, il y a tout anl
la bouche de la baleine de
comme ceux d'un balai;
qu'elle ferme la bouche
.or*
*U
le an travers de cette es-
le passoire et il ne reste
sa bouche) que les petits
n8 qu'elle a saisis (Exer. \
t. 5g— 2»o\ tapis. Mak.
tapisi. Bug. '-si) tapi,
tapis.]
tapis, retirer la main
'une autre personne offre
me (O.).
JLj penapïs-an , action de
• la main, refus de donner
in.
âpis, battre.
«du.« menâpis-kan, battre
; ouL* — menâpis-kan
i, battre des ailes (A)'.).
tk. ^Oh» tapésé.)
Ôpus9 nom d'un fruit qui
eique ressemblance avec
i
âtaigne (elateriospemium !
).
trouve aussi ^Jiï tepùs !
f\* tâpûs.
v. *snia<Mj\ tepus. Sund.
j\ tepus, nom d'une plante.
R— "2£\ tapus.)
tapilS = ^-i tttmb
US
0^\j 651
mAj tôba, courageux, intrépide
(O. Batav.).
io u tabuh, un tambour long avec
lequel on sonne l'alarme, l'heure
de la prière , le changement de
quart à bord des navires : quart.
àjIo di-tàbuh , frappé sur le
tabuh ou sur le gorg , annoncé
au son du tabuh. àAî.> p-lj «T
guig ràja di- tabuh ôrarg - lah
âJcan alâmat baginda ber-arg-
haty on sonna du gong royal,
pour annoncer que le prince
s'était mis en marche (M.), ^llî j
^py AjlJ di-palu tabuh larâig-
an, la défense fut publiée au son
du tambour. jÏJj if àj\S tabuh
yarg ka-tïga} le troisième quart
{M.).
Aili» menâbuh, battre le tam-
bour, annoncer au son du tam-
bour ou du gong.
^jfcjJS te - tabUh - an , instru-
ment avec lequel on bat le tam-
bour ou le gong.
[Jav. nsnrm\ tabuh, instrument
avec lequel on frappe sur q. ch.,
p. ex. le timbre pour les heures.
Jav. et Sund. tsnwvnjs tabule,
frapper avec la main. Bat. 9*c^>
tabu.]
Jjib tabût (Pers.), arche d'al-
liance. OjjIj^-j r.U aI^I aII^j^
652
J*
di-bawâ-lah uleh imâm-imâm
beshr tâbût, l'arche d'alliance
était portée par les chefs des
prêtres (//. Z). 50).
JL) U tâbek (S. ^TTTSZT xantavya,
tolérer, excuser), salut, saluta-
tion, compliment. \)y — tâbek
tûan, bon jour, monsieur. w%Jb
x y jJu JJjVJ mj& hamba Jcïrim
tâbek ka-pada tt/an-mu, j'a-
dresse mes compliments à votre
maître. i*y>* ^£-> V Jjl* jk^* J>\j
tâbek sa/tâua banale - bânak
dergan hormat, mes salutations
respectueuses. J^lî £jj~* ^jy*
M
U jeL\ j5p X J^l» awra* serta
tâbek bânak-bâfiak deri-pada
enxi lïnâ , une lettre accom-
pagnée de salutations venant de
monsieur Lina (Lett. Mal.), jA*
& cf] s)? j>* è Xb^ maka
ôrarg-ôraig yarg meni-brï tâbek
âkan dîa , or les personnes qui
le saluaient (7/. Ab. 75).
[Jav. et Sund. «smjon tabé.
Bat. 2~-3\RAO santabi, avec
votre permission. Mak. ^r^c-w
tabéya. Day. ta&i*. Tag. et Bis.
fc-)CD toii, excusez s'il vous plaît.
Tag. >3îdCD santabi, montrer
du respect pour quelqu'un.]
ii u tàbuk. — y*\ ïkan tâbuk,
nom d'un poisson de rivière.
*
5^17 tâburg, vase en bambou,
pour l'eau, le lait, etc. : une pipe
à fumer l'opium (AV.). Jy -
tâburg beruk, v. Jj^j fter&i.
j^vJ — tâburg tâjiy étui dans
lequel on conserve les éperons
dont on arme les coqs de joute.
[Bat. 5t0&» tâbutg , étui en
bambou dont on se sert pour
jeter les dés.] .
u u tâbir f rideau, voile, tenture.
S*j\ SI3 Jôy\y»»y\j ù\ ada tàbir
suâtit pada pin tu ïtu, il y a un
rideau à la porte. ^U^ïUjJUJ
^jy> Ab jfc faâl zekât men-
jâdî tâbir dâlam suwarga, les
actes de charité deviennent un
voile (qui couvre les péché»)
dans le ciel (A/.). ^lf ' Sij>j^
VajJI io tâbir deri-pada kâin
yarg indah-indah , des tenture*
d'étoffes précieuses (//. Ab. 165).
j>}*Jl ber-tâbir, qui a un voile.
Énig. y\ Ab jfljk £>jl ôraq
ber ~tâbir dâlam âyer7 un homme
dans l'eau avec un rideau. M
Pjltfi-* ôrarg men-jârirg, un
homme qui pêche avec une seine.
jyA-1» menabïr-%, mettre un
rideau à quelque chose, couvrir
d'un voile.
[Sund. «9>em tâbir, id. dans
un sens métaphorique. Bat
I
y
\s
t
653
• I
StA«*0\ tabir, ce qui. sert à
garantir contre le vent ou la
pluie. Mak. **f£$zs tabéré,
ornement.]
Aj tâbur, semé, répandu, par-
semé; être semé. Pj.&j**^
^JkA* j\jù ta eeperti bûrga di-
tâbur bâiiak'iïa, ils sont si nom-
breux, qu'ils ressemblent à une
grande quantité de fleurs que
Ton aurait répandues (Tsm. Yat.
182),
Prov. *\j j?\S v^fo t^ftjfi
A*f y I tâbur byï - an di- âtas
tàsik tiâdd âkan tumbuh, de la
graine semée au-dessus d'un lac
ne poussera pas. Le sens est:
faire du bien à ceux qui ne sa-
vent pas l'apprécier, c'est perdre
son temps.
J^y ber~tâbur} qui est par-
semé.
j\l* menàbur, semer, répan-
dre, étendre, ^lî — menàbur
pàdi, semer du riz. 9-J*>* —
menàbur jâraig, semer à claire
voie. X +\j — menàbur râmey-
ràmeijy semer dru.
ijjyl** menabûr-i} semer ou
répandre sur quelque chose. Ob
ïy {£* JûXj J~+* *^U? dû'1
tabur - ï - lah mayet hakanda
dergan bûrga , et répands des
fleurs sur le corps de ton bien-
aimé (Indr. 260).
,yj)++ menâbur-kan , semer,
répandre quelque chose, (jj*)*
jA ô\*~. Ji C^M J*l> ^\
tâbur- kan ûleh-mu segala harta
pada mêdân ïni, semez tous ces
objets précieux sur cette place
(M. R. 158). Juj ly ^U
y U» Af^****1 menâbur-kan bûrga
rampey sa -panjarg jâlan , ils
jonchèrent la route de fleurs odo-
riférantes (M.).
yjAjj ber - tâbur - kan , qui
répand ou qui sème quelque
chose.
J& penâbur, qui sème, qui
répand, semeur: grêle, semence.
^U JX* jLS Qj^ Jj^lf
&£?: ka-lûwar-laà sa-ôrarg
penâbur hendak menàbur biji-
bijï-an-na, un semeur sortit
pour semer son grain (À7. 21).
«ell*> — penâbur senâparg, du
plomb, des grains de plomb.
ôjyï tubûr-an, semailles,
semis.
ùjjj*^ ber-tabûr-an, qui est
semé, qui est répandu, qui est
éparpillé. JJ je? Jfc £b j\
dâtarg me-mâkan bïje?i ïtu ser-
ta di-kàîs-na kâbis-lah ber-
tabûr~an} ils (les corbeaux) ve-
654
Jft
J
\5
naicnt manger ces graines en les
grattant et les éparpillant (Kal.
dan Dam. 77).
C^jyjJj» ber-telabûr-an, par-
semé, disséminé. AjU* ôy^\ fty
O^i Al-» vl)j^-iî^ tTilargltu-pUn
jâtuh ber-telabûr-an ka-dàlam
lâut, ces ossements se disper-
sèrent en tombant dans la mer
(R 114).
ôjyï* penabûr-an, action de
semer, de répandre, semailles,
ensemencement.
yXc temâbur, tacheté, par-
semé, jtû ^ùjfc JUpÏ lârgit
temâbur deiyan bùitarg, le ciel
est parsemé d'étoiles.
[Jav. *sn<ok\ tawur et oji*jl\ sa-
icur. Sund. t™*m\ tabur. Bat.
2TO&**\ 8abur, Mak. ^-vC«
taburu. Tag. ~V3<p sabog.}
\Jj \J tâbid, sorte de jeu de hasard
qui se joue avec seize pions
rouges et autant de blancs.
*J\J tàbf (Ar. £-**), lin disciple
(principalement de Mahomet).
X*\J tâinah (employé avec <ulj
râmah). — Mj râmah tâm/ih,
très -familier; toutes sortes de
familiarités {Kl.).
v. Mj râmah.
&Jy*v tamuret (Ar. ^1), mem-
brane qui entoure le cœur.
Jy>\j tâniek, avide, cupide (O.).
Prob. pour *Js tema.
K*u tàrnenj, bouclier.
c
Marsd. écrit ^Js tâmïn.
[Jav. et Sund. «?m^ tambrj]
/j*u tâman, jardin, jardin de
plaisance , jardin de fleurs , par-
terre, ^lîylj* £>£j JJÛà jtë
vâtek hendak ber - bûat suàtu
tâman , je veux faire un jardin
(de plaisance) (lsm. Yat. 113).
ter-lâlu indah-indah per-buât-
an-na7 un jardin merveilleuse-
ment bien dessiné. S*\ :Jj
A * ^- * ^
A A\ *l _
f J? **-^r^ ^jW o>Vj*l taman ita
largkap devgan serba bûiya, le
jardin était entièrement garni
de fleurs (J/.). cJjl** — *â*w"<
$àr/, un janlin planté de fleurs
un parterre. tf\J — tâman h-
râtff-an, jardin dont l'entrée ert
interdite, jardiu de harem.
[Jav. et Sund. »»e/»«af\ taman.
Mak. ~*~, tamarg.]
J\J tara, égal, de même hauteur,
pareil, de niveau, plat, horizon
tal. ^ajÂS^-XJû ^\j; -L, sâina tard-
îia ka~dudûk~an~na, leur» si
6j\j
àj\S
Gôô
de la même hauteur. u\xî
M
•j -** d>\j> *\ tiadâ-lah
'â-na pada zemân ituy
irait pas son égal à cette
(A/.). *\? 0Ûj\ SJi Js
Ira ïtu artï-iia tiàda xû-
ir tara on entend ce qui
18 en pente (KL).
sa-târa, l'égal, le pen-
b pareil, jy» ôy jt-»
sa-târa tïïan sîïkar di-
serait difficile de chercher
?al (M).
ber-târa, qui est sem-
qni est égal. àIUj ^mL\
>k-iïa tiadâ-lah ber-târa,
t d'une beauté sans égale
menâra, égaler, niveler.
u ka-tarà-kan, qui est
qui est comparé. JûSo
JUdb ^w kaka?ida tiâda
m
ca - tara - taw, mon bien-
t incomparable <Ji. 157).
i
1. vn*n\ tara,] \
menàrah , travailler des
de bois ou des planches
i préparer à être rabotés
>rob. pour j\j tara.
i
lh9 mis, placé, posé : être ,
tàruh dî'dâlam petï , a été mis
dans un coffre. J}U ib-> *jt
tàruh dî'dâlam hàti, conservé
dans le cœur. ^^-o J&S Jjjfc a1*;1>
târuh-lah tâpak t dry an-mu di-
sïni, apposez ici vptre signature
(litt. : soit par vous apposée).
Aa tàruh sa-kati-an per-maïn-
an ïtu, j'ai mis en réserve tous
ces instruments (hm. Yat. 18).
*^*Jl ber~tûruh, qui place.
AjL» menâruh, mettre, placer,
emmagasiner, posséder, détenir:
receler: parier. j>X ajU* menà-
ruh bâju, conserver un habit.
oa mâu menâruh teUrga pada
suarà - mu , je veux prêter
l'oreille à vos paroles (P. M.).
cAfS-** Ajll* *u £ttî/ai* menâruh
senjâta, nous avons des armes
en réserve. ^JU &j\U ù\*j «i £^
avgkaw yairj tiâda menâruh
mâluy vous qui n'éprouvez point
de honte. ùp\Zs**j Ajll* menâ-
ruh per - xintâ - an , éprouver
de l'inquiétude. ^3L^ AjU*
menâruh per-salâh-an, conscr-
ver rancune. *j ^p^ l$Jj£* fi
er^' -^ f^ ^ V^' *J^
ya??7 men-xUri deiyan yarg me-
nâruh arta ïtu sâma jûga hti-
kum-na, ceux qui voient et ceux
656
A>U
qui recèlent les objets volés sont
également punis par la loi (CW.
Mal. 457).
^y^j^ menâruh-kan, placer
quelque chose, confier. ,j\
lïlî jJu w%#y^y ^/Ajll* ïa me-
nâruh-kan tûan-hamba ka-pa-
da pâtek, il vous a confié à moi
(R. 96). iSji* — menâruh-kan
dirî7 se confier.
^yJbjlîy ber-târuh-kan , qui
confie. £ \ J^tS JXpLi ^liy
Oy^Jîlîc^-> A^î ter-
lâlu sârgat pâtek âkan ber-tâ-
ruh - kan diri pâtek ka -pada
tûan, je m'abandonne entière-
ment à vous, je mets en vous la
plus entière confiance (if.).
AjtS pe-târuh, ce qui est con-
fié, dépôt, gage, otage, enjeu.
^1 jJjI aIW JÛj JÛjI AjtS pe-
târuh ayanda bunda adâ-lah
adinda Ini, cette jeune personne
est un dépôt confié à vous qui
êtes ses père et mère.
^[/AjUÎ^ mem-pe-târuh-kan,
mettre une chose en dépôt, faire
qu'uuc chose devienne un dépôt,
confier quelque chose. J^l j£*
m\jjùà\&j\£j\ £>mJLA segala
ânak istrl-ku âku pe-târuh-
kan-lah ka-padâ-mu, je vous
confie ma femme et mes enfants
(M. 106).
{/J>J£/t ber-pe-tdru)i
qui confie q. ch., qui met q
chose en dépôt. vyA>lJ,
ç}j àf* àj>J> hamba b
târuh-kan diri pada kt
raja, je m'en rapporte
clémence du roi (iî. F.).
AjUî penâruh , dépoi
lC-*j — penâruh rahas
positaire d'un secret.
vl/*A/ tarûh -an, ce <
confié. Jj-> £j JÛj OU J3
{J*$j> C/jl C>J*** lâin der<
mata benda yarg dt-beli
arta tarûh-an, autre qu'u
acheté, par exemple une
qui est confiée (Z>. 3/. 15
ij*jj£ penâruh - an ,
de placer, de confier; plac
lieu où l'on dépose; dépc
gasin.
[Jav.««sm?\£oA. Sund.«5»o
taruhan. Bat. sgfl^ taru
^-*^51 taro. Day. taroh}
TaS- *^G £*r<>> jouer.]
pyàbj u târahpélam ,
d'une étoffe précieuse.
[Bat. v>-3%5(^\— x
antarpolam.]
iSj\J târi9 danse, bond:
bondi, ^j VajJI ^ï/ tt
indah-indah tarï-na, sa
iSjS
3J
\s
657
était très -gracieuse (li. 67).
— jfi> ^Pw£ *<m, danse pen-
dant laquelle on claque des mains.
c5j^y ber-târi, qni danse,
danseur, dansant. — Çj^) ôraw/
ber-târi, un danseur.
^jll* menârij danser. «JlXpI
— argkap menâri, danser deux
à deux, ou sur deux files. ^1
i$j\~+ c$J^* ïd pandey menârij
il était habile à danser (R. 67).
ma&<? oraig/ menâri pûn ber-
anjkat menâri, alors les danseurs
se mirent à danser (Jsm. Yat.
24).
Prov. ^ \£ù jijU*y^ ->Lj «-u-j
•-U sebàb tiâda tahu menâri
ii-katâ-kan lembab, quand on
ne sait pas danser, on dit que la
terre est mouillée. (Kl. remarque
que les Malais dansent en plein
tir, sur la terre nue ; lorsque la
terre est mouillée, la danse de-
vient donc presque impossible).
D'où le sens de ce proverbe est :
lorsque Ton ne sait pas faire quel-
que chose, on dit que c'est parce
que Ton a pas de bons outils, ou
qu'on manque de place ou du
temps favorable.
ijjvj* ter - tari, qui danse,
dansant, sautant. àI^j ta ôyuA J^*
t*i*JW j^U^J meràk ïtu -pïïn
I.
dâtain-lah ter-tari-târi jalon-
na, le paon s'avança en dansant
(II. 67). Jta J^U JyuA J>/
£jàj*j kû.da ïtu-pûn me-lumpat
dan ter-tari-târi, le cheval se
mit à sauter et à caracoler (AL).
lSJ^9 penâri, qui danse,
danseur.
* •*
{j-lj& penarï-an , action de
danser, une danse, un bal.
^j-*mj>J»j> ber - tari- tari - an,
danser tous ensemble.
<£ju târik (Ar. *~j\ ), chronique,
date, annales; calendrier; ère.
— wl3 kitâb târik, le livre des
Chroniques. <£j\s ^^L^ J^
e>l$-& jika ber - salâh - an târik
ka - duâ - fia , si la date donnée
par les deux est différente (D. M.
387).
^ws£jUL» men-târik-kan, fixer
une date, établir une chronologie
(D. itf. 385).
Ji^U târak, étendre, élargir
(Or.).
JjJ^ târik, tiré, traîné, tendu;
être tiré. Jjjlï AJui^ji lâyar
sudah târik, la voile est tendue,
est larguée. j\ ita j-> Jjlï târik
deri dâlam âyer, retiré de l'eau.
3<J C^ àrgin târik, le vent
saute, passe alternativement d'un
42
658
&J
\s
rumb à l'autre , n'est pas stable
(M.), ^sy^ J^* yc\s^£lb* jL
^jjjlîj yï rnaka di~taigkap-na
tâigan sita déwt làlu di-târik-
Ha, il saisit la main de Sita Déwi
et la tira à lui (B. 97).
Énig. ^yo^ jl. Jjlo
J£ï ^ U di-târik màkin jâuh
di-klilur mâkin dekht, plus on
la tire, plus elle s'éloigne, plus
on la lâche, plus elle s'approche.
J*\?j$ lâyar prâhuj la voile
d'un navire.
JjjL* menâriky tirer, tendre,
traîner, retirer. )\j — menârik
tâli, tirer une corde, tendre une
corde. Af^5 ^Jù JjU* menârik
nef as panjarg , jeter de longs
soupirs (//. Ab. 258;. ùfyjj~*
c>«j JÎJ*** sa-ribu kûda menâ-
rik rata. - fia , mille chevaux
tiraient son char (H. 155).
jjxJijU* menârik-kan, tirer,
faire tendre quelque chose.
JJjU» penâriky qui tire, ou
sert à tirer.
tfij** penarïk-an, action de
tirer, tirage, liai âge.
[Jav. et Sund. «s»*»?*?^ \ târik.
Day. tarik, emporté.]
\ \\J tàrlk, terme d'architecture
navale, les bordages supérieurs
au-dessus des pièces de bois
nommées courbatons.
i\j\> tàrtlk, rejeton, jeune
pousse, extrémité des branches,
rameau, yyjj^ ,^/V J*l j&»
sa-kaR-an itu me-màkan tàruk
kâyu, ils vivaient tous des jeune*
pousses des arbres (IL Ab. 187).
fia di-gentas, l'extrémité de la
branche fut coupée (J/.).
Jj^/ àw-târuk, qui a des
rejetons, des rameaux, qui
pousse.
pju tara/rg , nom d'un i
insecte
chantant? (Z,.).
piu tarivg, pointe aiguë d'un
instrument: griffe; défenses.
?JSj> ber-târirg, qui a des
pointes aiguës ; qui a des griffes,
des défenses. jLf pjàj f* f**/*
seramparg yarg ber-târirg tlga,
une fourche à trois dents, »n
trident ( M.).
[Bat. s***ô tarirg, défenses
qui se trouvent dans la bouches
de certains animaux. Mak. ^
tararg, aigu. Bug. w-*js ?wfa-
/•«??/, aigu.]
<J^)U târup.
<J>jl2 te-târup, hutte, cabane,
chaumière.
[Jav. (Knnriiatp tarub.]
r->
\s
Jt
659
\raito, clair de Inné : temps
Tt.
1* menâram, éclairer faible-
: temâram, ce mot joint
trhrg paraît signifier : très-
très brillant. £j> Ly ^}y
ûlan pan trhrg tamâram,
(ait un beau clair de lune
yâ-iia pûn ter-lâlu trait/
-am} elle (la lune) bril-
le tout son éclat {lndr.
rum, la plante de l'indigo
ofera tinctoria). j\ —
ï âkar, l'indigo rampant
dénia parviflora). A-^ —
s kembarg [indigofera anit) j
7. ««snic^jv tom. Snnd. ■
p\ taràm. Bat. 5^t/««ex\ •
. Mak. "-*25 taruig. Tag.
tayom. Bis. ^31 tagom.}
a.
*>sa-tâla =^>*jl*> sa-tûju :
v. 4=w J JîZ/w.
e$/, négligent , inattentif.
IL* menâley-kan, négli-
ch.
Jï làley.
s Ju tat£, corde, cordon, ligature.
^^J — /â/î' /êrôér, collier. £jûî —
£â// pendiig , ceinture ornée
d'une agrafe, ^^i^ — $â/«* Ar^,
ceinturon auquel le crise est
attaché. O^ — £â&' jjrôf,
sangle: les boyaux, £jy —
*â&* tûdurg , les favoris. —
il *ô/* ôp<", mèche servant
à mettre le feu au canon,
à allumer la pipe, etc. —
Ojl** tâli sâwat, corde pour
conduire le bétail. iS — tait
harg ou *y — tâli tïim} bride,
guides. j>\ — tâli âyer, galon,
passementerie : pompe à chape-
let: le périnée, ^jl* — tâli
hârusj le fil de l'eau, le cou-
rant. JjU — tâli kâilj ligne
à pêcher. Afe*\<* — tâli dâ-
xùg ou -l)^-> — tâli dûga,
corde de sonde. a^L» — tâli
sâuh, cable d'ancre. tf\y —
tàli bawât-an, bras de vergue.
£jy\Xi — tâli pen-dârat7 haus-
8ière. ^j — tâli kras, gros
cordages , grosses manœuvres.
j\j — tâli rdmi, corde faite
de filasse. J^l — tâli ijuk,
corde faite avec les filamentsvdu
palmier.
On dit ^jj^ Jk fj^t meni-
brl tâli urïilisy monter une hor-
loge.
42*
600
Jb
4&£\ Jlî tâli a?yirg, nom d'une
plante (acalypha densijlora).
Jlllî i>y bûrya tali- tâli, nom
d'une fleur, une espèce de qua-
moclite.yy — tâlikUlv, terme
légal , appartenant au rituel du
mariage et emprunté des céré-
monies religieuses des Hindous.
À la côte de Malabar on donne
le nom de tali à une petite figure
d'or, représentant la déesse Ga-
nesa, que le fiancé passe au cou
de sa fiancée (3/.)-
Ju tâli, est aussi le nom d'une
petite pièce d'argent de la valeur de
65 centimes environ ; il est probable
que le nom lui vient de ce que sa
valeur est équivalente à un certain
nombre de petites monnaies de cuivre,
que l'on enfilait autrefois dans une
ficelle, comme cela se pratique encore
en Chine.
Prov. Cj JXJ JILj sa -tâli
tîga ichvg , un tali, trois ioaiy}
c'est-à-dire, aussi long que large,
deux choses égales (le tâli valant
trente duits et le wa-ty en valant
dix).
JtTji her-tâliy qui a une corde,
muni d'une corde. *L*» Yi Ota
Jlï^> dân lâyi sa-belhh ber-tâh,
et à l'autre extrémité il est muni
d'une corde (//. Ah. 28).
^yJll» menali-kan, lier, atta-
cher avec une corde.
Jlir tumâli, ce qui est en
corde , fil tressé , filin formé de
plusieurs torons. JU Jlî tâli-
mâli ou Jlf Jlï tâli-tumâlij les
cordages, le filin d'un navire,
les agrès d'un bâtiment. ^»)
,j*J^*j perkâkas tâli-mâli îtu
sa-kalï-a» di-sûru/i-na tttiggû-t)
qu'il fasse disposer tous les agrès
du navire (Cod. Mal. 105).
[Jav. et Sund. *.tm£i> tali. M
S*<^0 tali. Mak. ^~ô tali. Day.
tali. Tag. V^*f tal** liPture«
Bis. K3^£Z? talika, attacher.]
<*jlJu tâlïf (Ar. oJl); recueil,
compilation.
^/Juu* . menâtif-kan, faire
un recueil de q. ch., compiler.
Ju tâlu, commencement, re-
commencement, répétition, re
prise; derechef.
jJUi^i ber-talti'tâlu, qui ré-
pète, qui recommence toujours,
qui continue. ^kj> f^J ^W*1
suwarâ-na lôxiry ber-ta/u-tâlu,
le son de la cloche se répétait
dans les airs (S. Bid. 146).
y uijy C)j£ OU j>\ àyer mata
tûrun ber-talu-tâlu , les plenrs
tombaient en se succédant les
unes aux autres.
ë
l*
&"
\S
661
ôb tâlarg, métier de courtier.
"— Çjy ôrarg talair/, un cour-
tier, un entremetteur.
«Jll* Tnenâlajïjy s'entremettre,
faire le métier de courtier.
&&+ menalârg-t, s'entre-
mettre pour q. q., faire faire par
un autre.
£lU» jïenâlaiy, qui s'entremet,
entremetteur, agent, courtier.
^P^lî talâig - aw , courtage,
agence.
[Jav. vnïvis talaig , gouttière.
«o*L*e>* nolaiyi, faire couler l'eau
par une gouttière: faire faire
une chose par un autre. Sund.
*a»nixaMf\ talaigan , faire à la
place d'un autre.]
du tûlarg, hameau, petite bour-
gade (M.) : ruche, essaim.
[Jav. *snn*\ tala, essaim de
mouches à miel.]
du talarg, nom d'un poisson.
du tâlVrg9 aiguillon pour ex-
citer ou faire avancer les ani-
maux ((V.).
Ju tàlirg , le bord d'une ri-
"vière en talus (Cr.).\.k^jtebhy.
>vï tâlam, nom d'un grand pla
teau sur lequel on place de pe-
l
tites assiettes contenant diffé-
rentes sortes de mets ; ce plateau
a un couvercle et se place sur un
pied. j^Z» ili" £ly drdarg ta-
lam sa-lalt-att, tous les bassins
et les plateaux (& Mal. 176).
[Jav. et Sund. isnnjinp talaih..
Bat. sgc^Mcx talam, une petite
poêle en terre. Mak.^-*~^ talarg.
Day. talam.)
U tâlam, nom d'un gâteau con-
sistant en trois couches diffé-
rentes Tune sur l'autre (Kl.)*
JU talar, ouvert, manifeste.
Oj^t/ her~talâr-an, qui est
manifeste; ouvertement, sans
restriction.
JLajU tâsak, action d'arrêter le
sang d'une blessure : moyen d'ar-
rêter le sang: hémastasie. jU
^*j|j maka lukà-na di'-tâsak-
na supâya jâiyan ka - lûar
dârah-na , il pansa la blessure
de manière à en arrêter le sang
(KL).
JJ-^IU menâsalc. arrêter le
sang d'une blessure.
iwU tàsik, lac, grande pièce
d'eau, mer intérieure. — hy*>
kI;
662
sa-bTtah tâ&ik, un lac. jZS pjy
JL*t3 àLw bûrurg kuntulkom-
ball-lah ka-tàsik-na, le héron
retourna à son lac. £>y ^j-jIj
j*~à jÏj Jy*\j di-âtas gûnuig
itu dî-tihat ûlefi baginda ka-
pada suâtu tâsïk ter-lâlu beshry
sur cette montagne le prince
aperçut une très -grande pièce
d'eau (R. 1 10). ^U J^-A; tâsïk
mâsïn, la mer salée, Jp^S 7?\>
\jï***i râja tâsïk samûdrâ, le
roi de l'océan.
[Jav. «majHKnp tasik , océan.
Day. tasik, lac. Tag. et Bis.
VW3 tasik, eau de la mer que
Ton a fait- passer par le sable
pour faire du sel.]
4s*\j tâkïr (Ar. ^1), délai,
retard.
.•py^lZL» vien-tâkïr-han, re-
tarder quelque chose, ^y lij ^1
^i>^ ^jA^JZ* la redlâ - Aww
men-tâkïr-kan kak-na. il cou-
• • • »
sent à ce que l'on retarde son
droit (/>. 3/. 19).
&J taUl9 particule interrogative.
Aj\mm+ merg - apâ ~ taJi , pour-
quoi? àALo di-manâ-tah, où?
Jjb j JUj Jf^ àj\i\ apâ - fr//f
janjî kïta dahûlu, quelle était
4>V
donc notre convention
dente? viru-*» àjISI apà-tah
îia, quelle en est donc la
[Jav. 4sm ta. Sund. *sn
c5 jl^ tahâdi, v. ^l; i
J^l^ tiJiâra±>9 prosten
pant, couché la face cont:
tihârap tïffa râtits tâhu
mir étant couché le visag<
terre pendant trois ce
(R. 75).
Ojiy^ ter - tihârap
prosterné, avoir le visag
terre. e*~ •** *-*jW
jâtnh - lait ter - tihâraj.
kaki- fia, il tomba pros
ses pieds (Af.).
wJj\yU7nenihârapy se
ner, se coucher la face
terre. Jû5o Jûi JVjJlT ^
Za -menihârap ka-paû
bunda baginda, ils se
lièrent aux pieds de la p
leur mère (R. 46).
^Jjl^U menihâra\
faire prosterner, couch
qu'un la face contre te
hârap-kan btldak itu,
fait prosterner cet enf
Ji.29). J^jOjlf..^
menikârap-kan mayet,
^Jir
JJr
663
la d'exposer un mort le
renversé (A/.). {/>*Àr*
menihârap'kan dirï-na,
ire sur le ventre , se pros-
•
trouve aussi ojli tiydraj),
>.
7, oovi/f^ rgarep , avoir le
vers quelque chose. Bat.
*s$— \ tiyarap , essayer
rcher en rampant.]
tohôri. — J& kâpur
f, camphre du Japon, par
ition au camphre de Su-
, (v. 4/>^J tôhov).
hko (Chin. ^ffî tcha
théière, pot-à-thé.
tehjîl (Ar. Jf^), injure,
e ; dire des injures. — Çjy
tehjîl, homme insolent, qui
i injures. ^U* <jj j>\ tJj
' Â>^ Jtft ïni prime-nota-
ravg tehjîl, chapitre con-
it les gens qui tiennent des
s injurieux (Cod. Mal. 40 h.
ehujud (Ar. Ja&), prière
on fait à dévotion pendant
t. -^f=v* A^y^cw XSojt lâlu
da sembahyan/ tehujud,
ace fit la prière de la nuit
Ibr. 3).
!
*j£ tahna (S. rTFT tâna, exten-
sion) , grandeur , magnificence,
dignité; étendue.
{jïj> ber-tahna, qui est éten-
du»,^/ Jjïy* dû duk ber-tahna,
être étendu, être placé avec
les bras et les jambes étendus,
se mettre à son aise.
à+£ tuhuniet (Ar. *£)> suspicion.
**r eA^ e>I^J& ka-duâ-na dà-
lam-na tuhumet, tous les deux
sont en suspicion (D. M. 57).
{f<**c+ menuhumet-kan, sus-
pecter q.q., rendre suspect. jLj
M
tiâda hârus sak&i brarg yaig
di-tuhumet-krtnf on ne doit pas
admettre des témoins qui seraient
suspects (D. M. 370).
(JLJ^: taJdîl (Ar. Ja), louant,
glorifiant; hymne, louauge (P.
Jl/.): louer Dieu en prononçant
la formule à15| il aI| i /a *&*A *Wâ
allah , il n'y a de Dieu que le
Dieu unique. ^ .un ùb «JJ^
tahltl dân uaîii - /fcm* - aw,
hymnes et chants divers (/\ il/.).
^JULyl» men - tahlïl - £an,
louer, glorifier quelqu'un. ^-ÎA^
^U {jy£** j*> tahlil-kan hïïwa
sa-katî-an mâsa , que Dieu soit
loué en tout temps (il/, /if. 228).
664
jL"
J*>
jLj ttada (de O ta et ù\ ada),
M
non, ne pas, n'être pas, n'y
avoir pas. Jjl* — tiâda pâtut,
ne convient pas. ùy — tiâda
bûleh, ne peut pas. ^U — tiâda
mâu, ne vouloir pas. yâ —
tiâda tan tu, il n'est pas certain.
j£l — tiâda lâik, n'est pas apte.
^Ij — tiâda biâsa, non accou-
tumé. ol«* — tiâda meiy-âpa,
n'importe. S* — tiâda lâgi,
il n'y a plus, ôyy — tiâda
ber - gïtna , de nulle valeur.
Jlx-j — tiâda sa-kâli, pas du
tout, absolument pas. S\ ù\J
tiâda ada, il n'est pas, il n'y a
pas. JU ^PJ dergan tiâda, sans.
£ U jLj ^jPJ deigan tiâda mâ-
kan, sans manger, en jeûnant.
tJUStajLî tiâda dâpat, ne pou-
voir pas. jLj J^Sta ^L? tiâda
cte/w* **ae&?, ne pouvoir pas ne
pas, devoir absolument, infail-
liblement. On dit aussi dans le
même sens jLj JoLxJ ta-dâpat
tiâda, jUj J^Sta dâpat tiâda et
^Làb dâpatiâda. v. sous O
ta.
jLL* me?tiâda, dénier, renier.
£ \jj* meniadâ-kan , ané-
antir, annuler.
O'IxJj ka-tiadâ-an, manque-
ment, défaut, absence, annihila-
tion, néant. c^-XJb Ù*U-
ftiôlt Are* - tiadâ -an hïd
mort est la négation de l
tJ^LJ ttârap, v. ojly^ f<
JtJ féfe (Chin. ^ tcha).
plante du thé. — O^dc
la feuille du thé. àJ x*~+
svdah la mlnxim tëh , 1
avait pris le thé (//. A
On nomme ordinairement
âyer tëh, le thé prépa
l'on boit.
[Jav. et Sund. 17*™^ téè
r- té.)
JtJ fî/è (Ar. *lï), désert.
pâdatg tïh , le désert. ^
jalân - an kaum benl
dâlam pâdaig tilt , vovî
Israélites dans le désert
leur sortie d'Egypte) (
30;.
•j*o*J tiyïïman, arbre,
bois sert à faire des pi
de criss (Bot.). Cet
pavait être le même que
hambâlaw; l'île qui porte
près de Singapour en
en grande quantité.
i\y£ tayûM, bas, vil; <
sion d'insulte (O.).
kvas, surpassé, vaincu;
lincu; souffrir une perte.
yânah-na tlwas ïdeh ân<ik
Sri rama, la vertu de ses
< était surpassée par la
de celles de Sri Rama
). ^jtyjjLj* vjy ^~>\ ^
âga ïtupïin hampir tiwas
%ay le dragon fut alors
e vaincu dans le combat.
S àJ^I ^J c>m^ samuâ-
}as uleh ka-saktï-an-na,
irent obligés de céder à
-oure (If.).
»!• menhcaSy surpasser,
yi+ meniwas-kan, faire
soumettre, vaincre quel-
^ ter-tùcâs-an, qui fait j
rtes, que Ton a vaincu, j
^L* »L» £y*\yjï ter-tivas-
a tiâda mâu un dur, ils
fait des pertes égales
ix côtés, mais ils ne voû-
tas reculer (À7.).
et Snnd. *3>ajtvip tiwas.
was, être redevable.]
î mieux (jXjjJ tika-
M
pelote , peloton (KL).
*w benhrg sa-tika-tïka ',
)te de fil.
fi
665
JwJ* me-nika-nïlca , mettre
en pelote,* p. ex. du fil, de la
ficelle, etc.
&
+J fiké, petite pelote d'opium,
autant qu'il en peut tenir dans
une pipe.
[Jav. *çn*i«n\ tiké. Sund.
rjunrjhns téké. Mak. f^*^>1
téigko.]
^XJ tiké, gland de terre? (Pïj.).
[Jav. vhr] hi}\ tiké, nom d'une
herbe bonne à manger. Sund.
énrj*n\ tike, herbe qui croit sur
le bord de la mer. Bat. sto^?
tiké, plante dont les feuilles
servent à faire des ouvrages
tressés.]
ôyJi tekôwan (Ch. ^^
tcha kouan, place où l'on sert
le thé), théière.
jXj tïkam, percé, poignardé;
' être percé. JlÊ '^\ &&*Jl
er^'-^O^^ hl/u di-tïkam-na
ïdeh baginda dergan panda-
han-na, il fut percé par le
javelot que lui lança le prince
(K. 7). Ji Ju j\ a^U aIL*
y*X^^ sa-telbh hamptr-lah la
moka lâlu di-tikam-na, aussi-
tôt qu'il fut près, il le poignarda
(M.). JJ*^" J^ tïkam jejak,
piqué à l'aiguille.
6CG
fi
SLïj ber-tïkam, qui perce,
qui poignarde. *L* fa/ £J •>»
^ijjû-*» acfr/ yaw/ ber-tïkam
sâma sertdiri-na, il y en avait
qui se poignardaient eux-mêmes
(Il F). £j£ v^aL.^ marï-lah
kïta ber - rtiam, allons, com-
battons corps à corps (J/.).
Ail* menïkamr percer, poi-
gnarder, piquer. «4 ^P^ —
menïkam dergan lambùg, percer
avec une lance, ^j ^y —
menïkam trus prùt-na, il lui
perça le ventre, iîta sSSJu j)l
^JL^ /ô/w- baigkùdàtanjmenï-
kam-na, il se leva et s'approcha
pour le poignarder (A/".).
J£lo menikâm-i, donner à
quelqu'un des coups avec une
arme pour le percer, poignarder
q. q. J&* J**"1 d# /l^
£j*\ jika/aw âku ttïrun ttis-
xâya di-tikâm-î ôrtny, si je
descends, je serai certainement
percé (S. Mal. 1 70).
>\£jîj> ber-tïkam-kan, qui
fait percer, qui fait poignarder.
tïkam-meriïkamy se
percer l'iin l'autre.
ly^SS&Jj ber-tïkam-tikâm-
an, qui se percent ou se poignar-
dent réciproquement. fa/% y^
<&**\fi Ù,J O^ lalu her'
je
amôk-an, alors ils se ruaient
l'un sur l'autre et se poignar-
daient (jlf.).
lytâjf per-tïkâm-an, soldat
Ci;-).
[Bat. 5(OT9«c% tikam.]
t.
tïkam-tikam-an dan ber-âmok
5*J tikar, natte. Jlù 0b -
tïkar dan bantal, une natte et
un oreiller, le nécessaire pour !
dormir. îbf ^ y^* tlknr dm
gûlwtg, deux nattes. J->yj'
merg-hâdap di-hâwah di-âta*
tïkar, il s'assied en sa présence
mais plus bas, et sur une natte
(Sul. lbr. G).
t ïlcar sudtih ber - hampâr - an
comme une natte tendue (il)
^yp^ — tïkar pâcrar, v. ^
pâxar. ù-^5 — tïkar panda**
natte confectionnée avec le*
feuilles du pandan. y^j -
rôiar rô^a??, natte en rotin.
j~}£ — tïkar kâsar, natte gros-
sière. ^yJl* — rô&tfr /iâlu*, on
i^y^i — tïkar sembahyanji
natte fine ou natte sur laquelle
on se place pour faire la prière-
Prov. £* JS? JZ> jù
lephs bantal ber-gantî tika^
lorsque le coussin est enlevé, on
se sert de la natte pour coussin-
>■
as
667
est : lorsqu'un homme a
a femme, il prend la ;
sa femme pour épouse ; ;
squ'une femme a perdu
i, elle épouse le frère de
i. !
ber-tïkar, qui a des
— £j JXk tampat yawg
r, une place couverte de
50$, rugi, mugi.
• menïkas, rugir, mugir.
3 penikâs-an, action de !
rugissement , mugisse- i
nis9 rat, souris. Jf^— !
UCÏl, OU ^jlî — tïkus
souris. JJ-Xl* — tïkus
:. taupe: selon Kl. gros
liaison. tJjy^S — tïkus
, JJjjy — tïkus tîlrt ou
tïkus bûsuk, rat înus-
yi *—+\ — tïkus ambarg
espèce de musaraigne.
bïïriny tïkus, la chauve -
Ail? — tïkits tânahj
espèce de rats. àj\S ^jSj
,nah ïtu beshr beshr-ïïa
-hampir bùypy kïïxùr/,
\ de terre dont la gros- *
) roc Lait de celle du chat
(//. Ab. 191). ^Xj J^\ Jïf
kïkir ïkor tïkus, une longue
lime ronde.
Prov. ^j-jà àïïc*> ^jSJi CjX*
seperti tïkus jâtuh ka-brhs,
comme un rat qui est tombé
dans le riz: se dit de ceux qui
mangent et boivent sans mesure,
ne peuvent pas soutenir la dé-
pense et malgré cela veulent
toujours être dans l'abondance.
[Jav. <i]iui)Mi\ tïkus* Bat.
SlO?3 tiku, sorte de souris,
«e^o w 2> \ manikus , se
glisser, faire q. ch. douce-
ment.]
<JXj tïga, trois. ^jAj — tïga
belàs, treize. Ay — tïga pû-
loft, trente, u**)) — tïga râtus,
trois cents. Ju — tïga kdh\
trois fois, yj-*l — tïga lapis,
A
triple. jLiAiî^^jj^j lb dâlam
sa-râtus tergali tïga, deux et
demi pour cent. jLlÎT tîga-tïga,
tous les trois; par trois.
C^S ka-tïga, troisième. — «j
yarg ka-tïga, le troisième. c>1£j
ka-tigâ-na, les trois, tous lesv
trois. c>l£f AJb aIL* sa-tela/i
dâtary ka-tigâ - an , lorsqu'ils
furent arrivés tous les trois
(H. 14).
668
A ••
A
jXj£ per~tïga, tiers, la troi-
sième partie. — ^3 rfâa per-
tïga, deux tiers.
[Jav. imom\ tiga. Bat.
**]7«-, fil de laiton trois fois
tourné.]
fej tërg (Ch. JKj tew, lampe),
sorte de lanterne différente de
celle nommée *i*J terglorg ; pour
la première on emploie de l'huile,
tandis que pour la teiglorg on
se sert de chandelle.
c
A •»
j*+* tîyaiy? tîanj, pilier, mat,
gros pieu. y\* — ttyarg bâtit.
pilier en pierres, yy — tïyarg
kâyu} pilier en bois. % —
tïarg bâley , les piliers de la
salle d'audience. — &j s^iS ka-
pal tïga tïarg y un vaisseau à
trois mâts. î&\ — tïarg âgurg.
le grand mût. **y — tlaig ttï-
parg, le mât de misaine, ijyi —
tïarg penûruig, le mât d'artimon.
A&e — tïaig petgapuh, le mât
de hune. j>Xj — tïauj bandera.
mât ou vergue de pavillon.
Vjy — tïaig* tûpey-tûpey,
poteau ou mât le long duquel se
trouvent fixés des taquets ou
tasseaux pour pouvoir y monter.
£*-** — tïarg sïgey, autre ayant
les taquets fixés d'une autre
manière. S+*\j — tïarg râhat,
A ••
quenouille. aL — tïarg
acquittement incomplet
dette, sorte de banqu
e)ul^ju «_-JOyu*> sepert
bâttt adû-tia, elle est
un pilier de pierre , c'eat-
solide (//. Ab. 24 . A
tïaig terbarg, un ballon,
tat J,\i £J ^\ ^
jX-> Harrj yaig ineni-batn
terbnrg nâik ka - vdar
aérostat qui emporte les II
dans les airs (H. Ab. 32
Ènipr. a^lo «Jul ^j-ïta *-
dt-âtas àtap di - bâwo*
piliers par dessus et le <
dessous. Jiiij tatgfcul, in
à pêcher.
A -
it-Jjj ber-tïaig , qui a
Hers, des mâts, o A-î
kaphl ber-tïarg dtta , un
a deux mâts, un brig
Je -per - munxTtrg -ait be*
gantmg tiâda ter-letak
nah dàn ber-tïaig trit
àtap, des maisons ayai
partie saillante , au-degs
laquelle ressortent des pi
bois (comme ornements)
touchent pas à terre; e
des maisons ayant des pi<
bois qui passent au-des
A ••
si comme ornements) (S.
f ber-tïyaiïf'han, qui
vu de pilier», de mata. >
ber - ûyaiy - ia« J<?s*, |
mâts de fer (KL).
énwi\ tiyaig. Bat.
669
wy, tïuty, nom d'un
espèce d'étourneau ou
sonnet. y\* — tïyuig
*J$* — tïyuvg belâxariy
tïyurg mas, noms de
;es espèces de cet oiseau ;
lier paraît être le yj
\ ce mot. /yl» Ob £-j
y*» tïyurg dân bâyan su-
a nâta, le sansonnet et
[>quet faisaient entendre
int (& Berf. 61).
JXil lumpat tïyuiy, nom
11 qui consiste à sauter à
c; deux personnes tien-
corde et la font tourner,
jrès comme cela se pra-
i Europe.
£tiii\ sf'yurg. Sund. <àih\
Bat. 7?ox^>< hi'yory.
\^% xiyuj gazouiller (des
). Tag.^to siyofc, piau-
* poussins).]
WïfOk, regardé, épié,
l c^i aLj àIJuLi ^i ?a
tën/ok-tah Jca-sa-belà/t /dut,
il regarda du côté de la mer
(litt. : fut par lui regardé du côté
de la mer), albl^ c^«*'-> *£*
^i.J> *y** inaka di-thyok-na
hahwo adâ-lak sa-bïiah prïgi,
alors il regarda et aperçut un
puits (B. 44).
IaJL» menergoh , regarder,
épier, observer, prêter attention.
AjU* jù Jf**^* fa «>! rtc&f yaig
menërgok diri jâuh , quelques-
uns épiaient de loin (J/.). l)I->
JUil J^ JjiS ^$1 a1â**L« cfôw mp-
nèigoh-lah la Jca-pada pihak
ïtu, et il regarda de ce côté
(7?. 26).
Jpu£ penërgok, celui qui re-
garde, qui épie, curieux.
/5j*l$ peneigôk-an , action
de regarder, d'épier.
[Sund. ëiimhii^ terggek. Day.
jergok. Tag. *r>>0 toigo, re-
garder en bas.]
f? tëja (S. HSF^^Vw), lu-
^mière, lueur, clarté, splendeur.
g.\j i*y& Ay\ ^U Oy ^C7 Ob
JjU ^yl dân tëja pûn mern-
bâigun îtTi-lah alâmat raja,
âhan màtï, et une lumière s'é-
leva, ce qui annonçait que le roi
allait mourir (H. 101). — ç-y
Icntcuig tëja, l'arc-en-ciel.
670
tëja, nom d'une aorte, de
cannelier sauvage. — jJy kïï-
lït tëja (cassïa lignea) (Bot).
JCjJ tïtah, parole, le parler (d'un
supérieur, d'un roi); ordre, com-
mandement; dit, parlé. — J^C
mem-brï tïtah, donner des
ordres. — *Ls?^^ men-junjunj
tïtah, recevoir, accepter des
ordres. ^\j àU a^Io dî~ bàwah
tïtah raja, sous les ordres du
roi. 0>J w**fe jiiy àU ô\* £j
yarg mâna tïtah tïïan-ku hamba
tûrut, quelques soient les ordres
de monseigneur, je les suivrai
(M. 72). &S Jô. mal tïtah,
faire un usage illicite du sceau
royal, ou se servir illicitement
du nom du roi.
&àj> ber-tïtah, qui parle, qui
donne des ordres, ordonnant,
parlant, disant. Juu &ûy XSj
^mJ^*»\ bagïnda ber- tïtah ka-
pada ùtrï-ua, le prince dit à
son épouse (M.).
4uû* menïtah, dire, parler;
M
i
ordonner, statuer, commander.
j/ dy^ &J ^ ^ ^
JUi\ ïy &jj\ «-X** ta menïtah
ampat ôravg ma» tri pergï me-
îiambut ôraig mïïda ïtu, il or-
donna à quatre ministres d'état
d'aller "recevoir le jeune homme
(M.).
^^JÙ* menltah - kan}
mander quelqu'un, charge)
qu'un de q. ch., envoyer
qu'un. Jjx*» £j£+ JUj i
^jo ma/ca allait taàla me.
kaii segala nabi, or c'esl
qui a envoyé les prophèt
11. 40). JS^JJ^ aL* JîIî
ada-pUn pâtek sa-telh
tïtah-kan, or, aussitôt qu<
été commandé (aussitôt qu
reçu l'ordre) (II. 84).
[Jav. *»«*»» * tïtah, cr<
utait^ nïtah, créer, faire.
.i:}ii5w^ tïtah, ordre.]
rAjJ tïti, un pont, une jeti
radeau attaché au rivage
ber-bûat tïtï dï-âtas siirgt
il doit faire des ponts s
rivières ( M. 11. 200). loi
m
A
l^\ ^IU^ ka-adô-an dut
sepertï st/âtu tïtï Jïïga
an tara jâla/i âkïrat ,
présente est comme, un
dans le chemin qui cou
l'éternité (M. 7t\ 38).
*ol* menïtï, faire un
établir quelque chose qi
de pont.
{jJx> tïtï- an, qui est ei
un pont, une jetée. S
? cfi ^ Jf & £#J '
vJ Çj*++ maka Jcïta per-
ian tembok Itu âkan titï-
m
a metiabraig ka-lanjka-
nous ferons ce môle qui
servira de pont, pour
à Laugkapnri {II. 13f>).
tîtï-an ber-âlîTt, un pont
it.
fc, goutte: égoutté, tombé
•
uttes; des points, des
sur les lettres. j>\ :â7„«»
âyer, une goutte (Veau.
t Jr» tïtîk-tïtîk hyja?ij
tes de pluie. a1» j£j c>j~>
tïttk pelùh, avec des
de sueur (IL Ab. 98).
'k-lah âyer matâ-na se-
\bun rupâ-iïa, les larmes
it de ses yeux comme
ittes de la rosée (M.).
**' s}&. ber-tepï amà.s
, ayant une bordure d'or
ée. çx^ji^JZ;*
à ai - tït île - na nuùdk,
é/wh? dûn te/ûyô-na, on
ia goutte à goutte de
aus les narines et les
;J/.).
ber-tïtîk, qui tombe
tes,- qui a des points;
lui a les points voyelles.
671
j£û* menïtîk j tomber goutte
à goutte.
JjM+trj tïtîk - menïtîk , con-
tinuer à dégoutter, à couler.
i*u* menùïk-i, tomber goutte
à goutte sur q. ch., arroser une
chose en faisant tomber goutte
à goutte dessus, jâ J^* ^Jw^
e>lxJ dî-tîtik-ï-ha mïnak pada
lukâ-îia, il fit tomber par gouttes
de l'huile dans ses plaies (If. V.).
. ^yJuil» menïtîk - /tan , faire
tomber q. ch. goutte à goutte,
faire dégoutter q. ch. ^SJujJ^
s*fiy* ^J^jV dî-titîk - kan - na
âyer kanjî Jca-mttlut-na , il fit
tomber des gouttes d'eau de riz
dans sa bouche (S. Mal. 144].
[Jav. pi-iMp fîtîk. Sund.
t^xsnrj'isniJi^ t^tés. Bat. §tSt??\
téték. Day. *#&, coulé, ré-
pandu.]
Ai tttar, mouvement précipité
et délibéré (AV.). Ajl r^U> JL.
Jw* OUwa) maka dt-tïtar-tïtar
Tdeh laksamâna menikam, le
Laksamana se précipita et frappa
de son glaive à coups répétés.
j>~+ menïtar, se précipiter.
^Sr* menïtar- nïtar, se pré-
cipiter avec fureur.
Cr O^T* n*enïtar~nïtar-kan}
précipiter, faire précipiter a
différentes reprises.
672
jfià tiïtl/r9 bruit, bruit d'alarme,
bruit pour annoncer q. ch.
JLL* ntenïtir, faire du bruit,
faire résonner un instrument.
§>^ J& c5Î; £*£ J^ Qj\
Àli^ Cty àraig menïtir gendarg
raya segala ôraigpûn ber-kam-
purg, on battait le tambour
royal et tout le monde se ras-
semblait {S. Mal. 111).
ô/P tùïr-an, espèce de cré-
celle ou de moulinet que le vent
met en mouvement.
0^5 fca-titïr-anj nom d'une
colombe (colomba malaccen-
si's)y ainsi nommée à cause de
son roucoulement.
[Jav. et Sund. A*n\ tth'r,
bruit d'alarme. Jav. Mt<Sin1Mj\
kitiran et Bat.
d'une colombe.]
titij nom
i-XaJ tîda, pour JJlJ tïdak, non,
pas.
l)*u5 ka-tidâ-a/i, négation.
«Jju* &\ JûSjU mâti ka-tidà-
an hïdup, la mort est la néga-
tion de la vie (J/.).
Jî*X*j tïdak, non, ne pas.
JjjuJb yâ- tïdak, oui ou non.
Jàj> - tïdak h&r-târa, sans
égal.
^Sjul* menïdak-kan
q. ch. à rien, anéanti
Wa A" - tïdak - kan d*
tïdak di-adâ-kan, ce (
se trouve anéanti, et ce
tait pas, se trouve créé
62).
• A
^Xjjif mem-per~tiû
duire à rien, considérer
rien, mépriser, défier. (
SS £%S dt-per-tïdak-
lâki ktta, il défie notr<
(S. Mal 57).
a^^XJi tïdor, sommeil;
C)bl Ol» &\Xj tïdor-na
adâ-ïïa, son sommeil él
fond. jXS JJÛ* ^1 ïa
tïdor, il a envie de dor
j-VJ ^1 tiada ïa tïdor
pouvait dormir. — JT,
tïdor, aller se coucher
— Jôjù ter - kejht der
ttdor, se réveiller, se
en sursaut. — ^y\ ^Jù
lient i âkait tïdor, faii
pour dormir. — SJ£
tïdor, un lit, une cha
coucher. vJUJjJlJ ^j! J.
ôrarg ber-kâwal ïtu tïde
les gardes dormaient pi
ment (Jt. 148). Oytû.1 ^
&jXj Jbp wZ^.y moka ■.
y***
A ••
673
ïtu-pûn ter-kejîU deri-pada
Hdor-iia, alors le monstre s'é-
veilla en sursaut (It. 27).
>XJ^j ber-tïdor, qui est en-
dormi, dormant.
JPjjJÛ* menidôr - 1\ dormir
quelque part, dormir avec quel-
qu'un.
^jjul* menïdor - kan, en-
dormir, mettre au lit. ^^S^Juo
<£/7 ?i cr*^ •** di-tïdor-kan-na
fada lamburg - /Ta yaW7 kïrt\
elle le coucha sur le côté gaucho
{M.).
tjjj ***j*t Wiem -per- tidôr - ^■,
faire dormir dans un endroit,
faire dormir avec.
^jJuTytf mem-per-tïdor-kan ,
faire dormir.
jJula penïdor, ce qui fait dor-
mir, somnifère, assoupissant, en-
dormeur.
c>jj J^ penidôr - an, action
d'endormir, d'assoupir , assou-
pissement.
£>jj£>j* per-tïdôr-an, un lit,
une couche. cj^JJ^S J^U *ju*^p1
»uu argicaw sudah vâik per-
lïdôr-an bapâ-mu} vous êtes
monté sur la couche de votre
père (B. 82).
ÔjjXj ka-tidôr-an, celui qui
est endormi, dormant; dormeur.
ôjyX±*> sa-ka- tidàr - an} qui
1.
dort avec, compagnon de lit..
jV^ff Itaoa «z sa-ka-tîdôr-an
denjan dia, si elle n'a pas couché
avec lui (D. M. 97).
[Jav. im<yi\ tiru. Mak. et Bug.
^-*251 tînro. Day. ttroh.]
^j^ tïyan9 le ventre. — ^jjû*
mandi tïyan, laver le ventre,
usage malais accompagné d'une
fête, qui se pratique lorsqu'une
femme est à moitié de sa
grossesse. Jû£j cr^Wv^ «^*
karjà-ican-na ba gin fia mandi
tïyan dergan sepertï-fia, le prince
fit accomplir la pratique nommée
mandi tiyan, avec toutes les
cérémonies d'usage (KL).
ilxJ tënok, le tapir (Pij.).
4&3 iĕnurg 9 vase ou boîte
ronde et plate ayant un couvercle,
ordinairement en bambou (KL).
[Sund. ^9sn^M%\ ténovg} un
panier rond fait en bambou.]
*J tïy€t/p,fiap,ch&q\\e, chacun.
J»jU — tïap hàriy chaque jour.
Ju — tïap kâliy chaque fois.
VcJuJ tïap'tïap, tous, chaque,
toutes les fois. jg;U Vouï ^U-»
^i-Vi TaJ^j supâya tïap - rôap
43
074
* ••
r^i
harî ber-tambah-tambah budï-
na, afin que sa sagesse augmente
tous les jours (J/.if. 220). jiT
y\y> Vcjuî Ica-pada tïap-tïap
suât u 7 à tous et à chacun (M.).
i>.»-» sa - £w*/>, à chaque.
«Jljl* — sa-tïap /lârï, à chaque
jour. *J*»j — sa-tïap waktu, à
chaque moment, à chaque temps.
[Sund. ^y*3/> tyapA
A •» __
*» tîj/up,tîup, souffle, bouffée ;
soufflé, être soufflé. «Juô J^3
^^p» rfw/* di-fiuj) ârgin, la pous-
sière soufflée par le vent. àJjlJ
/«A sargkakâla ttu bâraiy sa-
dïkàj sonnez un peu de la trom-
pette (litt. : soit par vous soufflé
un peu) (Mir. Mo/t. 09).
«*-**j[/ ber-tïup, qui souffle,
soufflant. J^obJ^j IL ^\ Cityùi
md/am ber-tïup pula f le vent
de la nuit souffle de nouveau
(A7. Phil. 18 .. *\J JjL. wxjb JL.
^\ ou^i Jjx mafea Aamba
me -nanti tîâda jûya ber-tïup
âiyin, j'attendis, mais le vent ne
soufflait pas (hm. Yat. 17;.
cjul» me m h]), souffler. «J*J£ —
menïup pallta ■, souffler la lampe,
l'éteindre. J\ — menïup âjn\
souffler le feu. ^^**) — menïup
baiyni, jouer de la flûte. aIII
j-JJICCL. JL. •^ J^
allah menant h - &a/i ÀawJo
menïup sarykakâla Uu iau
dernier jour) Dieu m'ordonnera
de sonner de la trompette (Mr.
Mok. 69>
Prov.^J ^"b J\ «_*~* w/-
seperti menïup âpt di-âtas âyer,
comme on souffle du feu i un tison
allumé) qui se trouve sur l'eau.
Le sens est : avoir soin d'une
chose, comme de sa vie, c'est-
à-dire veiller à ce qu'il n'y
manque rien (IL Ab. 18).
,^/jLI* menïup-kan* pousser.
emporter en soufflant ; faire ré-
sonner un instrument à vent.
tïup - Jean - fia ha -pada mûlut
yary ter-iyâiga , il le souffla
dans la bouche béante (M.)-
j^ii ^joJLô di- tïup - kan - *<i
nafïri, ils firent résonner les
trompettes (H.D. ;*3».
ouJ peuiup, celui qui souffle;
ce qui souffle; souffleur.
[Jav. et Sund. *»<tju^ tiyup-
Tag. coco liiltîp. Bis. c^to
r^S-J tïyup-tiyup, nom du»
arbre dont le bois est pesant et
dur (À7.).
y*
*****
675
Lj tîpu, ruse, artifice, strata-
gème, tromperie. ^\à — ttpu
iâya, finesse, artifice. JX*>
ber-gûru àkan s égala tïpu
oràig, voulant apprendre les
ruses de la guerre (E. 80).«vLjU
i*>lo ^P3 yuj h dbis - lah fipu
iergan dayà-na, ils étaient à
bout de leur savoir faire. Àyj>
SJ\ yuj ^ 1 ^1 tahû - lah la
àkan (ipt^ït u , il était prévenu
de ce stratagème (il/.).
y^»y ber-tïpu, de ruse, trom-
pant.'
A .A
A •
menïpu, tromper, user
de ruse. CJ\ ^\j jL~ JX*
kendak menïpu raja Un, voulant
tromper le roi (M.).
^«yu* menïpu- 1, en imposer
ï quelqu'un, mentir à quel-
qu'un.
i$*yà/ ber-tipïi-i, qui en im-
pose a q. q., qui trompe q. q.
cârna apa sudah a-igkaw ber-
ipû-i bëta, pourquoi m'avez
roos trompé? (2?. 45 j.
^yy^* menipû-kan, mettre
[aelqu'un en erreur, circonvenir
iuelqu'un.^1 Jy-** *X*yif<Jb
Sapa leâmu sudak menipû-kan
îku, votre père m'a trompé
(#. 48;.
penïpu, qui trompe,
trompeur, imposteur. *j yul
v^bl^-o penïpu yarg beshr
adé-na, ce sont d'insignes im-
posteurs (//. Ab. 148).
y^>J* per-tïpn, trompé.
0-ja7*£ per~tipTi~aHj trom-
perie, imposture.
ô$yuS ka-tipû-an, celui qui
est trompé ou abusé.
[Snnd. vhip tipu* Day. tipu.]
JL&J tĕpak, boîte à bétel, boîte
contenant tout ce qui est néces-
saire pour l'usage du bétel.
<jr*** ^ k>^ Juu «ïta dâtaig
ka-pada ôrarg mem-bâwa të-
pak, jusqu'aux personnes qui
présentent le bétel (S. Mal.
140). j\Jc — tëpak tembâko*
boîte à tabac.
JçJLJ tëpik, un gâteau, un tour-
teau, un morceau de q. cb.
aplati. J}***-» y Uf tembàko sa-
tëpik, un tourteau de tabac.
tëpik-na rôti ïtu sampey nïpù,
il aplatit le pain jusqu'à le faire
devenir très-mince.
J|aJ-» menëpik, mettre en
gâteau, en pain, faire un tëpik
de q. cb. (KL).
43*
676
-* -
JytJ tepuk, perclus, paralysé.
j£j AU v«^-j kakï-na telah te-
puk, il avait les pieds perclus
(S. Mal. 345).
On dit aussi ^J — têpuk
lest, tout à fait perclus.
T j£J tépak-tëpak. ^f»\
ïkan të.pak - têpak , nom d'un
poisson de mer.
*ulj tepit, appliqué, collé,
placé sur, p. ex., un emplâtre
appliqué sur une partie du corps.
^y^Ll* menëpit-kan, appli-
quer, placer quelque chose sur.
J3 JsLii Jol £& g ùy> Si
Jl*f J$U (jL^^b lâda sû-
lah yarg di-gilirg ïtu di-tepit-
kan pada dalii merg-obàt-i
sâkit kapâla, du poivre blanc
broyé et appliqué sur le front
guérit le mal de tête {Kl.).
tïpis 9 mince , délicat.
— >u j*j bïbir yary tipis , des
lèvres minces. — ^yykâin tï-
pù de l'étoffe mince, jy* —
tipis mûlik, d'une taille délicate.
^jJU ô\ï ^j*** fyn8 ddn hàlus,
fui et délicat.
On trouve aussi ^jJui ni pis,
JL. mïjris et ^j-j^ mimpis.
[Jav. 4:>/MCi^yN ^);e>. Bat.
>— 2TO\ nipis. Mak. 'ïvJ's*
**/>&*. Tag. et Bis. ffi^o w*/>ûr.]
A ••
u^jJ fî&ft, avoir lieu,
— aJu* ^Jjû kaphl su
ba, le navire est arriva.
salâmat tïbn , soyez
venu. j{i — tlba la y*
que Ton donne à certa
faces dans la construc
maisons.
w**»J tiba-tïba, à l'im
inopinément," tout à cou;
j&* ùj\&Jb tiba-tïba ka
an kabar , ils apprire
nouvelle à l'improvisl
Jy> p£ a,V c$l -ré
tiba-tïba ïa jâtuh k
sTnyey , il tomba ino]
dans la rivière. y\y>
£Efttf ituâtu pâgi kalihâ
bïïah kaphl, or, un mat
rurent tout à coup di
ments (//. Ab. 12).
[Jav. »ittm\ tiba et Sui
tibah, tomber.]
^/Cj tïban, enjeu, ce
met au jeu, ce que l'<
argent payé aux parei
fille par celui qui Tépo
t^j tĕbm\j*~+ menêbc
avec un mouvement os<
p. ex. , un filet afin qu
dans l'eau bien étendu
••
F
tnn — £ tïm.
f
^c\7 tlmah (S. rffa tivru), étain,
plomb. *Sy — tlmah plitih , de
l'étain pur. ÂJ* — tlmah hl-
tam, du plomb. J^U — tlmah
sâri, du zinc. ^jJui . — tlmah
nlpis, des lames d'étain, ou de
Tétain en feuilles. Oy J>3 h à*j
v-^j»- tlmah yary dï-per-bûat
huriîfy le plomb avec lequel on
fond les caractères d'imprimerie
(//. Ab. 158). jJL — tlmah
mâsak, de Tétain fondu.
Prov. Ij^ 9-J&* AfJ j!?*-*
dahûlu tlmah sakârary besl,
jadis de Tétain, maintenant du
fer. Le sens est: autrefois il
était doux, maintenant il est
rude.
X &*S tlmah- tlmah , nom d'un
poisson. <
[Jav. et Sund. ài^\ thnah.
Bat. 2 " °<-0\COK9^ ttimbora.
Mak. Af^e^s timbéra. Day.
tïmah. Tag. et Bis. fc->3l
6/ <
tiïmarg, reçu dans les
mains ou sur les bras; balancé, ;
agité, bercé, cajolé, caressé.
^ly^ ^AH' aLs>u jikaUiir bâta
yary besàr-besàr âtaw gïinwiy
maJea dâpat'lah tlmmy-tlmatg
jûga, on pourrait (par la vertu
de cet anneau) recevoir sur les
mains et balancer une meule ou
une montagne. AçJ^ ^L j^S
put ri bi'âsa di-tlmary, la prin-
cesse avait coutume d'être ca-
jolée {S. Bïd. 27).
*
£fw» menlmary, recevoir dans
la main, jouer avec des enfants,
cajoler, caresser, agiter. OjJj
w^il ^Jû XSj £*!• aLu -* bidû-
wan ber-ilanl-lah menlmavg ba-
ginda ka-dûa Itu, les danseurs
chantèrent pour amuser le couple
royal {M.). ^ X ^ j\ la
menlmaiy-nlmary lambwg-na }
il brandissait sa lance (S* Mai.
20).
iJXjuw» menlmaiy-kaw , faire
jouer, faire caresser quelqu'un.
ô^vo^ rûja mudâfar-lah di-
tlmary -kan baginda âkan ka-
rajîi-an ^Leyden a traduit:) le
prince plaça Raja Mudafar sur
le trône (S. Mal. 362).
tf*c tïmâig-an, un jouet, un
objet favori, bien-aimé. *L>1 j\*
£j] ^pUjUJ nâwa âbary tlmaiy-
timûiy-an âbarg, ô vous qui
êtes mon âme, et T objet de mes
délices (M.).
[Jav. <£nïi\ tnnaiy y boucle,
ornement. Mak. et Bug. ^w
timary. Day. timaig.]
678
tltnun, concombre, cor-
nichon. iJ^S — tïmun tikusj
cornichon.
[Jav. <âi(Fiiop timun et amtsn
<*t*2fl^ ketimun* Sund. hdustifim,]
katimun et vn*)**™^ hantimun.
Bat.
i\2-QQç qA ansimun.
Day. tantîmon. Tag. tcîf><y-)
katimon.]
*çj timur, Test, l'orient. - C>jl
faut tïmur, la mer orientale.
•5^ è «A^* nnori yaiy ka-tï~
mur, les pays orientaux. — ^\
ârgin tïmur, le vent d'est.
C^i — tïmur làut, le nord-est.
jul C*Uw — tïmur sa - ?w<zto
utàra, est-nord-est. jlCau —
tïmur toiygàra , est - sud - est.
— àL-j Ara - sa - belhh tïmur,
vers Test, à Test. ^V^ciAir*
^^çj AL** j3 ^^ nwta-kâri ka-
lihdt-an terbît deri sa-belàk
tïmur, le soleil paraît se lever
à l'orient (Àr. Phil. 33). (Pour
les points cardinaux, v. j\jj\
utàra»)
[Jav. â*A\ timur, jeune. Sund.
«5w,M\ tïmur, Mak. ^h^1«1 ^-
moro. Bug. A^-j //mo. Day.
ti'mor. Tag. et Bis. fc^ô^ftmoy.]
j-Aj for, les tours au jeu des
échecs (7v7.).
Cj5j^J tïrey9 rideau, voile, tapis-
serie. — utx.ar.»,» menirgkap tï-
rey, tirer le rideau. — jjy/
mem-bùka tïrey , ouvrir les
rideaux. — à»3u me-lâbuh tïrey,
baisser le rideau. j\j — tïrey
kulambu, des rideaux de lit.
ou d'alcôve. «j^^J ^y^i^ er*!??*0
di - sûruh - Mfi di - lâbuh - kan
tïrey, il ordonna de baisser le
rideau (jK. 71). y& £jà À^->
^j^i Aefc^j di-dâlam tïrey kv-
lambu tûjuh lapis, derrière
sept rangs de rideaux (H. 1 1).
lambu yarg ka-aniâs-an, des
rideaux de lit faits d'étoffe d'or
(R. 13). àj£ J*±>* <4^ JU
AjtS JUw moka tïrey dindînj-
an kabah ïtu ter - xârik - /</ //
a •
men-jâdi dûa deri âtas sampey
ka-bâwah, et le voile du temple
fut déchiré en deux depuis le
haut jusqu'en bas (N. 53).
C5fjJ tàvi9 mot qui exprime les
relations qui naissent du mariage
de deux personnes qui ont déjà
des enfants. — <j\j bâpa tïri,
beau -père. — J^l amàk tïri.
belle -mère. — 1*1 ànak tïrù
beau-fils, belle-fille. — jLy*/7-
dâra tïri, demi-frère, enfants
o^
679
de deux lits. ù\* ^J^J^t ±$\
J3K3 ^J J,'l £j^*> la mem-
bàica istrî-na dân sa-ôravg
ânak tirl-na laki-lâkt) il ame-
nait son épouse et un fils de
son épouse (II. Ab. 155).
[Day. tiri.]
%jfc tiru, imité, contrefait; être
imité. yj£j& yS^jikalair feu-
tïru-tiru, si j'imitais (litt. : si
était par moi imité) (IL Ab. 37).
yj>~* meniru, imiter, contre-
faire , singer. — «j Çj^\ ôraiy
yaig menïru 9 des gens qui
imitent (H. Ab. 49). }/*+$/*
tiru - menïru } se contrefaire
réciproquement, contrefaire avec
continuité.
2j£* penïru, qui contrefait,
qui singe, singeur. *
C)*jj> tirU-an, imitation, sin-
gerie. ù*yj j£j ^JL e)^3
laJcu-na mânis bïïkan tirû-au,
d'une manière véritablement
douce, non imitée (S. Bid. 96>
[Jav. et Sund. àmi\ tiru.
Hat. stoff* tiru.]
j t\J tî/ru 9 nom d'une espèce
de bois. àIÉT fo\ ifjj*** ^=**
yjS jikalaw di-xûri ôraig
gâlah tïru, si un homme vole
une gaffe en bois de tiru (Cod.
Mal. 431).
Ji^O teruk, une espèce de bé-
casse.
[Bat.
\ tiruk.]
49
iA-J^ tiruk, bâton ayant une
pointe en fer; percé avec un
bâton ayant une pointe en fer.
f-J^ Jt/t*"* vlW îkan di- tiruk
ôrary, on prend les poissons en
les perçant avec le tiruk ou
bâton ferré.
Jj^ù* menïrukj percer avec
un tiruk.
tjtë tirant, huître. ^ p*S ^^lo
JiJ>> e>S;l àJjÎ xJ ^JJ^ di-beli-
iia tlram dïia râtus lima pîiloh
argâ-na dlia rëal, il acheta
deux cents cinquante huîtres
pour deux piastres (J/.).
Cj*)/0 penirâm-ani place où
se trouvent les huîtres.
(Jav. fSnnir,i^\ tirem. Sund.
«sw*T?*yi^\ tiram. Mak. A^ç tiraig.
Day. tira m.]
Lt^J^ tlris9 coulant, suintant;
couler. AjU ^>L j>\ ^/^ ô\<>
dân tïris àyer ma du ka-bâwah,
et le miel coulait par terre
(Amir Ilamzah 171).
Prov. ^^S fi&> j\ fUU
uinpâma àyer di-geiygam ta-
tïris, comme de l'eau qui, prise
dans la main, ne sortirait pas.
680
utrf
&
C'est-à-dire, avare et chiche
au point de ne pas lâcher un
sou.
yj^yi ber-tïris, qui coule,
qui dégoutte, qui se répand.
\jy*~* meinris, couler, se
répandre.
^y^*^meniris-kan7 répandre
q. cb., faire couler. Ajta — me-
nïris-kan dôrah , répandre le
sang (Cod. Mal. 390).
{j~{J> tirïs-an, effusion.
{jm*J>f per-tirïs-an, qui est
répandu: effusion, écoulement.
[Jav. m<7i*9)x«f\ têtes et y^m
9snjJia\ trétes. Suild. <n&tn)v>nui f\
tétés. Bat. S£o*£2TO\ tiris.
Tag. fcV£ tllù- Bi8- £■£* '*-
lis, maladie dans laquelle l'urine
ne pouvant pas être retenue
tombe goutte à goutte.]
ifijtë tïnts, pointu, aigu p. ex.
le menton (L.): mince, délicat
(AV.). -- Y$ kaki tînt s, des
pattes délicates, p. ex. celles :
d'un cerf. ^ £>fjb% & |
pàho hî!âlmg-ïïâ kûraiy tïnts.
ses cuisses n'étaient pas assez .
minces.
^JLJ tïla, vase, pot, jatte.
(iLj tilikf faveur, bienveillance,
considération ; être regardé avec
bienveillance , être conaidé
à11\ — tïlik allait, faveur de Die? ■
faveur céleste. ,J-* jjSy^ ÙjLj*.
di-tïlik-lah hûwa ka-pada har
bel, Dieu regarda favorablemen
Abel (B. 5). T JiL çûi JJ-,
Jfl-J» ^w minta di - timbanj
bâik-bâik devgan tïlik. daignez
prendre en considération fa-
vorable (Af.)-
jLL» menïlik, jeter la vue
sur, regarder avec attention,
avec bienveillance; être fa-
vorablement disposé. y>» &<&
^fifjô jLl» hendakdah kâ-
mu menïlik pada ka-lakû-nn-
/7a, veuillez considérer leur con-
duite sous un aspect favorable
(jf.). ^jUj^^V
ùî* ^ «4P <^?Q^ Jàt9a*
raja Itu menïlik ka-pada ôranj
kaya-kâya deri-pada ôranj hî-
na, que le roi ne regarde pas
avec plus de bienveillance te
riche que le pauvre (Sul. Ibr-
20). jLL. Jap £r>l Jl^ *&>
Ay*" il ù C&jb hendak-hh di-
ta/nl?t-i ôravg deri-pada menï-
lik ka-làtgit dâlam sembahyafy
on doit empêcher les assistants
de fixer le ciel pendant la prière
(A/.).
J^; ter-ûlik, qui est con-
sidéré , regardé. «j aI^I jjf
&
ter-tilik ûleh yavg m*nï-
fixé attentivement par le
iteur ( j/.).
% penïlik, qui regarde
•blement, qui est biiMi-
ît.
13 penilïk-an, action de
1er favorablement, bien-
ice.
13 ka-tilïk-an , celui qui
gardé avec bienveillance:
imé.
. 9snrvi\ tilvïtj, isnrwhn.p
espion. Sund. <^nnili9m^\
Bat. StO*""?90\ tiïik,
les yeux sur q. ch. que
taire. Day. tilik ou kilik.)
livg9 oblique, de biais.
*~tëltig, qui est oblique.
• J*0*-ô tîtirg.]
org = «Lu ten/loiy.
an, sorte de petits vers
rre: nom d'un poisson
tilaire.
im, matelas, tapis que
ace sur une couche, lit,
• X? L/**\<>j<>]? ber-âdu
s tilam, reposer sur un
'/i-na tilam tampat tidor,
un matelas pour dormir
681
dessus, lj ^-Jb J>JS c^x£J.>
di-letbk-kan-na putri di-âtas
tilam, il posa la princesse (éva-
nouie) sur un lit {S. Bid. 44).
hampar-kan-na tilam dî-lâbuh-
k an-no tirey, il étendit le ma-
telas et baissa les rideaux (M.).
airjkat-lah tilam-mu là lu pergï-
lah ka-pada rUmah-mu , em-
portez votre lit et allez-vous-en
dans votre maison (N. 57).
[Kw. *snrvi£ifs tilam, place où
Ton dort. Jav. «aint*^ **7ew,
dormir. Sund. ù™™*^ fr'/am,
toute chose étendue sur une
autre. Day. tilam.}
>■
tĕlur, prononciation dé-
fectueuse de quelques lettres,
prononciation défectueuse des
enfants ou des étrangers en par-
lant.
iféJj teis (Ar.), bouc.
Jj**JU tisik, rentrait.
Jhu* menisik, rentraire.
l£j$ tëzi (Pers. J*S tez), d'une
bonne race.
j) tu, pour JXil ïtu (surtout en
poésie).
682
)J
|y tuwâ, tuà, vicnx, âgé ; foncé
(do couleur), fin, pur (des métaux
et pierres précieuses), tout à
fait mûr (des fruits). — Ç-jy
ôrairj tuwà, un vieillard. — ^»0
kâin tuwâ, vieille étoffe, habit
usé. — io yaiy tuwâ, l'aîné, le
plus âgé. — hj*+ mer ah tuirâ,
rouge foncé. — ^j^ amas tn-
trâ, or de haute touche, or fin.
— <J*\ intan tuwâ, diamant
d'une eau très -pure. — ^V*
jâdi tuwâ, devenu vieux. ^W^*
— men-jâdttuwâ, vieillir, s'user.
—Jôpâra tuwâ, les plus vieux,
les chefs.
\yj» ter~tuicâ, très -âgé, le
plus vieux.
Ijiy ber-tuwâ, qui est vieux :
qui est mûr.
^y uL» menuwâ-kan , rendre
vieux. i
\yj*t mem-per-tuwâ, vieillir.
vlr \yj*t mem-per-tuicâ'kaw , .
faire vieillir.
Ijl** men-tuwâ, beaux -pa-
rents, beau-père, belle-mère. i
£ \y^*j> ber-men-tuwâ-kan,
qui a, ou qui prend pour beau-
père, ou pour belle-mère, /^li
TTJCxJ***?, tambâh-an her-
men-tuivâ-kan râja, de plus,
ayant pour beau -père 1
Bid. Vïl\
\yà pen-tmeâ , un a
vieillard. ,J£* l>I-> ^
hri dâv segala pen-tu
îsraéi, allez, vous, et 1«
du peuple d'Israël (i?.
1^-9 pe-tifwâ, expéri
1^5 ka-tuwâ, les p
les vieux.
ù*u5 /ca-tuwâ-an, \
maturité, y 1^-» ^^L lîl
^i/^ J3K3 j;i si
ber-ânaJe bugï-iïa su<
laki-lâkt pada ka-tuw
je lui ai donné un fils
vieillesse (B. 28).
On trouve aussi aJ *
[Jav. Wj.ii\ tuwa. Sun»
atuint. Bat. «cSgo
Mak. <~*1~^ ^w«J
f]%J luwâm, exorcisme
superstitieux, action d
ou masser les membre*
enflure, pour rétablir la
tion du sang. f^Jo
»y O^O ô/wf ber-jen
lâùt dï- uûnum lâin
prift lâùt dï-bûat tuwâ
rentes sortes de médec
unes pour être bues , l<
cpy
ij
C*3>
683
rotter le ventre et d'autres |
'aire des remèdes supers- \
{IL Ab. 19;. ^lyb
la segala tïibuh-ria denja n !
pànasj il lai frotta tout
•ps avec de la cendre !
î (AV.).
i
tawârîk, plur. de *£>l; |
warud (Ar. ^), corres-
nce par lettres.
uwâla, tuàla (Port.
'), serviette, essuie-mains. ;
wàlarg, tuàtoig, niche
radios a miel : rayon de
r>.).
fawàdlua on tawâlua
• • •
tôj), humilité. v_ol ^3
yA-XJ^ ^o]y Ob devgan
iân tawâdlua me-rendah-
ïrï-na, s'abaisser avec ur-
et humilité (if. R 183).
tawàfï (Ar. jj), être
>ar Dieu dans le ciel ; périr
nne guerre sainte (prô-
nent pour jy taweffi.)
fah, bonheur, prospérité,
te.
byj> her-tTucah et &*Z> he-
tûwah, heureux, fortuné, invul-
nérable. — yb],5 prà/iu ber-
tlhwah, un navire qui ne saurait
être submergé. J%£L* OU Jfr
*£ bahagïya dan sângat be-
tUwahy favorisé de la fortune, et
doué d'un haut degré d'invulnéra-
bilité (A/.), tys A^ ùi' ^rb
râja Jcîta Inî ôrarg ber-tuwah,
notre roi est invulnérable (//.
Ab. 75).
[Kw. b»<ti> tutna, contre-
poison. Snnd. «nvnn\ ki-titwa,
nom d'une plante douée d'une
vertu surnaturelle. Bat. *jt->
tuwa. Mak. /^^^ tuica. Dav.
»
ây tutvah, vieux, v. |y /m va.
J^bV tôhok, sorte de javelot
avec une corde au moyen de la-
quelle on peut le retirer (/,.).
{j*j&j+meHôhok'kan} percer
quelqu'un avec un javelot, ou
faire un javelot de quelque
chose.
^^èpenôhok, qui lance ou
sert à lancer le javelot nommé
tohok,
J}fey tuhuk, nom d'un poisson
(L.).
/Jby tuhan, v. sous C>y tîîwan.
684
•V"
Jby tokor , endroit sondable
dans la mer, endroit où il y a
fond : bas fond. àUjû* C*>\ 1«*
^y Ob Ab ^1 Jx«j| oia/t//*
*to hendak - /a// *?gra£ â/v///
dâlum dan tôhor, le capitaine
d'un navire doit connaître les
endroits sondables et ceux où il
n'y a pas de fond (Cod. Mai.
406). s*y J^g yj^ prôhit
yaiy kena tôhor , un navire qui
touche. Dans un sens figuré,
^My tôhor, signifie: superficiel,
de peu de valeur, d'où ^Jy ^u
kâpur tôhor, ou iSjyï tohôrï,
camphre du Japon, par oppo-
/ sition à ^Jo J& kâpv r hârus,
camphre de Sumatra, qui est
d'une qualité supérieure. On dit
aussi ^ky ^u kâpur tôhor,
chaux vive, chaux non éteinte.
i/by* menôhor, courir sur un
bas fond.
^jJ^^a menôhor - ka?t , con-
duire un navire sur uti bas fond,
l'y faire échouer.
[Sund. mtrf tuhitr, sec, à sec.
Day. tohor, s'être écoulé (de l'eau
qui a laissé une place à sec]
vJJby tôJlol, marteau en fer (Ptj .).
cSv tûwey y petit couteau dont
on se sert ponr moissonner le
riz; coupé avec ce couteau.
moissonné, ^y 3 ôyu>\
pàdi itU'pûn di-tâtrey-n
riz fut moissonné par ell<
Mal. 32).
^jjl* meniitrey , raoiss
i$y& — meniiirey pàdi,
sonner le riz. ^^» ,jj+ i
ôran/ yanj menûtrey sa m
quelqu'un qui moissonn
champ.
i$y& pemtwey, qui moi:
ou sert à moissonner. —
ôrary penîiwey* un moisso
0*1^ penuwëy-an ou
penutcêy-an j action de
sonner, moisson. <Jty*i$j
pXS pada hari-hâri peu
an ffundum, dans le temp;
moisson (B. 46).
ùiriyj tw-tû'cey-t
an, moissonner ensemble.
<*£y tUwey, nom d'un raoll
testacé.
^)j ù tUiVÏl, v. Jy tûicil.
*kJtmvak, tïiak, toddi, li
fermentéc et enivrante, qu
vient du cocotier et d'
arbres de la famille des pal
{►>- e>l^ Jy Ob Jj\
dàn tUak ka - duâ - na h
m •
Tarack et le toddi sont ton*
interdits par la loi (M.)» j
tuak ânaw, toddi extrait du
palmier de ee nom.
[Sund. *s»ivi»mj\ tuicak, nom
d'un arbre. Bat. 0099% tuicak.]
é»
685
jy tĕwah, coupé en petits mor-
ceaux, bâché (O.).
|y tïïkah, mouchoir de soie
dont se sert une jiouvelle-mariée
(AV.).
jy fûkah, v. jjSy tâAwA.
UJ tllkllh, pièce de bois sur
laquelle tourne le gouvernail d'un
navire: celle au travers de la-
quelle passent les mâts, c.-à-d. :
les étambrais.
&y>+ menûkuh, établir un
gouvernail.
<y tëké, le lézard, le gecko.
On trouve aussi J[$y tbkek et
jJ tokĕ.
[Jav. LiùnKnp tekek. Sund.
^cnt^-KTi \ foie. Mak. et Bug.
^3y tawkït (Àr. Ji^), ôja-
tion d'un temps, d'une époque
(D. M. 74).
• •• ••
K3Utawkïf(\v. «Joj), retenue,
empêchement (D. i/.).
^julô^H* m en - ta wkïf- ka n ,
retenir quelque chose. (jXjLiy.>
Cf ' c^i-' Jyi-î/ <^** ^' **^
V*/I* di-taickïf-kan artâ-na ïtu
hirgga ber - cS™ saksi âkan
lïvatï - fia , on doit retenir ses
biens jusqu'à ce que se pré-
sentent des témoins qui attestent
qu'il est mort {D. M. 187).
iiy tUkak, abcès, apostème:
ouverture d'un abcès; cicatrices
profondes.
On trouve aussi £y tîîkak.
Jpy fUkok, battu, frappé : placé,
mis. JXpj A Sa ly&y-* di-tû-
kok-na lâgt anhm rirggit, il
plaça encore six piastres.
JPj** menûkok, battre, frap-
per: placer, jfi^J&y tûkok-
menûkoky se frapper récipro-
quement.
?Oy tUkaiy, ouvrier, artisan,
artiste. à~*\> — tîlkarg bâsuh,
laveur, * blanchisseur. j\j —
tûkarg bâtu, maçon, tailleur de
pierres, yy — tîikaag kâyu,
menuisier, charpentier, ^-j —
tukaig besly forgeron, taillandier.
^j~+ — tûkarg mas, orfèvre. —
^J*U» tûkaiy jàhit, tailleur. —
Jjjï tukaig lârikj tourneur. —
686
6
&* tukarg xhtj peintre en bâ-
timent, uu». — tUkarg xeldpy
teinturier. ^ — tUkarg tenun,
tisserand, ^b — tUkarg dâpur
ou Jj-**U — tUkarg mâsatc, cui-
sinier. Jj^j — tUkarg rôtî,
boulanger. jJp — tUkatg gu-
rinda* repasseur de couteaux.
yf»* — tUkarg xUkur, barbier.
jjuL» — tUkatg mpâtu, cordon-
nier.. *jy — tUkarg pUturg,
boucher. ^JxjI <JlV<u — tUkarg
targkap ïkan, pêcheur. —
«JU* — tukarg xap} imprimeur.
j*£ — tUkarg gàmbar, peintre
qui fait des portraits, photo-
graphe. iù\ — tukarg àgtng,
ouvrier en chef; contre- maître
à bord d'un navire, ^yu — tU-
karg kânan, maître d'équipage.
iJjjS — tUkarg kïri, sous-maître
d'équipage. ,Jju — tukarg ka-
phl, charpentier à bord d'un
navire. iZS — tUkarg gantutg
ou jÏ itlS -~ tUkarg ganta rg
lâyar, celui qui fait exécuter ia
manœuvre des voiles à bord d'un
navire (Cod. Mal. 303». —
JX»^1 tUkanj abat , médecin,
pharmacien. A-^ -- tukarg
wàyarg , acteur, comédien. —
£*>y tUkarg hôhorg , menteur
d'habitude, sfjff* — tUkarg
jtfj
xttri, voleur de profession.
ôyu^d — tukarg perampuan,
entremetteur d'intrigues, celui ou
celle qui fait le métier de prosti-
tuer des femmes. — Çjy bûrunj
tUkarg , nom d'un oiseau qui
perce le bois avec son bec, pour
en retirer les insectes dont il se
nourrit.
r&y* mennkarg , exercer un
métier, un art, travailler.
È&+ menukdrg-i, travailler
à quelque chose comme artisan.
^xjfc.xj.4 iaj bat menukatg-i-
fia, Bat en fut l'architecte (S.
Mal. 35"».
^£1£j tukârg-an, métier, pro-
fession, art.
^jpl£3 penukârg~any exercice
d'un métier, pratique d'un art.
[Jav. et Snnd. «j*t?> tukaig-
Bat. 075 tukarg. Day. tukarg]
\
A^y tûkurg, rasé, chauve, pelé:
boucle de cheveux: ia quene
d'une volaille coupée.
iSjl* menUkurg, raser; peler.
[Sund. «M»/ni tukuvy, une vo-
laille sans queue. |
eS
iy tUkuvg, groupe, ^yçr1
tUkmg pùlair, groupe d'îles, ar-
chipel.
^îSy tûkap, v. jSJi totgbff
(
£
J6j
687
Ikam, un bâton, une massue.
tukar, change, échange,
: changé, échangé, troqué.
^* — tukar xînxùij échange
«eaux, sorte de contrat de
âge. fo Jy ^j rûmah
r whrg , une maison de
ge de monnaie. e>yJ -> u**J
l^ï bras dt - tûkar - fia
ingâram, il échangea du riz
e du sel.
yij ber-tïïkar, changeant,
varie. *fô>j> CJ\ JLjTjJ
\jp* ^-> ^} *\j Jj~ê-pada
a ïtu ber- tûkar -lah srî
i ïtu dûka deigan sûka7 au
3 moment, Sri Rama chan-
ge triste il devint joyeux (IL
\er-tûkar âtgm, le vent ne
?e pas encore (3/.).
ï+ menûkar, changer, tro-
%-fia vienûkar-lah âdat-
tia, tous changèrent leurs
ides (H. Ah. H5U).
)T\sy ttikar - menti kar}
des échanges réciproques.
— tûkar- me nûkar da-
an, échanger récip roque -
des marchandises.
*-^» inenukàr-i, changer
qu'un quelque chose.
{jfyy* nienukar-kan, échan-
ger, troquer, changer une chose.
dân tïap-tïap mâlam tûkar-
kan tampat tïdor-ha, qu'à cha-
que nuit il change de place le
lieu de son repos (3/. R. 95).
Jy& penUkar, changeur, tro-
queur.
ÙjvxJj penukâr - an , action
d'échanger, de troquer: échange,
troc.
OjvxJj ka-tukâr-an, ce qui
est échangé, échangeable.
ôj ujjjj* bei' - tûkar - tukâr-
any échanger réciproquement:
échanger beaucoup de choses.
[Jav. tstiikit\ tukar, querelle.
Bat. jg??s£x\ tîtfwr, prix de
l'achat d'une fille. Mak. <^>«
tukar a.]
J£y tïïi
tukal, contradiction; in-
certitude (O.).
^/Sy tawekkul (Ar. J5^), con-
fiance, résignation. Jjù$\ aUÇ
*il| tawekkul-lah âku ka-pada
alla h , je mis ma confiance en
Dieu (H. Ab. 286).
yjh^) tukal, écheveau , peloton.
U$yr* Ç*J benhrg sa-tûkal7 un
écheveau de fil.
[Jav. et Sund. «W.w*uy\ tukeL)
J£y
688
vJùV tiïkflil, marteau: frappé
avec un marteau, être frappé,
battu au marteau. /5 jo :*>\>
jfy bâjan yarg kena tû~kuly un
vase de métal battu, forgé à froid
(MX J^y JJ9U !*£-** j ■> aILj sa-
telàh di-rasa-ï-na tâpak tûkuf,
lorsqu'ils ont ressenti les coup»
de marteau ( //. Ab. 334).
J$y+ menûkul, frapper, battre
avec un marteau.
v. J5j* pRkuL
•*iy tïikfis, accusé, calomnié.
kalaw di-tTikas âkan diadergan
zi/tâ, si elle est accusée d'adul-
tère (D. M. 268).
^/Sy* menûkas, accuser, ca-
lomnier. OUaL» d\j£ ^j^y* 9-j^
ôrargmenUkas putrâ-îia sultan,
les personnes qui accusaient le
fils du Sultan (S. Mal 144).
\j*yj> ter-tûkas, qui est ac-
cusé. — «j yarg ter-tûkas,
quelqu'un qui est accusé (D. M.
269).
jjjwlxl* menukàs-i, imputer
une faute à q. q., porter une ac-
cusation contre q. q.
\j*y* pe?iûkas, qui accuse;
accusateur.
^*lxl» penukàs-an, action
d'accuser, accusation.
j&
X^jSyj» ber - tûkas -
qui accusent ensemble
s'accusent réciproquemei
M. 339).
[Bat.
tukas.)
i3y tôgok9 pieu, poteau,
tronc, {fkji *\f <J** iSj
dïri devgan tiada ber-
dân tUbuh-na ïtu seperti
il se tenait debout, n'aya
de bras, et son corps était
un pieu (li. 156).
[JaV. *itniinmimf\ togO%
4ùyi tïïganj, sorte de fait
•Jy tûgon, action de
une chose vers une autre
intention de la toucher.
^yy* menâgon, lanc
chose, avec intention d'en
per une autre.
^yyè peiiûgon, ce qu'o
en jouant au jeu nomro<
lixik ou *o\ âlan/.
«
| 5y tïîgar — J^y tûgm
JùjJ tïiyal, du riz semé d
terrain élevé : culture du ri
■
les terres élevées et sèche
cr9
689
r* menvgalj cultiver le riz
des terrains élevés et secs, i
iv. 9<nmnAj\ tegal. Sund. ,
<uj\ tagaly une plaine. Day.
tïlgaSf tâche, partie fixée
travail (A7.). — ,Jy{
bri tûgas, donner à q. q.
she.
*yy ber-tùgas, être à la
, travailler à la tâche.
vg , pour AJ tdig , tonneau.
tvaiy , tMWty, versé, ré-
u, jeté en moule, fondu.
~* mâu tïïarg âyer âtas
la ôraig ycirg terïma ser
le l'eau doit être versée sur
e de la personne qui reçoit
srement (I\ M.). 9-y àjj*>
CjX*> f^ sUruh tûartj
im sepertî axuan , ordon-
ne des canons soient fon-
elon le modèle.
L* menûwaig , verser, ré-
•e, fondre, jeter en moule.
kU-> {j*y* fy* menuwarg
m-an di-dâlam piâla, ver-
boire dans une coupe (M.).
JL* <Z*lc il> dâlam tampat
waig tïmah , dans le lieu
où Ton fait fondre le plomb
(//. Ab. 158).
* - - _
Pyy ter-tutvanji qui est versé,
que Ton a répandu.
>1^L» menuwâvg-ij verser ou
répandre sur. ^3 V\y aJl* aIIi
J^~» sa -tel ah sudah tutcâig-z
dergan mïiïak, cela étant fait,
versez-y de l'huile {R. 134).
^y^s^* menliwatg-kan , ver-
ser ou faire verser quelque chose,
répandre, couler quelque chose
en moule. {y^y^ ô^yy J&
^1 ^-Ji segnlo bau-baïï-an dï-
tâioarg-Jcan âtas âpiy et on ré-
m
pandit des parfums sur le feu
(R. 73).
A .A _
Py3 penuwarg , celui qui
verse , qui fait fondre : fondeur.
«
tf\y tuwàrg - an , fusion :
moule à fondre, ^j _J£ — tu-
wâig-an pelûru, moule à fondre
des balles (M.).
^pljld penuwâig - an , action
de fondre, de verser: effusion;
fonte.
[Sund. i5»frô\ tuwatg. Bat.
tutcarg. Mak. <~*~*^tuwa7g. Day.
tuarg.)
fpy tUwarg-tUwttrg , instru-
ment à vent dont on se sert pour
rassembler le monde.
44
690
A *•
A •*
^cy turgu ou turgaw, sorte
d'insecte qui nuit aux plantes.
A -
^yy ber-tûrgu, qui a des
insectes , attaqué par l'insecte
turgu. \$jy çj^y^y M Py * ^
jFyy 3Uî ^U «efa- iv*// bûiga
y ait/ ter - /â/w h arum baû - fia
màsa ttxlda ber - tûrgu , y a-t-il
une fleur répandant une bonne
odeur qui ne soit pas sujette à
être attaquée par les insectes?
(Amtr Hamza 126Ï.
[Jav. isnrj\ teigu, un ani-
malcule rouge. Sund. <n\s»\v*z%\
torgo, puce qui se trouve sur les
volailles. Bat. jgoc turgo, in-
secte qui s'attaque an riz. Tag.
et Bis. fc->£>03 tOÏUao']
A^jî tUjtlh, sept. ^JU ie^y
tûjuh belhsn dix -sept. aJJ —
tûjuh pû/oh , soixante - dix. —
^j-jIj — tûjuh râtus, sept cents.
/ffwi ttttâtu j amant ada tJijult
kâri, dans une semaine il v a
sept jours.
- *
^y^ per - tûjuh , septième,
la septième partie d'un tout.
A^y^jLi .w/ - pér - ?â[/m// , un
septième.
àc**y$> ka-tûjulty septième, A»
— yarg ka- tûjuh , le septième.
i+pf^yà ka - tujuh - na j ton
sept, les sept ensemble.
[Sund. *9ic{* tujuh.)
tujtif direction; d
être dirigé vers. SJ& ^
C^e^ di'-bâlîk-ka
kapàl-na di-tujû-na kn
ils firent tourner leurs n
et les dirigèrent vers la
mer (H. Ab. 1 2). j*.y 1é
tûju, science occulte, au î
de laquelle on dirige un
fice vers quelqu'un, po
rendre malade ou le faire r
(IL Ab. 144).
j>~y+ menliju, se di
prendre une direction. ^}\c>
ijySj^j* j^lT lâlu ber:
ka-lûar menûju ka-gûmo
sortirent et se dirigèrent v
montagne (/i. 24).
^yjf^* meuujlh - kan , d
q. ch. vers un point, faire pi
une direction. îuyS &\£*èi
men ujû-kan-lah mukâ-H*
gûnurg, il dirigea sa niarch
la montagne (B. 49).
fi^y9 pentîju* qui dirig
sert à diriger, mireur.
y**y$ la -tûju, propr
convenable (Pij.).
ô*yf£ tujû-an, direction.
A" *î
* ka-tuju-an, qui est
îint vers lequel on dirige,
)le.
m~* sa-tûju, qui corrcs-
qui convient, propre à,
d avec. ij£*y»*y~> ^
,Ju^ ftac^a sa-tûju dogan
idak sa/iâya, n'est pas
d avec ma volonté (//.
y**j» ber-sa-tujû-an, tout
malogue, qui est en re-
et Sund. 4sn<tr\ tuju. Bat.
ju, juste à temps. Mak.
iu. Bis. <£-y todlo.]
Ijuk, pour ^y tûju.
ï^J* terbaig menu-
tury, diriger son vol vers
agne.
(Ar.), mûre; le fruit du
A
lh, la taille des arbres ;
oupé.
menûtuh , tailler des
couper les branches des
(selon A7.) couper, abat-
arbres — A-J tebàrg.
^nisn^ tûtuh , tailler les
Slind. *sn*snj\ tutu h 7 cou-
îtes les branches d'un
l'en laisser que le tronc]
691
jtfy tutnk, broyé fin, pilé. Jpy
iJ J3 tûtuk pada lesîirg, broyé,
pilé dans un mortier.
/Çj>* menûtuk, broyer fin,
piler.
[Jav. «i.ui*7!f\ tutuk , battre
avec un morceau de bois. Bat.
%\mtinu,ktuk. Sund.
t7J
»45»\ tutu.]
iOjJ tôtovg.
A" •
j*>y* rnenotorg , avancer en
droite ligne : par ex., d'un croco-
dile qui nage (Ptj.).
*•• •: .
*+)tïïtupf fermé, clos, couvert,
bouché, renfermé: ce qui ferme,
clôture , couvercle , terme. ,j\
^3 àjJuy ïa tût h]) - lah pin tu,
il ferma la porte (litt. : la porte
fut par lui fermée). ^y\j ^Zlî jJL
u&jy i~x>y^> maka pintu tâman
di-tûtup ôrarr/'/a/i, et on ferma
la porte du jardin (Jsm. Yat. 90).
jU ii*> ^ jà> Jy £j aBI *f^
wujûd allah yary tûtup deigan
dïa sifat ilmu, la nature de
Dieu dans laquelle est renfermé
l'attribut de sagesse (Af.). ,j\
«Jy ^U^» jijS JU^i la
ber-jâlan kamudïan men-jâdi
tûtup y il venait après et fermait
la marche. 4i&* — tûtup jenaiq,
une pièce de bois plate qui
44
*
692
*•• r
*•• ••
couvre l'extrémité des chcvrom
d'un toit.
uJ^4 menûtup, fermer, en-
fermer, clore, couvrir, terminer,
envelopper, cacher, {y*jy+ Ji\
la meîiûruh-kan menûtup jrintu
ffûah itu devgan bâtie beshr , il
ordonna de fermer la porte de la
caverne avec une grande pierre
(IL 10«). J^p^OOl/ju^.
menûtup ka-xelâ-an marïka-
itu, cacher leurs défauts (3/. IL
197). Ojl Al> ^$3 cju^* Aj ya??7
menûtup aia dâlam âwan , qui
s'enveloppe d'un nuage (M).
c^" yt» o*° e^!r «-*îr* ^
yaft/ menûtup mûlut-iîa devgan
ttâpu tàrgan-na, se fermant la
bouche avec leurs mouchoirs
(pour ne pas éclater de rire)
(M.). jd<S^^^y*£J
yatg menûtup deri-pada me-
hampey-kan âyer, imperméable,
impénétrable à l'eau. ^x>jL+Cj£*
e>»j j->» seperti menûtup udara
rupd-fla, semblait obscurcir le
ciel (3/.).
oJjïy ter-tûtup, qui est fer-
mé, que l'on a fermé ou couvert.
oJjjy ôyuj I £jy ^3 pintu kôta
~itu-pûn ter-tûtup, la porte de la
forteresse était fermée (7£. 60).
v*^3y cju^y ter-tûtup kûlit-na,
la peau est refermée (la
s'est cicatrisée) (M.).
3jIU menutûp - 1', fer
p. ex. la porte à quelqu'ui
tre un couvercle à quelque
^yJu^* menûtup -Jean,
ou faire fermer quelque
cacher, couvrir quelque
^5 ^AjOJty s di-tûtup-t
pintu y ils fermèrent h
{IL 93... ùM^-P^
Ç>ïySy\y*> la tûtup - &
diri-ita devgan suôtu ka-l
elle se couvrit d'un voile (
^yJulyy ber-tûtup-ko
couvre quelque chose, ^m
7ï* yav9 ber - tûtup - ia/
que du verre couvre, viti
*-xy* penûtup , ce qu
ou sert à fermer, un fera
couvercle, ce qui ternii
aeri blàkavg men-jâdi y;
ô£a/t segala bâris rajt
il venait derrière, ferr
marche des troupes coint
par les princes (IL 143»
^y* tutûp -on , fei
conclusion.
tfy£ ka- tutûp -an ,
est fermé, la chose couv
[ J a v . -mi *» t * y > katup
«/rwri^ tûtup. Bat.
k. s-*^* tutti. Day. tatup,
ioses Tune sur l'autre.
H8- fc~>t"> <0'oA, couvrir.]
Ajy
693
• •
IT9 dit, parlé, rapporté,
: être dit: le dire, con-
n. y y Ç-jy orarg tutur,
il est dit. ^j^M^Pj^
vg sudah biâsa tûtur, on
mtume de dire. \$& j>y
r~~f O*^1 <*ty tûtur ka-
pûn sa-kaiï-an mem-
can dirï-na, leurs con-
ns ne sont que pour se
H. Ab. 91). £j ctfyy !
IS tûtur hâta yaiy tiâda :
r-iia, des contes en l'air '
ber-tûtur, qui dit, qui
arlant, conversant; par-
ft???*àw - na , couversant
m compagnon (M.). ->^
-jjyj JbU tiâdti tâhu
ur irggiittj qni ne sait
1er anglais (//. JA. 127).
menûtur, dire, parler,
î récit, raconter, causer.
!• menutûr-i, dire , par-
•apporter à. ^^^ &\y<*
samuâ-na hâbis di-tu-
toute r histoire lui fut ra-
2y tûtur-menûtur , par-
emble, controverses
^ld penutur, qui parle, par-
leur, orateur, narrateur.
û>j^3 tutûr-an, récit, nar-
ration, causerie.
ôjjr* penutûr-an, action de
raconter, récit.
ùjy*j> per-tutûr-an et ôjy*
pe-tutûr~an, ce qui est raconté,
narration , discours. Pjl* $***?
tfjfà j£>> Jo| ^*>3LT mem-
baïk-i bârarg ha-salâh-an ïtu
derï-pada pe-tutûr-av-ïïa , cor-
riger les fautes qui se trou-
vaient dans ses discours (//. Ab.
152).
y +-.
(Jav. «s»«sn\ tûtur, récit. Sund.
*sn<un\ tûtur, habitué. Bat. Jgstn\
tûtur y réglé. Mak. et Bug. ^^»
tutu, parler. Day. tutur. Taç.
\rfc*> totol, informer, alléguer.]
• •
AJW tuduh, accusé, dénoncé;
être accusé. ^ ^\ Pj^l ajyb
di-tûduh ôra?g âlccm dla, on
l'accuse.
&<>yy ber-tûdu/i, qui accuse,
accusant.
ajJ-» menu du h y accuser, dé-
noncer, charger. ^w £jy AJy*
&!+*> i\j menu du h ôrmy deirj-
an tiâda sa-benttr-na, accuser
q. q. contre la vérité (//. Ab.
365).
(Î94
3Jy
Jb^jû* me nu dû" h - i, imputer
une faute à q. q., porter une ac-
cusation contre q. q.
ààJs penûduh , accusateur,
dénonciateur.
^JbjJj tudûh-an, accusation,
dénonciation.
^jfcjjûî penudûh - an , action
d'accuser, de dénoncer.
^>jx£ ka-tudâh-an, qui est
donné comme accusation , sujet
de dénonciation : qui est «accusé.
^^^JÛIb^y j ber-tûduh-tu-
dûh-an, se dénoncer réciproque-
ment.
[Jav. «n-t.1?! tuduh et Sund.
uyta'*/?!.!^ tuduhken , montrer.
Bat. 9«£ tuduh, montrer.]
Jj^V tdilak, nom d'un poisson,
la scie . l'espadon. Af^* OyL»
Jj"^ cW sePer^ ' ïnUHXuvg ïkan
tôdak , comme le museau de la
scie (IL Ab. 189).
[Bat. St>c-C??\ todak.]
P^V tudinj, montrer ou indi-
quer avec le doigt.
[Jav. tnw> tudinf.]
P^V tudurg , ce qui couvre,
couvercle, voile, chapeau à lar
ges bords; couvert, voilé, om-
bragé. jPJ J^èl *j Oyu^î
e^"y perampmm yarg /arg-
kap detgan tu du /g - ïïa , une
femme munie d'un voile, ç^l!
Ç>ïy Csj^ nawuig seperti tv-
dutg , ombre semblable h celle
d'un chapeau à larges borda (}[.).
maka di-amhîl-na ka-ktîdutij
lâlu dè-tuduiy-ita dirï-na* elle
prit un voile et se couvrit (#. 36 ■.
-^Li — tûduig sâji, couvercle
qui se met sur les plats. CJJ* —
tudujg lûdaig , couvercle en
étoffe : voile dont on se ser
contre le soleil. v_*t*«w — ttï
durg semhrib , nom d'un cou
vercle en cuivre qui se place su
le tûduig sàjù — Jlî tâli tTi
duig , moustaches longues ei
pendantes (Exer. 157). %yy
êùy menûkur tâli tudwg, ra
ser les moustaches (J/j. —
Jii^ tûduig prïyuk , nom d'un
poisson.
* «
PJy^j her-tudittg, qui est
couvert, qui est voilé. jUj'
£jy^j Oyu^9 Pj%—" *" mein-w-
ira $ir-ôraig perampTmn bcr-
tûduig ? il amena une femme
voilée (S. Mal 302).
P^y* menudurg , couvrir,
voiler, ^pj J^} Jj£» ty £
fôy //^fl/ menûduig styoh
lùiyit detgan âican-Cucan* <101
couvre tout le ciel de nn^
(IL 907;.
oy
* —
695
ter-tûdurg, qui est
ue Ton a voilé. A&ùyy
► ter - tûdwixj - lai sa-
ïïnuvg, toutes les mon- !
•ent couvertes (B. 10). !
menudûtg - i, mettre
•oie à , causer de i'om-
^jPJ tïàda menudûrg-i
leiyan bàraig bàjan,
;t pas un vase dessus
^y 1 aan i ne audit yg-ï-
['ci-îtu âkan Tirât bapâ-
ils couvrirent en leur
qui devait être caché
i
i
'-+ mehudu/y-kan, cou-
faire couvrir quelque
tudûiy-an , état de ce
uvert : couvercle, voile.
> prnudû-rg-an, action
r, dévoiler, d'ombrager.
w^s tudmg. Bat. •-£
rlak. ^ki^1 tudoig, cba-
* garantir du soleil. Bis.
^ujdouj, se couvrir.]
an, tûan, maître,
monsieur; maîtresse,
ropriétaire. Pronom de
le personne, en parlant
»érieur ou à une per-
sonne respectable. — dy w
hamba pûna tûan, mon maître.
"" z. y® tûan 7 oui, monsieur.
— JjJu* tïdak tûan } non, raon-
sieur. i5y& — tuan putri , la
princesse. fJ^A — tûan istrï-
■//«/., madame votre épouse.
^ — //7fl« hamba , mon-
seigneur, ^-j - tôan beshr,
le premier personnage d'une
place, le gouverneur, le com-
mandant. Les Malais donnent
ordinairement le titre de tuan à
tout homme qui a fait le pèleri-
nage de la Mecque, ou qui a un
raug dans la religion. ^-^ —
tûan hâp , une personne qui a
fait le pèlerinage, câplî — tûan
pâdrï, un prêtre chrétien. On
dit aussi JU>| du^j — tûan rû-
mah ïtUj le propriétaire de cette
maison. ^y Juu ^JO v^*w
kom bail - ka7i gâdey ka - pad<x
tûan-na, rendez le gage à celui
à qui il appartient. &y ôy «-*!
2)y> apa tûan pûna sûka, que
désirez vous? ^U Jy ^1 apa
tûan mâu, que voulez-vous?
S.* ùy Ow ka - màna tûan
pergi, où allez-vous? àwI)wh^
ùy .L» JJjU hamba kâsi'h tàbek
sâma tûan 7 je vous salue. 1*1
C>y ânak tûan, un fils de fa-
mille.
690
oy
jXîy tûan-ku ou jlâj targhuj
monseigneur, son altesse. -~o —
tûan-ku benàr, titre du prince
royal de Lingga.
OJy her-tUan, qui a un
maître, qui est sous un maître.
ôyy yS>\ ï\ ^£s*> jikalaw ada
argkair ber-tûan, si vous avez
un maître.
i>y^ pev-tTian , qui est fait
maître, reconnu pour maître.
fb JLr- *& ùjù} $\ jfe* ji-
kalow âku per-tûan ka-pada
srï râma, si nous sommes soumis
à Sri Rama (litt. : si par nous est
reconnu Sri Rama pour maître)
{H. 91).
^yjyy ber-tlian-kan, qui re-
connaît quelqu'un pour maître,
pour roi. {J^yy J-^^^y^*
A) kSj"* ài&jikolmc kâmuhen-
dalç ber-tûan-kan ka-jjada w/
râma, si vous voulez reconnaître
Sri Rama pour maître (A*. 0*J)
pâtut-lah httmba-mu ber-tuan-
kav dûli mit âlavt, il est con-
venable que je reconnaisse l'au-
torité de Votre Majesté sur moi
(A. 125).
^yJjj^if mem-per-tûan-kaii,
faire reconnaître pour maître:
gouverner ((.'r.).
ùyf* g yarg di'-per-tûa»,
qui est fait maître; le régent,
celui qui règne, le sou
mïida , l'héritier présom
la couronne. *j Ol> ù>y
v * I • —
T***^"* y(t*y di-per-tw
yaiy dt~per-haml>a, le 80
et les sujets. ^^-Jl ^^L?
>u la ada di-per-tûa
kâttti, il est notre souvent
^\y filtrait -an, souvei
maîtrise; ce qui est sous
sance; la chose possédée
pj^ £y^y cS^W*- anakani
tuân-an ôraixj , votre en
tomber sous la puissai
quelqu'un (A*. 157).
^y^per-tuicân-un, q
au seigneur, princier,
pnuté, souveraineté. — JJj
per-tuwâH-an , enfant d
rang. d&j j>\> £ jï\yj c
spga/a âvik per-tnàn-a*
bâi/c rupâ-na , chaque
seigueur d'une figure aj.
(J/.).
^1 Jj ka-tuân-an , soi
noté, empire i AV.). — ^yy>
/tf/i'Jf - kaa ka - tuân - an ,
vernor.
^y^î tû/tan, le seigneur
l'être suprême. Je place
mot, parce qu'il paraît n'êtr
que ùy tïjan, dans leque
interposé une aspiration:
&
007
a très-probablement été fait par
les arabes qui, ne trouvant pas
d'antre mot dans la langue pour
désigner Dieu, ont voulu ainsi
donner à celui-ci une forme qui
ne s'emploie que quand on rap-
plique à l'Etre suprême- toute-
fois on le trouve rarement seul:
on le fait ordinairement suivre
de quelqu'autre mot additionnel;
comme: aU! ^y tïlhan allah,
le Seigneur Dieu, ils {jA£* ufy
fàhan sa - kalï - an çilam , le
Seigneur de tous les mondes.
c/**' M \ÏJ*y tïifian yaiy a sa,
Tunique Seigneur, ^y \y mafia
tîîfian, le Très-Haut. fs\ *&XJ>
dak - lait aiykaw meryasïh - 1
mafia besàr tuhan ilah-mu,
vous aimerez le Seigneur votre
Dieu (A*. 115). *\tyrf\<s~i<*
aUI ^U ^y sa ksi âku bahwa
h'àda tftfian hâna allait, je con-
fesse qu'il n'y a pas d'autre
ligueur que Dieu (formule ma-
hométane).
sS^Jtylt me m -per - tUhan-
kan, reconnaître pour Dieu: di-
viniser quelque chose.
(y\*y$ kartufiân-an , la di-
gnité.
J. Kigg, dans son dictionnaire de
la langue Sunda, t'ait dériver Oy tû-
teatt et ^y tûhan du malais
\y tnwà ou ty fil te ah, vieux, âgé,
avec la particule suffixe i/j: O^ly tu-
tcâ-an j ou sjy tu te an. sJ^ytutciïh-
m
auto\x^^y tûhan, un vieillard, un
ancien ; devenu pronom de la seconde
personne, en s'adressant a une per-
sonne respectable. Cette expression
se retrouve dans plusieurs langues
de l'extrême orient, on en a un
exemple dans le yp* A. tao jen%
chinois.
Pijnappcl semble indiquer que ht-
tcan pourrait venir du S. fG|H/tr<im,
tu. toi. Dans ce cas le titan malais au-
rait une origine commune avec le
Lat. tu, te.
[Jav.
tuwan. Sund.
tsnvntop tttan» Bat. on x\
tutean. Mak. "-*~v^ tuwaty. Day.
tuait.}
(Jy tuntl, anguille.
[Bat. 5J-5 tuna, une espèce
de grand ver.]
•
^V tïîliey, argent comptant,
payable à vue; argent sonnant.
—y\f mrm-bâyar tûney, payer
comptant. — A-Jf J-/ mem-belï
timban/ tïiney , acheter argent
comptant. *j çf*j& "^ «-jL-é^j
£y baranj-siâpa adn pi-hn-
taiff-na yarg tTiney , quiconque
a des dettes exigibles (3/.). jl
^ ** 3s i? ^ &\ Jl^
jSsj ^j~*\j ada be - bràjm bâ-
G98
• ••
rarg makn whig tïïncy t erg ah
àmpat rat us rirgcjit , il y avait
différents effets, et de plus trois
cent-cinquante piastres en ar-
gent (//. Ah. 331).
• •»
Vy tûnu, brûlé, consumé par
le feu, rôti, grillé, torréfié: être
brûlé. isJb y%0 O^L* xeperti
di-tûnu hltam , comme noirci
par le feu (*V. /i/rf. 32;. ^
yy jâiyankan tnbuh-na di-
wâka-M xipt rambut kâin-ua
tiàda tli-HUy tant s'en faut que
son corps ait été consumé par
le feu , sa chevelure même et
ses vêtements n'ont pas été
brûlés (.1/.).
y^ menti nu , brûler, rôtir,
griller.
yyy ter-tûnu, qui est brûlé,
que Ton a rôti. yyy &j *u y\>
bâtu yaiu tiàda ter-tûnu '■ , des
briques non cuites, briques sé-
cbées au soleil (M.).
^yy^ meuunîi - Jean , brûler
quelque chose, faire consumer.
^ éf~ 3** J^w J1 ^
seperti âpi ber-nala-nâla Jien-
daJc menuny-kan rimba, comme
un feu étincelant qui menace de
consumer les forêts (M.).
jji penûnu , qui brûle, ou
sert à brûler, à rôtir, etc.
ô»y3 tunït-an, brûlure, cré-
mation.
L>^Il9 penunlî.-aii , action de
brûler, de consumer; crémation.
rôtissage.
l)^Jj Ica- tu-nu -an, ce qui est
brûlé, rôti ; crémation ; un rôti.
[Kw. tnt.p tunu. Bat. oô
tutu/i/. Mak. et Bug. ^t» tunu.)
• •
CAjJ tuiranhu, v. sous dy
tûirav (v. aussi y^o tarr/Lu).
& • —
«y tuiiarg, contrat de mariage.
fiançailles.
fayy ber-tunaiy* qui est
fiancé , qui est engagé par une
promesse solennelle de mariage.
ï*y-* menïïnary , contracter
un mariage, se fiancer.
£lll* menunànf-i, se fiancer
à, contracter mariage avec. J]
Oyj*<> fa Aj\ ^kï* ta di-tv-
nânj-i Uleh yary di-per-t7w*<
elle est fiancée au souverain (o-
Mal. 298).
&\+>y bw-tunâiy-i, qui #
fiance a, qui est fiancé à.
iy^m}^ menûnatg-kan} ti*n-
cer quelqu'un, donner quelqu'un
en mariage (par ex. un pères»
fille).
^Uï tunànj-an, un fiance,
une fiancée. ci>lp JUyJu JX*/ '
jljt^ Ob âAtt hendftk
\at ârïf dân bijaksâna
f-an-mu, je veux voir la
*e et la prudence de votre
•j*\ ^y \ tunâyg-an-na di-
r-suicânuâkan ôra-nj lâin,
iria sa fiancée à un autre
llTy ber-tunânj-an, qui est
u fiancé, qui est engagé
a contrat de mariage; état
lui qui est fiancé. ^Aj ^
r> S 1 »i dûa tâhun lama
er-tunaig-atu j'étais fiancé
» deux ans (//. Ah. 164).
irf/z di-dâ/am ber-tunâig-
les personnes qui se sont
es promesses réciproques
ariage (3/.). {Jk*>j> Jt~*
ni ber-tunâtg-an, chanson
ces.
Inarg, magique, surna-
rA dergan petit ru tiinarg,
, avec une balle magique.
* pe-tïmatg, id. (A/.).
Inuri, grappe, pour OXî
m z= tandan.
ïnam, mèche (s'entend
ît d'une mèche faite avec
tfly"
609
les filaments venant de la noix
de coco).
• —
•*Jy tunas9 bourgeon, germe
qui commence à pousser.
^J^yy. ber - tûnati i qui bour-
geonne, qui germe, qui com-
mence à pousser. Ob *-jU* «jLj
^pjyjt Cyuj Jol ^\ tlga xâ-
harg dân la Un. seperti ber-
tûnaSj trois branches qui
avaient l'apparence de bour-
geons (B. 05).
^f*y+menuna8} germer, bour-
geonner.
[Sund. isM*jjj?y\ tunas. Bat.
1fr&r\ tunas.]
* •• _
<— 3*J *0p> sorte de bâtiment mar-
chand fabriqué dans l'inde et
à peu près équipé comme les
bâtiments européens. — ^>V>
prâhu tôp, un bâtiment de cette
sorte. JUx-*j3 Ji Ji-*-^ «-y ty"*
m-hUnli tôp hendak là lu deri
situ, un des bâtiments que Ton
nomme top voulait passer par
là (H. Ab. 120).
On trouve aussi «w»y tol>.
[Sund. unmjtntiip tôop. Mak.
*-*1 £o. Day. top.]
<t5by tupaya
écureuil.
A « _
jy tnpey,
700
A *
A ••
À5*j tUpah = èiy tûfah.
* -
l3V tûpey, écureuil. J^l jy
tûpey ïtu parla mûsùn panas
meirj-aiïtbîl bûah kâyu di-tà-
vam-na, pendant l'été, l'écureuil
prend des graines qu'il cache en
terre (Exer. 1 15). j*f^* — ta-
P€IJ jinjùyi line 08P^ee du mémo
genre (sciurus vittatus). —
£JÛj tupey naaduvg i ou nan-
di/g, une autre espèce.
[Day. tupay.]
l3V twpvy* cuisine, l'endroit où
se préparent les vivres dans un
navire. y\*y $*?* *~^ tjî* ***'
pey ïtu jikalaw ter-bâkar, si le
feu est mis à la cuisine (Cod.
Mal 4 1 6 k
èyy ber-tâpey, cuisinier,
celui qui prépare les vivres dans
un navire. 4o J/& ^^L* ,jj>
v*r^&* cT™^ tiji/ P7'* m^natâ-
kan segala yanj ber-ttïpey de-
mikïav hukum- tia, loi concer-
nant les hommes de l'équipage
chargés de préparer les vivres
{Cod. Mal. 417).
i -
3V tuP^U* petits morceaux de
bois ou taquets cloués aux mâts
d'un navire et qui servent aux
matelots pour y monter.
Dans certains bâtiments, de
semblables morceaux de bois ser-
vent pour monter à bord. Ù$
&J J*^ £>->' ^ ^ jy
kâma tûpey ïtu tf impôt ôrayj
nàûc tïïnnu car c'est le passage
destiné à l'entrée et à la sortie
du navire (( 'od. Mal. 416;'.
A* - -
3*5*J toperg , masque (dont se
servent les Malais dans certain*
amusements). iè y ùt^*j* fi ^
ada yaitf ber -main tôpen/, quel-
ques-uns s'amusaient à se ma»
quer (S. Bid. 95).
T*yy% ber-tôpeiy, qui a ti»
masque, masqué.
f*j~* me.Hopevg, se masquer,
mettre un masque.
[Jav.etSund. ^ro^tV topety.]
A* - -
«5J topotg9 cône, forme conique
A M
«5J Uuparg, appartenaut au nuit
de misaine d'un navire. — AJ
tïaty tlipang, le mât de misaine.
— j$ lûyar tûpaiTj) la voile de
misaine.
On nomme aussi tûparg k*
morceaux de bois sur lesquels
les nattes ou £ts*}£ kâjwrj Ap-
posent dans un ^yuw sampan-
m**) tob = sJy tôp
ny
Ajy
701
\a9 nom d'une plante ap-
mt à la famille des meni-
céeB. jfg — tuba blji
rta cocculus), coque du
. ±r^*> — tuba tikus,
ix-rats.^ 1 — tuba âkar,
ne du tuba, cette racine,
îc qui en est extrait, a la
'enivrer le poisson.
)di-tûba, être enivré ou
ar le tuba. ^U ^J\ JiS
IjjL* JJiU segalaïkan hâ-
bnk seperti di-tûba , les
s furent enivrés, comme
s avait traités par le tuba
• menuba , se servir de la
nommée tuba pour pren-
poisson. ^il — menuba
nivrer le poisson avec le
jA — menuba àyer, em-
ler l'eau pour prendre le
•
«n'cm tuba. Sund. isnrcn
u roi 17) \ tuica. Bat. sgc&
2Ç\tuba-tikuti7 mort-aux-
ak. *-w^ tuica. Day. tu-
,g. et Bis. tpCO foAtf.]
tïïbàkar, pour jTl v_y
Icar, v. v-y tuba.
ah.
menôbah , arracher des
avec leur racine (AV.).
À{ *J tûbuh, corps, le corps
humain. toyO\ïJ* iïâwa dân
tûbuh , l'âme et le corps. s£^ry
ioy & SXê CyL* tûbuh-na se-
, pertï mânikam yarg kûnivg, la
couleur de son corps ressemblait
à celle de la topaze (UT.). à^S
s£^y j& gumentar-Jah segala
tûbuh-na , ils tremblaient de tout
leur corps, ^y aj^Li ^^«ejO
di-xïum-na selûruh tûbuh-na y
il la couvrit de baisers (Jndr.
261). wf 7^, **-!/£* J&* m~
paya men -jerht bâtaig tûbuh-
mu, pour vous saisir par le corps
comme avec un filet (7^. 122;.
ipry tûbuh - fia , son propre
corps , sa propre personne.
— ^jAj bakhs tûbuh, un pré-
sent.
Ai y**> sa - tûbuh , commerce
avec une personne d'un autre
sexe. AU j£ J^>\ ôUL oUaL»
s&S^ <£* *tr* ^fi- ~°-' snl'
tan solïmân Itu pada mâlam
ïtujûga sa -tûbuh detgan istrï-
na, cette nuit-là même le sultan
Salomon eut commerce avec son
épouse (M. It. 78).
à*y>*>y ber-sa-tûbuh, qui a un
commerce charnel, ayant un
commerce charnel.
[Mak. <~*x tubu.]
• •
702
My
r^yf tubey-tubey, fait à diffé-
rentes reprises, réitéré.
V i^yy ber-tûbey-tubey , qui
fait à différentes reprises, réité-
rant.
r^^jytf mem-j)er-tûbey-tli-
bey , réitérer q. ch. Oy^l jl*
A** ^ 3-jî^ £v&ymaka ïa-pûn
ber-pôlùy di-per-t Ubey-tîlbey-
îtn tïkamy et se retournant il
frappait (avec son- cri 99) à coups
redoublés (//. Z7. 84). e>ï<J Jik
dù-per- tubey - tu bey - na
gôxohi il réitéra les coups de
poing.
•J ++XJ ttûni-tubu. ornements
de la poignée d'un criss, pour
yïû ttbu-tebu ;, v. sous ^J tebti.
Àj *3 tôbat (Ar. «w»li), repen-
tance, contrition, conversion,
repentir : se repentir, ylù dM jû*>
V i/' Ji1? g rA* c5^ *«"-
dnk-ltih JcCimit mem-brï bûah-
bnah yaiy bâïk âlan tôbat \
faites de dignes fruits de péni-
tence (X. 4». i*y ^-•IT' aI» jûJb
heialah-lahlàmn tôbat, conver-
tissez-vous (X. #). ,Jxw ^jU
liants seyait! marïka - Uu tôbat
deri-pada per-bitat-mt yarg
sàlfi/ij ils doivent faire pénitence
de leurs mauvaises actions {
fi. 224). i*j$\j~* ser el-toL
le sacrement de pénitence. w
i*£\faal el- tôbat, acte de<
trition (7'. M.).
i>y tôbat (comme intei
tion), ô Dieu! miséricorde'.
ijyy ber -tôbut, qui se
pent, repentant, pénitent. —
ôraty ber-tôbat, un péuiten
ry^yy ber-tôbat-kati, s«
pentir de quelque chose, re;
ter quelque chose.
[Jav. et Sund. i^ttzn^m^
bat. Mak. ^JZ tobti.)
jj fûbir, sans fond, ce que
ne peut sonder, abîme, gon
le fond qui en basse -marét
encore couvert d'eau. — io
prïgï yaig tûbir, un puits
fond. Oji — tûbir lâut,
gouffres de la mer. î^$J<^m *
\$y&yy fii'-âjKi inen~Jcu>
tTibir ilinTt-na, qui pourra 8
ter la profondeur de sa soi»
(M. Jt. 228).
[Mak. et Bug. ^Oz tithi,
pÙ tU-iH (lloll. toom), br
«JUil Jy »y Jlî tâli tûm k\
tin* la bride du cheval (//.
100).
yJtutna, vermine qui s'engendre
dans les vêtements malpropres, '
pou, tique, puceron, moucheron.
»y* JJju y\ \j**y ùjD kârna
kïïdis âtaw bâïïak tuina-tûtna,
à cause de la gale ou par la
quantité de vermine dans les
habits (il/.). J\ju àUuh JU
ma/ra dâtaiij-lah be-brapa tu-
ma-ttima pada mânusïa-mânu-
sia don pada binâtaiy-bùtâtarg,
et les hommes et les bêtes furent
tout couverts de moucherons
(B. 96). — ^y\+ mâkan tuma,
insulte pour les Javanais, parce
qu'ils ont la coutume de manger
les poux qu'ils prennent (KL).
Prov. o*Xo%-> py" û^"
O-Vij^ tàkut-kan tiima di-bû-
warg-kan kâin deri badàn,
crainte des poux, jeter les ha-
bits. Signifie: par la crainte
d'une petite perte en risquer une
grande.
[Jav. et Sund. iw*.n tuin<i.
Mak. ^J*^w (jantuma. Bug.
*y^ tuma. Day. trime. Tag. et
Bis. tr>ôo toma.]
Ay) tomorg 9 une espèce de
petit canon, une sorte de mortier.
«y tumary , un pieu auquel
on attache les animaux.
703
£*V tnmatg, délaissé, aban-
donné : être abandonné. ^CjLouj
TàI-> f+y-* bïdasâri di- tumn-iy
di-lemah'lemah, Bidasari était
abandonnée et toute défaillante
(S. Bid. 45).
7**y*+ menumatu , délaisser,
abandonner, répudier.
A
A
tumairj-menu marrj,
se délaisser, s'abandonner l'un
l'autre.
£+2>J> ter - tïtmanj, qui est
abandonné, que l'on a délaissé.
^Ju^a menTima-ig-kan, dé-
laisser q. q.
\ù tîimit, le talon. oU JZ\
•y 0'-> \v antàra mata kaki
dân tûmit, entre la cheville du
pied et le talon, jl A.<^ ^yy
£^••3 kâin pnnja-iy lâlu ka-
tûmit-na, un habit long descen-
dant jusqu'au talon (M.). &^J
x\h -U CjX^ lûmit-na seperti
telbr hâya-Mi ses talons étaient
(ronds et gracieux) comme des
œufs de poules) {JS. Bid. 21).
*yj> ber- tûmit , qui forme
talon, p. ex. l'extrémité d'une
gaine de criss. — ^yïc^jenâici
ber- fît mit } espèce d'épéc dont la
poignée se termine en forme de
talon.
704
J-y
<4uy
/r*** tutnan, nom d'un poisson
-k^y tumië, cuitàTétuvée, cuit
à petit fen: ordinairement des
légumes avec des crevettes et du
piment.
ij~+c tum'is-an, ce qui est cuit
à l'étuvée, une fricassée.
[Mak. ^*l^sk tomisi.]
deiyan plsaw , ils se déchique-
taient la peau avec des couteaux.
A>y* menôrih, rayer, inciser,
couper.
On trouve aussi ^jy tûrey.
j***J tTimus, ayant le visage
contre quelque chose, p. ex.
contre terre.
M
^j~+yj» ter-tumus , avoir le
visage contre. ^j~+yy tj\ ^j^
yli jàtuh-lah ta ter- tû mus ka-
bâtu, il tomba la figure contre
une pierre (KL).
^»**^* menïlmus - Jean, met-
tre la figure contre, faire mettre
la figure contre quelque chose.
di-tûmus-kan-na mukâ-na ka-
pâsir, il lui frappa la figure
contre le sable (AV.).
Lm)jÎ tmvràt — ^tjy tairrît.
•» _
Ajy torih, raie, rainure, incision.
bjy .> y*/-^ bîsul-na di-tdrih} on
perça son abcès.
i)Jj> ber - tôrifi , qui fait une
incision, qui coupe. ^j-> i\*>jyy
y~s ^j£>S ber-tôrih-lah dirï-na
[Sund. t««M\ turi. Bat.
turi, couper q. ch. en petites
bandes.]
(J>jfy tUrey, v. bjy tàrih et jjy
l£>)j) ftïH, nom d'un arbre (agati
gmndijlora). £~S tf>* Jij*J
^jy ber-pa tilt-an deiyan kem-
bairj turî, une fleur de turi\ù
convenait (S. Bîd. 159). Jjy
àôy ,Jjy ô\± A^* tûri mïroh
dan tûri pûtih, le turi à fleurs
rouges et le turi à fleurs blanches.
- ôjta dàun tûri, les feuilles
du turi, employées en médecine,
et qui se mangent aussi comme
herbe potagère.
[Jav. et Sund. ««*»» turi.]
Chjy tawrik (Ar. Jjj), *
tenir sur la hanche ou poser ur
fesse à terre (pendant la prière,
•ce qui est défendu par la loi).
— Jly> dûduJc taicrïkj se pla-
cer ou se tenir dans cette pos-
ture.
On trouve aussi ^ijy taicr&<
OWrît (Ar.jy), la loi
5, le Pentateuque, le
îstament. Ai a1)| ^Lj
1 tawrït musa, le livre !
nommé le Pentateuque
(H. D. 21).
it aussi £j\>y tmcrât.
%k, une navette de tis-
tobine.
titrak.]
OJ
705
Hh9 entaille en long
h.
menôrik, faire une en-
long dans q. cli.
tôrih.
rik9 v. jiijy tawrïk.
ut, suivre, aller après ;
uivant , selon , suite.
)y w%Jb^Iyo ôy àUU*
\ ttian dahîtlu htvmba
blâkaiy , marchez de-
îsieur, je suivrai. ôy*\
>y J/ ïa-pûn pergi
an-na, il partit suivant
in (#.51). C>jy $\q
§ft** jj Vai9 akan
•gi merg-lriig tlïan ])u~
qui devaient faire par-
suite de la princesse
Cjjyy ber -tûrut , qui suit,
qui va après, qui continue, sui-
vant, ^jyjl ^^v^^^r ***•
JXlSui^ moka karja-karjâ-na
ber - tfïrwJ marïkn - &?/., or leurs
œuvres les suivent (JV. 412).
TC^yy ber-tûrut'tîirut, con-
sécutivement , successivement,
l'un après l'autre. ^Cfjyy yy ^
^jUb à y A +^C\. dûa bîilan
ber-tu~rut-tu~rut iâ-itu anhm
puloh hâri, pendant deux mois
consécutifs, c'est-à-dire soixante
jours (3/.).
0>*1» menûrut j suivre, ac-
compagner, imiter. c>^ — me-
nûrut sukâ-na} suivre ses désirs.
£jjj*+ C>y sa-ôraiy mem-bâwa
ùtri-na maka ôraiy lâiti pûn
menu rut, un homme y ayant
conduit son épouse, les autres
l'ont imité (2/. Ab. 202;.
Cfjyy ter-tûrut, qui est suivi,
qui est imité. Çj^\ Aj\ *l>jyy l\j
ijSi tiâda ter - tûrut ûleh ôrarg
lâin, il ne pouvait être imité par
les autres (S. Mal. 153).
£%y+ menurût-i , faire suite
à, suivre. £yy* &* Cb*+ ^-^v
ka - hendak- fia jïka tiâda di-
turût-i, si Ton ne fait pas sa
volonté {8. Btd. 55).
45
706
^yjj^* menûrut-kan , suivre
q. ch., faire suivre. k^jy y \^jj\j
e>li Pju jJu iâi'i - lah âku tû-
rut-kan ka-pada bârarg katâ-
na, je ferai bien de condescendre
à tout ce qu'il propose (3/.).
Sent. j£jy ^L ^Jj {fSjy
\3^* ^3 tûrut-kan rasa binâsa
tûrut-kan hâti màti, celui qui
suit les inclinations des sens va
à sa perte , et celui qui suit les
désirs de son cœur va à la mort.
C'est-à-dire: il faut savoir ré-
gler ses passions.
O)^ penurut , qui suit, imi-
tateur.
{y^y turût-an, suite, imi-
tation.
{yyjiïjy tûrut-turût-an, cho-
ses qui se suivent, usages, cou-
tumes, routines. Pjj-*1 ^x^y
* * * _ ^™r _
Pjj-<* (j"ï turut-turut-an-lah
sa-ôrarg deigan sa-ôraig, des
gens qui s'imitent les uns les
autres (//. Ab. 262 .
^y^y^ penurût-an, action de
suivre, imitation, obéissance.
[Jav. et Sund. «q^**"^ turut.
Bat. Sgfl£Sg\ turut. Mak. "-«;=:
turu.]
• ••
<J)+) turutlj descendre, baisser,
tomber. ly Lr^\ jl ôjy tïïrun
deri âtas kûda, descendre de
• •
cheval. ,Jju jï — tïïrun derika-
phi, venir du bord, aller à terre.
Ji5o — tïïrun Jca-kaphl, allerà
bord. J*s£ ^j-jij^ — tïïrun deri
Citas takta, abdiquer. — jA»
nâih tûrun , monter et descen-
dre. J^>l faf ^j-jIj.* ôjy ij\ ta
tïïrun deri âtas gûnung ïtu, ils
descendirent de la montagne (fi.
23).>>1 j-> ôjy fj\ ïa tûrun deri
udara, il descendit des airs
(Ji. 5). — Jl)\^mcUa-Aâri tumu
le soleil se couche. — ^j^
hûjan tûrun, il pleut, ôyû) tf*
àjSjy ârgùi ïtu -pïïn tûrun-lah,
le vent s'abattit. — £>jj tcarna
tûrun, se déteindre (d'une étoffe
au lavage). — A-U» jj^à harga
sudah tûrun, le prix est diminué.
^yyi — tûrun penûken, sorte
de débiteurs attachés au service
d'un navire (Cod. Mal. 397).
ôjy* menûrun, faire l'action
de descendre, se diriger vers 1?
bas.
L>jyf temûrun, descendant.
C)jy ôjy tûrun- temûrun , des-
cendant avec continuité, p*r
succession, de génération en
génération, ôjy ù^*jy C>W »**
jjw» p*]j vwka zemân~ber~zemàH
tûrun-temûrun raja jôhor tui-
ùjy
^xoy
707
•nahmerg-hâdap râja
aucun temps, de gé-
a génération, les rois
ne se sont présentés
Siam {Lett. Mal.).
tïirun-temUriin deri-
ï} des traditions qui
du prophète (J/.).
fà turun - menurun, '
-j p^lj âwaX; xujcïï- !
len-jàdi râja besàr \
ïJjrunf leurs descen-
génération en gêne-
nt devenus des rois
les fi. 173).
îme aussi OjjLxjy*
nurvn les passagers
î navire (CV\).
aenurûn-i, descendre
idre vers.
menurun - kan , des-
Ique chose, faire des-
jposer: copier, trans-
itaire quelque chose.
trun-kan lâyar, amc-
les. tjvj* £ &%
mnlàikat yarg di-tû-
leh dëwntaj des anges
mx ont fait descendre
// - £aft - /e/A mâsÎTg-
oraig kâronj-na, cha-
cun descendit son sac (B. 74).
7!*l> CrOy* menûrun-kan ràja,
déposer un roi.
ôjy^penûrun, celui qui des-
cend, descendant.
\JX? turun- an, descendance.
(j^S* penurûn-an, action de
descendre, de faire descendre.
Cy^jj* per - turûn - an , des-
cendants, descendance, extrac-
tion. J& j^j ^s/^-J à* <&*
stfjjjj* maka telhh ter-xerèy-
berèy segala per-turûn-an-fta,
et leurs descendants se sont ré-
pandus en divers endroits (ZJ.14).
tf^Jà ka - turun - an , géné-
ration, généalogie, les descen-
dants. £.y Ji'l pï Jt^yù ka-
turûn-an sem ânak nïtah. les
descendants de Sem, enfant de
Noé (//. D. 12).
[Jav. et Sund. «ai<n«3f turun.
Bat. sgfl£^A turun. Mak. et
Bug. "-*iS tururg. Day. turony
race, extraction.]
* •• __
J)J turap = *J>J teràp.
+*)%) tures9 mettre en prison
(O.).
«*W turiê, taillader, faire des
incisions (O.).
45*
708
yjOJ
^yi)^ tUTU8, piquet, pieu, ce
qui est planté en terre pour fixer
q. ch., tuteur pour un jeune
arbre ; palissade ; et aussi, plante,
rejeton; lignée. J-ol <Jy XSS
jj^i \j**jy kakanda ptin asal
tûrus nagri* je suis un rejeton
(originaire) du pays (S. Bïd. 80).
^y^jy^ menûru8-ka?i, atta-
cher q. ch. à un pieu, munir une
jeune plante d'un tuteur.
[Jav. et Sund. «ajraa*^ turus.]
yjy tïtla, v. CÙy tûlat.
J%ï tïiwil, sorte de levier sur
une extrémité duquel est la
charge, tandis que la force est
appliquée à l'autre extrémité et
le point d'appui au milieu: et
aussi, un cric.
X uyji ber-tûtcil-tûwil , tra-
vailler avec un levier, soulever
un poids avec un levier ou avec
un cric.
Kl. écrit J^y tuwïL
iôyJ tïïlalh, châtiment, punition,
vengeance. àM — ttièah allah,
la vengeance céleste.^Uî^ ^UL»
Ay supàya men-jâdi tùlah, afin
que cela soit un châtiment (H.
Ab. 337). cjûb AJu* ùy Jjli
bdfîak tûlah sudah di~pandarg,
il fut témoin de beaucoup de
punitions, de supplices (dans
Tenfer) (M.).
>>!• menulâh-ij imposer un
châtiment à.
£jvy+ menûlah-kan, châtier
quelqu'un pour quelque faute,
se venger de quelque chose.
^itS ka - tulâh - an , châti-
ment; qui est puni, maudit de
Dieu.
On trouve aussi *ly tûla.
»[J&v* *sn<nAf\ tulah.]
ijy tûlih , vu , regardé, regardé
de travers. iùJtf^y ù di-tôlA-
iia kulïlùg, il regarda autour
de lui (J^.).
aIjI* menUlthj regarder, jeter
la vue sur q. oh. ^P-> jl^;
Ob £yf£ Aj+ C^ ï^/l)
^yW (y& ber - jâlan denjan
perlâlian-perlâhan serta menû-
lïh ka - kïri dân ka - kânanjà-
lan, ils se promenaient très à
leur aise, regardant à gauche et
à droite du chemin (M.). aIIpU-
â3L5 vy+y&\ jàrgan - lah atg-
kaw menulih ka-bldkary, ne re-
gardez pas derrière vous (B. 26 •
JUp^u aJ^L* menûlih ka-lâtgù,
lever les yeux au ciel.
[Jav. vjtsnttn^ toleh etytwmi,"
tolih. Bat. inc^o tulih, regar-
der q. ch. de loin.]
Js
&
709
H9 sourd. Jy Ob^«
n tTdij muet et sourd. y\
î' ada pe?tàka sa-ôrarrj
u tiâda deiyar, j'ai été
un sourd , je n'ai pas i
i (B. 838). |
-• menult-kan, rendre ■
assourdir.
. *5ti<wi\ tuli. Day. tuh)
0
>n mieux LÀ£*> tuli-
ordon qui retient le criss
inture, et l'empêche de
(À7.).
-être pour Jlî tâli.
iO/yet (Ar. i^), cession
y et au prix auquel il a
été (A M. 20).
lk (Holl.), truchement,
men-jâdi tolk kompanï,
t interprète de la Com-
(//. Ah. 45).
îofc, poussé, repoussé,
ôté. ^L*«ui JPy Ay <^~*-P
iyï J^m} deri tïga pû-
ik sambïlan tùygal dû a
ûtu, neuf ôté de trente, il
ngt-ct-un. jIj — tûlak
?. lest d'un navire. JUil JL
^LVjje^J bâtu ïtu di-
jadi-kan-na ttdak bàra, ils
prirent ces pierres pour en faire
du lest (//. Ab. 62). £Às£* —
tûlak senjâta, rançon pour dé-
tourner les hostilités (Cr.).
JjLU menûlak , pousser, re-
pousser, rejeter, ôter, répudier,
bannir. IjjJl jJL* jl^l* J^I» ê>y
£/7a# putrl menûlak mûka in-
drây la princesse repoussa le
visage d'Indra (Af.).
J$y*Jùj tûlak- menûlak, se
repousser réciproquement.
^yJuJL* menïdak-kan, repous-
ser q. ch., faire repousser, dé-
tourner, olxîp y^c^&Cr^y*
menûlak-kan ka-jahât-an jin
deri-padâ-na, détourner la mali-
gnité des mauvais génies (M.).
il ^*y^ menûlak -kan beld,
détourner une calamité.
jljO penûlak, qui repousse
ou sert à repousser.
^y }Ui penulâk-an , action de
pousser , de repousser , . de ban-
nir: rejet, bannissement.
^}tâyj>ber-tûlak-tulâk-an,
qui se poussent réciproquement,
qui poussent simultanément. ->l
^£jjjj> *o ada yarg ber-tû-
lak'tulâk-an, quelques-uns pous-
saient ensemble (ilf.).
[Jav. wvvkkv^ tulak y renvoi,
réfraction. Bat. sg«-*??\ tulak y
retourner. Mak. et Bug. ^V*o
710
&
tola. Sund. tulak. Day. tolalc.
Tag. et Bis. JrTC tolah, re-
pousser une embarcation avec
une perche.]
&
tïïluk, contre - poids, terme
de comparaison, comparé, exa-
miné, pesé, mesuré. Ita^jiy ^lJ
,Jjfj tiâda tûluk-na dâlam na-
grî, il n'y a pas son pareil dans
le pays.
Jjl^i ber-tûlulç, qui compare,
qui fait contre-poids. — AJttada
ber - tûlulç, qui n'a pas de
contre-poids, qui n'a pas d'équi-
valent.
J^* menûluk , comparer,
peser, examiner.
4uy tûlarg, os. £f£l O^JL>
fùy vlr^îu^* seperti anjirg* me-
rebùt-kan tûlarg, comme des
chiens qui se disputent un os.
y*foy Oi-> eii-*~" j& AjiS gn-
methr-lah segala smdi-na dan
tûlarg -na, tontes ses articula-
tions et tous ses os tremblaient
(Af.). — J^l ûtak tûlarg, moelle.
aIÎ — tûlarg pah a ou'^pjL —
tûlarg mânis, le fémur. Ç>j —
tûlarg 1er irg, un os sec, le péroné.
Jp!>J - tûlarg rûsuk, les côtes.
<>y — tûlarg mûda, cartilage.
AA9 fa — tûlarg yarg pâtah, un
os fracturé.
&
Prov. ^J^ S~A y\ ôp
j!>mw anjirg ïtujikalaw di-piïkul
sa - kâli-pun ber - ûlarg - vlanj
JTtga la ka -pada tampat yaig
bâiïak tûlarg ïtu, malgré les
coups qu'on lui donnera,
le chien reviendra toujours an
lieu où il y a beaucoup d'os.
Le sens est: on revient ton-
jours où l'on trouve ses intérêts.
Autre Prov. ^Jl£jL« ^jl*//
gy JJ&U JU êJÏQ hatï-
maw mâtimenirggal-kan belhnj
gàjah mâti menirggal - kan tû-
larg, un tigre en mourant laisse
sa peau, et un éléphant laisse
des os. Le sens est : on ne peut
laisser après sa mort que ce que
l'on a acquis pendant sa vie;
un nom honorable ou un nom
méprisable (H.Ab. 109).
ijy tûlarg, est aussi le nom
d'une mesure, une coudée.
Les Malais nomment anssi
£ly tûlarg, ce qu'en architecture
nous nommons nervures, et ce
qu'en histoire naturelle nous
nommons côtes, les côtes dW
feuille. Ajta — tûlarg dâfify
le manche d'une pagaie.
&
&
711
Vfvy tularg-tularg, nom d'un :
arbre.
fùyy ber-tulmy, qui a des
os, des côtes, des nervures, os-
seux. Pjl£» ATta JU cr»--- Ày\
{\- Qfr J^ ^A ç~? ùjb
^aj*^"**- £^*J àîi-lah sebàb-na
maka dâtarg sa-hârarg dâun i
pïsatg ïtu jâdi ber-tulaig sâma
teigah - /la sa'-panjarg - wa , et
voilà pourquoi depuis ce temps
les feuilles du bananier ont une
côte au milieu et dans toute leur
longueur {H. lîiO).
{£$ tulàig-an, les os en
général, ossements ; ossuaire.
^itj ka-tulàig-an, qui a
une arête de poisson dans la
gorge.
[Jav. et Sund. «s»?w\ tûlarg.
Bat. sg *— ■ flv tUlan, les gros os
d'un animal abattu. SJ*"5 tTilanj,
mesure. Day. tuluig. Bis. ^*Y
tolan. Malg. taulana.]
L^M
7*3*7 tulun/, aide, secours, assis-
tance; aidé, secouru; être aidé.
«Lî JUi* hamba dâtaig ka-pada
tïtan hamba hendak minta tîî-
luig, je viens trouver mon-
seigneur pour lui demander du
secours {lt. 86). àJ^I *Jy\> a)j^1
pA* iS* tsigrah-lah di-tvlutg
ûleh setl dâyarg, aussitôt elle
fut secouru par ses suivantes.
vlrV-V py **"* **?+* hamba
minta tlilurg ka - hidlip - an, je
sollicite votre assistance pour
(me procurer) un gagne-pain
( J/.). àIII £y ^-> dergan tlilwtg
allah, avec l'aide de Dieu.
?vyj> ber-tiifuig, qui secourt,
qui aide ; secourant, aidant, ^IT
kalair bûleh tUan menïilurg dia
ber-tTtluig sa-dïkit, si vous pou-
vez l'aider en lui donnant un
peu de secours.
fy+ menïilurg , aider, assister,
secourir. w**fc *iy+ ,lllA> ^L.
jikalaïc bapâ - ku menïilurg
hamba, si mon père veut bien
ra'aidcr (/?. 69).
>y tlilurg - menïilurg,
s'aider réciproquement.
f»yj> ter-tûhtig, aidé, qui est
assisté, qui est secouru.
i^ll» menulïtrg-i\ porter se-
cours à. ,Jl ^y\ £^j w%Jb J\ *
dân hamba tulïïrg-i àkan dia,
et je lui porterai du secours (R.
55).
^jJ^I» menlilurg-kan, aider,
faire aider quelqu'un.
«1^5 petudujij, qui aide, qui
assiste : un aide , un assistant.
*i • * i • .— ,
mlc
6
712
jJy
or!y
rf+p* fbjè aJU ia-la h penûlurg
ttuicaml -na, elle est un aide
pour son mari (//. Ab. 92). o;U
JU-S J^il Ayî ^l ^ly^ hârap
sahàya âkan penûlurg ânak
kïta, j'ai la confiance que mon
fils sera pour moi un aide (M.).
jls£ Ayî penûlurg bïxâra, un
avocat.
^pjj tulliiTj - a?i, aide, assis-
tance.
^jG^* penulûig - an , action
d'aider ; aide, assistance, secours.
^^Spper-tuluig-an, secours
donné, assistance reçue.
^jPjlûj ka - tulûrg - an } celui
qui est aidé; le secouru: secou-
rable.
(Jav. 9s»iiU\ tulurg. Mak. et
Bug. ^*-^> tuluig. Day. tulonj.
Tag. fc->*£* fo/o/jf. Bis. £-o '«-
• •
jjy
Jy
tiilat, dans trois jours.
Jjy ^y jj-Ji £$M>k //7«// tûlat, •
demain, après-demain, et le jour
suivant.
On trouve aussi Jy tûla.
AJy tmrelet (Ar. a1^), grand mal-
heur, ruine.
tawlan et tulan, ami
fidèle , confident , camarade,
confédéré. ^jiisè* ^y Zj^*>
ijp*j**l** sa-ôrarg tatclan inen-
jâdi pèig-hïbur hâti\ nn ami
fidèle est la consolation du cœur
(M.). jA. g Jy >\ j,\ Jà
kitàb hn'ada ta tri an yaiybâik,
ce livre est (pour lui) un véri-
table ami (3/. lt. 220). Ji jtfï
&fly ■*»>> J^ $\ tàhtt ta
âkan xerèy deri-padn tatrlnn-
m
na, il craignait de se séparer de
ses compagnons (3/.). ^y w*>
hamba tawlan, un compagnon '
de service, camarade.
{jûy tawlân-an, amitié, liai-
son intime.
tfîyj* per-tawlàn-an, qui est
lié d'amitié, confédération, ligne.
/Jy tnlen, vrai, non falsifié,
p. ex. : — ^^\ amas tîilen, de
l'or pur, sans mélange.
[Jav. et Sund. «mium^ tnlen,
de *snn\s tulï.]
•*Jy tullsf écrit, peint, dessiné,
orné de figures; être écrit: des-
sin, peinture, écriture. J^liLly
utiib; tûh's-lah ïtu di-dà-
lam kitâb, écrivez cela dans nn
livre (litt. : soit par vous écrit).
gambar yarg bahâru dt-tûli'<
comme un tableau nouvellement
peint. ^Jy |ll^> o£* Xgj)/
J>î
u^y
713
t -irirg -irirg seperti di- ',
tïliù rupâ-iia, se sui-
la file comme dans le
i
i (d'une procession) {M.), '
- tûlis pùggan, peinture
rcelaine. — JJ>^ jûru
in clerc, un secrétaire.
y ber-tillîs, qui a des
, qui est orné de figures.
r-tûlis deigan àyer amas, ,
be peinte à figures d'or
i
i
i
*f+ menulis, écrire, des-
peindre. ^j-J*!* *Jy* *~***
-J^ *-*jJ sebab menïïruh
is rlipa maha-rdja ra-
parce qu'elle avait or-
de faire le portrait de
aja Rawana (K. 169).
fj> ter-tûlis, qui est écrit,
:>n a peint, dessiné, d&j t
XîS ^W/ rupâ - na ter-
ka-pada Jdpas, son por-
était dessiné sur Téven-
l 169).
Al* menulïs-i, peindre sur
orner q. cli. de figures.
J^l* menîïlis-kan, peindre
re peindre une chose, faire
ssin. ^Jx*» A)L-xJJoy* Ju
moka làlu di-tû~lis-kan-
h segala turggul, il fit
•e tous les étendards (Isni.
kaniba tulis-kan râpa ïtu, c'est
moi qui ai fait ce portrait (R.
170).
ijJy* penûlis, un peintre, un
dessinateur, un écrivain. dJ&Sy
^jJy* J& ber - kampurg - la/i
segala penlilts, les peintres se
rassemblèrent (S. Mal. 288).
^—l* tulïs-an, ce qui est écrit,
ce qui est peint, un tableau, une
écriture. iwJj «Jj^j JUyi tihat
rilpa tulïs-an -mu, voyez la
forme de votre écriture (IL Ab.
38).
[Jav. et Sund. «htmm^ tulis.
Bat. 5{r-ro\ tulis, les raies
qui se trouvent sur la peau d'un
tigre. Mak. ^^^ tulisi.]
j*Jy tïtlu#, stable, ferme, sin-
cère, ^i^lol^ \j^y ^jy
sûrat tulus dan iklâs. un écrit
sincère et amical (Lett. Mal.).
^U — tulus hâti, un cœur
droit, homme sincère.
^xJjl« menTdus-kan, rendre
stable, affermir. £\ xsl* {J^f
^p.ri.S £j>yj> tûluskan hatï-mu
âkan ber - bûat ka - baktï - an,
affermissez votre cœur dans la
pratique de la vertu (S. Mal.
250).
[Jav. txiiuitiAp tulus. Sund.
i]jnix<if\ tulus, accompli, achevé,
714 ^
parfait. Bat. lg*~2£\ tu /us.
Malt. '"-««> tvlusu, droit, juste,
Day. tulus.)
-iy fÛWOH, levier dont on se
sert pour lover un certain filet
à pêcher; levé avec un levier.
Pilori (AV.).
wr~%
■niiu-as. lever avec il
levier, attacher au pilori, au j
{/*\y tuwâs-an, le filet qu'où
lève au moyen d'un levier ou j
d'une perche pour prendre le
poisson.
Jt*vV tûmik, piqué, passé un
travers. Jijj.s J-yi S\ «^-^
laksâna liâgey dt-tûsuk dûri,
comme piqué par dos épines (fi.
Bid. 22). ;
V ,_j-y *«* wi- (« *» i> «pe ro n n é ,
Jffymmenûiiuk, piquer, passer
au travers.
JU»^J tmi-hld (Ar. Js-j), unité
de Dieu : reconnaître comme
unique; être- un, incomparable.
iâ-la/i ôranf islam >j«>tjinTiM>iit .
dân tatrhid, c'est un musulman
vraiment croyant et incomparable
(M. 11. 84). |
Ajjï tûfah (Ar. Ji), le
cet animal, nommé en P<
U*P «S3* tf'7* » Para1
d'après Kazimirski, le cl
vier; et d'après Richard
blaireau, ou bien un petit
qui avertit le lion de l'a)
de sa proie, et qui lui m
des restes de l'animal
Dans l'exemple qui suit, il
indiquer le blaireau. JÔj
AL«mO bê-ùrdjtti deri-pt
gala bàuUatg per-barït-
riisa dân kyeag dân tij
iflanduk
ya,g i
grand nombre de pièces
bier, des cerfs, des daii
blaireaux et dea clievrotin
tués (Ji. 14).
Jj^iy tmrfik (Ar. J>£
faveur, assistance de D
ïjc OU Jfj Jô\j ymg
tnirfilt dân azï'it, qui
les faveurs <lu ciel et h
(/.«■«. Mal.).
AjJ tekàtl. ouverture du i
la bouche, le gosier, la
- J^l âmk telrùA, la li
&J tekàll, obstination, ei
sèment de cteur. v. iî
JS
&
715
- A
>J ték&, nom d'une herbe.
S»* y «^Ié^* e>/ i ^l &> rwm-
jw/ teAi ïta âkar-fia men-jâdi
ôbatj la racine de l'herbe teki
est employée en médecine (Kl.).
[Sund. «»*#i\ teki, nom d'une
mauvaise herbe dont on débar-
rasse difficilement un terrain où
elle s'est propagée.]
V teki, (Ar.), pieux, craignant
Dieu.
Sj teki -teki ou Sj jùu
tekàk -teki, énigme.
t ij^i ber-teki-tekï et jjxj^
£ï />er - tekàk - teki, proposant
des énigmes; énigmatique.
[Jav. vnnvnta^ takén et Sund.
enijKni *g$n}\ takonan , interro-
ger.]
Jacob jura par la piété de son
père, par le Dieu que craignait
son père {B. 51).
jXJ tékU, v. & tegùh.
yliï takwâ, nom d'un habit.
— j>Sj bâju tctktra, espèce de
camisole avec un bouton au col-
let.
[Jav. et Sund. <Kn*p\ takwa.)
<Syo tekwa (Ar. Jù), piété,
crainte de Dieu. x5ool ^ à15jû*
I**
tekyid (Ar. ^IS), fixation,
restriction.
^JuJul» wew - tekyid - kan,
borner, restreindre (j. ch. j>\ ->Lj
i2|Zjb *jJuJuL» tîâda ïa men-
tekyïd-kan hibat-na} il n'a mis
aucune restriction à son don (D.
M. 144>
jiï tekiyet (Ar. Jiï), piété,
crainte de Dieu. <-^â«£ alyi*^
e)U> ÂJu *> ber-mmpah'lah ya-
kUb demi tekiyet bapâ - /7</,
^VV^^ ^ hendak'lah bah-
ica ada /uikhn itu tlâhir tek-
wà-na, un juge doit être d'une
piété reconnue (/>. M. 361).
*j)m£j tektvïn (Ar. 0^), créer,
faire exister.
XjJU tekumn (Ar. »y), calen-
~ drier, almanach.
JyJ tekiïkwr, v. Jifkûknr. '
OyJ tekïin, pour ^ *<>&*}/*.
iXJ tekàk, obstination , entête-
ment, endurcissement de cœur,
obstiné (AV.).
J^Jo tekàk = & tekàk, la
gorge.
£>J tekàk, v. X £ tekï-teki.
716
JÏ
>"
iJo tekôk, courbure, coude
J^j />er - tekôk y courbé,
qui forme un coude.
&
tekàk, frapper avec un mar-
teau ou un maillet.
jfi£ peri-tekùk, un marteau,
un maillet {< V. liatav.).
J^OJ tekàt, piqué, brodé, ^y
JîjiU*. ^OJ J*SjL» ber-kâùi
surgkit tekàt xelâri, revêtu
d'une étoffe brodée suivant le
patron nommé chelari (S. Ih'd.
118).
^aAaJ takdir (Ar.>x7), volonté
de Dieu, arrêta immuables, dé-
cret inévitable, providence, pré-
- ** •§ A
destination, *j u*y jl-*** O^*
\L denjan takdir tâhan ytug
bakâ, par la volonté du Seigneur
qui est éternel. Ol^o^-Xi* ^co
dergan takdir dëwâta , par la
volonté des dieux (3/.). ^W ji*
viaka deigan takdir allait me-
lakii - kan ka - hendak - na âtas
hambâ-na, Dieu a accompli sur
son serviteur ce qu'il avait sta-
tué (ff. Ab. 12). MjiJSS* OU
^W «j aJJI mâna dî- takdir
allah ttû-lah yaiyjâdi, tout ce
que Dieu a résolu , vo:
arrivera (A/.).
arrêter, statuer, affermi
âXv/ 7w/ men-jâlan bâi
di-takdïr-kan allah
suivrai la voie qui a
par les décrets de la P;
(JSul. lhr. 3). ^\ j£
takdir -kan ayâma t\s
ayâma mesëhi, qui a:
religion inahoinétane e
gion chrétienne (//. Ai
[ Jav. *nà>\ takdi
"-»x>|^t« takaddéré.]
•JLXiiï tetoUs (Ar.^j*
teté, pureté, sanctificati
sambil meiy - ^ev/ ôp - .
deiyan tâkut âkan a
complétant notre san<
avec la crainte dej)ieu <
•yJ tekun, ce sur quoi oi
main ou le pied pour s'
point d'appui, canne,
appuyé dessus , serré ,
foulé, ^jr^- — jâlan
chemin battu. ,JxjL» -
saiygul ', épingle à
&
i tânah Rat ïtu lembik
h di-tekàn, tant que Tar-
it molle, elle peut facile-
ître pétrie.
^ ber-tekàn, qui appuie
oh. {jïj> s&lS* "*V tiàd*1
-na ber-tekàn, on ne pou-
as s'y appuyer, s'y tenir
al. 295).
* te-tekàn, ce sur quoi
le chose est appuyé : étai ;
ipe.
-• menekàn, appuyer,
le pied ou la main sur
le chose pour s'appuyer;
r, serrer.
a!» menekàn -kan, faire
i chose appuie sur une
mettre un levier sur un
d'appui, serrer q. ch.
tO ^X1j3ù di-tekàn-kan-
bâtu itu, ils appliquèrent
ier à cette pierre (//. Ab.
c^yJ — menekàn -kan
fia, lui serrer la gorge
di-terktun-fla serta di-
kan-îia devgan tâtr/a?i-na,
ta dessus et les saisit avec
ttes (Kal. dun Dam. 05).
r. .roi*?»-*>.f\ tefeen, canne,
I
càtl, nom d'un harnais
)ant (À7.).
I
717
^y^i ber - tekàn , harnaché
(d'un éléphant).
*yJ tekàn, attention, application,
esprit tendu, ^fâ ^£ù ^1 aJU^C
be-karjâ-lah la devgan tekàn,
il travailla avec attention.
vyJ^ ber - tekàn , qui fait at-
tention, qui a l'esprit tendu en
travaillant ou en étudiant {Kl.).
wJUO tekàp, le dedans de la
main posé sur la bouche, p. ex.
pour étouffer les cris ou les
sanglots (KL).
(JtxT^ ber-tekàp , qui tient la
main sur la bouche, ygi+jj $£ d>\
Igdy* **-">? U~*" *a pnlarg ka-
rHinah - fia sambtl ber - tekàp
mûlut-na, elle retourna à la
maison en tenant la main sur sa
bouche.
,Jju tikpij nom d'un trident dont
chacune des deux dents de côté
est ornée d'une barbe, et celle
du milieu, plus longue, est ornée
d'une barbe double (KL).
^jOJ tekbïr (Ar. jf), procla-
mer quelqu'un grand , dire : àD!
^0 1 allait akbar, Dieu est
grand !
MOT „
^jfaju tekfn/r (Ar.^o), inhumer,
ensevelir.
■jfi
Hjo tekebur (Ar. ^S), arro-
gance, suffisance, fierté: arro-
gant, fier, w— \ X* j~* > £> y I J
j&î d&gu i/anj ftethr tanda
âmat tete/iitr, un grand menton
est la marque d'une gronde
fierté (.1/. 1t. 192). j& JiL
leehur hendak mentmjuk - kan
ka-kràx-an-îiti, très-arrogant et
voulant montrer sa force (//. D.
39).
fCyJ tekritn (Ar. .J), respect,
" vénération, révérence.
J ju fefcrw* (Ar^i), confirma-
tion. ,
ijftj tekàl — j£ ttfft/ (Z,.!.
u^aJm tekelêbai !, flotter, être
agité (f.V.).
i«juOj tetelif iAr. ._ilï), chargé,
avoir un fardeau.
tfiSSÏZ» iiien - tek-Uf - kan,
charger quelqu'un d'un fardeau.
taiefitr (Ar.j~*i), man-
quer, être négligent: négligence.
jiknlair kâmit tak&tr âkan pr-
k'trjâ-trii itu, si vous êtes négli-
gent à remplir ce devoir ( .1/. II.
GO). *£ j*-a« Ojiy Wj- ^1 OjW
IL-
takpïr i/air/ beatir , c
rendu coupable d'un
négligence {Lett. Mal
négliger une chose, a»
de négligence jâ jjfj^
takxïr ■ kan i
fada /te - .
r/aio Itâmx di-kttrjâ-,
ne néglige pas un dev<
à remplir (3/. 11. 70i. j
katt-an pïïit nie» -ta
hamba , tout le inond
sera de négligence (& .
ISo /<'</«, debout, sur pi
être érigé. ,_e^— ■> t
teffâ her-dïri dt-seï
tenant debout dans le
yl» (tflCi di-tegâ -Su
érigea une pierre. —
pat teffâ, un endroit
tenir debont.
Ixî. meneau, se pla
ériger, établir. J*^ -
meyùl, ériger une
*»^j — uienegâ riitn
une maison.
jre. ,„,„.,, -t
tenir debout, faire érig
îxhlin. établir, affermir
ni.ihinnétane.
&
On trouve aussi & teghh.
[Kw. Knnm\ taga.] ;
tegàh, empêché, retenu,
rrêté, défendu, interdit: être
mpêcbé. *& AJl £;!> Ob AJù
V- teghh dân di-lâraig ûleh
Hinjtnna, fut empêché et dé-
fendu par le chef,
*SL meneghh, empêcher, s'op-
poser, défendre.
ÙSJ ter -teghh, qui est em-
pêché, retenu, arrêté. &J Ota
^ 4p crsP Ù*S* ** ter~
teghh hûjan drhs derî-pada
Inrgit, et la forte pluie qui tom-
bait du ciel fut arrêtée (B. 10).
£$L meneghh - kan , em-
pêcher, défendre q. ch., faire
retenir, e)^ — meneghh -Jean
wurkà-na, retenir «a colère.
JJ^w ^U^i £$L> meneghh-
kan ber-mûîn jûdï, prohiber les
jeux de hasard (/(. Ah. 258).
ôfo* J/u sudah teghh - &rm ^7-
katc deri-pada ber-dôsa , c'est
'moi qui vous ai empêché de
tomber dans le péché (7*. 27).
r :J tf" -£V jlÊL» meneghh - /?*>-
ghh-kan kânak- kanak, tenir
des enfants dans la sujétion
(J/.). ^
•Jbfô penegàh-an, action
d'empêcher, de défendre?défense,
&
719
prohibition, empêchement: en-
droit prohibé, èjf J-A* cr^-^
^Jbfâ ka-ampat-na mâsuk ka-
bâwah penegâhan, toutes les
quatre entrèrent dans l'endroit
réservé (dans la chambre de la
princesse) (S. Bt'd. 20).
[Jav. et Sund. «i3i?n?\ xegah.]
ioJ tegàh, v. fâ tegâ.
toJ Ughh, fort, ferme, solide,
durable, assuré. — £J Oy kôt«
yaiy teghh, une place très-forte.
— *> ù"^ per-katâ-an yatg
teghh, un langage ferme, jlb *&
jft *épi>/« ctefom *y5»wi , ferme
dans la foi. — ?>$ kûraig teghh,
manquant de solidité. & aS1,Xj
^U-» tiadâ-lah tegith satiâ-na,
leur fidélité^ n'est pas assurée.
;^r<f^-,i & ù\*j tiâda teghh
per -janjï - an - na, leur conven-
tion ne sera pas durable. Je*.
1 v^^-Jl Ss J,\ l\ ù\*ïjtka tiâda
ftdfi ta teghh à ta s katâ-na, s'il
n'est pas ferme à garder sa pa-
role (J/. i/. 95).
X& teghh-teghh , fortement,
solidement. -- J&>\* di-lkat-
na teghh-teghh , il le lia forte-
ment.
&j> bei -teghh, qui eat ferme,
qui se consolide. O^ ^ j-> à*/m
720
&
&
*—
stf**> t-**^ ber - teghk diri - ha
dan ber-tethp hatï-na^ se ras-
surer et se mettre V esprit à l'aise
(A/.].
JaL* meneghh , consolider,
établir.
J*y*+* menegû/i-i, donner de
la force à, donner de la soli-
dité.
^y^xU menegùh-kàn, rendre
fort, consolider, fortifier. ^v^->
igytfj **H di- teghh - kan allah
parentah-ha, que Dieu rende
son gouvernement stable (Lett.
MaL). s*-*^??*. — meueqhh-
A'cf « jt>^r -janjï - rc v/, conclure un
traité.
^y^&^ ber-tegith-kan, qui
affermit,qui consolide. £&? ji*
imikn ber - tegùh - &«>* kUwa
devgan îbrâhïm suàtn per-jan-
jï-ati, le Seigneur fit une alliance
avec Abraham (li. 20).
àSj^J per-tegùn, fortifié, con-
solidé.
^yîs? per-tegn/i-an, force,
solidité.
v^*jX*S penegnk -an, action
de fortifier, de confirmer.
^jiy3 Avr - tegïîh -an % ce «|iù
est fort, solide ; fermeté, solidité.
— Cm*-*» surut ka-tegîth-an,
obligation, promesse par écrit
^Sïfijj» ber-teghh'tegûh -an,
consolider ensemble, se lier réci-
proquement, ajus^j ^y~$*/\S\
^licw îa ber-teghh~tegûh~an
ber-sumpah-sunipâh-an , il» se
lièrent réciproquement par des
serments, ^jkylfij» àX* j\
jto
ta sudah ber-te-
ghh-teguh-an janji pada kâmù
il s'est engagé avec nous (B. 71).
On trouve aussi yS tegu et
yi tekû.
[Jav. «»<m^ teguh. Bat. 8*1
fo^w. Mak. '-vvl £a£o. D*.v*
fri/ja//.]
iSj tegôk, trait, gorgée, un
coup de boisson. Jjjl* r^4^
iJu-j dta mïnum bànak &•
tegôk , il boit à longs traits.
^j1 JfiL» W6?w - bûka puàni
devgan sa-bïji kormâ âtaw *'-
te^ÀA? â//er, rompre le jeûne
avec une simple datte ou nne
gorgée d'eau ( J/.). -XÎ aWI J^
j\ jJ>L»> ijl* à»* JUai bri ofâ-
lah ]>ada bêta, mïnum bâranj
sa-tegàk âyer, donnez- moi nn
peu d'eau à boire (B. 33).
[Jav. {t))>]cmihT7Mf xegobw>
Mak. ^*->M tago. Bug. tego.}
ê
£
721
gàfgf étendu, uni (de la
des voiles d'un navire).
*> {^jïty ber-lâyar ârgin
r kelht, le vent poussant
►iles et les tenant tendues
al 211).
tgàp, fort, vigoureux, ro-
gros, sain, entier, ferme.
c&V jàtm yarg tegàp,
estiaux d'une forte taille.
Jjl* hâti yarg tegàp, une
srme.
vl* menegâp-i, donner de
•ce à, fortifier, affermir.
JU Jtij £ J^ rôti
tegâp-i hâti mânusïa, le
qui fortifie le cœur de
me (i*. 881).
it* SgK""»' \ togap. Day.
tegàp, quelquefois em-
pour lx> te^â.
grdt*^ dur, solide, ferme,
e, qui ne se plie pas aisé-
: entêté, opiniâtre. — & àj'Ij
ï yarg tegàr, terre forte ou
e. ^^Ol Jb </â&*
yarg tegàr, humeur de
levenue visqueuse. 0*l*J^$
I per-hambâ-an yarg tegàr,
servitude. Jjlxt — te<7àr
i, difficile à instruire. —
|/>j1 te^dr ê&or, nom d'un pois-
son.
{jy** menegàr -kan , endur-
cir, rendre ferme, rendre entêté.
â&an te^&r - &a/i Aarô - na, j'en-
dnrcirai son cœur (B. 91).
î^l& penegàr~an, dureté,
endurcissement, entêtement.
C>J$£ îca-tegâr-an, ce qui est
endurci, ce qui peut être endurci,
dureté. — Ç>jy ôrarg ka-tegar-
an, un homme entêté.
[Sund. ènan\ tegar. Bat.
■*•*% togar. Tag. fc^ft
tigas. Bis. ^51 tiga.]
$J tegàr, v. J>\S tâgar.
y>J tegùr, accueilli, bien reçu,
invité, rassuré; averti, amicale-
ment réprimandé , doucement
grondé: accueil, avertissement
amical. > JûX* A^\ ^Ss^ *£**
^lp*-* stgràh di- tegùr ûleh
baginda hey sûdarâ - ku, aussi-
tôt ils furent accueillis par le
prince (qui leur dit) : ô vous qui
êtes mes frères (B. 70). ^liCi
&\£^sj*j\+ ^£ï e>^.> sa-kalï-
an di- tegùr -ria deigan mânis
per - hatâ -an, il les rassura en
leur adressant des paroles affa-
bles (if.)- ■** ù^ *^y ^"
46
fi
tegùr - lah tûati - /eu garârg - a»
mamottda, veuillez, monsei-
gneur, bien accueillir mon oncle.
\^- ^J Vtfiù *1*£- sigrhk-
lah di-tegùr-na detyan suka-
xita , et il l'accueillit avec joie
(S. Bid. U3-). iij Jï-> £ £,j|
C*\jjîè ôrarg yanj di-teg&r
ïileh paigûlu ïtu, l'homme qui
avait été doucement repris par
le chef.^el ^yUî8 ôh djs fj*
Cijy bâratg tegur-na dân petg-
ajâr-an-Ha aiykato tûrut, sui-
vez ses avertissements et ses
conseils {R. 53).
vfc* menegùr, accueillir, rece-
voir avec bienveillance, rassurer,
inviter, encourager; avertir dou
cément, réprimander amicale-
ment, fji JU» jU ùy Fjj~* sa-
Ôrarg pûn tùida menegùr dîa,
personne ne pouvait le rassurer.
£,1. JL JÔU g ^jli «]|
Jul *1\S l|j J^L, tiadà-lah <
ôratg yanj dàpat menegùr l
rarg ea-porkâra dâlam tânah
ïtu, il n'y avait personne qni
exerçât quelque autorité dans
ce pays {M.).
Jùy^mener/ûr-i, bien accueil-
lir q. q., faire une invitation à;
donner un avertissement amical
à q. q. Jfjj&> *>. £fli \J* pu-
trâ dâtarg sigrhk dt'-tegùr-i,
le jeune prince arriva et fil
aussitôt bien accueilli (8. Bid.
143). *y iLp ^LJbljlÇ
VCiyjtt-alair ada-lak btbhl-On
teguri-lah ulek titan-titan, s'il
commet quelque faute par igno-
rance, vous, messieurs, avertis-
sez-le amicalement (R. 53).
^fc- menegur-kan, avertir
de q. ch., relever une faute.
tfSJfcï -Z-A **)£ baxu-an-mtt
ïtu di-tegur-kan-iia, ils repren-
dront les fontes que tu fais tn
lisant (if. Âb. 32).
^ipeneg&r, qui avertit, qni
réprimande, censeur bienveil-
lant.
ùjyï tegûr - an, averùst-
ment, admonition amicale.
Ùjy3 penegur - an , «etioi
d'avertir, avortiHsement.
Ùjy3 kn-tegûr-n», qni «t
averti. Jol jfii êjj) tbjjfi
ka- tegûr -an -lah ôraig Mgri
Itu, les habitants de ce pays Ta-
rent avertis {M.).
4*
orag
tagark (Pers.),
tegerttog
'raig (Cr.).
- fjùktde-
tj&j tegM, cause, raison, motif.
paroe que , h cause de. JjI -
Jfc
à&
723
%, pour cela. «*JI — teydZ
ar quelle raison ?yAs ù\j
ida tâhu teghl-iïa, on
nnaît pas le motif. Jxj
9jy-^ aJIxJ tegbl tiadà-
- ôrafl/ /e&M pandeijj
[u'il n'y avait personne
vant (//. ili. 49;. —
■•^ te^à/ perampUan
luse de cette femme (M.)-
•ouve aussi J^\t tâgal.
. tagal.]
U9 ergot de coq.
tgalîjuh = JJiî pa-
rtout dans le sens de dé-
e pied (Py.).
tegalîyat, teg allât,
er : disloquer , démettre
Holl. fcm), tonneau, ba-
5. — C-j** merg-gtiliig
nier un tonneau. — i&y
tdrg, tonnelier. C^-w
JjJ^vi aerta be-brâpa tdrg
avec beaucoup de ton-
ides (Exer. 130).
et Sund. ^«sm\ lo^. Mak.
vgàduh, regardé, ûnè,
çardé (de bas en haut).
rftM ûleh-muka-âtas pôhon ïtu,
regardez sur cet arbre (litt. : soit
par vous regardé). w^J* jl£j
tatkàla hamba tergâduh ka-
lârgit pada mâlam hamba Wiat
bintavg, lorsque je lève les yeux
au ciel pendant la nuit, j'y aper-
çois les étoiles (N. VhiL 14).
oI«1a menergâduh , regarder
en haut, lever les yeux au ciel.
\e>Sl
p^ToUL. ù^il
ïa-pûn mentrgâduh ko - lâvgit
serta minta dod,\\ leva les veux
vers le ciel et pria (R. 100).
^jkjJ^bS Ica-tergadUh-an , ce
qui est regardé, l'objet vers le
quel on lève les yeux {H. F.).
On prononce aussi oUj tergâ-
dah.
Asti ta/rgoh, mugissement, beugle-
ment: beuglé, mugi.
àiiy> ber-targoh} qui beugle,
mugissant: mugir. - £ jS
lembu yarg ber-targoh} des
bœufs qui beuglent.
TajkJ^ ber-targoh-targohj mu-
gir jusqu'à en être hors d'ha-
leine: haleter.
On prononce aussi targah, et
on trouve aussi ax£J taiggoh.
46*
i
724
A&
ksd tergah, demi, moitié, milieu,
centre. J|ju — tergah mâbnk,
à moitié ivre. ^W &*sdi-tergah
jâlan, au milieu du chemin. a£jo
Oji dz-tergah lâut, au milieu de
la mer, en pleine mer. IL —
tergah mâlam, minuit, ^Jjl* —
tergah hârt} midi. — tjj^jârt '■
tergah, le doigt du milieu. — !
JXJ tergah tïga, deux et demi.
*j» rir — tergah lima pûloh}
quarante- cinq. ^^JI^jLj — tergah
tiga râtus, deux cent cinquante.
yjj xJ — tergah lima rïùu,
quatre mille cinq cents. ^IU^ jJu
^jU AJjî JXJ à*j fa ka-pada jâ-
lan yarg tergah tïgapûloh hâri\
quant au chemin de vingt-cinq
jours ( K. 25). yj> j£$£*"b aILi
sa-telàh dàtarg ka- tergah hû~-
tan, lorsqu'ils furent arrivés au
milieu de la forêt { M. 57).
Pour indiquer certaines heures
de la journée, on dit: JjA* AjJ
5a tergah nàik tirggt, neuf
heures du matin, iufï9 Ojjjy a«J
tergah tlirun panjaig, trois
heures après midi. ajJ; ôjy *ju
tefgah tûrun rendah, cinq heu-
res du soir.
A«L*» sa-teigah, une moitié, un
demi ; une partie, quelques-uns.
A&w JL» ,Jy pïïkul sâtu sa-
tergahy une heure et demie.
A&
x! ^1 arfa anàm sa-tergah,
il y en a six et demi. *£-> jl«
£yt a^ Jb jTb Jl ^
jfL jL" pjjl *£-> ùb ^ Jl*
Jl5lrf maka sa - tergah ôranj
mâkan dâgirg dan sa-tergah
ôrarg mâkan ïkan dân sa-
tergah ôrarg tiada mâkan sa-
kâ/î, quelques-uns mangeaient
delà viande, d'autres mangeaient
du poisson, et d'autres ne man-
geaient pas du tout.
Aj«jy ber - tergah , qui est à
moitié, par moitié. ^y^J^r
jùfbahdru kira-kïra ber-tergah
gûnurg, étant arrivé vers la
moitié de la montagne (8. Mal.
283).
A*!* meneigahi être moyen,
modéré, médiocre.
^y^L. menergah-kan} diviser
en deux, partager par moitié.
0*W^ per-tergâJi-an, Ie
milieu, le centre ; pendant. Ç>
^UjUjÛj ^Uj^ sedàty per-
tergah -an bandnhàra mâhiïi
pendant que le Bandahara man-
geait (au milieu de son reps*)
{S. Mal. 323).
jk\££ ka-tergâh-an, ce qw
est au milieu, mitoyen. c/>^
^jL ka-mulâ-an dân ka-
A«?
tergâh-an dân ka-sudâh-an Jca-
adâ-an mânu&ïa, le commence-
ment; le milieu et la fin de la
vie de l'homme (M. li. 17).
[Jav. et Sund. âtaV tergah.
Bat. stx^ torga. Mak. et Bug.
^-k targa. Day. tergah, quel-
ques-uns. Tag. \r> targ (en com-
position \r*s>% targ -hali),
midi. Bis. Vp>0 torçra.]
A** à»
t&) tefffey = J^> tergik, rance.
cS^jii t&ygvri, nom d'un poisson
de mer de la grosseur du cabé-
ijm. j-A j-j £• J^ jCj
<J£^*J v^Xil î&an yan/ Aœna rôAram
ïtu ïâ-ïtu ïkan tergïri, le pois-
son que Ton prenait ainsi au
harpon, était le tergiri (IL Ab.
188).
[Jav. tsn&w tergïri. Sund.
t9»«3«)?\ targiri.]
iSyst) tergïïwey, sorte de camé-
léon (Cr.).
ïJÛ tergik y rance, d'un gofit
fort, d'une odeur forte.
[Jav. tsurc*/»^ tenjik. Sund.
Knia\ tergi.j
Ç>JbJu tenjkâwarg, nom d'un
arbre qui fournit une matière
grasse nommée minait tergkâ-
d$JtJ
725
warg, et dont on se sert en mé-
decine.
[Jav. *ntùt\ katcarg.]
<JoJt) ttwgkada , sorte de
léoptère, escarbot.
co-
*JoJti tergkalaig = ïj££
tergJcâwarg.
&&) ttfgk€th,mmièrçi, conduite.
JÛi J"V ^** PJJ^ ôrarg tirgkah
tïdaJc ber-târa, une personne
d'une politesse incomparable,
y* — tirgkah lâku, habitude,
geste, manières. ôyu^J aÎJu
^*) ^/ u tirglcah lakù-na-pûn
mâlctn tirggi, leurs manières
deviennent plus hautaines (//.
Ab. 91). tf/J*Û-J4^t#
U-***9^*^ per-katâ-an-na lam-
bat tirgkah lakv-na ter-lâlu
pantas, ses paroles étaient
leutes, ses gestes extrêmement
animés (A/.).
[Jav. Shnat^ tirgkah. Sund.
tsnom\ tirglca.]
&Ju tirglcah, nom d'un instru-
ment de musique, une sorte de
tambour (Pi).).
a*jk1* menirgkah, jouer sur
l'instrument de musique nommé
tirgkah.
72G
Ji»
^>Ai tavgkey, la tige d'une
plante, le pédoncule d'une fleur,
la queue d'un fruit: la queue
d'une poêle, le manche d'une
casserole. S+L> C^JL» ^JSJ^i
py pùggarg-na sepertt targkey
bûrga 7 sa taille est comme la
tige d'une fleur, yt ç>y ^i^
^&M)! sa-bâgey bûrga làyu di-
targkey-na, comme une fleur
fanée sur sa tige (M.), ^jy
v*i*y sïlxt deri-pada jëra-
mi-na dân targkey -na dân kûlit-
naf dégagé de sa paille, de ses
brins et de sa balle (A/.). 9>y
i*l*» bwiga sa -targkey, une
fleur. y***> pXS gundum sa-
targkey, un épi de blé. JjU —
tavgkey hâtî, expression de ten-
dresse et d'affection. <jU £«j
ÇA » cJt*^ targkey hâtî xahàya
mata, (ô vous qui êtes) la tige
de mon cœur et la lumière de
mes yeux (S. Bid. 11).
^vxju targkey - an , une
grange; grenier pour le blé ou
le riz.
[Bat. £:>? targké. Day. targ-
kay, petite branche de bétel
jointe à la feuille.]
fcjyJti ta^gkërurg , nom d'un
poisson, le même que Xp^S
kĕruig-kĕrurg.
jSjy
j)£a
torgkaw, trois
servant de trépied pou
un vase dans lequel on f
q. ch. (7V/.).
jyJû ta/rgku, titre d<
malais (prob. pouryjy tï
ïà-ïtu hadîyat dert-pad
dâud râja kedhh, c'<
présent de Tangku Da
de Kedah (//. Ab. 10).
^jyJtJ tergkùrak,
^^-jU J)\îS — tergkîirah
màntisïa , le crâne d'i
humaine. S&\n p^r"
tergkûrak mhâja dt-di
ne trouva que le cran
Jjjy**3 sa-telhh dî-Uhi
kapàla ïtu sambîlan ten
lorsque la princesse eut
neuf tètes humaines (R.
[S 11 nd. **nunni*Ttm\ taf\
Bat. «599m99\ bargh
PJ[j!>Aj tavgkUruvg, n
poisson (Pij\). Prob. 1
que X pjS kêrurg-kêru%
ï)yJu tetgkuluk, no:
coiffure distinctive des
turban, diadème. {y?&
Jpïôkj^ùk dt\
Jp*
la kâin dan bâju dân
c9 il lui fit présent d'un
in baju, et de quoi se
i tête (if.).
r» ber-tergkuluk, qui a
ùre, qui a un diadème.
ùfo/ raja malâyu ber-
i-mesjidber-tergkuluk,
ne des rois malais est
la mosquée, avec le
en tête (& Mal. 106).
- ber - tergJcUluk ber-
portant une tiare qui
t un charme (phylactère)
om*i/j«£?^\ hulule , nom
net de cérémonie. Bat.
r%\ takuluk, bonnet fait
ge tressé. Day. takolok,
ig. t">fcE^* targkolok,
chapeau.]
etgkUlun, nom d'un
li produit un petit fruit
iinger (Bot.).
gkuk9 la nuque, le cou.
.> «S }l iôy tûlarg blâ~
ttergkuk, l'épine du dos
u. JV JJU> j£u Jap
2a tergkuk hirgga kaki,
i nuque jusqu'aux pieds.
ouve aussi yJo tergku.
£&J 727
tergku segala binâiarg yarg mà-
kan rumput di-jadï-kan allah
suâtu ûrat teghr, aux cous des
animaux qui se nourrissent en
paissant l'herbe , Dieu a fait un
nerf très-fort (pour leur soutenir
la tête) (Exer. 120).
[Jav. lsn<m»mj\ terggak. Bat.
targkuk.]
jûî
tunfkak, le talon du pied
(À7.).
[Jav. «s»*7?*w^\ turgkak.]
4ÔJÛ Uwgklrg, réprimande, re-
proche, menace. X£X>j\ J-J!
bïla âku ter - kenhvg - kenhvg
akan targkiry hardik segala
gurû-ku, lorsque je me rappelle
les réprimandes et les reproches
que me faisaient mes précepteurs
(/7. Ab. 24).
AmL rnenargkirg, répriman-
der, menacer. crt*i ï*$Ju+ &\jy*
suwarâ - fia menargJrirg - narg-
kïrg bunï-na, le son de sa voix
était menaçant (H. Ab. 302).
4ôJÛ targharg 9 nom d'une
grande chaloupe, une sorte
d'aque à deux mâts sans vergue.
sa-râtus bûahjùrg lâin deri ïtu
728
AT
torgkarg, cent jonques, en outre
des torgkhrg, etc. (5. Mal. 58).
torgkarg âsap karjâ-na me?w?i~
da kaphl-kaphl besàr, des cha-
loupes à vapeur pour remorquer
les grands bâtiments (à voile)
(Exer. 82).
&
torgkiig, le croupion, le
A
coccyx. — £y bûiga torgkirg,
nom d'une fleur odoriférante.
tirgkat, plancher, étage,
grenier, terrasse, tillac. du^j —
tïrgkat rûmah, l'étage supérieur,
la plate -forme d'une maison.
JiS — tirgkat kaphl, le pont,
le tillac d'un navire. — J(>1 !
ànak tïrgkat, degrés pour mon-
ter à un étage supérieur. J^ly
JSmj Jf>| TcjlJ ^j-jI ber-henti
citas tïap - tlap ânak tirgkat,
s'arrêter à chaque marche de
l'escalier (M.). a$Ij3 «j cSJô jP3
JaJj iû t>l3 ^jS «j dergan tirg-
kat yarg di-bâtcah yarg ka-dUa
dan yarg ka-tïga, avec un étage ;
inférieur, un second et un troi-
sième (B. 8).
w*xi^> ber-tirgkat , qui a des
étage9. — à*jj rTlmah ber-tirg-
kat, une maison qui a plus que
le rez-de-chaussée.
[Hat. st5<?? tùgka.}
-C*-!
turgkat, canne, bâton,
appui , soutien , étai. y\y> Ota
J«X*> i& ip£\-> dân suàtu ta-
rgan - na memeghrg turgkat , et
d'une main il tenait un bâton
(R. 124). JJj — turgkat ka-
tîaky des béquilles. Cy\c**j-
turgkat ka-rajâ-an , un sceptre
(J5. 82). ùlkâ — turgkat sêfân,
nom d'une espèce de roseau
(maranta dichotoma).
Énig. £1 JJJU £>L» JÛ"
turgkat sa-bâtarg me-W.it bâ-
targ, une baguette qui s'entor-
tille autour d'un tronc.^l û/ar,
un serpent.
\2&m>j> ber-turgkat, qui a un
bâton, qui a un soutien. àjIS^
J*x*j^ 4>|j we/i pâtah dôtarg
ber- turgkat, ceux qui étaient
estropiés , venaient soutenu»
par d'autres (M.). jSJu^ &jtf*
dergan tiàda ber-turgkat, sans
avoir d'appui (H. Ab. 5). Aj
katlak, qui se sert de béquilles.
JoJL* menurgkat , soutenir,
étayer.
^fiSJ&j» ber-turgkat-kan,qù
se sert de quelque chose comme
de bâton, faire de quelque chose
un soutien.
C££& penurgkat, ce qui sou-
tient, un étai.
AT
729
av. *T9m*snj(\ jurgkat. Sund.
^mj^ tektek. Bat. £??5tx\ \
fcot. Mak. et Bug. ^sy tak- >
. Day. torgket. Tag. fc->i£
pot, un bâton: "V3tC *ow- ;
une canne munie d'un cro- :
. Bis.
fcorf.]
torgkodet 1/liZ?
^ tmgkap, pris, saisi, cm-
né; être pris. J?lî ^Uw
* ^p^ otVJtl supâya pâtek
fcap dergan hïdup-fta, afin
je le prenne vivant (litt. :
soit par moi pris) (H. 64).
i di-targkap-na dia devgan
afin de se saisir de lui par
(#47).e^\>JÔb^
\j*y*> 3W jïkalaw dâpat
\rgkap-na tiada hârus di-
ih , s'il parvient à l'arrêter,
s lui est pas permis de le
(M.).
J^i ber-targkap, qui
d, prenant; être aux prises.
«** marï-lah argkaw supâya
ber-targkap 8âmasa-ôrarg7
\ ici afin que nous nous cm-
aions seul à seul (IL 114).
menargkap, prendre,
r, empoigner. ^J&L.aj^.^I
ïa menûruh menargkap
\C A"
»r a.
a^a. *r *«
gajàhy il ordonna de prendre
des éléphants (Z/. Ab. 66).
w^il Pji^J ^•VA.'« JX* hendak
menargkap bûrurg ïtuy voulant
prendre ces oiseaux (Kal. dan
Dan. 68). £^| olf J&JL*
menargkap kâta ôrarg, saisir le
sens de ce que l'on dit, com-
prendre (Iam. Yot. 1 5).
targkap - me-
nargkap, s'empoigner récipro-
quement.
ououy ter-targkap , qui est
pris, que Ton a saisi, fait pri-
sonnier. %j£jbj «i pT-Wj JU
A*j3 ^jy*>ï maka raja - rô/a
yarç? ter-targkap dï-sïirvh-na
bUnuh, il ordonna de mettre à
mort les princes qui avaient été
faits prisonniers (S. 140).
^■■ix-al» menargkap - kan,
faire prendre, faire saisir. *i3ta
Cr^X^** ^V* dâpat-lah sahâya
targkap-kan, je puis les faire
prendre (i£ Ab. G 7).
^IC*) targkâp-an, qui est
pris; prise, saisie.
^Ixjfca penargkâp-an, action
de prendre, de saisir: saisie,
action de comprendre; intelli-
gence.
^IxjbIaXju^ ber - targkap-
targkâp-an , qui s'empoignent
réciproquement, qui en viennent
730
aux mains, jb ^XjûaXjOj» y 1
t^yj* lâlu ber-taigkap- tarykâp-
an dan ber-gôxoh, ils en vin-
rent aux mains et se donnaient
des oonps de poings.
^1£&aX*^j ter - targkap-
targhâp - an , qui se sont em-
poignés, qui se tiennent réci-
proquement. e>U *J\j±* à1L*>
%Z+A ^xXnlix M)j> sa-telhlt be-
bràpa lama - na ter - targkap-
targkâp-an ïtu, il y avait quel-
que temps qu'ils se tenaient
ainsi empoignés (7i. 1 49).
^ICkO ka-targkâp-an, ce
qui est pris, prise, prisonnier;
ce qui peut être pris, ou com-
pris, prenable, compréhensible.
[Jav. *àn*mi*j(\ targkep, se
serrer l'un contre l'autre. Sund.
9sn«niAj\ targkap. Day. targkap.
Tag. tr>tc taigkop.]
Al A
targkrup, état d'un ani-
mal qui est couché, qui a le
ventre sur la terre.
J^i ber-tanjkup, qui est ;
couché sur le ventre.
A^A-
tU menargkup - kan,
faire coucher par terre, faire
coucher sur le ventre.
Htgkap, fenêtre, volet
d'une fenêtre, châssis: mis en
fenêtre. ^l> — ttrgkap kâxa,
A<^ A»
une fenêtre vitrée. *»y aIICj
i/y olXju ^y 1 dt-bukâ-lak
nuah âkan ttrgkap bahatrà,
Noé ouvrit la fenêtre de l'arche
(#. 10). j££ J&j* J\ ÙL
tĕrgok-lah ïa derï-pada tùgkap,
il regarda par la fenêtre (B.38).
ù*^yy jtkalaw di-tîrgkap kâxa
yarg ada dàlam-na bau-baûan,
s'il couvre d'un verre ce qui
contient les parfums (3/.).
J^i ber-ttrgkap, qui i
des fenêtres, ^y 3 J*l jfc'l J*
waXjo^ paaa antara ttu ai-
brï-fia ber -ttrgkap, et dan*
l'intervalle (dû mur du palais) il
voulut qu'il y eut des fenêtres
(& Mal 182).
memigkap, munir de
fenêtres, couvrir un châssis: re-
garder par une fenêtre.
^l£J tirgkâp-an, qui ed
fenêtre, mis en fenêtre. J**> J
^lCu jJùia menëtgok ka-paia
tirgkâp-an, elle regardait ptf
la fenêtre (Bloemleztng. 258).
[Bis. £-£z? takop.]
»r a.
*\ A*?
torgkap, tourelle de
vigie.
On trouve aussi «Jty tSkaf-
Aï A
tgkup, sorte de chaise
ps (CV\).
i
i
îkar, dispute, contesta-
relie.
j ber-tergkar, qui dis-
i conteste, se querellant.
ber - tergkar sa - ôra?^
i-ôraigj en contestant
tre l'autre (#. D. 46).
a suwàra ôrarg hér-
on, entendit la voix de
n qui disputait (M.).
<sn«n\ tukar. Bat.
%\ totgkar.]
rgkal, amulette, pré-
• menargJcalj préserver
éloigner l'infortune.
> penaighaly qui pré-
î sert à préserver d'un
, moyen préservatif de
ne.
.. èn*m<wy\ targkal, place
•ouve une divinité. Bat.
% targkal.]
nfkil.
*&penargMl-an = ^yju-3
i, salle d'audience (Py.).
*sn«n<nâjf\ targktl, paraître
on grand personnage.]
j£& 731
\JSJtJ tavgkulf nom d'un filet a
pêcher, carrelet, carré, ableret.
\Jb£i tifgkal (8. Z^f (argka),
borax, soudure, tincal.
^JSJù tunfkul, courbé, assujetti,
soumis: être assujetti.
j£*c temuigkul, se soumet-
tant, s'inclinant.
sjy^^ menuigkul, courber,
soumettre, assujettir. ÀJyj jLl
^*fmj^ tïâda dx-bûnuh ûleh srï
râma kâma la sudah menurg-
kul dîrï-na, il ne fut pas mis à
mort par Sri Rama parce qu'il
s'était soumis (A. 140).
jfc*ù penurgkuL, qui assu-
jettit; assujetis8ement.
[Jav.,Sund. énunvu^ turgkuL)
d<^y^idtwrgkelàsah, nom d'un
oiseau aquatique (L.).
-5«3 targkas, leste, alerte,
rapide, agile. Su — targkas
kaki, léger, dispos, ^l* *j 3y
ijSX* Ob Icûda yarg bâik dân
targkas, nn cheval bon et léger
à la course (M. R. 118). aL^I
lah sepertï fcilat yarg ârnat
targkas, il partit comme l'éclair
(M.).
732
sjàà
LjSJu taigkis, paré, détourné,
écarté, repoussé. «j^-J^ ^w —
targkis dergan prtsï, paré par
un bouclier.
fnenargkÎ8j parer, re-
pousser, détourner.
♦ft^Xol» menaigkiS'ka?i7 re-
pousser, retenir quelque chose.
dî-tatgkis-kan uleh sri rama
ânak pânah-ita, Sri Rama re-
poussa sa flèche (if. 43). àL*>
/oÀ târgan-na menajgkis-kan
târgan indrâ, une de ses mains
était occupée à repousser celle
d'Indra (A/.).
penaigkïs-an, action
de parer, de repousser.
^yJjJitLXJcjà ber - targkîs-
ta7ykîs-an, parer de part et
d'autre , détourner réciproque-
ment, ùb o*1*^ Jt'd*
makalâlu ber-pânah-panâh-an
dân ber-tatgkùt-taigkïs-an sa-
ôrarg-pïï7i tCâda ber-kenâ-an,
alors on tira des flèches de part
et d'autre, et de" part et d'antre
aussi on les para et personne ne
fut atteint (B. 43).
[Jav. *g»«3>0utf\ targkts. Bat.
B-0% targkis. Day. taiykis.
T*©- fc">à taigkit, repousser.]
•*5s£3 turgltu*, un petit paqurt
(p. ex. de riz).
^jSiim menurgkus, mettre en
paquet, faire un ballot,
v. ^jSJo burgkus.
{JJisd Uwgga, échelle, escalier,
degrés, ^ju — tavgga kâyu, une
échelle de bois, yl* — tatggn
bâtUj un escalier de pierre.
— JjiU 7iâik taigga, monter un
escalier, entrer dans une maison.
— A* * j rûrnah targga. v. à*jj
• M.
% A I
rUmah. Ja«L* 9jj\ ôrafg sa-
targga ou C^u» te-taigga, un
voisin; habitants d'une même
maison. — £] ânak tsrnjga,
un échelon, un degré. AyjU
JUjl j*^> AU jU> tlga pûloh
taiyga dâlam dûsun ïtu} il y*
trente escaliers (maisons) dans
ce village. S-A ^jJ^ùb ^
j/jhm cte/i ka-pandèy-a* ttu
men-jâdî targga ka-pada panj-
kal ka-kayâ-an, la science et
l'instruction deviennent des de-
grés pour arriver à la fortune
{IL Ab. 23).
Prov. ji^ jV^jp^
tûlak-kan tavgga kaki b*-
âyun, lorsque l'échelle est pous-
sée, le pied chancelle. Le sens est:
lorsque Ton supprime une chose
utile, il s'en suit des difficulté».
tijt ber tanjga , qui a une
le, qui a un eBcalier.
tU meitargga, visiter bob
m.
■Is penavgga et Q'ICjji'
tggâ-an, cuisine (style de
iv. r»..m tmg^a, voisin.
. (sinni taigga, maison bien
ruite. Bat. sg-». tanjga.
«r long et étroit. Bis. £-£>g
, aller dans la direction
montagne.]
Uwgga, lingot de métal
ras. v, *XjJ taiggah.
torggâra , le sud-est.
c\ ân7j'n torggâra , le vent
d-est. — (/*J fi«ur (twy-
ou jISj»— ^^w rtmtw- menatg-
, est-siid-eBt. jbCL. jOLi
in menoiygSra, sud-sud-
)1£m jJ *-«iJ Ojiy tÛrvit
deri torggâra, nue tem-
venant du sud-est (H. Ab.
tk. -^hs tuiggara. Day.
tira, vent du sud-est.]
tavggâla. (S. Hl^rH
h&i), charrue.
dû mennrggàla, labourer-
er la terre. jJ>^ ^1 ji*.
iSy 733
w^l *jLi JliuÈli j'ifoi *«■ kendak
vienaiggâla sâtcah ïtu, s'il veut
labourer oe champ de riz (J/.).
JOKjJy ber-tarygalâ-kan,
qui laboure ou fait labourer In
terre (ff. F.).
J&jbs penaiggâia, qui la-
boure, laboureur, cultivateur.
Ù'}Ê£S t,e„a,ggulâ - an,
i action de labourer, labourage,
: culture. i\ Jy JSi £ tfti J
i jf 3£iî £mfl tàhun yaig aalam-
fia bûkan ada penarggalà-an,
cinq années pendant lesquelles
onne pourra ]taalabourer(j3. 75).
ijyiJù'S^Miji ber - targgâla-
targgalâ-an, labourer ensemble,
labourer à plusieurs reprises.
(Bat. se5-*«— tirrjyala. Hak.
tv>-o nargkaia.]
wSaù Uwggâlunj, sorte de
ci vette (^nrn doxu.ru s musanga).
v. fy mnsaig.
Alix*) te-rggâluig , se termi-
nant en aro à la partie supé-
rieure (KL).
&3fc> tarygàh-, lingot de métal
précieux. ^^ (_r«l *£*>" i&r*" '
jlj^wl JJu sa-rïbutaTggah amàa
brï-kan ka-pada istrï-ku,
donnez à mon épouse mille
djj
lingots d'or (.4m
109).
■uah
àSJùtaiggoh, filet que l'on traîne
an fond de l'eau à l'aide de cor-
dages, traîne, seine.
taiggoh = *iï taigok.
USaû targguh, différé, remis,
retardé; être différé. *ÏJiô JU3
^î-1 kotïkn di-taigguh ampun,
si l'absolution est différée {P.
M.), jj^ji tiLj'jy^Xnjj dï-targ-
guk-na tîga hùlan, il remit à
trois mois.
<£sT^ ber-taigguh, qui diffère,
qni attend ; «'arrêtant, différant,
attendant. **-y pjl> *C*^ ■-*■•*•
tSjl* hamba hur-taiijijuhbâratg
tûjuh hâri, nous attendrons en-
core pendant sept jours {H. 121).
**ju^ y» ,_jl jlT kalaw ïa mâu
ber-taigguk, s'il vent attendre
(7/. .44. 226).
jSjiÏ^Ïju taigguk-ber-targ-
guk, différer toujours, remettre
sans cesse. J«J «Ca^Cu -" jk
makapada targguk-ber-tatggv,h
ïtu , or, en remettant ainsi in-
définiment (/jw». y<a. i5).
*JjL* menaigguh, remettre,
différer.
àiîuj tei-tajgguk, qui est
différé, que l'on a remis, arrêté. ]
r£k>
^jX^jL. vieitargguk-hiH, rc
mettre qnelque chose, retenir
quelqu'un, accorder ud délai.
aa-telàhdï-taigguk-kan-naûUl
ôratg dâgaig itu, lorsqu'il»
délai eut été accordé par le
marchand (R. V.).
s$£mij ber - targguh - kan,
qui arrête, qui retient quelqu'un
ou quelque chose. ^JT *L*W
JUu ^fJijt j&igan-lak Afin*
b?r-t<n}it]iilt-k<ti< beta, ne me re-
tenez paB d'avantage (5. 36).
£an, faire arrêter qnolqu'nn,
faire que quelqu'un attende, j'
ta dî-per-tawigiih-kan »a-han-
hàri ka-pada ea-hari-hàri, «
le faisait attendre de jour en
jour (7*»». Yat. 15).
^jkjjb^ per-tatggûA-an, re-
tardement, remise, action de
différer. o*^*P Y* J' -^
iîjfî jikalat» ada lâba f#-
taigguh-an pï-hûtaig, s'il J "
de l'avantage a différer de eolli
citer le paiement de la dette
(M.).
[Jav. è»w< tanjgun.}
KiùJtJ tmggah-tatggah, nllf
civière, un brancard. C*~ — "
d*
jk
nth-tatggah mayet, bran-
mortuaire.
tt-njgi, haut, élevé. — *jlï
h tirggi, terrain élevé.
'y gunury tùggi, une haute
agne. — ^> harga tiiggi,
élevé. jijU — Kipyt' Aônj
lé dans la journée, Aj êj^l
Ji» ôraiy i/aç Mgpi
Mt-iîa, homme d'un noble
itère. *11| Jl jf-j J&
^* g «^* "#°& jP«/*'
allai tûhan yary mahâ
i, toute louange soit au Dieu
îaut {Irnn. Yat. 1). aLjo-
•^ «i^*» ,_$"" tS' jadî-lah
ni tivggï-na sa jan/kal, il
t petit haut seulement d'un
m (.«. 131).
ov. tJjU £■» 4jp kjjj
iÀ gûnuiy tiiggi hârap,
France s'élève plus haut que
ontagnes.
jt« menirggi, élever, a'é-
SJtLt menùggï-kan, élever
|ne chose, exalter, louer
tu'nn. J-l jCf-*** ci jèl
l^ï âiyi'n y<uy menifygî-
ombak lâut ïtu , le vent
ever les vagues de la mer
Phil. 76). JfUf oWj jlÇ
j^ {jSJi* jb jxkalaio
raja-na me-muliâ-kan dàn
mewiiggx-ltan marîka-itu, si le
roi les honore et les élève (Af.
fi. 167).
^SJôjt ber-ttiggi-kan , qui
élève, qui exalte.
£■•5 pe-tnygi, titre donné à
quelques personnages d'uu rang
élevé. _
trf*" tirggï-an, qui est élevé,
élévation.
^Sj£ ka-tinggï-an, qui est
élevé, hauteur, élévation, gran-
deur, y*. £L* jjrt-W *1 jLj
^..V »r> Ou ^yj'LLj tiâda lama
kamudîan hilatyjùa ka-mulià-
an-Sa dàn ka-tinigl-an-iio, peu
de temps après ils perdirent leur
gloire et leur grandeur (M. H.
157).
[Jav. 3hahn»f* iiggil. Mak.
•^ tinjgi. Day. fiiy^i, distingué,
illustre: orgueilleux.]
ijSj&àH tetggiri, pour jj^AÏ
«LjJcJ tuvyyïltrg, nom d'un
animal (manu javanicd), v.
Af guliig. Nom d'une plante,
une espèce de t:
I j&gilirg.
•MU tuiggu, garde, veille:
gardé, veillé.
736
P>
P3
XjJ^i ber - turggu , veillant,
qui veille, qui garde, qui attend.
JûSJl ^&jJbj> fj\ ïa ber-turg-
gu pâduka analcanda , veillant
sur ses chers enfants, ;» Ç>jy
J^j y^J^t ôrarg yarg ber-turg-
gu nagrï, ceux qui gardent la
ville. ç>}j\àS £*mîj> ber-tuiggîi
di-baley-rïïwargy qui attend dans
la salle d'audience.
yJL* menurggu , garder,
veiller, jï» — menurggu pintv ,
garder la porte, ^f^— menurg-
gu janjiy garder sa parole.
^•yJu* menurggû-i, veiller
à quelque chose , faire la garde
auprès de quelqu'un, ju ijj\
^JW fjpy^mLê ôrarg yarg me-
nufggû-ijàlan, les gens qui gar-
daient le chemin (JK. 39). ^■^-iô
e)f Ajb àJjI di- turggu - * ûleh
dàyarg - dàyarg - fia , elle était
accompagnée de ses femmes (AT.)*
^yyJbj» ber-tuiggû~~kan, qui
garde ou fait garder quelque
chose.
yJ*£ penurggu, qui^ gare??,
gardien , surveillant. jJ*£ ji*
J^iU i£j{ &S ^\ y*& maki
penuiggu pintu ttu ttàda mem-
brl mâsuky le portier ne permit
pas d'entrer (11. 93). *> i£}L
XjL» malàikat yarg penurggu y
Tange gardien
ô+y<*L> turygu-an, ga
vice. JLî^il ^1 ij^y^
ddn sudah turggu -i ïa
an-ku, il a veillé à moi
(£. 38).
[Jav. 4SÙOT1N tuiggu. M
tuigga. Bug. *-v> tait^
jJ^XJtJ taiygïili ,mè\*»\
[Bat. £-£«-»o ta*P<
queur douce produite
plantes, ou par des inse
tXy^ tavggûli, no
plante {cassta fistula).
[Jav. «àxmffâx trerggu
«9i»niM|\ targgulù]
JJ)Jfc} terggTdu, nom <
qui, pris à jeun, peui
(#<rf.).
4uSJÛ UwygUhwg , f
météore: un mauvais gé
j&
targgok, filet à p
poisson, drège, truble ;
de panier en rotin doi
sert en guise de filet : pr
dans nu filet. ^y^\ ^Ju*
3^- npa - blln dï-tai
ïkan kexïï , lorsqu'
comme avec un filet 1
poissons (Ejcer. 113).
&
ë*
737
. menaiggok, prendre
filet nommé tanggok,
ree ce filet.
%'W»\ taiggtik, nom ;
it filet en rotin pour
les îd secte s.)
igok, y. j£M mggok.
fflk, être placé, ou ae
lelque part, se percher |
ranohe. v. ^-^ tiv/gir.
tgavg, oblique, incliné .
uce, d'une pique, etc.). I
menaiggaig , tenir in-
né arme).
ter-taiggaig, qui est !
que l'on tient inclina.
^ J-l ji ûU jL !
âla tumbah itu pûn ■
aig , or les lames des |
lient inclinées (KL). \
gwnj, porté, supporté,
être porté, *xAj tjl
> ta ta/rgguig dosa ba-
porte le péché de son
. : par lui est porté),
uj JUj tiadâ-lah di-
ûleh-na, il n'était pas
par eux. Aîjk w^U
iSJùi LiL J-jJ aeperti
i maJc di-tavggv,ig àtas
uant à cette dette, elle
doit être mise au compte du na-
vire (M.).
iijL. menaiygwij , porter,
supporter, endurer, subir, se
rendre responsable. ^ib — ?»c-
nniggurg bâban, porter un far-
deau. i>*U^yi — menan/gury
per - xùità - an , supporter une
difficulté, un revers. tJ-i- —
inetttiigguu) sïksa, subir une
peint'. JJLcj (_r-ÂA-' f&Jt~* w*i
kïta menniggurg sa-lksaa riig-
git, nous prenons pour notre
compte (le risque de) dix mille
piastres (M.).
£*-*>_/ ter-targgiag, qui est
supporté, qui peut être supporté,
dont on est responsable. jL> i>
ASjwy y««7 f('â(/'( /rr-tnigguig,
qui est insupportable, f&ûj SJ[
Jjtî Jlii jj-jIî Km ter-taiggurg
dï-âtas kapàla pâtek, j'en ai la
responsabilité.
£y**itmenaTggii7g-i, mettre
une charge sur. SJ\ iîlj jl*
py~*ii w^i-i môtibinâtaig itu
sebhb di-taiggârg-i , cet animal
est mort, parce qu'on lui avait
mis une charge (trop forte)
(D. M. 180).
^xAV»:,. menaiggurg • kan,
porter une chose, expérimenter,
éprouver quelque chose; faire
porter. i$V" j"-»^' Olj A^lT
^jJju iâm/i <Âïra aâyaig sa-
738
ê*
hàya targgury-kan, j'ai éprouvé
bienveillance et compassion (il/.).
^ixiî f \ ^ï Ob *£y* SÎlka
dân dùtca âku targgurg -kan,
j'ai éprouvé le plaisir et la peine
{H. V.). J ^&JJ&U j\
^JJaj ^^jj^-M* Jôjù ta menarg-
gurg-kan ka-âtas-na lébèh deri-
pada 8a-râtU8 retlj il lui fait
porter plus de cent retl (/?. il/.
129);
A*-*** penarggurg, qui porte ;
répondant, caution.
targgurg ~ an , ce qui
est porté, fardeau, travail, tâche:
garantie, responsabilité. ^LJL
(*>r^P^XJO ^W^ merg-amaya
dïa dergan targgurg -an- targ -
gûrg-an-ua, les accabler de far-
deaux insupportables (B. 86).
jJfX^Jjb jJo jJfàlQ per-
gï-lah kàmu ka-pada targgUrg-
an-targgûrg - an kâmuy allez à
vos travaux (B. 91). ^^ô aSJI
«^ itû-lah targgUrg-an ham-
ba7 je suis responsable de cela.
ipenaiygûrg-an, action
de porter, de supporter.
^PyjûS ka-targgUrg-an , ce
qui est porté ou supporté; por-
table, supportable.
[Jav. *sn<nt\ targgurg, insuffi-
sant. Sund. t5>?rrm targgurg.
Bat. 5$-é targgurg, responsa-
bilité. Mak. ^*V1 targgovg
targgurg.]
4ôJkJ tVrggarg, bateau,
navire, v. l&Ju torgkarg.
&
tirggirg 9 nom d'ur
son (Py.).
j&j
Uiyguty, avoir le
ou la tête inclinés, être ii
prosterné, accroupi. ^*l
- I A " A \ A " -
wOuu nXso merg-apa
tirggurg twiggà, pourqi
gens se prosternent-ils ai
Mal. 98).
«fc-- mâsuk - kan hitam
/ûar - £y*n mer a h di~ l
sambiï dïiduk ber-tiigg
entre noir, il sort rouge
bat en se tenant accroup
besï, le fer. Les Malais
étant accroupis, ou as
leurs talons.
iSJby ber - tirggurg y
incliné, s'inclinant, se ]
nant, qui est accroupi.
ÀJU ^ ber - tùgg u ig di -
prosterné à terre.
£&iy ter- tirggurg j
mis dans l'état de prostei
tirggurg tiâda kabar âka
ê*
prosterné et sans connais-
B.
tuvgganj, pencher , in-
r, être de travers. <jU —
farg hâti, inclination, pen-
t du cœur.
L*L» sï-turggarg, nom d'une
;e.
uJ*x*u twrggaig-laiggaig ,
ulièrement, confusément, en
rdre. £& £& êLJ j\
y ïa larï-lah turggarg-
rarg ber - timpa - timpa , ils
ent en désordre, se culbu
les uns les autres (Af.).
l>iiL*j tuiggarg-bâlik , de-
derrière, pêle-mêle : la tête
fo A twrggavg - bâlik ttada
ha - tahû - aw , fuyant pêle-
et ne sachant plus ce
les font (H. Ab. 166).
A*
menuiggarg , pencher
le bas, se diriger en pente.
* c>jy tûrun menutggaig,
mdre d'une pente rapide.
««JJLii àjW. jâtuk turg-
menu7ggarg} tomber la tête
18.
menurggaîg - kany
pencher, p. ex. une bouteille
ne cruche pour verser un
le.
AT
739
[Jav. cùom tmggaig, s'asseoir
quelque part. Sund. ^«àit^amt
torggorg, le derrière. Mak. et
Bug. ^^turggérg, sens dessous-
dessus.]
tUfggifg, après quatre
jours, dans quatre jours? (Py\).
djj
turggirg et tetygirg, la
partie de derrière élevée, redres-
sée. (Selon À7. ce mot est le
même que £\m*. jeigkùg,)
'+* menurggwg , redresser
la partie de derrière, la diriger
vers le haut, comme fait un
scorpion qui veut piquer. j>\
AxjbI* ^}<>j> ïa dûduk menurg-
girg, il était placé ayant le der-
rière en Pair.
Atjuy ter - tuujgirg , qui
tourne le derrière vers.
menurggirg - ka?i,
tourner le derrière vers, lever le
derrière en haut. ^SJSS^aH^
S*&yf^££ dt-tu7ggirg-kan-na
pantat-na ka-làrgù, ils levaient
leur derrière en haut,
v. £^-*> torgkirg.
turggit, avoir le der-
rière saillant, proéminent, comme
les mahométans en se proster-
nant pendant la prière. cJIjL
w*x*j ^xjbj {jf\*m mevg - apa ta-
Ini tirggurg turggit , pourquoi
47*
740
h
J&
ces gens se prosternent- ils ainsi?
(S. MaL 98).
v. £&* tvrggurg et £&*
turygirg.
ft
tcwggam, le bois auquel le
cable d'un navire est attaché;
une figure sculptée à la proue
d'un navire (O.) ; essieu d'ancre
(KL).
JsJtî tiiygar , nettoyé, peigné
(des cheveux, du chanvre).
^JL» menirggar , nettoyer
des cheveux, du chanvre, etc.
^Js£3 Utggir, placé, posé, se
tenant avec deux pattes ou sur
les deux pieds, sur une branche
d'arbre ou sur une pièce de bois,
etc.; être perché.
S^&Jl ber-tirggir, qui se
tient sur une branche ou sur une
pièce de bois, qui est perché.
%Z+A xwl Ojta sa-ïkor kerâpûtîh
dûduh ber - tirggir ha - pada
dâun âsam ïtu, un singe blanc
se tenait perché au milieu des
feuilles de ce tamarinier (ii!. 108).
[Bat. stô~»0»O\ ttTggtr.)
{m)jJfJ targgal, tombé, détaché :
qui tombe, qui se détache. ^y\
JfUmà «j ££ ^S âfcan ganti
gtgîyarg targgal, remplacer des
dents qui sont tombées, xj 9-y*>-
yarg tiàda targgal deri
pâhon-na, des branches
se détachent pas de leui
£^£1; j£p *U£2u ôyïA
senjatâ-na ïtu-pïin targ^
deri-pada târgan-ita,
leur échappa des mains (
,jiu«l* menarggal, tom
détacher.
menarggal
faire tomber, faire dé
arracher. Jlî ^lSufcU J
e)^ jijù >JL ^ mal
ginda menarygal-lcan tât
mânîkam deri-pada lët
le roi détacha de son <
collier de pierreries (M.
di-targgal-kan sa-ôrary #<
gigi, si un homme arrac
dent (/). M. 304).
^lûuî penarggâl-an
d'un démon, qui, d'ap
croyance des Malais, qui
corps et, prenant seulem
tête et ses entrailles, i
cherche, à la manière de
pires, à se nourrir de sai
Ab. 141).
[Kw. isntinnip targgal }
nir visible. Sund. ^iontu^
gai, date, l'âge de la lun
s5"»v\ targgal y être d
Jûï
JÛB
741
Irggal, permanent, de-
t; rester, demeurer. «J&î
> JXj Ol -> **' rgga l dàn
zât allah, l'essence de la
5 est permanente et éter-
ida mâu tùygal, je ne
as rester (if. 50). *****
11^3 J&hambatitggal
\m sa-bûah -pïïlaw , je
e dans une île (Àr. PhtL 1 ).
Jtâï v^ Jjli banale
tirggal deri - pacte - no}
up d'effets restent de lui
97).
j ^Jiu^ tiiggal bâîk-bâikj
iî iu^Li salâmat tùggal,
portez-vous bien! On dit
li£2o ttrggal-lah, adieu!
Ju ^l» aUx& tirggal - lah
badhn kakanda, adieu,
es l'âme de mon corps.
Û-* sa-tirggalj le restant,
•olib 0*9 ia-pïïn rnâti dân
\a-tirygal-na pïïn hàbis
un grand nombre mou-
ît le reste prit la fuite
kLo menirggal , mourir,
jlifc Jl9 Aôpa sahâya sudah
igal pada hâri itu}
mon père est décédé tel jour
(M.).
j£*jy ter -tirggal, qui reste,
qui demeure, qui est laissé.
ijlC# adà-lah be-brâpa menâ-
ret-menâret ter-tirggal sampey
sakârarg, il en reste jusqu'à
présent un certain nombre de
tours {H. D. 150).
JICjL» menirygàl-iy laisser à
quelqu'un q. eh. j^-*** jb
Lf*\ jh^* ia rnenïrygâl-i sa-
hâya amas, il nous a laissé de
l'or (S. Mal. 188). J&*
JJul i^^u ^i^ di- tirggal- i
pakey-an serba ampat, on lui
avait laissé quatre habits (S.
Bid. 50).
menirggal-kan7 faire
demeurer, faire rester; quitter,
abandonner, négliger q. ch. ;
omettre q. ch. ^jxIxjL» C>y » U
jj^-J lamâ-kah tûan menirggal-
kan ?iagrï, y a-t-il longtemps
que vous avez quitté le pays?
(Sul. Ab. 28). Jj jlifl aL£W
Jû» ^Sy*ÙAJâigan-lah ânak-ku
pergi menirggal-kan bunda,
gardez-vous bien, mon enfant, de
partir en abandonnant ainsi votre
mère (#. 50). V^J&£ £y ^U
«xôl manà-kah tUan tirggal-kan
adinda, où avez- vous laissé vos
i
742
J&
J&
frères? (R. 57;. £ gjU ^^A&L*
p*03 wolî menirggal-kan hârarg
yary pàtut di~karja7 omettre
une chose qui aurait dû se faire
(1/.). fiy ^^ ^JiTaL» menirg-
gal-kan minta tûlurg, négliger
de demander du secours.
JxjLJ penirggaly qui reste,
qui est laissé; abandon, départ.
JÛ» ^jijLî w)l^cJ^I mwj? wâris
peniiggal bunda , vis heureux,
toi, qui es abandonné par ta
mère (S. 7?*tf. 5). jAli^JL»
J>f*j*jjfy&\ àJl&U* sa-penirg-
gai - A™ jâ?gan - /a/* argkaw
ka-lUar deri nagrï, après mon
départ, gardez-vous de sortir de
la ville (A. 74).
^yfcnS penirggâl-an^ restant,
qui reste, qui demeure. ^U*»*
su paya jadi-kan kàmu àkatt
penirygâl -an di-àtas butta)
afin de vous faire demeurer sur
la terre (B. 75).
^bu«o ka-tirygâl-av, ce qui
est laissé, abandonné.
[Jav. et 8und. tsn<m*M^ tiiy-
gai. Bat. Sg5">^"\ tirggal.
Mak. ^«>U^ tirggal a.]
sj£&J tirggil, galerie, salle.
j£*{fi ber - tirggil , haut,
élevé.
^lJuilî penirggil-an, ce qui
est haut, la chose élevée: hau-
teur, élévation.
[Jav. 2hnt9iAji\ irggil, haut.
MSnSricmny* siti - irggd, lieu
élevé.]
ij&e} tufggal, seul, unique.
J££ £ JK3 j;i an* A laki-
lâhiyarg turggal, un fils unique.
— A&JT gâjah turggal, un élé-
phant seul (sans cornac), y
ber-hâla di-per-bûat-na deri-
pada bâtu turggal, il fit faire
deux idoles d'une seule pierre
(//. D. 150).
[Jav. et Sund. *»™*m^ turg-
gai. Bat. — £->*-.% /*o/#/</'.
Mak. ^>)~o turggala. Day.
tuiggal Tag. t">3l '<>w''
vendre ou acheter un à un.]
[m/XaJ turggnlf le tronc d'un
arbre dont on a coupé la cime
et les branches : dénué, dans le
besoin (fr.). J^ £>£* Jj?j
5ul* OyL*» làyj ter-diri seperti
turggul ter-gulirg seperti bâ-
targ , debout comme un tronc
d'arbre, ou roulant comme no
cylindre. jx2*L* ^Jfô pâpan sa-
turggul, planches faite» d'un
même tronc (Af.).
^ ber - turggul, s'ap-
1. prononce torggol. B.
kol.
i. a&i<>ri<wia\ turggul. Bat.
v turggul. Day. turggul.]
iiygid, pavillon, dra-
étendard. JÎ2J aL%1^
jl^ ^ r >5 ob
it-an-lah turggul dan
?anji ber-kîbâr-an-lafi
>ey-bâgey warnâ-na, et
ait flotter les drapeaux
pavillons de diverses
s {R. 129). g j££ï
ûA> crV-* turggulyarg
r dergan âyer amas, des
ix peints d'or. A^lo ^^^
cju ber-jâlan dî-bâwah
? beshr, suivre le grand
i (3/.). I*^ — turggul
, drapeau distinctif.
turggul àrgùiy girouette ;
olle. On nomme aussi
turggul - turggul une
t d'arc-en-cicl qui res-
à un étendard.
J&û? ber-turggul-tuig-
n, qui forme pavillon,
pd.
ad. et R. V. prononcent
r. et torggal.
• 9®ll>(nl1}JIÂs tutggul. Bat.
c-x\ torggol]
A**
743
1&7 terggelàm, tenjglàm,
coulé bas, englouti; couler à
fond, sombrer. Aiu*j aJui Aj JiS
kaphl yarg suaah terggelàm, un
navire qui a coulé bas. àJWjW
AJuKi O^i ^i^ lâlujâtuk ka-
âyer lâut terggelàm, il tomba
dans la mer, s'enfonça et ne
reparut plus. Ail? lb l£*ï A-i
^ A/* C^"* yfl^ terggelàm da-
tant tânah dergan murka allah,
ceux que la terre engloutit par
l'effet du courroux céleste (M.).
— jJJ? timbul tergelàm, monter
et s'enfoncer, surnager et couler
à fond.
menerggelàm-kan,
faire couler à fond, faire
sombrer , engloutir. ^1 ù\j
Jji £j>\ Lô ^4JuiL* ttâda ïa
menerggelàm - kan duniâ tni
lâgij il ne fera plus périr le
monde par le déluge (A7. Phil.
51). jft&b Jo»ù^> ç\j JJ\
Jl<J aDI apa-bïla râja /ara un
ïtu di - terggelàm - kan allah
taâla, lorsque Dieu engloutit le
roi Pharaon (i/. R. 51).
[Batav. \x*î targklem. Jav. et
Sund. *7ïOf/^\ kelem. Mak. et
Bug. ^~o talargï]
A-
^» terga/r, nom d'un arbre et
d'une drogue que l'on tire
744
A I A*
de son écorce pour la tein-
ture.
[Bat. st>«fl9x\ torgor.]
4oJÛ terglorg (Ch. jKjjpg ten
long), lanterne chinoise en
papier. «Lij ^Lf ?jy->* Ob dân
sa-ôrarrj mem-bâva teigloig, et
un homme portait une lanterne
chinoise (H. Al. 228).
tan/às, une marque sur le
bétail. ^
AT
tawgsa, sonner l'alarme.
ta/vgsey, clair, peu touffu,
p. ex. des cheveux: nom d'une
étoffe claire.
* * tmgsi (Ch. ifËÈ^f* tan
tse), sorte de cordage chinois.
tatgsi, caserne, baraque
(A;.).
Ajl^f ttjàret (Ar. ^sC), corn-
merce.
tajuhan 9 nom d'un
petit bouclier en cuivre.
*•
***£*£ te&ivkl (Ar. ^U.), faire
bien, ou dire bien quelque chose.
</# ê£f/ dergan tejirid, cette lec- !
ture du Coran était faite avec
perfection (//. Ab. 50).
te/rt6 (Ar. wai
expérience, épreuve.
L4s£te$eVli (Ar. A»*), apparition,
manifestation.
Jy^- tejéUuk (Ar. jlo-), ouvrir
la bouche pour rire.
£CJ tetàpa, viande séchée au <
soleil (O.).
3^ tetapi (S. HBIlftj Mâj4
mais, cependant, toutefois, aussi.
bâik-lah /tomba tulunj
tetapi hamba minta ■ janji,
allons, je veux bien vous aider,
mais je demande un engagement.
^jX^La* JlS <J3\ Aj^ù derga»
twda ajpa tetapi meig-lrgnt-
kan, en ne négligeant pas, mais
au contraire en se rappelant
bien (AT. R. 225). JJt jl
e^w *ï)j*> ^l^ âAaw tetapi
ku katâ-kan jûga sa~benhr~na,
mais je dirai toujours la vérité
(M.).
Euig.JJic&JSjJâi
^JJJ2 ^ all«h nhrte'
tàpï bit kan ùlar tetapi Hfff
jûga, ô Dieu, un serpent, mai»
ce n'est pas un serpent, d
cependant c'est un serpent.
jw» sârurg ûlar, la peau
serpent.
IV. <tsnvt\ tapï. Slind. *sw*în
)t£*i9sn3i\ tetapi. Day. tapi.]
etâpan, nom d'une sorte
arpe jaune que Ton porte
érémonie (6V.) (prob. de
etàp, ou bien le même que
tetampan).
tetiïro, bécasse, scolopax.
tàkf coupé, fendu, ^ù
m sa-kâli tetàk dulâpan
ta Autan, d'un seul coup
irbres de la forêt furent
es dans un espace de huit
m (R. 85). J&\ ^3 jL
i dî-tethk-na ïkat-na, il
a le lien qui l'attachait
. Yat. 101). J?^ pà-
tethk, une planche qui a
aite en fendant le bois au
le le scier.
!• menetàk, couper, tran-
fendre. J& — menetàk
',, couper ou fendre du bois.
•jP3 — menetàk dergankâ-
couper avec une hache.
Ol-> Jp* menetàk dâ?i me-
, frapper et blesser. £j s\
*£>* 2IL» ada yarg menetàk
Jte
745
dergan pedàrg , quelques - uns
frappaient avec le glaive (R.
133).
^yuuL» menetàk-kan, frapper
ou couper avec q. ch., faire
frapper ou couper. Jjî ^yJLL. jL
.y\$J> JUi\ £j£ maka menetàk-
kan puln pedàrg ïtu ka-kânan,
et il frappa de nouveau à droite
avec son glaive (R. 85).
$&j>m her - tetàk - kan , qui
frappe ou coupe avec q. ch.
yarg ber-tetàk-kan pedàrg dân
xïpan, quelques-uns frappaient
avec le glaive et la hache
d'armes (& Mal 191).
[Jav. <£iâamjj\ tetek. Sund.
<îsntkTK>mjj\ tektek. Bat. $t??x\
$t??x\ toktok. Day. tatak.
Tag. fc->fc-> tata&, couper le
métal. Bis. £-£- tafoi, mor-
ceaux de métal.]
JIxj tatkâla (S. HcT to', ce,
celui, criH &âZa, temps), le
temps, l'époque de, dans le temps,
lorsque. S*A — tatkâla ïtu,
en ce temps-là, à cette époque.
JT Mxi Jtô e^*,U^d pe-karjâ-
an-fia tatkâla pagî-pâgt, ses
occupations de grand matin.
JUâj jlo JS Jvxji tatkâla kâmi
di - benûwa bagdâd, lorsque
nous étions dans la ville de
746
A»»
Bagdad (Ism. YaU 162). JU j
i/si AJyufc Jvd maka tatkâla
hampir~lah fejtr, or lorsque le
moment de l'aurore approchait
{Sul. Ibr. 3;.
*••••
tetàp, fixe, ferme, stable:
certain, assuré, confiant, calme.
— «j «lu bintaig yaig tetàp,
les étoiles fixes (iV. /V/iV. 98).
v*^f£^" ^-Jl — tetàp âtasjanjï-
na, fidèle à ses engagements.
jêJxL* àIaI* tethp-lah nagri, le
pays est eu sécurité, xjù aIaIï
tethp-lah diri~7HU, soyez ferme.
J}U — tetôjp hâti, confiance,
assurance. 4û*> ù\ù «Ju* Jj£*o
tirggal tetàp dân senàrg, de-
meurez tranquille et en pleine
sécurité (J/.).
itl* menetâp-i, donner de
la fermeté à, donner du courage,
inspirer de la confiance à quel-
qu'un. £J £^ J& Jl^i ^1
pj* j£p J w «a menetâp - i'
segala raja-râja yarg kombâlï
dert-pada prhig , il releva le
courage de tous les chefs qui
revenaient du combat (M.).
iyj£>* menetàp-kan, rendre
ferme, rendre solide, consolider,
établir. Ï£-*^* cP Cr*~* fi &**
er^ vl^"* koderat yarg mene-
tâp - Araw dia mâsirg - mdsivg
dergan tampht-na, la puissance
qui les a fixées (les étoiles)
chacune à sa place (ÀT. Phil
102). ^Jb jJt^î ^^JÛ jby l
^1*J yâ tïiha?i-ku tetbp-lcan
tûmit'ku di'-âtas titï-an, ô
Seigneur! affermis mes pas sur
le pont (qu'il faudra passer an
jour du jugement) (M.).
ijX*^ ber - tetàp - kan , qui
affermit, qui consolide quelque
chose.
{yJujjit mem-per-tethp-kan,
faire affermir, faire consolider,
confirmer q. ch. &J>çfiiZJ)
yjkùsljyu* di-per-tetap-lcan-m
parentah sepertî dahTdu, il
confirma l'administration qui
avait existée jusqu'alors (IL
1GG).
kJ^J* per-tetâp-an, consoli-
dation, confirmation, solidité.
^jîtj ka-tetâp-an, ce qui
est consolidé, solidité, calme,
tranquillité.
\K
I
[Jav. et Sund. ââu^ tetej
Mak. >~-* tantarg. Day. te/a]>
préparé.]
iSjfiiï tetabUurt, tetabïïi, nom
d'un oiseau. \£j%Ji *Jy» **)
waktu tetabnt ber-bîint\ Ie
moment où le tetabui chante;
vers les six heures du soir.
A »~
etampan, nom d'une
>e que Ton porte en céré-
. ijîi* .J^~* c5' *a méfie-
y tetampan, elle portait
harpe de cérémonie (Sul.
i.
»y ber - tetampan , qui
une écharpe, qui sert avec
écharpe de cérémonie,
yuoy ,y&* sa - ka/ï - an
lampan belâka, tous por-
es écharpes de cérémonie
il 51).
etumbu, boîte carrée
e feuilles et quelque-fois
de petites coquilles.
r. «n«tf\ tumbuy corbeille
. Bat. sr*£\09> tumbu.]
747
tarnban, tetumban =
tetumbuy (et aussi) la
e qui enveloppe l'em-
etanibas, attaque (d'une
ie) (Z,.).
letràpan, v. «J^ ferfyp.
taràn, le manche d'une
r. .ui«*M decler. Bat.
-«v totoran. Day. taw-
tJCj total, pour Jjlî *âta/,
copeau.
JCj tetàl, tissé serré, solide
(d'une étoffe).
[Jav. ââny\ tetely serré.]
•mU tetàs 9 déchiré, défait, dé-
cousu, crevé, ouvert. 0*^*
— jahit-an tetàs. une couture
décousue. — JUy £û/el tetâ*,
écorché , égratigné. i\ù y
dàda bagînda maka teths sa-
dïlcit kûlù'iia, le roi fut touché
à la poitrine, et sa peau fut
légèrement écorchée (A/.). Si —
tetàs lâdciy bourgeon , marcotte
de poivrier.
^X»^/ ber -tetàs, qui est
ouvert, déchiré ; qui s'ouvre, qui
crève. — j*j Jti telàr yary ber-
tethsj des œufs qui éclosent.
— fe fy Jâw/a yavg ber-tetàs,
des fleurs qui s'ouvrent.
^y-Ju* menetàs, forcer, rompre,
A
ouvrir, déchirer, fy* — me net as
bûiga, ouvrir des boutons de
fleurs, y Ux. — meneths jâlan,
ouvrir une voie.
^/-2/ ter-tetàs, qui est ouvert,
que Ton a forcé, rompu. £jj**>
LT^jQji} seperti âyer yarg
ter-teths, comme un torrent qui
748
- ..il
s'échappe, après avoir rompu
ses digues (3/.).
^wUl* menetâs-î, faire une
ouverture quelque part: frayer
un chemin à quelqu'un.
j^-jÛ* meneths-kan, ouvrir
quelque chose, hriser une clô-
ture. j*A ç-jj\ jSJé ^£Ju« ^1
ta meneths-kan perg-ïkat ôrarg
Un, ils forcent la clôture de ces
gens {H. Ab. 378).
^jJù peneths, qui ouvre, qui
rompt, pénétrant.
^-»t tetâs - <m , rupture,
brèche, ouverture.
{j»£& pêne ta s -an, action
d'ouvrir, ouverture, qui conduit
à, qui introduit. JiîpijU^I
«iy jlxj ^j-*»U3 ^ le*. 2a dâtarg
dert-pada jâlan penetâs-an
negâra gûnurg, il était venu par
le chemin frayé de Negara gn-
nung (Ism. Yat. 91).
^\Zjfber-tetâ8~an,qm produit
une rupture, qui rompt. y&\ù\S*
^-rfW xwj) ^/*»l*v A-***1 bagî-mûna
argkaw sudah ber - tetâs - an
âtci8 - mu tetâs - an , pourquoi
avez-vous rompu le mur qui
vous divisait {B. 63).
[Jav. et Sund. *sn*sn&Af\ tatas.
Tag. fc->tr> tastas et ~£*X ^18'
las, découdre. Bis. 2f2f ^8^8)
écorcher.]
AJtf tedàh, tranquille, calme,
silencieux ; retiré , ombragé;
ombre. Cj^Ï à1*JJ teddhlah
faut, la mer est calme. aJJ jLj
^1 Jcotïka tedàh âvgùn, lorsque
le veut est calme. (j**£* ajJaJu»
sudah tedàh hujan, la ploie »
cessé (//. ^.4. 263). ^jl
A JJ io mûrah-ua belhm tedàh,
sa colère n'est pas encore
apaisée. — J^Juf tampat tedàh,
un lieu retiré, ombragé. ^«tf
«jjlî Cyu> /é»cfôA - fia seperti
pâyurg, son ombre était sem-
blable à celle d'un parasol (M.).
à£jf ber -tedôh, qui est
tranquille, qui se calme, qui se
repose. *U Jap * JJf ber-teddh
deri-pada lelàh, se reposant de
ses fatigues (B. V.).
A-Xl* menedôhy calmer, apai-
ser, se calmer.
^yjbjû* meneddh-kan , faire
apaiser, faire calmer, mettre
q. ch. à l'abri.
£h3jj> ber-tedôh-kan , qui
fait apaiser, qui calme, qui met
à l'abri.
*JÛ» peneddh, le calme;
endroit où l'on est à l'abri;
protection; prétexte.
[Jav. â<u*?\ teduhj temps
couvert.]
iùfg* Ce mot sert à in-
différentes sortes de ser-
dont les principales sont.
tedùrg lïyar , nom d'un
erpent. ^jj^ — tedùirj
ârï, un petit serpent
a1L# — tedùrg êâlah, nom
;rand serpent. JJJû*» —
senduk, le serpent à
!8 (naïa tripudians).
iàrg (Pers. JjJ tedek,
e bruyère), nom d'une
le coq de joute.
adbir (Ar.^O) gouverne-
administration, direction.
• ka-adil-an serta tadbïr
varentak - na , avec la
dans son administration
n gouvernement (Lett.
C
749
rwew - tadbïr - ka?iy
ster, diriger, établir. j£
lakth-kan tadbïr~kan pa-
yarg ih*âny en s'appli- j
à établir un bon gou-
lent (Lett. Mal.).
tedruj (Ar.) = - jjiî
(Pers.), un coq faisan.
ten, tan, tun, titre
n donne à certains chefs .
malais; préfixe aux noms des
personnes de certain rang.
(Prob. une contraction de ôy
tûan.)
C/y9 pe-tïïn-an, état de celui
qui porte le titre de tun9 sei-
gneurie.
SyJ tennûr (Pers.), four, four-
neau. ô)y> tennûr-an , qui sert
de four, un fourneau.
iCj tenàrg, calme, tranquille,
stagnant. - y\ àyer tenhyg,
eau stagnante, donnante.
Prov. JULo jèU. &j\ JJI
i^y j\J apa - bïla àyer tenhrg
jàrgan di-sargka tiâda buâya,
lorsque l'eau est tranquille, gar-
dez-vous bien de croire qu'il
n'y a plus de crocodile. C'est-à-
dire: lorsque vous voyez les
choses calmes, gardez-vous bien
de croire qu'il n'y a plus de
danger.
[Jav. «*&* energ. Sund.
i>jJi«sw*7\ pasaiy-tenarg , cours
de l'eau du lac près Bantam à
la mer. Bat. jt~&K unory.]
4uJ tenùfg, art de dire la bonne
aventure , divination : obsécra-
tion.
iiSy ber - tenuig} qui dit la
bonne aventure : devinant, augu-
750
• ••
A
rant. — ^ JÛ» c^l ôrarg pan-
dey ber-tenùrg, des gens versés
dans l'art de la divination.
*ûi* menenàny, dire la bonne
aventure, augurer.
£/J&* inenenùvg-han^ prédire
une chose, annoncer q. cb.
d'après un augure.
A. «A
*^ pe-teniiig, diseur de
bonne aventure, devin.
A .,
tfy* tenmg-an, augure, di-
vination, ce qui est auguré.
[Jav. isnM\ tenurg.]
tanxcvp, frapper quel-
T
qu'un avec un glaive, et laisser
l'arme dans la plaie (CV\).
tinjaw, lieu élevé d'où
l'ou observe, guérite sur une
tour: vu d'en haut, observé d'en
haut , guetté. y£> AU Oy* jl*
£*&/ hâri-pûn mâlam tinjaw
ter-pâsarg. on était dans la nuit
et les lieux où se tenaient les
gardes étaient éclairés {Sut. Ab.
I7j. Ojijff^* fcy gûnung tin-
jaw lâut, une montagne d'où
l'on peut découvrir la mer (M.).
Àyfï* tinjaw -lak, observez!
(litt.: soit par vous observé).
£XÏù aU. jù jù £\ &jf^i JU
ma/ca di '- tinjaw - iîa âlcan dïa
deri xelhh dindiig , et il le
guettait à travers les fentes do
mur {KL).
jf£~* mentnjaWy observer
d'en haut, voir de loin; épier,
guetter. AjW j* jsè** &\l> m-
tâ-na meninjaw deri jâuh, ses
yeux aperçurent an loin (M.).
j^5 peninjaw, qui observe
de loin ou d'en haut, sentinelle,
homme du guet.
• » .A
ôjyjff9 peninjâw-an, action
d'observer, garde, guet.
0*,lf^ ka-tinjâw - an, qui
est observé, que Ton aperçoit
de loin.
[Sund. 4j9sn<ncnn\ ténjo} ob-
server de loin. Bat. S*r&b\<jt
tindo. Mak. <~*zsi tiro. Bis.
fe"V°3 tîndao, explorer.]
tinju, le poing; frappé du
poing, boxé.
Jf^yi ber-tinju, qui frappe
du poing, qui boxe. ^S^C^
J&Jl e)bl3 Jo! Jùy ty mak
ka-lûar-kan-na dua-dûabûdak
ïtu di-adà-na ber-tinju, et il
faisait sortir les enfants et les
faisait boxer deux à deux (//■
.4*. 77).
j£~* meninju, boxer, donner
des coups de poing.
iyj?£** mem'njù-kan, boxer
quelqu'un, faire boxer.
,, -S, ber-tinju-tùijû-
ui se frappent réciproque- !
à coupa do poing, boxer :
ible. j
anjak. - jt lâyar tan- j
nom d'une voile de la
d'un trapèze. .JL» **]4
j*l? prâ/iu siàpa ber-
tanjak, quel est ce navire '
une voile en trapèze? (M.) j
ik. «-q tarç/s. Bug. «-c) [
ïfïyVïA = J*$ injak.
■unjukf montré, indiqué,
esté. tg£» i_-*fc .û J^>
fç pada hamba kubûr-îia,
-es-moi sa tombe {Htt. :
par vous montré) (M.).
£f* iûT*^^ di-tunjuk-iia
njàri, il indiqua avec le
C-z-i — tunjuk lâtgit,
de bois perpendiculaire j
une charpente.
S*4 menttnjuk, montrer, |
1er, diriger, manifester.
Ify* menunjïik-t, montrer
iger vers.
-i^~* mennnjuk - kan,
voir, manifester q. oh.,
er une chose. ^$3u&—£s-\
• fji argkmr menwijuk-
'irï-mH k«-pri'
, faites
vous voir à eux {R. 126). Ji*
DMi^a dî-tunjuk-kan-7ia sûrat
yarg di-blàkarg-ïiattu, alors clic
fit voir l'écrit qu'elle avait au dos
(*.88). -iiIJJ;Ji/i0C«~
tunjuk-kan àku âkan tampat
ttu, montrez - moi ce lieu (2i.
103). iiy jU ,J^* menun-
juk-kan bâti pûtih, montrer
un cœur pur, une volonté sin-
cère (Lett. Mal.).
{fiû&jit mem -per - tunjuk-
kan, faire que quelqu'un se
manifeste, faire produire au
jonr, montrer. jJ& ^&U^i j
07*" feî' di-per-tuiijvk-kau-
îla ka-pada ôrarg sa-kalï-an,
ils se montrèrent à tont le monde
{K)- ...
J*^3 penunjuk et Jf^î
per-tunjuk, qui indique ou sert
;i indiquer, indicateur.
^jjp'3 peiiunjïik-an, action
d'indiquer, indication, démons-
tration.
J^* telunjuk, ou — J!jW
j,ïritelnnju.k, l'index. |_r«jlXi«cs1
(SriiC-" ^i *jlï îa merg-ffâris
tânah den/an telunjuk-na, il fit
une marque sur la terre avec
l'index {H. 96).
On confond quelque -fois ce
mot avec y*-y tiiju. Au lieu de
752
• ••
if
- ••»
îbjj>yL* ntji terbarg ntenuju
gûnurg on trouve J^*** &> i
*>j terbarg menunjuk gûnurg,
s'envoler vers la montagne (J/.).
[Jav. vnvi^ tuduh et Sund.
MjnitMiwp tuduhken, indiquer.]
• ••
f*^* tanjurg, pointe de terre,
promontoire, cap, sinuosité con-
vexe d'une rivière (le point
opposé se nomme J^^l lùbok).
^1 Af^ v^-^ CrTtJÎ hamba lïhat
sa-bûah pûlaw besar dt-tergah
faut ber-betûl-an dergan tan-
juig ïnt) j'aperçois une grande
île au milieu de la mer dans la
direction de cette pointe (lt.
136). y<A» — tanjurg ba-
lïkuy les sinuosités d'un fleuve*
— ?J. ourga tanjurg, nom d'une
fleur odoriférante dont les femmes
ont coutume de se parer. (we-
musops élengi).
Un grand nombre de places
situées sur des pointes de terre
en ont pris leurs noms, a^u —
tanjurg mĕrah, la pointe Rouge.
iaf — tanjurg kùry, le cap des
Indiens. Dans l'intérieur de l'île
de Pinaig on dit aller à tanjurg,
pour aller à la ville, parce que
celle-ci est située sur une pointe.
^jf^ 'tanjurg -an, qui se ter-
mine en cap, qui forme un cap.
— sj*£ tampat tanjurg-an, un
endroit formant un cap (R.
136).
[Jav. «yirafn\ tanjurg, \nom de
la fleur burga tanjurg. Sund.
4sn*vn\ tanjurg. Bat. i ji j
manjurg. Tag. \r>J) tuigwa.)
1*^* twnjawg, les parties des
plantes parasites qui s'attachent
à celles sur lesquelles elles
vivent; extrémité de q. ch. qui
s'enfonce soit dans la terre,
soit dans T eau; pieu, bois pointu.
— OjD dâun tunjarg, sorte de
feuilles qui poussent aux racines
exposées à l'air , et dont on se
fcert en médecine.
£*^ penunjarg = Af^ tun-
[Bat. S*-5^^- tunjarq, les
racines du pandanus et des
plantes du genre ficus.]
1**^* tunjutg, nom d'un arbre
d'ornement ((>.) (du genre des
candollées).
•• •••
tinta (Port, tinta), couleur,
teinture, encre pour écrire. -
&£* tinta mĕrah, vermillon.
•» •
tenàt, souffrir , endurer un
dommage, un mal (À7.).
jjLdU
tentadu , nom d'une
chenille verte = jjUô*
ht.
t. V»-5»*g-^ tlHtft-
tntâra (8. H "51 tantra),
, troupes. iijJ_jîIJ <~>]/^ Lîb
lj efa« be-brâpa tântarâ-
>a ïtu, et les troupes de ce
;aicnt nombreuses. S*Âc
IjJjS tnmpat ka-dudûl-
itâra, un camp.
Il bâla-tantâra, le gros
rmée, la" troupe, par oppo-
aux chefc. i>b ^w *^lj
li J& ^jéo »■«/« wwJM
f deigan eegala o&la-tan-
la, le roi des fourmis arriva
>ute Bon armée (ïndr. 263).
trouve aussi jwJu /W«-
». jt «y ja> j
j in dt'-îriiy-kan TïIp/i se-
bala-tantarâ-îla, il ftait I
le ses armera (7i. 1(18). |
s', .^jaiiûn tovtru.]
du, sûr, certain, assuré,
rrêté. — Aj belùm tantu,
t pas encore certain, i»}lc
alàmnt ycrrg tantu. un
certain, ^.j* — (n»f«
ïf, le jour est fixé. iLk^il
_j (n«(« /it/'itff irait/ ïtti,
nt est assurément perdu.
y*j*Zu 753
^o^ ber-tantu, qui est cer-
tain; qui fixe.
jX*wt«f««(if, assurer, arrêter,
déterminer.
j-^y ter-tantu, qui est déter-
miné, que l'on a fixé. ^j-U Ja
^j1 j^Jy ^flrf« môwi ter-tantu
tnï, dans le temps déterminé
(7J. 22). ,
^jX* ntenantû-kan, assurer,
assigner, déterminer, fixer quel-
que cliosc, rendre certain, recti-
fier, régler. CJS*^ ùt^-" *-^*
J& Tç-L. tfjSi maka sa-
kalï-an marîka-îtu di-tantS-
kan maai-ig-masiig tampat-na,
et on assigna à chacun sa place
(JL 168).^ ^V fL j£u.
menants - kan kufeum bahâsa
malâyu, fixer les règles de la
langue malaise (7/. Ab. 49).
,jPjZ*> ^J>J*i~• meuantû-kan liî-
tûnj-an, régler un compte.
ôyZIï tantïl-an, certitude.
0-_j^i kit-tu/itU-'in t qui est
assuré, fixé: certitude.
[Jav.
««Mi tamtu. Bat.
Jt~5><\3£ tontit. Mak.--*-^ tantu.
Sund. et Day. tantu. Tag. et
Bis. V~)tr> tanto.]
-rfjliï tnntnwsa - ^y**
nantairsa.
754
A..»"
j£jj tentarg , en ligne droite
avec quelque chose, en face,
vis-à-vis; regardé, vu, aperçu
on face; touchant, concernant.
— fay <)ra/,U tmtmij, un voisin,
un vis-a-vis. Jfb *o> i^^iù *tu*
Itllarg di - là ut tentavg telùk,
perdu dans la mer en face de la
bait?. Atujj tentaig-lah , voyez
(litt: soit par vous vu). ^^^
lli j\yi di~ teiitaig - lia suâtu
telùk, ils aperçurent une baie.
J~A Jùï jtoj tentaig porhâra
ïtu, touchant cette chose, ilu
JUjI O^^J*^ tentarg pe-karjâ-
an ïtu, concernant cette affaire.
f^Jt her-tentenrj , qui est en
face, qui a rapport à.
£Iu* menevtarg , regarder en
face, fixer les yeux sur quel-
qu'un; défier, provoquer.
is>Uo «Zii* JUsu ->w ôy&jj-*** sa-
ôrmy-puti tt'âda dâpat menen-
tmg matâ-na, personne ne pou-
vait la regarder en face (if. 76).
*Jj &y ilîl* »j demi menentaig
lia h dalïma, aussitôt qu'ils aper-
çurent la grenade. jJ £ju* *j
h . y^^y menentatg derî jâu/t,
qui aperçut de loin (JA).
fi
A-..*
£Ûû» penentarg , celui qui re-
garde en face; provocateur.
i^c-lliï tentâig-an, état d'une
chose qui est en présence; con-
cernant, touchant, ^ptw të J®
JUil jU£ apii-lah katâ-mu ten-
târg-an bixâra Ïtu, que dites-
vous touchant cette affaire {M\
^jPlliTy ber-tewtâxg~(in, qui ,
est en face, qui regarde, ^jli*»
pâro bit In n yaig ber-tentCnrj-aii
deigan mata-hârî , la partie de
la lune qui se trouve en face du
soleil (Ar. /V«7. 25).
^PUll» penentCtig-an. action
de regarder en face, de provo-
quer. {J&& *ys£ J-v> Ab-> <4-
dâlam ramai nujûm penentânj-
an, en regardant la disposition
des astres (S. Bîd. 90).
^jPtjuJ Jca-tentârg-an, ce qui
est regardé en face , ce qui est
fixé : pouvant être regardé , vi-
sible.
[Jav. m*i\ nantargy provoquer.
Hat.
de.]
45l>
>£ tontaig, an liant
*-••*
4£jj tintirg, porté à la main on
au bras; agité comme quelque
chose que Ton porte, p. ex.
comme un panier que Ton tient
à la main , ou comme un crible
lorsqu'on nettoie le riz.
îpZjtber-tintvig, qui est agité :
qui se balance p. ex. quelqu'un
en marchant.
• menîntùy, porter au bras :
comme on agite un crible.
\&.*i<ùi*i*n\téiytéiy, porter
,s.]
nturg , nom d'une tortue
r.
mtuvg, la pointe d'un
àlyti OjiUjI Cr^> fiX s£+
XJ y *^u-** maka tuntuty
îa ïtu-pUnpâtah-lah sebhh
:am di-tùlanj, et la pointe
188 se cassa, parce qu'en
ît elle toucha l'os {KL y.
»*. et Sund. mùp tUTytury,
nte, l'extrémité de quelque
1
mtut, demandé, réclamé,
, , recherché. J^J y A^
ymj£ ilmu kaw tuntut fca-
in harta* demande la sa-
en premier lieu, et les
ses ensuite (litt. : soit par
mandé), ij a)^1 JUIIÏj jl&^
*>yu! jika dï- tuntut Tdeh
impùiïa harta, s'il est ré-
par la personne à qui ap-
nt la propriété (3/.).
iïj* ber -tuntut, qui réclame,
aant.
11« menuntut, réclamer, de-
3r, requérir, rechercher,
p. «jy* — menuntut hTttmy,
M M*'
755
réclamer une dette. ^**^^ —
menuntut per-balâs-an, insister
pour obtenir satisfaction ou ré-
paration. ^j^T — menuntut
janji, demander l'accomplisse-
ment d'une promesse. J^Iîl* *j
aIÎI Ol> yary menuntut zât a llah,
qui font des recherches sur la
nature de Dieu {M.).
oJy ter - tuntut , qui est
réclamé, demandé, y^ ^jb
w^j wol ^a w—«» aura h - ?*a
bahwa sa-suiyyuh-na ïtu te>*-
tuntut , on demande compte de
son sang (7i. 70).
J^al* menuntût-tj requérir
de quelqu'un, demander compte
à, réclamer de. S3&3 ,j£li -XÎp
<y \ ijj*~ c^ /' <^i) olj-y*
JUil jwjL^. deri-pada tânjan
laki-lahi sûdarâ-ua ïtu âJcu
nanti menuntïit-i âkan jïwa
mânusïa ïtu , je demanderai
compte de la vie de l'homme à
la main de son frère qui l'aura
tué (/?. 12). aI^j fs\ JL&J j£>>
£ï ij£y£+ deri-padtx tâtyan-ku
mylcaw blileh menuntut -t dût,
c'est à moi que vous en deman-
derez compte {B. 71).
{J>*7luA menuntut -han, faire
requérir, faire demander, exiger.
JUIu9 penuntvt, celui qui
exige, qui demande. J-j — pe-
48*
750
J^
nuntut bêla , qui demande ven
geance d'un crime commis.
^jjjlo tuntTtt-an, qui est récla
nié, recherché j recherche, pour- !
suite. ,
{j>y£* penuntût-an, action i
de réclamer, réclamation, en-
quête.
[Jav. iis»«7)i\ tut j t,nv>ti&r)i\ t?(-
tut, suivre.]
** ••
^O tuntnn, amené, conduit.
^yulo menuntun, amener, con-
duire, mener par la main, ^ji^
JUj] ^y^* ii 9-jy segala ôravg
yarg menunttm ïtuy les gens
que cela amenait (IL Ab. 10G).
[Jav. etSund. tsnMKiptuntun.]
*\£ tanda, signe, marque, indice,
gage, souvenir, preuve. JjU —
AjJ tandn hatïpùtih, une preuve
de sincérité. i*U y I — tandn
âkan kiamat , un signe du der-
nier jour, de la fin du monde. —
ô*\xS tanda ka-sukâ-an , une
marque de joie. OU — tanda
mata ou i^Jufc — tanda hïdup,
m
un souvenir, un petit présent.
^sli — tanda tâiyan, signa-
ture. ÇjJ £j> i^ljLu ^jPJ Cjj^t
serta dergnn tandâ - na nen
tràn/, accompagné de preuves
évidentes. l>A» Siy J3Xj Cy .j
ber-bJlat tanda pada hTdit ba-
dhn, faire des marques sur la
peau, tatouer.
Jûîy bei% - tanda , qui a des
marques, qui indique. X Juy htr-
tanda -tanda, se donner des
marques réciproques. ^Uj Çjj!
ÏJÏîjt aJl*» JUil ôrarg tunâtjj-a*
itu mdah ber-tanda-tandn, ces
fiancés ont fait échange de
marques (Al.).
Jûi* memmda, marquer, in-
diquer.
if] Jûl» menandâ-t\ l'aire une
marque sur quelque chose. aL/
/a// â£w tandâ-ï dirî-tou sujtiya
âkukenàl, venez, que je fasse
une marque sur vous, pourrons
reconnaître (R. 115).
y \ Jûl* menandâ - &aw , mar-
quer une chose, faire connaître,
donner des preuves de quelque
chose. ^-)lfi^l — mena/idâ-fa»
iklâSy donner des preuves d'ami-
tié sincère.
sy\XSj* ber-tandâ-kan , qui
fait connaître, qui prouve.
-X^î per-tanda, un receveur
des impôts, un inspecteur, uu
crieur public; bourreau. Aj/
J>\s £y XSf ±£> 1 pergl - hk
dergan per- tanda me ~ rente*/
tâJij allez avec l'inspecteur ten-
dre le cordeau (pour vérifier) («>•
(
AJUJ
1 757
>39). £\ Xtf {ffù* J>\
Jp la menltah-kan per-
âkan tethlç kapalâ-ua,
>nna au bourreau de lui
er la tête (Bin. Raj. 31).
XllS penandâ-an, action
•quer.
. inwtnm tondst. Suild.
indu. Bat. ©-R\<^fl/irfa.
■**!• tanda. Day., Tag. et
tanda.]
>,du (Port.), tciite, abri
e garantir du soleil; ciel
etc.
da, remorque ; remorqué,
lé. e^-^«> <-*S \j râkit dî-
na, il prit le radeau à la :
lue.
menonda, remorquer, en-
Jjo arfa toryfany âsap \
•?7a menonda kap al-kap b l .
, il y a des chaloupes à
• qui servent à remorquer
nds navires (Exer. 82).
penonda, celui qui re-
e, remorqueur.
id. «sn<n\ tundfi. Mak. ^|«^
. Bug. ^25 tonra. Day.
. Tag. et Bis. îr>£2 to?ida,
3rde attachée à la poupe
tavire et qui traîne dans la
)our prendre du poisson.
hCV tondaan , une petite
embarcation traînée par une
grande.]
Oj)*JJj ttndâwan, v. Ojl-X^j*
xanddwan.
AJCj tindaJl, mêlé l'un dans
l'autre: remettre à un autre ce
que Ton ne veut pas faire soi-
même (/,.).
b^Sj tindih, pressé , entassé,
couvert, étouffé. ^j~*\± w^l ï ï-j^
y\t ftJÛJj ôraig-ôrarg Itu hâbis
di-tindih hâtUf ces personnes
furent couvertes de pierres (//.
M. 63).
AJÛJi^i ber-tindih , qui est en-
tassé, pressé. — 3*2* dliduk
ber-tindîh , être assis à l'étroit.
— v^yW^ ber-jâlan ber-tindîh,
marcher les rangs serrés. sa/^Jo
VajLuy bargkey - fia ber - tindih -
tindih, leurs cadavres étaient
entassés les uns sur les autres
(3/.).
AJÛl* menindih, presser, en-
tasser, couvrir, étouffer. y\*
^ ^y \ AJÛ1* bâtu menindih
âkan dia , des pierres les
couvraient (II. Ab> 63).
aJÛ1«*Jlj tindih - menindih,
se presser réciproquement.
&jj\ iy\S Jôjl &X1*&Xj tindih-
menindih deri-pada ka-bafiâk-
758
iJO
an ôranj , il se pressaient les
uns les autres à cause de la
foule (M.).
vjx*«Xll* menindih - kan } en-
tasser, mettre dessus, couvrir
quelque chose. ^^LxJbJuo Oe-w
.y" O^-* *^/^« di - tindih - kan-
îia deixjan bâtu, en le couvrant
de pierres (IL I). 45).
/jy> Jûls peiùndih - /iw , action
de serrer, de presser, d'entasser,
entassement, compression.
[Jav. *l)im{\ tindih , prendre
le dessus : «Vro??\ nindih.
entasser. Suiul. tùtdi/i.]
à sJJj tundaJi, hameçon à pécher
le poisson (AV.).
j^Sj tandu, chaise à porteurs,
litière ; porté dans une chaise à
porteurs, il Jû J(wL ^ JÛ7 ^j^-o
(U-sTiruh-îia tandu mâsuk ka-
dâ/avty il faisait entrer la chaise
à porteurs jusque dans le palais
(S. Mal. 346). ^IjJûfc jUjui
bendahâra di-tandu draiy , on
portait le Bendahâra dans une
litière (S. Mal. 361).
^jûl« menandu, porter dans
une cli aise à porteurs ou dans
une litière. JUjI^JÛI* Çjj ora-ty
menandu ïtu, les gens qui le
portaient (S. Mal. 361).
l>*jJ^ tandïï-an , qui sert de
chaise à porteurs, une litière.
^•^JÛï mantrï ko - ampat pûn
nâik-lah ka-âtas tandû-nn-îia,
les quatre ministres montèrent
dans leurs litières (A7.).
[Jav. a>7? im\ tandu. Sund. «»y.
•• % •
^~vj tandak (S. Hïï3^î f»*-
daka, charlatan), danseur. C^-
JJÛJ ôta w^S^ ^èj sertadeigaa
jTigà dân tandak. avec des
bateleurs et des danseurs (A*/.
.4i. 9).
[Jav. kmih*hi\ tandak. Sund.
*ji*p9snp tandak.]
\*J& tanduk, corne. ^1 -.
tandak lembu , une corne d«*
bœuf. — ^r^k bdkas tanduk
quelque chose en corne, df}
pun sùjrah menaiykap tanduk
karbaw ïtu, aussitôt il saisit le
buffle par les cornes (À\ 106).
3~* eT^il/ 3^ *^~*\ ùy») m-
p un amb il - la h tan duk ber-'m
mïnak, il prit une corne pleine
d'huile (H. 451). JJÛJ.) jl*
mâti dï-tanduk, tué à coups Je
corne.
Pro v. JJÛî ft^yt -> )» àf*
seperti telàr di-hûjury tanduk
comme un œuf sur le bout d'une
corne. Se dit pour indiquer 1»
759
té d'une œuvre. Autre
tanduk ber-aendîgâdîry,
de la corne qui se trouve
ï de l'ivoire. Se dit de
ersonnes qui sont unies
cependant l'une est d'une
m plus élevée que celle
re. Autre prov. iu^y^f
\y kalaw kïïxïig pake g
teolanda tnâsuk ïslâm
; bïiUh jâdi, quand les
porteront des cornes et
* Hollandais se feront
3tans, cela pourra se
î'est-â-dire:. cela est im-
f ber-tanduk, qui a des ;
cornu. J^[/ ->^J ^^
v y\ j-ika tîâda hei'-tnn-
\w pâtah tanduk- na, s'il
de cornes ou si ses cor-
it brisées (M.). & j£jLj '
XSy binâtaig yairj ber-
ampat, les animaux à
Bornes.
• menanduk, frapper,
avec les cornes. jl£-L»
jXS^yX yA*-^ mana-kâ-
ïkor lembu menanduk
rg, lorsqu'un bœuf aura
une personne avec ses !
[B. 119).
(jXdJûl* menanduk-kan, ren-
dre cornu: encorner.
[Sund. V7i*i*nj\ tanduk. Bat.
StS\*Cp&\ tanduk. Mak. et
Jftig. s-*^ tanru.]
J)»A<J tindik, les oreilles per-
cées.
JXjj ber-ti?idik, perçant les
oreilles.
Jjûi* menmdik, percer les
oreilles.
[Jav. <£otot)*7?j> tindik. Sund.
A*n*p{\ tindïh.]
/k^J tunduk, avoir la tête
baissée, le corps incliné: être
courbé, soumis, vaincu. yU —
tunduk mâlu, la tête baissée de
honte. JûXj 3^3 <w« Ji-*** *ww-
duk me/lembah dûU bagùfda,
être incliné pour rendre hom-
mage au roi. J,\ «-Xil JICj jU
xùj> J^Xj maka tatkâla ïtu ta
tunduk ber-diam , alors il bais-
sa la tête et garda le silence
(H. 84). ç\j J3 J XS Js^Alili
JX»| bdik-lah lâta tunduk pada
râja itu, nous ferions bien de
nous soumettre à ce prince (M.)»
— le- ilmu tunduk, art secret
de soumettre quelqu'un à sa
volonté (H. Ab. 144). — i*$£>
alâmat tunduk, témoignage de
soumission.-
7(50
£*
JjXl* menundukj courber la
tête.
^jJÛL» menunduk-kan} faire
courber, soumettre, vaincre quel-
qu'un. y$ji* — menunduk-kan
dïri , s'humilier. J^olï e>lyw
e)MlS ^jx^jùl» O^ samuà-na
tâkut serta menunduk-kan ka-
pdâ-na, tous craignirent et
baissèrent la tête (3/.).
j^jJûlS ka-tundUk-an celui
qui a été soumis, vaincu.
[Jav. tt»*}*7^\ tunduk. Bat.
JS-ô^-C^x tunduk. Mak. ^-»^5
tunru. Day. £#M<fo&.]
&*XJj tcmdarg, visite, visité.
— Cy iûfa tandaig , place,
enclos où beaucoup de personnes
s'assemblent, place où l'on vient
causer.
A
cjûj^i ber-tandaiy, qui visite,
qui va quelque part pour passer
le temps en s'ainusant.
A
sjûi* menandarg , visiter,
aller quelque part, fréquenter un
lieu.
[Jav. ,mm\ ta7idaiy, se mettre
en mouvement: assister, aider.
Sund. *<mùf\ tandan/, sortir pour
voyager.]
p>*JJJ tandaiy, tout à la fois, en
gros. — J^ jual tandary,
vendre en gros, p. ex. vendre
t
k la fois toute la cargaison d'un
navire, ou toute les marchandises
d'une boutique.
C-*Xj tandlrg , placé à côté.
comparé; être comparé.
PJÛJ^i ber-tandivg , qui com-
pare , qui se compare , qui est à
côté. P^j*% Oi^** ^ $*
^ ^P^ olX-** supâya kâmivi-
ka/ï - an ber - tandiîy sïfap
dergan dïa , afin que nous com-
parions notre extérieur avec le
sien (if. 30). ^U. pjy ^
XêXSj> CS kïta ber -j/ràiy jà-
irjdn ldta ber - tandivj - taudiig,
pendant le combat ne nous pla-
çons pas tous à côté les uns
des autres (II. 89).
A
çjûi* menandiig , comparer.
£/*-& J^-» menandiirj - knn,
comparer des choses cntr'elle».
égaler, contrebalancer.
^j»iXS tandîry-an, compa-
raison, parallèle.
(Jav. et Sund. ts»2j% tandiig.
Day. tandîig. Bis. £-V»
tandùj.]
* *•
C"JJJ tendarg, coup de pied,
ruade; frappé avec le pW-
àj'Ij aIpjû; tendaig - lah ka-
tânah , frappez la terre du pW
(litt. : soit par vous frappé). J"
t
Jjtf
761
j-iïa batu ïtu deigan
)t il renversa la pierre
de pied (R. 107). fi
A pintu ïtu di- ten-
il ouvrit la porte d'un
;ed. pX;j Ob ^XV3
di - xâkar dân di-
eh istrï-îîa, sa femme
. et lui donna des coups
t.).
i il) kuiaw kena \
nyar deigan tâvgan \
y xinxin kalaw Jcena
vyar deigan htiki yarg
sut , si vous recevez
t, que ce soit d'une
>orte un anneau ; et si
vez un coup de pied,
it d'un pied chaussé,
e : si vous recevez une
e, que ce soit d'une
honorable; et si vous
îc correction, que ce
tomme de bien.
menenda ig , f rap pe r
d; rebondir p. ex. une
!• «j j| ada yaig me- !
il y en avait qui frap- i
ic le pied (ii. 160).
i
• menendaig - Jean, \
uelque chose avec le
^erser une chose avec
le pied. c>U> j£pXJ jtë pateh
tendarg-kan dadâ-na, je lui
donnai, un coup de pied dans la
poitrine (M. 153). j££û"j> Ji
& v>ta S^SS àL-j ^pj Jo| e>l;j
&"J lT*^ J* lûlu di- tenta tg-kan
rata - fia ïtu deigan sa - bêlait
kakï - fia dân yatg sa - belhk
hakï-îla menendaig-kan maha-
raja rawânn deri âtas ratà-îia,
et d'un pied il renversa le char
et de l'autre pied il renversa
Maharaja Rawana lui même (IL
65).
[Jav. isiiù\ tendurg. Bat.
5g^\*^7?\ tandak. Mak. ^s-y
tindaig. Tag. fc-^C tindak.]
C**JJJ tunduiy, éloigner, ex-
pulser, chasser ((.V. Batav.).
[Jav. *snrin\ tundurg. Sund.
<tsn«p\ tundurg.]
C>*Xj tandan, grappe de fruits,
un régime, p. ex. de bananes.
— ^JuSJL merg - gentas tan-
dan, cueillir une grappe.
[Bat. 5?"ô\*CTS^ tandan.]
* . .»*
J tandup = jXj tandu
(6V.).
^J<JJj tandU, titre d'un pas
officier chez les Malais; une
762
U*
sorte de messager (/_>.); homme '
chargé de surveiller les travail-
!
leurs. ^fjjûj j£** -^ «^ à^1*-^ '
ber-pashn-lah la pada segala
i
tandU-tandil-îia , il donna des !
ordres à ceux qui étaient char-
gés de veiller sur leurs travaux
.*i*Xj tandus ou tandas, en
friche, non cultivé, terrain in-
culte.
49
**;<-X*j tendas, décapité, tête
coupée; être décapité. y\ L$\i*>
*"**i /U^ ^ i^x*^ supâija âku
•tendas kapâla ôrmy ttu, afin
que je coupe la tête à cet homme
(litt. : afin que soit par moi coupé).
■maka dâtarg aiggâda Icdu dt-
tendaa - /m kapalâ - /7a, alors
Anggada vint et lui trancha la
tête (A'. 156).
^Jûi* menendrtS) décapiter,
trancher la tête.
Ce mot paraît venir du Jav.
*«ifc/jui*\ endas, tête. ^aJuJ tendas
serait alors pour^^aJouj /er - endan,
éteté, décapité. En Sund. )bi)jpjji*\
tendas signifie tête, mais toujours
pris en mauvaise part et, appilqué
à quelqu'un, il prend à peu près le
sens de rcervelé.
•^J-J tendas, fumier, ordure:
lieux d'aisance. ^JÛJ^ i*^/^-*
j>\ Ç>y i&££*iï di-xarï-na di-
tenda s di-smykâ-na bûnnjâifer.
on chercha dans les lieux d'ai-
sance, pensant qu'elle était allé»'
lâcher de l'eau (5. Mal. 302>
*j*\£ tindis, pressé, écrasé,
opprimé, étouffé, aplati.
^j* Jûl* mentndis , presser,
écraser, opprimer, étouffer, apla-
tir.
jjXwJûl* menùidîs-kan, écra-
ser, aplatir quelque chose, faire
opprimer, étouffer.
••• ^
ij\> tenun, tissé,- être tis*e.
JUjuj sy^^ ii Axa» jXl aLI
c$ji ■* ^nï-lah ïkat pt-igguig yay
di.-tenan tnta dëwi, voici une
ceinture tissée par Sita Déwi
(IL 141;.
Cjày ber-tenun , tissant-, qui
tisse. KSj^^ri ù*j*. O*^ m'
kalî-an ber-tenitn sa-han-hân,
toutes étaient occupées à tisser
tous les jours (À'. Tarn.),
y^ menenùn, tisser, faire du
tissu, tjiy ^y 1 £•; ^* meHe'
nîcn benàrg àkan kâvi, tisser
du fil pour en faire de l'étoffe
(D. M. 203).
^/^u* menenUn-kan, tisser
quelque chose, faire tisser.
{fj* tenUn - a/* , ce qui est
tissé, tissu. ^jyS .1* «Jl ji #1*
• ••
•••
..*••
y
763
ne h âpa nàma tenTin-an,
ent se nomme ce tissu V
hm.).
r. nmuiMj\ te/tua* Sund.
p tinun. Bat. «x-5"ô>\
. Mak. ^t» tan/tuir/.]
tenMt (Ar. J^j), plant,
re, plante.
epâyan, v. ^.Ut ^w-
tepâums, tepàus, soin,
on ((/r.).
tpâram, ornement qu'on
mr le front, frontal. ^y\£*
tepàram amhs dî- Citas
la, il lui orna le front d'un
in d'or (i/.). àUuIj ,j\
j\iSy\j*j ta dt-ambil-lah
tepâram amhs, il prit un
. en or (B. 34).
l9 bord, lisière, rive, ri- '
côté. Oji — tepï lâutj
ige de la mer. £y*» — '
uryey, le bord de la ri-
A*y — tepï gûnurg , la
uiguieuse d'une montagne, i
yto di-tepï lâiyit, àl'hori- !
JVj^j £jji ju j «>| C>yj\ ïa- ,
irfa di-tepï lâut ber-tâpa,
il faisait pénitence sur le bord
de la mer (À*. 79).
Énig. Ajko AU JuS *L~*> sia^
ka-tepï mâlam ka-tergah, le
jour sur le côté, la nuit au mi-
lieu, ^b J ^J* L>by£ jii/i^tf
c/âw lâgikâh'i dàmar, une porte ;
et aussi le cbandelier sur lequel
on place la torche de damar,
pour éclairer la maison, et que
l'on met au milieu la nuit et dans
un coin le jour.
£îj> ber - tepï , qui a une
bordure, qui est au bord, qui est
bordé.
ju* menepï, s'écarter du che-
min , «aller vers le bord , sur le
côté.
vyJu^i ùer - tepï - kan , qui
forme bordure, qui a une bordure.
âùi yaty
ber-tepï-fca h amas, une étoffe
bordée d'or (M.).
^^-ju tepï -au, place où l'on
puise de l'eau dans une rivière.
{jr***^ per-tepï-an , bordure,
lisière.
[Jav. àsni£i\ tepï. Sund. *s/mcJ\
tepï, jusqu'à. Bat. ^x— 0 topi.
Mak. ^,-J tappi. Day. tapian,
endroit où l'on amarre les ba-
teaux.]
t-r#' tfflt g Cf^ kaù
..*-
Jùu tepuk, frappé avec le plat
de la main. £& — tepùk pintu,
i
764
A A-
îtSO
.. *-
frappé à la porto, J|îlï ^Jo ^iuu j
^io di-tepttk-iïa /ca-dïïa tâpak
târgan-îia , ils se frappaient les
mains l'une contre l'autre, ils
battaient des mains {M.).
J}*>j> ber - tepulc , frappant,
qui frappe avec le plat de la
main. TjJ^Cy^^-J^ Tijbji»
ma /i'n dûyanj - dâyaiy sa - kall-
an - Ha pîltt ber - tepkk-tepùk,
or toutes les femmes de service
battaient des mains (R. 67).
Jfilo menepuk, frapper avec
le plat de la main, ^j-^* ^1
o>dj Jjil* Ou la nienàvgis dân
menepùk dadâ-na , ils pleuraient
et se frappaient la poitrine (M.).
^JjU* — menepiik menâri, dan-
ser en battant des mains.
[Bis. £tO £-0 tabog-tabog.]
4tJUtepunj, farine. JX^J — tephry
lîlmat, fleur de farine, j^tt —
tephry tâwar, farine employée
dans les exorcismes ou conjura-
tions. >y — tepttry bUnri, farine
expiatoire (pour un meurtre) en
sus du bâiyua ou compensation.
^X^-** — tepùiy burykusj nom
d'une sorte de gâteaux.
Prov. C^JU J\ ôj ^
y* ^$1 L>y tepiay-na. pîln ta
mâu kïïtceh-na pûv la mâu, il
en veut la farine et le gâteau.
C'est - à - dire : tirer d'une chose
tout ce que l'on peut en tirer.
Ail* menepîiiy } travailler la
farine, moudre, mettre en pâte.
TOV. ^j^Jj* SLà ***->• **jj*
aeperti menepùrg tîâda ber-
bras, comme piler (vouloir faire)
de la farine sans riz. C'est-à-dire:
entreprendre une chose sans
avoir la connaissance ou l'argent
nécessaire pour la faire.
^jaj**!* inettephiy-lcanj mettre
ou réduire quelque chose en fa-
rine. *XS — menephry-kfinguH-
dum} mettre du froment en farine
(/). 3/. 203).
[Jav.£wù\ £<^>w?i7,mêler, mniv
galepuiy , farine. Mak. ^J
tappuiy, poudre de riz. Day.
tepoiy, pain, pâtisserie, tunek
tepoty, farine.]
.. A-
tepàt, direction des points
de la boussole: direction vers
un point; dirigé vers. Cylj -
tepht bàraty droit à l'ouest.
JXîI« menephty aller dans
la direction d'un des points de
la boussole : diriger vers un point,
dans une ligne droite.
^y May ber-tepât-an et jtià
ka ~ tepât • an , qui est dans U
direction, qui est dirigé jnste
vers un point: p. ex. une balte
sur une cible.
r
rn, couché sur le ventre.
ter-tephm, qui est cou-
r le ventre, prosterné la
litre terre.
perlitg, v. £J* perlinj.
y?
765
epaliocuk
*&
te-
TpiUi, place, quartier, re-
voté, iftv ^j**** ^3 pada
Smur, dans la région de
O ^j**> SJU\ ampat tapas
les quatre parties du
^j-ju -V» Jj-y dûduk
tapb.s-na, ils s'assirent
, à sa place (J7.).
►ÏS, bordure, ourlet (prob.
tepï).
h, boulon de fer, dont on
dans les raines : frappé,
frappé avec le plat de la
th fterâya ber-kâta, il se
la poitrine en disant (JS.
12).
menebah, frapper; battre
îge.
ter-tebhh , qui est battu.
3jï AJ.J ter - tebhh deri-
targkey, grain battu ou
3 de l'épi ou du tuyau (M.).
^yv** menebhh-kan, battre
du grain, faire battre en grange.
à+£ penebàh, qui bat ou sert
à battre en grange : fléau à battre
le grain.
^Uî penebâ/i-a?i, action de
battre le grain: Taire d'une
grange (.)/.).
J tebU, canne à sucre. - j>\
âyer tebli, le jus exprimé de la
canne, vesou. — j£ gïïla tebli,
du sucre de cannes. — rjS ke-
bon tebti, une plantation de
cannes à sucre.
Prov. y Lo &j\ yj £jji*>
* A _
£y J ^y-JU^ sepertt tebu àyer-
Tta di-viôkan hampas-na di-
bùaiy , comme la canne à sucre
dont on prend le jus et dont on
rejette le résidu. C'est-à-dire:
prendre , dans une chose ce qu'il
y a de bon et jt'ter ce qui ne
vaut rien.
ylw tebu-teblt, anneaux sem-
blables aux nœuds de la canne
à sucre, qui servent à orner la
poignée d'un criss, le bois d'une
lance, etc.
y+àj> ber -tebu -tebu l, qui a
des nœuds, orné d'anneaux.,
j\£ sj&'ïy+ûj* &lrV tkor - fia
ber - tebu - tebli deixjan kumâla,
sa queue était ornée d'anneaux
76G
faits de pierres précieuses (JK.
151).
jSjI* menebu - nebû , orner
(Vanneaux.
^yJSjji ber - te bu - tebïi - knn7
qui orne avec des anneaux , qui \
est orné d'anneaux.
0*yS tebû-an , guêpe , frelon
et autres insectes ayant le corps
partagé en anneaux. *li>ta ji«
lA» J&**yij> ô*y> maka dâ-
taig-lah tebâ-an ter-lâlit $a-
hâli bânaky alors vinrent des
mouches dangereuses en très-
grande quantité (7i. 97).
[Jav. asnvtp tebu. Bat. stxea>
tobu. Mak. et Bug. ^-e ta&u.
Tag. V^>0 *^- Kis« fc"0
• • • •
tobo.]
iJ tebàk, percé, perforé. Pj^l j!
J^j J(J A[ ada ôrarg ytnrj te-
bùk bnkà, il y a des hommes
qui percent les montagnes {Exer.
82).
J|*i* menebùk, pereer, per-
forer.
A ••
5t*J tëbhvg, abattu, coupé; être
abattu. Cj^ ^y^ ^ à^j te-
hhiy-luh knyu di-mûka kôta,
abattez les arbres en face du fort
(litt. : soient les arbres abattus).
yAf***ï ^»\ £j*f poli on ttu di-
A ••
C
tebàrg - na , il a coupé cet
arbre.
*-*!• menebhrg , abattre des
arbres, couper, tailler, j} j\
âku pergi me-lihât-i kâmu su-
katï-an menebatg bûluh ttv,
j'irai vous voir abattre cette
touffe de bambou (A\ 3). i-J*
A*^j menebhrg rûmafty démolir
une maison (construite en bois
ou en bambou) (.1/.).
^jx-**!» menebà/g- kan, faire
tomber, faire abattre des arbres.
penebhig , qui abat, qui
coupe ; qui sert à abattre, hache.
^jpLî tebârg-an, chute d'un
arbre, taille des arbres, arbres
abattus.
[Mak. ^x: tabaig.)
A •*
A ••
<£+> tébàrg.
ynenebhrg, arrêter l'eau.
A
obstruer une rivière (prob. pour
û* menebht, v. JU*7 teiô/).
A ••
7**j tcbirg 9 le côté élevé de
quelque chose, le bord d'une
rivière, d'un puits, rivage, cote.
if — tebirg kïïlam, le bord
d'un étang. ^SkJ k/J\^ me-hw
par tebhg-no7 déborder. jAi J'
éy* f-J j-> Ojl -Û ta nàik fa'
dârat deri tebtvg siïrgey* il était
Je
767
•e {Bis. Raj. 12).
a*« 5*xaô tobùy. Mak.
tabirg , ce qui par' rapport
ch. se trouve plus haut.]
>6àf,. vivier, bassin; amas
que Ton obtient en faisant
iguc à une rivière.
'*+ menebht , retenir l'eau
ne digue.
• A
trouve aussi x-~+ mene-
dans le même sens.
t. S*xas*\ tobat et Day.
digue.]
tabdal, ligne de loch.
^t mem-bûaiy tabdal, je-
loch (7v7.).
bail, nom d'un arbre
•oduit la gomme nommée
S yethh-perxah (fV.).
àr (Pers.), hache.
ôr9 canne à sucre sati-
ê à terre sur le bord de la £J$ tubrùk, tomber ou se
heurter contre quelque chose.
[Jav. cMs«3ff.w^\ nubruJc, tom-
ber sur. Sund. *»(«j[«w./\ tubnih,
prendre ou tenir dans ses serres.]
p/tf tébemi (Ar. e^), acte
spontané, action que quelqu'un
fait de son propre mouvement
(/>. M. 42).
iJvJ tebàl, épais, gros, solide.
"~ £f {/ykâîn yarg tebhl, de la
grosse toile. — *j ^ bibir yarg
tebhl, des lèvres épaisses. JX^
•
— rambut tebàl, cheveux épais.
— àjy tUbuh tebhl, un corps
robuste. — J^ muka tebhl,
effronté, impudent. JXJul ^jj
*~*~* ^ erV ^ «^ lëbar-na
ampat depa dân tebhl-iïa tïga
hasta, sa largeur était de quatre
brasses et son épaisseur de trois
coudées (li. 55). JJL 0>b
rfâw/* si-tebal, sorte de feuilles
médicinales que Ton broie avec
de l'alun et dont on se sert
comme d'onguent contre l'enflure
des pieds (A7.).
Cr~* menebal-kan , rendre
épais.
ha-tebàl - an , devenu
épais: épaisseur.
[Jav. iwntrut p tebel. Bat.
>*-\ tobal. Day. tabai]
tebrik (Ar. J^ ), béné-
d&
briyet (Ar. j^), reçu,
ce.
7G8
^JLj teblig (Ar. ili), envoyer,
faire arriver.
**AJ tébllH, déblayé, nettoyé,
défriché ; être déblayé. JUjI jJlj
^j-uT AJui tânah ïtu sudah tebàs,
le terrain a été défriché, «j ^y^
^^ojJ h titan yaty di-tebàs~na7
la partie de la forêt qu'ils ont
déblayée (3/.).
^j-j^menebhii, déblayer, net-
toyer, enlever les broussailles,
les mauvaises herbes. 5.L —
inenebhs belûkur , enlever, le
taillis. JUj) T Jfcw^j-ul* Aju-*o Pj%I
ô/'cr-w/ di-sûruh mencbus semùk-
semhlç ïtu, des gens reçurent
ordre de couper les broussailles
(IL Ah. 186). ^> Lr^^ &-*'
u/yjw? yaw/ menebhs hutan, les
hommes qui coupent les arbres
de la foret.
o
[Jav. waiMjs nebaSy acheter
une récolte sur pied. Siind-
Ǎ>i*ȕa^\ tnbas, acheter en gros.
Bat. 5^x0d2*\ tobas. Tag. et
Bis. lr>£3 tabas, couper, tail-
ler.]
jJJ tebÙ89 racheté, délivré;
être racheté, être mis en liberté.
±siJ *y <!r ^y &**** dî-tebhs-
na nawà'Ha tîma i pûloh real,
il racheta sa vie au prix de cin-
quante piastres. Pjj-* eT*"^
C)Jl+J ^l*v-* di'tebùs-na $a-
ôranj sahayà-na perampUan,
il affranchit une de ses esclaves
(M.), j^b — tebhstaldk, une
amende que doit payer la femme
mariée qui veut divorcer.
^j*ù» menebhs, racheter, dé-
livrer, mettre en liberté. >> —
^jy menebhs deri tawân-a*.
racheter de la captivité, ^jo -
menebhs gâdey, retirer un gage.
Jjjy •/■**-"• ^j^J^ Cjjy** surat pu-
tus menebhs bïïdak, acte par
lequel on transporte à un autre
la propriété d'un esclave (3/.).
rwyJw» menebûs-ï , payer la
rançon de, racheter de.
ijA~jû* menebhs - ko n , faire
mettre en liberté, rendre libre,
racheter q. q. vjX~w AJu* j;\ C)U>
^ù bagimâna ta sudah tebùs-
Jean kâmi, comment nous a-t-il
rachetés? (]>. M.)
^j-jûî penebhs, qui rachète,
qui sauve, qui sert à délivrer,
sauveur. ÇjJ\ ^r^ ^f~* Cft
^^-jU tuhan fsa penebhs ôraig
mânusïa, le Seigneur Jésus, aau-
veur des hommes 1 1\ M.). — fo
tràfg penebhs } le prix de la
rançon.
{j»»y> tehïïs-an, ce qui etf
racheté, prix du rachat.
{j*y»* penebus-an, action de
racheter, rachat, délivrance.
[Jjiv. et Siind. «ini.uf i (eÀH«.
Bat. Xxooz;\ toivs. Tag.
tr3 tuboe. Bis. hO toJo*.]
frtïrt = ii tammat.
tim, sorte de soupe on do
lioiiillon cuit dans un vase bien
fermé avec peu d'eau, *U ^J
j>\ Jjls^sC*^- C*\ di-t-m-
àa hâyam ïtu samyeij hatixur
meu -jûdi âyer, il fit cuire ainsi
cotte poule jusqu'il ce qu'elle fut
réduite en lionillie (AV.!.
Pin li. du IIoll. diiHU), ou de
l'Augl. steinn, vapeur.
[Jav. uioii tint, euit à la va-
peur.)
c\c temwrgu, penser, considé
rer, peser (CV.).
^lf tentâbur, v.jfc tâhnr.
£ temâm (Ar. A fini, complet,
achevé: fin, clôture j>jJ».^I
j; J. V. g W1 «f" akujailï-
Kftn nuskat ïni j/anf nvihà mu-
lia temilm, j'ai achevé ce ma-
nuscrit précieux {M. H. 221).
J\JC temârani, v. »jlï tàrum.
Jlf tumâU, v. Jl* tô&'.
jilf temâSa = ^Ujtermâia.
| vJ-jC tonytï (Ar. J-.), irrésolu,
indécis.
^^f temïkey, le melon d'eau
(eue /t mis cifrullux).
i/Alf tennktir = ^~i tembî-
**C temiyavg, temttwg, rude,
raboteux, âpre (des feuilles)
P^rjf tawùrmg - c^ï raw-
ffiratg,
f^jiC tamtrlvg, le bord ou l'arête
d'un corps anguleux (O.).
•f temïï, rencontre,
^» ber- ternit, qui rencontre,
rencontrer, se renoontrer, trou-
ver, ^j ^ïStjiCjJ.y. èahrlru
ta-k&raig kîta hrr-tem», nous
nous sommes rencontrés depuis
peu (M.). j\y. tfiyy Ù/A jL
jj-jjj inakn ht -jiîï/i ber-temri
detffiin suâtii dïisun, et ils ren-
contrèrent un village (lî. 53).
CJ&V o=-> **y> ^y-.1 îa-y««
ber-temu-lah denjan mCitu ffïï-
nuig, ils arrivèrent h une mon-
tagne (7/. 54). ^yy jiy. Ji
u)uù la vtttdttr ber-temïi den/nu
b"l'û-îia, il vint au-devant de
son pure (H. ïtf). &> ^U.^ jLî
77a
ë«
_fj liatbt ber-temîî jufan yattj I
benhr, sans trouver le vrai clic-
min [fi. 84). ^y c£*fj> J^1
^XSapn-bila her-temïï dergati
tûuH-na kombali-kan, quand
vous trouverez celui auquel il
appartient, rendez-le lui (il-).
^'ji* menemti - i, rencontrer
quelqu'un, se joindre à, aller au-
devant de.
{$£**• menemU-kan, joindre
deux choses, faire rencontrer.
tf-fclt mem-per-temn-kait,
faire que deux choses ou deux per-
sonnes se rené outrent. *J^I ^*?-*
tjOlî} ^■>tf»'^j7>" jJS> mayet-
îia tileh bagindti di-per-tetiw-
knv-na deigav kapalâ- Tin , le
prince fit que la tête se joignit
au corps (dont elle avait été sé-
parée) i& Mal. HCi). jllfcy
^j^jjJUi-. tû/nm-kii per-temtï-
kan-lah npn kirâ-îia Itambà-
vm deiipi» Hiiâmi xtta dêtei,
laites, seigneur, que votre ser-
viteur rencontre le mari de Sita
Déwi (R. 100).
O^* he-pei-temâ-kan, qui
fait rencontrer, qui fait que des
personnes se rencontrent. *l)l
il ^ JJ£. ^Cj^ £ ju
CïU* COf>* ullah tijâln yavj
men-jndi-knn sn-kati-aii âlm
nda be-per-temÛ-kan hamli
îïa, le Dieu très-haut qui a ait
le monde, fera que ses serviteurs
se rencontreront (Sut. Jbr. 11).
ôry tPtrûi-an, rencontre.
0*j^s per-temû-an, rm-
contre; l'endroit où deux choses
se rencontrent, se joignent; join-
ture : visite. ^ili ô-yj> l)U) di-
mâita per-temû-an papan.A
les ais formaient une jointure
|.lav. Mw temii. Bat. jp
*C ternît , safran des Indes.
j£r ternît kunxt (koempfmt
pniiduriita). Fjf— temiï giriq
(curciima riridijiara). C>Li^ifc
y jfU* }mvg safiân memiw*
ternit , Hang Safian a planté le
safran (S. Hid. 77).
.Selon Kl. h tetmt serait une plu*
qui ressembli; nu anfran. qui ru dif-
fère bous plusieurs rnpuorti ; Imïi-
/em» /flwat cl ii^ — /cm» Km*
f&JtC
femorgffiity, titre o'nftl-
supérieur chez les M»!*-'*;
•••
771
ris ce titre répondait à
es à celui de grand-amiral ,
omandant en chef.
ïtnjîd (Ar. -Xs£)? glorifi-
exaltation.
-f£** menemjid-kan y glo-
exalter q. q.
mat (Ar. A fin, fini, ter-
achevé. Otë3l — tammat
ïm, fin de l'écrit, du dis-
H£&* àIIc tammat-lah ht-
, ainsi finit l'histoire.
sudalt tammat pe-karjâ-
vg sûkar ïni, maintenant
: travail difficile est ter-
M. ti. 228).
*» sa-tammat-îia, à la fin,
lent.
. et Sund. ,KnTi<xn)\ tamat.
c.-f
-*w tainma.]
%fl9 compagnon, camarade,
i prochain, ceux qui sont
i même chef. l£J> j\ aIâj ta
r* dâtary-lah ta hendak !
^717 temhn-ua , ils vinrent
1
e dessein d'aider leurs I
Pions. £&o JU^^^ ,
fia yarrf ber-jâlan di-blâ- ;
leurs camarades qui mar-
fc à l'arrière - garde, (il/.)
x^ jâvgan aigkaw nâtk sa ksi
dusta à tas teman - *w« , vous ne
porterez pas faux témoignage
contre votre prochain (B. 117).
teman dâtuk ïtu apa hâl-fia
dûduk di- nagrï përak deiyan
ânak ùtrï-iia, s'il est vassal de
ce chef, d'où vient qu'il est établi
à Pérak avec sa famille? ^)iS
^ Obj*]^ kumpul prâhu dan
teman , rassembler des vaisseaux
avec leurs équipages (il/.).
^jCji ber-temàn, être cama-
rade, être uui par les liens de
l'amitié; qui vit en amitié. j\>JiA
ter-ldlu âmat ber-temhn deiyan
âkuy mon épouse m'est attachée
par les liens d'une très-grande
affection (if. 88). Jcy JX± Jf
iS* {J*$ j*+ kâmi hendak ber-
temhn jTia deryan dïa, nous dé-
sirons rester avec eux en bonne
intelligence (M.).
^Uw» menemân-i, accom-
pagner q. q., agir conjointement
avec quelqu'un. ^J^c (flc^jâryan
temàn-i, gardez -vous d'accom-
pagner. 3U* [y^> CS OUJll
jlikjù* laksamâna kïta tïtah-
kart menemân - i bendahâra,
nous ordonnons au Laksamâna
49
d'agir conj maternent avec le
Bendaliara (S. Mai. 32U).
ry**j> ber - temhii - kan , qui
fait un coiupugnomlc quelqu'un.
hâyn />^i--t/'i!i'i?h/,VH dta sont-
pey ka-rïimnk-ku , je m'en suis
fait un compagnon jusque chez
moi (AV.).
ù&/_ ber-temâv-an , qui est
d'amitié, camaraderie.
^jAôlcy ber-temàn-teviûn-aii,
être uni par les liens d'une affec-
tion mutuelle, être camarades
ensemble.
^>Ui ka-temàn-an, celui qui
est devenu ami; amical.
[Jav. mhu| temen, juste,
probe.]
•je temÀn, anneau fixé à un hâ-
ton pour l'empêcher de se fendre
(t.).
yC£ tmneniiiy , nom d'un pnis-
Son (f>.).
J*£"^ temanxal, ensuite, alors
't.).
t^MC tampa, fait, forme, pensé;
être formé, être pensé. aJL>
sâiah tampa, faussement fait,
faux; faussement pensé, mal
interprété, ijiï aILj ïJî ka/ate- i
kalaw sâ/oh tampa , de pear
qu'il soit faux (Sul. lbr. 11),
— »jU« Vienâruk tampa , »™ir
quelque chose contre quelqn'nn.
t)*i« tnmpâ-an, forme, figure,
pensée, interprétation. J^I^J'Ut
AlLi tawpâ-an-ïia itu aolah.fi
pensée, son interprétation est
fausse.
On trouve aussi ^yu tampa»
pour C)*Uf tampâ-an. ^jlfjjl
tatnpan belâka detgan tiiggi
besàr-na, ces hommes avaifn!
tous la même forme (la méat
apparence) et étaient ton» te
même taille (#. Ab. 100, i.
[Bat, sevoc — tompa, forme.
•e-5«eK\_,"""»™yl"if(irllil'r,l
_ÂT tempa, forgé, frappé. b»ttn,
abattu, oô j jly. A; S-fifênHf
ynrr/ bahàru di-tempn, nu cul-
peret nouvellement fabriqoé-
jy*I*> — (pwyia hafi-Ra, I* Mar
abattu.
t_j^ ber- tempa t qw ^*1
abattu, qui s'affaisse. — jJjJ
dâduk ber-tempa, s'aeeroQpir-
vV. menempa, forger, bitl*.
frapper, uitt, oU- ^1 ^j>
perti nkaii menempa rnfà-
:
■m, I
A -
jk*
i 16
•ait dit qu'il voulait les
• {M. 44).
' ter-tempa, qui est battu,
,„ a frappé. - £ ^1
fary ter-tempa , de l'or
i-» menempâ-kan } battre,
q. ch. <L>j~* Jfir ùyul
Ui* la-pUn tempik serta
vâ~kan ratâ-îta , il criait
>ait sur sou chariot t J/.).
r tempâtean, pour t)*l&
a», qui est forgé, battu.
»1 amas tempmean, or
é, terme d'affection. >
--•1 Jo\>l Xiey adinda
empâwan, ô mon amie,
3 mes affections (#. Z^tf.
I. «ai-M^ft timpa. Mak. et
vJ tempa, frapper.]
l|ia, tombé sur quelque
lui tombe sur. Aj {j>^
c hûjan y an/ timpa ka-
duie qui tombe à terre.
timpa - ber - timpa,
sur quelque chose à dit"-
reprises, tomber les uns
utres. AîUw Oy Pj^l JJjli
c banale ôravg pTtn jâtuli \
ber -timpa, beaucoup de j
es tombèrent les unes !
antres (//. I). 95).
A.
menimpa, tomber sur
quelque chose.
A. A.
timpa - meirimpa,
tomber les uns sur les autres.
^y U*t« menimjkl. - /raw , faire
tomber sur.
Jjjuu: tempâyak, sorte de four
mis blanches.
j£jl£c tempâyatg, nom d'un
fruit dont la chair est sans goût
et dont la graine a une vertu
enivrante (AV.).
Ajlir tempâycwg — jAS tem-
pâyan.
/jty&tetnpâyan, sorte de grand
vase ordinairement en terre,
cruche, broc, jarre. J^j J^»
^jlii^ mïitak bâbi sn-tempâ-
yan , une cruche pleine de
graisse de porc (JS. Mal. 16!)).
^ £;!> *fï *!*' f^0 {jè& ^ 3*
dûo i pUloh tempâyan di-minu-m
Uleh rayât raja Un, vingt jarres
furent vidées par les gens de la
8uiteduroi(JI/.). *L*Iju*à<J ^y\H
tempâyan tlmah sa-pâsan/,
deux emehes ou pots d'étain.
On trouve aussi «jlîîr tempâ-
yan/ et ^vJu tepâyan. ^iH o]^j
be-brâpa tepâyan amas yarg
774
Ôj\ic
A -
Me
deri-pada dahïdu kâla di-tâ- \
nain - kan ôrarg , un certain
nombre de jarres d'or que Ton
avait autrefois enterrées (M. R.
97).
[Sund. «s»*/i~?t/t/»«*7 jn tampayan.
Mak. ^-vJ'^ï* tampayaiy.]
ûjlic tempawan, v. sous vJS
ternpa.
+*jj lie tempmvti8,t#mpàu$,
animal du genre des marsupiaux,
didelpbe. Selon KL le musc
(rnoschus orientalis).
[Jav. *swf<i^niiiniui/)\ timpaos,
acacia. Mak. et Bug. ^rJ^s^
timpausu.)
Jlic tampâla, v. jl^l ûla?i.
MCta/m/puh9 attaqué, assailli,
battu, être attaqué. t>jy^ ôyu\
à*£j Jjfc* Jju tic ta -pan menlt-
m
ruh tampuh ka-pada xegala \
rayai y il ordonna d'attaquer le ,
peuple (litt. : que fut attaqué) ,
(fi. 148). flj J^ jJ^C^jJl |
lâlu di-tampuh-na ka-pada srl
râma, ils attaquèrent Sri Rama
(H. 30).
àju^* menampuh, attaquer, as-
saillir, battre. ^J ajU* JJ^*>
hendak menampuh dïa, voulant i
l'attaquer (A\44). ôl-> J*uj tf\
JUil -^jL^ AJUw* J>*«1 â??7in rîiwf
dan ombak menampuh jambâ-
tan ïtu , le vent de la tempête
et les vagues battirent le pont
(//. D. 79> Aii* j\ o^^/1
ar/ar jârgan la menampuh ka-
pada kâmî denjan sampar âtmc
devgan pedàiy, de peur qu'il no
nous frappe de la peste on do
Tépée(#. 91).
jJUs* lie tampuh-menamjnût,
s'attaquer réciproquement.
>yU^» menampUh-î, diriger
une attaque sur q. q. ^jt>ï cfr*0
cAf£"" dî-tampuh-i-na deigan
senjâta , ils l'attaquèrent avec !
leurs armes (S. Mal. 195).
^y^ki^ menampuh-kan}tàw
attaquer q. q., assaillir q. q.
jjJbyusS ka - tampuh - an , qui .
est attaqué.
o
[Jav. et Sund. &»«t.M?
tm-
puh. Mak. ^vJl tajio. Day.
tampoh. Tag. t">t<o tampoL
coup de mer contre le rivage-
Bis. fc"K3^ tampolok, atta
quer.]
AftT tempah, avance de fonds.
arrbes =s/f^ panjhr (KL).
à£i* menempah , donner uno
avance.
A»
Aie
A ••
c^
775
IC tenipuh, compensation , in-
demnité, dédommagement. 0^>
— harta tempuh, chose de va-
leur donnée du côté de la fian-
cée avant de recevoir sa dot.
^jÀyuo lea-tempûh-an, ce qui
est donné en indemnité ; ce dont
on est responsable.
[Jav. «sn«i~n?N tempuh. Sund.
ât**-n?4m*a/f\ tempuhken, donner
une indemnité.]
iC tim/pull, certaine manière
de s'asseoir (particulière aux fem-
mes), en ayant la jambe gauche
sous la droite et s'appuyant sur
la main gauche.
iiif ber-timpuh, qui se tient
assis de la manière nommée
timpuh.
[Jav. «âi*i~jp timpuh .]
if tunvpah, versé, répandu.
a«j U àj\ù Amc v-*u~PjIj bârarg-
èiàpa tumpah dàrah mànusïa,
quiconque répandra le sang hu-
main (litt. : par qui sera répandu)
(B. 12). Ajb *& JJ£ tampat
tumpah dàrah, lieu de naissance
(if. Ab. 12).
Prov. &&J} JPJ jTlî tâkut
itik iâlu tumpah, la crainte de
>erdre quelques gouttes fait
rerser le tout. Le sens est: la
crainte d'une petite perte en fait
souvent subir une grande.
àii* menumpah , verser, ré-
pandre.
à£^J tertumpah, qui est versé,
que Ton a répandu, àïcjî fe J|*~»
minak yaig ter - tumpah , de
riiuile qui a été répandue (.1/.).
^jXyii* menumpah -kan, faire
répandre, verser quelque chose.
cr~" *-*l^ A^ Cr^*0 ^* vm^a
di -tumpah- ka n bâravg brâpa
tebîis Tut, alors il versera le prix
de la ranyon (Cod. Mat. 395).
^jfcliiS ka- tumpah -an, qui
est versé, la chose répandue.
[Sund. *»*/i~f?\ tumpah.]
A*.
L JÛC tampi, van à vanner le
grain,- vanné, nettoyé avec le
van.
Ju^* menampi, vanner, net-
toyer le grain avec un van.
Prov. ^& àil jè\a*Ji~JXL
jilcalaw menampi jàigatt tum-
pah padl-îia, quand vous van-
nez, prenez garde que le grain
ne s'en aille avec la balle.
► A-
/jUk tampl - an , vannage,
état de ce qui est vanné.
[Jav. <tsn*i^i{\ tampah. Sund.
wis-jJi* tampi.]
776
A~
A»
• * -
tempïnis, nom d'un
arbre dont le bois rougeâtre
et dur est bon pour la char-
pente.
«LftT tampiUrg, un soufflet
appliqué sur la joue ou sur
l'oreille.
4dJus+ menampïlùg , souffle-
ter.
[Jav. et Sund. *m&i2tn*\ tam-
piiiiy. Mak. *-0-î» tamjrilùg.]
A~
tampïyas, tampuis,
mouvement des values, violence
du vent, mauvais temps. — JlA*
/ta ri tanqnasy un jour de tem-
pête, de pluie, ylo ^j-JS J[**l
ÇjS ombak tampias di-bâtu
kârarg, une vague qui se brise
contre recueil (A/.).
A~
aAC tempo (Port.;, temps, du
temps que, pendant que. yï
JlJZ AU> Ji J^iiW^ tempo
sohâbat kïta lâgi di-dâlam
rifigrï, du temps où mon ami
était encore dans le pays {Lett.
Mal.). Ju^ ^lJL*S y£ tempo
kompàni wolnnda, du temps de
la Compagnie hollandaise. JU*
— ininta tempo , demander un
délai.
*AjC tempUf un forgeron (Crm).
s*
A~
**C tumpu, foulé, aplati, place
où Ton a mis le pied, où Ton s'est
reposé. *iUîta i\j Jol ^y Ojw
lAJytf ^U* Jcâma pôhon ïtu
tiâda dûpat menâliau tumpu
pâtek, parce que l'arbre n'a pas
pu porter la pesanteur de mon
corps (il/.). jly> OJuj J>1 j&
JûSj dî-tumpu Tdeh bïdan hûlu
bagînda, la tête du prince fut
aplatie par la sage -femme (S.
Mal. 70).
yiy ber-tumpu, qui foule
q. ch. en marchant dessus, ou
en se couchant dessus, qui met
un pied en avant pour assurer
sa position. y\* j-Ju J>y OyJ
la-pv/i nâih Jca-âtas bôtu làlv
la ber-tumpu pada bâtu ïtu
sertn me-lumpat , il grimpa sur
un rocher, appuya les pieds des-
sus et s'élança {M.). J1y*/J*
{f^t la ber-tumpu lâlu M-
mânah-kan, il mit un pW en
avant et tira avec son arc (/»•
llî).
menumpu, fouler, mettr»'
le pied, ou se poser sur q. cb.
,/yyuv-» menumpïi - han , fa1"0
fouler, fouler avec quelque chos**-
ïa-pïïn menumpïi - kan /'W'
y*
i -pada dâda lindahîtr, il
m genou isur la poitrine de !
i
ihur (Amtr Ilamza 20 \\\
fie tumplï-an, ce qui est
l'endroit où Ton met le
la place où l'on se pose.
lu pôhon-pôhoH kâyu yaiy
mpû -an- na Un seperti
di'tïup tûfàn, V herbe et
•bres de l'endroit où elle
le pied, étaient comme si
pête y eût passé (7/. 27).
• O*j£o y^**j> j-3^"* «'*-
>er - tunjgu di- tumpû -an
nï-na, elle était assise au
lu lit de son époux (M.).
2 A-
777
jusqu'au moment où les tampuù
sont mûrs (//. Ab. 350).
npÛWCU — Pjy bïïrmy
wa, le tisserin, oiseau qui
ingue par l'art avec lequel
son nid : une sorte de mé-
t.
plaça.]
tampuwi , tampïi i,
l'un fruit qui croît dans !
éts; il est de la grosseur
langoustan, d'une couleur
et d'un goût aigrelet.
H-kan-Tta sampey iralctii
ampïii tnâsnk , on attend
*~
J^jïr tempêyek = J>\& tem-
pâyak.
*~
J}lj*C tempuyak, le fruit du
<^P dur tan fermenté : sorte de
marmelade de ce fruit fermenté
(À7.)-
A-
tempïïyurg, nom d'une
plante qui pousse, comme l'ivraie,
parmi le grain,- elle a des feuilles
et des fleurs comme celles du
pissenlit; elle est employée en
médecine (À7.).
temperorg, coque de
noix, coquille du coco; le crâne
humain. 9-jy* \\* ^j^ iSj*.ù
dt- brï nâsi ddlam tempôroty,
on donnait du riz dans des co-
quilles de noix de coco (//. Ab.
250). £j^1 JliS — tempôronj
kapâla ôraiy, un crâne humain.
J*jj — tempàroiy lûtut, rotule
du genou.
Prov. A^lo ^y^ C*/^ J-\j->
a**
Ç-jy* dâdulc neperti kâtak di-
bâwah tempôroixj , comme une
grenouille sous une coque de
noix de coco. Se dit de quel-
qu'un qui est dans des difficultés
d'où il ne sait comment sortir
(IL Ah. 42:>).
i
778
jàyc
£|%*f tempulitg, fer barbelé,
harpon, crochet : pique ayant une
pointe en fer. JUjI ily& «V ^£->
cr«xJ-> deirjan memeghrg tempïi-
litg ttu di-tïkam-na, il prend le
harpon et la perce (la baleine)
(Exer. 134).
[Jav. ro?/7^n*|\ xempuliig.
Bat. — x-30 ponirg.]
lAXT tampak (ordinairement j£r
?uimpak), vu, aperçu, appa-
raissant, visible. jLj ^p^ Jf*o^
antâra nampak detgan tiâda,
à demi visible. jLj J£j>££'\ OU
.X ^>y«-» Jjk Ara - mâna argkatv
pergi tiâda tampak sa - klan
lama, où êtes-vous allé pendant
si longtemps, que Ton ne vous a
pas vu?
Jfii* me - nampak , voir,
apercevoir.
iy£iiv menampak-kan , ren-
dre visible, faire voir. ^-y —
menampak-kan gûsar , montrer
de la colère.
On trouve aussi àju: tampak
et
*•
nampa,
••* ~
SÂT tOMlpak, la largeur d'un
travers de main (de J^lî tâpak).
JjiUs-** ^Lî te bal- fia sa-tamjHrk,
il était épais de la largeur d'un
travers de main (M.).
••* !i
JUC tampuk, couverture, en-
veloppe. ij~£ t~ tampuk kruà,
couverture de fauteuil. C)\J£ -
tampuk petarâna, la chemise
d'un sofa , d'un canapé. Jlû -
^L-w tampuk bantal serâya,
couverture d'un coussin ornée
de broderies.
JjAC Uvmpuk = J& tâpuk,
place qu'occupait un fruit et qui
reste marquée ou vide, lorsque
le fruit est détaché.
Prov. Jii^ £? £-3 O/"
seperti pïnarg pûlavg ka- tam-
puk, comme la noix d'arec qui
retourne dans le trou qu'elle
occupait avant d'être cueillie.
Se dit de personnes communes
que la fortune a élevées et qui
retombent dans leur premier état
-*-
iir tempik, cri, cri perçant.
JJjj-» — tempik siirakj cris
tumultueux (tel que celni de*
armées près d'en venir aux
mains), ^jy Jî** à~*ylf ter-
lâlu heibat tempik surak-nO)
leurs cris étaient épouvantables
(A/.)-
jfcj ber- tempik, qui jette
des cri*; s'écrier. jfij> ùy~^
e>tS J>\j~* jergïn -pûn ber-tem-
pik seràya katâ-tia, le montre
s'écria et dit (/f. 27». J>J?/"
^Jl O^ *ri rama pun ôer-
tempik, alors fin Rama jeta un
cri (Jt. 28).
A A-
779
A A~
A*.
pC tumpuk, pile, monceau,
tas, amas ; être en pile, eu groupe.
j^ Jt**** sa-tumpuk-sa-tum-
puk, par groupes séparés. ^U
— main tumpuk, nom d'un jeu
(AV.).
Jf*f,j ber-tumpuk, qui est en
tas, qui est par groupes.
Jjii-» menumpuk, empiler,
amasser, rassembler.
^/juU-» menumpuk - &aw,
mettre en monceaux, faire des
piles de quelque chose.
$yï tumpUk-an, pile, tas,
réunion.
CsJ**9 pennmprlilc-an9 action
d'empiler, amoncellement.
{jyf& ka-tvmbûk-an, ponr
$yu& Ica-tumpTik-an , ce qui
est amoncelé, groupé, réuni,
Compagnie, troupe, armée. jJL
ijyiS J3 fj\ Ou maka hâta la
Oada ka-tumbûk-a?i, alors il dit
i la troupe (R. 39). ^yiZû&JS'
>-Vi ka-lihàt-an-lah ka-tum-
\7ilc-an raja, on aperçut la
çanle royale (M.).
[Jav. et Sund. ^ri^hiip tum-
lu/c. Tag. tr>^-o tompok. Bis.
• • ■*
£ÂC ta/mparg, monnaie de cuivre
de la valeur d'un dixième de
piastre; un gâteau de benjoin,
de cire ou de gomme; une car-
touche.
[Jav. «ne/! Jn tamparg, poids,
rouleau de tabac. Bat. 5t«c\—
tamparg, gâteau de benjoin. Day.
tambarg, paquet de tabac]
A A-
7*ÏC tamparg, propre à quelque
chose.
A A*
A A • *
jkiC tamparg, contour. »uJL*
sa-penamparg , tout le contour
de quelque chose, circonférence.
• K
àX* Si io fUuJL» sa-penampaig
belùm lâgi sudah, le contour (du
fort) n'était pas encore achevé
(S. Mal. 317).
AA-
îkàC tamparg , nom d'un arbre
dont le bois est très-bon pour
faire des mâts de navire (Kl.).
A A «
ftSUC tamptny, recevoir quelque
chose qui tombe, p. ex. , recevoir
dans la bouche un liquide qui
coule du bec d'un vase, ou dans
un bambou la sève du palmier.
A A~
«AT twmpiirg, petite pièce,
petit morceau.
******* tampuig menampwirj,
coudre ensemble des petits mor-
ceaux de différentes couleurs
pour en faire un centon (AV.).
780
**~
A A •
4&C tempuvg, un palet.
«Aie ^jU main tempurg, le jeu
du palet, jouer au palet. Dans
ce jeu celui qui lance le palet
se tient à califourchon sur son
adversaire ; s'il touche le but , il
doit être porté ainsi tout autour
du jeu; s'il manque le but, il
devient lui-même portenr.
Prov. *>* t^y* 7** **-{/**
seperti teinpuvg menûjuh fih,
comme un palet lancé contre le
jik (la baguette qui est le point
de mire). Se dit de quelqu'un
qui va à son but droit et fer-
mement.
menempitig , lancer un
palet vers uu but.
AaC timpatg, estropié, perclus.
e>lj-w niï albl adâ-lah timparg
ka-duâ-na , ils sont tous les
deux estropiés (//". Ab. 64).
pJ^P*» A*^9 ?** & à j* bûkan-îla
timpaig pinxarg sahâja, il n'est
pas perclus, il boîte seulement
(M.).
» her-timpâig-an, qui
ne convient pas, qui ne va pas
avec. ^£-> £)to3 e>tèj tl£\&j>
JUil OJl ~? her - timpânj-an-lah
rupiï - un /a /ci- lâki deigav per-
ampïitm Itn, cet homme auprès
de cette femme paraît estropié,
c'est-à-dire : qu'il n'est pas à m
place (KL).
[Bat. 5*«co\~ ttmpavg. Mak.
r~vJ téniparg. Day. timpary.}
**~
4&C tumpavg , avoir un loge-
ment dans une maison, une place
dans une voiture; être placé à
bord d'un navire comme passa-
A
ger. ^\/ — turnpmg berniâga,
avoir une installation pour tra-
fiquer.
nii* menumpaig, se loger
quelque part, prendre un passage
ou un emplacement pour des
marchandises. JUil 7***-*y » ^
tampat âJcu menumpaig ïtu> le
lieu où je logeais (H. Ab. 203).
ùy JJu* ib ££** J*l» mintn
menumpaig dâlam biduk tûnn<
permettez - moi de passer dans
votre barque (3/.). Pj^l Jfc Ù
pii* âk'ftn segala ôraig me-
numpaig, pour ce qui regarde
les passagers (Cod. Mal. 4W.».
-SJuu^ m en u mpaig -kait,
faire passer, faire accommoder
quelqu'un ou quelque chose. -
Oj*-1 mennmpavg - kan sûra^
faire passer une lettre. ï\ fe Ou
t/rrir/ ud*i hartn bendâ-nn *'
hâja di-tump<ng-kan-na , eteens
qui avaient des objets précieux,
les faisaient accommoder (Ie8
~ *~
~ *~
781
faisaient mettre en lien sûr) (//.
Ab. 358).
{j&\& tumpârg-an, passage,
transport, voiture, b^» Ày ^lL*
supâya bïïleh stgrhh ta dâpat
tumpârg-an ka-pada Jcaphlmû-
8Ùn ïm'j qu'il obtienne prompte -
ment passage à bord d'un navire
de la saison actuelle (Lett. Mal.).
^Xiiô penumpâig-an, action
de prendre un passager; prix du
passage , fret. £>jj\ ^IjUo jL
^yJL^j S*A maka pemimpâig-
an ôraig îtu dï-kombalï-ka/i,
le prix du passage de ces hom-
mes sera rendu (Cod. Mal. 434).
[Jav. xsnr«Ji\ tumpaig, empilé.
Sund. *5n&iS\ tumjmrg, empilé;
xtiMÙtzitnp ta?w/>afl7att,pa8sage,
fret. Bat. m*_ ii w i " manul-
parg, demeurer chez quelqu'un.
Mak. ^1-J tompaiy, couché sur
le ventre. Tag. fc-jL-o tinnpaig,
empilé. Bis. £tK" tapon.]
m
tampat, lieu, place, en-
droit. lAy* - - tcimpat sûtii, un
lieu solitaire, xù — tampat diam,
habitation.jJuJ — tampat tïdor,
M
un lit, une alcôve. J->^ — tam-
pat dûduk, un siège. ^JJ —
tampat lilïn, un chandelier. —
bf~> tampat sïrifi, boîte à bétel.
£Aj<> — tampat datcât, un en-
crier. A>b A&f — tampat tumpa h
dàrafi7 lieu de naissance. JJi
j^ ê)b ij^ tampat nâsï dâ?t
gûley , lieu où Ton a son entre-
tien, où l'on trouve les choses
nécessaires à la vie. ^*Xc aLï|
îtU-lak tampat - na , voilà sa
place. JJiy^i ï\ è&\tfytnhan
allait ada. dî-samûa tampat y
Dieu est en tous lieux (P. M.).
iS^-* mett-xahâri tampat yaig
bâik hendah di-per-bTtat-na
?iagrï, cherchant une place con-
venable pour y faire construire
nne ville {R. 2). JL& JJ^J\Sj\
ïa kombâli ka-pada tampat- fia,
ils s'en retournèrent chacun chez
soi. jjlf ûjb Ju-» J^i. j\
amb/7 sa-ley dûun kdyu dl-per-
bûat-ua tampat di-isï-na âyei\
il prit une feuille d'arbre et en
fit un vase qu'il remplit d'eau
(It. 110). ôb J^ ajL. JJ£
,J«w tampat menâru/t sukadân
mgulj un confident de notre
joie et de nos chagrins (M.).
sZ**£*i sa-tampat, un seul lieu,
une même place : avoir une même
place, être dans un même lieu.
J*i*-* Ay jLj ^JU^^ dtla lem-
bâga tiada bûleh sa- tampat 7
À
782
.. *«
AA~
M * 1
deux corps ne peuvent pas occu-
per un même lieu (2V. Phil. 134).
JXtr^i ber-tampat , qui a une
place, occuper un lieu.
Jjlii*» menampàt- i , mettre !
clans un lieu, établir dans une i
place. Jjl& jAîy O^W^Pj^* î
sembârary jâvjan tûan-ku tam-
pât-i, gardez -vous de le placer
en quelque endroit que ce soit
(S. Bid. 40).
chemin.^! ùj^L» — menumpat
salûran àyer, boucher une voie
(Veau.
• A" -
tumpat, bouché, engorgé,
obstrué, encombré : être bouché.
Sj^Î Cr~^ ^k &j*i} ïa-pun
tumpat - /ah sa - kali - an priffi,
ils bouchèrent (comblèrent) tous
les puits (litt. : par eux furent ;
comblés) (B. a!)). Jtâ&jUjf
sa-kali-kâli telhh sudah-l*th ■
i
tumpat sa -hall -an raliim bâgi i
orarg ïsi rlimah - fia , car Dieu
avait frappé de stérilité toutes
les personnes de sa maison (B.
28). ^^\S^C,^i^Ji
tumpat-lah làul deri-pada ka-
batiâk - an prâhu , la mer était
encombrée à cause du grand
nombre de navires (S. Mal. 41).
•• A»
menumpat , boucher,
encombrer, obstruer. ^J^ —
menumpat jâ/an, fermer un
\cj> ter - tumpat 7 qui est
arrêté, que Ton a obstrué, era
barrasse. Jli^^j ik&j j,\ jtë
pâtek î/ti ter-tumpat-lah bibir
mu/ut -ku, j'ai de la difficulté à
m'exprimer (B. iW).
vj£lii^ menumpatkan , bou-
cher, barricader quelque chose.
faire obstruer.
A~
/jAC tampan, favorable, pro-
pice, convenable. — {jy±£ h-
dudùk-an tampan , position fa-
vorable. - ô*\c*.J$ pe-karjâ
an tampan, travail convenable.
A~
^jAC tampan, v.o* tampa, fait.
formé.
A-
/jAC tampin, un petit paquet
carré de tabac chinois enveloppé
dans du papier. Selon Kl. on
petit sao de feuilles de sagou
tourné en forme de cornet.
[Bat. 5£«cX— — ox tampin.]
AA«
tempap, la largeur de la
main. ouuL-» ^^J tebal-ititW'
tempapj il était épais de la lar-
geur d'un travers de main (i/-1-
«-aâJ^ pelempapy id. ^*
■^***3 2* panjaig-îta dila pd&'
I
A* A~
A~
S*
783
pap, leur longueur est de deux
travers de main (Exer. 91).
On trouve aussi J^ic tampak,
v. ce mot, et aussi Jjîlî tâpak.
[Sund. f$»»y)_«?\ tampah. Bat.
— \ topap.]
A* *~
tetnpamparg. — O^ta
&«w tempamparg, nom de cer
taines feuilles médicinales. —
f£5 ûjjta datift kettog-kethrg
(Kl.).
A»
Uwwpar, un coup du plat
de la main, soufflet: souffleté,
frappé; être frappé, ^jèl; —
tampar twigan, un coup donné
dans la main en signe de la con-
clusion d'un marché. , 1*1* olro
^ Ou «Jy $ be- brâpa ba-
nale kena pukul dân tampar ,
combien j'ai reçu de coups et
de soufflets (//. Ab. 21). Ojtt"
/cap a là - /7« stidah di- tampar
ûleh perampuan, parce qu'une
femme l'avait frappé à la tête
(11. 1 63). jll* — tampar hantu,
soufflet du diable; nom d'une
maladie des yeux, les yeux rouges
et cuisants. Selon Kh nom d'une
médecine prise du règne végétal.
!/**£ ber- tampar, qui souf-
fleté, frappant, qui frappe. ^Juy
*^yj> y>* ber - tampar - tampar
lâlu ber-gôxo/t, frappant, tantôt
de la main, tantôt à coups de
poing (M.).
^Si,* menampar , souffleter,
frapper de la main, ^b — me-
nampar dada, se frapper la
poitrine. 0« j — menampar ra-
bâna, battre le tambourin. JlZT
c$-> s**+ *-*"> tf} £jj\ tetâpi
ôraiy lâin sudah menampar
dïa, d'autres lui donnaient des
soufflets (N. 50). JJiJ^^ki^^]
ta menampar pintu ïtu, il frappa
à la porte (IL Ab. 159).
^juUw* menampar - •*" , donner
des soufflets à quelqu'un , frap-
per, fustiger quelqu'un, ^jyi
J-J J V" ïy*Jjj\Z dï-sïï-
ruh - îia tampar -i perampûan
si-xelâka ïtu, il ordonna de fus-
tiger cette infâme (M.).
^y^ii^ menampar-kan, faire
frapper, frapper avec q. chM
lancer quelque chose à la figure.
-^y* j*} {£/*** menampar-kan
âyer ka-muka, jeter de l'eau à
la ligure (M.).
Ojui* tampar- an, une palette
qui sert à frapper; qui est frappé.
J^li — tampar - an nàmuk,
palette avec laquelle on tue ou
Ton chasse les moustiques.
[Jav. <isn*?^i /l^\ tampah Bat.
JÉ«c\— fl£\ tampar, repoussé.
784
j£r
J*
Day. tampar, frappé, repoussé.
Uis. fc-K3^ tampalirg. Tag.
ÎDt-o tampaL]
\JJuC tampal, pièce, morceau ;
pièce mise, rapiécé. Jli-*> •jjlT
&ê«w sa-tampal, chiffon d'étoffe.
^jlJUo dî- tampal- fia, il appli-
quait une pièce (//. Ab. 31).
^^J 3** Oji-> dâun tampal
besl, nom de certaines feuilles
médicinales.
>j*tj> ber-tampal, qui a des
morceaux ; rapiécé. — Ai ^lT
fofow yairj 1er -tampal, habit
rapetassé.
,JjU^ ntwiampal, rapiécer,
rapetasser, p^lyw JJU* e>WT
karjd-na menampâl sahâja, il
ne faisait que rapiécer.
Jui* menampâl - ^', mettre
une pièce à. ^jdJuf J «J ^>Jj
itf/# ya;^ di-tampal-'t-na, l'ha-
bit auquel il avait mis une pièce.
vyJjUv* menampâl -kan , ra-
piécer avec q. ch. , faire de q. ch.
un morceau pour appliquer.
Jjl Jif J*l Jo^l ^^^fj rfi-
tampal -kan -fia abat Itu Ica-
pada lûka, il appliqua ce médi-
cament en guise d'emplâtre sur
la blessure. J^aÎ ^> er*iJlirj
ofe'- tampal - ka?i - fia dergan pê-
raky il le raccommoda avec une
lame d'argent (M.).
^Jjuo penampalj qui rapièce,
racommodeur. y uu* — penam-
pal sapâtu, savetier.
^jllâîf tampâl-an , ce qui est
appliqué , un morceau , «n cm
plâtre.
^li*3 penampàl - an, action
de mettre une pièce ; raccommo-
dage.
f Jav. et Sund. nsnra mi\ tombal.
ci -f
Day. tombai,]
^JjLCtampil, avancer, aileron
avant. jL" X A-y/ Oy J*jI ûb
^Jjtf1 JU»u rô/a Ita ^>â« *#•-
]tHsi?y-]>j/si?ij ttâda dâpat tam-
pït, le char tournait sur lui-même
et ne pouvait avancer [II. 98 1.
ijlc jjJI àIç^J/ ^] 1« ber-prhig-
lah undar tampi/, ils combat-
taient se retirant et avançant
tour à tour (M.). ^b£ j\Al&
Kjx^i tampil-lah la ka-htidâp-
an mejlis, il s'avança en présence
de l'assemblée (3/.).
{y<lii^ mewampïl-kan, faire
avancer, pousser en avant, jl
VArt^wT ^yJJUv* la menampil-hui
gâjah-îia, il poussa son éléphant
en avant (& Mal. 191).
sjiiô penampily qui avance,
ou qui sert à avancer.
^)~îiÀ penampïl-an, action
d'avancer, marche en avant.
LÎf teinpel, collé, affiché, pla-
cardé.
J&jf ber - tempel, qui est
collé, qni tonebe, qui aboutit.
^Jii» menempel , coller sur
quelque chose, afficher. — «Su
dàgirg menempel, mouche, ver-
rue, poireau sur la peau (Kl.).
,^-Lîi— menempel-kan, faire
coller, afficher, placarder quel-
que chose. J~>\ Cijy ^U -Mp
^jiti iJ-j derî - pada mâsa
turat îlu sudak di-tempel-kan,
depuis que cet écrit a été affiché
(H. ,44.. 258).
[Jav. et Simd. ^hjwii
témpél.] .
■MC tumpul, émoussé, non
tranchant. ,_Lîï Wuu ^J* pe-
dury nu sudnh tumpul, son
glaire est émoussé.
Prov. Jiî J~jI êjls J\i y?
utbl j*Jï Jy *Jy ,_p-«U *ijj* J^-
pttaw dan pârawj ïtu tumpul
moka tnïllut mânnsïa ter-lebèh
pul't tûj'am adâ-ûa, le couteau
et le couperet s'émoussent, mais
la bouche de l'homme est plus
tranchante (ne s'emousse pas).
Le aens est: la langue est plus
à craindre que le couteau et le
couperet (H. Ai. 195).
^yJjLM menumpnl - kart,
émousser quelque chose.
jUc
[Mak. Aj-rfa tipvlu. Day.
tumpul.]
tempelàk, réfutation, con-
viction, réprimande: réfuté, con-
vaincu. Oyui i^Ujj (_r"V y^*
J& ;} £* gjjl malu-màlu ba-
kâsa rasà-iia seperti ôraig yaig
kena tempelîik, il tomba dans
l'abattement comme un homme
convaincu (d'un crime) (M.).
ji*f^ ber-tempelhk, qni sert
à la conviction, convaincant.
^jljw" meiiempe/àk, convain-
cre, persuader, réfuter. ù>jO
y 1 jJijUm L^Iij^ hanta mart-
ka-îtu menempelhk âku, car
ils me réfutaient (//. Ab. 178).
^^jDjw— menempelhk - kan,
réfuter quelque chose, convain-
cre quelqu'un.
,j*>W tatnptts, coupé, taillé, dé-
grossi.
{j-*è* metiampas , couper,
tailler, dégrossir, p. ex. une
pièce de bois avec une hache, ou
une nui x île coco avec un Cjlî
pâran/ (Kl.).
jjf temptis, se dit d'un ohjet
appuyé sur un antre par sa par-
tie la moins large p. es. d'nne
coupe, du pied d'une botte qui
se termine en se rétrécisssant
{Kl.).
78G
A~
A»
timpas, uni, égal (de
l'eau). — ^jy* sûr ut timpas,
basse marée.
Prov. jU ^3 Jj^^Ji Cyu*
seperti pâsir di-tepï pantey
maka tatkâla timpas âyer bû-
leh-lah kit a ber - bahagï - kany
comme le sable sur le rivage de
la mer, que nous pouvons parta-
ger (en y traçant des figures),
lorsque l'eau s'est retirée. Se
dit des personnes, qui après avoir
éprouvé la colère d'un grand
personnage, font de telle sorte
qu'elles rentrent dans ses bonnes
grâces lorsque la colère est
passée.
*~
-JÎC twnipas, détruit, extirpé,
exterminé; être détruit.
jj-Jti* menumpas, détruire,
exterminer, ^j^) «J^ ^j»***
^j-i^J menumpas segala ïsi dii-
8V7i , massacrer tous les habi-
tants de la bourgade (A/.).
^7-Jtfy ter-tvmpa*) qui est
détruit, que l'on a exterminé.
vyJ *fc ^~>) £jj\ Û*V c*^
^j~**J> supaya jâiyan ôraig ï&i
tânah ïni ter-tumpas , afin que
les habitants de cette contrée ne
soient pas exterminés {B. 68).
JM cT°"' -P U~**J y kaw ter-
tumpas deri âtas bumi, et vous
périrez de dessus la terre (B. 98 1.
jJXmJUu* m enu mpa s-kav , faire
détruire, exterminer quelqu'un.
•^liUô penutitpâs-an, action
de détruire, destruction, exter-
mination (if. V,).
[Jav. .bMitLtJurfx tumpes. Tag.
et Bis. fc-*lx} tapos, fin, destruc-
tion.]
Hmha f un seau, vase pour
puiser de l'eau , ordinairement
fait d'une substance végétale,
p. ex. du A5jl upih ou d'une feuille
d'arbre : puisé , être puisé avec
un seau, jii lyw y^ O^ta ^b
*-*c ^yjiï di-ambil-na dâun
kâyu sa -ha le y la lu di-per-
bûat-na timba, il prit une feuille
d'arbre et en fit un seau {//.
gala perampTian yary limbi
âyer , les femmes qui puisaient
de l'eau (litt. : par lesquelles
l'eau était puisée) (B. 33).
Prov. Jlî j££J wi iUy
pût us-la /i timba tirggal tâh<
le seau perdu, la corde reste.
Le sens est: lorsque quelqu'un
a fait de grandes pertes, il
peut lui restes encore quel-
ques petites choses, mais avec
lesquelles il ne peut rien faire-
iiu
787
Jr*l* «-^ ùyl daun timba tdsik,
nom d'une plante (À7.)-
Pjjf timba-ruaig, l'endroit
de la cale d'un navire, où l'eau
se rassemble pour être puisée.
Il paraît que c^j rûwaig,
rïtarg seul a aussi quelque fois
le même sens. ^jJjdjjS^
ber-kemâraw âyer rUarg-hay
l'eau de la eale avait été en-
tièrement puisée: la cale était
à sec. Pjj ruaig, serait alors le
Mak. 251~^ rowarg , cale d'un
navire.
**• menimba , puiser avec
un seau. y\ — menimba * âyer,
puiser de l'eau, ùyui fjy-*
jA c^ J-M* sa-ôraty peram-
pnan hendak menimba âyer,
une femme voulait puiser de
l'eau (JV. 154).
w^î ter-timba, qui est puisé,
qui peut être puisé ou épuisé.
hpJjv "tÔ* ^ tiâda ter-tim-
ba âyer rûwaig, on ne pouvait
épuiser l'eau de la cale (& Mai.
49).
^y Lit* menimbâ-kan , faire
puiser; faire un seau de quelque
chose.
^YS. ber-timbâ-kan , qui
fait puiser.
w*i3 penïmba , qui puise , ou
sert à puiser.
[Jav. et Sund. <âr^ timba.
CD
Bat. s?*co\ A timba. Mak. *-vc
timba. Day., Tag. et Bis. fc->0
/u
tembâko (Port, tabaco),
du tabac, cjlA — tembâko hï-
duig} du tabac en poudre. ^jI
^ L* Joo^*> ^^êo •y ■> ^*a" <'*-
JâMrw deigan sa-dikit tembâko,
le poisson fut échangé pour un
peu de tabac (H. Ab. 188).
[Jav. a<iurn%7it^ tembako. Sund.
co '
&n*itl*m\ tambako. Mak. '-vo^
tambako. Day. tawiayl-o.]
C&^ tembàkul, nom d'un
poisson qui a une grosse tête et
ressemble à un pauier (Jf\>
bâfcul) {KL).
îl Le tembâga (S. Hiy* tâm-
rakn, ou peut-être d^q^^,™-
baru), cuivre, fcf — tembâga
klt.ttàg, laiton, a^u — tembâga
niera h, cuivre rouge. AjJ — ^w-
bàga pïïtih, fer blanc, zinc.
Cy05*J***jp — tembâga pûti/t
deri xïna } cuivre blanc de la
Chine. tf\c** — tembâga jâpun,
cuivre du Japon. ^\y» — tem-
bâga suâsa , cuivre mêlé d'or.
Jli-x$-ps/i^£ jjô pêrak
yaig xampur deri-pada tem-
bâga, argent qu'on a allié ou
50*
'88
yU
falsifié avec du cuivre. — ^^i
lapis trmbâga, garniture de
cuivre. — >lî tàhi tevibâga, !
vert-dc-gris. ^£-> c)iU^ ^\* i
JLc di-âtasjala-jalâ-nadergan
tembâfja, au-dessus il y avait
un grillage de cuivre (11. 132).
^}\jS hï-tembâga , nom d'une
plante (jnemecylov grandc)(Cr.).
[Jav. <ts»ff».T?n temhaga. Sund.
*7»rjiin\ tambaga. Bat. 5g«cx\
e^— p tomba ga. Mak. ^jeiJ
tambaga. Tag. et Bis. V">CD3l
yU
tembatu, le fruit du
palmier nommé à£J nïjmh (L.).
^OUr tenibârtu, nom d'une es-
pèce de buffle que Ton dit se
trouver dans l'intérieur de Bor-
néo (0\).
JUC tambah. action de croître,
d'augmenter; augmenté.
ûiy ber-tambah, qui croît,
qui augmente, croissant, deve-
nant nombreux. SS L&j C>Jo
iJc .> j\j kârna raiiat kit a tiâda
ber-tambalt , car mes sujets ne
sont pas nombreux (3/.).
Ta*t y 6er - tambah - tambah,
qui s'accroît de plus en plus, se
multipliant. vl>b ^»u vï Jp\j>
^UAJVA*ify ber-ànak-âhak-lah
Jcâmu dâh ber-tambah-tambnh
lah kàmu, croissez et multipliez
(JL 2). e^ti" XdJiy ^U wwto
&<>r - tambah - tambah tùggï-na,
sa hauteur s'est accrue d'autant
plus (3f.).
A*fyy* tambah -ber-tambalt.
avec abondance, ^p^ O^-
aJJI ^^ Àyiyyir serta rf«ya#
tambah - ber - tambah karunî"
alla h , avec l'abondance de la
grâce divine {M.).
à*i*+ menambah , augmenter,
ajouter. {y<ijyU y\ èJs* yl
âtaw menambah âtaw menjû-
raig-han , ou en ajoutant ou en
retranchant (Z/. Ah. 170).
JbLi* menambâh-i, ajouter
à, continuer. {f\*& trfy* * ^f
Cji^fiù^'* kalaw-lcalaïc di-
tambah-ï-na tepi/iy lui detgan
yarg là in, de peur qu'il n'aug-
mente cette quantité de farine
en y en ajoutant d'antre (M. U-
58)*. ù'tf) Ji j\ffi>\ *!•*
l»y* Ai JUil hemlak-lah anjhav
tambâh-i /agi per-lcatâ-an lt*
yaiy maha-mulia, continuel ce
discours admirable (M. 11. 75).
£/*ir*+ menambah-kan, top
croître, faire augmenter.
^y^j* ber-taînbah-kan, qai
fait croître. fl\ ±£vfj> J^\
allait lcâfî ber - tambah - k<i*
iur
789
a-tykaw, que le Dieu tout-puis-
sant vous fasse croître (B. 43).
x***penambah, ce qui ajoute,
qui augmente , augmeutateur ;
accroissement. à**S eJ^W* {J '
Jj^» â£rcw Jâcfc' penombah
mûdal, pour augmenter le capi-
tal (M.).
^jfcLr tambah -an, augmen-
tation, de plus. Jy — tambâh-
an pïila, en outre, de plus en-
core.
^jfcLc^ penambâh-an , action
d'augmenter, d'ajouter, d'ac-
cro îtrc ; accroissem ont.
vy*lxj5 per-tambâh-an , aug-
mentation, addition.
^jJbUo ka-tambâh-an, ce qui
est augmenté, accru; augmen-
tation.
[Jav. et Sund. «»*/i?\ tambah.
Bat. a<cvg> tomba. Mak. "~vc
tomba. Day. tambah.]
iJt timbllh, môle, jetée, rem
part (AV.). v. J^r tembok.
JLC turritnïh, lever, pousser,
croître. A-ir ^p I e$^".> à^jika
di-tâbur la âkan tumbuh, si on
les sème (les graines), elles lè-
veront. {s^> -** **£ M v>i^ *\f
JuJ /j*%* c)^ «-^£> ti'àda loin
yarg tumbuh pada h a tan ïtu
hdna pôhon lontar, il ne croit,
daus cotte foret, que des palmiers
(IL 1 1 2). Jol ïfiiôï Ai «j £jj
bTuga y an/ tumbuk di-ten/ah
kïilam ïtu, une plante qui pousse
au milieu de la pièce d'eau.
++j À*r ^Lj «j JUS kapîda y a /g
ttâda tumbuh ramhut, uue tête
su r laquelle il ne croît pas de
cheveux. ,jj& Ita V^o 4ur^i£sL
jikalaw tumbuh gàdoh-gâdoh
dâ/am nagrï 7 si des troubles
naissent dans le pays (3/*.).
Prov. àj: J^»\ yo dur JjlS ,Lj1
Ai A.-IÎ J-il ^ J'] Jj*^
apa-bïlapatah tumbuh Tàyur ïtu
tumbuh îiïyur jTiga âhan gantï-
îia, apa-bïla pat a h tumbuh
pïnauj ïtu tumbuh pïnaig jûga
àJcan gantï-na, la pousse du co-
cotier cassée est remplacée par
une autre pousse de cocotier, la
pousse de l'aréquier cassée est
remplacée par une autre pousse
d'aréquier. Se dit de l'ambition
déplacée des gens de basse ex-
traction, qui ne pourront pas
arriver à un rang au-dessus du
leur, quelque chose qu'ils fassent
{Livre de lecture n°. 7, p. 1)4).
àJjtj> ber-tumbuh , qui lève,
qui pousse, croissant. ^Ljl*>jA*
w^i àIv* *> jJ 4>» maka sa-bentar
790
A*c
^f •• •
juga ber - tumbuh - lah ïtu , et
elle (la semence) leva aussitôt
(Ar. 21).
(f*ir*+ incnumbuh-katt, faire
croître, faire pousser.
/t**^ tumbïih'fm , des rejc-
tons, des boutons. £j»-> — tum-
bûh-an dâginj , la granulation
d'une plaie.
{^yÂv* t umbuk-tumbûJi-art ,
les végétaux, la végétation.
^yi^rC ^j-^&^ j&> mata h art
memânas-kan bïimi supâya la
menumbuJt - Jean negala jetas
tumbuJt - tumbûh - an , le soleil
échauffe la terre afin qu'elle fasse
pousser les végétaux (N. Pfril.
44).
ù*?**3 penumbûli-an, ce qui
pousse, des boutons ; végétation.
£jkjj& ka - tumbûJt - an , la
chose poussée, boutons, pustules.
— J^o \*5penà kit ka-t umb ïïJt -a n ,
la petite vérole. J^yiy X Jiy
ij*>y& J^o L* wu-** JjL bUdaJç-
bûdak ter - fc/w bânaJc mâti
m m
sebhb penâJcit ka-tumbûJi-an,
beaucoup d'enfants moururent
de la petite vérole (//. Ab. 327).
ty*s*» — ka-tumbïih-an jintati,
varicelle.
[Jav. <bHta?\ tuinuh. Sund.
vn*i\ tumbu. Bat. 5tco> tubu.
fat
Mak. ^x:\ timbo. Day. tumbo.
Tag. et Bis. fc->CD tobo.)
çjfcta/nibi (Tamoul, jeune frère i,
titre qui se donne aux Indien,
il équivaut à peu près à celui
de monsieur (KaL dan Dam A)
S^aC tenïbïkar, ouvrage eu
terre vernissée ou en verre: têt
de pot vernissé , tesson. Ailî -
temblkar tâuah , faïence ou
porcelaine vernissée, p^u — tem-
bïkar kâxa, verroterie. J^» -
temblkar betùl, porcelaine (À7.).
Prov. As^^Xi Cyu» a15j^
v^L«w à*£ JLj Jiendak-laJt se-
pertî tenïbïkar pexhh sâtu
pexhh samuâ-na. Le sens est:
vivre et mourir ensemble, rester
fidèle jusqu'à la mort. Autre prov.
£fy fet\ J\. js* ob ^1
S*~£ yU-*1 Àta sa-ôrarg mem-brl
mâkan gâjah bûkan-kaJi dergan
âlat-na dân mem-brl mâkan
atijîiy bûkan-kali dâlam svâtu
temblkar , ne donne-t-on pas »
manger aux éléphants avec un
instrument, et aux chiens dans
un tèt de pot? Le sons est : il faut
traiter chacun selon son ranjr
et sa condition (Kal. dan Dqm>
u).
*«*«• menembikar , ressem-
à quelque chose en terre
isBée ou h un têt de pot.
tambïrarg , étais, h au
i, manœuvres dormantes.
hrg tâli tambïrarg, les
xnivres faisaient grand bruit
tuse de la violence du vent)
•
[ ak . ^\x:^z tamhéra vj. 1} ug.
>éra.)
tambîlarg, bêche, pelle.
* tébiïhan, pour ô*yf te-
n. v.yS tebû.
tenibokan = yyS
>ôh
*o/ca?i.
tembôkor, v. Jy bôkor.
lambïini.j^ — tambûni
*, le cordon ombilical.
— tambûni kexïl, le pla-
(6V.).
tembolok, jabot d'un
11, ventricule d'un animal
lant, estomac d'une per-
jlok hàyam cUaw tembolok
iw 7 le jabot d'une poule
3 ventricule d'un buffle.
Ju^-x *LJj A-W» belùm-kah ken-
narg tembôlok-mu, votre esto-
mac n'est-il pas encore rempli?
(AV.).
y*jyjCtenibïi8ll, nom d'un arbre
dont le bois dur et pesant est
bon pour la charpente.
Selon KL 1rs différentes es-
pèces sont^lT— tembûsu kâ-
pur, io — tembûsu ketam, —
j~J& tembûsu j)ànir, C)j — tem-
bûsu rena, *)Ij — tembûsu tâ-
Jarg et ^JLc — tembûsu tem-
bâga.
1*C tambak, digue, chaussée;
bassin, dock, vivier.
Jp** menambak, faire une
digue, une chaussée, un bassin.
àJu J|»*"* £■> .>] ada, y an/ menam-
bak tânahf quelques-uns rele-
vaient la terre, faisaient des
chaussées (IL Ab. 235).
iyJuiv menambak-kan , en-
diguer quelque chose, faire d'uue
place un dock.
^yJucy ber-tambak-kan, qui
endigue; qui forme un dock.
v. J^r tembok.
[Jav. 9sn<r/i»mi\ tambak, Sund.
*sn&)*mii\ tambak. un vivier.
9sn*<i<Kn<na\tambakkan. une digue.
Bat. 5£oc\eD??\ tambak, un
rehaussement de terre en forme
792
carrée sur une tombe. Day.
tambaJc , endroit élevé ; nom
d'une sorte de tombe. Tag. et
Bis. V->Q tarnbak, élever un
terrain.]
JL*C tembak, tiré, fait feu; être
tiré. alix <J$Joù Ày ù\J ^
Icalaw tiâda bûleh di-tavgkap
tembak-lah , si vous ne pouvez
pas le prendre, tirez (soit par vous
tiré) dessus, jj^î ^-> ^Suci^
lâlu di-tembak-na devgan pe-
lant, ils tirèrent à boulets (//.
Ab. 12).
Énig. u*ï\-> 9-jj £*\ *c**y
tujuh ïkor buruvg di-àtas pôkok
di - tembak mâti t'tga tirggal
brâpa, de sept oiseaux qui se
trouvaient sur un arbre, trois
furent tués d'un coup de fusil,
combien en resta-t-il? £j j\-J ;
JjLju tïga yarg tirggal, il en
resta trois ; à savoir les trois qui ;
furent tués. i
J>*i* menembak , tirer, faire \
feu. Pjy — menembak bûrurg,
tirer aux oiseaux. Jj»*y SJu\ —
menembak ampat pûxuk, tirer [
quatre coups. *$li-* J^*^*J*« i
merg-âjar menembak senâparg, j
apprendre à tirer des coups de i
fusil (//. Ab. 99). I
^/jLiw* menembak-kan, tirer
quelque chose, tirer avec une
arme.
iyis penembak, qui tire, qui
fait feu, qui sert ;ï tirer. iy
^s\ Jr^9 marïam penembak
arggur, canon pour tirer à mi-
traille (3/.).
[Sund. 9snf/t9mjf\ tembak. Mak.
et Bug. \^JS temba. Day. tem-
bak:]
JL£ tembok, môle, digue, berge;
rempart; mur en pierres; bord
d'un navire. ^ \ £>jj* ^$d*
^j^&jJT maka /cita per-buat
âkan tembok ïtu âkan titi-an
m
kita menabrhrg ka-largkapûri,
nous ferons un môle qui nous
servira de pont, pour passer
à Langkapuri (Ceylan) (R. 136).
maka kaki tembok rïïmah Un-
p tin di- bânjun - kan - lah , et
les fondations des murs de cette
maison sortaient de terre {H.
Ab. 248).
Prov. ç>j Jj; tembok kfttg,
un mur sec. Se dit d'un homme
intéressé, cupide. Autre prov.
kUxirg di-âtas tembok, comme
un chat sur un mur. Se dit de
qu'un qui est dans l'incerti-
sur ce qu'il doit faire.
'r*+ menemboki construire
îôle, endiguer, bâtir un mur,
er une chaussée. Ojî —
embok lâut} élever une digue
• retenir les eaux de la mer
140). ^^ikjuj*
deri mâ?ia tânah akan
embok ïtu, où prendre de
rre pour faire cette chaussée ?
Ab. 219).
^JLxv* menembok-kan , cm-
rer une chose pour en faire
noie , une digue, yjj ^]/^
ix -> itiy be-brâpa rïbu gû-
f di'tei7ibok-ka?i~na, il avait
loyé plusieurs milliers de
tagnes pour en faire un
î (£. 140).
[*i* penembok , qui fait , ou
à faire un môle, une digue,
chaussée. J}«Xl* alyl ^Ij
► yA^Aîy^ tànah-ha itû-lah
iak di-bïïat-kan-îiu penem-
, il voulait en prendre la
\ pour en faire une chaussée
Ab, 220).
av. rjttsnrjr/itiunp témbok, pc-
digues qui séparent les
nps de riz. Sund. tsnintmp
beky digue. ^tsn^niKnp tém-
mur. Mak. r^^l témbo,
Day. tïmbok, chemin élevé. J
**
793
i^C tembukf trou dans une dent,
trou fait par un ver; troué.
menembuk - kan}
trouer, percer quelque chose.
Çjjl vlr^-* *^* ^^ v^y^î pra-
hu-na ïtu sudah di'-tembuk-kan
ôraig, on a percé son navire
(KL).
JLfiCtunibak, pique, laiicc. ^«jluta
Pjj— * AJL-i Jf^f dt- anthîl - ha
tumbak sa-bàtaiy sa-ôraiy, oha-
enn prit une lance (M.), fo i\
^y£ tf'S vw-» ada yaty vient-
ko m deiy an tumbak , quelques-
uns le perçaient de leur lance
(IL 133). JfCÀ^Jfji^
p^lyw Af^ yary pada kàmî sert-
jâta tumbak pangarg na/iâja,
les seules armes que nous possé-
dions sont de longues piques
(M.).
Tj^i ber -tumbak- tumbak ,.
qui a une lance, qui fait l'exer-
cice avec une lance.
Jf*i* menumbak, frapper avec
une lance.
JJ**JLt tumbak-menumbakj
se donner réciproquement des
coups de lance, faire à plusieurs
l'exercice de la lance.
S L** menumbôk-i , donner
des coups de lance à quelqu'un.
jW. JJu> àIjI S Lo di-tumbâk-i
800
J*
^y**+ mertimba/ , balancer,
agiter, brandir; tenir constam-
ment.
^lli timbâl-an, équilibre.
^li^ ber-timbâl-an, qui est
en équilibre, qui demeure, qui
se tient dans le même état.
ber~timbâl-an ada yarg sa-
belah, les uns les portent (les
bracelets) des deux côtés et les
autres seulement d'un côté (S.
Mal. 104). ^li^ JôJ^ ^tti*
merg-apâ-lcah me - râpai ber-
timbâl-an, pourquoi tient -elle
(les yeux) constamment fermés
{S. Bid. 04).
JUr timbul, qui vient à la sur-
face, qui surnage, qui apparaît,
qui arrive, qui a lieu. JXj.L»
ixJb JUS «L» ^J-x sâni'.i kïta
timbul xàma kîta tenjglhm,
ensemble nous surnagerons, en-
semble nous sombrerons, nos
destinées sont inséparables. y\> !
- bâtu timbul, pierre ponce.
-- yy bûlan timbul, la nou-
velle lune, le premier jour ou
elle apparaît, ^-i J^l* JJul J3
yy pada ampat /tari timbul
bûlan, au quatrième jour de la
lune. — sjét^» bras timbul, des
grains de riz qui sont vides.
— ^$J>* hurûf timbul, des
lettres en relief. iJJc y^ J»l
>IT «X5 bâîiak Jea-jakàt-an tm
bul pada kâmi, il nous sur-
vient bien des désastres. Ji Jf
&\y^>y\ ^jly^ r ij\* Jcalnw tim-
bul bdrarg-bdraig sahâya âtaw
hargâ-îia, si mes marchandises
paraissent, ou bien leur valenr
(M.).
,J-^ menimbul) pousser,
sortir, apparaître, surnager.
Jj-i* menimbûl-i, pousser
quelque part, apparaître à.
^yJLi^ menimbul-kan , faire
surnager, faire pousser, sortir
ou paraître. J^A àj\j aLLxJLxj JL
^jky+ir* Cr ^ Wtf^1 A - timbul-
kan-la/i tânah îtu âJcan tum-
buh'tumbûh-an , que la terre
produise des plantes (B. 1)>
tûluig xahàri timbul-kan ôranj
jàhat Itu, aidez à découvrir ces
malfaiteurs.
JSy m\i ,J1** ^f\ *\J tiàda
âkan menimbul - kan tiàma
tûan-ku, ils ne sont pas faits
pour porter à un haut degré la
reuommée de Votre Majesté
(M.).
^Jyx timbûl-an, ce qui flotte
à la surface, ce qui pousse; nne
bouée; un adolescent.
[Jav. et Sund. tS»&^\ tim-
bul. liât. S?Qco\CO*T\ timbul
&*
J
801
timlnd. Tag. \r>G$X
ïtnbelùk, espèce de vers
ertains peuples mangent.
mibélàrg, des œufs gâtés,
ît été couvés pendant quel-
jours, et dan» lesquels le
3 est en partie développé
tembus, percé, perforé;
icrcé.
*i* menembus, percer,
rer, passer au travers, ;
y2 tembûs-an, perforation,
tunnel.
yxy ber-tembûs-an , qui
trous, qui est percé. ^\j>
:j* ^j~*** \$y*~* prâhu sa-
fia hâbis ber-tembûs-an,
es vaisseaux étaient criblés
îgés des vers (-V.).
v. «//Tixi/N t embua, de part
rt. Sund. vnri^ tamhusu,
i. Day. tambohos, tra-
r.]
'imbus 9 bouché, rempli,
lé, couvert. ^j~x **\j *jj«o
P-> di-sUruh raja timbus .JL£c
n tânah, le roi ordonna
fût comblé (le puits) avec
terre. u~f* ôj&A ^9-j^
j~M ôraty-ôrarg Uu-pûn di-
t imbus pâsir} ils étaient cou-#
verts par le sable (//". Ab. 63).
-ju me /timbus y boucher,
remplir, couvrir. Kc>j — me-
nimbus rat -rat, remplir et
fouler des ms.
ij***/ ter -t imbus, qui est
rempli, comblé, couvert. ^-Xj
^-wlî vl>b èS\s ±£ù ^j-JtJ Ay\
badhn-na itû-lah ter -timbus
dergan tânah dûn pâsir, son
corps se trouvait recouvert de
terre et de sable (IL D. 151).
y\> Ob A*'li ^± ^j-fj albl
adâ-lah ter-t imbus deir/an tà-
nah dân bàtu, il était couvert
de terre et de pierres (//. Ab.
64).
v^~**4 mem'mbus-kan, faire
remplir, faire combler ou boucher
q. oh. {fi~f &tj~* «w ss&rûi
JUil JUif £-)j di-tïtah-kan-na
Jca-pada mantrï-na tùnbus-kan
lobarg tampat itu, il ordonna à
ses ministres de faire boucher le
trou qui se trouvait en cet
endroit (//. D. 129).
IX temrâ, astrologie (O.).
y tra, souvent employé pour
O ta, négation, surtout dans le
51
794
uleh segala jawa, ils étaient
percés de lances par les Javanais '
{S. Mal. 1-56).
^y Liixy ber - tumbak - tum-
bâk-an, se donner réciproque-
ment des coups de lance.
[Jav. et Sund. Mt&ivn^ tum- ;
bak. Mak. ^X" tumba. Day.
tumbak. Tag. et Bis. fc->Q *ww-
JaT tumbuk, pilé, battu, broyé,
écrasé; être pilé. JUil^i*lix
tumbuk-lah lâda ïtu, pilez ce
poivre (litt. : soit par vous pilé).
*J il J ^plS ^ji-r J di-tumbuk-
na pâdi dâlam leshrg , il pilait
du riz dans un mortier (M.).
wolj J*o c^— o>y er^-T^
sûruk-na tûtup serta di- tumbuk
râpat-râpat , il le fit fermer (le
trou) et battre la terre dessus
(11. Ab. 61).
Jr*/ ber-tumbuk, qui frappe,
qui heurte. »L> ^^&^ vl>b Jh^/
j^jiJÛ*» ber-tumbuk ddn ber-
tampar sàma sendin\ se heur-
tant et se frappant (Sul. < Ib. 27).
JJ*iw« menumbuk, piler, battre,
broyer, écraser,* boxer. Si —
menumbuk lâda, piler du poivre
(au lieu de le moudre). Z**+ «j «>1
jb ada yaig menumbuk dada,
quelques-uns se frappaient la
poitrine (M.).
Énig. £j^*> Jr^ £>^ ^l
JU^* ampat orarg menumbuk
sa- ôraig menampt, quatre pilent
(trépignent) et un vanne. isC
anjùg, un chien : les quatre qui
pilent sont les pattes, et celui
qui vanne est la queue qui s'agite
cà et là.
{^SJui<j» mettumbuk-kan, faire
piler, broyer quelque chose. jL
*j<*> v«;oJLo ma-ka di-ttimbuk-
kan-na slrîh , et il pilait du
bétel (S. Mal. 346).
iyii penumbuk, qui pile ou
sert à piler.
es» penumbuk -an, action
de piler, pilage, battage.
ka- tumbuk -an, v.
bous Jfir tumpuk.
[Jav.*»* »*7i^ tumbuk, heurter.
Sund. *s*iTiKna\ tumbuk.]
tambwrg, transporté, cod-
duit; être conduit. ^^Jbjli"
paya di-tambaig-ua benl ùrâtl
deri dâlam ta /ta h mestr, afin
qu'il conduise les enfants d'Israël
hors d'Egypte (/*. 93). £ f/
wol p;y *-x J garam yanj Ut-
tambayg ôraig ïtu, le sel trans-
porté par ces gens-ci (M.).
Î*~+*a meuambaig, transpor
ter, conduire, ùl — mennmhtiifj
lâda, transporter du poivre.
! piler, r
A —
L*-» menambârg - *', con-
dans quelque chose, trans-
r quelque part. j>ïj> £jj\
* ber-lâyar yarg leïta hen-
it-tambaig-ï-na prâhu ïtu7
îrsonne qui met à la voile
ii me conduira dans son
e {Biè. liaj. 46).
795
^* ntenfimbatg-kan, con-
quclqu'un, faire transporter.
*i& penambarg, qui trans-
, qui conduit, conducteur.
'XJ*3 £ \ «j J«Lj bïdukyary
penambarg - i lâda , un
:u qui transporte du poivre
*Lr tambàrg-an, transport
irchandises, leprixdutrans-
ou du passage de quelqu'un
n bâtiment. Nom d'une sorte
•âtiments construits d'une,
ère particulière pour les
ports. — J^l an fric tam-
-«//., l'équipage d'un tel
îent. On nomme aussi tam-
an, les bureaux de douane
).
iv. et Sund. *sn*)taM/i\ tam-
CD <-''
in, argent payé pour le
port. Bateau de transport.
tambargan } celui qui fait
jr l'eau.]
«jjf tcvmbarg, une mine. ^^1 —
tambaig amas, une mine d'or.
— ^jyC mem-bûka tambaig,
ouvrir une mine, commencer à
l'exploiter.
A-*/ ber-tambaig, qui a des
mines, où se trouvent des mines.
\y Ob ùy ^j~+\ £-*fj> ber-tam-
barg amas mïida dan tuà, conte-
nant des mines d'or de différen-
tes qualités.
menambârg , travailler
aux mines. — Çj^\ ôrarg me-
nambârg , homme qui travaille
aux mines, un mineur.
A
A "
ft+C Uimbarg, lien, attache. —
^Jjj tambarg bini , lieu qui
oblige une femme à ne pas se
remarier après être séparée de
son mari.
[Jav. et Sund. «sws/n tambaig.]
& •?
4t*C tamtmvg, grossier.
^y** menambârg- iy traiter
grossièrement.
T-^tf per-tamburg , un gros-
sier, un lourdaud.
* i
4t+C tinïbmg, égal de poids, de
valeur; pesé, examiné, payé.
»j0 {j£ï hendalç hâmi tarïma
brhs Un sâma timbarg dergan
gâram, nous accepterons le riz
796
pour le même poids de sel ( A/.).
«JjJ ^^^ — timbarg dergan
rëal, payé en piastres. ^£>ï —
y* timbarg dergan nâwa, don
ner sa vie pour, acheter au prix
de sa vie. ^y i-i Juf ment-
beli timbavg tTmey , acheter au
comptant. J~A J(**»L £f[ ,J&
ij+y*> Aj\ A-O segala yarg
mâsnlc ïtu di - timbarg Tdek
hiumman , tout ce qui entre est
pesé par Ilanuman {R. 149).
i— t^j ber-timhaig, qui contre-
balance, qui est de poids, qui
pèse. ^y>j> L>b £-^/ ber-tim-
barg dân ber-sâJcat, pesant et
mesurant.
menimbarg, peser; con-
sidérer, payer. *.«** *j aIM
^a - /a/* v/aw/ menimbarg segala
amal yarg bâik dan yarg jâhat,
c'est lui qui pèse les bonnes et
les mauvaises actions {Mir. Mok.
59). Vp*y *-***• &X*> ou-* si-âpa
sudah menimbarg gtt,nu?g-gû-
nu?g, qui a pesé les montagnes?
(#. 1005).
^L^* menimbarg - * , établir
Téquilibre avec quelque chose,
comparer deux choses. s^JLcù
J^U. £>_ ôh Jfeli £ J*t *-
timbarg -ï-na amal yarg bâik
dan yarg jâhat, il comparera le
A *
A • *
poids des bonnes actions avec
celui des mauvaises {Mir. Moh.
59).
^jX***v» menimbarg -kan} faire
peser, considérer, établir l'équi-
libre.
penimbarg , qui pèse,
pondérateur.
^Ix timbarg -an, poids,
pondération, balance. -- yl»
Z>û£m timbarg -an, un poids à
peser. — Ojta flfôttw timbàiy-
an, le plateau d'une balance.
£T> ^li jl JJ ^bJo di-
hadâp-an-na ïtu âda timbàvj-
an ter-ganturg , en sa présence
se trouvait une balance suspen
due {Mir. Mon. 58).
^jpLij penimbârg-an , action
de peser, de considérer, ponde-
ration.
^jêUJj ka- timbarg- an, ce qui
est pesé, qui a du poids, ponde
rable.
[Jav. et Sund. *w*/n timbanj-
l>at. St°eo\cô timbaig, «€"3
«co\eS ma?u'mbarg , débourser
de l'argent. Mak. et Bug. Ac
timbarg. Day. timbarg. Tag. et
Bis. fc->CD timbarg.]
* •?
^C tumbarg, tombé, reu verse;
tomber. AJy^ — tumbarg ter-
bûnuh, mort d'une chute, y»
A-x a«X-*i c)L*j Jcâyu rimbâ-îin
// tumbargy les arbres de la
ont été renversés (A/.).
«*« menumbarg, renverser,
ïr tomber.
\*** menumbàiy-i, renver-
ur.
<Jui** menumbaig - kan,
tomber , faire renverser
lue chose. Cty^y^^^ùyi
ii-tumbaig-kan-na ka-lâut,
il le jeta dans la mer (M.).
sk. "-se tumbarg. Bug.
tumparg.]
MÛnirg, trou, ouverture
un corps: l'anus, wî^o —
uirj kelâpa , le trou d'une
de coco (le creux d'où sort
rme). Aîl3 s£^ix JtfU* ^$1 ta
h tumbuvg-na ka-tânah,
t tombé sur son derrière.
— tumbxng anjut, yy —
>urg blilv, {js^ — tumbuig
, noms de différentes plan-
u genre canthium (Pg.)*
a/nibat, lié, attaché, fixé;
lié.
Jîj* ber-tambat, qui attache,
t'attache.
-*<• menambat } lier, atta-
, fixer, joindre. JXi* ji\
i ^y -** ùy* «j ^jj jJf «a me-
bat kaldey-na yaig mîida
i -pôhonaiggur, il attachera
797
son âne à la vigne (B. 82). —
JIj menambat tâlî, attacher une
corde, une manœuvre.
w^x^j ter-tamùat, qui est lié,
que Ton a attaché. j£ J~ïj> «j
ei*^*3 ya79 ter -tombât pada.
pwggaig-na , qui est lié autour
de sa taille. jJU* {$\ytf
*~~fj> Oi*f ij^ yS*-"* kâmti
âkan men-dâpat sa-ïkor kaldey
betlna ter-tambat , vous trouve-
rez une ânesse attachée (Ar. 36).
— X* sâma ter-tambat, liés,
joints ensemble.
JjLi* menambât-ï, lier à, at-
tacher à. JUj 1 y o ^ %$ ^Ji^*
^1 ^ <j^ e^r° e*^* 8€'
gala pôhon kâyu ttu sa-kalï-
a n -ua di~ sïirvh- h a tambât-i
puntung dpi, il ordonna qu'à
chaque arbre une torche fut
attachée (S. Mat. 127).
^yJLi* menambat-kan } atta-
cher quelqu'un ou quelque chose,
faire attacher. iSJti yS^ï vii*
SsA Jj.>y maka di-tambat-kan
pîrggarg bûdak Un, alors on
attache cet enfant par la ceinture
[H. Ab. 29).
J^-is penambat, qui lie ou
sert à lier; attache, lien.
{y\û tambât-an, connexion,
restriction.
798
J*
J*
^yLc^ her - tombât - an , qui
est lié, attaché, fixé. ôU-Ju
J£j Jtëj kS Jltfj laksa-
mâna di-kapâla gàjah ber-
tambât-an rargka , Laksamana
était fixé sur le cou de l'élé-
phant (le dirigeait) (Ji. 1 11);.
£j\*i& penambât-an, action
de lier, d'attacher.
^AjI 3 per-tainbât-an, qui est
lié ; liaison , attache. d>\y^> S*A
^jJL JU JÛJ Js ,^U~
ttu samud-na men-jâditâlîper-
tambât-an Iiàtî mûnusla , tout
cela formait une corde avec la-
quelle il s'attachait tous les
cœurs (II. Ab. 75).
[Bat. 5?ec\eaS£\ tambat. Bis.
OV baat.)
iJ^C tanïbmi, nom d'un poisson.
{jf\C tambun, gros, replet, qui
a de l'embonpoint. — ^X lenibu
tambun } bœuf gras, c5jlyw Cr **
ù** Cr nuïkin sa hâri mâkùi
tambun , de jour en jour il en-
graissait (H. Ab. 302).
{y^y ber- tambun, qui est
gras, engraissé. A> iL J^'l
T^yxy â7wr& «ôp2* ya/f/ ier-
tambun - tambun , un veau qui
est bien gras (M.).
menambun-kan , en-
graisser, rendre gras. vyJ**;
^J-i ij^jj^**^» *>y menambnt-
kan tûbuh âtair meit/Unts-fan
dîa, faire engraisser le corps ou
l'amaigrir (M.).
t^tf-C tanibun, nom d'une plante
(KL).
^/<C timbun, tambun, tas,
monceau , amas , pile. JI Ait -
y\* timbun tânah dtaw bâtu.
un tas de terre ou de pierres.
{f*y ber-timbun} qui est en
tas, qui s'amoneèle. ^Cj^yJr^.
haiykey-îia ber-tùnbun-timhui.
leurs cadavres étaient en tas
(rt.91). ^ùilro^èx
OU bah f on yarg ber-timbun-
tîmbun ïnî tâhî mata , ce qui
s'est amoncelé ici n'est autre
chose que de la chassie (R. Il !).
sy<i^ mentmbun, amonceler.
yy — menïmbun kâyu, amon-
celer du bois.
menïmbun - kan , en-
tasser quelque chose, mettre
quelque chose en pile. *jy* jl
J(4S OiJ^. ^yJL*»* îfl menïiruk
menïmbun - kan xendâwi ht-
lambaky il ordonna de faire une
pile de bois de sandal et d'aloès
(11. 158). O^lf jfci e>ly*
samuà-na timbun-kan ka-lâud
M m
S*
icelez le tout auprès de la
(jK. 137).
lyc ttmbùn-an, ce qui est
en tas, monceau, amas.
£ s&ï \**X* mâsitg-mâxirr/
(in timbJln - ait - îia , en tas
rés (AT.).
jyis penimbûn - an , action
tasser; entassement, amon-
ment.
av. n™&i*o4\ timbun. Bat.
timbun. Mak.
J*
799
tambmg. Day. tambuan,
m
us. Tag. V">£3 timbon.]
m
ambar , ancien monument
lambar , impuissant, dé-
vu de force (O.).
ï-amUmr (Eur.), tambour.
&*•* S* O^^ £sj~* serta
'in tambur dân sUliit/ , au
du tambour et de la flûte
-44. 103).
av. et Suud. oçn&f\ tambur.)
atribràh, nom d'un pois-
espèce de cyprin.
av. &n(rn\ tambra.]
ces '
Ctfonb€Mrïïavg9Y. sous
a.
^jLr tatribul, vivres, aliments,
rafraîchissements. ,J-i-» sa-tam-
bul, un mets, un service. II*! Ah
Cr *"• FJ^ hâyam ïtile dân gaiy-
sa di-sambilik ôrarg âkau tam-
bul ôraiq mâ/can, des poules,
des canards et des oies furent
tués pour la nourriture des gens
qui devaient manger (li. 3).
d\*>j ùta d$j J LIS JJr tambul
pel-bâgey mtpâ-na dân rasâ-
na , des mets de différentes
sortes et de différents goûts (M.).
[Bat. SS««\»<T\ tambul,
nom d'un aliment/)
vJLc tWfribul, magie, sorcellerie.
,J~c£ penambul, action d'en-
sorceler, ensorcellement, magie.
C/Uj vl^ . hâbis-lah âjar-kan
sa - Ara/z - a» - /7<7 ?Y7ta Jcebhl pe-
nambul jârg an di'-kàta, après
avoir été complètement instruit
dans l'art de se rendre invulné-
rable par la magie (Sut. Ab. 3).
[Jav. <isn*,wp tumbaly amu-
lette. Sund. isn*nvi]\ tumbal,
observances superstitieuses.]
^JLc tambul, le fruit de l'arbre
à pain (artocarpus incisa).
(jLc timbal, d'une hauteur
égale; agité, balancé.
800
J*
^y**+ menimbal y balancer,
agiter, brandir; tenir constam-
ment.
^lli timbâl-an, équilibre.
^li^ ber-timbàl-att, qui est
en équilibre, qui demeure, qui
se tient dans le même état.
àL-i «j j>\ y^y fa ->l ada yarg
ber-timbâl-an ada yarg sa-
belahy les uns les portent (les
bracelets) des deux côtés et les
autres seulement d'un côté {S.
Mal. 104). Jl^ Jjjj^tftti.
merg-apâ-kalt me -râpai ber-
timbâl-an, pourquoi tient -elle
(les yeux) constamment fermés
{S. 13 id. G 4).
jLr timbul, qui vient à la sur-
face, qui surnage, qui apparaît,
qui arrive, qui a lieu. SS .U>
A£j»j JUS »L» ^J-x sa ma kïta
timbul xâma kïta teiyglàm,
ensemble nous surnagerons, en-
semble nous sombrerons, nos
destinées sont inséparables, y\*
— bâtu timbul, pierre ponce.
-- yy btîlan timbul, la nou-
velle lime, le premier jour ou
elle apparaît, ^Jf ^jU JJul JlS
yy pada ampat /tari timbul
bu~lany au quatrième jour de la
lune. — ^j*y bras timbul , des
grains de riz qui sont vides.
— \^2j>* hurûf timbul y des
lettres en relief. JJf ^^ Jjl
>D J3 bâîiaJc ka-jakât-an tim
bul pada kàmi, il n.ius sur-
vient bien des désastres. Ji Jf
s$6^y\ ^jlyw T éjlj kalaïc tim-
bul bôrarg-bdraig sahdya âtatt
hargà-iia, si mes marchandises
paraissent, ou bien leur valenr
(M.).
^i^ menimbul } pousser,
sortir, apparaître, surnager.
Jj-i* menimbïïl-i y pousser
quelque part, apparaître à.
^yJ*** menimbul-kan , faire
surnager, faire pousser, sortir
ou paraître. Jol aîIj aLxJLo JL
^/*j**v^ ^y I maha di- timbul-
kan-laJi tânah itu âkan tum-
buh-tumbûh-an , que la terre
produise des plantes (B. 1).
tTduvg xaliàri timbul-kan ôran}
jâhat itu, aidez à découvrir ces
malfaiteurs.
C\jy m\l ty^f* y\ ^Lj tiâia
âkan menimbul - kan nàma
tôan-ku, ils ne sont pas fait*
pour porter à un haut degré la
renommée de Votre Majesté
(M.).
yyc timbû~l-an, ce qui flotte
à la surface, ce qui pousse; nne
bouée ; un adolescent.
[Jav. et Sund. v»«>nt/\ tim-
bul. Hat. 5t*co\co*T\ timbul»
&*
J
801
. timhiU. Tag. V*>C3*T*
holan.]
tembelùk, espèce de vers
certains peuples mangent.
tembelàiy, des œufs gâtés,
ont été couvés pendant quel-
» jours, et dans lesquels le
ne est en partie développé ,
)• i
|
tembuë, percé, perforé;
percé.
***** menembus, percer,
brer, passer au travers,
er.
y*»}* tembïïs-an, perforatiou,
; tunnel.
Y»y*J ber-tembûs-an , qui
58 trous, qui est percé. ^*\f
y£j> ^j-ow* &\y^i prâhu sa-
i-ila hàbis ber-tembûs-an,
i les vaisseaux étaient criblés
ongés des vers (J/.).
lav. ruTiLii^ tembus, de part
)art. Sund. «™ndL/\ tambusu,
au. Day. tambohos, tra-
icr.]
timbll89 bouché, rempli,
blé, couvert, ^j^x 9~\j fyy**
^f>$ di-sUruh raja t imbu s
fan tânah, le roi ordonna
1 fût comblé (le puits) avec
la terre. ^-f<* C>y^\ ^P-j^
I.
A* ôrmg-ànng ïtu-pnn di-
t imbus pâsir, ils étaient cou-
verts par le sable (//. Ab. 63).
■ *—**• me h imb us , bo ucher,
remplir, couvrir. fCy — me-
n imb us rat - rat , remplir et
fouler des uis.
^j—*J* ter-timbus, qui est
rempli, comblé, couvert. ^-^
hadhn-na îtû-lah ter-timbus
dergan tânnh dân pâsir, son
corps se trouvait recouvert dé-
terre et de sable {IL D. 151).
yl* Ob Ail? ^p^ er^/ *^
adâ-lah ter-timbus detgan tâ-
nnh dân bâtu, il était couvert
de terre et de pierres {IL Ab.
04).
VjV ...«»♦ menimbus-kan , faire
remplir, faire combler ou boucher
q. oh. ^~* c*i>^* ^ s£r*r?u
iJUil fc^Jif j*->y di-tïtah-kan-na
ka-pada mantrï-îîa timbus-kau
lôbatg tampat itu, il ordonna à
ses ministres de faire boucher le
trou qui se trouvait en cet
endroit (//. D. 120;.
IX tenvrâ, astrologie (O.).
JUic tamsïl, v. sous Ji« »»m/.
*
y f^a, souvent employé pour
O ta, négation, surtout dans le
51
802
langage usuel. On dit Àyy tra-
bûleh, pour aJ^J" ta - bûléh , ou
uy ->Lî tiâda bïdeh ; ï\y tràda,
pour ^Lj tiâda, etc.
J» fer, particule préfixe insé-
- parable ; avec un mot employé
comme verbe, elle lui donne un
sens de participe passé. aL^j
ter-p'dih, choisi. ^yy ter-tù-
lù, écrit: elle indique aussi
quelquefois la possibilité de
l'action. iy^^y «^ tiâda
ter - hisàb - kan , incalculable.
Jointe à un adjectif, cette par-
ticule indique le superlatif.
j*~*y ter - besar , très - grand.
^iy ter-kexïl, très-petit. Enfin
y ter, paraît remplacerai ber,
dans quelques verbes qui ont un
sens neutre, f*^y ter-sinnum,
sourire i'v. Grain.).
ly terâ, trà, marque, impres-
sion: marqué, imprimé ; être im-
primé. Jyû> aJu* ^1 v-itj kitâb
ïni svdah di-trây ce livre a été
imprimé (if. titre). \y trà, est
aussi le nom d'une petite mon-
naie d'étain (prob. parce qu'elle
est marquée).
\yy ber - terâ , qui a une
marque, qui marque.
\y* mènera, marquer, im-
primer.
\yy ter-terâ, qui est marqué,
qui est imprimé, jy — ttr-
terâ pïlla, imprimé de nouveau.
réimprimé (B. titre).
(y]^ menerâ-kon, faire une
marque sur q. ch., faire im-
primer.
\yi pe-terâ et \y& penerïu
qui marque, qui imprime, im-
primeur. &XJA c>b ^5-Xiil A)\
X \y9 ûleh ensedê dân and-
ânak-na pe - terâ -pe - terâ, par
Enschédé et fils imprimeurs (B.
titre).
c>M^9 per-terâ-an , place où
Ton imprime, imprimerie. X
ô*^y &\/J* Pa^a per-terâ-aa
ko - rajà - an , à l'imprimerie
royale (Ism. Yat. titre).
[Mak. et Bug. *^z tattra
Tag. t->T '"'«•!
•Jbljj ter âhan, nom d'un oiseau
(Cr.).
f^yy teràtvïh (Ar. «>), par
^■"fums, odeur: prières que l'on
fait dans les nuits du Ramadan.
A Jui f^^y i-^^w sembahjavg
terâw'ih sndahy la prière du
Ramadan étant finie (S. Mol
106).
pjl\y terâwavg? travailla •'
jour.
Jj
*t -
II
803
[Jav. ^™.w trmcaiy, trans-
parent.]
Jj terâju (Pers. }j\j te-
•âzu), balance, instrument à
>eser. j*\j> jL s^lxù Jî JU
Jl» JUjI maka làlu dî-tïmbary-
ïa maka terâju ïtu pâtah, et
orsqu'il le pesait, la balance
-assa (R. 140). X^i — terâju
'âyaig-ldyarg, chaînon que l'on
net à un cerf-volant pour le
enir en équilibre. Ou nomme
lussi terâju les chaînons ou
nailles triangulaires (F un filet,
te.
[Jav. et Sund. ^n^ traju.
)ay. tarajo, peser. Tag. ir>*^C
a/aro.]
*>]J terâjaiy, frapper avec
es talons, v. f^/ terajnj.
jj terâtey, le nénuphar, le
8 d'eau blanc (nelumbium spe-
ïosum). iJ*L — terâtey kexït,
tiymphaea Stella ta), iiy —
?râtey gUnuig {gunnera ma-
rophylla). £*jy* t>U ^Ji
çmju* terâtey màna menurut
\8t, à côté de quoi croît le
énuphar (S. Bid. 57). J>\>
c*. àAJù ^y bânak terâtey di-
ïnah jâwa, les lis d'eau abonA
ent dans l'île de Java (M.).
[Jav. et Sund. tnnrji^ ta-
aJIjJ terâhl, roue, instrument
de supplice. e>W y\y JUir
jL J*l fio uJb qJi j&l^
0>X~*Xs j£*è JjZj tampat te-
râtu namâ-na di-ti/târap-kan
ôratg di-âtas bavjko ïtu maka
dî-tethk aegala aettdt-sendi-na^
le nom . de cet instrument est
teratu'y après avoir fait coucher
un homme dessus, on lui dis-
loque les jointures des membres
(//. Ab. 50).
Ju)y terà&ak, enfoncé en terre,
fiché en terre; ce qui est fiché
eu terre, tente, tabernacle,
cabane, chaumière, «j cjy
C&5*&î dra^ y"9 ?>er-dû-
dtfk terâtaky ceux qui habitent
sous des tentes {If. 6). L&j Jlw
iP]/ j*t ^ f**\+ ÀJuuJby s égala
rayât ber-hentl-lah mâsirg-mâ-
sùy mem-hâwa terâtak, l'armée
entière s'arrêta, chaque soldat
portant sa tente. A aJu* ^y\ J^lî
JjTy (jXl£*l» pâtek ïm' sudah
lama menivggal'kan terâtaky
il y a longtemps que j'ai quitté
ma chaumière (M.).
[Jav. (isiit9i.ifii^\ tratag, un toit
plat établi sur des piliers.]
«|y terapmy 9 ornements d'or
à la gaine d'un criss.
51*
804
jjj
Cr*^1]/!/. b er " t*>%aJ)a rg-kan,
qui a une gaîne ornée d'or.
ker\s yaig ber - terâpavg - kan
amas ûrey, un criss avec une
gaîne ornée d'or fin (AV.).
[Bat. 5£9£— taraparg.]
Jj^y terôzU (Pers.) =f**\j»
terâju.
>*>^£ Jf triyîtfuïg (du S. fà"
tri, trois, et Mal. f^j** hnjuig,
pointe), à trois pointes.
Jji J teriyak, terîak, cris,
plaintes, hurlement; crié, pro-
clamé. a11| JlîT Juw ^^ aIjuU
nâik-lah teriak-na snmpey ka-
pada allahy leurs cris s'éle-
vèrent jusqu'à Dieu (B. 88).
J.J J^ *fJ ^ JiJ ~^
f'Jy lSJjF?*'* Mtyat terîak se-
gala rayât lembii karbaw di-
xTiri ôra/g, grandes étaient les
plaintes des gens dont on avait
volé le bétail (M.). X c/û^j.>
wol à*jj di '- terîak - îïa nâma
rUmtth itu, il proclama le nom
de la maison (//. Ab. 159).
tf-JÎ/. ber -terîak, qui crie,
qui rugit; crier, proclamer. jJU
JÊ> J&-* jIL^i C^tiJ jiy
maka blida/c itu - pïln ber-
terïak-lah sada-kâîa hârî, et
le garçon criait toute la journée
(If.), ^ji^j c5' *1*W5^ ber-ku-
lîliig-lah la ber-teriak, ils par-
coururent le pays en criant
(faisant une proclamation) (J/.).
Prov. ^l- j,^ yu yr
c>y^ Juu c>)IpjS kalaïc ,iâtu ber-
teriak ttâda ka-detgâr-an ka-
pada satù-na, se dit de deux
choses qui sont trop éloignée*
l'une de l'autre pour pouvoir
être utilisées.
Jh^/»** menerîak, crier, pro
clamer q. ch.
vyJu^-« meneriak-kan, faire
crier, faire proclamer quelque
chose.
Le radical de ce mot parait avoir
été Jfej **<*&) cri. Le O/ y aurait
été ensuite ajouté pour former 1«
verbe neutre, comme dans yjJ t*r-
tâwa, f^J* ter-mnnum, ainsi Lj
terîak serait pour Liijy ter-riak.qw
par la suite de» temps la contraction
de Jp ter en O t a fait considérer
comme radical, auquel on a ajouté le
préfixe^» ber pour lui donner le tfn?
d'un verbe neutre. Le radical, san*
le O /, se retrouve encore chez plu-
sieurs membres de la même famille:
le Mak. nous donne riya, crier: le
Bis. qui est privé de la lettre *"•
donne iak ou iyak, cri; et dans le
Tag. on trouve ïak, cri. Il est à re-
marquer que ce dernier change or-
dinairement r en d ou en / dans If*
*
y
1 emprunte au Mal, mais
uefois aussi il supprime
ent cette lettre, surtout
mot malais lui vient par
[aire du Bis., ce qui paraît
ci le cas.
riah, appeler, inviter.]
ïkam9 nom d'une toile
, avec laquelle on fait
le jjy gûni. ôLil^JT
► kâsar laksâna kâin
grossière comme de la
ire les sacs de guni (S.
h.
s
trîgu (Port, trigo),
(*n-np trigu. Sund.
tango.]
erîtip, petits coquil-
li s'attachent et crois-
>ng des navires.
*tp<JWg, tripan (ftolo-
dulis), dont on fait une
tonsommation en Chine, i
i
(*&«'!> tripaaj. Mak. et ,
i/J tarij)aig] j
'friha,* — j\ âkar tu-
>m d'une racine médi-
ra inacan th us commit-
XJ tarîma, reçu, accepté;
être reçu. 0*^\^-> J~*l x/ J^*>
bêta tarîma ambil dergan ka-
sukâ-an, je l'accepte avec plai-
sir. «j ^Jy* eA*H>«> <&* jh*£~*
jj JUS nisjcâya tiâda di-tari-
mâ-na surat yavg klta bâwa,
certainement il ne recevra pas
la lettre que nous lui por-
tons {IL 123). & xJ _Jb ^U
sly Au C£-J'-* tiâda harnba ta-
rima dïa mdmk dâlam kôta,
je ne veux pas l'admettre dans
le fort (A/.).
àUi fj>S &S tiâda di-tarïma
allah, il n'est pas agréable à
Dieu.
A-**U — tarhna kâsih, actions
de grâces rendues , remercî-
ment; remercié. fjyjfc>&+
. moka segala bûrurg ïtu - pûn
m
mem-brï tarîma kâsih ka-pada
tîkus ïtu y alors ces oiseaux
remercièrent le rat (Kal. dan
Dam. 70).
Xjk* menarïma, prendre, ac-
cepter,recevoh\ admettre, «ïta Ji\
^J^U xj* J-^ in dâtarg hen-
dak mena rima malâka, ils
venaient dans l'intention de re-
cevoir Malacca (prendre pos-
session de la ville en vertu d'un
traité) (//. Ab. 177). dJfxjK*
80G
V
menarïma kâsi'k , remercier.
2j\)ùy*> jJû <_*+& àlyjffj** me-
narïma kânih-lah ha tuba ka-
pada sûdarâ-ku, je remercie
mon frère (Af.).
^y U/w» ntetiarimâ-kan » re-
cevoir ou faire recevoir q. eh.
Jip Ab ,y\*j -> &S tt'âda dî-
tarîmâ-kan dâlttm akal, qui
n'est pas reçn dans l'esprit, que
Ton ne croit pas (//. Ab. 323).
fS3 prnurhna , celui qui
reçoit, receveur.
Cy\*f9 peuarimâ-au , action
de recevoir, réception, percep-
tion, recette.
[Jav. et Sund. «nuirai tariitèa.
Mak. et Bug. "+zs^ tartina.
Day. tarima.]
OjfJ tartina (S. 7{fJH tarûna h
jeune, juvénil, jeune homme.
ù}J> ZX* ^jy \$y& timur - fia
bu /ta ru sedànj tarûna, il venait-
d'atteindre l'âge de puberté
(A/.). û^Jy^UU iâ-lah
dban/ mûda tarûna , o jeune
homme, mon ami (S. Bid. ION).
ùjj> PX* A* hâyam sedmy
tarûna, un jeune coq (M.).
[Jav. et Sund. «wyjyi tarûna.
Mak. *-%25/ï* tartina.]
WjJ troporg, tube; lunette à
longue vue, télescope. JU^Ju
efera - fia dû la m trôpoig, en
distinguer le pavillon au moyen
d'une lunette (M.). J^A fy
t^ &y trôpoig ïtu kûrutg
xeràh, cette lunette manque de
clarté. y\k> — trôpo/g hâbu,
tube dont on se sert pour souffler
le feu.
faj** menropoig, regarder
avec une lunette, lorgner. J*-»
^jaj £■<*£/* Oy stti pu?i mettra-
poig kapbl, la princesse regarda
le navire avec une lunette (Sui
Ab. 24).
[Jav. aprniiiinw tropoty, na-
vette de tisserand. Sund. <m»i
<rfù*\ tropoig, Innette, et aussi?
navette. Mak. et Bug. ^^s\J)
taropoig, lunette. Day. trupoty]
j) j>J trûbu, v. J>jj: trûbuk.
trûbuk, nom d'n»
poisson, espèce d'alose (alanm
niarrura). — JiS telôr trûbuk,
ou simplement trûbuk, des œufs
de poisson dont il se fait en
Malaisie un grand commerce
(//. D. 11)2). - £jjb dât/mg
trûbuk, nageoires de poisson,
autre objet de commerce (/</.).
—j>y* sâyur trûbuk, nom d'une
plante.
On trouve aussi y *J trubu.
[Sund. ^vji^rif trûbuk. œufs
de poisson salés.]
' trûêi, vitriol, vert de
ad. (vn£t^ trusi. Bat. sgs^o
urisi. Mak. ^251*=> tcrrosi.
tarusù]
yràk9 nid que l'on pré-
)our que les poules y dé-
t leurs œufs, il est ordi-
aent fait de bambou fendu
38sé, et garni de paille
sJ&j
807
rik, dur, fort, solide, péné-
— ^j-^k panas terik,
ir forte, pénétrante. ^>
y harga ter-lalu terilc, un
très - élevé. X Jj^J J&A
terlk-terlk, fortement lié,
£/*• me?ierik-kan, rendre
iolide, ferme, pénétrant.
ruk, le bruit produit par
chirement ou le brisement
ch. ^Jj OytA ^i^ y&
\}j> ka-dûa je rat ïtu-pûn
i trùk-trùk buiiï-na , les
lacets se déchirèrent avec
(Amir Hamza 211).
irk (Ar. et Pers.), turc.
)j\ ôrarg turk, un turc.
j» turki) de Turquie. — ^j
% turki, la Turquie. iî\j
S^J ^lS datarg ka-benua turki,
arrivé jusqu'en Turquie (£.
173).
jjj tarka (S. r7=JT tarka, doute,
raison, cause), raisonné, pensé,
deviné; conjecturé, soupçonné.
2j/* menarka , raisonner,
penser , deviner , conjecturer,
woli «j Jj& J3 -l)/-» menarka
pada segala yarg gâib, deviner
tout ce qui est caché.
^y Ço be-tarkâ-kany qui pro-
pose ou devine une énigme.
^iyi pe narka , énigme, pro-
blème. yL» jJ^î ^y^ pf yarg
be-tarkà-kan penarka sâtu,
qui propose ou devine une
énigme.
0*Ç?S penarkâ-any action de
résoudre un problème, ou de
deviner une énigme, solution,
divination.
cv
[Jav. et Sund. «sw*w\ tarka et
(Kn<un\ terka. Bat. £E ^jit.».» j*
S*»*X\ ^-3-3% torha?* - tor
hanan, une énigme contenue
dans une histoire.]
,5 J> turki, v. J,î tar&.
w&J terkap, repoussé avec les
cornes.
uu^u menerkap, repousser
avec les cornes (Pij.).
808 iy
^Ju^*. menerkap - Jean , re-
pousser ou faire repousser
q. ch. avec les cornes.
JjA* menerkam , attaquer
avec furie, se jeter sur q. ch.
avec fureur. JJX* A-**» Or**1
eyJ Jj*^ seperti sirga hendaJe
menerkam lakn-na, il ressem-
blait à un lion qui veut se pré-
cipiter sur sa proie (R. 87).
binatargyarg menerkam devgan
kUku âtaw gigi, «les animaux
qui attaquent avec leurs griffes
ou avec leurs dents.
\Jfrj* terJttll, une carabine.
ty^y tarkaS (Pers.), carquois.
meryenâ-kan tarkas yaig ka-
amâs-an, ils portaient des car-
quois d'or. ôyû\ àj\i Jjîl JU
yg£j> *Xà àLLJ moka ânak
pânah ïtu - pûn kombatî - lak
ka-pada tarkaë-îia, alors la
flèche revint dans son carquois
(31). ôbp^ CAùp^MJi
jjy 0\ù P^^J^jlJ* bâfra
apâ-lah tarkas-mit dân bûsar-
mu dân pergi kn-lTiar ka-pâ-
daiy dân blirii, prenez votre
carquois et votre arc et allez
dans les champs pour chasser
(B. 40).
* -
_ i
teràrg, tràfg, lumière,
clarté; clair, lumineux, ^yy —
trtug bûlan, la lumière de la
lune. — ^W-* men-jâdî trfoy.
devenir clair, s'éclaircir — ]j
bel h m trh/g, pas encore clair.
À»lj — trhig tânahy crépuscule du
matin, lorsqu'il fait assez clair
pour voir la terre. jJi iuj çj
tràty terbarg lâlat, un peu tard.
le matin, lorsqu'on peut voir les
mouches voler. £j» ^U. jl«
maka jâdi tràiy, et la lumière
fut faite (/J. 1). ç.|j>. *}
wolT 1T ij&fï* trhrg xttâxn
men-jâdi klhm kâbut, la séré-
nité du ciel se changea en obp
curité (i/.).
£/*• menerhîg , éclairer,
donner de la lumière.
^\f+ menerârg-ï, donner de
la lumière à, éclairer q. ch.
£j*£jn> menerhrg-kan, porter
la lumière sur une chose, la
rendre claire, faire qu'une chose
soit éclairée, rendre une cluise
évidente. Lo ilp J& ^/^J^k
{j\ yaig menerhrg-kan segofo
ôlam dunià ïm\ celui qui éclaire
ce monde (KaL dan Dam. 04 .
A I «A _
0^!/° penerarg-an, ce qu'
éclaire, luminaire. Jl» ^£1/*
J^^J <J|^/^ penerârg-an pa-
da xakra-icâla di-lârgùy des
luminaires placés dans la sphère
céleste. (B. 1.).
/jpVj^j ha -terarg- an, ce qui
est éclairé, évident; clarté,
lumière. eFJ£^jf 1U> ^él/S^bl
adâ-lah ka-terâiy-an di-dâlmn
ka-dudûJc-an-na , le lieu où ils
se trouvaient était éclairé (H.
101). J^ Jol 0Jr* J\âf>
cFip|(y3 di-baxâ-kan sârat ïtu
dergan Jca-terâig-tm-na , que
cette proclamation soit lue avec
clarté (à haute et intelligible
voix) (H. Ab. 180).
[Jfiv. 4m<h\ terarg. Sund. i«-«\
//v*fl/. Bat. 5**0$ torarg. Day.
g?
terfirg (Cochinehinois
trutiff, des œufs), nom d'une
plante qui porte des fruits ayant
la forme d'œufs; aubergine,
raelongène (solanum melon-
genti) ï«-^jj Jr1^ A^ fer*l7U
di - mâsak bïïlat - bïilat , des
aubergines furent cuites entières
(//. Ab: 165). Selon A7. les es-
pèces sont: àSy — terùrg pûtih ,
^Pj! tervrg ûrgn, C^p — terarg
peràt, f«wl — terfng âsam,
JJLî — terhrgjfïjritetjS — te-
rwTgr kemhw, les feuilles de cette
800
dernière sont employées en mé-
decine.
[Jav. et Sund. ^wipnx térorg.
Bat. S£t/? tuyurg.]
J&J
y^y trargkeyra (Port, *ra>/
(jueira), palissade.
A ~
^Cytrorgko, prison. (Selon
À7. du Port, troncoj travail
dans lequel on met un cheval
pour le ferrer).
4ùJS£y trafgffïlfrg --- Ap^
targgïlirg.
^J tcirjak ~ Jf^ timjak.
terjarg , frappé â coup
de pied; foulé aux pieds. jJÏ
terjaig-tia kapâln orarg Itit, il
donna un coup de pied à la tête
de cet homme (/Unir llamza
191).
Aa^i ber-terjnrg, qui frappe
à coups de pied. w£Jy 10 ■>!
ber-gïgit ada yarg ber-terjnrg
ada yarg ber-tampar , ceux-ci
mordaient, ceux - là frappaient
des pattes de derrière , d'autres
des pattes de devant (en par-
lant de singes) (il/.).
810
men erja rg , fra pper
avec les pieds ou les pattes,
taper du pied.
£yJts*+jk+ menerjmy - kany
frapper quelqu'un avec le pied,
ou avec la patte. ^y^^J»^ Af^l
^jLj AjW' Aj^9 Jj-^-J* àày anjùg
di-terjaig-kan illeh pelanduk
pûtïh jâtuh ka-âyer , le pelau-
duk blanc, frappant le chien
avec ses pattes, le lit tomber
dans l'eau (S. Mal. 74).
^^pWjIS ka-terjâiy-an , qui
est frappé à coup de pied, foulé
aux pieds.
v
. £^»v teràii
ajarg.
[Jav. 4S7ji?<to terajaig , atta-
qué dans un combat.]
terjivg, sorte de couteau
long et recourbé (Pij.).
terjun, sauter, descendre.
Oji il Jû fj\ y^! jU maka ter-
jun la ka-dâlam lâut, alors il
sauta dans la mer (Mïr. Mo h.
64). *ju~>\j*<j\àk**:J ter-
jun-laJt la deri âtas kûda, il
descendit de cheval. ^^9-j^
0)l-w ^Ji v^/ ôratg Itu ter-
jun lârî ka-dârat, ces hommes
descendirent du navire et cou-
rurent sur le rivage (M.).
la ter jun derî dârat, et ii
s'éloigna en hâte du rivage (J/.).
^y^j^ menerjun, $e jeter en
bas, se précipiter.
^ït^jK* menerjun-kan, pré-
cipiter, faire tomber quelqu'un,
lancer quelque chose. e>Jua*
l$^ CA"^V*** 3**** kesad - lia
hendak mener jun -kan dia, leur
intention était de le précipiter
en bas (N. 99). jJ^/U Oy j\
A) lSj*** ^ &\Zf£* J&* la phi
menerjun-kan segala senjutâ-
tla ka-pada srï rama , il lança
ses armes sur Sri Rama (h.
âkan di-terjun-kan , tu seras
humilié (J/.).
^jy^Jjij be-terjûn-an, qui
descend, descendant, sautant.
maka be-terjnn-an-lah la den
âtas onta, et elle descendit de
dessus son chameau (B. 36;.
vV^V*9 penerjUn-aiii action
de sauter, de descendre.
C/fi*J^ ka-terjûn-an, ce qui
est tombé, descendu ou pré
cipité; renégat; le point d'où
quelqu'un se précipite (R. Y.)<
[Jav. â*r> trejuifg) une vallée
profonde.]
terjwinat (Ar. a^
traduction, interprétation.
J°rj
811
>^ZU men-terjitmat-kan,
re, interpréter q. cli.
~*ly. m^ - terjuma t - ko n
a ùygrîs ka-pada ba/iâsa
m, traduire de l'anglais
lais(//. Ab. 319).
trouve aussi ****>/ ter-
\ et t^Av^^v*** w^w " ^ "
t-£a/* {Kal. dan Dam A).
Icrit : à^e^y terjâmuh et
»^* //*ew a rjâmah -hait .
terjal, dont la pente est
!. (Selon Pij. Ar.?), peut-
le ^^/ descendre, du
Iw- '
r-tâwa, v. ^17 f 5?ra.
ferfïft (Ar. wJ>), ordre,
cernent, convenance, dé-
, politesse , étiquette.
J\ù pe-karjû-an-na ïtu
i- fia denjan tertlb dân
>.j elle faisait tout avec
et convenance (//. Ah. 90).
.rV ~& : jb ^1 y.1;
£âAw â£aft âArô tertlb
m
' segala raja-râja, instruit
'étiquette des cours (M.).
» woJy tertlb sembahyaiy,
émonial de la prière (S.
dS).
!• me n- tertlb, agir avec
méthode, suivre un plan régulier
c)y ter an 9 pressé, pressuré,
effort fait.
c^Â-» menerhn, presser, pres-
surer, s'efforcer, faire des efforts.
menerhn seperti perampûan
yaiy hendaJe ber-ânak, faire des
efforts comme nue femme en tra-
vail d'enfant (M.). J^Cj^L» ^
menerhn seperti fcâtak, s'effor-
cer (pour s'enfler) comme une
grenouille.
m • ••
iiy terenàk, rester constam-
ment quelque part; être con-
tinuellement auprès de quelqu'un
(AV.).
* : ••
&
terenàfg, nom d'un vase
en terre pour l'eau , l'ouverture
est couverte d'une écuelle
faite avec la noix d'un coco, ou
quelquefois en métal d'or ou
d'argent.
Prov. &ïï*j>\£(/*> se-
perti âyer dàlam terenhiy,
comme de l'eau dans un vase
de terre. Se dit d'une per-
sonne qui, après avoir fait du
bruit, se tient maintenant tran-
quille.
812
<sy
A -
•• !
iC^y tera/Htey, nom d'un arbre
qui fournit un beau bois à faire
des meubles (A.7.).
5Ciy terentarg, nom d'un arbre
sauvage, dont les différentes
espèces sont y L — -- terentmrjbji-
tu, 9-jy - bïtrurg, ^u — hâyn
et ,jpIj — târgan (KL).
4&jJteroiitovgf pour jujtenin-
tum (KL).
A -
•• • ••
ftf
teruntum, nom d'un arbre
qui croît sur le rivage de la mer,
son bois, malgré sa dureté n'est
cependant bon qu'à brûler ou à
faire des pieux (AV.). j
• ••
Jt«AJy tertndak, nom d'une
coiffure en forme de calotte.
/jao* — terindak xïna , une
calotte pointue, comme un
bonnet de mandarin.
t^Ji tevàPf nom d'un arbre
(espèce d'artocarpe) produisant
une glu qui sert à prendre les
oiseaux: son écorce battue res-
semble à une étoffe grossière ;
collé sur quelque chose; revêtu.
OjU* ytfy* à\y\ 3y JUly .>! ada
kûlit teriip itli-lah di-biïat-na
xâwat, ils se faisaient des xa-
wat avec Técorce du terap (//.
Ab. 348).
o^j ber-teràp, qui est collé
avec de la glu; qui est revêtu,
qui est couvert. &\LS j<L
„>L* o^ mâsuk ka-astâtta ber-
teràp pràdft, il entra dans le
palais tout revêtu d'or (Sul. 3.
123)
o^L» menerhp, coller avec de
la glu; couvrir, orner.
^»j/ terâp-a-H, glu.
tJ*\s!S. icr-terap-nnj qui est
revêtu, qui est couvert.
ij*\ju te-terâp~an, ce qui est
collé, ce qui couvre, ornement
(S. Mal. D9).
[Jav. («ni^v trap, manière de
i .")
coller, déplacer. Sund. «wmm/
terapkeu* joindre ensemble.)
A ••
4«£y terpa, avancé avec préci-
pitation. £ï £\ e>l$^-> &** #»-
telhh dî-terpâ-îia âkan din,
lorsqu'il se fut précipité vers lui
(11. Ab. 118).
o^L» meuerpa, s'élever avec
violence, courir avec précipi-
tation vers.
t>"^5 penerpâ-an, action
# • *
de se précipiter vers, precipi
tation, empressement.
vl>*tèyo be-terpâ^an, qni &
jette avec précipitation. J-&*
£. \j J^L JJÛJb t>*U^i sa-fab-
anbe-terpâ-an hendakmeM^
%* -
>us se précipitaient pour
roi. (S. Mal. 311).
pah, morceau d'étoffe
quel on s'enveloppe la
0.
vrpul, banquette de
, place où se met le
(AV.). "
rpa8 = ij-jo ttipbs.
rbmy, voler, fepjj
Hirwirj yarg terbarg, un
qni vole. jXj &</ Jii^
rbarg ka-udara, s'élever
Mit dans les airs. J~jj
m»
^l-> c5^ faj> bêta ter-
%di di-âtas bahatrâ-/îa,
is il y a un i us tant au-
de sa barque (hm. Yat.
— ^i\j nîtcja terbaig , un
volant. — jt\ làyar
f, nom d'une voile de
— itJ tïarg terbarg, un
aérostat.
LJ terbarg tiâda ber-
ber-diri tiâda ber-kâki,
et n'a pas d'ailes, il se
îbout et n'a pas de pied*.
(àyaig-lâyaig , un cerf-
\> be-terban/, volant, qui
>J 813
{j*ùj*+ menerbarg - kan,
faire voler q. cli., l'emporter en
volant. ^yJojL^yf^ *yyij~*
e>vJj sa-rïbu kûda hïjaic mener-
barg-kan ratâ-na, mille cour-
siers de couleur verte con-
duisaient sou char à travers les
airs ÇJ/.). Cjj~*ï aI^I ±f*>tJ±Jû
JUi! \y 0}*+,* 7?)/v* tàtto di-ter-
barg-kan Tdeh dasarata maha-
raja perampûan tua itu, et la
vieille femme fut emportée dans
les airs par Dasarata Maharaja
(fi. 14).
^jP! àIj! {yJcJ»ù di- terbarg -
kan Tdeh â)giny il fut emporté
dans les airs par le vent (M. II.
54).
^\*JL> be-terbârgan, ce qui
vole. ô*jSS yZ* ^\iJio ^j-jI*
hâbis be - terbarg - ait segala
kayu-kayû-av , et tous les bois
qui étaient là volèrent en éclats
[it. 85). «^u^ c£\j» ^>yJy
dliU-pïin be terbarg à iimen-
jâdi klhm , la poussière volait
et l'air eu était obscurci (1{.
105).
[Bat. 99cS habaig. Lamp.
tahabaig.]
) y terbit, naître, sortir,
procéder, provenir. ^**j «JlAr*
mata-hâri ter bit , le soleil se
p
;14 c^jt
lève. *j^k. Ob *j^ jli» ji J<y"
terbt't (Jerï hàfi pTitth dânjer-
nik, procédant d'un cœur pur
et sineére (l.ett. Mal.). JUS'
o"j-* iJ\r -'V* OL_p ,j-jj
^U i> kapâla dôaa deri mâna
te.rbït ka-banâk-an dôaa yaig
lâ/'ii, les péchés capitaux d'où
naissent un grand nombre
d'autres péchés </\ M.). jjfj\
^J £. fis à* ^ la ka-
lûor seperti fiîïlan piirnânui
yaitf terbit, elle sortit et
parut comme la pleine lune qui
se montre sur l'horizon (fan.
Yat. '27).
l^ySij*+ mei/erbït'kati, l'aire
sortir, faire provenir, « (Jj'ir"
êjj .lip ù'jjij! C&S" mf,tn~
hârt yartj nieiin-hù-lcan bau-
baîï-a'i deri'-puda btinja, c'est
le soleil qui Tait sortir des
fleura les odeurs parfumées (N.
Vhil. :ifi).
*J
terbut? cheville (L.).
V y terban, écroulement
d'une montagne, etc.
Jj y terbil, nom d'un petit
bouclier, et aussi, d'une arba-
lète servant à toncerdes petites
balles en terre ((>.)■
^Jj y terbut, nom d'un poiwnn
d'eau douce (KL).
yj y UirbuSf nom d'un bonwl
de nuit, conleur rouge de feu.
très en usage chez les minus
orientaux (Kl.).
-J jJ tsrbls, digue, jetée,
écluse, vanne, V^j-*,/ tf" .
J^jI iy di-bukâ-kaii-àa Urbù-
terbis kïïlitvi Itu , ils ouvrirent
les digues qui retenaient We«i
de ces bassins (//. P. 7:1).
ij-*_S~* menerbis, faire une
digne pour contenir les eaui.
ij^S^ penerbia, qui endigue,
qni retient les eaux.
0""-'** p'-iterb~ts-nn, «oo"
d'endiguer, en dignement (#.!".)■
[Kw. i»™^- terbit, «M
vallée profonde.]
f J terùm = >j-ï der&m.
-*Uy (ermôtra fPers. lify
réjouissances, fête, jeux, repré
sentation, faits d'armes, joute:
joyeux, content. — ^Jj^ A««
termâaa, un jour de fête. ^
Afta hendak me-lïhat ûdanlài
termâtta niigrï, je veox voit If»
| usages et les amusements de <*
1 pays (il/.), ,j*A*/ l^- J^
p-J^j ^l Jjfc* hendak me-H^"'
* «•
b*»J
sjfj
815
sa êegala ânalc raja-râja%
it voir les faits d'armes
unes princes (jK. 30). aJui
)x*> ^ty sudak termàsa
■ $J£i, toute* les dames
t enchantées de joie (M.).
l<erumpah, espèce de ,
es on de sandales en bois,
issujettissent an pied au <
d'une cheville passant
'orteil et le premier doigt.
A ïkan terumpah, nom
toisson de mer qui res-
; à la plie. .
. et Sund. i^nwj^ ta-
ih, sandales.]
jrunibu, écueil, rocher
eux en mer.
ras, le cœur du bois, la
la pins dure: la moelle, la
interne, la meilleure partie
Ique chose. jW J^u-j
kâyu jàti, le cœur du
fèjî S\ ini'lah sa-bâtavg
fan/ bâik pasti adn ter a s
•îkij ce bois a une belle
nce, certainement, le cœur
être bon ( //. Ah. 3).
*j* ber-terhs, qui a la
interne bonne, qui a de
ha y h btiluh tiada ber-terhs, le
bambou est creux, n'a pas de
moelle.
On trouve aussi ^jjy terâs.
[Bat. stx9*Z-% toras.)
3lle.
i/Vtt
SU a!
y. y:
lY^t* teriis, trus, à travers, de
part en part, tout droit. ^^^
j>\ yj*J* ber-jâlan trus âyer,
passera gué. w"»ii î^y" àI^IS ,j\
ipyy ia pànak-lah trhs ka-
ampat pùloh-na, qu'il tire une
flèche traversa les quarante
(arbres) {IL 33). ^j ï\± ^S^^
AS >J dt-tï/carn-na dâda trhs
ka-blâkan/, il lui plongea dans
la poitrine le criss qui traversa
jusqu'au dos (AT. Tam^). ^J
Ç>j> trhs teràn/, droitement,
franchement. ^J> £j> terhry
trhs, transparent, ^y Cr^JÎ
ber-jâlan trhs, aller droit au
but, agir franchement. OU ^j*
trhs mata, pénétrant, perçant.
fjf£ ^v^ y^" vi>'-> ou ^j-j £j
y an/ trîts mata dàn tâku mé-
fiant nujTtm, qui connaît les
choses futures et est versé dans
l'astrologie (J/.). u-î/^V'*-^
^^jlfJUe la ter -là lu trhs perg-
lihàt-an-na, il est très-habile à
voir dans les choses à venir (/?.
107).
yj*J*+ mener h, s , aller au tra-
vers, passer. ^^jLcw^ terhs-
810
olS
menerùs, traverser de part en
part.
jwj^i menerûs - i} passer
au travers de quelque chose.
0~A* mener u$-kaiiy traver-
ser quelque chose, passer au
travers, percer quelque chose.
Ail" CS~>j* Ay &jj>\ ImJ^> Ojf
JXJ kâma teblat âyer tiâda
bïlle/i menerùs-lcan tànah lïat,
car la nature de l'eau ne lui per-
met pas de passer au travers de
la terre argileuse (N. J'/nt 57).
Cj*$J* ****** - «« , passage,
canal.
[Jav. et Sund. (m**jp trus.
^at* 5txfl£2£\ torus. Mak.
~?T tarU8U- Ta£- tr>3 taos ]
^j*J> fur s (Ar.), un bouclier.
i
i^S^y tarsey , nom d'un arbre '
dont la gomme sert à teindre •
les dents en noir (/,.). ,
Oy»J> trtsula (S. QgM tri-
<ju/a), trident.
[Kw. et Sund. ^jpt^ trimla.]
• —
^£/ ter fia (Ar. çij), enlever,
emporter.
(Jj tlll, cercle mobile qui sert !
à tenir les rames au bord d'une
chaloupe.
il*
Jv talâ (S. HFT tala, presser le»
cordes d'un instrument de mu-
sique), pincer avec les doigts
les cordes d'un instrument;
presser les côtés du corps avec.
les mains , mettre les mains sur
les hanches.
£ ySj> ber - ta là - kan , qui
serre, qui prend les côtés avec
les mains. Axie Cx^S. iSjP/
^aj^PU^jS ber-dïri ber-talâ-kan
pïiggaig ka-dtia târgan-na, se
mettant les deux m ni us sur les
hanches.
AjJiJ tilàwat (Ar. 3t), médi
tation, lecture.
~*y*>Jl ber tilàwat y qui mé-
dite, méditer, lire. à1*Ju>jL
£>lî j lj$>j> £\ ^\ jjf moka
sudah-lahkalliar ïa à kan her-
tilàwat di-pâdary} il était sorti
dans les champs pour méditer
(/i. 36).
sll JK) telàga (S. HH^h talahit
pièce d'eau), puits, réservoir,
étang, mare, fosse. aUT J)t te-
lâffa gâla/i, puits de bitume
(/y. 18). c£j A^lo ^telâga
di-bâwah bit kit y un étang »u
pied de la colline. *jy**tff
J^jlb^jJuP^ mayetna M-
sïiruh bua-Hf-kini ka-dâlam te
lâya, il ordonna de jeter le <*a
davre dans une fosse (J/.-
aDs
^
817
Jjlî — telàga nâraka, l'abîme de
l'enfer. >lî — telàga tàhi,
fosses d'aisance. îby» - - telàga
sïïlaiy, tuyau par où passe la
fumée d'une lampe, cheminée.
(Au figuré): jJ^lî -XÎjJ JU> J
fjXi &jj\ terbit deri-pada te-
làga ôrary pandey , venant du
puits de science (litt. du puits
des hommes savants).
[Jav. *wiut<ïi)\ telàga. Sund.
isnnAciii\ talaga. Mak. '^o//
talaka. Tag. tr>X3l tala0a-\
>DiJ telàtak, ramper (en par-
lant des serpents) (L.).
rJjAj telàtas, espèce de grami-
née (cynodon dactylon?) (/V/j.
O^C tulâdan (S. rTFTT *wZâ,
ressemblance) , forme , modèle,
image, ressemblance, exemple.
JUjI 0^>j ^^olâ^a.v tulâdan ïtu,
sur ce modèle. ^ W£ S£ aLuL
Aito karjâ-kan înânusïa dtas
tulâdan kïta, faisons l'homme
à notre image (B. 2). ^\j J>*£
\\&*y* **OX* *-^ las/car râja
Vtu menûrut tulâdan -na, les
»oldats du roi suivent son exemple
(M. R. 63).
0->.)U* menulâdan, modeler.
[Jav. 4s»/i4<i*7\ tulada. Mak.
tuladaig.]
I.
S5^t telapak, la plante du
pied, la paume de la main.
bâwah telâpak kaki - /ïi , se
prosterner sous la plante de ses
pieds (J/.).
^UJj telapàk-an, ce qui
tient de la plante du pied, de la
paume de la main.
v. à\j tâpak.
[Jav.- Knnii**n.Mp telapakan.}
)Jii telàbur, v.^jl* fâiwr.
^Lai^v tdasmy, espèce de cein-
ture (C'r. Batav.).
bXi telàh, passé, le passé, déjà,
après, ensuite. A — telhh là?na,
passé depuis longtemps. j\ -
telàh ada, fut, a été. J~A —
telhh ïtu, après cela. ^i a1j ^A»lj
tàhun telàh lâlu, l'année passée.
Jlcw JJjIj aIj lelà/* banale sam-
pey> après qu'il fut arrivé* bien
dfcs choses, jilèlr il> aL" .1^3 ^\
â/k«/* nawâ-mu telàh dàlam
târgan-ku , quant à ta vie, elle
est déjà entre mes mains (M.).
aJlL* sa -telàh, lorsque,
après que, ensuite de, aussitôt
que. AjIj fj\ Ail** sa - telàh la
dàtatg, lorsqu'il fut arrivé. Ail**
CJ[ JU* ^y \ JXyJu £~\j sa-telàh
râja me-lïhat àkan hàl ïtu,
52
818
aL~
ifet
après que le roi eut examiné
l'affaire (AL), j^j ^Jc^ &**
JUil sa-telà/t jadï-la/i nagrl ïtu,
aussitôt que la ville fut con-
struite (M. 4).
ioJ telàh, prédire, prophétiser
(O.).
4LXj telïrga, oreille; anse d'un
vase. — i-J lïarg telïrga, le
trou de l'oreille. — «^9 ^a/e-
a'ttfl/ teUrga ou — f^j* kïïjurg
telïrga, le lobe, ou la partie
basse de l'oreille. — Ojl> c/ât/-/é
telïrga, le cartilage extérieur
de l'oreille. — /^c*- xJïpirg
telïrga, le bout de l'oreille.
— vl/ */* pw-hpàt-an telïrga,
le bord, le tour de l'oreille.
— >lî tô^e' telïrga, l'humeur
cérumineuse des oreilles. àXSj»
— tj-",/ ber-tiridîh trùs telïrga,
percer les oreilles. — «LjL
merg-ïliig telïrga, prêter l'oreille.
£j>»v — tel'iiga bàjan, les
oreilles d'une écuelle, les anses
d'un bassin. J-b — telïrga bedll,
le bassinet d'un fusil, ji ^f**\t
c>UU ber - antirg - antirg pada
telirgà-na, ayant des pendants
à ses oreilles. ^ I £yj> J^i**
e)U)lJ OjvlJS supâya ter - bûka
akan ka-benâr-an telirgâ-na,
afin que ses oreilles soient ou-
vertes à la vérité (M. 11. 220).
A-JlJjj ber-telirga , qui a des
oreilles, ayant des oreilles. JL
j\ MX* ^ cfi &v. * &
y*ù* siàpa yarg ada ber-telirga
àkan menergar hendak-lah in
menergar , que celui-là entende
qui a des oreilles pour entendre
(N. 17). OboU^jl^Kk
pJtij jikalaw ada ïa ber-màtn
dân ber-telirga, s'il avait des
yeux et des oreilles (Kal. dan
Dam. 123).
[Jav. m/n* vx*nj\ talirgan. Mak.
^1-o toit. Day. talirgan, écou-
ter. Tag. lr>^xï>0 taîrga. Bis.
V»$^3l dalorggan.]
r JUU telïdur (selon Kl. de
\XStïdor), endormi, lent, lambin.
^L jjJj^p! ù-U^o Ab (fcfaw
^?£ - karjâ • a» avghaw telidur
sâja, dans votre travail vous
êtes endormi , lent ; (selon O.
Batav.), coquin, fripon, mot
d'injure.
JLftJu» telépak, nom d'une fleur
aquatique , sorte de nénuphar à
grandes feuilles. 0/L*> e>Ul'
*jii ^IaJlJ teli'rgà - /7a jtf/œrfr
telëpak là y u , ses oreilles sont
comme le telepak fané (AV.).
JLÎlJj telïpuk, loge, cabane (fr)-
JJu telĕlĕ, nu, découvert ; connu,
manifeste.
^xJJlII.» men-telélë-hin , dé-
couvrir, faire connaître.
17 telàw. — j^j iêrw tefôw,
bleu ordinaire, ni foncé ni clair
(KL).
SJu talïiki, nom d'une fleur,-
et aussi d'une sorte de toile.
[Jav. e»)0M*7i\ talukiy l'œillet.]
£JU telupak, marques, taches
sur le corps (L.).
fJ telàk = & talâ.
fi télùk, baie, golfe. £>yi —
telùk làutj baie, ou golfe de
mer. J>U> A*i^ ber-làbuh di-
telùk, jeter l'ancre dans la baie.
dàirat telùk rantaw jajàh-an-
îia, avec l'étendue des baies et
oôtes de son territoire (H. Ab.
208).
Énig. ^is^JsiJ^te-
lùJc-na ampat tanjurg-na lima,
elle a quatre baies et cinq caps.
~\j târgan, la main.
Ce mot paraît venir du radical Jjl
!àk. Sund. 9W^pJs luk, courbé en
rond. J(w telùfc est donc pour JÙJ
ter -là*. Le Bat. R»$X\«~9?\
tp
819
torluky semble aussi l'indiquer. On
retrouve encore le radical dans le
Tag. et le Bis. *î*3 look » une baie.
[Sund. 9mnAnmjf\ teluk. Bat.
5M*x\*-yj\ torluk. Day.
telok. Tag. et Bis. 7*3 ^oi.]
^^jiJui talkln (Ar. ^d ) , instruc-
tion, discours (s'entend surtout
de la formule qu'un ministre
de la religion récite auprès de la
tombe de quelqu'un en l'inhu-
mant). ô^j^J^^Çi
yarg mem-bàxa talkïndî-kubûr
yamtUwan, celui qui a lu le
discours sur la tombe du roi
{H. Ab. 384).
men - talldn - kati,
faire ou réciter le discours nom-
mé talkin.
^XJU teleteU, posture courbée.
y^j> ber-telekïï, qui se tient
courbé, qui est dans une posture
courbée. j£jL*» AjL*>i £îc j> ï\
yJLT/ 3*3* a^a ^^-bargko dt-
sitû-lah sî-buigkuk dûduk ber-
telekïly il y avait un banc; et
c'est là que le bossu se tenait
assis, courbé vers la terre (Kl.).
4&Jj telekurg, espèce d'étoffe
grossière dont on se couvre la
tête, sorte de voile.
[Jav. 9sn<atMa\ talekurg.]
52*
820
e
4kJj telvrg , le bord d'une rivière !
^en talus (Cr.). v. 4j» tebirg.
4oj telirg, le bâton ou l'aiguillon
avec lequel on conduit les buffles
(Cr.).
&l7
telargkey, entremetteur,
commissionnaire. J^]j aliJta
<•$"* Cr ^ *4^ dâtarg-lah telargkey
murka âkan dia, il arrivait un
commissionnaire courroucé con-
tre lui (S. Mal 315).
[Bat. 5gcaS'>y talargké.]
*C *
telargkiip, couché à
plat ventre, du radical <JiX*J
targkup. v. ce mot.
<J^iL telùt, genou, à genoux.
J^Ij^ ber-telùt, qui est à ge-
noux, s'agenouiller, s'accroupir.
— J«^«> l$' 'tf dûduk ber-telkt,
il se tient à genoux, à*** «JJj^
^jW. ÀJyui ber-telùt meuembah
sa-pûloh jâri, s'agenouiller et
se prosterner en touchant la terre
des dix doigt 8 (les mains éten-
dues à plate terre). JUL^ ,j\ ^J-^w
£r*™"* sambïl ta ber-telùt di-
tlkam-na , il le poignarda étant
accroupi (H. Ab. 229).
SSjy ter-telùt, agenouillé, qui
se trouve à genoux.
{j3*f ber -telùt- kan , qui plie
ou faitplierlegenou. c^5o ^ulj^
^Xî Pj^jî ber - telùt - kan
kaki-iia kïri dan men-dùi-kan
kaki -fia kànan seperti lâfcu
ôraiy pendïkir, mettre le genou
gauche à terre et non le genou
droit, comme font les militaires.
v. JXîy lu tut.
<JUb telùt, tomber goutte à goutte,
dégoutter, pénétrer quelque part
(en parlant de l'eau).
•Ju» telàn, avalé, être avalé.
^yjù ^y \ ày sl^ju» seperti bûah
âkan di - telàn , comme un fruit
qui doit être avalé. J^\ AJi S*
moka làpar - lah Tdar ïtu fât»
di- telàn - h~â - lah âkan râjn
kâtak ïtu, or le serpent eut faim
et avala la reine des grenouilles
(Kal. dan Dam. 114).
Prov.yii r^S telàn bâtu, ava
1er les pierres: filer doux.
^Sy ber -telàn, qui avale.
avalant.
ijL* menelàn, avaler, englou-
tir. {JL» i)\ù Oy £*} ??\j J*
wol ij+y* ^£+ inaka râja ïka"
pûn datai y menelàn menï ha-
nïïrnan ïtu, alors le roi des p^s"
sons arriva et avala le sperme
d'Hanuman (M. 131). ttf -
&p
n kata, ne pas répéter ce
>n a entendu, le tenir
ter-telhn, qui est avalé,
n a avalé. XiL ^Sy *llw
telhh ter-telhn mânikam
Drsque les rubis furent
(B. 78).
. $gx<— qK\ tolon. Mak.
illarg. Day. tefew. Tag.
onlon. Bis. fc"> < £0/0/?. 1
telunjuk, l'index, v.
unjuk.
A
:& jûga menûxuk mata,
même perce l'œil. Signi-
ui de qui on avait à at-
du secours, est devenu
• •
u.
821
• I *
*~>ij
lanjarg, nu, découvert.
— telanjarg tUbuh - /7a,
rps était nu. — C/^V*.
an telanjarg, aller tout nu. !
w\j\ adâ-lah àku telan- j
je n'avais pas d'habits |
). i^ — telanjaig sa-
;out à fait nu. On dit
Jiy — telanjarg bûgil, nu
un ver, et fjJy — te-
r bûlat-bûlat, complète-
menelanjarg - ï, ôter
qu'un ses habits. ê>l->
'.> rfaw dt-telanjavg-ï-na,
et il la mit à nu (& Mal. 176).
^/*&f£*** menelanjarg - Ayï/i,
dépouiller quelqu'un , le mettre
nu. ^Jl^^àlLLj^j]
^^jj îa JâaY mâbuk-lah dàn
telanjarg - &m dîrï-na , il se
trouva ivre et se mit à nu
(B. 12).
^I^aXj ]ça- telanjaig- an j ce
qui est nu, nudité.
Ce mot paraît être composé de O f
(pour^î ter) et de f*^ lanjatg, ra-
dical qui a complètement disparu en
malais, mais dont on retrouve des
vestiges dans d'autres langues de la
même famille. En Sund. in»trm\ latyary
signifie : arrivant à l'âge de puberté,
époque jusq'à laquelle on a été nu
fies enfants malais ne sont habillés «
qu'à cet âge). Mak. XT1f"0 bonjérg, nu.
Tag. s j3 lasog, nu.
j*^ telanjur, v. sous j£\
anjur.
4CJjj telentarg, couché à la ren-
verse, sur le dos. ^yOb JX$ Oy<*\
A
^jMï ,t*Ji) Cite «UU jJuj wo j <*j\jy
ada -pûn Jca - hendak hatà - fia
ber-tâpa ïtu tldor telentarg tïga
râtus tâhun, or son intention
était de faire pénitence , en se
tenant couché sur le dos pen-
dant trois cents ans (R. 75).
822
V«JuU>
Prov. Jjl^ j\ ^y £lî
** iS~i\?' tdéntarg ber-lst âyer
tihàrap ber-ïsi tânah , couchée
sur le dos (la coque d'un coco),
est remplie d'eau , sur le ventre
elle est remplie de terre. Le sens
est : il ne faut pas se mêler des
affaires des autres, parce que de
quelque côté qu'on se tourne,
on en ressentira les inconvé-
nients.
£Z\jy ter - telentarg , qui est
couché sur le dos. ^U* j;\a«*
£**jy wol sitpâya jâryan ïtu
ter-telentavg, afin que (le cadavre)
ne soit pas couché sur le dos
(dans la tombe) (M.).
AriL» menelentavg , se coucher
à la renverse, se mettre sur le
dos.
^yJ£jl+ menelentavg - k<rn7
poser quelqu'un sur le dos;
et aussi, tenir les mains élevées,
la paume étant en haut.
v. AIj lintaTg.
tjub telàp, couler goutte à goutte.
laJuJ telàpf petite boîte ou
petit pot pour mettre des par-
fums ou des huiles odoriférantes
/£ UuJ telapàk-an, v. j£)l?
telâpak.
JSjJj télepùk, orné de feuil-
les d'or battu. (Prob. de jfcte-
pitk.)
JJ teldr, œuf, des œufs d'oiseaux,
d'insectes, de reptiles, etc.; frai.
i
teldr Aâyam, œuf de
poule. £*} — teldr ïkan, des
œufs de poisson, ^y — teldr
bûsuk ou <J-x — teldr timbul,
œuf gâté. — humera h telorou
— fif Icûnivg teldr , le jaune
d'un œuf. — àJy pTUth telàr,\t
blanc d'un œuf. — Sty ktîlà
teldr, la coque d'un œuf. £À* - .
jj telor mata kerbaïc, des
œufs cuits au miroir. ^1 -
teldr âsîn, des œufs salés, objet
de commerce en Malaisie. J*
ijs& iJJul teldr nmpat bijt]
quatre œufs. — »j!t* mergerbm
teldr, couver des œufs. — ^y**
meneths teldr, faire éclore des
œufs. *) ù\ f\*Jf £jJL>j~i g A
^s\ ^j CyL> j~ù ada yay
besàr seperti teldr hàyam ada
yaig besàr seperti teldr atgsa,
il y en avait (des perles) qui
étaient de la grosseur d'un œuf
de poule, et d'autres de la gros
senr d'un œuf d'oie (if. 166.'.
^y — teldr buàya, nom d'une
cruche de forme ovale et de deux
pieds de haut. — \j-*y k*M*
teldr, nom d'une sorte de choux.
En langage commun on donne le
nom de teldr aux testicules.
Prov. JJÛJ £^>"C^ e>^
uawâ-na sepertî teldr di-hûjuty
tanduk, sa vie est comme un
œuf sur l'extrémité d'une corne.
C'est-à-dire , ne tient à rien , est
continuellement en danger (if.
Ab. 382).
Jjf ber- teldr y qui /ait des
œufs , qui pond. — /l* hâyam
ber -teldr y une mère-poule, une
poule qui pond.
[Sund. «&«£ telur, les testi-
cules. Day. tanteloh. Tag. et
Bis.
ttlog.]
^Ji ti&9 froid. — ^j-jtè panas ùSy
chaud et froid. — J^* sejitk
Û8y très-froid.
[Jav. Sn<Mjf\ tÎ8 et un*s»juijf\
atù.]
—
fîh"* tesbih (Ar. <-*), rosaire,
^chapelet : louer Dieu. &£p dJJ
<f-^Ob fer** ■*£>■> ^ £■!> Cf^
ter-lebèk pahalâ-na ôkan raja
itu deri-pada sembahyarg dan
tesbïhy les rois obtiennent plus
de mérite (en rendant la justice)
qu'en disant des prières et en
récitant le chapelet (M. R. 221).
maka hamba dergar buni tes-
bïh segala unalâikaty et j'ai en-
823
tendu la voix des anges qui
louaient Dieu (Mir. Moh.).
J}C*J tesnuik (Pers. jUia*),
lunettes.
[Jav. MOJiKtip tesmak.]
o • *
fzr~J tesrïJi (Ar. ^r-0, con-
gédier, renvoyer.
XvLj teslim (Ar. A-*), salut, sa-
lutation : remettre en main, livrer.
v^*JLjÛ-» men - teslbn - &aw,
envoyer un salut, faire saluer:
permettre, livrer quelque chose.
^j»\ ^j^ileLil iijj ^jJloI» jus
&Jto men-teslïni-kan warkat el-
m
tklâs ïm'y j'envoie cette lettre
de salut affectueux (Lett. Mal.).
teslïm-kan mata benda yarg di~
jûal-na, livrer la chose qu'il a
vendue (D. M. 3).
^JLJLj tesélsul (Ar. J—L-), en-
chaînement, connexion.
v^JLj feçïî* (Ar. ^L4), la Trinité.
tahiyat (Ar. ^*), saluta-
tion, bénédiction; dire à quel-
qu'un: a11| ^3U>. hiyak allait,
que Dieu te fasse vivre. L*5*Lv<w«
<Us£ Àjàj jj meuemba/njaiy - &a?j
e//7a raient tahiyat, faire deux
salutations en inclinant le corps
pendant la prière (M. Jt. 220).
824
tehkik (Ar. J>*), véri
Hcation: vérité.
tahta (Ar.), sons, dessous.
.). em
tehebbu* (Ar.
prisounemcnt.
rajâ-an, trône royal. i^*ù ftby
S*£ ber-tuiygu di-bàwait takta,
se tenir an pied du trône. >!j
*~«sL ^j~j] J >**** vJy raya /w«
hilavg dî-âtas takta, le roi mou-
rut sur son trône.
J^sCy ber- takta , qui est snr
le trône, qui règne; trôner,
régner, gouverner, jiy aUI»
bâilc-lah tïian-ku ber-takta ka-
raja -an àkan ganti pâduka
ayahnda , il est bon que vous
occupiez le trône en remplace
ment de votre bien-aimé père
(Sul. Ibr. 19).
£ Uj£~* men - la&lâ - tau,
mettre sur le trône, faire régner.
a11| jflli^ ^1 ta dï-taktâ-ka»
allait, c'est Dieu qui le fait
régner, qui Ta établi roi.
JjJs^ teklik (Ar. jlcL), former,
créer.
XpJxJf«»fcercf (Ar.^), mémoire,
commémoration.
jj^ texraw (Fers.), un coq-
faisan.
JyJJ tcMehhud (Ar. jt/i), pro-
noncer la profession de foi ma-
hométanc.
b£ takta (An et Fers.), trône, i ifilyÎJ tes w le (Ar. ^b), dé>
siège Voyal. û*k>^} — takta ta- ordre, confusiou.
tehmid (Ar. .X^), louer,
glorifier; dire: àuX&^el-hemdu
lilla/f. Dieu soit loué!
iJL^* teJiemmul (Ar. J*p*),
porter une charge : patience, ré-
signation.
*.
OU .^ tehrif (Ar. vJ^-), ana-
gramme.
vjL» tehlU(\r. Jo*), légitimer,
rendre une chose légale.
tehesstlS (Ar. ^^^), scru-
ter, s'enquérir. i
tnhfet (Ar. o*£), un don,
un présent ; excellent, rare. Hj^
Içat ('f-i'k/dft ira tuhfet el-ajnâs,
une lettre d'amitié et un présent
précieux (Lett. Mal.).
vjL^* tekeiyiil (Ar. ,J-^), s'ima-
giner.
JOsXU
825
Jù Jl£j teifliïd (Ar. j£), nom du ' ^J «3 taâlâ (Ar. 31p) , élevé,
signe *, indiquant que la lettre très-élevé, très-haut. — a11\
sur laquelle il est placé, doit être
doublée (v. Gram.).
jyd* testvîr (Ar.jlo), image,
tableau.
temwwuf (Ar. JU), '■T^' t^ib (Ar- ^' action
de causer de l'étonncment :
pratique de la doctrine des p*& , - *
«^ etonnement. <~*-f^ ^3 £jj~»
sôfi\ vie contemplative. — jU x~>h séria deiyan tajïb yatp
ilmu temwwuf, mysticisme (S. j)€shrj avec Uîl grand étonne-
ilfa/. 202). raent (## ylJ# 154)%
allah taâlây le très-haut, Dieu
très-haut.
\jfe*J tayïn (Ar. j*e), rendre
visible, faire voir.
tesdïk (Ar. Jj«X*>), con-
sidérer comme vrai.
vyJb JuaZL» men - tesdïlç - Jean,
vérifier, ratifier.
fefdfir (Ar. jJlo), pré-
face ou introduction d'un livre.
j tesrif (Ar. vJ^d),
faire subir à un mot des in-
dexions grammaticales, con-
juguer, décliner.
teserrufihr.sJr*), agir
à son gré, avoir la faculté de
disposer de q. ch.
^y^j «.^ri» men-teserruf-kanj
disposer de quelque chose à son
gré. e>u^b £j4j «,^1« mert-teser-
ruf-kan hartâ-na, disposer à
son gré de ses biens (D. M. 2).
taajub, (Ar. ***£),
s'étonner, être dans l'étonne-
ment. jLl* JUpL» àLs?* taajub-
lah sârgnt hatï-ku, mon coeur
fut dans l'étonnement (//. yl£.
107).
taajul (Ar. J?^)> 8C
hâter. Jf?* C^V- jàigan ta<*-
jul, ne vous hâtez pas (#. A/a/.
238).
^jLt^XsJ f(w7f£ (Ar. Jj^), agir
d'une manière équitable: re-
connaître la justice d'un témoi-
gnage (/>. M.).
tabir (Ar. ^), expli-
cation; interprétation. jK*M) Ol
^i» Ja*a^ f/^>a tabïr mïmj/i-Jcn
im , quelle est l'interprétation
du songe que je viens de faire
82G
ts*>
3&
(AL). »»l w^l ty?** tabïr-na
ïtu apà-kafi, quel en est le
sens? (S. Bid. 55).
*$j<*mZ* men-tabir-kan, ex-
pliquer, interpréter q. ch. AJuL»»
v^Ap -» J /Jj/-^ siapâ-tah ta-
bir-kan tubir ilmû-na, qui
pourrait expliquer les abîmes
(la profondeur) de sa science
(M. R. 228).
[Jav. et Sund. «$»«£» tabir.]
H^ïU tarif (Ar. v^P), indi-
cation, définition: indiqué, no-
toire. — Pjli bàrarg tarify
puisse- t-il être connu.
^yju ^^H» m en - tara/" -kan,
faire connaître q. ch., rendre
une chose notoire. àIlSju^^o jU
OU ^lL*^££* «^ £\ ^
inaka dî-tarif-kan-lah Tdeh-mu
âkan dïa sa-kira-kïra sa-tâhuw
lamà-n* , faites - le connaître,
rendez le notoire pendant a peu
près une année (D. A/. 145).
LisJ fofâfe (Ar. jb), dépen-
dance, subordination; être dé-
pendant.
^•jXiLljJL» men-talik~kan, faire
dépendre une chose d'une autre.
di - to/îjk - A«#w dergan suâtu,
quelle ne dépende pas d'une
autre chose (D. M. 2).
rC\W tqlîni (Ar. 1p), instruire.
/^cdjJU men - tafim - 4a»,
enseigner quelque chose à
quelqu'un.
ilsJ tolofe (Ar. jlp), dépendant,
soumis, sujet, tributaire. J^
• __ mefi-jàdi talok, devenir dé-
pendant. jU" £j £^>*j J&
c>bJu segala raja-râja yanj
talok ka-padâ-na, tous les rois
qui lui étaient soumis {R. 81 >
traiggânu dengan segala tâlok-
nay le pays de Trangganou
avec toutes ses dépendances
(If.).
jLJy ter-tqlokj qui est
soumis, que Ton a soumis.
JjlT Ùj^J ôj w^p Ait )J+>
^-uii^o p^\) sa-pâro tànah arab
pûn ter-talok-lah ka-pada râja
sïrlïs, une partie de l'Arabie fat
soumise au roi Sirus (//. 2>.71).
^oLfcL* menalok - kan sou-
mettre quelqu'un, rendre tribu-
taire. JuUgj£>> v^ii«L» çîb jl
•lj jÇy—, w dâtaig mena/ok-kan
dirl-na ka-pada srï rama, il9
vinrent se soumettre à Sri Rama
(R. \hl\. Jfclf. J2^ JJ^/1
âku hendak menalok-kan ma-
• • •
ta-hàri, je veux soumettre le
soleil (R. 60).
\ •.
aadxur (Ar.jis), diffi-
impossibilité. 3*j* >>«>
qdzur deri-pada meiy Om-
an mata benda kârna la
lennap, il y a impossi-
de rendre l'objet, parce
i disparu (D. M. 12).
Ujxiyet (Ar. Jpjp) , con- i
• -îa mem-brï tqziyet dân
rgîs, ils donnaient des con-
ons et pleuraient {Amir
za 241).
i ta&îr (Ar. jje), cor-
>n, réprimande; châtiment,
corporelle.
\jljmZ-* men - tazir - ka?i7
er une peine, un châtiment
îlqu'un. \J^ Aj\ J>jij*l
J\ di-tazïr-Jcan ûleh nâ-
: âtaw di-bûmih, qu'il soit
amné par le capitaine à
peine corporelle, ou bien
soit mis à mort (Cod. Mal.
tçOHm{Ar. plâP), respect,
rence, compliment, ^r^-0
J *s>ï di-sâhut-na deigan
Im, il répondit avec respect.
^ &* Jt*irf ^J"
sigrah-lah ber-dïri mem-
u^
827
brl tqtVxm àkan baginda , il se
leva aussitôt pour saluer le
monarque (M.). sSfi^ Cr^**
mergatâ " kan tatlïm-na, faire
ses compliments (M.).
■yV: - mem-tqtlïm~kany
respecter quelqu'un, compli-
menter quelqu'un sur q. ch.
e>Xl sS<*\ym*\ •jK^\ amir men-
tqttim-kan Utkû-na, l'émir le
complimenta sur ses bonnes
manières {Sul. Ab. 25). <j\
tatKm-kan mansûr deirgan sem-
purna, Mansur vint lui rendre
un respectueux hommage (SuL
Ab. 16).
Ojliu tefcmmt (Ar. OU), sé-
paration, distance; différence.
^-liu tuffdh (Ar.), pomme.
j,^ tefehhum (Ar. pyJ), intelli-
gence, connaissance.
>•
iu tefekkiir (Ar. ^), penser,
réfléchir. ^£ju J:y ^1 10 dûduk
tefekkur, il était assis et ré-
fléchissait {Amir Hamza 188).
&su tufaf = **y tnfah.
\liu tafetâ, nom d'une étoffe
(prob. notre taffetas).
.*JàJ teflïs (Ar. ^Jli), action de
déclarer quelqu'un pauvre, in-
828
8olvable, déclaration de faillite
(D. M. 44).
taf8Îr (Ar.j~3), commen-
taire, surtout du Coran, expli-
cation. S?*** «wA^j Al 3 dâlam
hitâb tafsïry dans le livre des
commentaires (M. H. 227).
tefehhus (Ar. ^as^),
recherche, investigation. ^y\
0~~* Ou ôknn tefehhus hàl
segala gerib dân fakir dân
nu'skïn, à la recherche des
étrangers, des fakirs et des
pauvres (M. lt. 80).
^jos&r** men - tefehhus , re-
chercher, s'informer. ^\e^l
^w] Cjyf pe - karjn - an - na te-
fehhus - men - tefehhus datant
nagrï âraiy yaig me tu - bûat
amaga, son devoir est de r^
chercher avec soin, dans le pays*
les gens qui commettent des in
justices (Cad. Mal 393).
men - tefehhus -e=
faire des recherches dans uh
lieu, rechercher quoiqu'il—
quelque part. jU aL^is^j JL-
9-jy «J*-** -^ ntakn di'~tefehhu*—
ï-lah hâkim padrt segala iTtruir^
or le magistrat lit des rechercha
dans toutes les rues (Livre cm
lecture n° 7. 84).
^JUoJU fe/#ĕZ (Ar. J^a»), ras,
conter en détail, développer u« <
chose dans ses particularités.
ti'dda kâmt sebùt-kan ka~duâ
na devgan tefsîl-na, nou9 no
parlerons pas des deux dans
toutes leurs particularités (/).
M. 212
).
O dy la lettre b dû, nommée Jb
dâl par les Arabes; dentale
douce, prononcée par les uns
comme le d anglais, et par
d'autres comme le d français.
O dt9 particule servant de pré-
position de lieu sans mouvement.
à»jj -> di- rûmah , à la maison.
v^*.> dt- Autan, dans la forêt.
Elle se joint aussi à d'autres pré-
c*
I.
cSb
829
ons. ^^jU dt-atasy en
sur. Abj di-dâlam, dans,
s. Jointe à un verbe, elle
nne un sens passif, y lo
z£*m, être mangé. J^y^
?•%/, être battu (v. Gram.).
v. et Sund. £< oY. Bat. *c,o
ik. et Bug. i rt.]
dâhi, le front. o£^ —
ber-ke-ràt, un front ridé.
àI^LS ji xi J V ê>b rfàtt :
^j/ petam pada ka - <<w- ;
? dahï-na, et il portait des
aux sur ses dix têtes (7/. |
r
/Ta ^ww sepertî sa-kâri
, son front ressemblait à la
lie lune (M.).
/. ni<ï!n\ rahîj figure.]
dâhiyet (Ar. Uo), mal-
calamité.
làhak, flegme, mucosité.
\ïj> ber-dâhak, glaireux,
ÎUX.
t. <,^??\ df.i/tak.]
dâlUin, branches d'un i
^^jbb £Jy-> ^ta pat ut
tort/ dâhan-na , il faut en
;r les branches (J/.). y^^b
ââhan-îia ïtu ber-tumbuh-tum-
buh dan xâwaig-na buleh pan-
jarg, ses branches croissent et
ses rameaux peuvent devenir
grands (IL ^44. 441). — y^>
/larimaw dâhan, nom d'un ani-
mal du genre du tigre (felis
macrocelis).
v*jJbbû« men - dâhan , être
comme des branches, ressembler
à des branches. Oy ^J^ w>b
ôraiy-na pTm banale men-dàhan
kâyu dî-hïitan riipâ-iïa, et les
' hommes étaient en si grand
nombre, qu'ils ressemblaient aux
branches d'arbres dans un fourré
{KL):
[Bat. •<.**»■©% dahan.}
JblO dahani, v. >j dehhm.
cSlO dâya (S. ZPI dâya, don),
moyen, expédient, artifice, ruse.
i^L» j àJIÎI apâ-lah dayâ-na , par
quel moyen? J* jX^b à&\
apâ-tah dâya kïta /agi, quel
expédient pouvons -nous encore
employer? Ist^* ^b dâya mes-
lehat, ruse, machination. ^b^iLï
tïpu dâya , tromperie. ^W ^b
oayrc upàya , ruse , moyen , ex-
pédient. ^151 fj\^ iSj\f^ men-
xahârt dâya upàya , forger des
plans, chercher des expédients.
83Q
cSb
<ta-'l/J ^} jwul' aLSu ôyu\ JA*
maka la-ptln mâJcan-lah nâsi
itu bebràpa dâya upâya hen-
dak merg - hâbts - kan dïa , il
mangeait le riz, et par toutes
sortes de moyens il voulait le
finir (H. 131).
iS^jt ber-dâya, qui a des
moyens, qui use d'expédients,
qui dissimule. ^$Ji»\ Yi -Xl£>
JÏ <j\*s aIIxJ ùy baginda lâ-
ki istrl pïin tiadâ-lah ber-dâya
làgij le prince et son épouse
n'avaient plus aucun moyen (pour
l'empêcher de partir) (R. 20).
baginda pûn tiadâ - lah ber-
dâya lâgi rasa -fia, le roi ne
dissimula plus ses sentiments
(M.).
J>\*J per-dâya, qui est dans
l'erreur, trompé.
^tayu te -per-dâya, qui est
trompé, que l'on a trompé, ùjf
c5'-J^ l5" **'■*' yr kârna bahwa
adâ-lah la te-per-dâya , parce
qu'il a été trompé (D. M 242).
y \jjy ber - efoyâ - kan , qui
trompe, qui use de ruse (D. M.
242>
y ^i^J^ mem-per~da yâ-kan,
faire tromper, mettre en erreur.
& cf^J £\ *ty *** " lah
âku per-dayâ-kan dïa, je ferai
bien de le tromper (R. 99). dft
Jpta y \j j^» ^l *Ju* kârna su-
dah la per - c&p/â - kan pâtehj
car il m'a supplanté (B. 42).
w>* W^ ^?er - dayâ - an , trom-
perie, duperie.
• ù*li Ju>^j ber-daya-dayâ-aru
qui se trompent mutuellement.
[Jav. *avu\ doyay avis, pro-
position. Sund. *?«M\ daya. Bat.
~çjzs* daya. Day. tïpu-daya,
tromperie. Tag. Cto driya]
c5lO dâya (seulement connu
dans les combinaisons suivantes).
^taOjlj bârat-dâya, sud-ouest
iJ^Cy^*1 S€^an ' dâya , sud-
sud-ouest.
AjmJ dàyah (Pers.), nourrice,
femme qui allaite un enfant, v.
Ail âyah.
%J )*) dayu, mouvement d'oscil-
lation, frémissement (comme celui
de l'eau qui va bouillir), ébranle-
ment ; murmure , gémissement
(comme celui d'un enfant qui
veut aller vers sa mère ».
^jLxjJÛa men - dayu - dàj/u,
frémir, murmurer, gémir (Kl.)-
J)£lJ dtiyak, nom d'nn pays
dans l'île de Bornéo. — ïjy
ôraig dâyak , un habitant de ce
jb
831
. — tj^r bahdsa dâyak,
igue Dayak. J-A ijAi (_rA>
■f\ y»Wî Ojî y"Li JaW
m dàyak ïtujâh il sâtu pûn
hu Skan allah , les Dayak
ignorante et ne connaissent
ment Dieu (//. D. 212).
•iâyfMy, suivante, dame
ineur, demoiselle de con-
i. r£l> Jj>jrs jf^î cy
S*i*\ tûttnputrï meîiurah-
^âyarg-dàyatg ampat ôraig,
încessc envoya quatre de
uivantea (H. 51). oj>Uj>
j£^*Jj\ di-hâdap Steh
i ddymg-dâyatg, entourés
»mes d'honneur (Tarn. Yat.
lu xanlïk rupâ-îia dâyarg
itu, la jeune demoiselle
olie {M.). j\}^ — dâyarg
ira, une gouvernante, une
ce d'enfant de prince.
■-. iâ*wf. deyah, jeune
de haut rang. Sund. uw
1- Tag. Cto dayajg,
4*ywtg, rame, aviron:
t à la rame, ramé: les
res d'un poisson. ia\a
->jfc^» di-dâywig prahâ-
lâut, et leurs vaisseaux
furent conduits à la mer en ra-
mant.
f>\*j> ber-dâyuig, qui rame;
ramer. — Sjj\ ôrmg ber-
ddyuiij , un rameur. i*j _)£-•
«jI^* *jj->-> segala rayât di-
sûruh ber - dàyurg, tout le
monde reçut ordre de ramer.
ineilûsah • kan diri-ïîa deigan
ber-dâyurg, ils se fatiguaient
à ramer (JV. 67).
^jXjuIjJ-. men - dâyitnj - kan ,
faire de quelque chose une rame,
se servir d'une chose en guise de
rame; faire marcher un bateau
en ramant. jl« à;U* f^"'-* j^-
lârkX>ùbj jikataw di-piiyam
peigâyub maka tli-dâyuig-kan-
Sa, s'il emprunte des pagaies et
qu'il s'en serve comme de rames
{Cod.Mal. 431). j&U*& £jjl
^$.> ôrarg ijaig men-dâyuig-kan
dut, les hommes qui le faisaient
aller en ramant (//. Ab. 106).
^«jûta^ ber - dâyutg - kan,
qui conduit a la rame.
/SyJ^ilï dâyu>y-da ytirg-an ,
qui est à rame, qui est conduit
a la rame. — j*^> prâku
dâyuiy-dayûrg-ait, un bateau ou
un bâtiment à rames, galère.
[Jiiv. uiî'm. dayurg. Sund.
j.-11-îii dayurg. Bat. -ex*?
dayuig. Mak. et Bng. -îJ^î»1
832
&
&
gayoïy , ramer. Day. dayorg.
Tag. et Bis. Jl1^ ffayor9-]
XiO dàyim (Ar. #ta ), perpétuel,
U
permanent.
iwlj dâtrat (Ar. jb), cercle,
circuit, territoire, région, ol*
^l î^iU vl/u ?7â£tf *«£ dâtrat
hri, les propriétés de ce cercle
sont évidentes. aUI oU S^»ta »lîl ;
JUj upâma dâîrat zât alla h
tarda, la nature de Dieu res-
semble à un cercle (Jl/.). J^ —
dâîrat nagri, le circuit, Téton- ■
duc de la ville. JfLJ S^»ta ,Jx*
aegala dâtrat talok, les pro-
vinces dépendantes (T.ett. Mal.).
cSjiO dàwey = Ctjfkâwat,
fil de métal.
Jj^jJj dmvuk, dâuk, gris;
grison, cheval d'un gris blan-
châtre.
[Jav. *jivi*<7if\ dawuk. Sund. !
ÔaIo dâurun, dàun, feuille.
jf^ — dàun hïjawj des feuil-
les vertes, àjj — tA*?/» lïiruh, .
feuille fanée. ^jTy — <&ï?m
gûgur, feuille tombée avant le
temps. Jry — rfâw/z gôsok,
feuille sèche de la plante ^, «!*♦*>
hampelas, dont on se sert pour
polir le bois. *-Aj — dàun
telhya , le contour de l'oreille.
iSj*3 — dàun putrï, nom d'une
plante. J^î Oyu» ^b jb
<forc dàun-na sepertï përak , et
ses feuilles étaient comme de
l'argent (.ft. 2).
t>^lj^> ber-dâun, qui a de*
feuilles, qui pousse des feuilles.
fait pousser des feuilles, qui pro-
duit des feuilles. {yJ^ytj*t j'
bûa/i-katt amhs dâti ber-dâun-
kan përak , il avait poussé des
fruits d'or et des feuilles d'argent
(S. Mal. 29>
^y^jJ^b dâun-daûn-an, les
feuilles en général, feuillage.
[Kw. tj<niKiQ\ ron. J*v»
(ijinint*}j\ daon. Sund. kmhm/
daun. Bat. -Cv>"ôk\ daon,
médecine. Mak. js*-** rauifj-
Bug. si^ dauig. Tag. et Bis.
dahon.]
$j)J dawup, daup, »0ID
d'une plante {bauhtnîa).
,5 lO cfcïfc/, monté, grimpé, £y
gunuiy yanj tînjgî yarg tiàdo
dâpat dt-dùki ôraiy , ""e
montagne escarpée que personne
ne pouvait escalader (i/. I). 159)*
&
A
833
jbû* men-dàki, monter,
ir sur quelque chose.
S^JlL* e>U ol^o be - brdpa
â-îia men-dâkï itu, pendant
;temps nous gravîmes (la
tagne) (//. Ah. 347)..
)ay. daki.\
llaki, crasse, saleté, or-
i de la peau. ^yj jï jl*
^^ju* *)bl ^i a1^ JLo
:a lâlu ber-lulut malca ber-
! dakï'fia adâ-lah sa-besar
r hàyam, et en se frottant,
réussit à ramasser de Tor-
; de sa peau de la grosseur
t œuf de poule (A'. 11).
ï J3jù àjj £ j\ -> dâJci yanj
\h deri-pada ttibuh-îia, la
qui se détache de sa peau
Kffb^ feS^ dâfcl'ya79
mcah kïïku, crasse des
les (3/.).
>und. ukïi\ daki. Bat. ~cp?o
L Mak. »v raki, crasse.
• duki, s'attacher à.]
» dâku, forme dérivée de
ïku} me, moi, ^y\ J>/y ^^
jika kaw-brï âkan dâktc,
>us me donnez. j\ï £\ <»jL
l-kcih âkan dâku, voulez-
\ de moi ? y b <S>yï*+ fe
t meigatahli-i dâku, qui me
îaît.
[.
dtfl
O dàkap, embrassé, pris
dans les bras, être embrassé.
£m£+/£&\f* Ob J£\ ^îTb^
di-dâkap-na ânnk-ïta dân dï-
bawâ-na ka-per-mandi-aW) elle
prit son enfant entre ses bras et
le porta au bain (J/.).
«Jûl^j ber-dâkap, qui em-
brasse, qui tient entre ses bras,
embrassant, c)~^ aUo I3.1 ^ ïa
ber - dâkap - la/i lëher-na} il
passa son bras autour de sou
cou (H. 76).
cJû I Jû* men - dâkap , em-
brasser, prendre entre ses bras.
ïa-pûn mcn-dâkap-marïka-ïlu,
et il les embrassa (Àr. 74).
^jSttjJu 1 ij> ier - dâkap - rfa-
kâp-an, se tenir mutuellement
embrassés.
On trouve aussi cJûj dakhp.
[Jav. i4?*l/ii^ dekep, prendre
avec la main. Bat. #^77- \
dahap, embrasser. Mak. îs>>
raka, embrasser. Tag. GiZ?
dakïj), prendre. Bis. V^iZ? c/a-
£op, prendre.]
j) lO d<i{fU, le menton. jOUT
^j^ JX^I £> ^\ ^Ij* wu-* e)Jo
yemelâtak dayâ-na sebhb di-
thtp âtjjùi yaty âmat dînjùi,
leur menton tremble à cause du
vent froid qui souffle (Exer.
53
834
A>
153). ôjy Ji ^ifJï&jùj}
c)i^-w àyer liur-na ka-dagû-na
Lâlu tlirun ha - dadâ - na, la
bave leur coulait sur le menton
et de là sur la poitrine (M.).
«•
4ù lO dàgmy, marchand étran-
ger, marchand forain: étranger.
moka dâtarg dàgarg deri-pada
nagrï yaïg lâin, alors arrivèrent
des marchands venant 'd'un autre
pays (M. IL 166). £j *Tta j£\
s*ï j^ t>b OjU j^ j^lT J-*L
ânak dàgarg yavg mâsuk ka-
lûar deri bârat dân deri tlmur,
des marchands ambulants qui
viennent de Test et de l'ouest
(-!/.)• fë** Pjy ^j"\r bahâsa
ôrarg dàgarg 7 le langage mêlé
que parlent les marchands.
Jcïta ada sa-ûleh-ûleh dàgarg
dàlam duniâ ïni, nous sommes
comme des étrangers dans ce
monde (Sul. Ibr. 6;.
ASiJji ber- dàgarg, qui est
marchand étranger, qui arrive
quelque part pour trafiquer.
jA <)Jl;.> çTb^j ^^.iTôb dân
kâmu àkan ber - dàgarg di-
tànah mi, et vous pouvez venir
acheter dans ce pays (B. 71).
^K> dagârg-an, commerce;
marchandises, denrées. Ku«Sc*.
ïjlà iû ^P-Oo jeriîs-jents da-
gàrg - an ya>rg di - lârarg, les
sortes de marchandises pro-
hibées.
[Jav. et Sund. *am\ dàgarg \
commerce. Bat. -<f> d<igaig.
être étranger. Mak. ^^ danj-
garg et Bug. «£•.*> daigka/g,
commercer. Day. dàgarg, mar-
chand. Tag. C3l dàgarg, faire
du commerce.]
*•
4à lO dàgirg, de la chair, de
la viande, i^ — dàgirg kam-
birg, de la chair de chèvre.
^^j! — dàgùg ïkav, de la chair
de poisson. ^jjT«Tb £ U ^^
na màkan dàgùg karbaw tetâpi
tiâda di-brï-na dàgirg mentah,
on lui donnait à manger de la
viande de buffle, mais on ne lui
donnait pas de viande crue (//.
Ab. 73).
j*Ç^ — dàgirg kanxirg.
muscle. — »U nâma dàgùg,
nom primitif, par opposition à
JS JJ nâma gelàr. £>b —
dâgirg dàrah, parenté.
pTl^j ber -dàgirg, qui a de
la chair, charnel.
Kx *u
v^jO-XjO l.> dâgiïg-dagiiTj-on.
— C/U môto dâgùg-digïvg an.
une étoile au dessus de rœîl(/Y/.
[.Jav. et Sund. .ui<m\ dagitg.
Bat. -^-*ô dugùU) *e <*orps.
Mak. o^f^ dagérg.]
*dO dârgmv, hutte dans la
forêt ou daus un champ de riz.
«5^1 0 dàoctvg (Chin. $5^
jta tcheri), peson, balance,
Jl» ij — dâxitg yaig bethl,
des balances justes. — y\> bâtu
dâxùy, des poids. — OU mata
dâxi'ig, le point qui indique
l'équilibre dans une balance.
its^ùjt ber-dâxùg , qui se
sert de balance, qui pèse, pe-
sant; peser. Si — ber-dâxùg
lôda, peser du poivre.
[Jav. uMjï**y\ daxin, poids de
cent katis. Sund. wjinT^ dâxùt,
peson, romaine.]
y lO dâtoU, le feuillage du co-
cotier.
3'^ dàtiya = 33 rfetya.
iJlO dâtuk, grand -père: chef
de famille : titre donné à certains
chefs : nom donné aux magiciens,
aux sorciers: les mânes des
ancêtres, certaines divinités, ol*
•
w***- J?b Ota bâpa dan dâtuk
ha?nba, mon père et mon grand-
père. JfJJ Jy 1j dâtuk nënek,
al.
e
835
les ancêtres. Jy*> JXS/.f !•!.>
dâtuk ka-ampat sliku, les chefs
des quatre tribus (il/.). dta Af£l
^a» anjùg dân kûxirg yarg di-
per - A#a£ dâtuk Tdeh ôraig-
ôraig mesir, les chiens et les
chats dont les Egyptiens font
leurs divinités (//. I). 76;.
j*X3 J[i1.> dâtuk pïkarg , les
mânes des ancêtres, la tnblette
où sont les noms des ancêtres.
JJ *5o J? ta jJI JJo fs>\ aU^
mïnum-la/ê argkaw di-hadàp-
an dâtuk pïkarg ïtu, bois en
présence des mânes de tes an-
cêtres (II. Aô. 2112). *5J>pikatg
est le chinois JfKpa *et"Çfeiao,
caractères qui signifient le père
et la mère morts.
On trouve aussi y\ï data.
[Kw. u)*>ii\ data et unsn^p
datuk, vieillard; prince. Sund.
.u>4s»\ datUj chef. Bat. ~磣
datu} augure, docteur, prêtre.
Mak. *i^-* datUy titre d'un chef.
Day. tato. Tag. et Bis. Gtr>
rJ iO dâtavy, arriver, venir, avoir
lieu : jusque, jusqu'à. OJ t>Uj3
«j 1 3 deri-mâna tïïan dâtaig,
d'où venez- vous V Oy «Jy o*]^
«jta *-X*» brâpa pUkul tuait su-
T •» si:
'est ainsi qu'il
33fi 4}|j
t/n/i rfn(ff»p, à quelle heure êtes-
vous arrivé? ji iH\ï Sa £jjl
ijlo- ôraig yaig dâtarg deri i
j3.uk, des gens qui viennent de !
loin, j""'-1 *J— ' «j-Jj bagùû-lafi
audah datait],
en est arrivé.
dâtarg, aller et revenir. jAi,—
£1->Xîii»lfc*!j»J3 aa-hiigga
dûa pûlok hâri pergi datait/,
il est donné jusqu'à vingt jours
pour aller et revenir (H, 67).
JbKgb jL- JM i» *»»«-
/«À iioda dâtarg ka-padâ-ku,
il y a longtemps qu'il n'est venu
me voir (IL 93). ?Û\*£\fc
yaig âkan dâtayg, futur, qui
doit venir, prochain, & ^*Aj
•Jli^l tti/iun ijatg âkan dà-
tij !
(a«/, l'aimée prochaine. «
,yW ^ 1 dâtmrj â/can ûgât-an, \
venir ;i la pensée. Jjît ij'l j (/<î- .
(an? a/cal, comprendre, ^i- jj
j^-li i)li «fer» vtagrab da-
tait} ka-masrak, depuis l'oc-
cident jusqu'à l'orient. J^j-î
j*~ j *1.> rfert £ea£/ dâtaig
beèhr, depuis l'enfance jusqu'à
l'âge viril. _xii i|j i^l^s jj
£^x|ju5 (/«-*' portamâ-na dâ-
tnvj ka-pada kii-.iut/tl/i-nn-nn. '
depuis le eoinmnimiicnt jusqu'à '
la fin. êjjl C^ny^f J^lJow
PjlC( AAitampat îtu kûbit di- I
sebht ôraig dâtarg sa-kâraw}.
ce lieu a été appelé Kubu jusqu'à
présent (C/«-. JYm. Ifij. Ojy
Juîl iilj^jj sîirat ini datât)
ka-pada, cette lettre est adressée
à (Lett. Mal). J y JU i&b
ûil T,5;r J^1 *V* i-*
jjX JuQ OjUi^ dâtaig-kah hâli
dûli henrlak nie-liliat ûtak là-
nak-kânak ini ber -panxâr-an
ka-pada bâtu, Votre Msjeslé
aurait-elle le courage de voir la
cervelle de ce petit enfant éparse
sur la pierre (H. 16).
«iUj ber-dâtarg, qui arrive.
qui vient, venant, arrivant.
Ajw — ber-dâtatg sembhh,
venir en disant , adresser 1»
parole à un supérieur, oi^ -
ber-dâtarg me-lâta, venir en
rampant.
Viil J-l* men-dàtiny-dâtuiq.
arriver souvent, venir à chaque
instant.
s\iJl* men-dat&rg-t, venir
à, arriver à; attaquer. JK^
jf/j JiSX. Ùijj çr-J^** w-
£<cla maharaja raicàna met-
datârg-i nagrï, lorsque Mah»
raja Kawana arriva à la villr
(A. 22,-
^joIJ-L. met- dâtarg -ka»,
faire arriver, faire venir, ap
porter, amener, produire, jl >-"
ada bârarg senjatâ-mu ïtu
Trj-kan-lak ka-pada âku,
armes que vous avez, en-
iz-les moi (lancez- les contre
(iï. 40). jJfûSJZk ôb
u Jbl dan dâtavg-kan-lah
u àdik-mu lakt-làkî, et
nez votre petit frère (B. 70).
5 Ob £j ^JUIjû* jj^u
% - hàri men - dâtavg - kan
7 dàn panas, le soleil pro-
la lumière et la chaleur
PhtL 11).
fi\jXi pen-datâiff-an, action
river, de venir; arrivée.
i&ljjS ka-datàrg-an, ce qui
arrivé, ce à quoi q. ch. est
ré. SS L* ^lï-w ùy*} *a~
ka- datàrg -an sàkît, il
ba malade, il fut attaqué de
idie (Sul. Ibr. 4).
îav. <ui&n\ dateiy. Sund. w«ù»\
irg. Bat. -<j£ datàrg, aussi
;temps que. Tag. Gtr> ^«-
Bis. V»fcr datorg.]
dâta/r, égal, plat, une sur-
plane, une plaine: aplati,
rouleau pour unir, pour
tnir une place.
rtjû* men-dâtar, aller sur
surface plane : marcher sur
chose plate.
1
OU
837
OiO dada, la poitrine, le sein.
&\n ^ik* àHjI iâ-lah menam-
par dadâ-fia, il se frappait la
poitrine (7£. 132). (Àj è& Jpi
S*j\ p^lj ^b^ â/ea/; pânah ter-
unjam di-dâda ràja ïtu, la
flèche se trouvait fichée dans la
poitrine du roi (Af.). Aj oL*>
sidpa y an/ mem-bubuh kîpas
ini ka-pada dada hamba, qui
a mis cet éventail dans mon sein?
{IL 170). — (S^ ^81 dàda,
pensée, sentiment, qualités mo-
rales. J>b e^l^y0 ^r^ ^#*
dahïdu ïsl-na dada, examinez
d'abord ses sentiments, ses
qualités morales. pj> ^b dàda
prhrg, le centre d'une armée
(O.).
Prov. ^Ju c>^ ^-> Jf* tep#A:
<&?rfa tàiia .salira, se frapper la
poitrine, interroger le corps.
C'est-à-dire, en s'accusant et en
se châtiant, avoir cependant une
bonne dose de compassion pour
soi-même (Lïrre de lecture
n° 7, p. 95).
->ljû* men-dàda, présenter la
poitrine. — t>j> pravg men-
dâda, se battre homme contre
homme.
ù\nùj> ter-dada-dàda, pen-
dant, pendillant? (des fccins).
838
cSjIj
\$y**i - - ter-dada -dâda susû-
nay elles1 avaient les seins pen-
dants (AV.).
fJav. (ou^ dada. Sund. <uim\
dada. Tag. CC dibdib.)
(S jl J rtârf/ (8. ^fïï /forfO, Inît
caillé, dont on se sert comme de
colle.
[Bat. *crCO rfarf'' et Mak.
*^s^ riat//, lait.]
^OiO dâdu (Port. eWo), dé à
jouer. — ^i^ ber-mâin dâdu,
jouer aux dés. ji\m dadu-
dâdu, boulets de canons (Ptj.).
[Jav. t^«^\ dada. Sund. mia\
dadu.]
jJn^dcldu, vert-clair. ^yJ^^y
^13 t>j^ {yy her-seltlbuïy-kan
kâîn rvarna dâdu, qui s'était
couverte d'une étoffe de couleur
vert-clair (S. Bid. 04).
[Jav. kiïviv dadu, rouge-clair.)
COI O dâdon/f bisaïeul, bisaïeule
(lia far.).
£OlO dâdap* nom d'une sort**
de bouclier.
[Jav. iKti*3M n j\ dada p. |
$0)0 dadap, nom d'un arbre
— o«>.> dedhp.
rJl O dâdar, omelette (et aussi >
espèce de beignet.
0)<J dân, et. olî Ob j^kàijo
dân papa, riches et pauvres.
>jj t>u <J^&* lârgit dân bïmi
le ciel et la terre. ^j^J^
/>e/7 amas dân përah dân tîmalt
dân béai, acheter de l'or, de
l'argent, de l'étain et du fer.
S*t>l.> dân fâgi, et de plus.
Jy S* t>! -> «/«m /â<// jm/a, et
en outre.
[lvw. 4i*i\ {/rrfl?. Jav. *»*>/
ÛlO rfâftff (S. ÇjFT </<7m//. d»n).
généreux, libéral.
[Jav. *om\ dana. Le S. de Jf
f/r7, comp. Ur.dtoa>jxc. Lat. <&/?.]
%JlO dûnaïc, lac, amas d'eau,
étang, vivier, y ta jIJ^jI Aj/j^'l
j~»* y*y ;*£ antâra gûnuig il'1
a du dânaw yaty ter-lâlu beslir<
entre ces montagnes se trouve
une très - grande pièce d'eau
(M.). jJEfrj^p^&bjL
^JjU^ JjXfc JUjIyta maka <!*■
tan/ m-ôrarg kânak-kânak h-
pada dânawïtu hp7idakmenjail>
un jeune garçon arriva au la*'
pour pécher (A\ 102).
[Jav. ufc/N ravu. Sund. u^
danu. Bat. <<-x c/awo. D*.v-
u. Tag. et Bis. »T>3
ànam, un joug. tf\y*\
S+j\c*. àrgkaw âkan xabut
m-na, vous secouerez son
(B. 4 2).
'lâiiur, humeur du corps,
lui sort du corps.
*t* "CTSS^x danur.]
z*\
1 dâpat, trouvé, obtenu,
is, effectué, inventé, ima-
: possible, pouvoir, £ \
S «Job aJl^i â&# sudah
it ka-senâiy-an, j'ai trouvé
>pos (litt.: a été par moi
•é). e$/> ^»b ^V- jli
w sahâya dâpat hargâ-na,
'en ai pas encore reçu le
ï£ - AraA £wrtw me/jr - obât-i
putrïy pouvez -vous ad-
3trer des remèdes à la prin-
xt di-tatykap dî-jïïal-kan-
si Ton parvient à l'arrêter,
n le vende. jL> JUîIj ^lJ
a dâpat tiâda ou ^UïwoI^Xj
%pat tiâda , il ne peut pas
#
as être, il faut absolument,
rouve aussi ->L> JUsta dâpat
a, dans le même sens.
I*! Ju* sa - dâpat - /far, autant
se peut, autant que possible.
839
— FJ" bârawg sa - dâpat -naf
tout ce qui se peut, en aussi
grand nombre qu'il est possible.
— Ou mâna sa-dâpat-na, aussi
bien qu'iï peut, de son mieux.
Jobji ber-dâpat, qui trouve,
qui se rencontre, ^p^ %Z£\ty ^1
J^yJà^fl la ber-dâpat deigan
diapada bûkit, il le trouva près
de la colline (B. 91).
JUsl Jû* wew - dâpat, trouver,
obtenir, acquérir, inventer, pou-
voir. jJ\ Jû* ^J \y& JL àL ^^.
xahari - Za/* maka kâmu âkan
men - dâpat , cherchez et vous
trouverez (JV. 117). JjU — men-
dâpat hâtï, devenir vaniteux,
orgueilleux. JUîbû*^lcllS lï wu-**
Jjl* sebàb tâkut-na âku men-
dâpat hâtty parce qu'il craignait
que je ne devinsse orgueilleux
(//. Ab. 45).
Jjtè-Xl* men-dapât-iy trouver,
inventer, apercevoir q. ch. jl*
j*j* Ù3^\y^L £\ &***
dapat-ï-ïia âkan sugrïwa ïttt
telah dïïduk di-âtas sinjahsâna
ka-rajâ-an, et il trouva Sugriwa
qui était alors assis sur le trône
royal {R. 107).
^y*&\ Jû-» men - dâpat - £aw,
atteindre quelqu'un ; obtenir,
.trouver q. ch. £J\j j>\ ^Ji jJu
840
5*1,
là lu la dâtarg men-dâpat-kan
sri râma Jcatâ-na, il vint trouver
Sri Rama et lui dit (li. 54).
^JSl^i ber-dâpat-kan, qui
trouve, qui rencontre q. ch.
JUîl^if mem-per-dâpat) pou-
voir obtenir, apercevoir, conce-
voir q. ch. JUîl^î^ aJjj ->L* Aj
p; »\ OU aJ^I //a?gr foarfa J/7&/*
di-per-dâpat ïileh mata ôrary,
ce que l'œil de l'homme ne sau-
rait apercevoir (M.),
*Z£\£&pen-dàpat, qui trouve,
qui obtient, qui comprend; trou-
venr, inventeur : conception, in-
telligence, jugement. JUî\ Jûî Jô
JUS pado petf-dâpat kîta, à mon
m
jugement, tel que je le conçois.
/jï\î Xi peu - dapât-an, action
de trouver, d'inventer, d'ac-
quérir: trouvaille, acquisition,
invention. y\j~*> JUîlX* J^.
^ylîjûJ hukum men-dâpat sa-
Hitâtu pen-d<tpàt-an, loi qui
regarde, ceux qui trouvent des
épaves (Cod. Mal. 397). «j Pjy
jjj ^ylîjûJ ij^sï* e>ljc^' *>yf
ôrary yary mem-bTinuh nâkodà-
un men - jâdi pen - dapât - rrw
?iagrl, les marins qui tuent leur
capitaine deviennent la propriété
du pays (où le bâtiment aborde)
{M.).
1
^ylî-w ka - dapàt - aw, ce qui
est trouvé, trouvaille, fe^
ïÏ»j\ ijfâJb amas yary ka-dapàt-
an ïtu, cet or qui a été trouvé,
cette trouvaille {M* li. 98 u fa
&\j-~j J^j\ ijAôJb yaiy ka-dftpôt-
an ïtu sertà-tïa, celni chez qui
il sera trouvé (B. 74).
[Bat. -c,— Jfc\ dapat. Day.
•31 J dâpan , pour ^ I .X* ha-
dâpan, v. «^l* hàdap.
3lO dâjnir , cuisine, fournil,
foyer, fournaise: bassinet d'une
arme à feu. AljS ^Juw ^l/^
t Jl^ di-xari-îia sampey ka-
dâlam dâpvr-dâpur, il chercha
jusque dans les cuisines (//. Ah*
229). JL»l^ & ^L> cfô/>trr ynw/
. ber-dsap, une fournaise fumante
(£. 20). — iSy tTtkary dfipur.
un cuisinier. — ^jfi^jûru dâ-
pur, un chef de cuisine. y>y> —
dàpur su.su, le sein, la poitrine.
t'iJcam-na betùl kena dâpur-dâ-
pur susTt \- ua , il le poignarda
droit dans la poitrine (//. Ab.
229).
[Sund. *a\Ç dapur. Bat.
-^— «\ detpur, la partie ronde
du sein au milieu de laquelle se
trouve le tetin. Day. dapur,
vaisselle de terre dans laquelle
on fait cuire quelque chose. Tag.
et Bis. C&*> dn-poff, foyer.]
b
841
|lO dabih, abattn, égorgé.
Atjjù* men-dâbih, abattre,
égorger.
On prononce aussi debih et
debôh. Ce mot est probablement
une corruption de P Ar. £s zebeh,
v. ce mot (KL).
J) J dâtnirg, limé (en parlant
~des dents.
ijb^ ber-dâbwg, qui est
limé , dents limées. Aj £j ^j*&
p)\ïj> gâdis yaty belhm ber-dâ~
burg, jeune fille qui n'a pas en-
core les dents limées (M.).
>Jj dâbbet (Ar. ^.>), bêtes,
animaux, reptiles.
pJ'O dabus, pointe de fer, es-
pèce de poinçon en fer, long à
peu près d'un pied, avec lequel
les jongleurs et certains impos-
teurs se percent sans être bles-
sés, ce qu'ils donnent comme
preuve d'un pouvoir surnaturel.
— 4&C memeghrg dâbus, prendre
ou tenir en main un dabus (KL).
^-%)taji ber- dàbus ou — Aj
yarg ber- dabus, qui se sert de
cette pointe de fer, qui se perce
avec.
JUi J dànieh = J^.b dâmek.
,^)0 dâmey , paix, tranquillité,
concorde. Aï ^Jïï à\*ô£p7darg~
lah devgan dâmey, allez en paix,
la paix soit avec vous. ^^)U
*u *^yyi tj>\ Aàbùt la ber-bîîat
dâmey, il a établi la paix (N.
329).
j;\*j> ber - dâmey, qui est en
paix, paisible, tranquille, paci-
fique. *l*Oy*» Jûlj jjlip ^3 jX
j;\*?t ^a dergan kompâni wo~
landa sudah - /aA icr - dâmey,
nous sommes en paix avec la
Compagnie hollandaise (M.).
J* à & ^ *"&•* her~
bahagiâ-lah segala ôravg yarg
ber -dâmey y heureux les paci-
fiques! (N. 6).
>|jû* men- dâmey, faire la
paix, se réconcilier.
ijx~obû« men ~ dâmey -kan, ré-
concilier q. q. &\yJ*f&] ^W
lcaw foi - duâ - îia ber - kelâhi
blyar-lah âku dâmey -kan, ne
disputez pas, et permettez que
je vous réconcilie (KaL dan
Dam. 105).
jjX-^l^i ber- dâmey -ka?i , qui
réconcilie quelqu'un ; mettre d'ac-
cord. Cr^if. ^ft* <-^ à\iX±
cH^JS hendak-lah ta xïiba ber-
dâmey -kan ka-duâ-iia, qu'il
842
jjj
•*
b
essaie de les mettre tons les
deux d'accord (il/. B. 197).
{/^ù^it mem-per-dâmey-
kan, faire réconcilier, apaiser
quelqu'un. J^A OL*^ aJj! ji*
t^Ljù »JU*-5o^ À)Llx>*ly^.> maka
ûleft brahamàn ïtu di-per-dà-
mey-kan-iïà-lah marïka-ïtu ka-
duà-tia, et le brahme fit que ces
deux personnes se réconcilièrent
(Kal. dan Dam. 105). J-^y 1
hendak per-dàmey-kan mukà-
na dergan bitykis, je veux l'a-
paiser par des présents (B. 52).
Crf^w^ per-damêy-an, paci-
fication, réconciliation. >ITç-jIC*
^iU^J ÀJjljj Oj-*» sakàrarg kâmi
sudah ber-ûleh per~damĕy-aw,
maintenant, nous avons obtenu
la réconciliation (N. 256 ). cSAf^*
— men-xakàrt per-damëy-arii
chercher à se réconcilier.
^Uju^Uji ber - dàmey - da-
mëy-an, être en paix l'un avec
l'autre.
[Kw. «?mji«?j\ bedami. Jav.
*3mji?/?\ bednma. Sund. utm*t\
damé. Bat. ~çjfc< damé.]
Lolo dàmek, petite flèche, petit
javelot. ^^jOJLx-o J(«l3 O^w
^ixjej aerta dàmek di-sisip-
kan-tia di-pitgyarg-na , en pas-
sant des flèches dans leur eein
ture (H. Ab. 348).
On trouve aussi 4uta dâmeh.
[Day. dàmek.]
/r* 1 O daman, nom d'un oiseau.
— Jl* tàli daman, écoute d'une
voile.
^»)0 dàmar, résine, torche,
flambeau, yu — dàmar bàtu.
résine commune, ainsi nommée
parce qu'on la trouve en grosses
masses durcies. îb*A{S£ Sj£ JL
^b maka penarygu pintu me-
màsaiy dàmar , alors le portier
alluma une torche (Bis. Ilaj.'tt}-
— ^y pôhon dàmar, arbre qui
donne la résine. Cj^Ï — dama?
làut, une autre espèce qui donne
un bon bois de charpente. y\>
fe*y OU dàmar mata kûxùq*
résine fine venant de l'arbre
^Jjt^ xergal.
sjy^ *ft ber - dàmar - kan, se
servir d'une chose comme de
flambeau, faire de quelque chose
une torche.
t>jU£^ per - damàr - an, dont
on se sert comme d'un flambeau,
dont on a fait une torche.
[Jav. et Sund. <m&\ dainar-
Bat. *^«cs3\ damar. Mak.c~£
damara. Day. damar.]
•
b
r (Ar.)i séjour, demeure,
ion, domicile. OUI —
-salâm, le séjour do le
>Li! — dâr el-amâny le
e la sécurité.
ra (S- ^ cfiira, épouse),
e, une vierge.
dit ordinairement j\l J>*»
iâra, une jeune fille, une
/a?y *î7.r*, une vierge sans
J JJul 7« mem-bâwa per-
m yarg dara-dâra ampat
ôraiy, il amena quarante
filles, toutes vierges (A/.)-
>b>r^ôbô^r^
ânak-ânak tarïina dân
m •
ânak dâra dân ôra-m ta à-
les jeunes garçons et les
\ filles aussi bien que les
trds (B. 908).
\jlipei--dard-an, virginité,
je de vierges. -X^ ,A9p
\p den'-pada had per-
an-na, depuis le temps de
•ginité (N. «!>).
w. .ri«ijx dora. Jav. *»in
Sund. ni«n\ </ara, une
e qui vient d'avoir son pre-
enfant. Bat. -C*> c/ara.
25^5 r/mr. Comp. Hébr.
narah, jeune fille.]
/J J dora (S. 5J^ cforor, femelle
(Van couple d'animaux). — pjy
bûrmy dora, pigeon, v. J^*
perapâtt.
[Jav. «yiMwp'ïiN manuk-dara.
Sund. ,wm dara, pigeon appri
voisé.]
j*ïO dora, le suc, le jus des
plantes (probablement pour *>ta
dâra h.)
by^dârah, sang. — Zyt mem-
bûang dârah, saigner quelqu'un.
— l3V*° menahân-i dâr ah, ar-
rêter, étaucher le sang. — vl^l
vrat dârah, une veine, vaisseau
sanguin. — àLI tîlt'h dârah, flux
M
de sang, yj *u — dâra h yarg
^™^" A** « A"*
ia&û, sang coagulé. — Aar w%âr
tawpat tumptih dârah , lieu de
naissance. — £ U mâkan dâ-
rak , se livrer à la vengeance :
sanguinaire. — îù\ï dâgiig
dârah, parenté. ôy^>} iji -> JA-»
^y*j\ vlrJLi JUfc* maka dârah
itu-pïïn mevg-âlir sepertî âyer
aUiyey, et le sang coulait comme
l'eau dans une rivière (]{. 153).
A)! j ^y^r^ y^ (j\ w tûhf mun~
tah-kan dârah, et il vomit du
sang (H. 10G).
! Loc. iTb a>b eP^ £d r^
£jJ //?/<*/• yarcj men~jâdi dârah
\ dâghg ôraiy, connaissance qui
844
<jSjb
est devenue le sang et la chair
de quelqu'un. Une science qui a \
été tellement apprise par quel- '
qu'un, qu'elle fait comme partie
de son être (S. Mal. préf. 6).
A>ljy ber-dârahy ensanglanté,
sanglant, qui a du sang. V^tay
erry J&* ber - dàrah - dârah
segala tïïbuh-îia, tout son corps
était couvert de sang (IL 114).
A)l^i *j Jfi ^U Ay i\j tiàda
bTdeh mahan porkâra ijary ber-
dârah, il ne peuvent pas manger
les choses qui ont du sang (//.
Ab. 98).
[Jav. <htn^ darah et «»#{\ rah.
Bat. <<s$x daro. Mak. ^5«
rv/ra. Bug. si^js cforra . Day. efor^fl.
Tag. et Bis. C3l <%<>.]
iSj) O dâ/rey, v. J!j.> f/erèy.
r^j^lO ou ^j^j'^)^ dam-
dâru (S. ÇJTJT </</;•#, bois de
charpente), nom d'un arbre qui
fournit un bon bois de charpente.
1^)1 0 dârat, terre, terre ferme,
l'aride, le sec, le rivage. vl^lAjAî
nâik ka- dârat ou £y\ JS c^J
ttirun ka- dârat, débarquer,
mettre pied à terre. ^*w^jV
0)l.\> bah dru sampey di- dârat, !
nouvellement débarqué, ,jÂJ ^l)
£jj\ïkâintenùn dârat, de l'étoffe
indigène. 0;b ôl-> Oji JiS
/^c&Aj^* ka-pada lâut dàn
dârat men-xahâri untwy, cher
cher fortune par mer et par terre
(M.). ^=^ ^**^/* ^-^ ^
OjljS J^j\ ^>\f sa - tefôA sudah
marïlca - ïtu ber • xemht prâhu
ïtu ka- dârat y et avant amené
leurs barques au rivage (Ar. 100).
Ail* JUil C*j\i ^y\ aUI aIILS.)
di-parggil-lah alla h âkan du-
rât ïtu tânah , et Dieu donna à
l'élément aride le nom de terre
(B. 1).
Ojljû-» men- dârat, aller à
terre, aborder. — C^W ^er-
jâlan men-dârat, voyageant par
terre (S. Mal. 94).
OjlXÎ pen- dârat, câble de
remorque, câble qui attache un
bâtiment à terre.
{J\j* darât-an, ce qui est
terre ou à terre, pays, contrée.
jji^L àj'Ij ,J/ip darât-an tânah
malâyu, pays malais (P. M.).
[Jav. tutm9snj\ darat. Snnd.
lani&np darat. Bat. «^aygtt
cfara*. Tag. G^fc"} dalatan,
terre élevée et cultivable.)
JlO cZÔl, v. ^Ju^ wmdu.
ÀJlO (lôlih, excuse, disculpation.
*My — da/*'A bôhorg, fausse
excuse. aJU Pjl* Jsp Jôj) /5f W
jll
f
I,
845
pada bârarg dàlïh, irré-
able, qui n'a pas besoin
ise.
l^i ber-dàlih-dàlih , don-
toutes sortes d'excuses.
v. aatu^ dalih, soupçon.]
àlik, v. jl^3 dôlok.
âlatg, historien, conteur :
•, les personnes qui jouent
/aA xerùrâ-na xerùrà-
lleh dalarg yarg ampil-na
•à, c'est ainsi qu'en est
•ire telle qu'elle est racon-
>ar l'historien (A. 173).
i^PJÛ* Pj^l JjU* ya?*7 àmat
fana dàlaiy àlcan meig-
- Jean hâti ôrarg men-
- - Jean dîa , ce conteur
lait bien l'art d'apaiser
îr de ses auditeurs (M.).
/. w*ù\ dalarg y personne
ue le wayarg.]
liant, dans, en, dedans,
nt : en dedans ; profondeur,
id. à*jj — dâlam rUmalt,
la maison. J^U — dâlam
\ ans le cœur, ^y^ — dâ-
ïïtan, dans la forêt.^jl —
i âyer , dans l'eau. —
ij^xJ dâlam nagrï, dans le pays.
— f*h bâju dâlam, un habit de
dessous. !!.>.> di- dàlam, de-
dans, en dedans. Il jo Pj^l j>Ij
Oy taada ôraw/ di- dâlam Jeôta,
il n'y a personne en dedans du
fort. J^jI -XÎ lta.> dt-dàlampada
ïtu, sur ces entrefaites, pendant
que cela se passait. vI/ISJj^ 11^3
wo\ dî- dàlam ber - Jcata - Jcâta
ïtu, pendant le discours, pendant
qu'il parlait. — y\ âyer dàlam,
une eau profonde, ^l^ ol^*
brâpa dâlam- fia, quelle en est
la profondeur? «iy ^jj ^]^
^l 2 JUpLi Jsp A£jo />e - brâpa
ribu gûnurg terggelam dert-
pada sârgat dàlam-iia, des mil-
liers de montagnes avaient été
englouties, à cause de son extrême
profondeur (de la mer) (R. 140).
ijX-ll jû* men - dàlam - Jean,
mettre dedans, faire entrer;
rendre profond.
^•ijS ka-dalâm-an , ce qui
est en dedans, l'intérieur; pro-
fondeur, le fond.
[Jav. \arafnj^\ dalem, Day.
dalam.]
J»)0 dâlam, le palais, la cour,
résidence royale. — &jj\ ôrarg
dâlam, les courtisans, les
gens de la cour. — ^^\r bahâsa
\
846
U"
b
dâlam, la langue de la cour,
langage relevé. - - ££5 kampuig
dâlam, le quartier dans lequel
la cour est située.
v>*^w^ per - da/âm - an , qui
est de la cour , qui appartient à
la cour.
^•^jS ka-dalâm-an, ce qui
tient à la cour.
[Jav. 4iirjfiif\ dalcm. Sund.
•uin**j\ dalem, expression de
respect en s'a dressant à quel-
qu'un: >uiuM/i*na\ di-dalam, in-
dividuellement. Day. dalam.
Tag. C*^* dnlam, une grande
maison, famille nombreuse.]
•a/IO dÔ8, v; ^J dàs.
•a/1 J dâita (S. ^5fl«^ daçan), dix.
[Jav. <m*ji\ doua. Comp. Gr.
oéxa. Lat. decem. Germ. zehn.\
7LJ0 dâsirg, v. *-*o deshg.
•j*j) J dâsun (S.n^H laçuna),
espèce d'oignons blancs, ail.
[Mak. et Kug.-^r^T» lamna.)
lO dÛ8ar9 pavé, terrain:
champ d'un tableau ; fond d'une
toile; naturel d'une personne.
Aly - dâsar jmwàlam, pavé
en marbre.
[Jav. i.-jjin dasa?\ Sund. un,i\
dasur. Mak. st^^f^ dattérr.
Day. dasar, naturel.)
iJLj)«J dâsal, nom d'un arbre
dont le bois est résineux (KL).
dJUbJ dallôga, altéré, être
altéré : soif. JUo JUpL ^/l
â&w ter-lâlu aâtgat dahâga )
je suis extrêmement altéré (A'.
1 1 0). etfâo ^-> jll^ jl JL
moka la ber-bâlîk deigan dn-
hagâ-na, et il s'en retourna
ayant soif (KaL dan Dam. 114).
c>L.j JUo J^lj)ï/ ùy jû£ i~
viaka baginda pTai ter-làlt*
âniat dahâga rasâ-na, alors L c
prince éprouva une très-grani *
soif. ^JUo £f^*jC memûas-krr &
dahâga , otancher la soif, déa^
altérer.
,lJljO JjL ^j\ &Jy ôrafg yai&
menaiygu prlgl itu bïiUh-ka^
la ntâti- dahâga, celui auquel
est confié la garde d'un puit-
peut-il mourir de soif? Signifia '
celui qui manie l'argent, peut -il
en manquer, ou mourir de failli?
^JU^j ber- dahâga, qui a
soif, qui est altéré.
«JlfcJÛ* men- dahâga, être
opposé (en parlant du vent.».
j^p! — men - dahâga <îw/f"«
avoir le vent contraire (AV.).
dihîna f pour ^o rft«",
pauvre.
jl*'
Jjfcj
847
JjbO dahUlu, précédent, an-
térieur, ancien; avant, devant,
auparavant, en premier lieu.
Jl> — dahûlu kâla, les temps
anciens. JlT^lyo hjji ôrarg
dahûlu kâla, les gens des an-
ciens temps, les anciens {H. 1).
yyo pjj! ^j"\r àahâsa ôrarg
dahûlu, le langage des anciens,
la langue qu'on parlait autrefois.
3<>y. £J^* Ji^ ^^ dahûlu
bâik sakârarg bûruk, autrefois
bon, maintenant mauvais. àJ^uo
— sabar-lah dahûlu, ayez un
peu de patience, attendez s'il
vous plaît. — ^V- jârgan
dahûlu, pas si vite, attendez!
^yo iy**j»% ùj**} *2~ maka ïa-
pûn ber-jâlan dahûlu, et il
marchait devant (R. 26). h
^i-W pJ ùbyyo yaig dahûlu
dân yarg kamudïan, celui qui
est le premier et ceux qui vien-
nent ensuite, ^lyojj Cfjy*J> aJuj
sudah ter-sûrat de ri dahûlu,
cela a été écrit d'avance (3/.).
^lyOji ber -dahûlu, qui est
devant, qui va avant , qui pré-
cède, précédent.
^Jjbjû* wie# - dahulû - i,
aller devant quelqu'un, précéder,
devancer, ^^lfcjû* **\j JUîfê j|
^^-Pj rtcfa pâtut râja men- da-
hulû-z rayât -fia, il est con-
venable que le roi marche à
la tête de ses sujets. àLLL
C^i <J*^*my\ bâik-lah âJeu
di-dahulû-î ber~kâta, je ferai
bien de prendre la parole le
premier (3/.).
£ JJb jû* men - cfo// #/# - ka n ,
placer devant, faire précéder,
préférer. ^^Ujû* ^U* \j\
Jd* £J ^^' J*^ A>* &LJ* ia
jârgan men-dahulû-kan diri-
na deri-pada segala ôrarg yarg
loin , qu'il se garde bien de se
préférer aux autres (M. R. 157).
l>«^*o dahulû-an , l'avant,
ce qui est en avant.
î>»^JO/ ber-dahulû-an, celui
de devant, qui précède, le pre-
mier. JXfc TA^U &ijj> j>\
i>»JjO^ ta ber-lari-lah mâstrg-
màsirg hendak ber-dahulû-an,
ils se mirent à courir, chacun
voulant être le premier.
ô*>A*>jS±àj ber-dakulu-da-
hulû-an, qui se dépassent mu-
tuellement, qui rivalisent pour
être le premier. — [J^*> pf^*
— $^9 hulubôlarg sa-halï-an
pergi ber - dahûlu - dahulû - an,
les officiers partirent et rivali-
sèrent, chacun voulant être le
premier (#. Mal. loi).
v. Jjb hûlu,
[Bat. <.x«-w>^.]
848
xtfcJ
Afc
J dahnem, bruit qui se
produit lorsque Ton frappe sur
un terrain creux (6'r.).
i*.
O dehàm, appelé en criant
hein ! hem !
JO^i ber-deham, qui appelle,
appeler en criant hem ! tousser.
ïa ber-sa-linduiy ka-bâlikpïntu
serta ber-deham, il se cacha
derrière la porte et cria : hem !
jikalaw sa-ôraiy ber-deham-
dehum âtaiv ber-kata-kâta , si
quelqu'un tousse ou parle (M.).
Ou trouve aussi >b dàkam.
[Jav. utunijii\ daham et
^ta^t/n^x déhém. Sund.
y utij *>n *4f \ déh ém . ]
A*Jb J dahsat = itk* dahmt.
Àlfe Jdo/lSatCAr.^po), étonné,
effrayé, stupéfait: étonnement:
effrayant, terrible (KL), ilio
w%*l ^i ioy JUyJU ^$1 dahsat ïa
me-llhat yîinury âpt ïtuy ils
furent stupéfaits en voyant cette
montagne de feu (M. 44). ÂUo
CnyiP ô*y*j£ S*yJ>* ^\d/i/i5atia
me-lïhat ka-la/cU-an pahluicàn,
ils étaient remplis d'admiration
en voyant les exploits des guer-
riers (M.). iUo ùb s^S\j v^lyw
samuâ-na talcut dân dahèat,
ils furent tous effrayés et coq
fondus (M.).
l£*J dïya, (lia, forme dérivée
du pronom ^1 ïa] il s'emploie
souvent pour celui-ci, surtout
après une nasale ou une voyelle,
ou bien lorsqu'il est placé après
un verbe comme régime, ally
c£* Cr ^ pûkul-lah àkan dia,
frappe-le. & *J$J£+ ^jl^ jl
ïa xahârî menaiykap dia, il
chercha à le prendre. «JL-Pju
^j ^^UU «j bàrarg-sîâpa yaty
me-lalâ-t dia, quiconque le dé
passe. Pjy ^ dia ôraiy, eux.
ces gens. e>y ^ dia pâm, lf
sien, v^lo dîâ-na, lui-même, en
personne.
^lijû* men-dùi-kan, s'attri-
buer, s'approprier. *U> Jj/J
vJ^SLjj islrï hambâ-mu di-diâ-
kan-na , il a ravi la femme de
votre esclave (3/.).
AjLo deyànet (Ar. ùb), pra
tique du culte.
^J J CÏêM?a (S. Z^( de ta y dieu;
prince), un dieu, une divinité;
les Malais donnent aussi ce nom
à une classe d'êtres qu'ils consi-
dèrent comme au-dessus de la
nature humaine. ^^U à»^$ ->w
'J
tiâda pernah mânusïa dâ-
ka-mâri me-lâin-kan dëwa
saktijua, jamais créature
aine n'approcha de ces lieux,
uemcnt habités par des êtres
8 de vertus surnaturelles
i zaïygî, une personne ap-
înant à une classe de génies
ts {M. 11;.
>^J dëwa-dëwa, titre donné
officiers de justice, magis-
*jP segala raja-raja dân i
-dëwa dân per-mantrï, les \
es, les magistrats et les
très d'état. I
mot très-usité dans les livres
, n'est pourtant ordinairement !
yé que pour désigner une divi-
aïenne de la mythologie liin- i
dans le sens mahométan , et I
le sens chrétien, il est rem-
>ar Ail! allait.
i
/. et Sund. rjui<v)\ dëwa. \
|\-,<-*^. dëwa. Day. dëwa.
diwa , esprit. Bis. dm,
Comp. Gr. âe6Çm Lat. di-
i
lots.]
dèwâta (S. ^cJHI dë~
condition divine, divinité,
les dieux, ju o J&jL*>
1
849
sa-ôrarg-pûn yaig di-jadi-kan
dèwâta tiâda lebèh gâgah deri-
padâ-na, de tous les hommes
que les dieux ont créés, nul ne.
le surpassait en pouvoir (A/.).
Ol^p OiT ^yj J^{ me-minta
ampun ha-pada dèwâta i, im-
plorer le pardon des dieux.
" -J* tS*. Cr*l^* siâpa yarg me-
nambiiih bagï dëwàta -dëwàta
me-lâin-kan bagï Aûtaa, qui-
conque sacrifiera à des dieux
autres que le Seigneur {B. 1 20).
— Jr1** tnânuJç dëwàta, l'oiseau
de paradis.
[Jav. et Sund. r^iavutsn^ dëwàta.
Bat. S^c*** dëbata. Mak.
f«'-*~"-* réwata. Bug. \>z,~^*-+
dëwàta.]
ÛI^JJ dhvàn (Pers.), cour
royale, tribunal, conseil d'état.
v/*!?i^ dwvàr (Pers.), mur. v.
JljO dïwâli.
^\y)jJdiwâll (Pers.jj^o diwar),
mur, maçonnerie, quai.
^ijj J dîwâsa (S. f^grcr di-
??asa, jour), temps, époque,
période : adulte. ^J3J — diwâsa
ter-tantu, un temps déterminé.
54
850
<^!->
c£j*ï
. hahwa diwdna ïtu adâ-lah sa-
ôrarg sokâbat-ku} dans ce temps
il y avait un de mes amis (H.
Ab.l). £[>> ^f\ ^\y^ -X» *Uib
dâtarg-lah pada dïtcâsa âkan
ber - ânaky l'époque de ses
couches étant arrivée (J/.).
[Jav. ta<vijji\ diwasa , adulte.
Mak. Ï^'-v^t^ réwasa. Comp.
Lat. dies (E. Buruouf ).]
tSjl^ dêurt (S. 7^h dêvï, fem.
de T^ djva), déesse, divinité
du sexe féminin: titre qui se
place devant le nom des prin-
cesses. J& J-JL JJÛk ^1
c5> ùb jijbLj* ùb sS&3>
e>f pjb ^ 1 *# hendak inerg-
ambil segala détri- dëwi dân
bidt'âdâri (fan J'en âkan dà-
yarg-dûyaig-na, il veut enlever
les déesses, les nymphes et les
fées pour en faire les femmes de
sa suite (R. 130).
[Jav. et Sund. ywii\ déwi.
Mak. h
déwï.}
&M
J J dïwargga, nom d'une
étoffe de soie qui sert à faire des
rideaux, etc., damas. ^4j jj^J
Â>^ C^v^J «-^^iJ •**>> tirey
kulanibn deri-pada dhcaigga
di-lâbuh-kan ôrarg, on tira les
rideaux qui étaient faits d'étoffe
de soie (R. 38). jy* j£>> \J*
derï-pada sîitra diicaigga yavj
ka-amâsan, des drapeaux de
soie brodés d'or (3/.).
[Kw. *o*)ùit(n)\ dîtcorggo,
rouge; étoffe de soie rouge.]
^JlOjjp dêwadàru (S.^ÇTf
déwaddrit , le bois des dieux,
une sorte de sapin, le pin déo-
dara ; une sorte de bois odori-
férant {Bot.).
yjj dïkaw, forme dérivée de
y<£>\ argkaw, tu, toi; s'emploie
comme régime d'un verbe, nui*
jamais au commencement d'une
phrase. £± i $\ *ll\ ^ub &
tîâda di-ampun allah âkan
dïkaw y Dieu ne te pardonnera
pas.^Co ^pj **\*^°Jl y\ ^* ^
tiâda pdtut âku ber-sohâbot
dergan dxkawy il n'est pas con-
venable que je sois en amitié
avec toi (KaL dan Dam. 72»
vJ^OuJ dikfà. sJSjX** su-Mu,
un peu, peu. X \jiiy *~^i^tf*
hatï-na sa-dïkit ber -lâtn -loin.
leurs cœurs étaient nn peu alié-
nés, indisposés, io *îij>» J&>
j>£*> Ha-dikitjtlga yajg tiiggal,
il n'en reste qu'un peu. Ô*>
c;AL# jSjmX*»jika sa- dikit selbvy-
iia, s'il n'y a que peu d'intervilfc-
*
J*d<
851
«>*jjtJ jSsjj Ày Ju tïga
i rirggit lebèh kîïrarg sa-
, trente piastres, un peu
ou un peu moins. ^>j-W
S*jX* -X9j^ kamudïan
oada sa-dïkit hâri, après
ues jours (//. AL 1 0).
v. 9i7inji9atjf\ kedik. Mak.
1%^ si-kédé.]
Mkir et JoJCS pen~
r (selon Kl. dîkar et pen~
) 7 homme habile à manier
mes, gens de guerre; titre
$ à certains employés de la
)^j> P-X5 sa-ôrarg dïkir
Inan bagindn memeghrg
7 ber-hûlu mutiâra, un
r à la droite du roi portait
aive dont la poignée était
ries (3/.). ^U^g f*A
ïkir yarg ka-ampat dân
Ukir yarg sa-rïbu dûa
y les quatre principaux
rs et les douze cents sol-
(M.). Si *&& &
> kampurg ôrarg kâya lâgi
îkir, le quartier de la ville
îmcurent les gens riches
gens titrés (S. Bid. 20).
fc- -CÔ*^^s^\ dirgkar,
îdre l'escrime selon les
de l'art.]
5*JO dïyarg, feu allumé pour se
chauffer.
Aj->^i ber-dïyarg, qui est près
du feu, qui se chauffe.
juX*men-dïyargj mettre près
du feu, chauffer.
£jJt*3y ber-cUyarg-kan , qui
fait chauffer, ^ji — ber-dïyarg-
kan dîrï-na, qui se chauffe au-
près du feu.
/j»JO dïrgin, froid. — jA àyer
dïrgin , de l'eau froide. — IL
mâlam dïigin , une nuit froide.
— ^U J3 pada mâsa dïigin,
à une saison froide. — A> de-
màm dïrgih, une fièvre froide.
^j*y — dïrgin kràs, un froid
âpre. ^j-J — dïrgin ùs, froid
excessif, ^>*J-> f*^^* ^^ J*
derihâl mtisini dïrgin, chapitre
sur l'hiver (Exer. 140). «xîp
pada dïrgin ta memâkey suâtu
tïkar, à cause du froid il se ser-
vait d'une natte (M". R. 86).
^yojuj ùjta dâun si- dïrgin,
nom d'une plante nommée aussi
JJ-ju^W xàkar bèbek, et dont
la feuille a, dit-on, la propriété
de refroidir l'eau {cotylédon
laciniata).
sJ^t^y ber- dïrgin, qui est
froid, qui a froid.
54*
852
<JUJ
^-PjS ka-divgin-an , ce qui
est refroidi, ce qui est froid; '
froideur, froidure. £jj\ i^. ji-» '
e>Li> ^/-pjS ^ I Jljv maka mu-
liabhat ôraig banale àkan lca-
di-igin-an rasâ-na, et la charité I
de plusieurs seni refroidie (N.
43). J^?-» ùbA-l» ALiUAaiw-
/aA bâsa/i dân ka-dirgln-an,
tout mouillé et transi de froid
(M.). £jji sl>J*> ^J J& àyS
^-PjS *; guwethr-lah segala
tUbuh-na seperti àraig yarg
ka-dÎTghi-an , tout leur corps
tremblait, comme à des gens qui
souffrent du froid (A/.).
[Bat. <k0<-50\ rfwy*«, '
bonne santé. Mak. *L-î* dhgin.
Tag. >gà ^*K]
i
ÀjO diyet (Ar. ^Jj), indemnité '
payée pour un crime commis ,
sur une personne. Io jX-ôJyL j
âtas-na, on doit lui faire payer
l'indemnité ^pour le crime qu'il
a commis) (/). .1/. <1G). - ,
^lO dëtm; pour/ù-o destar.
A<-\0 dïdah, pion au jeu de
dames ou d'échecs.
i
A*AjO dtdih, bouillant; écumant,
fermentant. ^^J Su A-XO jI
âyer ttidih bdgey laût-an, et
l'eau qui bouillait formait une
écume semblable à celle de la
mer (S. Mal. 36).
AJuO^ ber-didïh, qui bout.
qui est bouillant, qui écume.
a JuUÛ* men-dïdtJi; cuire quel
que chose, faire cuire. aJjJû
^-ai ^ji-*» men-dïdih segala bisa,
faire cuire ensemble toutes sortes
de poisons (A/.).
faire bouillir, faire écumer, faire
fermenter.
AJu>JÛ9 peu-dïdih, qui fait
bouillir ou sert à faire bouillir,
à faire fermenter.
J*i«XjO didik, parole de caresse
adressé à un petit être de mi-
gnon (KL); un petit animal que
l'on élève (/,.).
JJJuOÛ» men-didiky élever,
nourrir de petits animaux, etc.
vJ^i J tlitfcrf (Port, cfecfo/), dé
à coudre.
On trouve aussi JjJ Udni
**j>JjjJ dëdes, civette. f-^~
dàdes bembmg, nom d'une planto
(AV.).
[Jav. »y«ï^«i^\ dédés. Sund.
>l u nia t-tt \ dédés . ]
•O dèn, je, moi. Ce mot s'em-
ploie ordinairement avec JJ^\
âwak. ^ym -> JJ^l âwalç dên , ma
propre personne, moi-même.
yjj dîn (Ar. Ob), culte, reli-
gion. ^-^^^ amïr el-dïn,
chef de la religion, chef des
croyants.
[Sund. (iAi90â\ din.]
•jO dîna (S. l^H e/ewa) , jour.
i^î3 ^i-^ L>y-> dawn sa-dïna
panjary, nom d'une plante =-
y ^ l>^1 3 dâun lâku.
t«îav. â»a> dîna.]
•jO dîna (S. J^m" d»wa mal-
heureux), pauvre, commun, bas,
petit. — A* hàyam dîna, la
petite volaille. - ^y^ hï/ta
dîna, de la dernière condition,
abject. jO j*± àfj jtâ» sa-
kalï-an rayât hïna dîna, tont
le peuple jusqu'aux personnes
de la dernière condition (II. 49).
On trouve aussi ^*>* dthïna.
%JJ dïyan, dian, chandelle;
fusée volante. ^j»j ^!/^ ^*
iLal^î maka be-bràpa dïan ter-
pâaarg, et un grand nombre de
chandelles étaient allumées (//.
D. 14 1). ^O <yj^* h ±\ ada
yarg me-luntar~kan dïan, quel-
f.j
853
ques- uns d'eux tiraient des fusées
(3/.). — yoJcàkïdïarij un chan-
delier.
A*jO dïnah (Fers. à^ dunah,
appeau), essai, expérience, plan,
modèle. — Cjyfmem-bûat dïnah,
faire un essai, dresser un plan.
— £-W bûrurg dïnah, appeau,
oiseau appelant.
4Ûj JlU men - dïnah , essayer,
faire une expérience.
j-0 J dinar (Ar. ^o), pièce de
monnaie ; monnaie d'or valant à
peu près onze francs, y^iy ^*^
jKàïyjj ^j-jIj Ja*7 ïsï kâwïn-na
tïga râtus rïbu dinar, sa dot
est de trois cents mille dinars
(S. Mal. 9).
£-Lji J tfî&âj (Ar. çfj), étoffe de
soie à ramages, brocart.
XJ dïyam, dïam, tranquille,
en silence; se taire, garder le
silence: demeurer, rester. ^j\
^jj xï £)\l J^Xj ta tunduk
dân dïam dirï-ua, il baissa la
tête et garda le silence (li. 84).
S* f^y* l$\ u\xj tiadà-lah ta
mâu dïam lâgi, il ne veut pas
se taire (M.), ^pj O^ SJi **\j
Ju-O |f J JU& O^ ^j rô/a
*£w serta deirjan rayat-na ber-
bûat tampat dïam di-sïtu, le roi
854
fS
avec ses sujets avaient fait de
cette place le lieu de leur de-
meure (KaL dan Dam. 93). l>L»
>0 <jy mâna tïltni dïam, où
demeurez-vous?
ïxï dïam-dïam, silencieuse-
ment, secrètement, en secret.
sudah me - maiggil ôrarg mejTis
ttu dïam-dïam, ayant appelé les
mages en secret (N. 2).
x ùy ber-dïam, qui se tait, qui
garde le silence, ^^ji — ber-
dïam dïri-ïïa* qui se tait, se taire.
xjû* men - dlam, apaiser:
habiter, demeurer.
x $J> ter - dïam , que Ton a
apaisé: réduit au silence. Çj^\
aIt^j ôyuj]^^) ôrarg besàr ïtv-
pUn ter - dïam - la fi, ces grands
personnages furent réduits au
silence (//. Ab. 273).
>l> JÛ* mendiâm - /, habiter
un lieu, demeurer dans un en-
droit. J& jlX* £ £jji jà£>
CJ\ ÎJ^j sa-kalï-an ôrarg
yarg men-diâm-i segala nagrï-
nagrï ïtu, tous les peuples qui
habitaient ces pays (B. 26).
^jXrJÛ* men-tâam-kan, faire
taire; passer q. ch. sous silence:
faire habiter. ^j-> ^/x JÛ* ^j\ ïa
men- dïam- kan dirï-na, il se
taisait (KaL dan Dam. 33).
;jtt
« A*
j^ A".
dlam-kan ïa pada tampat y a y
pâtut, il la fait habiter un lieu
convenable (Z). M. 277).
{y^^l( mem-per-diam-kan,
faire habiter une demeure, placer
dans une demeure. dWJ&ùpiJ}
O-V-p ^to ^p /ô/i/. dî-per-
dïam-kan-nà-lafi dta di-tàwm
ëdan, il le plaça dans le jardin
d'Èden (B. 3).
xXô pen-dïam, qui impose
silence, qui veut la paix : paisible,
taciturne. JJjl* Oy^fi xXi Jo/l
^o iâ-ïtu pen-dïam lôgi-pûn
bânak sabhr, il était paisible et
très-patient (H. Ab. 75).
v>*^3^ per-dtàm-an, repos.
lieu de repos, endroit où Ion
reste. £jb Jol Jjlî^ Jota aII^"
dàpat merapâtiïtu bârargjper-
diâm-an âJcan tapote kaki-no,
et la colombe ne trouva pas un
iieu où poser son pied (B. 1D-
^li-w ka - dîâm - an , ce qui
est habité, habitation, demeure.
séjour. >|j JsJÏJÛ* >lf J/;
a11| ^IjJù JUiô bïyar-lah kâmi
men-dâpot dâmey dt-tam^t
ka- dïam -an alla h, puissions-
nous obtenir ce repos dans la
demeure* de Dieu (N. Phil. 1** •
mem-brl ka-diâm-an-na ,
încombe-t-il de lui donner
bitation? (D. M. 277;
iJS^j ber-ka-diâm-an, qui
re, qui habite, /j \ ji***-* ■
{/"t-z? suanû-ku âkan
i-diâm-an sertâ-ku, mon ;
lemeurera avec moi (7?. ,
<4/.*>
855
id. uuvitïip dit/ on. Bat.
^•e\ diyam.]
fori, être, substance, per-
même, propre personne.
pi <j£rf-* ù~* sa-kali-an
<ary hidup, tous les êtres
s (fi. 12). w^ib _ diri
? ou jii>> dirï-ktt, moi-
xp dirl-mu, vous-même,
me. ^j-> diri-na, lui-
eux-mêmes. 9-jy* o-XJ^j
»er - hïdup sa - ôrarg diri)
a. il s'en alla seul. s_*L-P)l>
* M •
J-** c$' e^J J~*# bàran/-
mergenhl diri - na la
ihl tâfian-na, celui qui se
t lui-même, connaît aussi
>igneur (J/. fi. 9). Oj J^
a». ^Lj AiJi^ baginda-pTtn
'ey-la/t tiâda kabar diri-
\ prince était tombé en
ise, et n'avait plus de con-
nce (R. 8).^* £\j±*> j\
ar âkan dirï-na, il revint
à lui-même. Ji/J J*t {jA& ^S
e>lJJu kit a sa-kali-an mem-
bâwa cfcrî ka-padâ-îia, livrons-
nous nous mêmes à lui (R. 83).
^ >> $ \ d*]/^ ùyu\ jL maka
ia-pûn heirân-lah âkan diri-
na, et il s'étonna (R. 125).
\5jl$/% ber-dïri, être, se tenir,
être debout. Jj^j y\ J>/^>
ber-diri âtaw dûduk, être de-
bout ou assis. jt\ il j ijji^yi ber-
diri dâlam âyer, se tenir de-
bout dans l'eau. aL jij> Xx> jU
c5^ vlr^ ^S^ «-Sr1^ wafe 6a-
ginda ber - diri - la h mem - irt
hormat âkan dia , le prince se
tint debout pour lui faire hom-
mage (R. 46). ^jJI — ber-diri
âtas, se tenir dessus, s'en rap-
porter à, se fier à, compter sur.
duâ-na Itn-pUn sâma ber-diri
hati-iia, alors leurs cœurs s'é-
levèrent mutuellement, s'enflam-
mèrent. Oli O^c^-î^ fi cr-V
iA V pi bahâsa yarg ber-
diri deigan zât yarg mahâ
tiiggù langage qui se tient au
rang le plus élevé (Af.).
«jjrt^ ter-diri, qui est érigé,
qui est élevé, qui se tient. aÎIjI
J£ ^r*'** J^L*? *&** y\y* atte-
la h tntâtu targga ter-diri di-
âtas bûmi, il y avait une
856
iSji^
échelle dont le pied était ap-
puyé sur la terre (B. 43). JlSw
e>taj ^Jb ^jjy j] Jol tat-
kàla tiu la ter -d tri di-àtas
dadâ-na, alors il se tenait sur
sa poitrine (de son adversaire)
(R 89).
£f<U Ju* men - dirl-ka n y él ever,
ériger, faire tenir, construire,
établir. ù>\l*»\y\y*> ,^jJû* ,j\
la men-dirï-kan suâtu astâna,
il construisit un palais (/f. 143).
â&w men-dirl-kan per-janjhan-
ku serta kàmtt , j'établirai mon
alliance avec vous (ZJ. 12).
£±j*f% ber - cfcW - £aw , qui
fait établir, élever, construire.
Jt^X* pen-dïri, qui se tient,
en personne. ^^jJljui sa-pen-
dïri, toute la personne, la hau-
teur de la personne. j~ô C/Z^
£^L*> jJ^Jljui xerrnùi besàr
sa-peii-dlri tirygi-na* un miroir
de sa hauteur étant debout (2?.
14 7).
v^r-ij3?d per-dirl-an , action
de se teuir, attitude, état.
^jÇjjjû** ttendïri et <j£^Xj
kendïrt, même, soi-même, seul,
par soi-même, en personne.
— w^*fe ftaniba - sendïri y moi-
même. - y^p| argkaw sendïri,
toi-même. — ^J cfo* sendïri.
c^«Xl-*» sendïrl-na, lui-même,
eux-mêmes. X^ «j Çj^\ Jjl J
v*^jX-*» acfa bâtiak ârarg yaiy
ber-Hkatn sendiri-na, il y en eut
beaucoup qui se poignardèrent
eux-mêmes (M.). AjW. ^j>> *j>
J>jlX**> bûa/i duri - an jâtuh
sendïri y le fruit du dourian
tombe de lui-même. «j^Jû-» *-*>
v^lra J . >* nam^a sendïri mâu
bâwa sïïrat, je veux porter la
lettre moi-même. .•tT-Xo»b©*
? <Sjl^"*y 1 d*hjikalaw de
mikïan bâik-lah âkn sendïri
pergi, s'il en est ainsi, il est bon
que j'y aille moi-même (H. 20).
[Sund. iJVn rf*W. Bat. ^p
cfrW. Day. </tW°.]
-'jjO deret, rang, rangée, ordre.
O^jJui f'jy f wJul ampat-am
pat àravg sa-dëret, quatre per-
sonnes sur un rang, par rangée*
de quatre personnes (H. D>
146).
^>ji*J ber-dërety qui est en
rang, par rangée. \\* ^±£5*
tO^^j v*n-*jj di-gantitrg-kan-
tia dâ/am rtïmah-na ber-dëret-
deref, ils les pendent dans leurs
maisons par rangées (H. D.
2 1 2).
j*^jj ilïrt*, versé, répandu sur,
arrosé.
t*
• i^i-Xl* men-dïris y répandre
sur, arroser. ^^JÛ* ùb Al*
menânam dân men - dïrisy
planter et arroser (D. M. 1 23).
lam âyer âkan men-dïris tâ-
nain - tanâm - an, un réservoir
d'eau pour arroser les plantes
(if.).
yj^jt^y ter - dïris , qui est
arrosé. û*-^l jà> uï^V '**"
c&rw devgan âyer embun, ar-
rosé, ou mouillé de rosée (M.),
verser, répandre quelque chose.
men-diris-kan âyer hmgat ka-
âtas kapâla, verser de l'eau
chaude sur la tête (J/.).
^X~ijï dirïs-an, qui est versé,
arrosé.
Cr^i J***9 Pev ' dirts- a n , ac ti o n
de verser, d'arroser, arrosage.
On trouve aussi ^jù deris.
On prononce aussi dïrus et
derÙ8 (KL),
[Bat. -efl^2>\ durits.]
Xl*J dilam = i«-j nïlam, nom
d'une plante, une sorte de nié-
lisse (pogostemon).
[Bat.
golom.]
:w\ sirg
^J 857
^*JO dé*a (S. ^5f cfeço), terri-
toire, région, pays. jU 9jy^>
ùy crt^^ ^-^ sa-ôrary tiâda
bandiig di-dësa tùan, personne
dans le pays n'est votre égal
(S. Bid 10). J^ùè^e^b
Oi' "™ U~i'*'* dârah-na jàigan
tïtik di-dësa hita ï?ii, que son
sang ne coule par dans ce pays
de ma juridiction (Bis. Baj.
40)
[.lav. et Sund. »jw*^ désa.
Bat. 2^2" désa. Mak. f%f«>
déssa. Day. </&«.]
% O duwa, dû a (S. fg" rfwV),
deux. Çjy — rf//.« ôrarg, deux
personnes. ^^L - rfwa ieftks,
douze. A^î — dUapïdoh, vingt,
i^y — c/«a rôt us, deux cents.
Ja^ — e/wa tïga, deux ou trois.
JaJ^ — rf/7a per-tïga , deux
tiers. j3^L* sa-per-dïïa , une
demie. jJû ka-dïïa, le second,
qui vient en second lieu. «Iû
^ -& ^ J-^di^ bintarg ber - «far
ya^gr ka~dùa, les satellites des
planètes, ou planètes secon-
•
daires, ainsi distinguées des
planètes nommées. Aj j-Xjb «lu
>y bintarg ber-ïdar yavg por-
tâma (N. Pkil. 95). c^J^fl-
duâ-na, tous les deux, les deux
ensemble.
858
2*j> ber-dûay qui est à deux,
qui est double, doublé.
iS*^ £>* men - duà - *', faire
Becond à un autre, accompagner,
seconder.
£ I^JÙ* me?i~duâ-kan, mettre
à deux, faire double; partager
en deux , diviser. yJc\ ùjv
kârna argkaw men - ûfoâ - kan
àiyan-ârgan impâ-na dt-lûar
kâsih ka-padâ-ku di-dâlam
hatï-mu ka-pada yavg iàm,
vous divisez votre affection; au
dehors vous paraissez m 'aimer,
mais votre cœur est pour un
autre (H. 1 70).
Cr l> -}/. ber - duà - kan , qui
met à deux. ^jj^ J-***^^
y \ kâmu hendak ber-duâ-kan
âku, vous voulez mettre un
autre avec moi (dans votre
cœur) (JK. 1 70).
j Jû» pen-dûa, qui fait deux,
qui seconde. Ti-iU Pj^l c-rJL* ^
jXsy dû a b/às ôraiy mâsity-
mâsi'rg ber-pen-dûa, douze per-
sonnes se mettant deux à deux
(i/. Al. 122;.
ù*l^JÛ9 pen-duà-an, action
de faire deux, de seconder, ac-
compagnement.
L>*ljjS ka-duâ-any qn
fait deux, qui est double,
couple.
[Kw. iaSi\ duwi. Jav.
ro. Sund. m-xi duwa. Bat.
duwa. Mak. zz~-* ruica.
*^-^ rfwwv/. Tag. G*^
lawa. Bis. \s>çsï de/ta.
rua. Océan, «a et lua. i
Gr. 060. Lat. duo. Germ.
l!\jO dmvàt (Ar. iJjS), en
encre ; on dit aussi Sl^J ^j
datcàt, de l'encre. «IL-»
il^ 3 J^Xj Ju» ôl 3 A-j Ai d
fia sa-batarg kaiam resbi
sa-diktt datcàt, elle me
une plume pour écrire et u
d'encre (H. Ab. 20).
~&\j<>/ ber - datcàt, qui
l'encre, qui est d'encre, A.
kalam sahâja devgan tiàd
dawàt, tracé au crayon
encre (i/. .46. 26).
Prov. 4u*l> ^yo ^Jû*
ff* 4# fy-î* (J1^ »«**'
mandi biyar bàsah matt
ber-daurât bic/ar-laft /tîtar
ce qui est lavé soit tout
propre, et que ce qui est
soit tout à fait noir. Le sei
achever une chose soit
soit mauvaise, et ne pas la faire
seulement en partie.
j^UO dewânï (Ar. Jl S), petite
monnaie de cuivre; para.
JjO dawâm (Ar. .ta), durée,
continuation. #1^ jil 1p a/a <?/-
dawâm, pendant la durée, pour
toujours. Aj-^l i^ C^^vf ^67*"
kakcd-an ala el-dawâm, durer
pendant toute l'éternité (Lift.
Mal.).
v/*]j^ duwâr (Ar. jta), rond.
*J|jO duwdlpâ (Pers.), nom
d'un certain peuple dans l'Inde,
On dit qu'il est composé d'indivi-
dus qui ont les membres maigres
et souples : ils prétendent ne pou-
voir pas marcher, et importunent
les voyageurs, pour se faire
porter sur leurs épaules. Celui
qui par compassion veut bien se
charger de l'un d'eux, devient
victime de sa charité, car le
Duwalpa entortille ses jambes
autour de son cou et l'étrangle. |
^"ta J^J lill^J Çj^l* AÎbl
ù*\jXSj* \$ffJ adâ-lah sa-ôrarg
duwdlpâ dïlduk dï-âtas lëher-
na ber-lcandarâ-an, un duwalpa
était placé sur ses épaules et se
*JO*>
859
faisait porter par lui (Amir
Hamza 180).
Selon J. Richard son, Dict.
Pers. : ^]y> duwal-pay} ce qui
donnerait l'étymologie, pieds ou
jambes en cuir, à cause de la
souplesse des jambes des Du-
walpa, de JI^J duîvàly cuir, et
J l>ay, pieds.
flj^ duyurg, uom d'un animal
marin (vache marine M. Pij\).
[Jav. <uk*w\ duyurg. Mak. »^>
ruyurg et Bug. s=rp i~ujurg,
dauphin.]
TijjJ duyurg - duyurg ~
^OO^ dûyun - dûyun, mou-
vement continu.
v^-Uj J dûytt,dûit(Uo\Lduù),
petite pièce de monnaie en cuivre,
à peu près un centime. y\ ç.y»
***ij •> fi ifJ sa-warg âtaw lima
anhm dûûy un wang (dix
centimes) ou seulement cinq ou
six duits (H. Ab. 17).
Prov. 4a* J *lo Jo,Ju# sa-
duit di-belhh tUjuh, un duit
(centime) fendu en sept : c. a. d.,
jusqu'au dernier sou.
^<jOJ dûyun- dûyun, en
mouvement continu, mouvement
ondoyant, fourmillant, chan-
celant.
862
Ô****
O^ï durgu-aiiy stupidité,
bêtise. ^'*jP.> wou*i #e&à& durgâ-
an-iia, à cause de leur stupidité
(7). 3/. 70).
On trouve aussi ^po durgu.
guh-ua aiqkaw hit duiyâ, vous
êtes véritablement bien sot (KaL
dan Dam, 123).
[Mak. ^1<V] dorgo.)
O dûta (S. g^cT data), messa-
ger, envoyé. O^-XÎ pe~dâta, id.
[Kw. et Sund. aa*sn\ duta.]
X) Jj J dûdâim (Heb. DWn), j
~ nom d'une espèce de mandra-
gores. Ata ^ta^j p^li ^bj ji*
£J« maka di-dâpat-na bâranj
dûdâim dâlam pàdaitj , et il
trouva des mandragores dans les
champs {B. 46).
'kJ^Odûdukf assis, être assis,
siéger, résider, demeurer. JU1*
— ôy mùita tâan dâduk,
veuillez vous asseoir. ,J^b —
dâduk di-lantey, être assis sur
le parquet. J~*y — dâduk
ber-slla, assis les jambes croi-
sées. ^c>+jt — dâduk ber-jan-
èey, assis les jambes pendantes,
lixs^ — dâduk me-raiykuiy,
assis le gras de la jambe à terre.
w*J
* J JJu — duduk Upat lututj
être assis sur les talons. Kjjiï
Ji-^y^^jV «j kanak- kanak
yavg bahâru tâhu dâduk, en-
fant qui peut à peine s'asseoir
(A13;. JJjJ^J^J-l^jl
ôrafl? **# dâduk dï-pUhwpïnary,
cet homme demeure dans l'île
de Piuang. P^^ ^-> J^y
ùyuy* dâduk deigan sa-ôravj
perampâan, être marié. À&y
virj[^ dâduk -lah priU-na, M
grossesse est certaine et un peu
avancée.
Jjjjju» sa-dâdukj qui siège
avec, qui demeurent ensemble,
cohabitant.
^J-Xi* men-dudâk-i, s'as-
seoir à côté, établir sur , habiter
un endroit. e>taj> &&ÏH A-
duduk-l-na dadâ-na, il s'assied
sur sa poitrine (ylimr /Anna*
1 08 j. ^Jti aJ^\ J^->->-> ^" ^) &
ij^yj* ta ii ah Un telhh di-dv-
dâk-i îileh bargsa portâgis, ce
pays et devenu habité par les
Portugais (//. D. 169).
^yJi J>jJÛ* 7we/i - dâduk - &fl*«
faire asseoir, fixer, établir, mettre
en position, marier quelqu'un.
ùLx**> ^Jb j j ^^So jy^ jL
maka di-dâduk-kan-na <fia«'*
•
â£a« sàggasâna , il le fit asseoir
sur un trône (Zf . 25). ^Sàl^y
JyU ùy ^/^> lâlu di-duduk-
x
kan-îia di-kànan tUan pu tri y
il le plaça à la droite de la
princesse (R. 38). Jpû* >lf
Jyy fcâmi hendak men-dùduk-
Jean dïapada suâtu rûmah yaiy
bâik, nous l'établirons dans une
bonne maison, £>^l ^j£jo*> «J^-a
duduk-kan ôrarg mûda itu
detyan ânak kiûa, nous établi-
rons ce jeune homme avec notre
fille (M.).
£?***j*J*t mem -per - dû-
dulç - harij faire siéger. C^w
serta dt-per-dûduk-kan-na Jca-
pada sa-bûak sirggasàna, il
le fit asseoir sur un siège de
parade (R. 166).
^jXapen-dûduk, qui siège,
qui demeure, qui habite ; siégeant,
habitant.
ly^Xte pe-dudùk-an, action
de siéger, d'habiter, d'établir:
établissement , position , état :
déplacement ou abaissement du
fétus.
£yj*& ka-dudùk-an, siège,
position, résidence, établisse-
ment, état. C>b à»*) ^jjù ib
v^-»^-X5 dàlam ka - dudïïk - an
nimet dân Jcudûs-on, dans l'état
de grâce et de sainteté (P. M.).
^*jO*0 863
J*** g £/j<>£ ka - dudtlk - an
yarg tirggi, une position élevée.
ùUaL^jjù JJt tampat ka-
dudûk-an mlfân, le siège du
sultan (SW. /ôr. 18).
[Kw. «tjj\ dudu. Jav.
Tjtnt<rjtjit9mp dodok. Sund.
•w«(j*r^\ duduk. Day. kadok.
Tag. *£*7f /oWoyfc.]
P%Jj%J dôdorg, certaine arme
ayant une lame comme celle du
cris8 avec un manche recourbé.
[Bat. «^x-Ctic dodoig.]
y,JO^O dôdol, sorte de petits
gâteaux faits de farine, de sucre
de palmier et de coco râpé. j\jL
— margga dôdol , sorte de
mangue.
[Jav. et Sund. nwtnwntviÊ\
dodol, sorte de pâtisserie, et
sorte de mangue.]
iJO^O dïïdul, taches sur la
peau des animaux, p. ex. du
tigre (/,.).
[Jav. et Sund. ^snru^\ tutuL]
^*iOj%J dôdos, coupe, taillé,
évidé, creusé (du bois), avec un
ciseau, ou un couteau.
^tf^jû* men-dôdos, couper,
tailler, évider, creuser.
864
<JjJ
<£jj*>
(J^«J dûivan, ancêtre au cin-
quième degré: les ancêtres (GV.).
•
3^?^ dUney , sorte de pigeon
(geophilus nicobaricus. (>.).
X9O dônmru ^y — dônam
munit y nom d'une plante (KL).
dupa (S. MXJ dupa)} par- .
fum, encens. — &^y baû-na
dupa y l'odeur en est parfumée.
ô"\9j3pe-dupâ'anf encensoir,
boîte aux parfums. .
[Jav. et Sund. «a«n dupa.
Bat. -^^— daupa. Mak. et
Bug. s^^J dupa. Day. dupa.
Tag. tjtxyy* dupa -an, petit
brasier où Ton brûle les parfum s.]
<A* J dôW (H. ,jyo d%oAt du
S. fcllOM dâvana, laver), blan-
chisseur. ~ Çjy ôrarg dôbi,
un blanchisseur. ^^r-^ *jV
t3-3^ y ba/iâru di- tnlxi ûleh
dôbi, nouvellement lavé par le
blanchisseur (II. Ab. '2X1).
1^09 O dUmul, le museau de
certains animaux, p. ex. du cochon
(6V-).
Jj^O daurt (Ar. jb), courbe, or-
bite, révolution, cycle. J^ —
dater kexïly cycle de huit ans,
répondant à celui que les Java-
nais nomment windu. j~* -
dawr beshr, cycle de 120 ans.
S %*J dura, inquiet, qui a des
peines de cœur (Kl.).
^j J dura (S. |^ ctera), distant
éloigné, jjù &J&+JJJ» Jûx» ba-
guida ter - tâtea me - laigguh
dura y le prince en souriant se
plaça à distance (S. Bid. 133;..
c5) j^ dûri, épine, piquant,
pointe. — lb^ J->^ dûduh di-
dcUam dûri, être sur les épines.
«~*Jb J US J^ ^1 arfa flfen"
di~kâkî hamba , j'ai une épine
au pied. JJul — dûri landaky
les piquants d'un porc- épie.
Prov. f*^* iSJy* * \*\adâ-
hah dûri di-per-tâjam, est-il
nécessaire de rendre les épine?
pointues? Le sens est: il n'est
nullement besoin de donner des
leçons à des gens instruits, snr
les choses qu'ils ont coutume de
faire.
fjj^j* ber - dûri, qui a des
épines, épineux. cSD^-^ji^ôV
pôhon fcâyu ber -dûri. arbre à
épines.
^j-tj^ durï-an, nom d'un
fruit ainsi nommé parce qu'il est
hérissé d'épines, le ûur\sin(durio
zibethinus). ^l» &*£* &y ^7
,>-d>> tiâda buleh men-xiw
iSjj^
j)jj
865
uri-an, il ne pouvait pas
•ter l'odeur des dourians
b. 88). y^ — durï-an
, Ojl> — durï-an dâun,
ispèces de dourian.
'. *»i\ rt'j épine, ^«f*77*^
, le dourian. Bat. <^fl£o
§pine.]
dUriya, toile d'ortie,
de mousseline.
près Cr. et J. Kigg du
a.
id. ayt74ii3Jii\ durias. Mak.
7K=> duriyasa.] .
dèrorg, s'élancer, se
iter (M.).
ly ter-dôrorg, aller trop
i parlant.
• <
Mn*j\ darunjj aller sans
er. Bat. $*0»x\<-X9*x
rorg, aller trop loin en
it.]
> dulâpan = ±pk de-
liïli (8. 3TST dûli), pous-
poudre. — ^$L* menàjpu
secouer, balayer la pous-
— l$*^^* 'men-jâdi dûli,
vertir en poussière, mourir.
jJlXju^j JjJ dûli ber-
it-lah ka-udara, la pous-
sière s'élevait dans les airs (A/.).
xjôSS hendak-lah kdrnu Idbas-
kan dûli yarg di-bâwah kaki-
kaki - mu , secouez la poussière
de vos pieds (N. 65). \L>j~*
iy> y\* tj\ &&•*> serta tuwg-
kat-h*a la pâlu dûli, avec son
bâton il frappa la poussière
(B. 96).
JjJ dûli, la poussière des
pieds; expression humble et
respectueuse en s'adressant à un
souverain, ou en parlant de lui.
ôyi* j«f J }l -**J ***-* sembah
ka-pada dûli yarg di-per-tûan,
prosterné aux pieds de SaMajesté.
■**• <*i J^y* ada-pûn âkan dûli
baginda ada sa - ôrarg sûdâra
yarg mûda, or Sa Majesté avait un
jeune frère (Sul. Ab. 1). <Jù\^m^
\jï merg-hâdap dûli, paraître
en présense du roi.
À^Ji ber - dûli , qui a de la
poussière, poudreux.
On trouve aussi J^ duM et
JJ dulù
[Jav. «a<nJ\ dulù Bat.
■O daholi.}
J§0 dôlo, nom d'un oiseau de
marais (O.).
55
866
iÎH
Jyj*) dôlak.
jlUil^> dôlak-dâlik, tourné,
retourné.
iyJuUilj,Al* men - dôlak - da-
foifc - kan , tourner , retourner
quelque chose.
w^O dularg, sorte de grand
plateau, sur lequel on pose des
petits plats, ou des tasses conte-
nant ce qui est nécessaire pour
un repas. A^J^ ^l*» ^C Ji\
la mem - bàwa pargânan sa-
dïïlarg y ils apportent un plateau
couvert de pâtisseries (H. Ab.
30). — yy kâyu dïïlarg , nom
d'une plante, nommée aussi ylT
>-ij kâyu raja (cassia fistula).
^cP* dïïlarg - dïïlarg (terme
de marine) barres traversières
des hunes.
[Jav. <utnk\ dularg. Sund. «a<n>\
dularg, vase servant à pétrir le
riz nouvellement cuit. Bat. -^^*
dularg. Mak. %&,^o dularg. Day.
dularg, auge. Tag. CT* do-
m
larg, une table basse. Bis. \s*9f*
dolorg, plateau.]
AJj J dawlat (Ar. Jb), prospé- |
rite, bonheur, fortune, bénédic-
tion. c>U4-J^àIj1^ ber-Tdeh
daiclat sa-lama-lamâ-na, obte-
nir une prospérité sans fin (LeU.
Mal.).
J"t^ ber -dawlat, qui est
heureux, fortuné, auguste. 0$
c?w&# 5aA âlam ràja yarg ber-
dawlat, car tu es, ô roi de l'uni-
vers, un monarque couronné de
bénédiction (M.).
^^jjO dosa (8. ZjT dôêa), péché,
crime, offense, culpabilité. »Lo
,l)ui5 j~*s yiy dosa - mu ter-
lâlu besàr ka-padâ-ku , tes of-
fenses envers moi sont très-gran-
des (M.). — ^U* merg-âku
dosa, confesser son péché. -
£jj> *j dosa yarg brht, péché
grave, péché mortel. v^£jj -
dosa rirgan, péché léger, péché
véniel. — &££ ber-bûat dosa,
faire une faute. — ^yy^S ka-
ampïïn-an dosa , le pardon des
péchés, l'absolution. »Lo jUL»
j^yuj ^ I supâya dosa - mu
aku ampïïn - i, afin que je vous
pardonné votre péché (B. 156].
.Us v^uj/ aJui »Lo JIS JÇpCl/l
rfo^â - mu sudah ter - amjntn
padâ-mu, tous vos péchés vous
sont pardonnes (N. 13).
ur^'î/î ber -dosa, qui pèche,
qui est coupable, pécheur, cou-
pable, ^jy ^| ^jJÛ- o/
kârna sen-diri-na ta ber-dôsa
dân menarggurg dosa segala
JîLjJ
(J^Oi.
867
ôrarg yarg lâïn, car lui-même
pèche, et de plus il porte les
péchés des autres (M. R. 83).
yj*$*Jm &* y l Oju kàrna âku
tiada ber-dôsa, car je ne me
suis en rien rendu coupable
(R. 90).
[Jav. et Sund. «wiaut\ dosa.
Bat. -C.XZ- dosa. Mak. %&•!«>
dosa. Day. dosa.]
J^lwj J dosânak = JX» sâ-
nak.
*j»i}'JdU8un, village, bourgade,
campagne, un endroit cultivé et
habité dans la forêt, ^y»^ *!-*•*»
S+A sunï-lah dûsun ïtu, le vil-
lage était désert. JXjI ^j ita
£/*}* *y~> l\ dàlam rimba ïtu
ada sa-bûah dîisun, il y a un
village dans cette forêt. Çjy
{j*>3* ôrarg dûsun, villageois,
campagnard , cultivateur. jJL
{j*>j<> A)j-"» ->l ^y <J*$C maka
me-mulâ-i nuah ada sa-ôrarg
dûsun, et Noé commença à cul-
tiver la terre (B. 12).
Prov. JL yoj* hy*> ùjlfjJL.
~i^ Cr*J* cr-A Jt/^' cr^
^^PjjJ jï&a kâma sa - iwaA
dûsun maka binàsa nagrl hârus
dûsun ïtu di-bûatg-kan, si pour
un village tout un royaume de-
vait périr, il vaudrait mieux que
le village fut détruit. L intérêt
particulier doit être sacrifié au
bien public (Livre de lecture
n° 7 , 96). Autre prov. tff^j»
£W; Ob Oi' f1* ^ cr^->
Al e)l£*«o ber - jnkir - kan dû-
sun-na ïtu (ïlam ïni dan bîlâ-
laig di-saigka-ua larg , penser
que son village est le monde
entier, et prendre des sauterelles
pour des aigles.
{j*>jX* sa -dûsun, du même
village, qui habite le même vil-
lage, cohabitant d'une campagne.
C/^J^S. ber- dûsun, qui est
d'un village, qui habite un vil-
lage, villageois.
[Jav. ut2jt*a^ dusun. Sund.
iddLjj«o^\ dusun, grossier. Bis.
<p/l lorgsod.]
Jj»J dukk (Ar.), maladie de poi-
trine, consomption.
Sjj deklk (Ar. Jjj), subtil,
insaisissable.
(J^OJ dekàt, près, proche, pro-
x chain ; être près. 4Jy jJo %z£ù
dekht ka-pada gûnu?g, près de
la montagne. Joj *j ôb a^U*. 4j
ya-rg jauh dân ya-nj dekàt, ceux
qui sont éloignés et ceux qui
sont proches. j£> «j v^ljjy
55*
868
cSo
Jij
mdara-na y an/ dekiit, ses pro-
ches parents.
j£>^ ber-dekht, qui est
proche, qui est voisin, qui s'ap-
proche, yl^i Joj^j 9-jj^ £j>*
hukuin ôrarg ber - dekht ptntu,
loi touchant les gens qui sont
voisins de porte (CW. Mal. 428).
^\ £jj\ j\ &&J ber-dekht-
lah la bran/ ïtu, il s'approcha
de cette personne (M.).
JoJÛ* men-dekat, approcher,
s'approcher.
^Jliju* men - dekàt - *', appro-
cher de, se joindre à. JJÛ* ,j\
<JU»b JIJ Jjl&l* *a hendak men-
dekât-i tiada dàpat, il voulait
en approcher et ne le pouvait
pas (M. 98).
^jxJjJlL» men-dekàt-ka?i , ap-
procher quelque chose, faire ap-
procher.
cfôbï P^ " <&£«* - «# > rap-
prochement, voisinage.
^nJjS &a - cfeiârf - «7i , qui est
rapproché, la chose rapprochée:
proximité.
(Jav. *jtn)*nf\ xerak y %Jt*atma\
xedakj tniuhtip xelak. Pat.
dokot, aller avec]
jT.
O defcàt, nom d'un oiseau,
nommé aussi, dans certains en-
droits , ji limbuk (on appelle
cet oiseau défait à cause de son
cri).
JoJÛ* men-dekùt , imiter le
cri de l'oiseau nommé dekut pour
l'appeler et le prendre (À7.).
••••
^43 J doktOT (Port.), médecin,
docteur en médecine. JX»| jJLlx-i
« - •
ïtujûga doktorpûn dâtarg-lah,
à l'instant le médecin arriva (//.
^4i. 230).
JuJ dakàp, v. «Job <fc£o/>.
à>J dekàm, l'action de ramper
ou d'avancer doucement (d'un
animal carnassier avant de sau-
ter sur sa proie).
[Jav. â$m&j\ dekem, se met-
tre dans le sable (des oiseaux).]
{j<^30 dakmiui (S. ^Rrni
daxina), le sud, la droite. >)
£j b j*Jb j J ^ji^ çjb J^
v^uJuu cferi' masrak dâtaiy ka-
maorab deri dakslna dàtarg ka-
paksïna, de l'est à l'ouest et du
sud au nord (R. 158).
,/£
O degàr, grand, énorme, co-
lossal (en parlant d'un homme).
vJ&J degM, opiniâtre, obstiné,
entêté (AV.).
[Jav. x+inin9j\ dugalj désobéis-
sant, méchant.]
£0 darg, demoiselle, servante
non -mariée, demoiselle de ser-
vice, d'honneur. — jta dura
dtiry, une jeune fille, une vierge.
JUil ij e)«j ^pjta di-âta.8 rîbâ-
fia dârg ïtu, sur les genoux de la
jeune fille. £o a*** ^Ji fefo
menembah darg, les demoiselles
de service se présentèrent en
saluant (S. Bid. 1 2).
Ce mot est probablement une
corruption de i^b dâyarg.
[Sund. ta darg. Bat. -^ darg.]
•JlcO detgânan, la poignée
d'un criss, d'un sabre, etc. (L.).
*CO detgïï, d'une odeur désa-
gréable (/Y/.).
^PJÛ* men - dergû y retenir
l'haleine longtemps (À7.).
à^J durgU —fy* dûvgu.
-±
4L,
869
dergak, oblique, de tra-
vers, mauvaise posture (de quel-
qu'un qui est assis).
j£jû* men-dergak , s'asseoir
de travers, prendre une mauvaise
posture. j£j^» tj^^y^ Cf^
jârgan argkaw duduk men-
v dergakj ne vous asseyez pas de
travers (KL).
^CO denjJd, envieux, jaloux,
malveillant. J^pj w^ aJ^I ^L"
ft'â<2r? ?//cÀ sebàb dergki, ce
n'est pas que je sois malveillant
(//. Ab. 109;. àL&jp^I J&
cP \y \ segala ôrarg dergki-lah
âlcaii dia, tout le monde est en-
lieux de lui (M.). dJuJta JUw
sampey dâtarg-lah dergrcidâlam
hàti marïka-ïtu âkan dâJcu,
tellement qu'ils eurent de la
haine contre moi (//. Ab. 160).
$&*?% ber - dergkïy qui est
envieux, qui a de la jalousie.
^PJ^i ,JJ>\*£* fj\ ia men -jâdi
ber-dergki, ils devinrent envieux
(les uns des autres) (H.Q. 180).
^yJx&Jù ka-dergkï-an , envie,
malveillance. ^^ jllîb ^LapJù
e)Lo JUS JUjl»o iû ka- derglcï-
an di-antâra dosa yavg di-sebîtt
kapeda dosâ-iia, l'envie est
comptée parmi les péchés capi-
taux (P. JU.).
É> o
(Jav. ,w*m\ drergkî. Sund.<w«^
dergkt.]
AfO dargku, nom d'un arbre
à fruits.
4u^J dergkinf, bramement, cri
du cerf.
AXpjû* men-dergkîrg, bra-
mer, crier (du cerf).
[Bat. <r>ô hl7U> imitation du
cri du cerf.]
870 4Sio
ÂJX-iJ dorglttVtg, un crapaud.
[Jav. »j*nn.Vn ioTpiaTy.]
t_î5x-J dargkap, embrassé:
sanglé.
k_iSi^j Aw - darghap , qui
embrasse.
Ce mot, dorme dans ce sens
par Pij., est probablement pour
^jS\i dâkap. Selon Cr. utXfta
datgbaj), suivre, poursuivre.
^
Ua-rgkfir, roulé, enroulé
(do nattes et tapis).
^^Jj- meii-darakar , rouler,
enrouler, mettre en rouleau.
0jb3j danjkâr-un, ce qui
est roulé , rouleau (de nattes et
tapis).
JkCO <fe»pfciw, ronflé, ronfle-
ment. ij^CyLi i&J&ù detykur-
fia arperti ijïtruh , son ronfle-
ment ressemblait an bruit du
tonnerre (.V.).
J>£ij_ ber - denjkur, qui
ronfle, ronflant.
^XêjJ- meii-deiykur, ronfler.
OjjXcJ-s 7?w - dergkttr - un,
action do ronfler, ronflement.
^Jû^cJ dargkal. dur, imman-
geable (en parlant des fruits)
(/..); intérieurement pourri (deB
fruits) (AV.).
(^jûsC-J dargkal, peu profond
(en parlant de l'eau). — j\ âyer
danjkal, bas fond, gué. — ^j-
sûrgey dargkal, rivière où il y n
peu d'eau. — ^^ P"gi daig-
kal, nn puits pen profond.
lJ&X-iJ devgkul, réduit, taudis.
loge pour le bétail , poulailler,
pigeonnier.
tJ&CO dfagktt, trompeur (d'un
fruit qui parait bon à l'extérieut
et qui, à l'intérieur, est mauvais)
(A7-). v. Jïjcj davgkat.
iJ&'J dorgkol, peine, fatigue
(O.).
^JSJ^ J dnrgkul, recourbé en
bas (des cornes dn bufllle) (/..).
La lame recourbée d'un crin?
(AV.).
(Jav. .ûj ni ii.yi durgkul, et
Sund. i}ût«*t>tnffi dorgkol, les
cornes recourbées d'un buffle.)
jic,
<J dtrgkis, nom d'un pois
son de mer qui a une grande
quantité d'œufs ou de frai (AV.).
«CJ dergurg, bruit monotone,
bourdon 0 ement. sifflement, tinte-
ment, retentissement.
p<CJy ber-deiguig, qui bour-
donne, qui siffle, qui retentit.
&m£>1j> i-+$ kumbarg ber-
dergurg-lah, les frelons bourdon-
naient. pj*c Jt t&*j> ber-
dergurg tâli tambïrarg , les
agrès retentissaient (à cause du
vent), ^j ffe-ty ber- dergurg-
dergurg bunï - fia, le bruit qu'ils
faisaient était comme un bour-
donnement continuel ( //. Ab.lO).
XA&ïjâ J^jI ^] àrgtn ïtu ber-
dergurg- dergurg, le vent siffle
(Exer. 156)..
rfjÇ'X* peu - dergurg - an,
action de bourdonner, de siffler,
bourdonnement, sifflement.
[Bat. ^ rgurg. Mak. %^-VI
dargorg, Day. rgorg.]
dergan, avec, et, en.
^U 2jy — dergan sTtka hâti,
avec plaisir. &L* — dergan
surgguh , véritablement. Jbl; _
dergan tahu, avec connaissance,
sciemment, «o — dergan gà-
gah, par force. jL» /^p^ JjJb
^y U hldup dergan tiada mâkan,
vivre sans manger, {£>* £S\ j ^1
A)U îa dàtarg dergan mârak, il
vint tout en colère. ^ï^Jb ,j\
^jX-» ïa pïkir dergan sen-
diri-fia, il pensa en lui-même.
e)vx*«' — dergan sargka - na,
A p A
dans son opinion. Pjj—» ^p^
^ jj dergan sa - ôrarg dîrï - ?7a,
lui tout seul. ^U> ^ù yy ,j\
871
êrt ber-temU, dergan bapâ-Ha,
il rencontra son père, ^p^ ert^
v^usS-*1 di-prarg-na dergan sen-
jatà-ria, il combattait avec ses
armes. {)Jà — dergan kârna,
par la raison que. — O^-* serta
dergan, ensemble, de compagnie.
cr*^ cA> ^ir" SJ «-*' laper g i
serta dergan âbarg-na, il partit
de compagnie avec son frère
aîné.
Ce mot signifie aussi esclave,
celui qui est avec.
[Bat. «^j^^~x dorgan, ca-
marade. Day. dergan.]
A
XJ denjar, entendu, écouté;
être entendu. ^P^ dergar-lah,
entendez (litt. : soit par vous en-
tendu). J|^l ^PJ dergar-kah
Uleh-mu, entends-tu? ^pj Oly
]^>* y \y> tûan dergar suâtu
xeritrâ, écoutez une histoire.
Jp/u« *y y^H *&> sa-telah di-
dergar uleh mantrl, lorsque cela
eut été entendu par les ministres
(Sul. Ibr. 3).
Prov. Jju* Jlk d^ùùdi-
dergar ada dt-pâkey tïdak, en-
tendre parler d'une chose sans y
croire, regarder un récit comme
un conte (H. Ab. 323).
^P^i ber-dergar, qui entend,
qui écoute, qui exauce. ^A^ ^
^j^IaUI lâlu ber-dergar-lah
872
allah âkan dia, et Dieu l'exauça
(B. 47).
^pX-« men-dergar et s/£u*
menergar, entendre, écouter.
^^1* ^$1 seapa yarg ber-telirga-
telirga âkan menergar hendak-
lah la menergar, que celui-là
entende , qui a des oreilles pour
entendre (N. 1 7).
^jlpjû* men-dergâr-i, prêter
attention à, prêter l'oreille,
éCOUter. ,Jj\&* J>\*y*j\y* su-
wâra mdâgar dergar -ï, le
commerçant écoutait la voix
(S. Bïd. 7).
^S/ ter-dergar, qui est en-
tendu. *\j Jlj~> Aljt ^ïj Jfà}*
bârarg-kâlï ter-dergar ïïleh s?'ï
râma, peut-être sera- 1- il en-
tendu par Sri Rama (B. 152).
suwâra sudah ter-dergar di-
ramâ, une voix a été entendu
dans Rama (N. 3).
vJj/PJû» men - dergar - kan,
écouter quelque chose. àIîjû*
^ J^y^hendnk-lah kâ-
mu menergar - kan katâ - kn,
écoutez mes paroles (M. B. 88).
£^S O^JL# J^ v^pX» baginda
pûn sedhrg di - hâdap ôrarg
men- dergar -kan gampar sepei'ti
prhrg , pendant que le roi don
nait audience, il entendit comme
le bruit d'un combat.
{j^ï/f mem -per - dergar-
kan, faire entendre quelque
chose. s&^/^'Z/*'* &\>y* suarâ-
na dî-per - dergar -kan - ria, ils
faisaient entendre leurs voix
(Amtr Hamzah 216).
^PJÛ» peu- dergar ou |/«i
penergar, le sens de l'ouïe, la
faculté d'entendre. Ol> y*
*yf£? Ob JUyJL«9 penergar dàn
perg - #Aa£ cten ^^ ■ &wm , les
sens de l'ouïe , de la vue et de
l'odorat (M. B. 11).
t)j\&X* pen-dergâr-an, l'ac-
tion d'entendre, audition : ce que
l'on entend. xjlpjûS «*J| Ob
^JIjJu AJûSllS ctow «pa /?«i-
dergâr -an- mu katâ - kan - W
ka-padâ-ku, et dites-moi ce que
vous avez entendu (B. 152).
l^IpjS ka-dergâr-an , ce qui
est entendu, l'objet de l'audition;
auditile. £\ Jy Ojl^jù JL
iay J-JL» Cj^l c>l^* mafa kà-
dergar -an pûla âJcan suarâ-
iïa ôrarg mïnta tûlurg, et on
entendit de nouveau la voix de
quelqu'un qui demandait du
OjVpjà tiadà-lah apa yarg ka-
dergâr- an, on n'entendait rien.
secours (B. 96). &
OjvpjS tiadà-lah apa
ùj^ls* •* dergar- dergâr-an,
faire attention, prêter l'oreille,
écouter. ôjè>*/£*j&\ wU «Jl£*
merg-âpa moka argkaw deiyar-
dergâr-an, pourquoi écoutez-
vous? {IL 115).
[Jav. £»3\ rfe???7<?r,comprendre.
Sund. 4o^«3\ devgé. Mak. ~o|At25
largéré.]
**&^devgu8 =jP-> dergû(L.).
^*»CO durgsi (Holl. doosje),
petite boîte.
4t>»0 deovfog , bruit que fait la
petite monnaie lorsqu'on la
compte.
A&Oji ier - dexivg , sonnant,
résonnant (de la petite monnaie
lorsqu'on la compte) (A7.).
dexït, cri des hiron-
délies.
wiew - dexlt , crier
comme les hirondelles, piailler.
v.
7«»
xtxiL
«jL^J defijal (Ar. JoO), im-
posteur, menteur.
det£fï£, coup, battement,
comme celui du pouls.
f JUo^i ber-denùt-denàt, qui
bat, battre comme le pouls (AT/.)*
873
(3*J <*#!/« (8. f^ril ditya), titan,
démon.
[Kw. aa<tsga\ dltya.]
tfJ^ detàs , bruk que l'on en-
tend lorsque quelqu'un pince ou
touche du papier ou des feuilles
'sèches (AV.).
{£*>*) dedèy.
X ^J 1 ïj ber - dedèy - dedèy,
remuer, frétiller, fourmiller, se
trouver en foule (A7.).
^0^)^jJJ dedurĕnan, un
arbre, ainsi nommé parce que
son fruit ressemble au dourian.
j^jJO dadôro, nom d'un
arbre dont le fruit est bon à
manger (A7.).
JkOJ dedàk, son, partie gros-
sière des céréales lorsqu'elle en
a été séparée par la mouture.
[Jav. aj»êjiêmjf\ dedak,]
dedàp, arbre dpnt la
croissance est très - rapide , que
l'on plante avec des cafiers pour
ombrager ceux-ci (erythrïna).
— wJy kulit dedàp, écorce de
cet arbre employée en médecine.
J^ - dedàp wargi,
874
w
JJ
dedàp nûnak, et Jf*^f*» — de-
dàj) xUxuk} trois espèces du
même arbre.
[Jav. ivmj)i/tj\ dadap. Sund.
*i.iuï<ui/i\ dadap.]
j^JJ dedàs, i\ charge, impor-
tun : importuné.
^j-OJÛ* men-dedhs , devenir
à charge, importuner.
^^wl^juojû* men-dedhs-de-
dâs-î, importuner continuelle-
ment quelqu'un {KL).
Jj den , garde, ronde de sol-
dats : occasion , opportunité
(Cr.).
jpJ*J danâwa (S. çpjgr dâna-
wa)y un mauvais esprit, un titan,
un démon, ^lô C^j C^Ju* eyLib
heïbat-îia. sepertîbTita danâwa ,
effrayant comme un démon {S.
Bïd. 154).
[Jav. (ioM(ut\ da?iaica.)
AJO dtnàh? court et gros, ren
foncé en dedans. — Cj^l ôrarg
dïnàh, uu nain (L.).
i£j\dsj dinihàri ou cKn-
hàri, le point du jour. — aJL»
sa-telhh dinhârï, lorsque le
point du jour fut venu (^. 14).
jS£, OytrU ^j Jl^j£
2>rt<fe hotïka dïnhârî hâyam-
pTm ber - Jcûkukj au moment où
le jour commence à poindre, le
coq chante (A/.).
D'après Marsden ce mot serait
composé de ^ dùdy rosée, et
de ^JjU hân\ jour. On le trouve
effectivement quelquefois écrit
iSj\r** dinl'hârij comme dans
cet exemple : àIAIJ ^Jjl^î j AJI
s&y **}S *~^ <J*^J apa-bïla
dinï-hâri pûlarg-lah kaldey Uu
ka-rîimah tûan-ua, à la pointe
du jour l'âne retournait chez
son maître {KaL dan Dam. 91);
mais on ne voit pas dans quelle
langue dini signifie rosée. Si on
veut tirer l'étymologie de ce
mot des langues de l'Archipel
indien, il faut dire qu'il est com-
posé de ù dly {j\ ïniy ce, cette,
et de ,jj\*> hârî, jour, di et ïni
se trouvant contractés en dtni,
dm (cette contraction se retrouve
dans plusieurs des langues de
cette famille, notamment en Tag.
et en Bis.). Toutefois, il paraît
plus probable que dïnharî n'est
autre que le S. f^q dîna, jour,
devenu dùi, pour en faciliter la
prononciation, et jjjUAâr*, Mal.
ou peut-être le S. f^Hlf^ dïnâdi,
le point du jour, devenu dînàri
ou dïnharî] par corruption.
LJ*> dunià (Ar. lô), le monde,
la terre, la vie présente. — 0>
harta duniâ, les choses ter-
restres. — yjù ne/ait duniâ,
déairs mondains. Lo j'U-^xJ
i^.1 0' i pe • knrjà - an duniâ
dan akirat, les affaires de ce
monde et celles de l'antre (M.
H. 161). Ui^l ^yr-*» *J-" *M
allah gudah mcrgasïh - i isi
duniâ, Dieu a aimé les hommes
(5. 152).
L»JiHljAla^e/e£-rft(Mi«,lesgenB
du monde, les riches du monde.
UjJI Jj»l ^| Â*ji- kedmat
âkan ahel el- duniâ, servir les
gens riches du monde (M. R.
198).
[Jftv. et 9uud. ■»« dnnya.
Bat. >^n««oxi" donuijfi. Mak.
,£^t-3»ï* duniyii.)
jJO denfik, oiseau sauvage du
genre des gallinacés (!'. 7'.).
[Bat. ëo-g-T^s Èe/t<iX\]
iJO dénote? corpulent, de belle
taille, bien fait (se dit surtout
d'une femme).
[Jav. «jta^ totatn/1 dénok, une
belle femme. Sund. ^nn^anim^
dénok, groB, corpulent.)
J-u^ danta (S. T^TT dunta), dé-
fense d'éléphant, ivoire.
[Kw. £M- oWn. Comp. Gr.
edoéf. Lat. <&n« (A', liurnouf).]
r.
•J dentam, le bruit sourd d'un
objet qui tombe.
ÂJX,! ber-dentam, qui fait un
bruit sourd en tombant {Kl.).
-XiO denda (S. 7TT3 danda),
amende, punition; misa l'amende,
condamné. — ^ kena denda,
encourir l'amende. JÛi — denda
ganda, une double amende.^Lf
— mem-bâyar denda, payer
l'amende. i^Ài *) jJaî JjI Cjjl
^j ôraig ïttt di- denda lima
belùs réal, cet homme fut con-
damné à une amende de quinze
piastres. jL jJj JUjI SV JL-*
«((!/>« memâkey ïtu denda mâti,
quiconque ose porter cette cou-
leur (la janne) est condamné à
mort {M.).
jjji. men-denda, condamner,
mettre à l'amende.
ifljjjùd men-dendâ-i, im-
poser a, quelqu'un nne amende,
prononcer un jugement contre
quelqu'un.
^y I jJJlU m«i - dendâ - kan,
condamner quelqu'un, faire payer
une amende à quelqu'un, ji»
AJjj J ijU^ 1 aLS IjÛw Mate rf*'-
dendâ-kaji-la/i 5&u mâti di-
bûnitJt, et j'ai été condamné a
mort (P. M.).
Ù*ÏJu }Jt j)«- - (fonda - an,
amende, punition, condamnation.
876
[Jav. tjt<rm\ derula. Sund. <uiy
denda. Bat. -*^-^ dargdarg. Day .
danda.)
C$*AiO dandi, nom d'un instru-
ment de musique, une sorte de
luth. ^-Xô j£f ôy»il ïa-pû?i
memetïk dandi-na, alors il joua
sur son luth {M. 10). j£)y» —
dandi mûri) le luth et la flûte.
0*^JO dendi. — sj*}*) rusa
dendi, une espèce de cerf (L.).
j*\j<J dendu, être dans le
doute (O.).
*
&*XO dandarg, vase à faire
cuire le riz.
[Jav. K)*p» dandarg, Sund.
<Û7i0\ dargdarg.)
p%X> J dandarg, sorte de petit
bâtiment marchand à deux mats
(À7.). Selon O. dendirg, un
long bateau.
P<-Aj O dendatg, nom d'un oiseau
de proie, un oiseau de mer. £jy
£xô JUi'li Olyi Ab ^U Jouy «j
bûrurg yarg ter-sebùt namâ-îia
dâlam horàn iâ-ïtu dendarg,
l'oiseau dont il est fait mention
dans le Coran est le dendarg
(M.).
Prov. ^l JU5 cjiô £& J\
*>\y*i/. aPa di'kàto dendarg tat-
kâla la ber-suwâra, qu'a dit
l'oiseau nommé dendarg lorsqu'il
a fait entendre sa voix? Se dit
par allusion k certains contes
populaires (3/.).
[Jav. <ui a/m \ dandarg, corneille?]
*
P<AO denderg, tranches de
viande séchées au soleil.
[Jav. <rj*j)<narn\ déndé/g.]
*
P»AO dindon/, chant bruyant
et joyeux.
PAO^ ber - dindirg , qui
chante joyeusement.
[Mak. r*&*&s dendarg, chanter.]
P%X»<J dindirg, mur, paroi,
cloison , paravent , bastingage
d'un navire, la lisière d'un bois.
**yj — dindirg rûmah, les mars
ou les cloisons d'nne maison, jl
P-XÔ jllo ^j^*^ w* merg-hintey
di-bâlik dindirg, ils guettaient
derrière la paroi (Zwn. la/. 63,
^-XJ j^ ^ U ^$| %a rnakan ai-
dindirg -na, ils mangeaient
derrière leur cloison (//. Ab. 9.*).
PAi^i ber- dindirg j qui a de»
parois, des cloisons, des sépa-
rations; qui sépare. .>ljjl£>
c)l^l &±**y jikalatc tiâda 1er-
dindirg antarâ-na, s'il n'y a pas
de séparation entre eux (J/.).
gOÎJ
cjuJÛ* men - dùidity , cloi-
sonner; séparer, s'interposer.
PJo^J ter-dtndirg y qui est
cloisonné, déterminé , entouré :
qui est ou se tient comme un
mur. Jju» Jx* ^pj cAi P-k^
jà> J*l Ii*> Ji^* £*»V ^
Uwl jC* ter-dindiry zât deiyan
segala sifat dàn ter - dindvrg
8e gala sifat ïtu deiyan segala
esmây r essence est en connexion
avec les attributs, et ceux-ci
avec la dénomination (jargon
métaphysique) (M.).
Ju jJjû* men - dindlry - i}
mettre un mur, une cloison, ou
une séparation à.
^^PjJjû* men-dindiry-ka?iy
construire un mur, faire une
cloison, une séparation, séparer
q. ch. r«JI Çj\* ^èjJjj^iS^
^ôl JJ^jtkalaw di-dîndùg-kan
bârarg apa-apa di-hadâp-an-
îia, si on établit quelque cons-
truction en face (IL Ab. 320).
£fûj*ù dindirg-an, qui est
devenu une séparation, cloison,
paroi.
[Sund. <w*a\ dùiydivg. Bat.
-CP-CÔ dirydùy. Mak. H
rinrùg. Day. dindiiy. Tag. et
Bis. >^>^> dirgdÏTy.)
UJOJ
877
pJOJ dandarg , balancer,
bercer.
^Iao dondàrg-an, un ber-
ceau (L.).
dju J dondorg, porté sur le
bras ou dans la main.
cjJJlL* men-dondwg, porter
sur le bras ou dans la main
<JJoJ dandan, ornement,
parure, apprêt, ^p^ J^~*> J^«*
î)AO meiy-àtur-kan rambut
deryan dandan } arranger la
chevelure avec des ornements.
vl>-XÔ dandan, pièce de bois
qui se trouve à la poupe de
certains praku (KL); peut-être
parce que cette pièce est ornée.
(JA»JÛ« men- dandan } orner,
parer, préparera ^\f — men-
dandan prâhu, orner un na-
vire (KL).
^1 jjjû* men - dandan - i,
mettre des ornements à, orner,
arranger, préparer, apprêter.
rjUil â&# sudah men-dandâni
tampat bagt segala onta-onta,
j'ai préparé une place pour les
chameaux (B. 34). àLîjJjû* ^j\
^-Vxj ê« men- dandan -ï-lah
ka-naïk-an-fia} il fit mettre les
chevaux à son chariot (B. 78).
^yl-XÔ dandàn-an, prépa-
ration, apprêt, ornement. ^ljJi
878
1>JUJ
c>A* dandân-an kaluwan, or-
nements à la proue d'un navire
(M.).
[Jav. <w*p*aj\ dandcin et Sund.
<ù<iaM*aj\ dargdanan, préparer,
apprêter. Day. dandan, fait,
construit.]
Ô*>J<J dandan, toucher un
instrument de musique (O.).
Chanter à la manière javanaise
(A7.).
l*)<Ai<J dendan, conduire par
la main (Or.).
f *}J<J dandam, nom d'un ani-
mal (peut-être la taupe). w,i^
vlA*^ ^Lj »jJ,> seperti dandam
tiada ber-mâta, comme la taupe
qui n'a pas d'yeux (Py.)«
f*AJ*J dendam, souhait, désir;
souhaité, désiré. ytj> — den-
dam ber-temUy désir de ren-
contrer. J^tJ J-^ JUjJj
dendam-ku tïdak ter-tahâni,
mon désir ne peut plus être ré-
primé. J>\ jTl pXÔ aJûpL ^CpI
/yu*»l argkaw sânjat-lah den-
, efofw â£an â?m& istri-mu, vous
désirez vivement (revoir) votre
femme et vos enfants (J/.).
Ce mot se trouve souvant
joint à jjùy rindu. ^Xjù^jSj
v^Uu a-»^j ^ 1 JUpLi rindu den-
dam sâtgat àkan rUmah bapâ-
na, qui languit après la maison
paternelle, qui a la maladie du
pays. Ob Jûçl tf\ p^^^j *^*b
e)l«& sârgat rindu dendam
àkan ayahnda dàn bundâ-na,
soupirant vivement après son
père et sa mère (M.).
•jJ^> ber-dendam, qui sou-
haite, qui désire, désireux,
aspirant.
£y>\ -XJ^j ber - dendam • an.
80 u h ait, désir, aspiration.
^•bJjS ka-dendàm-an, ce qui
est désiré, agréable, désirable.
OU* -X3 &\S\ j»\ jJjTùb etow
ka - dendam - an adâ - ?Ia |KZ<fa
mata-mâta, et il était agréable
à la vue (B. 4>
On trouve aussi oe mot dans
le sens de *Ju-> demdam, haine,
ressentiment, rancune.
»jJ^i ber-dendam, qui a de
la haine, du ressentiment. J<
^^ûfe lb.> p-^-^ *« ber-dendam
di-dâlam haû-na, il conservait
du ressentiment dans son cceor
(S. Mal 335).
•jjjû* men- dendam } haïr,
avoir de la haine.
{j+\ -k-£r* J^f - dendam - fl«
haine, animosité.
879
«J depa, une brasse, mesure de
la longueur des deux bras
étendus. %J* J^Jul cmJ ôl->
cte» lebar-na ampat depa, et
sa largeur était de quatre brasses
(#. 55).
<3^** dipatl = J$S\ adtpâti.
A
•«3 <J dupsa, grand vase, grand
baquet, en bois ou en terre (L.).
dubb (Ar.), ourse (con-
stellation). jS\ — dubbi akbar,
la grande ourse, ^m^ — dubbi
asger, la petite ourse.
Ho dubba (Ar. v_o), courge,
calebasse.
5fcJbte) diibâlarg, nom donné à
certains petits chefs dans quel-
ques endroits de Sumatra, £-*** —
^l» dubâlarg sirga pâti, le
nom de Dieu chez certaines
peuplades.
Très probablement pour AllA*
/tulubâlarg, v. ce mot.
\)<J debàJi, pour <^j zebeh, et
aussi: jurement, imprécation,
malédiction.
a>Jj be-debhhj qui jure,
qui fait des imprécations. jL
àoJl» Oyuil ly ^J^V* maka
perampûan tuâ itu-pûn be-
debhh, cette vieille femme fit
des imprécations (KL).
jfyJ dubïr (Pers.), secrétaire,
notaire.
•AJ debU, pour, yb lebû.
j<J debàr, battement du cœur,
palpitation.
j>Sj> ber-debhr, qui bat, qui
palpite ; être palpitant, palpiter.
JjU — ber-debhr hâti, troublé,
alarmé. 4^^ typ c*î** hati-iia
pû~n ber-debhr-lah , leur cœur
battait (A. 3 G). £jûî/ v^-
Jlit c*î** a^fo ter - pandarg
hatï-fia ber-debhr, en regardant
son cœur palpitait (K. Tarn.).
daw ber-debhr rasa -fia, ils
furent surpris et se sentirent
troublés (if.).
i>ju-> debâr-an, battement
de cœur, palpitation, trouble,
alarme.
OjljjS ka-debàr-an, qui pal-
pite, qui est alarmé, agité;
agitation.
O Att&tto* (Ar.)> derrière, partie
postérieure d'une chose, anus.
.Va^ pada dubùr segala binâ-
tavg, la saleté qui se trouve au
derrière des animaux (if.)-
880
ijri
JJ dèbus9 coups (de q. ch.
qui s'agite), battement du cœur :
agitation du feu: ébranlement
du vent, bourrasque.
T^jaO j,* ber - débits - debiis,
battre (du cœur), s'agiter (du
feu, du vent).
fO demi, par, de, depuis. aUI —
demi alla h y par Dieu. uy*j —
aIJI efeww rasul allah, par le
prophète de Dieu. ^i\y — rfettu
iiawâ-ku, par ma vie. r^Pj*-*»'
Pjj-** sa-oraiy demi sa-orarg,
de l'un à l'autre , l'un après
l'autre, «ta ,j\ * ï demi ta dâ-
targ, depuis qu'il est arrivé.
l)U-j JU-* a -> demi sampey
ka-astàna, aussitôt qu'il parvint
au palais.
fKw. <S*îi\ demi y alors. Jav.
et Sund. uiâ\ demi, par (dans
un jurement). Bat. «çjk«co
domï.]
JL«J demàk, humide, mouillé
(des habits, du papier, etc.)
(i.).
j£
<J demikïan (de o rfenu
et ^S kïyan), ainsi, de cette
manière, ^i! — demikïan ïni,
de cette manière-ci. JUjI — c/e-
M
mikïan Uv, de cette manière-là.
f
^Jy^ — demikïan jûga, de la
même manière. — yfc^jïkalaïc
demikïan, s'il en est ainsi, puis-
qu'il en est ainsi. e>tat aLxo
demikïan - &A arfâ - *a, c'est
ainsi qu'il en est; cette expres-
sion est souvant employée en
terminant un discours, une lettre,
une phrase. &&*<* C^ ^$1 A.**»
sudah ta ber-kâta demikïan,
lorsqu'il eut parlé ainsi (Indr.
262).
£*<*) demàrg, titre donné à un
chef de district.
o .
[Jav. et Sund. *>ên demavg.)
f*A**> demdam, haine, ani-
mo8ité, rancune. — *>U-» mena-
ruh demdam, conserver de la
rancune. ^yf* 1b *Xo *jlï ^Jh».
jârgan târuh demdam dâlaih
hatï-na, qu'il ne conserve pas
d'animosité dans son cœur (3/.
H. 121).
» «X-Ojj ber-demdam, qui a de
la rancune, rancuneux, vindi-
catif.
r
Ju JÛ* *new - demdam, haïr.
avoir de la rancune.
{jv -X* ùy ber-demdam-kan ,
qui hait quelqu'un, qui a de In
rancune contre quelqu'un.
(j*\X*ïj* per • demdâm - an,
haine, mauvais sentiment.
On trouve aussi >±>sdendam,
dans ce sens, v. ce mot.
demàp, gourmand, glou-
4« %
881
ton.
men-demàp, manger
avec gloutonnerie, commettre le
péché de gourmandise.
i^j*X9j>en-demàp} un gour-
mand, un glouton.
^X+Xàpen-demâp-an, action
de manger par gourmandise,
gloutonnerie, gourmandise.
^9UjS ka-demâp-an, action
(faite) d'un gourmand, gour-
mandise (P. M.).
^UjJu^j ber - demàp - de-
rnâp-an, qui pèche souvent par
gourmandise; qui s'excitent mu-
tuellement à la gourmandise.
J}ft*fcJ dempok, nom d'un fruit,
ressemblant au mangoustan, mais
de couleur jaune, et ayant des
pépins doux (KL).
J}*-**-) dempok, appliqué l'un
contre l'autre (Kl.). ^juuJÛ*
vien - dempok - kan, accrocher,
aborder (un navire).
Ce mot est prob. le même que
dompak.
£ju<J dompak, contre, l'un
contre l'autre: frotté, mis l'un
I.
contre l'autre, t^r^y^ V j*
JJjlO^jPJ dûa bïiah prâhu
binàsa devgan dompak, deux
bâtiments détériorés par le frotte-
ment de l'un contre l'autre (D.
M. 320).
^Jju^i ber-dompak, qui est
contre, qui frotte. àIâju^ i^J>\
tf\r** apa-blla ber-dompak-
lah pe-prârg-an, lorsque le
combat fut engagé (M.). jj***£
ybj^9 ty jï ber - dompak dûa
bïïah prâhu, deux navires qui
se frottent, qui se heurtent (D.
AI. 320;.
K Zju>3y Jj->j.> dûduk ber-
dompak - dompak , être assis
face à face ou dos à dos.
vyJuu ùy ber - dompak - kan,
qui applique une chose contre
une autre, par ex., un navire
contre un quai.
v. wZJLo dompat.
A*
-*JUJ dampirg, proche, près;
être proche. — e>l£j kotikâ-
îia dampirg, le temps est proche.
— ij ^Jj^* kulawarga yaiq
dampirg, proche parent. i£j>J>j>
— ber-diri dampirg, se tenir
près. X& (L* &L ^L
mari me-lurgguh di- dampirg
kakanda. venez vous asseoir
près de moi (S. Bid. 119).
56
882
- *
^uu^i ber-dampirg, qui est
proche, qui est près, ^pj —
ber-dampirg dergan, adhérer,
appartenir à, se coller à. &toû
>l) ^jP-> *i* ïj JUi i foie' - fôfo'
ïtu ber-dampirg dergan kâmi,
cet homme m'appartient de près
(M.). — ^J^Hàni ber-dampirg,
chant alternatif.
juuJl* men - dampirg, ap-
procher, s'approcher.
vyouuJÛ* men-dampirg-kan,
approcher q. ch., faire approcher.
£ji jj — men-dampirg-kan dirï-
na, se rapprocher.
Ç**«t^ per-dampirgy proche
parent, ami intime.
Tiju JlI» j?67i - dampirg - rfaw-
p%, famille, parents, voisins.
- *
<J dampit, insensible aux
remontrances (A7.) ; tomber sur,
charger (GV.).
- 4
<J dimpit, assis ou placé
près l'un de l'autre, pressé l'un
contre l'autre.
[Jav. nui n<F4^M9sna\ démpét.
Sund. <wrj&i^i*vy\ dempét, pressé
entre deux.]
- *
dompat, l'un contre
l'autre, attenant.
SJUïy ber-dompat, qui se
trouve près d'un autre, qui est
attenant à un autre.
^At»y per-dompât-an, la
chose unie à une autre; con-
nection.
^yUu JÛi*^* J^r - dompat -
dompat -an, se tenir l'un à
l'autre, être mutuellement at-
tenant l'un à l'autre, p. ex. des
champs.
v. JÛj dompak.
JUJ dampar, flotter vers ou
contre: échouer, périr.
uJuJ^j ber-dampar, qui flotte
contre: qui échoue.
^jXtïj» ter • dampar, échoué,
échouant. £**j> J3 ^O/ ter-
dampar pada gûsurg, échoue
sur un banc de sable (il/.).
J^Ju JÛ* men - dampar - Aaa,
faire échouer, faire flotter contre.
vl^ S IT jJu bargkey gàjah dàn
Jeûda dï - dampar - kan ombah
ka-pada kaki kôta, les élé-
phants et les chevaux morts
furent jetés par les vagues an
pied du château (M.).
\/***j* per- dampar y qui
s'échoue.
Ojlio dampàr-an, cadre de
porte.
ùJJu jS ka - dampar - a*^ ce
qui est échoué; naufrage.
vJju J dempil, tout près, tout
contre, l'un contre l'autre.
Jju^j ber-dempil, qui est
tout près, qui se mettent l'un
contre l'autre. Pj/-*» «J**^ e$'
pjy** ^P3 ta ber-dempil sa-
ôrarg dergan sa-ôrarg, ils se
plaçaient l'un contre l'autre (//.
^lft. 318).
[Jav. tui&t^trvtp dempeL]
iJ^Ute) demjrill, sorte de mastic,
fait de chaux, d'huile et de coton,
pour boucher les jointures.
iJJujL* men - dempul , mas-
tiquer.
[Jav. et Sund. w&Mvijp dem-
puL]
s*>
883
te) demba, désirer ardem-
ment (O.).
w> domba (Hind. duo dum-
JaA, mouton à grosse queue;
du Pers. àJj dumbék , la queue
d'un mouton), mouton, bélier,
agneau, ^yù Oy £?> J^>
02937a 2>wn dî-bûnuh-na seperti
sa-ïkor ànak domba, il tua un
lion comme il aurait tué un
agneau (H. D. 34). a)ûL-i j^y**
uo C^A^samûa Jcâmî sesht-lah
seperti domba, nous avons erré
comme des moutons (sans pasteur)
f
(B. 1022;. aUI — domba allah,
agneau de Dieu {P. M.).
[Jav. i)iat&i\ domba, fort:
ajivnn<u>i&t\ wedus dombay che-
vreau. Sund. n%a%vi\ domba.]
U demàm, fièvre. ^Jlî —
demhm panas, fièvre chaude.
tf*{* — demhm dïryin, le fris-
son de la fièvre, jj — demàm
ktira, fièvre occasionnée par une
opilation de rate, £* a> aI^I ^JT^
^j£ ter-kena uleh demhm yarg
krhs, attaqué d'une grande fièvre
(N. 99).
ffy ber - demhm , qui a la
fièvre, avoir la fièvre.
A^te) damaràk, sorte de ver-
nis (Bot), (prob. pour J^l^
dcwwar-ZaA:).
/O deri9 de, depuis; plus que;
entre, parmi; aussi bien que,
comme. tlA* — derimana, d'où?
i*)^ — cfere gûnwrg , des mon-
tagnes, j^y — deri lûar, de de-
hors.^ \ jï j+~ï beshr dert âku}
plus grand que moi. ^^Jl j j e**MJ
e)Lû di-prhrg-na deri âtas
kuda-na, il combattait de des-
sus son cheval, jjll* >o ^li jj
rfere blâka/rg mata - &?«, hors de
ma vue, derrière moi (AL).
jù deri est souvent suivi de
j£ pada, sans changer de signi-
56*
884
bJ
fication. ^jI Lo ^>~jI ^ZA\.t Jkîjj
deri-pada sa-kalï-an lui duniâ
ïnïy de tous les habitants de ee
monde. j>l J&j* jÀ> £j y\y>
suâtu yarg bâik deri-pada lâiri,
un meilleur que l'autre. Çj^l Jil*
C>y^ ù\<* S i*û segala ôrarg
Isi nagri pûn ber-lâri-lari-an
deri-pada laki-lâkï dân per-
ampûan , tous les habitants de
la ville coururent, les hommes
aussi bien que les femmes (KL).
]\ «J derâ, fouetté, fustigé, châtié.
\jJ& ys\ if*** £f<* dergan œa-
moti argkaw ku-derâ7 je vous
fustigerai avec un fouet (litt.:
vous serez par moi fustigé)
(Sul. Ab. 68).
Ce mot est probablement le
même que ap derhh.
j\)*) drâwa (S. ^T drawa,
liquéfié), sirop.
[Jav. \*2<ui\ draica.}
J ]j <J derâgam, couleur mar-
ron, couleur brune, rouge très-
foncé.
[Jav. Mm<ni*2Ji\ daragem.)
ryJ diràja, pour ^ \ji\ adi-
râja.
pjyj deràdwty ou £>jk
Oy *> CÎ6fâna (S. ^T!I damna*
supportant), patient.
[Kw. k)<t)«)\ darana.)
ïc\)
J darraat (Ar. Pj->),
espèce de vêtement long de des-
sus.
A) J deràh (Ar. j^), fouet, nerf
de bœuf, verge, tout ce qui sert
à frapper pour corriger. *p ^P.)
jl- g ^ j& ^ ;u jj
^J Aao^u vlyy devgan derhh
ïtu pâlu uleh-mu segala ôravg
yarg tiàda tûrut sériât nabi,
avec cette verge vous devez
frapper tous ceux qui ne suivent
pas la loi du prophète (M. IL 76).
bj Jù* men - derhh , frapper,
corriger avec la verge.
{£±>jX* men - derhh - kan.
faire de quelque chose une verge
pour frapper, se servir de quelque
chose comme d'une verge pour
corriger.
dJub^J durhâka (S. 37^
droha), traître, perfide, rebelle:
être perfide ; perfidie. — îo Si
lâku yarg durhâka , conduite
perfide. ç\j £\ jUp £ q\
ôrarg yarg durhâka âkan râjttf
traîtres envers leur souverain.
*11| -X$ — durhâka pada aUah,
rebelle à Dieu, apostat. àIIpU*.
yb ^\ ,i)Uj j y)ù jârgan - lah
kâmu durhâka âkan hliwah,
ne soyez pas rebelles contre le
Seigneur (#. 234). ^J \x&
jJUj .> ^V» ka-pada gurû-mu
jârgan durhâka, ne résistez pas
à votre précepteur. ,JUp ^p^ aI5
penùh dergan durhâka, plein
de perfidie.
^Jli^-^i Aer - durhâka, qui
est traître, perfide, rebelle. é>l>
u)b£ ^lll^J^i £> cfô# yaig ber-
durhdka padâ-ua, ceux qui
sont perfides envers lui {M. R.
72).
JUj jû* men - durhâka , tra-
hir, apostasier. «j tj^l <-*|^
kJ Ij ^*ii ^y ! jjlibj jû* Je - bràpa
ânak - âua A: y/7??7 ?new - durhâka
âkan Ibu bâpa, un grand nombre
d'enfants qui trahissent leur père
et leur mère (Z/. Ab. 16).
£ \&>j Jû« rwew - durhakâ-
Zww, rendre perfide, faire npos-
tasior.
0"lw^-w ka-durhakâ-an, tra-
hison, perfidie.
[.lav. ,in<T»*m dnraka. Sund.
rfui tni mi \ dora ko,]
bjj 885
^ft-— daw bagtnda pûn mem-
brl derham ka-pada segala
fakir dân mïskïn, et le prince
donna de l'argent aux fakirs et
aux pauvres (H. 6). *jy> ,j\
>p yj j JJul e>US {/^JQ *a
mruh anugrhh-kan padâ-na
ampat ribu derham, il ordonna
de lui donner quatre mille drach-
mes (M. R 167).
[Jav. wiun&ip dirham.]
iS)^ derèy 9 suivre une ligne
non interrompue, marcher en
ligne (CV.).
i£)<J derèy, retentir, résonner:
bruit que fait la pluie en tom-
bant.
(Jjty ber -derèy, qui reten-
tit, qui résonne, retentissant:
qui tombe en grande quantité,
p. ex., les feuilles des arbres,
les pleurs, la pluie. — àJU*
jâtuh ber - derèy, faire du bruit
en tombant (M.). ^j>+ &\l*jA
iSj^J ûyer matâ-nn jûga ber-
derèy, les larmes tombaient
de ses yeux en grande quantité
(AV.).
On trouve aussi ,Jj\l dârey.
pkjj derham (Ar.), argent, ^jj deryâ (Pers.), la mer,
monnaie, drachme. Oy JuSjO^ | l'océan; rivière (/Y/.).
886 £Jta)
f*lj*ï derïrg = £>-> derirg.
2*{J ^ derifgu, espèce d'iris,
racine d'iris (acorus calamus
verus) (M,).
[Jav. urny<ivt\ derîrgo. Bat.
<- 9$ < k jarargo. Mak.
*vf'£3'8":*M karéyaigo.)
lj*i derita (S. SpT dWfc),
ferme, constant; être ferme.
JUijJû* meu -derita , se tenir
ferme, supporter, souffrir, en-
durer. C>j> Jlj j\ JlijJÛ* Ob
<5*!/ «-^ ^-^ (^*n 71^iefi ' d€rjbô'"
lah ta ter - làlu brht sedhig ia
ber - ânaky et elle souffrit beau-
coup du travail d'enfant (li. 57).
^jÂ-X*» — men-derïta sakit-an,
endurer une maladie. JX» jJÛ#3U
S i tùida men - derita làgi\ ne
pouvant plus supporter.
JUij^J ter -derita, qui est
souffert, supporté, supportable.
— ,>lj tiâda ter -derita, qui
n'est pas supporté, qui ne peut
être supporté , insupportable.
J* ^U^J &* ^V* pâyah-na
tiada ter -derita lâgi, sa fai-
blesse était telle qu'il ne pou-
vait plus se tenir (J/.).
/jj <J durïan, v. j^-> rfm.
vj^i^ ^ derel, v. Jj^ c/é*v/.
• 1 <J derû, mugissement, grand
bruit, comme serait celui de la
mer ou du vent, ou d'un grand
nombre d'enfants.
^jjû* mett-cferâ, mugir, faire
un grand bruit. Aijjjû» e>lj^*»
L>t->1 AI->-> suwarà-fia men-
derû -lah di-dàlam astâna, on
entendait sa voix mugir dans le
palais {R liî8). J^\ v^JL» jibl
vyMj^jjû« adâ-lah seperti om-
bak men-derii buni-na. le bruit
qu'ils faisaient ressemblait au
mugissement des vagues (A/.)-
0 *jj Jû» pen-derii-any action
de mugir, mugissement.
deru-derû*
^j^ijj^ derunê (Pers.), reli-
gieux mendiant, un derviche.
6\SjsJ dargàh (Pers.), 1* cour,
le palais.
^ilyT) J dergahâyu (S. <0yi^
dirgàyuj une longue vie), bon-
heur, prospérité. tA-iyllp*b
^ • 1
y}$J* ***/* âlatn ber - tambah-
tambah dergahâyu, ô majesté,
que votre prospérité augmente
de plus en plus (Harg. T. 29).
[Jav. et Sund. -»i?«*iwj\ ra-
P)^ deràrg, bruit semblable à
celui du tambour, d'où le nom
Pj£jgenderà7y, tambour, v. ce
mot.
£} <J derètg, rouge clair (GV.).
PJJ derwgr, son, bruit (plus
clair que Çjj deràrg).
77)*} durja, la face, le visage.
^jJL ptr-j* durja yarg mânis,
une physionomie douce [S.
Bîd. 2). £j| £j.> ^ly^ xahâya
durja âbaig, la lumière de ma
face (expression de tendresse).
r
Prob. du S. ^5T cfarça, vue,
vision.
cJl&^J durjâna (S. J§R
durjana), méchant, bas, vil,
ignoble, Ota c>W*P pi w***fc jl>y*»
c>J^^ Oy A*»* sûdâra hnmba
yarg durjâna dân hambâ-mu
pun di'palû-na , mon frère qui
est un méchant homme et qui
m'a frappé (H. 11 2). «Oy y ->lj
h^ v, -y. m
v3^p j*Ol-> luû&r ber-tyùdî
dân lâffi durjâna, dénué d'in-
telligence et qui a l'âme basse
(il/.). JUp Ob OU^^ v^j^i
ber-bïïat durjâna dân durhâka,
commettre une action vile et
perfide (M.).
[Jav. an*TK)\ durjana. Comp.
Gr. ovayevYéÇ.]
*jj 887
&>?J ^darajat^Y.^jS), degré,
grade, rang, dignité: échelle,
escalier. Jt^jJl^w ser el-dara-
jatj le sacrement des grades,
sacrement de Tordre (P. M.).
j*)j^%Jderdàr(Ar.jijù), orme,
ormeau.
jJJ>J<J deru-derïï, nom d'un
arbre résineux.
r<J^)*J (leràp-deràp, mot dont
la prononciation imite et signifie
le bruit du craquement des doigts;
ou le bruit des rames dans la
main des rameurs (KL).
->)*} derb (Ar.), défilé, passage
étroit dans les montagnes.
rJ<J deràm. rugissement, mu-
gissement d'un tigre, d'un
bœuf, etc.
»pû» men - deràm , rugir,
mugir, grogner.
r*) J deràm- deràm, sorte
de petits gâteaux.
f J <J deràm, couché, être couché
ayant les jambes pliées, comme
certains animaux, certaines bêtes
de somme.
*jX* men-derùm, se coucher
en pliant le3 jambes, plier les
888
L;0
JjJ
- *
genoux, jl— ** Cyu» £>£>> [j****
men-derîim dïrï-na sepertÎ8Ïiga}
se coucher comme un lion (B. 82).
niaka la men-derùm-lak onta-
onta Itu di-luar nagrï, il fit
reposer ses chameaux en dehors
de la ville (B. 33).
^-•jjû* wiew - derum - fom,
faire coucher en pliant les jam-
bes, faire plier les genoux. *~\j
s&r^ C^J-^ ùf ràJa PUn
men - derùm - lcan gàjah-na, le
roi fit plier les genoux à son
éléphant (S. Mal. 98).
o
[Jav. <*mi<&>j[\ jerum.]
k>
J derma (s. EPT flarma),
bonté , charité, aumône. ^1 v^*»
f/rfa dcrtnd ampûn Jcarunïa dûli
tûan-JcUj si je puis obtenir de
Votre Majesté charité, pardon et
faveur (AL). Lp J>^tf mem-brï
dermâ, faire l'aumône.
^y UjJÛ* m en - demniâ - A«w,
donner quelque chose en aumône.
lJX*i JltS JUi! ^V** tir ^*-P *-****
0~~* C>b^Î5 hamba dei*rtûh-
kan sa-bahâgî itu ta -pada
segala fakir dân mt'skïn , j'ai
donné cette part en aumône
aux fakirs et aux pauvres (IL
55).
On trouve aussi »p derma,
quelquefois confondu avec >p
derham.
[Jav. et Sund. ia&\ derma.
Bat. «^s£xvec dorma , un
moyen de gagner l'affection de
quelqu'un.]
c^jLojJ dermâwan (Sansc.
tj+jq m darmawân), charitable,
généreux, bienfaisant, vertueux.
Ob ù>> Ji Ob^o çlj
hartâwan dân dermâinan, un
grand roi qui est riche et géné-
reux (IL 27). jlSsC £ c^J
c^Up jp^ O^ Jlrjo J"ï
ôrr/Ty y*7^ bïjaksâna lâgîbudï-
mân serta.dergan derma wan,
un homme qui est discret et
sage, et par dessus cela, chari
table (if.)-
^Jj*) derèl , feu de peloton:
fusillé. Jjp^Ajjl ôrarg di-
derèly quelqu'un qui est fusillé.
tfjH <J^ ^} makapada tat-
kola mula - mîila di - argkat
jinâzet itu sa-kâli di-derèl~na,
au moment où on levait le bran
card (où était le corps), ils firent
feu tous ensemble (H. Ab.
384).
JjJu* men-derèl, faire un feu
de peloton, fusiller.
On trouve ordinairement Jj> j->
derël.
^j*^)J deràs, dràs, rapide,
vite, fort. — jA âyer dràs, un
courant rapide. — ^J&hârus
dràs, un torrent violent, ^y^j*
^j-op JX*I 4j hûjan yarg âmat
dràs, une forte pluie, une averse.
seiài rfràw ter-lâlu kïlda ïtu
her-lâri, à cause de la course-
rapide du cheval (//. Ab. 74).
^IjJû Ica-drâsan, rapidité,
vitesse.
£
889
.A
^jjûs pen~deràs, talisman
par lequel on possède une vertu
extraordinaire. — A*£ ilmu pen
deràs, science, occulle qui en-
seigne les moyens de donner
une vertu extraordinaire. (//.
Ab. 144).
[Juv. Qinnxtp deres. Bat.
*çjKm£2r\ doras. Day. liants,
éclatant, violent.]
\yO^ tfe™8 9 v- cris-* d*ri8>
arrosé.
J <J d/ï, nom d'un jeu, espèce de
jeu de crosse. j^Cf^s^f*
U<* *J ^yedi-pukul-na devgan
Icâyu penmkul btiah diï , il
poussa la boule avec la crosse
de bois {M.).
[Jav. <Stnij\ dit 9 bruit d'une
explosion de poudre. Sund. «??,m ^
del, bruit d'une corde qui se
rompt.]
/j*+^ delâpan ou dulâpan,
huit. ^jJj — delâpan belàs, dix
huit. AJy — delâpan pûloh,
quatre-vingt, ^^olj — delâpan
râtus, huit cents.
On trouve aussi ^^-> dulâ-
pan et ^$}t*» salàpan,
J. Rigg fait venir ce mot du Sund.
<tt)i<n\ rfwa, deux et «3Hft '*/'» ou
9-DM90jt\ lepmi , plié, rfi/a lepan , ou
r///a /apan, les dix doigts des mains,
moins deux qui sont plies. Cette éty-
mologic est justifiée par mnuttna^
êalapan , en Sund. neuf, ou les dix
doigts moins un qui est plié.
^JisJ dellâl (Ar. J^), courtier,
commissaire priseur.
<J<J * J delâlet ( Ar. J^), démons-
tration, argumentation.
•ajIJ (lers (Ar.), lire; lectnrc, xJ<Jdalïma (S. ^ i îr^ i dû lima),
leçon. grenade, grenadier. — ££ />/7h/u
890
JJ->
dalïma, la fleur du grenadier.
— èy bûah dalïma, pomme
grenade. — ^ypohondaUma, j
le grenadier, io xJj hy OLil
*-+£ laksâna bûrga dalïma yarg
kembarg , comme la fleur du
grenadier qui s'épanouit (Sut.
Ab. 46). ^U* JUii x\i ty
tf lo bûah daRma ïtu jârgan
di-mâkan, ne mangez pas du
fruit de ce grenadier (3/.). Les
Malais connaissent différentes
sortes de grenades, qu'ils dési-
gnent par les noms de JjîlT —
daRma kâtik, àjK* - dalïma
mer ah, et Aïy — dalïma pïi-
tih.
iJLJfcJ delïl (Ar. Jj), direction,
démonstration, guide. (/>. M.
114.)
jjVjJjû» wœ» - delïl - &flrw,
démontrer, diriger.
pJtJ deluwanj , espèce de
papier fait avec une écorce d'ar-
bre: papier en général.
[Jav. à*™** > deluwarg. Sund.
w«|w\ daluwarg,]
Jp<J delïk, se sauver, chercher
un lieu de refuge (Cr.)»
[Jav. «3*i!iw9j\ cfelt£, se cacher.]
OU*) delàp, cupide, exigeant,
capricieux (CV.).
[Jav. *Qn*<*j\ delap , désir,
souhait, volonté.]
jt^'J dcw, souffler un pion en
jouant aux dames.
On trouve aussi ^b dâs.
ftjéâïj desirg, tintement, bour-
donnement dans les oreilles;
bruit uu vent.
fi^ly ber-desïrg, qui bour-
donne.
A
i
ju*ju» men - deshg , bour-
donner.
On trouve aussi *L*L> dâsùg.
J dusta (S. ~gg dusta),
faux, mensonger, contraire à la
vérité. — g cXÏ Icata-kâta
yarg dusta, paroles mensongères.
— ^JL» saksi dusta, faux
témoin. — ^jjy* surat dusta,
acte faux, écrit faux.
wwiJ^i ber - e/tt«to , qui est
faux , qui dit des mensonges.
ôy harâm ber - dusta jikalaw
sa-dï/cit sa-kâli pûn , il est
défendu de dire des mensonges,
même les plus légers.
^U-Ojj ber- dustâ- Jean, qui
trompe, yixi ajuw^ £s\ aUjl*
lco
891
^/UiO flastur. — Ji lâyar
dastur, voile de bonnette (KL).
j<***i destar (Pers. jllo
destar), mouchoir qu'on porte
autour de la tête, turban. &JL>±
j*~* y\f destar - na ter - lâlu
besàr, son turban était extrême-
ment grand (S. Mal. 32).
— ,J*£{ mem-baïk-i destar ,
ajuster le turban.
J^^Jl ber-de&tar y qui a un
mouchoir autour de la tête,
coiffé d'un mouchoir ou d'un
turban, à^u C>jj J***£ ber-
destar warna mêrah, portant
un turban rouge.
/| J'ilo, J*\ fl\ jJUj hen-
dak - lah avgkaw ber - sumpah
padâ - ku tiadà - lah avgkaw
âkan ber-dustâ-kan âku, jurez
que vous ne me tromperez pas
(B. 29).
^y U-> ùjif mem - per - dustâ-
kan, faire tromper quelqu'un;
falsifier; rendre faux.
ww»-Xl» pen-dusta , celui qui
trompe, trompeur, menteur.
t)*\Z*>J& ka-dustâ-an, fausseté,
tromperie.
[Jav. k»«4\ dusta. un méchant
homme. Sund. nagjn dusta. Tag. ;
dusta, maudire.] '
<J desamber (Ang.), dé-
cembre. — ^yj» bûlan desam-
ber, le mois de décembre.
<J desàr, craquement d'une
porte, d'une fenêtre, d'un volet.
j~* *j> ber- desàr, craquant,
qui craque. j~>*j>% <Ji£u PJuIî
penûdurg tirgkap ber- desàr, le
volet de la croisée craquait (KL).
yj^ J deJdl (Ar. Jio), intime,
familier; prosélyte.
lc*> doâ (Ar.), prière, oraison,
invocation. Iw »*l/ ^$1 àIsJÛ*
^» hendak-lah ta mem-bâxa
doâ lui y il doit réciter cette
prière (M. IL 220). o^yL
ùP» y» j£lii£* v^-w \dme7y-
ûxap doâ serta merg-argkat-
kan ka-diïa tâvgan, faire une
prière en levant les deux mains
(M.).
le«> JU* minta doçi , prier,
invoquer , demander. Icj J*L.
AllljiS minla cfoâ ka-pada
allah, prier Dieu, demander à
Dieu. ^ljui^lW^J^^l m
me-mmta doçi âkan bundd-na,
il invoqua la bénédiction sur sa
mère (M.).
l^^> ber-doâ, priant, qui prie.
IcoL» men-doà, prier, prier
quelqu'un.
892
I^CJ
\
•pUjù* men-doâ-kan, prier
pour quelqu'un, ^p ^le-Xl*^ 1
^ Jl aUI j^-> ^Luao^
•^Jr** â^w men-doâ-kan dïa
mûdah-mudâh-an di-brï allait
âkan dïa suwarga, je prie pour
elle, afin que Dieu lui accorde
le ciel (IL Ab. 15).
[Sund. 9jwt*jn\ doa. Mak.
%^1~^ dowa. Day. doa.]
I^J dawâ (Ar. l*o), procès,
litige , plainte. J^ôb AJ e>^-»
JUil e>L£0 /yuil* Ara - (/wâ - ?7a
Jmcfo ddpat subit -kav dawâ-
na tin, aucune des deux ne pou-
vait établir sa plainte (3/. It.
188).
IjPJ^i ber-dawày qui a un ,
procès, qui est en procès, qui
porte une plainte. £j^.>£jL>jl*
LpjKi o£*P maka dâtarg dua
ôrarg perampTian bor - dawâ,
alors arrivèrent deux femmes qui
étaient en procès (M. R. 188).
adâ-Jcah /agi ôrarg yarg ber-
dawâ dergan râja, y a-t-il encore
quelqu'un qui ait une plainte à
porter contre le roi (JI/. 7/. 135).
Lpjû* men- dawâ l, plaider,
intenter un procès, soutenir quel-
qne chose. 1^£JÛ» JjJÛ* e)V>^o*
SS jikalaio dià - tia hendak
men-datcâ kïta, si ces gens sont
disposés à nous intenter un
procès (il/.)» ttV- ^i^ \^£+ fJ
^JÙ» yarg men - dawâ diâ-îta
sahâja pandey , qui soutiennent
qu'eux seuls sont savants (//.
Ab. 140).
^'IjPJÛ* men-datcâ -i, inten-
ter un procès à quelqu'un, por-
ter plainte contre quelqu'un.
yarg men-datcâ-i pi-hTUarg-na,
quelqu'un qui porte plainte con-
tre son débiteur (/). 3/. Cl).
i?)jPM è £o' dra}y ynv9 ili'
tlatrâ-t] celui contre lequel une
plainte est portée («/.).
^ j^£JÛ* men - dntcâ -Tranf
porter une plainte sur quelque
chose, intenter un procès à quel-
qu'un sur un sujet. aI^j à)LxJ
«■£* vlr ^-^ tiadd-lak bûleh <li-
dairâ-ka?t dia , il ne peut pas
faire de plainte à ce sujet » //.
Ab. 30>
^y \^<*j> ber-datcâ-kan, qui
fait un procès, qui porte une
plainte sur un sujet (D. M. 1).
\^Xi pen-dawâ, qui intente
un procès, processif, plaideur.
0* T \&$j> ber-da trâ - da wa -
an , faire mutuellement des
plaintes l'un contre l'autre, y
{y\\j£'ïj> Aj ?Jj\ dûa ônny
yarg berdawâ-dawâ-an , deux
tj\j
tfi
893
personnes qui portent plainte
l'une" contre l'autre (D. M.
38G).
On trouve aussi ,J^^ dawa.
[Sund.MUî\ dawa, Day. daicu.)
>J dawa, v. lyo da?m.
&±Cr<J dawat (Ar. 1«), citation,
appel, invitation, vocation. £j
aUI SjP«> ôb karunîa dàn dawat
alla A , les dons et l'appel de
Dieu (N. 265). J^L y.lTOjlT
lcâmu mc-lïhat dawat-mn hey
ffûdâra- sïldâra laki-lâki) car
vous voyez, ô mes frères, votre
vocation {N. 273).
j^ÀfJ daftar, liste, registre,
inventaire, facture, table. J^l>
C*x>JL*l ib«> OyL> Pj^l bânak
ôrarg seperti di-dâlam daftar
bêta , beaucoup de personnes
comme (elles se trouvent) sur
ma liste (3/.). £>j*J*ii daftar
harta7 un inventaire d'effets.
\*J&Jiiï daftar kitâb , table
d'un livre (P. M.).J£* C>jy> c>U
mâna sUrat daftar, où est la
facture? {S. Mal 189).
£J*ôX+ men - daftar kany
faire une liste, dresser un inven-
taire.
iJS <J dafnah (Pers.), le laurier
C? fl, la lettre li nâ, nommée l>J
?/w/e par les Arabes: nasale
de la classe des dentales; sa
valeur est celle de n français (v.
Gram.).
àAi nàyah, nombreux (ÊV.).
Sj[U nàylk, nâik, monter,
s'élever, devenir. iôj> ^KS —
nâik ka-âtas gïinurg , montci
sur une montagne. £-^+ —
nâik mdligey} monter au palais,
jy — nâik ktida, monter à
cheval. Ojjy — nâik tUrun,
monter et descendre. Jju --
nâik kaphlj s'embarquer. —
£>j\l nâik dârat, débarquer.
&+\&* — nâik hàji} faire le
pèlerinage de la Mecque.^, — > —
nâik besar, devenir grand.
£U
\j — nâik raja, devenir roi.
894
Jili
lit — nâik mempeley, de-
venir un nouveau marié. —
^jjlyU — nâik mata-hâri} le
lever du soleil. — cS-Atr* mata-
hârî nâtk. le soleil se lève.
— ^y\ ^^» hirggan ini nâtk,
dorénavant.
i-û* me-naïk-t) monter sur,
monter vers, s'élever à. s£ S**++
me-naïk-t kûda, monter un
cheval, ,J* ^J^* ^cS^* jfi S***
%J**\ segala ânak mantrï-mantrï
me-naïk-t dïa ïtu, les fils des
ministres les montaient (les
chars) (M. 15).
Les traducteurs de la Bible
ont à tort donné à ce dérivé le
sens de faire monter. (J^J^^
lalu me-naïk-ita segala ânak-
na lakt-lâki ka-âtas onta-onta9
il fit monter ses fils sur des
chameaux (B. 49). On en voit
encore un exemple p. 96, etc.
i-jjy ter-naïk-i, qui est
monté sur, qui peut s'élever.
tiâda ter-naïk-i lâgi ûleh
segala marïka-itu, ils ne pou-
vaient pas monter plus haut (S.
Mal. 283).
vyJuu» me-nâik-kan, élever,
ériger, construire q. ch., faire
monter. JûJo x£l ^/iU* ,j\
... eb
A^pASî3 ^j**^ *a menâik-kan
anakanda baginda ka - ôfcw
panxa-persâda, il fit monter le
prince son fils sur l'estrade (Bis.
Maj. 6 1 ). ^r^ dis* o^i^
4&JT di-nâtk-kan-fia putrï ka-
âtas gâjahy il fit monter la
princesse sur l'éléphant (R. 3).
1V-jÛj £a-naê&-ero, ce sur
quoi on monte, monture, voiture.
^S*xS tiâda la mau men-xa-
hâri sa-ïkor kûda âkan ka-
naik-an-noj il ne voulut pas
se procurer un cheval pour en
faire sa monture (M. H. 51).
Bai
naL
f.
(Sund* «xuMotf*
-fejfr"» y^\ naék. Mak. t
Day. natk.]
U nâya/m9 le soc ou le fer
d'une charrue.
pju nawiMïj, ombre, ombrage,
abri, protection. *Ju» SJ5±y
jlâXl £jU AjU Jr^U 5ol> wiariia-
Ita sudah dâtarg mâstik ka-
bâwah nâwurg âtap-ku, ils sont
entrés sous mon toit comme
dans un lieu de protection (Il
25). Jj-> £jU a^U A»** meitem-
bah ka-bàwuh nâxcuvg dùlï, se
prosterner k l'ombre du trôno
(M.).
fyy. ber-nâwuig, qui est il
l'abri, ombragé. £> «Tb £/i£*
j^^jUj èyii pj^f 10 - kali - an
dâgatg ynirj ber-nàwuitj di-bâ-
wah ka-beaâr-an-ùa, tous les
étrangers qui trouvent un abri
sous aa grandeur {M.).
^ïy* me nawutg-i, abriter,
ombrager, protéger. A>1» OyU
*~*j «jj ifXF* seperti pâyuvg
me-nawûtg-i bûluh îtu, comme
un parasol pour ombrager ce
bambou (R. 2). ^j^ tf\ $*
J^pSyuig âkan me-nawûtg-i
enxi, un parasol pour couvrir la
maîtresse du logis {M.).
Iy£^- me-nâicuig-kan,ftàn
de l'ombre, protéger (O.).
&$fj> per-namâtg-an, abri,
place où l'on se trouve à l'abri,
ombrage.
[Bat. <-«-$ laurg.]
■llu naka, chant alternatif,
chant à deux chœurs.
-iRAjj* ber - naka - nâka,
chantant, chanter à deux chœnrs
?
{Kl).
U nâkam = S\ bâkam.
Jjli ndkal,, méchant, vicieux, .
pervers, jjjj — nâkal bùdi,
d'un mauvais caractère. oJ^\
^ U JU»lj)S,7 &âr;ïa ter-lâlu I
ÎIU 895
âmoi nâkal-iia, car îl est très-
vicieux (&ȣ. /or. 12). J.I
paras -Sa tctapi ter-lâlu sa-
Icâli nâkal na, son extérieur
annonce de la bonté, mais il est
méchant à l'excès (Al.).
■ r^Li nôM? (Ar. ^/uu), impar-
fait, défectueux, incomplet. JU
(_r»l< siâpa ter - dlaïf deri-
pada demikian mànusïa yatg
nàkis, qu'y a-t-il de pins faible
que l'homme qui est si imparfait?
(3/. M. 22).
-ÏJU WÔf/CT (8. =TTTT nôjia), dra-
gon, serpent fabuleux. ^tJ& jU
J»>\ jAi *»p—j w^L. a1*^a* maia
aakaCi-an-ùa neiran-lah me-
lïhat besàr-iia nâga îtu, et tous
furent dans l'admiration en
voyant la grandeur de ce dragon
(& 28). Ju^LPC&T*"*^
A^J ta men-jadi-kan dirï-ita
nâga terbaig, il se transforma
en un serpent ailé (M.). Jtli —
nâga gentâla, figure de dragon,
sur des roues, en forme de Biége.
^j — nSga-tûhun, dragon
que les Malais croient ne pou-
voir se mouvoir qu'une fois
par an.
896
iSjlSb
u\i
m-ïkor xàxîrg menelhn nâga,
un ver qui avale un dragon.
A
^i\jy ber-?iâgay de serpent,
qui ressemble à un serpent, qui
a la forme d'un dragon. — £j 1p
alam ya/iy ber-nâga, un dra-
peau orné de dragons. yij~*
^Jlj^ Jp* sa - ribu pontoJc ber-
nâffftj mille bracelets "en forme
de serpents (IL 101;.
[Jav. et Sund. M<m\ naga. Bat.
-y> naga, Mak. et Bug. t*tJ
naga. Day. naga.)
c
rutta/rg,
iSjlfb
nàgasâri, nom d'un
arbuste à fleurs {mesua ferrea).
J^LSb ALJy t^lo dï-bàwah
pôhon-lah nâgasàri, se trou-
vant à l'ombre d'un nagasari
(S. Bîd. 60).
En 8. le nom de cet arbuste est
H 1*1 nâga; à ce mot les Malais ont
ajouté jj^^* *«*•/, fleur. Nagasari,
litt. : le wfl«7« à fleurs. Selon J. Rig^
ce nom serait encore celui d'un
arbre du genre acacia (acacia pedun-
culaia). Marsdcn le nomme acacia
aurea.
On nomme aussi ,JjVS\j nâ-
gasâri une pâtisserie cuite dans
des feuilles de bananier (7v7.).
.X-U nâvgi, cochon sauvage.
Selon KL J^A* nanjTit.
carne, hublot, croisée. «JU^Hy-»
suâtu nàtarg argkato âkan
mergarjà - Jean pada bakatrâ
itu, vous ferez une fenêtre i\
l'arche (B. 8). f^j*^ Ju" Jbl
adâ-lak tïgajàjar nâtarg, il y
avait trois rangs de croisées
y Lî nâtar, terrain sur lequel se
trouve q. cli., fond sur lequel
une chose est peinte, jfo ^jXe^
bf** xtndey nâtar mêrah, étoffe
où des fleurs se trouvent peinteg
sur un fond rouge (S. Mal. 350j.
[Jav. mkti\ latar.)
cSoU nadl (S. nilv* //â*/«i,
artère, le pouls. — ^\j rôba
wârfe, tâter le pouls. — £jjji
ûrat nàdiy vaisseau artériel.
&Jj\j nâdirat (Ar. jjJ), chose
rare, curiosité; un phénix.
dJ\j nànah, pus, suppuration,
corruption. JUjI A>b a»U ôta *>b
dârah dân nâna/i bârah ////,
le sang et le pus qui venaient de
cet abcès (R. 8).
Àjvjy ber-nâna/i, qui a du pus,
suppurer. jJI^j ^^S^Jikalatr
t
il;
f
u
897
lûka ber-nànah, si la plaie
vient à suppurer (M.).
[Jav. et Snnd. «oig?» nanah.
Bat. -x-s ■««»«»■• Mak. ^t~t» «a-
na. Day. ««««. Tag. et Bis.
£
fejU nanirg, nom d'une espèce
de guêpe.
LBat. -3-515 nanirg. Day.
nanirg.]
iu nanar, troublé, embarrassé,
inquiet {KL).
jjiu nànas, ananas (hromelia
ananas).
[Jav. aauiaj^p nanas. Sund.
*iî«jy> kanas. Bat. ypx"ôZ"v
honas. Day. &a/*as.]
À5u nàpuh, nom d'une petite
espèce de daim (inoscfius napu).
J^ Ota Ay fi sa-ôrarg-men-
xahârt binâtarg-binâtarg lïar
seperti nâpuh yarg kûnvrg dân
Jcanxilj un homme recherchait
des animaux sauvages, ^comme
le daim jaune et le daim nain
(H. Ab. 84).
^J3\J nâpctl, terre grasse qui se
dissout dans l'eau comme du
I.
savon (M.). Sorte de terre que
les insulaires mangent (KL).
Ai nâma (S. ^TFT nâma), nom,
dénomination, renommée, répu-
tation. e>v *-*» apa namâ-fia,
quel est son nom? £$»-> —
nâma dâgirg, le nom que l'on
porte jusqu'à l'âge de puberté.
J» — nâma gelàr, nom que
l'on reçoit à l'âge de puberté.
J[iu *J — nâma yarg bâik,
une bonne renommée. J^*y —
nâma bûmk, mauvaise répu-
tation. — <J^* jûwal nâma y
v. sous J>j** jûwal.
Prov. Jfcl £ flî ^j JU JiU
bâik mâti deigan nâma yarg
bâik jârgan hïdup dergan nâma
yarg jâhat, mieux vaut mourir
avec le nom d'homme de bien
que de vivre avec le nom
d'homme mauvais {Harg. T. 89).
•Il** sa-jiâma, homonyme, du
même nom.
*\iy ber-nâma, qui a un nom,
avoir un nom.
Xj> ter-nâma,, nommé, re-
nommé, fameux. Jil* Ja »Uy ,j\
i$J** la ter-nâma pada segala
nagri, son nom était fameux
dans tous les pays (R. 128).
*P fb flj £ £>j\ J& se-
gala ôrarg yarg ter-nâma dâ-
57
898
</
u
Jfc
lam nagri, les hommes renom-
més dans la ville (il/. lt. 216).
i^'Us* me-namâ-i, donner un
nom à. tS'^^+J'vÇ'jJi ^j-J^* &*
>%>\ 9j^\ X ±£* &*\ tiada
hârus ôrarg kdfir me-namâ-i
ânak-na dergan nàma ôrarg
islam, les infidèles ne doivent
pas donner à leurs enfants des
noms portés par les musulmans
(M. M. 202).
On trouve aussi £ U* me-
namâ - Jean , nommer, appeler.
J*l JU JU> £ /kl apâ-kah
yarg di-namâ-kan lembâga ïtu,
qu'appelle -t- on lembaga? (N.
Phil. 232).
Cy\& ka-namâ-an, qui est
nommé, renommé, qui a de la
réputation. O'tf JS fâ 'Jlj
ter-làlu gâgah làgi ka-namâ-
an, extrêmement fort et d'une
grande renommée (#. Mal. 64).
[Jav. mvi\ nama.]
Comp. Gr.ovo/xa. Lat. nomen.
Germ. nome.
r\j nâra (S. ^T nara, homme).
(Ce mot se trouve comme titre
en composition.) p^jp — nâra
di-râja, Jjlî — nâra- pâti , le
roi • le prince.
[Jav. «lits nara, homme, «,i«u
«i«A\ nara-pati) roi.]
jj}0 tiaraka (S.HI(«n nâraka),
enfer, les régions infernales.
JjU Jl J&$ ie^y tûjuh paig-
kat âpinâraka} les sept degrés
du feu de l'enfer. «JLl* Aj I\»^L
JjU ^1 malâikat yarg menïup
âpi nâraka, l'ange qui souffle
le feu de l'enfer (M.). ^^*/
"-lA* J^ -^-P e^y rnardahikâ-
kan tûbuh-na deri-pada âpi
nâraka, le délivrer du feu de
l'enfer (Jl/. iî. 225).
,i^ ^J)li nâraka jehennam,
sorte de malédiction, anathème.
C>py*S ka-narakâ-an, qui est
de l'enfer, infernal. — jL*-*
saigsâra ka - narakâ - an, le»
souffrances de l'enfer (P. ,V.).
[Jav. etSund. ♦o^*/»\ ?iaraka.
Mak. t*ï5s> nâraka, Day. /w-
m£a.]
0)Lî flânai, nom d'un poisson.
AjU nâlih (S. Hiîtff wâ/i', tube,
tige creuse), mesure de seize
guntangs (Py\).
L JU nàli, touché en deux coups:
terme d'un jeu, dans lequel un
des joueurs, assis à terre, tient
entre la plante de ses deux pieds
une coque entière de coco,
qu'il lance contre une autre
placée à une certaine distance;
cS"
U
b^li
s'il touche celle-ci au premier
coup, il obtient ^j^\j râtus; si
au second, Jlî nâli; si seule-
ment au troisième , Cïji ^yU
mâkan lâwan\ et s'il ne touche
pas du tout, il est ^j^ lunxas,
manqué. Ce jeu se nomme ^L
3^f main pôrok.
^-il» me-nali-kan, toucher
une coquille de coco au second
coup.
Prov. ,^/Jlô Jjy C>Jîu» se-
perti pôrok di-nalï-kan, comme
une coquille de coco touchée en
deux coups. Se dit d'une chose
dans laquelle on ne réussi pas
à la première fois.
l<x*jU nâ&i, du riz cuit à l'eau.
-- ^)jJ* Iridârg-an nâsî, un
plat de riz. — J>*^ menânak
nâsî ou — LJ^H me-mâsak nâ-
sî, cuire le riz. — £ If me-
mâkan nâsî, manger le riz,
faire un repas. y>y> — nâai
sïïsu, bouillie de riz, riz cuit
avec du lait. 1^1 — nâsî ûlam,
riz cuit et mêlé avec des herbes
achées. J^S — nâsî kabûli,
riz cuit jusqu'à être mou. i —
nâsî tim ou Ju&*. — nâsijanda,
espèce de soupe. JUaIj — nâsî
kunriîty riz cuit avec du safran.
{j*>y^ — nâsî kukûs-an, riz cuit
à la vapeur. y** — nâsîmenïr =
\
899
nâsî Ulam. Aii^U OyuA ^^Ai jl*
maka nâsî ïtu-pûn mâsak-lah,
or le riz était cuit (R. 5). ji*
«JUil ^4ili JujuO àI^J-j maka
sigrah-lah disant ap-na nâsî
itUj aussitôt il mangea le riz
(IL 6).
Énig. Jojj Jili j£y Ojy
eju^ ^M m^ tûrun bukit
nâîk bûkît ber-jumpa ?iâsî sa-
hldarrjy descendre et monter les
collines et enfin rencontrer un
plat de riz. J**^ JWtf Qj\
yô >lî ôranj ber-jâlan ber-
jumpa tâhî lembuj un homme
qui voyage et qui rencontre une
bouse de vache (KL).
jwu Ç>y bûnja nasi-ndsi,
nom d'une fleur (clitoria ter-
natea).
\j nâ&ur , tumeur cancé-
reuse, tumeur maligne.
*\j nakoda (Pers.), capitaine
de navire. ^!\âJe^ù jJUu ji*
JbL» ty^i ib \js>X maka bapâ-
ku di-jadï-kan-na nâkodâ dâ-
lam sa-bûah prâhu , il nomma
mon père capitaine d'un navire
(//. Ab. 1 0). ç^^s-A J>> ijjl*
Ij^lJ àjyf ^y \ J^A musâwarat
deiyan tsijuig ïtu âJcan mem-
bûniih nâkodâ, complot formé
par les gens du navire dans le
57*
900
\i
but de tuer le capitaine (CW.
Mal. 402).
Prov. y \ JôXyL, Jjû ka-
pàl 8âtu nâfçodà dîltt, un navire
et deux capitaines. Se dit d'une
chose que deux personnes veu-
lent avoir, et sur laquelle elles
prétendent avoir droit.
Lî ndsir (Ar.^uaJ), un dé-
fenseur, celui qui donne assis-
tance.
SJbu nàtik (Ar. jk>'), doué de
la parole, doué de raison.
JâU nâtlini (Ar. M>), qui ar-
range , qui met en ordre (JLetU
Mal.).
•i • _
j*
nô$ttr(Ar.|/Ji>),qiii regarde,
qui connaît, qui voit ; surveillant,
administrateur. ^-dU» ^jky >
c$U cf\ o!f aLvJ f bl J>\i ùb
^•1 hey tlihan hâdlir dân nâtlir
adâ-mu lïhat-lah Jcirâ-na âkan
aniâya inz) ô seigneur qui êtes
présent et qui connaissez tout,
voyez cette injustice, que l'on
me fait ( M. M. 1 1 1). ^ jCf^*
^M ^jpu JlÎj^ meminjam - Jean
dia deri-pada, tâvgan nâtlir ',
emprunter une chose de celui
qui en a l'administration (D.
M. 139).
Abu nâfllet (Ar. ^), œuvre
surérogatoire , bonne œuvre vo-
lontaire. àIjÎ A J$p eOl*» jhLl
ilili jL*~A* />lj ter-lâlu va ha-
là-na deri-padn anhm pïiloh
tâhun sembahyavg nâfllet, il a
plus de mérite que s'il avait fait
soixante années de prières de
surérogation (M. H. 69).
ai naJl, exclamation qui signifie :
hé! voyez! (AV.).
sXf nahàr (Ar. ^), le jour, la
lumière du jour. j\fi\ jy£ p *y<w
sembahyavg suJctir el~?iahpr, la
prière d'action de grâces qui se
fait pendant le jour (M.li. 221).
i nahi (Ar.) , défense , prohi-
bition. *£ c>b yA amar dân
nahi } ordre et défense (M. IL
170).
(3 twya> c°Uet d'un habit (tV.).
j ww nl/yàga, musicien: exécu-
ter une pièce de musique.
[Jav. mvviiii\ niyaga.)
r»jJ nlyUr, pourri ntyiu\
ciAJ nëJca = jL'l anëka.
M
ÀJ nïyet (Ar. ^jy), intention,
- 4-
résolution, dessein, vœu. w*tf
^U IUj àJ tampat nïyet di-
dàlarn hâti, le siège de l'inten-
tion est dans le cœur. {y\}£^
i)yu^9 vy^ij/^ nïyet-îia dkan
me - rampas - Xxm perampûan,
leur dessein était d'emmener la
femme de vive force. jJlî Jfîl ji*
v*/ui3 Oj* w*j»i maka ânakpânah
/tu pûn di-nlyet-ua, il destinait
ce trait (M.).
_ Prov. Jjl JL £, jl Jjl ,/L
à-j makin bâfiak ôrarg mâkin
banale nïyet, plus il y a d'hommes
plus il y a d'intentions. Le sens
est: plus il y a d'hommes plus
il y a d'opinions.
*Jy ber-nïyet , avoir une in-
tention, faire un vœu. Pjy-*»
sa-ôraiy raja yaiy ber-nïyet
peryï ka- sa-belàh kabah allait,
un roi qui avait résolu de faire
le pèlerinage de la Mecque (M.
IL 67). Uj> aS3iU halâl-kah
ber-nïyet, est-il licite de faire
des vœux? (P. M.).
jJaIaI» me-nïyet-kan , vouloir
une chose, former une intention
sur quelque chose. Ai *-^J ^
yafl7 kaw ka-hendâk-t ïtu katr
nïyet-kan, la forme que vous
voudrez avoir, désirez-la (Amïr
Ilamza 187).
•• •.
&*
901
JCoi nîtih, métamorphose.
[KW. <tSni<M2Jl4\ tïtlS et «7099044)
mfc*, métempsycose.]
• j • -
{j<j nîyan, nïan, véritablement,
effectivement, tout-à-fait. T^J
nïyan bàtu yary ter-làlu ëlok
per - buât - an - na , des pierres
qui, véritablement, étaient très-
bien travaillées (//. D. 205).
[Jav. et Sund. «an*» na?ia,
signifier.]
/ÇjJ niney, marcher sur une
ligne, l'un derrière l'autre {Or.).
/AjJ nini — Jr^ nênek.
jj nênek m aïeul, grand-père,
grand'mère. Selon À7. bisaïeul.
lâkî sa-belàh ma , aïeul mater-
nel. *L àL*» Oyu^J J^ju nênek
perampûan sa-belàh ma, aïeule
maternelle. 4ùy J(1ju nênek mô-
yanj ou gy j** nênek pôyavg,
les aïeux, les ancêtres. c>L»J -^j->
JXj iûy* Jfjj deri-pada zemân
nênek môyanj kïta, depuis le
temps de nos ancêtres (Lett.
Mal.).
On se sert aussi quelquefois
de Jpu nênek en s'adressant à
une personne âgée, jiilu >
(
902
J&ii ji^ tflî» ^l Xjtf hey
nënek - &w kânak - kanak ini
apâ-kah ka-pada nënek -ku,
dites moi, ma bonne femme, cet
enfant, est-il à vous? (R. 13).
[Jav. mm\ 7iini, une vieille
femme. Sund. ^M^M\néné^\> mm
nïni, grand'-mère. /nM<nM<r)sm<iM\
néné - moyavg , ancêtres. Bat.
—q—q mjVii j petit -fils. Mak.
|v*f/r» nd»£ Tag. /Ti/Ti nono.]
• •
Ujj nenenda et aussi jûj*
nenda (composé de Jfôî nënek
et de jJ wda) aïeul, aïeule (sty/e
cfe cour.), àlûj Julo AJl*> AU
^yX-o sa-telah mdah nënenda
ber-tltah demïkïan, lorsque
mon aïeul eut parlé ainsi (It. 22 >.
A •
ÀftJ nïpaJi, nom d'un arbre, une
sorte de palmier qui vient ordi-
nairement dans les terres maré-
cageuses, et dont le fruit peut
se manger (nïpa frutteans).
-Ju» nlpls = ^r^J tïpîs.
AjJ nïburg, nom d'un arbre du
genre des palmiers; son bois
très-utile à cause de sa dureté
sert à faire des lattes pour les
palissades et les planchers (are-
ca nibung). «JJy — ntburg bû~
lat, la tige du niburg qui n'est
pas encore fendue. JpÙ — ni-
bung lantey } la tige du nibuvj
séparée en lattes, ^-j Oj£**>
A-jJ J£p sargkâr-an besàr deri-
pada riibuiy, une grande cage
(pour y mettre un tigre) de bois
de mbuiy (II. Ab. 73 j.
[Bat. <^ocS> lïbwg.]
yjK> titra (S. *ït^ ntra, eau,
liqueur) , vin tiré de la sève du
palmier, toddî. — *&y tûkarg
nira, colporteur ou marchand
de toddî.
jfè ntyu/r =j^ îayur, coco.
Énig. Jij. & X^^
nïyitr sa-xutykîl di-bâwa ber-
lâyar, un morceau de noix de
coco est emporté (comme un na-
vire) à la voile, ^y bïUan , la
lune. La lune, dans un de ses
quartiers, ressemble à une coque
de coco taillée et, dans les airs
semble être emportée comme un
navire qui met à la voile.
àrii nirih, nom d'un arbre qui
pousse sur le rivage de la mer,
et dont les fruits durs est très-
amers contiennent des graines
que Ton emploie comme remède
contre les vers (KL).
JLJ nila (S. ^TTFT nïla), bleu,
bleu foncé, indigo. JJ {Jàkâin
nïla, toile bleue.
Prov. I** *j L"ji>i jj^ ^vtoi
£3L** ^y-j sebhb nïla sa-tïtik
rûsak 8ÏÏ8U sa-belân/a, une
goutte d'indigo gâte tout un pot
de lait. Le sens est: une petite
faute fait perdre de grands mé-
rites (H. Ab. 124).
[Jav. et Sund. ?n<wi\ nila, Mak.
'zz>~& nila.]
m
L^j nïley, prix, valeur; appré-
cié, évalué. v*jdJ yj*A âtas riï-
ley-fïa, suivant le prix auquel il
a été évalué. C^L# y>l7 ^p Aj
tiàda dia tàhu nïley -na, il n'en
connaît pas le prix (3/.).
JJ^i ber-riïley, qui apprécie,
qui marchande. ^J[ c^lr**
i> Oy**Ji serâya ber - ràley
ber-jlïal belï, vendre et acheter
en marchandant (S. Bid. 13).
^-*U me -nïley, apprécier,
évaluer, marchander.
^*>J> ter-nïley, qui est appré-
cié, qui aune valeur, appréciable.
— ju tiàda ter-nïley, inappré-
ciable, u**] ^pj — ter - nïley
ilevgan amas, évalué au prix de
l'or.
^/Jul* me-nïley-kan} appré-
cier, évaluer q. ch., mettre
>
903
une chose à prix. ^JLo A» Xj
^^U àJ^I benda yarg di-riiley-
kan uleh mânusïa, les biens
auxquels les hommes attachent
un prix(7/. Ab. 23).lj£jLo aJu»
8udah di-nïley-kan-iïa , il en a
fait l'estimation (M.).
^ili nilëy-an, appréciation,
évaluation.
cS^A-lSJLj nUakandi (S.
•ilc<1onu<S nïlakanta), qui a le
cou bleu, cyanéicolle ; nom du
paon et du geai bleu ; et aussi
pour AJ nilam.
X*J nïla/m (S.^TFT nïla), saphir.
— yv batte nïlam, un saphir.
— ôjj warna nïlam, la couleur
du saphir, ùta tj^j* C>JL>
AJ Ob ily Ob c5j^ seperti
fïrûzah dân bidûri dân puà-
lam dàn nUam, comme la tur-
quoise, l'opale, l'albâtre et le
saphir (M. 140 .
ffeJ nilam, sorte de mélisse,
citronnelle. — F"jy bûrurg ni-
lam, nom d'un très-joli oiseau
jaune (KL), ce qui semble indi-
quer que les Malais prennent
aussi 7iïlam, dans le sens de
jaune, couleur jaune.
JLj nilur, du cristal.
904 JLj
^JLj nïlas. — OU mata nïlas =
mata bïlas. v. ^jJu* bïlas.
^JLî nïleSy courir d'une manière
empressée (6V.).
mj+l nôîia (prob. du port, ou de
l'espagnol dona ou duena),
femme mariée , dame, madame.
(S'entend ordinairement de dames
d'origine européenne ou chi-
noise.)
[Jav. nnm%MS\ noria.]
ijy) nôna, femme non mariée,
demoiselle, fille de qualité. — sy
bû~ah nôna , nom d'un fruit
(avorta muricata).
[Snnd. 9jMtaa\ vona, demoi-
selle; nom d'un fruit. Mak. t*^
noria, demoiselle.)
ÙJj) nabot (Ar. ^M h y révolu-
tion do temps, retour; musique),
tambour que l'on bat dans les
occasions solennelles. JlSj Ly
9jy nabot (li-juilu àraig, on
battit le tambour royal (M.).
fi*\sy — /lôbat ïbrâkïm, une
sorte particulière de nobat.
- yjy** yarcjhïdu, nôbat, tam-
bour-major (À7.).
^jxli^l* me~nôbat-kan , faire
battre la caisse, proclamer quel-
4jj
que chose. ^yJjyù AJ-*» Xm
baginda sudah di-nôbat-katt,
le souverain fut proclamé (M.).
lâlu di-nôbat-kan lca-rajâ~an,
et la royauté fut proclamée (Bis.
liaj. 17).
J^C+l nïU>eiriber (Angl.), no-
vembre. — ^y wJU-S fjj\^
hâri ka-anipat bïilan nûbeni-
bei'y le quatrième jour du mois
de novembre (Lett. Mal.).
jfa*h> niïrnber (Angl.), nombre,
numéro. y\y*y*y C^ ^ ^"
gâig~an nïimber sud tu, mar-
chandise de première qualité.
jKjy+y 4U^j rûmah nïimber
tïga, la maison numéro trois.
^UnUr (Ar.jU), lumière, rayon
de lumière. JU+Jb <J LL-j j JU
àv\jy ^J ^pUIÎ^S maka dî-
sanâ-lah hamba per-pandân}-
a?i dergan nû~r allah , et là je
me trouvais en face de la clarté
de Dieu (Mtr. Moh. 90).
i3>\)^ nUrânï (Ar. j\l)9 lumi-
neux, clair. ij}jy £j~*y iS^J!
ber - xahâya ber - srï nûrânï,
resplendissant, rayonnant et lu-
mineux (S. Bid. 14C).
<£jj) nwrl, perroquet des îles
Moluques: et aussi, perroquet
joy
J^
905
en
.A â
général. jXs £ jjj gjy
OlxJj^i bûnirg nûrî yarg pan-
dey ber-kata-kâta, un perroquet
qui sait parler. ,jjj ijy àjô
A^lo ùl> ^j-Jta J^jj^i paru h
bûrurg ntiri ber-ensil di-âtas
dan di-bâwah, la partie supé-
rieure et la partie inférieure du
bec du perroquet sont à charnière
(JExer. 118).
[Jav. et Sund. ^f^ nori et
<n\ni\ lurî. Mak. ^iz nuri et
CJiJ^ nurein (duel de jy
wâr) , double lumière. ^S 4X*L>
e>tal ^i j^ suTgguh zû el-nureîn
adâ-na, certainement il possède
une double lumière ; ou , il a ré-
pandu une double lumière (M.
H. 4).
\j Jjy nUrUz (Pers.), le premier
jour de Tannée persane, ^jl^
{£ J&j-t «5> jtg j^jy
J^jI Aâr*" nïirûz yarg ada hâri
beshr segala ajern ïtu} le pre-
mier jour de l'année qui est un
jour de fête chez les Perses (M.
K. 133).
fjy nUrani, privé d'éclat et de
splendeur (KL), v. mjy» sïïram.
f l& nikâh (Ar. £*) , mariage,
noces : se marier t*-^ £+ ^
sJLjr yav9 wwwl nikâh kâwhi,
ceux qui veulent se marier (7\
3/.). g ^J ç-lC ^1 àISjÛ*
ùi' ifk *J? e>ji*l hendak-lah
la nikâh dergan yarg ampûna
bïiah dalïma ïni, qu'il se marie
avec la personne à laquelle ap-
partient cette grenade (Sul.
Ibr. 10).
a^ld» me-nikâh-i, se marier
avec, épouser quelqu'un. c)x^
stf^* A[ ^j^ segala îstri-na
yarg di-nikah-hiia , les femmes
qu'il a épousées (D. Jlf. 49).
^XaJ.0» me-nikâh-kan 7 ma-
rier, unir quelqu'un par les liens
du mariage. ^WtfJLt ^^lî 4uyL*
hampir - AxA Arâcfô me - nikâh-
kan, le ministre s'approcha pour
les marier (Su/. Ab. 123). ^1
L>yu^5 ^îîl ^y^iCU la me-ni-
kâhkan ànak-na perampïïan,
il maria sa fille (H. Ab. 371).
•••
nekxb (Ar. Ju), chef,
préposé d'une communauté, d'nne
tribu. Pjj--' A)bl jf£* y Ij—"
^*Ju sa-suâtu panji adâ-lah
sa-ôraiy ?ieklb, chaque tribu
avait un nekib (chef) (M. M. 51).
^ÙJ nekir (Ar. ^£j) , nom de
l'un des deux anges qui sont
chargés de faire subir un inter-
906
JjSj
<Sp
rogatoire dans le tombeau (v.
^^Xl» munkir).
vJjXJ nukïïl (Ar. j£), refus
de prêter serment, «j J^j J-SI
c$ '^«^ apa-bïla nuJcûl yaig
di-dawâ-i, si celui coutre lequel
une plainte est portée refuse de
prêter serment (A M. 382).
» •••
oAaj nekd (Ar.), argent, monnaie.
*** C^ù Cf"* *Jjf^* men-jûal
dagâig-an dergan nelcd, vendre
des marchandises au comptant
(7). 3/. 120).
ALiu noktah (Ar. laiî), points dia-
critiques. y^L XCjjy» ib c)j^
C*™ c5{^ ûîr** ^ kârna da-
tant stirat-sïirat malâyu tiâdn
demikïan bânak noktah - na*
car dans les écrits malais il n'y
a pas un si grand nombre de
points (//. Ab. 128).
Ixj nagâra (S. ^TI^ nagâra),
pays, jbu AJ\S tânah nagâra, la
terre du pays, le sol (S. Mal.
29). v. J^C* nagrï.
j^\xjnagâr€uSc\onCr.,Marsd., !
if. F. et autres, nom d'un ins-
trument de musique, espèce de
tambour. D'après A7. ce mot ne
serait autre que le précédent:
s
ainsi jlXj i*y vôbat nagâra,
que Ton trouve dans plusieurs
auteurs malais, n'indiqueraient
pas deux sortes de tambours,
mais bien , le tambour du pays,
le tambour royal, et <j^~- *T
jlC gurg mrûney nagâra {H. 3)
devrait se traduire par , le gong
et la trompette royale.
OjbSj nagatàrun (S.HWHJi
nâgataru de naga , dragon et
taru, arbre), nom d'un arbre
merveilleux que l'on dit être en
possession du sultan de Menang-
kabaw.
c5j>J nagri (S. qrrç nagâra
et ^nr^T nagarï), ville, cité,
contrée, pays, royaume. — ^
sa-bûah nagrï, une ville. JLtj
— iS^t^ rayat sa-îsî nagri,
les habitants d'une ville. • *j —
nagri rïïm, Constantinople. —
yjr^i nagrï panas, un pays
chaud, ^y**. — nagrï xïna, la
Chine. ^J — nagrï tïmur, les
pays situés à l'orient. Pj^l —
Aîy nagrï ôrarg pïïUk, le pays
des hommes blancs, l'Europe.
tJV \f* — nagrï duniâ ïni, les
royaumes de ce monde. Ai jjj
vy^b nagrï yany di-âlak-kan,
ville conquise (M. 140;. ^lï
,JjyS<£ jj& Zs^* tàï-an
ineiïabràrg ka - nagrï largka-
pûrî, un pont pour arriver à
l'île de Ceylan (R. 140).
On dit — JUS kapâla nagrï
ou — yj\ ïbu nagrï, la capitale
d'un pays. — êjj\ ôrarg nagrï,
les indigènes.
iSj^Jl ber-nagrï, être ville,
servir de capitale.
£j^<jj> ber-nagrï-kan, qui
forme ville, qui est devenu ville.
«^f^ Cr^s^i/i ber-nagrï-kan
senjâta, mettre ensemble tant
d'armes qu'elles pourraient rem-
plir une ville (À7.).
[Jav. etSund. tacmm\ nagara.]
Ju~jJ naga&tâla, sorte de
sarurg, d'étoffe dont l'extrémité
est ornée de dessins (KL).
4k) nitg, radical de £* heriîrg.
•mééJt)
907
^
[Jav. 2i\ nirg]
fiargtit = À\i nargi.
(JÀxJ nargka, nom d'un arbre
dont le fruit est de la grosseur
d'une citrouille, le jaqtfier (orto-
carpus integrifolia) ; le bois du
nargka est de couleur jaune et
excellent pour la menuiserie.
s£m) ij*y ^y crV-* ^ maka
di-tïhat~na tûjuh pôhon nargka,
ils virent sept pieds de l'arbre
nargka (R. 113).
Xjj JAjk* nargka wolanda,
nom d'un fruit aigrelet; les
graines ressemblent à des hari-
cots noirs, le fruit est oblong,
ayant un peu la forme d'un cœur,
et de la grosseur d'un petit me-
lon; les Hollandais le nomment
zuurza/c et les Anglais soursap.
Prov.crvi^JU e>K£ {$\+ ->L"
tiàda màkan nargka - fia moka
kena getah -na, ne pas manger
le fruit du nargka et être sali
par sa gomme. Le sens est: ne
pas avoir les avantages d'une
chose, et cependant en souffrir
les inconvénients.
[Jav. et Sund. «i*w\ nargka.
Bat. -%9o naigka. Tag. et Bis.
/TitR nargka.]
Jjjx& nergJcuk — j£*j terg-
kuk.
m
^JjJi) natggal, le manche de la
charrue, v. JlC«j targgàla.
4ust> narglovg, échafaud dressé
pour les représentations pu-
bliques, ou pour voir de loin.
* :
nirgsan, pour vl>& nisân.
a :
i\y^J nirgsan. aJ — nirgsan
lebhh, du miel (KL).
908
(**
[j^ nujiim, plur. de jfL najem,
les astres, les corps célestes:
horoscope, livre qui traite de
l'astrologie. JU^Ju Cy u^^ *^*
yApje^ maka sa - hall -an pûn
me-lïhat nujûm-na, alors tous
regardèrent dans leurs livres
d'astrologie {IL 5). j>*& j\
mjf£ JUyJu ta bel-âjar me-lïhat
nujûm, il étudiait l'astrologie
(/?. 61). — X& ilmu nujûnif
astrologie. — ^*>\ahel nujûm ou
*jf£r\ ^Jj*! ahel el-nujûm, astro-
logues. *jS^\ J±\ J&* àjjf ,j\
ta menûruh memarygïl ahel el~
nujûm, il ordonna d'appeler les
astrologues (H. 15).
Cr^Jfv* ber-nujûm-han, qui
fait de l'astrologie, qui tire l'ho-
roscope de quelqu'un.
Jf£ najem (Ar.), astre, un astre.
-*^£ nejïs (Ar.), malpropre,
sale, impur, dégoûtant, taché,
souillé. — i*J irJUj binâtarg yavy
nejïs, des animaux impurs.
O-^ CS Ci Qjr* «a-ôrarg yavg
hëna nejïs, une personne qui
devient impure.
^^f si-nejls, le sale, l'im-
pur (parole d'injure).
£/*~f£* me-nej\s~kan, salir,
rendre impur, souiller.
es
*ajLU natiâsa, pour ^Uî
nantïâsa, v. ^J
santiasa.
jj natnatf mite(C'r. BatavX
(peut-être de PAngl. gnat, mou
cheron).
*\i nadd (Ar.), divulguer, diffa-
mer, trahir un secret, ébruiter
une nouvelle.
À*)*XJ nedâmat (Ar. *jJ), re-
gret, repentir. «J^l i*bJ J^l* -fc
pada hàri nedâmat ïtu, au jour
du regret (M. H. 27). UJ jj\h
e>ta! i*|jûll »^j ùb c)^ hâri hiâ-
mat namâ-na dân y Jim el-ne-
dâmat adâ-na, on le nomme
le jour du jugement, et c'est
aussi le jour du repentir (A/.
Il 105).
t^taXj nudûb (Ar. wJJ ), lamen-
tations. L^j v^«X» nudûb yer-
miyâ, les lamentations du pro-
phète Jérémie (#.).
P^*Xj nederàrg, donner un son
éclatant, comme celui d'une
*
trompette (6V.). v. Çji deràiy.
•J 'tien = & yarg, qui, lequel.
dâtarg ber - tuvghat , ceux qui
étaient estropiés, venaient sou-
tenus par d'autres (If.).
•• *•
^çjj nanti, attendu, diffère,
resté. yj*>* — nanti dahûlu,
attendez d'abord (litt. : soit par
vous attendu d'abord). JXVjJuj —
nanti sa-dikit, attendez un peu.
lU Juw £^*u-> di - nanti - na
sampey mâlam, il attendit jus-
qu'à la nuit.
Souvent ce mot indique le
futur. ^JTL ^jjj k^+Jb kamba
nanti mâkan , je mangerai. ,j\
£j\ù ^jj la nanti dâtarg , il
viendra. ^ J~JL J[£ jAS Jp*
nanti pâtek pergi mevg - ambil
dia, j'irai le prendre (H. 132).
S.)lxJ nanti di- brï allah ka-
padâ - na sa - ôrairj ânak laki-
lâki, Dieu lui donnera un fils
(Il Ab. 14).
^^u* me-?ianti, attendre, res-
ter. j\A^ J^* Oi' û^ j*^
e)yul **| AJu pâtek sa-kalï-an
lui me - nanti sa-hinyga dâtarg
yarg ampûiïa , nous attendons
jusqu'à l'arrivée de celui auquel
il appartient (SuL Ibr. 1 i)). JfJlS
Cjlx*» LJL^J ij*++ * -^ pâtek su-
rfait me-nanti sampey sakârarg,
je suis resté jusqu'à présent
(B. 51).
m
V^^il» me - nanti - nanti , at-
tendre longtemps, continuer à
attendre.
<sf
909
X^jhy ter- nanti -nanti, qui
est attendant, qui continue à
attendre.
^y>SlL% me-nanti - An-/?. , atten-
dre quelqu'un ou quelque chose.
&a« hâriyany bâik, attendre un
jour favorable (IL 47). &&»
^ 3 ^Jul» ^^-j U *a - Aafi - an
mânusîa me-nantï-kandïa, tout
le monde l'attendait (M. M. 44).
i*fc+y* ^jÀA-jÛo di-nantï-kan-na
suamï-na, elle attendait son mari
(ATa/. a&ït? /)am. 116).
[Jav. et Sund. «<n«m anti. Bat.
-5-5x^0 nanti j cri pour faire
arrêter quelqu'un.]
jwLïii nantiâsa = ^Lo-*
santiâsa.
*\JJ tienda. pour JuoJ nënenda,
m
aïeul. e)|jû* «J~»l-> di- ambil
nendâ-na, il fut pris par son
aïeul (ÀW. ^16. 14r>).
j*JU nepàs, nom d'un arbre
(CV.).
-.ju nepàs = ^Ju /«^*.
**ijiî nepsU = ^~*i mç/**7.
^J fta&î (Ar. U ), prophète.
^^Jl el-nabï, le prophète, Maho-
-910
m t. à1)| Lo àI)| oyj -***• ^
m^Lj j aJlp y^ai* muhammed ra-
sai allah sella alla h aleihi u
slâmy Mahomet, apôtre de Dieu,
sur qui repose la bénédiction
divine et la paix (formule reli-
gieuse). Les Malais , comme les
Arabes, reconnaissent Adam pour
le premier des prophètes et Ma-
homet pour le dernier, après le-
quel il ne doit plus y en avoir.
-*»■< v^>*i fï\ ^y awal - fia
adain akir-na muhammed. le
premier d'entre eux (des pro-
phètes) fut Adam , le dernier est
Mahomet. Les principaux pro-
phètes intermédiaires sont: J-xi,
M
ëlt, Scth; ^^j^l idrïs, Énooh;
<**|/ ■ ibrâhïm, Abraham; jw^.
mïïsa, Moïse; J^lj dâwud> Da-
vid ; ^^wP ïsa, Jésus. On trouve
aussi dans le Mir. Moh., p. 50:
J^y {))•> nabi ismaïl dân isahâk
dan yakïib dân lût, les prophè-
tes Ismaël, Isaak, Jacob et Lot.
Le M. lit. y p. 78, parle du pro-
phète ij*bt solïmân, Salomon.
Parmi tous ces prophètes il y
en a trois que l'on désigne ordi-
nairement avec un titre: ^
^ T5<> \S^ <J° &\* ^ na^1
ibrâhïm kalïl allah nabi mûsa ,
kalâm allah dân nabî isa ruh
allah y le prophète Abraham,
l'ami de Dieu, le prophète Moïse,
la parole de Dieu, et le pro-
phète Jésus, l'esprit de Dieu
(Mir. Moh. 22).
À*u nabiyah (fémin. de ^
•
nabi) y prophétesse. Ls*. àIIjI
Jjj3 Oj**f ^\ A-w Qj-o ' adâ-
lah hanâ sa - oravg nabiyah
ânak perampûan panuïl, il y
avait une prophétesse nommée
Anne, tille de Phanuel (Ar. 95 1.
M
4%J mibiiwef (Ar. U), prophétie.
— ^-jj rUh tudmwety l'esprit de
prophétie (Ar. 118;. $\ JSL
ij*> ^Lif jilcalaw âîcu mem-
punâ-i nubûwety si je possédais
le don de prophétie (Àr. 287).
àyjjt ber - nubtiwet , qui pro-
phétise, prophétisant, prophé
tiscr, annoncer les choses fntn-
res. — pjj 1 ôrarg ber~?tubnwet}
un prophète. V^J ^Jxl* ky
àyjji mertabat segala nabï-nabï
ber-nubnwet) la fonction des
prophètes est d'annoncer les
choses futures (//. I). 60). £±*
j\ aL^Jj^-wj .U ,j\ *)tal sedhnj
adâ-lah la iniâm besàr ber-
nubïïicet-lah ïa, comme il était
grand - prêtre , il prophétisa (Ar.
184).
vjXjyl* me - nuhïtwet - kan,
prophétiser q. cli. (H. D. 61).
•• •
àwXj nubzat (Ar. jui), petite
• *
quantité , une petite pièce, une
lettre {LetL Mal), h 2ÂJ aL'I
ûl J^*l inî-lah nubzat y a/g
àmat fiâta, voici une lettre claire
(S. Bid. 134).
^-^
911
f
f Tlatn = x\ anàm.
r
»-Xr namad (Pers.) , étoffe gros-
sière. à£* Jx j>+\> bâju namad
merah, un haju d'étoffe gros-
sière et rouge (AmirHamz. 148).
XsC namtiatn, nom d'un fruit
(en langage vulgaire), «f£l Sy
puki anjvtg, cynometra cauli-
fiora. v. sous Sj5 pûki.
~*i
A •
£ÎC nampak, ùîc nampah,
^^ ** A"
ou cjtf* nampa. v. Jj.*r tampak.
A A
îkiC nemparg, maintenant, au
même temps (Cr.).
A •
A • •
•jàC nampan et /j*cj ne-
nampan, plateau, cabaret.
û**^ Jr? «Vf* (*jk dâyaig me-
iiampey mem-bâtra nenampan,
une fille de service s'approcha
pour présenter le plateau («S.
Bid. 54;.
[Kw. ui*ji~A9af\ nampan.]
ç£ nambi, nom d'une sorte de
lèpre qui se fait principalement
sentir aux pieds (M.).
(S]y rierâyi, n&râi, nom d'un
arbre qui croît sur le littoral
(Cr.).
77 iJ narâxa (S. Hi(n^) nâ~
râxï, balance d'orfèvre), une
balance. — ùjl-> dàun narâxa y
les bassins d'une balance. *-Jf
— ^3 timbaig dergan narâxa,
peser avec une balance (non
avec une romaine). — by*> sa-
bûah narâxa, une balance.
ai-btibuh-na pada sa-belhh
dàun narâxa, et il la plaça dans
un des bassins de la balance
(Kal. dan Dam. 106 .
[Kw. *?<7}<un naraxa. Jav. et
Sund. rK»?*p traju.]
iL^ J narwastiif nard,- et
aussi, nom d'une plante aroma-
tique (andropogon muricatus).
c)*+> xembul ïtu narwastu ber-
ïsi ter-lâlu /tarùnibaû-na, cette
boîte était remplie de nard d'une
très -agréable odeur (R. 135).
— ,ajls^ J3 di-perxik-îia nar-
uastu, elle répandit des parfums
liquides (M.).
;bj
ûliî
913
9 UmJ 7tastâpaf malheur, malé-
diction, état d'interdiction ou de
pénitence, &\aLj ^ï ^i^ ^l^
jadï-lah dûka dergan nastapâ-
iïa, devenu peine et malédiction
(S. Bid. 121). J^ Jl &J^J>
Ay y\ jIj jU ^JU)Lj /*ey maw-
trï-ku âpa jûga nastapâ-ku
maka tiâda âku bûlefi, ô mes con-
seillers, quelle malédiction pèse
sur moi, pour que je sois ainsi per-
clus? cJUJ jj^3 ^VJtL me-
lepàs-kan dûka ?iastàpa, révo-
quer la malédiction, lever Tinter-
diction (3f.).
L'origine de ce mot est sans aucun
doute sanscrite, de fil M tdpa, chaleur:
mais dans les langues de l'archipel
indien, pénitence; sens conservé dans
le Kw. 9oaji<u\ nastapa.
nesebet (Ar. »-*~j ), propor-
tion. ^J^b jjo £y> i«*o dî-ne-
sebet sûku ka -pada harga,
dans la proportion d'un quart du
prix (D. M. 12).
à~-> nisbet, relation de parenté
du côté du père.
Iia8àr(kr.\ aigle: vautour.
— &jy y \y> suàtu bururg na-
sàr, un vautour.
^jLj na^àl (Ar.), génération. —
i^wjU nasal mânusîa, la géné-
ration de riiomme (M. B. 18).
àa^ ntiskat (Ar. &-*)> copie,
manuscrit. JTjUîta ^L* 4-i
tâzcfa dâpat kànu sebùt dalara
nuskat yany simpan ïni, que
nous ne pouvons pas mentionner
dans ce court manuscrit (M. B.
133).
j&- nehïl (Ar. U£); grammaire,
surtout la partie qui a rapport
à la syntaxe. — le ilmu nehû,
la science de la syntaxe. .^V
erir* ôhysC j| Jol ^X. écra-
sa malâyu iûu ada nehïl dân
seref-iia, la langue malaise a ses
règles et sa syntaxe (#. Ab. 48).
^J*Xinazar(Ai\), vœu, promesse.
j«xJjj ber-nazar, faire un vœu.
jjS y\y> ,j\ djSSy jL maka
ber-nazar- lah ta suâtu nazar,
et il fit un vœu (B. 44).
àJy nuzlet (Ar. J^,'), fluxion,
écoulement d'humeurs. *j Joli
JU-» Ota iy e)^ penâkit yaig
nantit -na nuzlet dân suai, les
maladies que l'on nomme fluxions
et toux {M. B. 21).
J JutJ nusadiriPera.), v. >>L»
Jui nisân (Pers.), un monu-
ment, signe, marque. aJjlJ ^ ^b
ùlii ^ I S*j\ dân la letak - lah
58
J*
letler (Ar.), regard; con-
îance; inspection (Z>. M. j
. — Oyu^u sempurna netler, j
connaissance parfaite; qui |
aît parfaitement (A/m J/oA.
■'.' ■ (Ar. **>), autruche.
i . nomment aussi Pjy
■'-/ onta , ou l'oiseau
wwm (Ar.), bon, excellent.
\ fi £\£* g jo! ^ ;
ïtit y air/ di-katâ-kan naam
fîk. lu o; ^so est appelée !
is excellent des con.F? «nions
IL 171).
i
am (Ar.), dire oui, approu-
répondre affirmativement.
, t ' '.' ?
. "./»n-
. ■'• <■- • . '«ce I
xvaiiii {av. **) )7 volupté, i
lises , choses agréables. '
xj - an yavg namat-namat ,
bâgey xita rasâ-na des
de goûts variés et délicieux
/ namat, toutes sortes de
ises.
Umei (Ar. -«i ) , grâce,
•. aJJI — wèff allah, la
• 7
915
grâce de Dieu. C>b I**i ^p^ <)ûî
**£&*penùh dergan nimet dû»
hakïkat, rempli de grâce et de
vérité (N. 149).^C*JjuL 4b À+*j
£jj\ nimetyarg mery-kudm-kan
ôrarg, la grâce sanctifiante, la
grâce habituelle. jOl^L» «j 1m*j
£jy nimet yarg menUlu7g-ka7i
ôraig, la grâce actuelle, secours
divin (/'. M.).
jÀ> fiefi (Ar.), négation. £u àjuw
oLjI c>b ^î jV ;tn», sumpah
yaiy merg - hîmpun - h™ nzfl
dân isbâi , un jurement qui
renferme une négation et une
affirmation (qui nie une chose et
en affirme une autre) (D. M. 24).
O™** me - nefï - kan, nier,
renier (D. M. 98).
nafiri (Pers.), trompette.
— <o>m menïup nafin) sonner
de la trompette. g\ J^uu Oj^
(J^^ kârna nafiri àkan ber-
ftûm) car la trompette sonnera
(N. 292).
t! nefakat (Ar. Jju), dépense,
frais, entretien. Jly^ J3 ï J jl
~T^ *** lSj^^/\ w^Jb Ob
acfe &/7«* pada tûbult-ku dân
dàpat âku men-xahârï nefakat
marïka-ïtu, je suis fort et je puis
pourvoir à leur entretien (3/. R.
57).
I-
À
914
O*
1*
ïtu âkan nîèân, et il l'érigea
comme un monument (B. 44).
&jy* maka men-dirï-Jcan-lah
ta suàtu nièân di-âtas kubûr-
na, et il éleva un monument sur
sa tombe (B. 57).
{xQJ nos (Ar.), texte, la lettre
d'une loi du Coran.
nesib (Ar. w**a>), sort,
fortune, destin, destinée. —
-iJ^U* — - neçïb xelâka, mauvaise
fortune. &éj+a* & • weh nesïb~ku,
ma cruelle destinée. £>y dy àIISI
^^O *j t~*«fc u^juaj «pâ - lah
buleh bUat neçïb hamba yavg
demtkian, que peut-on y faire?
tel est mon sort (Kal. dan
Dam. 121). £jjy*j? à\j ^1 xuuai
nepïb - mu ini telàh ter - sûrat,
ce qui t'arrivc maintenant est
écrit (dans le livre du destin)
(3/.). s*/??** y*t T£*»L mâsvrg-
mâsùg mem - bâte a nesïb - /ta,
chacun s'en allant à l'aventure
(H. Ah. 200).
^-juâl» me-nepib-kan 9 fixer
la destinée.
namhat (Ar. £** ), con-
seil, avertissement, exhortation.
s£*y%j\ M nafihat deigar - Jean
Tileh-mu hey segala ânak yarg
!
ber-budi, écoutez cet avertisse-
ment, ô vous enfants qui avez
de l'intelligence (//. Ab. 16).
«J-^*l — nafihat el-ùijïl , les
conseils évangeliques (P. J/.).
3|r*^ na&ràni (Ar.^-^J), na-
zaréen, chrétien ; portugais. êjj\
— ôrarg nap'ânï, un chrétien.
ij,)j~0* iS^^f** Oi™*1 sa~kalï-an
men-jâdï nasrânï, tous seraient
devenus chrétiens (J/i>. MoJu
19). ^^^^yJujJrtda kapï-
tan nasrâ?iïy il y avait le capi-
taine des Portugais (H. Ab. 33).
nesif (Ar.), la moitié, un
demi. «JuaJ d^^f^i^ J -
^>j3 maka jadi-lah Ictra-lct
kargâ-na nesïf derham, or -
valeur est devenue celle tVn
demi-drachme (D. M. 109).
ai rwdlar (Ar.), éclatant »■
beauté.
Aidai nutfet (Ar. «JJaJ), goutt"
petite quantité d'eau, (par cxtei
sion) sperme, v^lr lilaî Ota cte •
nutfet namâ-ria, et on le nomme
sperme (A/. 7i. 10).
Jai natlem (Ar.), poésie, poème.
Ji Uyul *J Pj^ O^T kâta ôrarg
yavg ampûna natlem , dit la
personne qui a composé ce
poème (Su/. Ab. 84).
J»
~ • a
Jbi netler (Ar.), regard; con-
naissance; inspection (D. M.
1 40). — O^tew 8empurna netler, i
une connaissance parfaite; qni i
connaît parfaitement (Mtr. Moh.
70).
I
<*-• . •;.»./* (Ar. -«*), antmche.
i > v ^ i ..\-. nomment aussi i-jy
'.</ o*ita , ou Toi seau
V ■:■•':.
• t<
■i.
ul.
^~~ .vvuawii \ax. -«) ), volupté,
friandises , choses agréables.
hidàrg - aw yaig namat-namat
ber - bâgey xùa rasâ-iïa des
mets de goûts variés et délicieux
(7i?. ICO). i**> TjL'l a**Aa-
anëka namat, toutes sortes de
friandises.
\*sU nimet (Ar. **i ) , grâce,
faveur. *l)l — nimet allah, la
sti naam (Ar.), bon, excellent.
j^ r ^ é ^ ^ i
& jig&' îta y« ?J7 di-kata-kan naam
el-rafïk. I?- o; _ «se est appelée
lephi8 excellent des cou.rr»»nons
(3/. A. 171).
Jt) naam (Ar.), dire oui, approu-
ver, répondre affirmativement.
..-• —A... /.. , ..v. .'-'vj '"jfttt- .
■ . •' «i • :■: i"-:-»nce
915
grâce de Dieu, ùb 1*j*j ^p^ Al»
àx£j>* penùh dergan nimet dan
m
hakïkat, rempli de grâce et de
vérité (A'. 149). v^xwjJuL «j à+jkj
Pj^l nimet yarg merg-kudm-Jean
ôraig, la grâce sanctifiante, la
grâce habituelle. jC*)^» jk i^
Ç-jj\ nimet yaig menùlurg-kan
ôrary, la grâce actuelle, secours
divin (/'. M.).
L^j nefi (Ar.), négation. *j aJUw
CÀJ\ c>b ju ^V iâ»vtr4 sumpah
yaig merg - himpun - /•"»» x^ï
c/ôw /$è<& , un jurement qui
renferme une négation et une
affirmation (qui nie une chose et
en affirme une autre) (Z). M, 24;.
O^t*** me - nefi - kan, nier,
renier (Z). i/. 98).
nafïri (Pers.), trompette.
— oui* menïup nafïri, sonner
de la trompette. ^1 <$j^ &Jf
*3yjl &ûrna nafirî âkan ber-
bUîii, car la trompette sonnera
(2V. 292).
Ùmj nefakat (Ar. Jju), dépense,
frais, entretien. C^y j£ Sy> jl
J^IXj s iJuù ijj^£*j\ Job Ob
ada kâat pada tûbuh-ku dan
dâpat âku m en-xahari nefakat
marîka-ïtu, je suis fort et je puis
pourvoir à leur entretien (M. R.
57).
• .
916
ÂLu
Auu iiefllat (Ar. Jju ), don gra-
tuit, œuvre surérogatoire, œuvre
pieuse volontaire. e>^y* fe «J^
à1Â> i-^w Jk9p ÀJy JUjI aW
yaiy pahalâ - /*<r îl?« £er - feèèÀ
deri-pada sambahyaig nefilat,
une bonne œuvre dont le mérite
surpasse de beaucoup celui de la
prière de surérogation (M. M.
197).
«Ju nefs (Ar.), âme: la propre
personne de quelqu'un , soi-
• i i«
* * ■ .■ *
: ■ >\\
Jr^* J^ tïap-tïap nef as yarg
ka-lùar mâsuky chaque aspira-
tion et expiration. ^Jô Jl «JUaÎt
^jilC. y i JUif Ob tampat lâlu
nef as dân tampat lâlu makân-
an, la tracbée-artére et l'œso-
phage (3/.). JLo -XÎ d^^\ ij**>
£jy* nef as âkir namâ-na pada
Jcotïku tuant, ce que l'on nomme
le dernier soupir au moment de
la mort (3/. IL 41). ^J^ Ob
i^Lxî jï kSj^vt ^ ^£ dàn sa-
ri ef a 8 pïm t/'âdt ber - xerèy
deri-padû-na, qu'il ne s'en sépare
pas un instant (M. 1t. 220).
sj***j> ber-nefas, qui respire,
respirer, avoir vie. — *u ^!£-»
sa~kalï~an yarg ber-nefas, tout
ce qui a vie. ^Lî jJLZx** «^ aLL»
S * ij-toj wJUw 7wa£î - lah de-
7g an sa-kotïka tiada sampat ber-
nefas lâgï, mourir à l'instant,
sans pouvoir respirer plus long-
temps (fi. 49).
iy*Juy ber-nefas-kan, qui
respire quelque chose, respirer
quelque chose. {j^~*ùj[ ***^f*t
_ » *
Ci ■** j-* *-""'
! i ' " ■
i
« ■ ' »
tuei*. ^- _;. ^ . ^
^Wjj mânusia ntfsânï dân
mânusia ruhânï, l'homme char-
nel et l'homme spirituel (N. 274).
ii nef su (Ar. ^j-*), désir,
appétit, convoitise. Lô — nefsû
duniâ, désirs mondains. — lyt
Aatra wç/iêZ , concupiscence,
désirs sensuels, mauvais pen-
chants. JUfeU» «j ^ju lyb Jjlc
âcfcil /werâ nefsû yarg jâhat,
l'habitude de suivre leurs mauvais
désirs (//. Ab. 377).
STAUFO*0
UB***»
/